L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois

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s.n. 1914, 31 Mai. L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sb3ws8k926/
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7ma année N° 15 Le Numéro 15 centimes GÂND, le 31 Mai 1914 L'ETUDIANT CATHOLIQUE Abonnement : . . . fr. 5,00 et 3,00 Étudiants : fr. 1,50 ADMINISTRATION - RÉDACTION : 29, rue des Champs. ORGANE BI-MENSUEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES GAND DIEU ! PATRIE ! LIBERTÉ ! i " ^ Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire nous sera parvenu. Les opinions émises par les collaborateurs n'engagent pas la rédaction. CONCLUSION Pourquoi nous en défendre ? Si ^ l'année qui finit s'est trouvée exception- r nellement heureuse, n'avons-nous pas le c droit d'en éprouver quelque satisfaction ? | Qu'il y ait à cela un peu de vanité, c'est possible ; mais une vanité collective et c qui n'est pas bien dangereuse ; en tous cas moins insupportable que la fausse 1 modestie, et décidément plus facile à c porter. L'Etudiant Catholique se félicite de l'année 1913-1914. Il croit avoir, pen- 1 dant les sept ou huit mois que vit un c journal universitaire, établi et maintenu e une formule non pas définitive sans doute, * mais stable, et à laquelle il sera permis désormais de recourir comme point de c départ. Et cela dans un triple domaine. Domaine matériel d'abord. Le journal bi-mensuel, paraissant quinze fois par année académique, avec des suppléments et des numéros spéciaux pour c les circonstances extraordinaires, nous a ^ semblé suffisant pour épuiser l'intérêt des événements et la verve des rédacteurs. 7 Une quinzaine cependant peut paraître c longue, et sans doute il est arrivé qu'une v réponse enfin parue, ait présenté un air c passablement défraîchi. Mais la discus- L sion était-elle le principal objet de notre 1: activité? Nous ne le pensions pas, et nous e avons cru faire œuvre meilleure en préfé- a rant parfois un peu de réflexion et de I style à des choses hâtivement pensées et plus hâtivement écrites. /' Nous n'avons pas dédaigné cepen- « dant le domaine de la polémique. Une parole de Mgr Mercier, que nous avons déjà citée, a pu nous y servir de règle : « Soyez intransigeants, intraitables sur ^ le terrain de la doctrine. Mais pour les / personnes ayez toutes les condescendan- r, ces, toutes les générosités. » Si notre r conduite avait besoin de justification, r nous la trouverions dans cette phrase.On û a pu nous trouver trop courtois ou trop c irréductibles : nous accuser là d'un pen- r chant à la faiblesse, ici d'une rigueur inu- r tile. C'est que nous distinguions, comme il était prescrit, entre les idées et les hommes. Dans les relations que nous c avons entretenues avec nos adversaires, j nous n'avons pas vu un affaiblissement de 5 nos principes, mais une force nouvelle 7 pour la doctrine mieux connue. Et si nous } avons débarrassé notre argumentation des questions personnelles, nous n'apercevons pas ce que la cause a pu y perdre, tandis que nous savons très bien ce que la camaraderie y a gagné. Avons-nous enfin rempli le programme que notre premier numéro a essayait de définir ? Nous ajoutions alors ■ qu'il nous suffisait « d'un ébranlement de { la masse, d'une trace qui demeure, d'une r oreille qui nous entende. » 11 nous suffit 5 de moins que cela: et sans nous demander ' maintenant quels purent être les résultats de notre action, la persévérance de notre bonne volonté suffit à nous réjouir. Nous i avons voulu être des catholiques, absolu- I nent et passionnément. Est-ce que nous .vons manqué quelque occasion de rem->lir cet élémentaire devoir ? est-ce que ious avons jamais biaisé avec nos dogmes >u avec notre morale ? C'est la question [ue nous voulons qu'on nous pose, et à aquelle nous osons répondre avec trgueil. Cette formule-là surtout, elle nous ient au cœur. C'est elle que nous léguons l'abord à ceux qui nous suivent. Peu ious inquiète le reste. Ce qu'apporte le lot, un autre flot l'enlève. Que tout soit enouvelé. « les cœurs, les voix et les euvres « ; que les vieux cadres craquent, :t que les anciennes bases cèdent ! — nais que l'esprit subsiste, et que demeure 'orientation : nos souhaits ne vont pas .u-delà. A. X. A NOS ABONNÉS Les abonnés nous sont venus, cette nnée-ci, plus nombreux que jamais. Nous ss remercions de la confiance qu'ils nous nt témoignée. Et nous leur demandons un louvel effort en notre faveur. Que ceux ''entre eux qui quittent l'université renou-ellent leur abonnement l'année prohaine. Cela coûte si peu, et l'œuvre est tile. Ce sont les abonnements extra-uni-ersitaires qui font la force d'un journal studiantin. Nous ne doutons pas que nos bonnes n'aient à cœur la prospérité de Etudiant Catholique. Ils ne repousseront pas un moyen icile d'ij coopérer. La Graine au Vent. Le Christ ! 