L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 09 Janvrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7k15v/
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4ème Annee ï\°. ÏT73 o cenfs IMercresli © Jaiwles* Ï@es L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. «îoajrraal csMoticSSora du matin paraissant en HollagncSe Belge es/ tic ira notai de Famille. ■n.iW. -U I I ■■■' ■ ■■■■■■ ■n.^^^i!ËlEi« — ' "" "" ^ , ■ ■! 1 L^**EgS=sy«l.- }13 Toutes les Mettjr-es cSoiveratf êt v& si casses&u Rédacteur esi CheS : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger SI. 2.00 par mois. Pour les ijtsj.eai# de rédaction: N. Z. VOORBURGWÂL 234-240, ( Charles Bernard. Louis Plérard, militaires au front et les militaires internés en Hollande SI. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téiéphones; 2797 et 1775. Comité de Rédaction : ) par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne La- Bonne Formule En réponse à une déclaration où M. Ri bot proclamait le droit imprescriptible d la France sur l'Alsace-Lorraine, M. d-Kuhlmann prononça son fameux jamais l L'Allemagne entendait par la faire savoi. au monde que, si elle était prete a négocié la pais, elle ne tolérerait pas .que la ques tion de l'Alsace-Lorraine fut seulement po sée au cours des pourparlers. Dans lemoi^l neutre toujours attentif a recueillir ^e bruit? de paix et à prendre ses désirs pou la réalité, le „ jamais !" de M. K.uhlmani fut accueilli avec,faveur. Si l'Allemagne s-montrait si intransigeante sur ce point, c es qu'elle était prête à composer pour le reste Et ni la Grande-Bretagne, ni les Etats-Unis ni l'Italie ne consentiraient jamais a pro longer la guerre d'un seul jour pour fair rendre à la France les provinces que l'Aile magne lui avait ravies en 1870 — M. Lloyd George, dans son grand discour de Westminster, vient de donner à c raisonnement le démenti qu'il mérite. L; .Grande-Bretagne, a-t-il déclaré, lutter; jusqu'à la mort pour soutenir les revendi cations de la démocratie française. Or Lloyd George n'a pas seulement parlé ex Bon nom et au nom du gouvernement ; il ; aussi parlé au nom du peuple tout entier di Royaume Uni et de ses immenses Domi nions; il a encore parlé au nom de toute; les puissances de l'Entente. Le retour d' l'Alsace-Lorraine à la France est une de conditions 6ine qua non que les alliés met tent à une cessation des hostilités. t Sans doute l'Allemagne n'est pas^ encor< «dans une situation telle que la nécessité cette nécessité qui, chez elle, n'a pas d< loi, puisse faire taire son orgueil. La ,, Gazette du Rhin et de la Westphalie', l'or gane de Krupp, répond, sur ce ton d< lourde fanfaronnade qui est le propre di boche, que les sous-marins et le grand sabr< d'Hindenburg feront revenir Lloyd Georg< à d'autres sentiments. Nous verrons biei si les mesures de l'amirauté anglaise et lf vigilance des marins anglais qui ont déj « mis de sérieuses entraves à la piraterie sous marine parviendront à triompher définiti vement de ce fléau ; et nous verrons biei également si le grand sabre d'Hindenburg qui a réussi à couper le front russe et < porter une profonde entaille au front ita lien pourra aussi entamer le front français Ces histoires à la Siegfried ne nous en im posent guère. Nous nous bornerons seulement à constater que le ,, jamais !" de M. d( Kuhlmann ne lui a pas porté bonheur. Cei homme d'Etat, après les fâcheuses expériences avec les Jagow et les Zimmermann: avait donné aux Allemands de grandes espérances. Le voici qui se noie dans 1( ridicule de cette énorme farce de Brest-Litovsk. Il a contre lui les pangermaniste* qui l'accusent d'avoir trahi l'Allemagne il a contre lui les socialistes qui l'accusent d'avoir trahi le peuple allemand. Il retrouve ainsi contre lui l'unanimité à laquelle dut céder M. de Bethmann-Hollweg. Est-ce que M. de Kuhlmann, lui aussi, recevra l'Etoile de la Maison de Hohenzollern, ce qui est, en Allemagne, la façon de présenter le lacet aux ministres qui ont cessé de plaire? Quand, dans le discours de M. Lloyd George, nous relevons