L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois

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s.n. 1914, 11 Mars. L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h707w68w3q/
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7ze cinntô. N° 11 Le Numéro 15 centimes GAND, le 11 Mars 1914 L'ETUDIANT CATHOLIQUE Abonnement : . . . fr. 5,00 il 3,00 Etudiants ; fr. 1,50 ADMINISTRATION - RÉDACTION : 29, rue des Champs. ORGANE Bî-MENSIÎEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES GAND DIEU ! PATRIE ! LIBERTÉ ! Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire nous sera parvenu. Les opinions émises par les collaborateurs n'engagent pas la rédaction. Matière à ffiéflexicns. Si, continuant une enquête à la mode, on -vous demandait : quels sont les trois livres que vous emporteriez en voyage? peut-être seiicz-vous quelque peu embarrassé de faire un choix.Tâchons de vous y aider, non pas en traçant le chemin de vos- préférences, mais d'une manière négative, en indiquant les ouvrages sur lesquels votre pensée ne peut s'arrêter un instant. Il y a trois livres dont vous ne ferez certainement pas vos compagnons, pour l'excellent motif que vous ne les possédez pas dans votre bibliothèque. Et ce sont : le Catéchisme, l'Evangile, et la grammaire française. Pour le moment, je ne songe pas à déplorer ici la scandaleuse ignorance où sont les étudiants catholiques de la science qui devrait leur être sacrée, de leur religion. C'est là matière trop grave et trop douloureuse pour l'aborder légèrement. Mais ce n'est d'ailleurs que partie remise, et ceux qui sentaient déjà le bât leur blesser ne perdront rien pour attendre. Seulement on n'est pas toujours d'humeur à s'indigner, et surtout il arrive qu'on n'en ait pas la force : occupons-nous aujourd'hui d'un sujet plus joyeux. j'ai sous la main une page de prose écrite par un étudiant, dont j'ignore d'ailleurs le genre de travaux, et s'il est élève-médecin ou futur avocat. Peu importe. Ce jeune homme qui a suivi, avec fruit, le certificat qu'il a dû obtenir en fait foi, un cours d'humanités complètes, commet des fautes dont rougirait un élève de septième un peu doué. Je transcris textuellement : «... nous n'en avons pas eu moins de douzes... il nous parlas... (singulière prédilection pour l's final!)... aelàmé... parmis (encore!)... a/luence... cela... les camarades qui m'ont si aimablement reçus (c'est peut-être une maladie). Oui ou non, est-ce abominable? Cas exceptionnel, allez-vous me dire. Probablement est-ce un flamand de race obligé de parler français. Je vous demande pardon, c'est un wallon authentique. Pour la rareté du cas, j'avoue avoir été frappé par l'énormité des fautes: mais j'affirme aufsi qu'il ne faudrait pas chercher loin pour trouver des émules à cet aimable intellectuel.Notez bien que je n'ui parlé que de la grammaire proprement dite et que j'ai passé très généreusement sur la syntaxe, dont on pourrait croire que mon correspondant n'a jamais eu la moindre notion. Et cependant, j'y reviens, pendant une bonne dizaine d'années ce jeune homme a dû entasser dictées, exercices de style, versions et dissertations. Il a subi cette gymnastique constante de l'esprit qu'est l'étude approfondie d'une langue, latine ou française. Et pareille formation n'est pas parvenue à le dégrossir ! C'est à désespérer de notre système d'enseignement, (qu'on veut d'ailleurs encore affaiblir), subsidiairement, cela fait douter de la race belge. Qu'un ne dise pas que cela est de peu d'impoi tance.C'e^t proprement une honte que d'ignorer à vingt ans ce que doit savoir un gamin qui s'applique. Et ce n'est pas non plus chose purement extérieure : mais cela ouvre des aperçus effarants sur la capacité intellectuelle. La forme trahit le fond : et qui ne sait écrire correctement, est à coup sûr inapte à raisonner avec ejuelque suite. Mais quoi! La pensée, la vie de l'esprit sont choses si inutiles, et surtout si incompatibles avec la vraie, saine et glorieuse notion de l'étudiant ! A. X. jVlijr? Haft... Mijn hart gelijk het hooge-koor te stoeien staat van vceelde en wonne, waar 't roze-licht der morgend-zonne naar bijinen zeeft vol glorie-gloov. Geofferd ligt op d'onter-bank, ivaar dansend duizend sterren zitten van ï feestend licht der kaarse-pitten, mijn droom geblomt vol bloesem-blank. En midden in daar zit ze, zij gekransd met roode-rozen-lironen, mijn ltleiiie ltoningin te tronen : boe hemelsch lachten lonkt ze mij. Er voor, in 't koor mijn liefde-vier, op bloedig-bleklsend olie-gloeien lijk 't lamphe-Gods vol vlammen-vloeien: voor eeuwig, eeuwig brandt het hier. 6-III-14' RAF. DE RUIJTER. La Graine au Vent. Soyez intransigeants, intraitables sur le terrain de la doctrine. Mais pour les personnes, ayez toutes les condescendances, toutes les générosités.Cardinal Mercier. Notre siècle cherche la distraction là où il devrait chercher le recueillement. Henri Lasserre. Souvenez-vous que vous êtes immortels ; réa-lisez votre propre immortalité. Souvenez-vous d'elle tout le long du jour et partout. Vivez comme des hommes dont chaque acte a un retentissement ineffable, dont chaque faiblesse peut être enregistrée à jamais. Cardinal Manning. La destinée,bien loin de dispenser de la lutte, fixe un terrain de lutte. Georges Goyau. Un catholique est un homme qui a conservé la foi du passé et qui a une foi inébranlable dans l'avenir, qui a gardé les espérances d'autrefois et qui ne désespère pas de demain, qui aime tout ce qui a été mais aussi tout ce qui sera. Léon de Lantsheere. En réalité, le catholicisme n'a plus che\ nous d'ennemis sérieux que les libres-penseurs du type parlementaire et radical. On ne peut nier qu'ils soient assez forts, quoiqu'ils parlent un langage aboli et que leurs gestes soient démodés. Leur principal tort, c'est que ce sont des libres-penseurs qui n'admettent pas que l'on puisse penser autrement queux. A lors, si l'on est placé entre deux intolérances, des gens simples se disent qu'il vaut mieux choisir celle qui, au prix de la soumission, vous fait les plus belles promesses. A. Capus, de l'Académie française. In Colas i tout casser. Vir bonu = , slrargnlandi peritus Ssquisser un portrait de M'' Van denBussche est une tâche malaisée, je le déclarefroideinent... aussi redoutable au caricaturiste qu'à son commentateur. Songez donc! si,tout à coupleur sujet, n'y tenant plus, allait, brusquement, remuer, s'agiter, vivre autant que nature, rompre et quitter le cadre où on essayait péniblement de l'immobiliser ? Uoyez-vous, peindre et définir M. Van den Bossche, c'est s'évertuer à délimiter une force. Car M. Van den Bossche est une force, toujours agissante et débordante. Ou plutôt, il est la vie même, il est l'action, il est le droit en mouvement. A première vue, la physionomie apparaît volontaire, concentrée, robuste, éclairée d'un regard extrêmement mobile et terminée par une barbiche de sapeur. L'ensemble de la personne,au contraire, ne révèle pas la nature généreuse et le tempérament tout d'attaque. A part la somptuosité des cravates, ni la tête enfoncée, ni la démarche inclinée et hésitante n'ont quoi que ce soit de provocant. Mais, parle, dit le proverbe, afin que je te voie. Et, sitôt qu'il parle, tout change, tout s'anime. Les cheveux ont l'air redressés par quelque fluide électrique, lesyeux flambent, la physionomie franche et cordiale se détend, et, derrière la moustache va-comme-je-te-pousse, s'avancent des incisives prêtes à happer et à rire. Une force d'expansion irrésistible, rayonne. Ah! si vous aviez assisté à ses cours. Mais sont-ce bien des cours, et n'a-t-on pas parfois l'impression d'un feu d'artifice tiré par un brillant artificier du droit ? La forme que M'' Van den Bossche affectionne est celle de l'interrogatoire. Et encore, faut-il appeler interrogatoire ces séances où il livre, avec gaillardise, une triple lutte contre l'erreur, /'ignorance, l'indolence ? Il lui faut un adversaire,des adversaires à ce diable d'homme. Or,le voici aux prises.Les questions, les lazzis,les nasardes, les épigrammes, les directs et les crochetspleuvent dru. Il attrappe l'ignorance et la larde, l'erreur et la raille, l'indolence et la fouaille. Quant à la vanité et à la sottise, il lui tord le cou. Au bout d'une heure de cette palestre inégale, l'élève pantelant est prêt à demander grâce. M'' Van den Bossche sait seul combien cet exercice, cette collaboration intensive auront été profitables. Et, tandis que l'interrogatoire allait son train, il aura, en outre, eu l'occasion de signaler à leurs amis les absences des carottiers et le plaisir de servir au lecteur d'un journal le mot de la fin. Parfois, c'est une digression copieuse et brillante, une improvisation inattendue qui viennent couper ces séances. La phrase court nourrie, pittoresque, concrète.L'orateur s'entraîne, s'emporte par degrés. Maintenant tout bouge,tout vit en lui: le corps, les bt as, la tête, la face toute entière. La voix sonore claironne. Avec ses yeux bridés qui lancent mille flammes, ses cheveux hérissés, sa moustache sauvage, il dtinné l'impression de quelque chef gaulois qui, au trot de sa cavale, lance au poing, s'achemine au sac d'une cité exécrée. Malheur à celles où pontifient des royautés vermoulues, augustes et ridicules. Il n'en , restera pas pierre sur pierre. Ne croyez Pas> que, pour y arriver, il prenne toujours les chemins les moins abrupts et les plus courts. Voyez-vous cette force suivre pas à pas les ornières et ne s'aventurer que par les chemins battus ! Et qu'importe, si l'on commence par une parade autour ou aux alentours des murailles, avant d'en entreprendre le siège ; puisqu aussi bien elles finiront par crouler et qu'on sonnera le ralliement sur les décombres. Ce n'est pas toujours une excursion de longue haleine qu'il entreprend, et il lui arrive, pour rien, pour le plaisir, de jeter en l'air un brillant sophisme, une théorie creuse et luisante comme une boule de verre, afin qu'ensuite, il ait la joie — nouveau Buffalo Bill — de la faire éclater, au vol, avec fracas, en plein ciel. Ah ! en dehors de son auditoire, Mr Van den Bossche doit être un terrible jouteur. Il a, ce que Mo itaigne, dans sa langue pittoresque, appelait « le boutehors aysé ». Et sa verve endiablé: ne fait que stimuler deux qualités, qu'il proclamait jadis,lui-même,les qualités maîtresses de l'avocat : la précision et la subtilité. Certains de ses adversaires en firent l'expérience, le jour où ils exécutèrent, bien malgré eux, cette mémorable culbute dans une soupière. Mais nous nous sommes jurés de ne parler que du professeur, malgré tout le plaisir que nous aurions à camper, plus parfaitement, cette figure de lutteur. Par dessus tout, n'en doutez point, voici un combattif, un homme qui aime la lutte pour elle-même, pour ses aventures, ses tournants, pour la malice d'une botte poussée ou parée, pour la griserie des mots, le crépitement des répliques, pour le choc des idées. C'est d'instinct que,dans ces interrogatoires, dont nous parlions tantôt, il soulève la contradiction, la provoque. Cette activité répond à un besoin de lutte et d'expansion, et il disait vrai, celui qui prétendait que rien n'exaspérait ce professeur comme une bonne réponse, puisqu'elle l'obligeait à renoncer, malgré lui, au plaisir de la mettre en pièces. A lui s'appliquent, en toute rigueur, ces mots du cardinal Lavigerie: « Batailler, c'est vivre ». Il est d'autres traits qui complètent l'originalité de ce tempérament. Ce combattif, ne vous r trompez point, est doublé d'un roublard. Ceprime-sautier adore les grandes charges et les beaux coups d'épée, mais il ne les donne pas dans l'eau et la tactique est son fait. C'est un

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Cet article est une édition du titre L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Gand du 1872 au 1938.

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