0I1 ! oui, quoique les hommes assent et disent, il demeure bien l'inexplicable et 'unique ! Dés que sa croix paraît, dès que son om est prononcé, tout s'apaise et tout change, les ancunes se fondent et on entrevoit les renoncements qui purifient ; devant le moindre crucifix 'e bois, les cœurs hautains et durs se souviennent, 'humilient et conçoivent la pitié. Il est /'évocateur 'es incomparables rêves et le magicien des étemels evoirs. Il est le maître des consolations inespé-ées et le prince des pardons infinis. Pierre LOTI. Ces dévoueme?its catholiques ne sont pas des 'es produits du hasard, des lusus naturce, des eux de la nature. Ils sont des résultats. Nous ommes là en face d'âmes soutenues par une force norale, par ! Eucharistie. L'Eucharistie est fficace.Voilà un fait, et qui jette du trouble dans \os idées claires. Maurice BARRES. L'Eglise ne dit pas des choses nouvelles : elle 'it des choses oubliées. Louis VEUILLOT. Nous avons toujours inconsciemment sur les utres hommes un pouvoir qui, si nous pouvions ien le connaître, nous ferait trembler. Nos actes réfléchis, nos mots dits au hasard, nos allusions 'iconsidérées, le ton même de notre voix, même .os gestes, dans nos heures de relâchement, lais-ent sur les autres hommes des impressions que vus ne pouvo?is ni décrire, ni imaginer. Cardinal MANNING. Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde: l ne faut pas dormir pendant ce temps-là. PASCAL. LÉGENDE de celui qui charmait les pièces de cent sous. En ce temps-là, les finances de l'Étudiant Catholique étaient dans un état plutôt précaire. (Je vous parle naturellement d'une époque asse? éloignée). On ne savait trop ce que c'était, mais ce qui était certain, c'est que ça n'allait pas. Pourtant les quittances d'abonnement n'étaient pas refusées, et tous les fournisseurs renouvelaient leur annonce ; la vente au numéro donnait autant qu'on pouvait raisonnablement en attendre. Mais les finances ne voulaient rien savoir ; elles ne voulaient absolument rien savoir. Les pièces de cent sous étaient les plus entêtées : elles disparaissaient sans savoir comment. Pas moyen de les retenir. Le Comité se réunissait une fois par semaine, mais il avait beau délibérer, il ne trouvait aucun remède. (Dieu sait pourtant si les délibérations d'un comité sont un moyen infaillible de voir clair dans les questions compliquées !) Les ravages du fléau s'étendaient de plus en plus, et c'était l'abomination de la désolation. * * * Alors Robert Standaert, qui, dans ces temps lointains, présidait aux destinées de la Générale, Se leva et dit : Il faut que je découvre un homme ! (Car c'était sa fonction à lui de découvrir des hommes. On en a vu plusieurs bons exemples. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit.) S'étant mis debout sur ses pieds, il se munit d'une lanteryie et de son flair incomparable, Et sortit, portant sur ses épaules la destinée de l'Etudiant Catholique. * * * Le flair incomparable de Robert le mena droit à Vital Van Herstraeten, Lequel remplissait à cette époque les fonctions peu reluisantes d'échanson de la Générale. (C'est à dire qu'il faisait circuler la Dort-mund dans les réunions estudiantines ; C'est une fonction aussi utile qu'une autre, et il n'y a pas là de quoi se récrier.) Et Robert Standaert dit : Tu Marcellus erisl (Ce qui voulait dire en français : tu seras administrateur de l'Etudiant Catholique. Car Robert mettait toujours une certaine solennité dans ses discours ) Et Vital courbant la tête dit : Maître, commande : j'obéirai. * * * Je ne sais comment il s'y prit, mais il est certain que sa nomination fut un sale coup pour la fanfare. Le calme se rétablit tout de suite, et les pièces de cent sous se dirent : Attention ! Défait, l'envie de faire des frasques et de s'octroyer des permissions supplémentaires ; Ainsi que l'habitude de poser des lapins à /'administrateur ; Tout cela leur passa en moins de temps qu'il ne faut pour se l'imaginer. Cet extraordinaire Vital possédait un pouvoir inoui: il charmait les pièces de cent sous, Comme d'autres charment des ca?iaris ou des tourterelles.

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Cet article est une édition du titre L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Gand du 1872 au 1938.

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