plus particulièrement le passage relatif à l'Alsace-Lorraine, c'est parce qu'il s'agit ici véritablement, comme a dit M. Stephen Pichon, d'un symbole. Ah! certes, si le droit vidé s'incarna jamais dans une action monstrueuse, c'est bien l'invasion de la Belgique. Ja-mais le mépris des lois humaines et divines, ce fol orgueil teuton qui ne tient compte ni de la foi jurée, ni de la sainteté des traités, ne s'affirma avec plus de révoltant cynisme que dans l'iniquité dont nous sommes nous-mêmes l'objet. Mais 1?. restauration et la réparation de la Belgique vont de soi. On n'imagine pas qu'elles puissent être un instant l'objet d'une discussion. Cette restauration et cette réparation, promises par l'Allemagne elle-même, contiendrait en soi la justification des procédés allemands si elle ne s'accompagnait d'autres réparations et d'autres sanctions. Il serait vraiment trop commode de pouvoir commettre un crime, à 3eule condition de le réparer, pour écha-fauder sa fortune et assouvir 6on ambition. L'annexion de l'Alsace-Lorraine est à la base de cet impérialisme allemand auquel le président Wiîson et le monde civilisé ont déclaré la guerre. Quand, en 1870, Bismarck restaura l'Empire Allemand au profit de la maison "'prussienne des Hohenzollern, il affirma en même temps le caractère de proie du nouvel Etat en y incorporant, à 1 abri d'un sophisme historique, des provinces qui ne lui avaient jamais appartenu*. Pour enlever à ce même Etat ce caractère de violence et de russe sur quoi il se fonde et pour ruiner à jamais ses espérances de conquête, il importe avant tout de lui reprendre ces provinces volées. Aussi longtemps que l'Alsace-Lorraine appartiendra à l'Allemagne, celle-ci constituera non seulement un danger et une menace pour la France au détriment de qui elle voudra continuer de s'agrandir, mais aussi pour la Belgique et les petits pays neutres limitro-ples dont elle n'hésitera jamais à viciler le territoire dans l'intérêt de ses entreprises militaires. Otez à l'Allemagne l'Alsace-Lorraine, et, sans toucher à l'intégrité de l'Allemagne qui doit légitimement appartenir aux Allemands, vous ruinez aussi l'influence de la caste qui la gouverne. Revenu de son reve funeste de domination, le peuple allemand se tournera alors vers un idéal plus conforme aux principes du droit et préparera de lui-même son retour au sein de cette société des nations à laquelle appartient l'avenir. L'Alsace-Lorraine a la France est la formule qui garantit' le mieux pop intérêts., Charles Bernard. ! L'offensive austro-alSemands su le liant pjata d'Asingo. De la zone de guerre, 4 décembre Quand nous arrivâmes vers 11 heures dv matin à un premier observatoire situé ai sud-est d'Asiago, la bataille faisait rag' encore. Au-dessus de nos têtes les obus ita liens tendaient comme un réseau de siffle ments aigus. Devant nous, les hauteurs d< Meletta Davanti s'empanachaient de haut jets de terre noire et de cailloux. Des fu mées de shrapnells planaient au-dessus d< quelque gorge. Des flammes jaunes jaillis saient soudain de l'une ou l'autre croupe " Les coups de départ, les éclatements d'arri ' vée, le tac-tac des mitrailleuses se répercu taient puissamment dans le vaste cirque de 3 montagnes. Et tout à coup il y eut un brui insolite: un aboi de chien qui remplissait le intervalles entre les innombrables coups d * tonnerre. En vain, nous explorions à 1; lorgnette les pentes de l'immense cuvette pas une silhouette d'homme, pas une seul colonne en marche ne s'apercevait. Et pour tant, on se battait furieusement dans ce ' immense paysage. Pendant cinq heures le Autrichiens avaient bombardé les position italiennes de Meletta Davanti avec des obu à gaz, puis, par deux fois, vainement " avaient envoyé leurs troupes à l'assaut. Elle 5 avaient été repoussées avec des pertes san ' glantes. Dans l'après-midi une troisième at taque devait être repoussée semiblablemen entre le mont Sisemol et les pentes sud occidentales de Meletta di G-allio. Mais ai nord-est de ce secteur, à l'endroit où 1; ligne italienne dessinait un arc de