L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois

1425 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 27 Fevrier. L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm73m7d/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

7m année. N° 10 Le Numéro" 20 centimes GAND, le 27 Février 1914? L'ETUDIANT CATHOLIQUE Abonnement : . . . fr. 5,00 et 3,00 Étudiants : fr. 1,50 ADMINISTRATION - RÉDACTION : 29, rue des Champs. ORGANE BI-MENSUEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES GAND DIEU ! PATRIE ! LIBERTÉ ! Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire nous sera parvenu. Les opinions émises par les collaborateurs n'engagent pas la rédaction. LITTÉRATEURS! Beaucoup se croyent nés écrivains ! C'est une épidémie qui fait bien des victimes : ce mal atteint surtout ceux qui au cours de leurs humanités ont décroché un vague prix de « style Certes, il ne faut pas décourager tous les jeunes qui prétendent faire des lettres; mais enfin, que sert-il de les y exciter : la majorité d'entre eux n'exprimeront que — très incorrectement bien des fois — des idées déjà émises : en effet, chacun de ces stylistes n'apportera pas même une seule idée nouvelle dans l'amoncellement littéraire. Non! il ne faut pas encourager cette mode : elle risque bien d'embourber le vieux chariot des lettres qui grince déjà sous le poids de tant de déchets. Laissons faire, décourageons au besoin, mais n'engageons personne. Ceux qui ont une plumes'enserviront sansqu'il faille les y inviter; ceux qui ne ressentent pas en eux cette nécessité de communiquer aux autres l'amour du Beau ne doivent pas persister à chercher à tâtons une vocation qu'ils n'ont pas. Soyez francs, dites leur : ceci est bien, ceci est mal, ne les flattez point ; tel est votre devoir, messieurs les critiques ! La littérature ne souffrira pas d'un peu plus de sévérité de votre part ; certaines œuvres seront plus parfaites, certaines pages mal écrites ou dépourvues d'idées n'oseront affronter l'édition. Cette trop grande indulgence des censeurs littéraires remonte au triomphe de la Jeune Belgique à la fin du siècle dernier. N'est-il pas habituel à cette époque que les collaborateurs d'une revue ou d'un journal s'élèvent mutuellement sur le pavois et blâment avec fougue tout ce que publient les écrivains du même parti mais d'un autre clan. Je crois connaître maints périodiques qui professent encore aujourd'hui cet encensement perpétuel : mais cessons de juger nos aînés! Outre cela il serait même très avantageux d'arrêter d'autres jeunes écrivains qui ont peut-être du talent, mais s'adonnent à un genre d'écrits nuisibles à leur âge : en effet, n'y a-t-il rien de plus déprimant, rien de plus malsain que la poésie qui forçe certains littérateurs de 18 ans à se replier sur eux-mêmes. A l'âge où les pensées sombres envahissent facilement l'intelligence, où la mélancolie est prête à tourmenter les âmes, où une nostalgie triste ne demande qu'à se réfléter dans les idées, au lieu de s'égayer, de se distraire, on s'analyse, on se scrute et en phrases rythmiques on note sur des carnets mystérieux tout ce qu'on ressent de pénible. Certains même qui ne parviennent pas à rendre assez bien ces impressions en vers ont confié leurs élucubrations maladives à la prose. Faut-il s'étonner que notre époque ait inventé la neurasthénie ! Et ces jeunes disciples d'une muse désespérée se croyent sacrés, ils s'imagi nent être les grands prêtres des lettres : tous ne résistent pas à la poussée de vanité, que lancent en eux leur premiers vers. Ils se prennent au sérieux et quelquefois leur physique lui-même se met en accord avec la mélancolie de leurs strophes. D'autres gais, joyeux, montrent bien que leur nostalgie n'est que factice et qn'ils ne s'en attiffent qu'en prenant la plume. Cette rage d'écrire nous crée ainsi toute une catégorie de poseurs. Bref en littérature il faudrait ne pas ratifier les prix de « style « décernés par quelque pion au goût douteux. Jugeons sévèrement ceux qui promettent et n'accordons pas de quartier aux nullités : nous rendrons ainsi service à tous et le vétusté char littéraire reprendra sa route allègremenr : il sera sûr de ne pas rencontrer le long du chemin des *efFes mélancoliques et débiles qui s'agrippent à ses roues ; car les critiques, ses conducteurs, veilleront, prêts à repousser avec force tous ces fantômes sans talent. R. V. L'ETUDIANT CATHOLIQUE présente ses respectueuses félicitations à Monsieur le Procureur du Roi van der Straeten, à l'occasion de sa nomination de Chevalier de la Légion d'Honneur. La Graine au Vent. L'homme attendu, celui qui sauvera la société, ne sera ni un prince, ni un soldat, ni un orateur, mais un saint. Louis Veuillot. L'habitude d'esprit, que ;'appellerai celle de l'esprit catholique, a cinq signes ou règles que l'on peut découvrir dans un réel disciple de l'Eglise. Ce sont : une soumission affectueuse à l'Eglise; la dévotion aux Saints; la déférence envers les docteurs de l'Eglise ; la crainte et la défiance du modernisme ; la défiance de soi-même. Cardinal Manning. Qu'est-ce que le suffrage universel'! C'est l'élection du père de famille par les enfants. Léon Bloy, Nous nous jugeons d'après le jugement des hommes,au lieu de nous juger d'après le jugement du ciel. Dieu est le seul miroir dans lequel on puisse se connaître ; dans tous les autres, on ne fait que se voir. joubert. Nous sommes les catholiques, c'est à dire les Universels et personne de son autorité privée n'a le droit de nous cla juemurer à tout jamais dans une école, dans un système ou dans un parti. Léon Gautier. La Liberté ne procède pas d'elle-même, elle est toujours