cercle l'ennemi devait finir par s'emparer de: monts Tondenerechar et Badenecche, aprè: une bataille sanglante où nos alliés italien se comportèrent héroïquement et ne succom bèrent que sous, la force du nombre. Leur ligne tire maintenant la corde d< l'arc de cercle qu'elle dessinait auparavant Derrière elle se trouve un système de tran chées, puissamment organisé, que nous avons pu visiter. Mais le danger d'un nouveai recul, si léger soit-il, se lit aisément sur h carte. Si les Autrichiens réussissaient £ descendre vers Valstagna-Campolongo la val lée de la Brenta, ils menaceraient les trè-fortes positions que nous détenons à l'est d< cette rivière: col de la Beretta-, monts Cer-tica et Grappa. D'un observatoire situé à l'ouest du premier, dans le massif de Cima di Tonte, nous avons pu voir Asiago au fond de sa cuvette. Camporovere, le val d'Assa, le mont Inte-rotto. Au-dessus de la petite ville grise et jaune on' nous montre une caserne d'alpins que nous occupions avant l'offensive autri-1 chienne de mai 1916. A la suite de la retraite de fin octobre, les troupes italiennes défendant Asiago, ayant résisté victorieusement à la poussée de Conrad, évacuèrent volontairement leurs positions et, franchissant la cuvette, se transportant d'une hauteur sur celle qui lui fait face, battirent en retraite sans perdre un canon, afin de rattacher leur ligne à celle du Grappa et autres positions entre Brenta et Piave. Une chose nous autorise à tous les espoirs. Au printemps de 1916, lors de la ,,straf-expédition", nos amis italiens ont dû reculer sur le plateau des Sept-Communes plus loin que les positions qu'ils occupent aujourd'hui. On sait ce qu'il en advint par la suite. Louis Piérard. Image à nos 1». Le poilu de l'armée d'Anthoine avec qui nous causions l'autre jour dans 1g train, écrit un collaborateur du ,,XXe Siècle", n'avait pas le cafard, bien qu'il fût au bout de sa ,,perme". Sa capote, ses musettes et sa gourde encombrant toute la banquette, il emplissait, lui, de sa bonne humeur et de sa jovialité, tout le compartiment. Oh! ils ont un moral épatant — le mot est de l'Académie — les soldats français; malgré le 4e hiver, malgré la trahison russe, malgré le grand choc qu'ils attendent, ils n'ont jamais été si résolus, si pleins d'allant, si courageux. Une seule chose chipotait notre héros. C'est qu'il retournait en Flandre, et dame! il ne'fait pas gai y vivre: quel ,,sale" patelin, expliquait-il: de la boue jusque-là, et le grand vent glacial... (censuré) ...et les chemina repérés par l'artillerie boche. Non, ce n'est pas la guerre, ça : vivement Verdun ! vivement le Cliemin-des-D ames ! Et en homme qui s'y connaît —■ il est chevronné aux deux manches — devenu subitement grave, il ajoute en comptant ses mots: — Les Belges qui se battent là-bas depuis trois ans sont les soldats les plu6 braves du monde. Pour nos'œuvres Nous avons reçu de la -part de M. le capitaine Grégoire à Ermelo': Pour les orphelins de la guerre ... 0.60 fl. Pour les prisonniers de guerre 0.60 ,, Pour le Dubbeltje Belge 0.60 ,, Pour Vabonnement de la J/.e Cie du T). 81 au front belge 0.75 ,, . Pour les prisonniers de guerret de la part, de M. Coqu, pour un renseignement 0.75 ,, — — // y b un m 0 janvier 1917: Les Russes s*emparent de Vile située sur la Dwina à l'est de Gland au et au nord de Divinsk. L'Entente en voie aux Grecs un ultimatum, exigeant les réparations et les sanctions formulées dans la du 31 décembre En Belgique. Les activistes. [p D'après le ,,Courrier de la Meuse" il n'y a c. i sans doute pas de province où l'on parle moins r L j des activistes que dans le Limbourg. A la cam- © 3 pagne on les ignore généralement. C'est ainsi S( ' qùe dans toute la vallée de la Meuse ils n'ont j( . fait aucune apparition et on n'en parle nulle j part. Un Campine, c'est la même chose. > Un jeune homme de Genck et un de Àsch € 3 étant partis pour i'Université de Gand — ce j " sont les deux seuls pour la province. > La chose a été considérée comme un événe- ! . ment par les embochés eux-mêmes. qui l'ont r . signalée avec éclat dans leurs journaux. ! p A .Hasselt et à St-Trond le mouvement fia- i ù; mingant est inexistant aussi, mais là les ac- I v' tivistes cherchent à se remuer. Il y a notam- ! ,v 5 ment un certain Borms, qui s'intitule ,,direc- { û teur du secrétariat flamand à Hasselt" et qui i 5 doit être un parent du fameux docteur Borms, | r< 3 qui se démène comme un diable dans un béni- O 1 tier. Il donne des meetings, tantôt seul, tan- le . tôt accompagné du dit Borms ou du Dr. ,,pro- p fesseur" Brans de Bruxelles, dans des trous q perdus, comme Stockroye, Herck-St-Lambert, v ~ Loxbergen et autres foyers de lumière de ce " genre. Les orateurs s'efforcent surtout d'exci-3 ter la population contre les ,,Wallons" qui ont 3 accaparé selon eux les charbonnages du Lim- le 3 bourg et qui vont en frustrer les ,,î'lamands" si T l'on n'y met bon ordre. H est à peine besoin de d - dire que ces idioties n'ont aucune portée, au- d cun retentissement. h On a vu apparaître aussi ces jours-çi un ex- v cellent ancien instituteur libéral de Aalst-lez-St- ~J , Trond, Steven Prenau, orateur d'un certain n talent, nommé par les Wallons du Conseil pro- 1 n 1 vincial de Liège professeur à l'Ecole normale S l provinciale de Liège, qui les récompeuse en fo- u t mentant la zizanie dans les milieux d'ouvriers c< . flamands à Liège* et parmi les Limbourgeo's. p , Cet homme, volontaire et têtu, aurait pu arri- v ver à quelque chose. Mais il avait la folie des c; grandeurs et l'ambition, mortelle en temps de j guerre, l'a tué. Il a accepté — le pauvre! — 1 P les fonctions de chef de division dans un mi- 1' > nistère boche à Bruxelles. p s< . • e: A Bretelles p Le Conseil communal de St Gilles s'est réuni le 27 décembre. M. Bernier, échevin des finances et des régies, fait l'exposé de la situation financière. • On adopte ensuite le compte communal de 1916 : Le total des recettes pour la 3e année de guerre accuse à 11 millions 492.000 fr. ; les dépenses, v. 9.615.000 fr. d'où un excédent de recettes d de près de 2 millions. Les seules dépenses d du service de secours et d'alimentation ont r( atteint près de' 1.650.000 fr. Plus des trois > quarts de ces fonds ont dû être fournis par l'emprunt. j Ie Les édiles décident ensuite la création : b d'un1 lycée de jeunes filles; ils adoptent les p comptes des pensions de rçtraitç, ils oc- r< troient des subsides aux oeuvres des Or- P plielins de la guerre et du Foyer des orplie- lins, ils modifient certains articles du règle- ei ment relatif à la mise en disponibilité du v: personnel communal et du personnel eji- S' soignant et ils accueillent favorablement -f< des comptes et budgets du bureau de bien- je faisan ce et des hospices civils. Finalement, cc on majore sensiblement certains articles du di budget de 1917, pour lesquels les prévisions le du début de l'année furent insuffisantes. P1 se * * * si Le Conseil communal de Bruxelles a D voté un ■ règlement concernant les indemni- m tés temporaires, accordées au personnel de la ! qi Ville à raison de la hausse du prix de la vie. j E Les différents groupes politiques du Conseil n< communal ont adopté la formule transac- pi tionnelle suivante : 6( Les employés et fonctionnaires recevront qi une indemnité égale à un mois de traite- • cc ment ; toutefois, cette indemnité ne sera pas sa inférieure à 200 francs pour ce.ux dont le Gc traitement est égal ou inférieur à cette , UI somme. Elle 11e dépassera pas 500 francs ' ël pour les fonctionnaires dont le traitement re mensuel est supérieur à ce chiffre. Cette in indemnité sera payée en quatre quarts, à li] raison d'un quart pendant quatre mois. j Les ouvriers travaillant pour compte de ^ la Ville recevront une indemnité journalière de 1 franc. La liquidation des subsides com-mencera prochainement. P< de Aaa Wallon d. A Mons les Allemands ont fait placarder ; jj ces jours-ci de grandes affiches faisant appel j aux ouvriers ,,volontaires" pour le travail jç, en Allemagne. Ces affiches illustrées repré- tr sentent un ouvrier de hauts-fourneaux bien m musclé et le teint fleuri. Dans le coin supé- p£ rieur on aperçoit, heureux sous la lampe, ni le ménage de cet ouvrier composé de la mère d€ et des enfants attablés autour d'un bon pl repas. of L'appel aux ouvriers volontaires qui suit H"\ est libellé textuellement ainsi: so ,,Ouvriers qui voulez vivre honnêtement ta de votre travail et qui ne voulez pas être en plus longtemps à charge de l'assistance pu- fr blique, ni voir vos enfants s'étioler, adressez- gr, vous de suite à un des bureaux industriels pr allemands, j-ue Marie-Thérèse, 64, et boule- in vard Jamar, 39. ,,Vous toucherez à' la signature du con- laj trat une avance de 50 frs pour vous équiper. m> Votre femme touchera un premier secours da payable une fois en espèces quelques jours les après votre départ pour subvenir à ses besoins jusqu'à ce que vous puissiez lui ren- bo voyer vos gains. m; ,,Le montant de cette subvention dépendra de la durée du contrat et s'élève pour se un engagement de 4 mois — 6 mois — 8 j mois, respectivement aux sommes suivan- j gu tes : hommes 20 frs — 40 frs — 50 frs ; ! fehime3 10 frs — 20 frs -— 30 frs; par en- ces fant en dessous de 14 ans 5 frs — 10 frs — de 15 frs. | pi) „Des secours de famille de différentes €6- | g^ èces, payables mensuellement, serviront à irmonter la période actuelle. O11 donnera laque mois pour les membres de la famille estant en Belgique : 10 frs par mois en jpèces ou en vivres. Chaque enfant en des->us de 14 ans recevra 50 frs par mois. Pour s mois d'été, on'recevra en outre du char-on pour une valeur de 7,50 frs par moi* pour les mois d'hiver, pour une valeur a 17.50 frs par mois. 1 ,,Engagez-vous !" Il y a naturellement beaucoup de malheu-îux mourant de faim et de froid qui, coin-arant leurs femmes et enfants sans pain, tns feu, sans lumière, épuisés par les primions, avec le ménage heureux de l'affiche, nissenT, par désespoir, à s'engager. Mais il lut dire, cependant, que le nombre est , astreint en regard du nombre énorme de ïux qui souffrent et qui supportent en si-nce leurs souffrances. Et d'ailleurs la plu-art de ceux qui s'en vont reviennent, après ! uelques mois, plus , dégoûtés encore qu'a- 1 ant de l'Allemagne et de6. Allemands. I * * * Voici quelques détails complémentaires sur j crime mystérieux de Flémalle. Dieudonné : ouchénne, actuellement détenu, n'est âgé que 3 18 ans. Sa mère et son autre frère avaient epuis quelque temps quitté le père qui avait , réputation d'être dur et avare. Dieudonné ivait avec lui. On ignore à quelle heure le crime a été cornus, mais l'on sait que Dieudonné est allé di-lanche dans l'après-dîner danser à ' l'Arbre aint-Michel ; que, rentré le soir, il courut chez a voisin auquel il raconta qu'il venait de ren->ntrer deux hommes sortant de son jardin : il araissait en proie à une vive frayeur. Des Disins l'accompagnèrent et découvrirent le idavre du père qui avait été assommé. L'accusation soutient que le vol a été simulé Dur dépister la justice. L'instruction porte à heure actuelle sur les heures dont) la précision résente la plus grande importance. Dieudonné lutient avec énergie qu'il est innocent. Il ue-are notamment avoir encore dîné avec 6011 3re avant de partir. Atasc frontières (D'un correspondant particulier) A St. Laurent, commune frontière située quelques pas de la Hollande, la vie de-ent insupportable pour la population. Au fout de la guerre les Allemands avaient ; l'argent en abondance. Tout ce qu'ils Iquisitiminaient était payé à de bons prix, r aiment les laboureurs faisaient de très Hines affaires. Il paraît maintenant que contenu de leur porte monnaie est de jauooup diminué, au grand dépit des lysans. Des chevaux des laboureurs il n'en ste presque-plus. Un très bon cheval ne î-ut etre vendu plus de 1800 francs. Du tail il n'y en a presque plus, et si les boches 1 réquisitionnent il est payé à un prix ■aiment trop bas. Plusieurs laboureurs de Laurent sont déjà condamnés à de très rtes amendes. Il y a une quinzaine de urs les fils du médecin J. Geussns ont été ndaninés devant le tribunal d'Eecloo. Ces ïux vrais Belges ne voulaient, jamais saluer commandant allemand logé chez leur >re. Toute personne qui traverse la chaus-e d'un côté à l'autre de la rue, sans avoir ;r lui la carte, est punie de 10 à 15 marks, es passeports sont donnés dans la Kom-andantur pour Eecloo et Gand. Les civils li veulent s'y rendre doivent payer pour sol00 en argent et pour Gand en or. Le mibre de chevaux et soldats qui résident à ésent à St. Laurent peut être évalué de '0 à 700. Les maisons vides des habitants li ont dû quitter leurs demeures et la mimiune servent d'écuries. Les bois de pin du sénateur M. A. Verhaege, de -nd, sont coupés. Les boches y ont construit ie grande plaine dé manoeuvres. Avant la terre la commune de St. Laurent, était nommée dans tout le pays pour son com-erce de lin. Le nombre de marchands de I s'élevait à une quarantaine-. Le tout ait acheté chaque année en Hollande. A ifaut de fabrication la vie de l'ouvrier est venue des plus pénibles. Vraiment, entre petite bourgeoisie et les ouvriers il y a aucoup de misère. Beaucoup de*familles ouvres 6ont déjà depuis longtemps forcées • manger du pain sec. Plusieurs de ces bons ouvriers sont obligés travailler aux fortifications du canal îopold. Quelle grande différence de vivre entre1 \ habitants de St. Laurent occupé et de ses >is faubourgs innoccupés. Environ cent images sont séparés de la commune-mère r le canal Léopold et puis par le fil :>rtel. Ici ce sont les riches paysans à mi-boches qui donnent le mauvais exeiii-î. Continuellement ils traitent avec ' les ficiers. Cependant on est ténu de tout 'rer aux Allemands. Toutes leurs terres at situées en Hollande et ils vendent le lit aux boches à d'énormes prix. La cause est que les boches prennent tout comme i/ude. Chaque semaine il y a à la poste un md marché de marchandises fraudées. Les ix suivants sont payés par l'armée aïle-tnde: - - Porcs vivants, 7 à 8 marks le kilo, au vil-*e'2 francs; froment, 250 et dans queilques >is 350 francs les 100 kilos; seigile, 150 et ns quelques mois 100 francs de plus. Pour fèves ils donnent 4 francs le kilo'. La semaine passée un de ces honnêtes la-ureurs a vendu une vieille vache très tigre pour la somme de 1500 marks. II n'est donc pas étonnant que la question pose ici souvent entre les habitants. Que fera le gouverneanent belge après la erre avec ces vi-lains fraudeurs ? Si le tout est permis et que dans le futur i lab6ureurs-fraudeurs-traîtres n'ont pas punitions à craindre, que sommes-nous à lindre, nous autres honnêtes et pauvres i as., | Les opérations militaires. Violentes agitons d'artillerie à l'Ouest. Les An u!bîs repoussent un raid allemand au sud-est d'Yprss. Sur le front occidental. Activité d'artiileriQ (Communique officiel) PARIS, 7 janvier. Dans la journée l'artillerie se montra active de part et d'autre au nord de Saint Quentin, en Haute Alsace et dan# la région au nord du canal du Rhône au Rhin. Echec d'un coup de main (Communiqué off icid) LONDRES, 7 janvier. Un coup de main entrepris ce matin de bonne heure par ^l'ennemi au sud-est d'Ypres a été repoussé par nos f eux de mousqueterie et de mitrailleuses avec des pertes pour l'adversaire. Dans l'après-midi l'artillerie ennemie fut très active vers Passchewdaele. Actions aériennes. (Commwniqué officiel.) LONDRES, 7 janvier. Nos aviateurs ont fait de la bonne besogne en coopération avec l'artillerie. Hs prirent de nombreuses photos et attaquèrent à coups de mitrailleuse des troupes et des convois de transport ennemis. Ils lancèrent à peu près 3 tonnes de bombes sur des objectifs divers. Au cours des combats aeriens 6 appareils ont été abattus et 2 autres contraints d'atterrir désemparés. Un avion- britannique n'est pas rentré au' camp-. Les opérations en Arabie. Un raid réussi près d'Aden LONDRES, 7 janvier. (Reuter). L'officier commandant à Aden annonce que lô 5 janvier un raid important a été exécuté dans la direction de Hatum et de Jahlr. Les ouvrages de défense de Jabir furent détruits par nos troupes. Des avions coopérèrent avec l'artillerie qui, en terrain découvert, infligea des pertes sanglantes à l'infanterie ennemie. L'ad-vérsaire subit des pertes élevées, tant par notre artillerie que par notre infanterie. Sur toirs Ses fronts Le bilan des gains et des pertes des Britanniques LONDRES, 7 janvier. (Reuter). Le mi-ndrtère de la guerre publie lé bilan suivant des gains réalisés et des pertes subies en 1917 par les Britanniques: Gains: Front occidental, 73.131 prison* niers, 531 canons. Salonique, 1095 prison-* niers. Palestine, 17.646 prisonniers, 108 canons. Mésopotamie, 15.944 prisonniers, 124 canons. Est-Africain, 6728 prisonniers, 18 canons. Au total: 114.544- prisonniers et 73.1 canons. Perces: Front occidental, environ 27.200 prisonniers. 166 canons. Salonique, 202 prisonniers. Palestine, 610 prisonniers. Mésopotamie, 267 prisonniers. Est-Africain, 100 prisonniers. Au total: 28.379 prisonniers et 166 canons. Le ciis©©iirs cie LBovci Georae. L'opinion d© la presse aSSiée. Un télégramme de 3)1. Clemenceau. PARIS, 7 janvier. (Havas.) Lloyd Georg à j reçu do M. Clemenceau la dépêche suivante: Avec mes plus cordiales félicitations je m'em- ! presse de vous adresser celles de tous les i Français au front et à l'arrière pour l'admirable discours dans lequel vous avez si heureusement résumé les vérités de fait qu'il ne faut jamais se lasser d'opposer au s mensonges allemands.M. Wilsan approuve le discours de M. Lloyd George LONDRES, 7 janvier. Suivant une dépêche arrivée à Londres, le président et le gouvernement des Etats-Unis approuvent complètement le discours de M- Lloyd George. La presse anglaise et la politique dé guerre LONDRES, 7 janvier. (Reuter). Commentant le discours de M. Lloyd George, le ,,"Westminster Gazette" écrit: Cet exposé net et modéré a le grand mérite de favoriser l'union de -tous les partis. Nous espérons que ceux-ci en conclueront qu'après avoir accepté tous ces principes ils doivent être prêta maintenant à tout sacrifier pour les réaliser. La clé d'une solution générale se trouve dans une organisation internationale teille que le discours l'a exposée. Pour l',,Evening Standard" M. Lloyd George a fait remarquer nettement que, tout comme au début, nous luttons encore maintenant pour des principes et non pour des intérêts. Nous ne cherchons pas d'avantages matériels. Des règlements territoriaux sont nécessaires pour établir une paix juste et durable. Le discours expose les conditions minirna de la paix. Le peuple allemand doit être convaincu que les alliés ne menacent pas son existence, mais qu'il prépare sa propre chute en défendant à outrance la politique de proie et la mauvaise foi qui forment les seuls principes de la caste dirigeante actuelle.Le ,,Pail Mail Gazette" écrit: M. Lloyd George a réduit a né^nt l'allégation mensongère c|ue nous aurions des buts égoïstes et agressifs. L'injustice doit être réparée, l'ennemi doit donner satisfaction pour le mal commis. Nos buts n'ont rien de vindicatif. Nous n'avons nulle envie de nous ingérer dans les affaires du peuple allemand. Mais nous devons avoir la garantie que ce peuple ne s'immixe pas dans les affaires des peuples qui choisiront leur propre gouvernement.De l'avis du ,,Star" les déclarations de M. Lloyd George "constituent plus qu'un discours; une proclamation de liberté. La démocratie jette le gant à l'autocratie. Si le peuple allemand accepte les principes démocratiques, la grande guerre apportera la grande paix. Nous luttons pour notre propre liberté et pour celle des autres peuples. Nous ne menons ni une guerre de proie, ni de vengeance. Même ces points, qu'on considère dans certains milieux comme des" modifications des déclarations antérieures, ne constituent qu'une résultante logique de l'attitude que nous gardons depuis le début de la lutte. Le ,',Daily Telegraph" écrit: Par un heureux hasard M. Lloyd George prononça son discours au moment où notre plus puissant adversaire 6ubit la plus grande déception qu'il n'ait jamais éprouvée. En effet, le plan des Allemands de conclure une paix avec la Russie a subi un échec complet. La -déception est d'autant plus cruelle que cette paix aurait affaibli sensiblement la pression économique que les alliés exercent sur l'Allemagne. L'affaire prouve encore une fois combien les Allemands mènent une politique néfaste-C'est au peupla allemand à changer cette situation1., 1 Au surplus, l'attitude de l'ennemi à Brest-Litovsk n'a fait que raffermir la ré-solntioti de l'Entente de continuer la guerre jusqu'à ce que cette politique de proie et da iiictu v Uiise 101 ait disparu dans le# affaires internationales. L'opinion de la presse française PARIS, 7 janvier. La presse française souligne l'importance "exc&ptionnelle des dé- * | cl amidons de M. Lloyd George aux délégués des trades-unions. Le ,, Journal" écrit: ,, Jamais nous n'avons, vu présenter avec autant de précision, dans un raccourci aussi saisissant les concepts de guerre et de paix de la Grande-Bretagne et de l'Entente. M. Lloyd Géorgo a su, sans rie^i abdiquer des revendications essentielles consacrées par tant de manites-tations belliqueuses, montrai* le néant des suspicions d'impérialisme opposées jmr le3 bolscheviks aux alliés, retourner contre l'Allemagne la manoeuvre démocratique et apaiser les préoccupations des plus ardents paci-, fistes ang'lais. Nulle part peut-être cette ' maîtrise n'apparaît mieux que dans les allusions aux difficultés économiques et à l'organisation internationale d'après-guerre. Sans heurter les défiances des partisans do la liberté économique et des champions de la fraternité universelle, M. Lloyd George a réagi vigoureusement' contre l'utopie et réservé l'usage de l'arme la plus redoutée des Allemands. Enfin nous sortons de la théorie pour serrer des réalités". Le ,,Figaro": ,,H n'est aucun point que M. Lloyd George n'ait abordé, fût-il secondaire. Ce discours reste donc l'expression la. plus parfaite des conditions de paix des Alliés puisqu'il les expose sans dissimuler les raisons pour lesquelles ils font la guerre et sont déterminés à la poursuivre. C'est la réponse la plus noble et la plus catégorique aux insinuations de nos ennemis^ Si la guerre continue, la responsabilité en remonte à ceux qui pensent, sa'ns oser le dire à voix haute, que la justice et le droit ne comptent pas devant la force brutale' '. ,,L'Echo de Paris": ,,Du discours de Lloyd George nous retenons une promet?, qui sera à l'éternel honneur de la loyauté britannique. Je veux parler de l'engagement de l'Angleterre de soutenir jusqu'à vla mort les revendications par la France de l'Alsace-Lorraine. Si l'Allemagne veut que le traité de paix au bas duquel elle apposera sa signature ne soit pas d'avance taxé de chiffon de papier, il faut qu'elle se prête volontairement à la désannexion des deux provinces arrachées malgré elles à la patrie française". Enfin M. Albert Thomas, qui assistait à l'entretien de M. Lloyd George avec les délégués travaillistes, adresse de Londres à ,,L'Humanité" une dépêche dont voici les principaux passages: ,,Je veux dire tout de suite l'émotion grande que j'ai éprouvée eu cette heure, dont chacun sentit la gravité, lorsque le premier ministre, se tournant vers moi, a lu les premiers mots du passage con-cerant la France et l'Alsace-Lorraine. Lorsqu'il a dit: Nous sommes résolus à s^itenir le démocratie française, et lorsqu'il a repris: à la soutenir jusqu'à la mort, à deux reprises l'assemblée, jusque-là attentive, sympathique, mais peut-être un peu réservée, eu raison même de l'attention qu'elle apportait à écouter les formules éconcées, a éclaté en applaudissements. Et les applaudissements sincères et vigoureux se sont répétés lorsque le premier ministre a terminé la phrase où il disait que l'Angleterre soutiendrait la revision de la grande injustice que notre pays a subie en 1871." Ce que dit le ,,Temps'\ PARIS, le 7 janvier. (Havas). Les journaux de dimanche soir fout ressortir la porté3 du discours prononcé par M. J\< •' \ Le ,,Temps" écrit: Parmi les paroles d'hier, iL 3n est une qui retentit profonuenient chez nous. C'est celle que M. Lloyd George a prononcée

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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