octroyée par un supérieur.La Liberté n'est qu'une permission. Henri Lasserre. Un petit homme trapu au visage imbei pS, au crâne garni d'une virulente calvitie, tel se présente le champion de la ligue pour la défense de « la bonne vieille blague estudiantine ». Un beau matin le train de Louvain avait débarqué sur les quais de Gand-Sud cet être curieux dont le visage glabre évoquait singulièrement les sphinx énigmatiques de l'ancienne Egypte (Bob V. d. Bosch, revenu tout juste du pays des Pharaons, consulté en l'occurence, ne put donner le moindre renseignement sur ce phénomène rococoantique). Les recherches commencèrent, on entama les fouilles et l'on découvrit que c'était un spécimen unique de la véritable faune estudiantine (chose archi-rare en ces temps modernes où les grandes épidémies, telle la fiancite, bouli-fient avant terme) c'était un véritable étudiant, un pur sang : bloquant le moins possible pour cependant passer brillamment, buvant les verres pleins de Triple, Double, Jack-Op, aux blondes mousses d'or coulant et ruisselant en son cœur juvenil, pour y verser l'oubli des soucis puérils [la bloque aux temps des examens) Une étude approfondie de sa vie (qu'il se coule la plus douce possible) m'a révélé des détails que hélas... je ne puis révéler, de crainte de jeter dans quelque cœur limide... etc. Cepen-dant je ne puis passer sous silence ce fait saillant de l'an i3 où Augustus septem horas dormiebat sur les huit jours qu'il percha à Louvain à l'occasion d'une fête estudiantine : là encore ce fut la « bière aux flots de sang, la bière aux flots vermeils, où tremble... etc. qui fut sa seule et unique nourriture. Il est opportun en ces temps carnavalesques de rappeler que Gust ne se masquera pas, précisément parce que... on le reconnait tout de suite (preuve l'an i3). Il ne sortira pas non plus, car, ce n'est pas qu'il craint d'être intrigué mais ça /'emb... nuie ferme), il n'ose braver les foudres de l'intrigue orgiaque des saturnales modernes. Revuiste éminent,Gust alambiqua en 3 heures (sans exagération) le i" acte de « Fé chaud ! » ce qui certes n'enlève rien à son mérite rabelaisien. Romancier fameux, il édita l'an dernier un roman policier dont nous attendons impatiemment [a fin. THÉO BERTHOLET SMieux que la plume ne pourrait le décrire, le crayon de l'artiste a cueilli sur le vif et croqué délicieusement les lignes si pures, les contours si onduleux de la poire sympathique que nous vous offrons, — mieux aussi que toute imagination ne pourrait se le représenter, les yeux pourront voir, sonder, scruter les traits expressifs de ce visage mâle et toutefois souriant, la finesse malicieuse de ces yeux clignotants derrière leur binocle en or, tels des bijoux sous verre à préserver de la lumière et de l'humidité, la causticité de ce ne\ énigmatique qui serait pointu s'il n'était camu, tous ces détails hétéroclites qui forment cet ensemble pourtant si harmonieux, si charmant qu'incarne notre vieux camarade Bob. Il vit le jour à Wyneghem, en campine, à l'ombre d'une vénérable abbaye de Trappistes qui n'eut d'autre influence sur so7i tempérament que de former son gosier aux bonnes bières, noviciat matériel et profane de la vie estudiantine Et l'avenir ne démentit point cette vocation précoce. Au moral, notre ami constitue vraiment le prototype de l'étudiant j'allais dire l'étalon métrique du genre!: gai, joyeux, un éternel sourire illuminant sa face et l'arrondissant encore si possible, incorrigible optimiste n'ayant jamais pu se décider à regarder la vie qu'à travers le prisme de son indulgence, d'un dilletantisme de bon aloi, caractère ouvert, sa face — la fonction ne crée-t-elle pas l'organe — d'une loyauté et d'une générosité qui n'ont d'égale que sa déconcertante franchise. A ces prérogatives du cœur, il joint celles de l'esprit, un esprit vif,pétillant, un peu frondeur... doublé d'une imagination exubérante... presque méridionale, et le mélange harmonieux de ces deux qualités, leur dosage délicat et savant, font tout le secret du charme incomparable de son style. — Comment alors ! votre Bob serait poète, il fait des vers IV! Hélas non, mademoiselle, Bob ne fait pas de vers. . . et si vous croye\ qu'il soit absolument indispensable de faire mi joter son âme dans la casserole aux caramels pour être poète, si vous croye^ que la poésie est une distillatrice de pleurs, une confiserie de soupirs, alors non,... Bob n'est pas poète Mais lisez; tout de même ses petits articles de journaux, courts, fins, pimpants, pleins de mousse de Champagne et de vie débordante, et vous me dire\ ensuite si la fine prose de ces modestes « blagues », comme il les appelle, ne fleure pas mieux la poésie que le chiqué de certains rimailleurs. Mais le triomphe incontestable de Bob fut « la Revue » — le genre « revue » s'entend. — Depuis bientôt cinq années que la Générale fit revivre à Gand la revue estudiantine, Bob collabora activement, généreusement. Au début, quelques essais pour tâter le métier et l'opinion publique ; bientôt il acquiert plus de souplesse, plus de doigté scénique ; il créa, dans notre milieu du moins, le genre si goûté de la Revue-Opérette : il y conserve l'élément estudiantin, traditionnel, réaliste sans trivialité, mais il lui donna en outre ce cachet mondain, celte action fine et légère qui fut presque tout son chant. Et après une éclipse momentanée, il monta à lui tout seul ce petit chef d'œuvre de finisse et de spirituelle causticité qui constitue le second acte de la revue de cette année. « NOIR ET BLANC »

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Gand du 1872 au 1938.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes