L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 22 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gq6qz23j89/
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2èwe Année N°. 729 S cents Tnimoin/olia rxr» «me; L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belqe est notre nom ûe Famille. Toutes les lettres doivent Être adressées au bureau de rédaction: N- z. VOORBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave uaspaers. 1 Charles Bernard, Charles Hertoleî, Comité de Rédaction: > René cham1ory, EmiIe painparé. Pour les annonces, abonnements et veme au numéro, s'adresser à l'Administration e u Journal:N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterda m Téléphone: 1775. s Abonnements: Hollandefi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par moi Annonces: 15 cents la ligne. Rcclamesc 30 cents la ligne. Un signe des temps Les Allemands sont très montes contr< la Norvège. Pourquoi ? La Norvège interdil désormais l'accès de ses ports aux sous marins. Le droit de la Norvège est incontestable Cependant les Allemande le contestent. Si disent-ils, la Norvège peut interdire l'en-trée de navires de guerre dans ses eaux ter ritoriales, elle ne peut pas faire de distinc tion efc la nouvelle mesure doit s'applique! à tous les navires de guerre quels qu'il: foient. En outre, ajoutent-ils, la Norvègj aurait dû agir au début de la guerre et nor après deux ans. Faibles raisons qu'il est tout à fait super flu de rétorquer. Il est un principe: charbonnier est maître chez soi et la Norvège Etat souverain, ferme ou ouvre ses ports à volonté. Il est parfaitement inutile de torturer à ce propos les textes de la convention de La Haye à qui les Allemands font dire ce qu'ils ne disent pas. Cependant, lorsque la Sucde, il y a quelque temps, a pris la même mesure, loin de protester, les Allemands ont bruyamment manifesté, lçur contentement. La raison-Les sous-marins allemands n'ont que faire dans les eaux suédoises. Par contre les sous-marins anglais et russes pouvaient y surveiller les convois de steamers chargés de bois ou de minerais en destination de K.iel ou de Dantzig. La décision du gouvernement suédois, dont les sympathies pour l'Allemagne pont notoires, ne pouvait que gêner l'action des alliés. Par contre elle servait les intérêts de l'Allemagne et la presse allemande n'eut point assez d'éloges pour vanter le ,,véritable esprit de neutralité" d'un gouvernement à sa merci. Pourquoi ce qui est bon et légitime en Suède devient-il mauvais et contraire aii droit des gens en Norvège? C'est bien sinv pie. Une des caupes de notre faiblesse rels» tive c'est le manque de communications rapides entre l'Angleterre et la France d'une part et la Russie d'autre part.. H n'y a qu'une voie directe, et que l'hiver rend au surplus fort précaire: Archangel. C'est à Archàngel qu'arrivent les canons, les munitions, les fusils, les autos blindés, bref, tout le matériel que les puissances de l'occident fournissent à la Russie'. Au moment de la grande offensive austro-allemande, quand les armées de ïïindenburg et de Mackcnsen, apre3 la conquête de la Pologne, menaçaient la Russie elle-même, ces transports intensifs qui réapprovisionnèrent l'armée russe de tout ce dont elle avait besoin furent une des raisons de l'arrêt des armées germaniques devant la Pwina et le fierelh. Il fallait donc à tout prix sinon interrompre tout au moins troubler ce trafic par l'action des sous-marins. Ceux-ci trouvaient dans les fiords des côtes étendues et très découpées de la Norvège d'excellents repaires. Et ils tiraient le plus grand profit de leur présence autorisée pendant un délai de 24 heures dans les ports norvégiens où ils pouvaient se ravitailler. Supprimez cette inculte et voilà les pirates boches éloignés à des centaines de lieues de leur base d'opération, Kiel ou Cuxhaven. Quelle que 6oit l'étendue de leur rayon d'aotion, ils se trouveront gênés, obligés comme ils sont de rallier leur port d'attache après quelques jours de mer. Ils sont frappés sinon d'impuissance tout au moins d'une paralysie part-elle. Précisément à l'heure où nos ennemis fondept un dernier espoir sur l'action do leurs sous-marins pour acculer l'Angleterre à la paix, et où une partie de l'opinion allemande s'en prend violemment au chancelier parce qu'il ne veut pas courir le risque d'une guerre aveo l'Amérique pour le plaisir de torpiller encore davantage, la mesure du gouvernement norvégien vient ajouter à l'irritation de l'Allemagne. Déjà elle a dû rentrer ses griffes devant l'Amérique. Et c'est un des plus faibles maintenant parmi les Etats neutres qui veut briser entre ses mains l'arme redoutable qu'elle brandit contre l'Angleterre. Naguère, l'Allemagne a fait la guerre à des plus forts et peur moins què cela. Aujourd'hui elle se bornera à protester. TJne note officielle avous que, si la mesure du gouvernement norvégien vise en réalité les sous-marins allemands, elle n'est cependant point contraire à la neutralité. Hélas ! ce démenti à la thèse que toute la presse allemande soutient avec une mauvaise foi unanime est moins un hommage à la vérité qu'un aveu de faiblesse. Car depuis quand l'Allemagne reconnaît-elle à une tierce ■puissance un droit qui est contraire à ses intérêts propres? En octobre 1916 l'Allemagne ne parle plus le langage du mob d'août 1914. Il s'est passé bien des choses depuis: la Marne, l'Yser, Verdun, l'offen sive Broussilof et la Somme... Et il se passera bien des choses encore. Charles Bernard. P. S. *— M. Camille Huysmans trouve îios arguments faibles. C'est une opinion U l'accrédite d'autant plus facilement auprès de ses lecteurs qu'il les passe 60us silence à moins qu'il ne préfère les déformer. Ainsi noua n'avons pas écrit, comme le dit M. Huysmans, Qu'il s'était vanté de 6 être réfugié en Hollande. Nous avons simplement dit Hue, s'il n'y avait pas là de quoi se vanter, ce n'était pas une tare non plus. Nous aailé du clergé belge.; 2d. Hujysm$tns nous oppose le pape que nous lui abando nons bien volontiers. M. Huysmans n que les socialistes belges — nous entendo plite spécialement ,,Le Socialiste Belge" -5 veuillent se réconcilier avec les socialist ' allemands. Nous en prenons acte et no : nous en félicitons. M. Huysirtans pçétei que notre réponse à propos des attaqu dont il a été l'objet est une défaite. Est-que, vraiment, M. Huysmans ne serait p de taille à se défendre tout seul? ,,Quan< dit-il, on commence une campagne contre ' scission, on la mène contre tous les scissio; naires. Sinon, on manque d'autorité mora 1 pour faire la besogne que l'on a entrepris l ,,Mais, entre nous, M. Bernard, quelle e votre appréciation sur cette jolie campagi de la ,, Belgique?" ,,Parlez, voyons! — ou... manquerie vous de courage?" Je n'ai pas à mener campagne conti mes amis de ,jLa Belgique" qui défendei les mêmes idées que nous ; quant à me m 1er de la façon dont ils entendent men< cette campagne je n'aurai garde. Je détes' faire le pion avec les autres autant que déteste qu'on fasse le pion avec moi. Quai à mon manque de courage voyons Ci mille, t'es pas Eisa pour Crier ainsi e secours! Car j'aime mieux rire. Où je ne ris plus c'est quand M. Huy mans essaie de cambrioler ma correspoi danca privée. C'est une vilaine action qi j'aurais le droit de qualifier duremen Est-ce que ceux qui refusent de discute aveo M. Camille Huysmans auraient raiso à ce point? Quant à moi j'ai peut-être tor contrairement à ce que pense M. Huysman de ne jamais suivre que mes propres impu fions. » c B- Un réquisitoire écrasant contre I guerre allemande. Le ,,Volksrecht", do Zurich, publie 1© texl de la Jettre écrit© par le député socialiste pn testatair© Liebkùecht, et qui a été soumise à ! commission du Reiehstag au moment du procè ,,'Au conseil de guerre royal de Berlin: Sur le procès-verbal de l'enquête faite à mo 6njet, ^je tie#s à souligner les points suivant lo Le gouvernement allemand, tel qu'il e! constitué, n'est qu'un instrument pour l'oj pression et l'exploitation des masses ouvrière aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il sel les intérêts des junkers, du capitalisme et c l'impérialisme. Il est lo représentant 6ans scri pule de la politique de conquête et par ses a: moments il a été le principal instrument de 1 guerre actuelle. Le gouvernement a prépai cette guerre d'un commun accord avec le goi vernement autrichien, de sorte qu'il en porl la principale responsabilité. Il a voulu la guéri en induisant en erreur la masse du peuple < mémo lo Reiehstag (reportez-vous aux cond tions dans lesquelles l'ultimatum a été adresî à la Belgique'et à la façon dont a été constitu 1© Livre blanc allemand, à la suppression de 1 dépêche du tsar du 29 juillet 1914, etc...). Il agi ainsi pour maintenir au niveau voulu le masses populaires. Lo gouvernement a condui la guerre d'après des méthodes qui sont imcon pafcibles mômo avec tout ce qui a été fait jui qu'ici: violation de la Belgique et du Luxeu bourg ; emploi des gaz empoisonnés dont e sçnt servis ensuite les autres belligérante, pu: nouvelles bombes de Zeppelins qui tuaiont con battants et non-combattants; guerro sous-mî ri ne contre les navires do commerce, torpillag de la ..Lusitania, etc. ; pillages et exaction principalement au début en Belgique: interm ment et emprisonnement des populations de provinces de l'Est, menées pour obliger les pr sonniers à travailler contre leur propre paj en faisant de l'espionnage pour les puissance centrales, les incitant ainsi à commettre u acte <1o haute trahison ; contrats intervenu entre Zimmermann et sir Rogor Casement, e décembre 1914, pour la formation d'armernenl et l'encadrement do soldats anglais prisonnier? afin de constituer la brigade irlandaise. j faut relever, d'autre part, les essais faits e Allomagne parmi les étrangers des camps d concentration que l'on menaçait d'internemec pour les amener à trahir leur propre pays et se mettre ainsi au servico do l'Allemagne. Par la proclamation do l'état de siège, 1 gouvernement a eu recours à des procédés pol: tiques dénués de tout scrupule et il a augment encore ses exactions sur les classes populaire dans l'organisation do l'alimentation. On toujours procédé, pendant laêguerre, en tenan compte des désirs ©t de6 exigences des agra riens et des capitalistes aux dépens des masse populaires. Aujourd'hui encore, on estime qu les buts de la guerre doivent comprendre de conquêtes de territoires et ce sont ces désii d'annexion qui constituent lo plus grand ol stacle au rétablissement de la paîx. Le mot d'ordre do tous les vjais socialiste doit être celui-ci: ,,A bas le gouvernementI" 2o La guerre actuelle n'est pas une guerr de défense ou une guerro faite pour la libe ration des neuples opprimés. Au point de vu du prolétariat, elle 6ignifio seulement une cor centration. et un accroissement de l'oppressio politique et des sacrifices militaires, aùgmer tant la misère des classes ouvrières au profi des capitalistes^ au profit de l'absolutisme. Pour les classes ouvrières allemandes, il n peut s'agir do venir à composition avec de dirigeants animés d'un, tel esprit et je poui suivrai de toutes mes forces la lutte contre eus Signé: le soldat d'armement: Karl Liebknecht." Il y a un an , 22 octobre 1915: Les Fusses remporten une victoire éclatante en Galicie, au nùrt de Tarnopol, près de Novo Alexinetsj. Il capturent 76Jf8 prisonniers, dont llf8 offi ciers, 2 obusiers et beaucoup de mitroïï leuxe*. Prh de Baranovitschi les Allemand ceeuycnt aussi un sanglant échec* En Belgique. " A Bruxelles td A la suito de/ la pétition dont nous avons e3 parlé à différentes .reprises contre la flaman-disation de l'Université ..dé Gand, ,,1'Indépen-dance belge' ' reçoit les eleux adhésions caté-*s goriques d'Albert Devèzo et de Maurice Crick, tous deux- députés-avocats et sous-lieutenants a d'artillerie. 1- Mais M. Camille Huysmans, qui est aussi [0 député, répond dans les termes suivants: , „Je viens d© lire dans votre journal du 4 J octobre 1916 un manifeste relatif à l'Université do Gand. ie «)e m'y rallie de tout coeur. Jo suis un des pères putatifs de l'Uuiver-s- site flamande. Je ne renonce à aucune de mes idées sur la question. Je reste fidèle aux .e idées maîtresses de l'exposé des motifs qui ^ précède la proposition de loi Franck et con-v sorts, et je ne vous étonnerai pas en disant que j'ai collaboré à la 'rédaction de ce docu-'r ment. je Mais, dès lo mois d'octobre 1914, mo trou-je vaut encore à Bruxelles, j'ai répondu à la it tactique allemande par une déclaration qui i_ a été publiée par toute la presse, y compris ! u les journaux socialistes allemands. Ceux-ci ont même souligné lo fait que la déclaration I portait ma signature. Cette déclaration disait: l" ,,Les soussignés, Belges flamands, tiennent à & déclarer ce qui suit: j. (1) 11e considèrent comme indésirables et r inacceptables toutes faveurs extra-légales «que n le gouvernement allemand aurait l'intention d'accorder à une partie, de la population. 3' (2) Ils constatent „ que certains journaux, ' publiés en ce moment sous le prétexte de servir la cause flamande, servent de» intérêts qui ne sont pas belges. Ces Journaux no représentent pas le mouvement flamand, (3) Ils ont fait appçl à leurs, compatriotes flamands et wallons pour laisser dormir toutes aies querelles linguistiques aussi longtemps que la liberté de la Belgique sera Vinemlée par l'occupation étrangère." Cette déclaration a été signée par MM. Franck, Anseele, Persoons, oeputés ; par le présidont do la Commission pour l'Université e tlamande, Auguste Vormeylen ; par les écri-^ vains Hegenscheidt, Van de YVoesteyne, Teir-a linck, et par plusieurs centaines de flamin-gants militants et impénitents. En ce qui mo concerne je ne veux rien avoir n de commun avec les hommes qui ont eu la fai-5: blesso de se prêter à la politique démoralisa-trice du gouvernement allemand, et j'agis ! ainsi parce que je veux sauver la cause qu'ils ,R compromettent. ^ Le mouvoment flamand n'est pas un mou-0 vement purement linguistique. C'est avant tout un mouvoment social. C'est une nationalité qui, au sein de la Belgique, prend ® conscience d'elle-même. Elle a besoin d'un i e solide enseignement technique. Elle doit trans- 1 l" former nos malheureux coolies flamands en j e ouvriers qualifiés. Elle doit extirper les lior-® reurs du travail domiciliaire. Elle a entrevu ! . avec clarté qu'elle doit former ses cadres à l~ l'Université. Mais, malheureusement, elle n'a ? pas été compriso dans tous le6 milieux. e J'espère que les malheurs de la guerre a auront jeté une lumière plus vive sur la con-a joncture tragique de la Flandre et que l'on trouvera les démocrates do Wallonie à leur ^ poste le jour où il faudra reconstituer une ' Belgique plus moderne et plus égalitaire." JSous sommes tout à fait d'accord avec M. L" Camille Huj'smans dont la déclaration est ferme e et catégorique quand il s'élève contre le cadeau 5 que les Allemands offrent aux Flamands. Mais il nous est impossible d'approuver la fin de sa " lettre, — et do nous y associer. M. Huysmans 0 exagère. Les ouvriers flamands ne 6ont pas plus ' des "coolies que les ouvriers wallons, couchés dans la raine, la lourde pioche à la main, ou s dressés devant la flamme ardente des hauts-fourneaux. U y a entre eux une seule diffé-8 rence: les uns sont ouvriors agricoles, les s autres ouvriers industriels. n M. Huysmans exagère donc quand il parle de coolies. Les ouvriers flamands eux-mêmes pro- 1 testeraient contre l'appellation du député de 6 Bruxelles. Par ailleurs, s'il fallait examiner le •j système électoral, M. Huysmànsgserait d'accord ri avec nous pour reconnaîtra que les ouvriers e industriels sont moins bien partagés que les t ouvriers agricoles et que les paysans flandriens, s Mais il n'est même pas utile de poser la ques^ tion au champion du suffrage universel. Ne Q serait-il pas plus sage de ne pas effleurer une question irritante qui fait croire aux Hollan-^ dais qu'il y avait des esclaves en Belgique? 3 * * • a Le Conseil communal de St. Josse-ten-Noode ^ s'est réuni la semaine dernière, sous la prési-. dence de M. Frick, bourgmestre. Dix-neiff s conseillers étaient présents. 0 M. Frick communique au Conseil que la s vente des fleurs, dimanche dernier, au profit s des Orphelins de la guerre, a produit, pour _ Saint-Jossc-ten-Noode seulement, la jolie somme de 2,415 francs. s Le rapport annuel sur l'administration de la commune pendant la période de 1915-1916 est e déposé et lecture en est faite. , On apprend notamment que les collectes 0 dans la commun© et les retenues apérées sur - les appointements des fonctionnaires et ■x employés et sur les traitements du personnel - enseignant^ au profit de l'alimentation ont t rapporté, pendant la période de 1915-1916, la somme do 286,200 frs. c I^e bourgmestre dépose ensuite sur le bureau s lo projet clo budget pour 1917, qui a été établi . avec la plus grande économie et dont les dépenses et les recottes se balancent à l'ordinaire par la somme de 194,975 francs çt à l'extraordinaire par 35,118 francs. * * * Le cimetièro de Laeken va être considérablement agrandi. La construction do nouvelles galeries funéraires a été prévue. Le cimetière t, étant entouré de constructions, il faudra, pour 1 l'agrandir, désaffecter l'hospice des vieillards s de la rue Léopold, lequel sera transféré dans des locaux modernes qui vont être édifiés à la périphérie de l.a commune. Le cimetière de Laeken sera le dernier qui se trouvera dans la partie bâtie de l'aggloraé-s -ration bruxelloise. On avait envisagé la possibilité de Je transférer au loin, ainsi gue le veulent les prescriptions de l'hygiène modem Les considérations d'ordre sentimental rési tant du caractère particulier du champ < repos lfiekenois ont prévalu. A Anvers La dernière scie qui circule en ville : — Quel est le geôlier qui a le plus de priso niers en ce moment? — Louis Franck. A cause de son ,,Kor weder tôt betere dagen" nos concitoyens so revenus en masse. Actuellement ils ne peuve: plus sortir de la ville. Or, en théorie, le ga dien do leur prison est Louis Franck. Ce donc lui qui est le premier geôlier belge.... •de Belgique. A propos de Louis Franck, il nous i vienib que la popularité du président < Pintercommunale baisse de plus en plus. De nièrement, comme il visitait un établisseme: où les vivres sont vendus à bas prix, l clients le reconnurent et lui firent une co duile de Grenoble. Plus la faim crispe les « tomacs, plus les Anversois se souviendro qu'ils doivent de se serrer lo ventre au polil cien qui vint, jusqu'en Hollande où ils s'étaie: réfugiés, les exhorter à rentrer au pays. De rière la frontière les» Boches riaient ! Aujou d'hui les Boches sourient encore en pensa: a la naïveté du grand homme qui crut i instant à la parole allemande*. * » Aujourd'hui, dimanche, a lieu à 1'] Eardo une grande fête de charité organisa par l'Association des facteurs de poste. 1 recette sera versée à l'oeuvre du soldat. * * Deux podhards ont fossé d'importan1 un brave policier qui les priait de fai: moins de tapage. On a arrêté les deux fo cenés et l'on saura bientôt quels sont 1 cabaretiers qui, en dépijj des règlement ont versé à boire à ces deux clients jusqu ce qu'ils soient ivres morts. A L,3êge Le général Léman a écrit à l'un de s< ,amis qu'il supportait vaillamment sa capt vité et que sa "santé était excellente. Il ti le temps en lisant et en faisant des math< matiques. * * * On trava'llo beaucoup actuellement sur l terrains étendus, où, il a une dizaine d'année l'exposition internationale fut ouverte et q" furent donnés alors pour la majeure partie p; la commune de Grivegnée. On sait qu© la vill© choisi, pour y construire ses deux écoles norm les, 1© coin entre l'avenu© d© Luxembourg » l'avenue Emile d© Laveleye. Les fondements sont achevés ma in tenan mais on n© commencera probablement la coi struction qu'après la guerre. Les terrassiers ont mis à jour d'immenses blocs do béton et c maçonnerie ayant servi d© fondements à l'ai cienne halle aux machines. A uana Nous allons annonoer un décès qui r fera pleurer personne. Wirth, le dcctei Wirth est mort du typhus. Ce nom, nos le* teurs le connaissent. C'était celui d'il lecteur à l'Université de Berlin, Hollai dais de naissance, qui commença, à Gane le combat contre les Belges, aidé de que ques ,,rien du tout' ' flamingants. C'e Wirth qui fonda la ,,Vlaamsche Pest" en moyennant 100 marks par mois, collabori rent les Léo Picard et les Minnaert de moii dre qualité. La mort de Wirth est une péri pour l'Allemagne et les Aktivistes fl< mands. Wirth et le pasteur Domeia Niei ■wenhuys Nyegaard travaillèrent énerg quement à jeter les Belges les uns contre 1< autres, à semer le découragement parmi 1 population des Flandres, à fomenter u mouvement de révolte contre le gouverm ment belge, de haine contre nos alliés. De Vliegende Hollànder faisait déjà d ,,germanisme" à Gand avant la guerr Il trouva tout de suite une place dé cei seur à la Koinmandantur, tandis que ! pasteur Domeia roulait en auto avec les o ficiers boches et les guidait partou Deux beaux exemplaires que. le voisin noi envoya! Enfin, l'un d'eux est mort. pleurons pas. Il a fait assez de mal poi qu'on soupire... de soulagement à savo qu'il ne pourra plus nuire à nos comp; trictes restés au pays. Mais ça va coûter Léo Picard, réfugié en Hollande, un téL gramme de condoléances. Au prix où e sont les télégrammes, c'est presque ur grosse dépense. A moins que Picard coi naisse l'adresse de la maison amie où courrier est envoyé gratuitement, par ] voie la plus directe. Il doit être mieu renseigné que nous là-dessus. Dans lés Flandres Nous apprenons la mort do Mil© Margueri" d'Udekem d'Acoz, fill© du baron et de la b; ronne néo baronne Van Eyll, décédé© près < Venise, chez , la comtesse Soranzo, à l'âge c 27 ans, des suites d'un© affection cardiaqu Elle était la nièco de l'infortuné bourgmest: do Ruddervoordo, la victime du crime alicmar eju© no6 compatriotes n'ont pu oublier. Les incendies continuent à se multiplie] A Nukerke, la métairie de M. De Vos été détruite par les flammes. La récolte rei fcrée et la totalité des dépendances de ■ ferme, etc., tout a été consumé. Dégâ' 10,000 francs. A Hundelgem, le feu a détruit les dépei dances de la ferme Petit. A Nazareth,trois rouissoirs de lin, appai tenant à AL Van R«yssegem, ont pris fe dimanche vhs minuit-. Les désâts sont év,i lues à 5,000 fr. On attribue cet incendie s la malveillance et une arrestation a ét< opérée. A Heurne, cinq meules de blé ont et< e brûlée®. []. A Calcken, le feu a détruit tout un pâte le de bâtiments dépendant de la métairie d< M. Théophile Baeten au hameau ,,Hunne velde". Quatre vaches, quatre veaux, siî pores et toute la basse-cour ont été carbonisés.l .* * *. Le laitier C. est condamné pour falsifiât cation de vivres à 2.500 marks d'amende it et perur avoir dépassé les prix maxima à !t 1.500 marks. Le fermier C., qui habite Pe-r" tegbem près Deynze, vendait du beurre ^ additionné de 49 p.c. d'eau. On lui a pri: & 5.000 kilos de ce produit. La condamnation e_ est encore trop légère pour des individu; Je qui commettent un tel acte dans un parei r- moment. ît * • * es a_ Près de Roulers et de Thielt des tranchée: ,s. «ont creusées. A Courtrai. on signale l'arrivée ut, ele blessés, tant venus de Franco que de l'Yser i- ~ ît j; Au Pays Wallon it (De notre correspondant particulier.) in Par la publication des remarquables rapport' d© la commission d'enquête, ainsi quo de la ré j,, ponse au livre blanc allemand par 1© gouverne 1 ment belge, personne n'ignore actuellement le^ îe atrocités sans nom, les crimes féroces qui sont venus accomplir en Belgique les sol data de l'armée allemande. Tous ceux qui on pris connaissance de ces documents officiel ïe ont éprouvé certainement un sentimen-d'horreur et de révolte devant tant de for r_ faits. Pourtant, ni les rapports, ni la répons* au livre blanc n'ont donné les détails sur le: supplices que firent endurer les Allemands s> aux habitants de la paisible commune d< à Franc-Warei, près de Namur. Franc-Waret est une jolie localité agricole d'environ 400 âmes. Elle est située dans ur vallon, entre les routes de grande communi cation do Namur à Hannut à droito et le vici nal et la route ele Namur à Forvilio pai i- Champion à gauche. Le fort de Marchove-Le letto est situé à environ 2 kilomètres d< j. celle-ci, celui de C'ogneléo à environ 8 ou, 4 kilomètres. La bonno moitié de la commune appartienl ^ au prince de Croy, Français de nationalité; 's qui possède un beau château e^toiiré d'un do maine superbe. Les étangs, les orangeries/ le! nombreuses drèves rendent le séjour des plu: a agréable. L'église du village, très jolie dans sa " simplicité, est aussi perdue, peut-on dire, dam ha frondaisons de nombreux grands arbres, k Bref, beau petit bourg aux toitures rouges ef ^ noires où les habitants vivaient paisiblemeni " de la cuiture et de leurs travaux dos champs ^ Les Allemands, par leurs crimes injustes, sont 0 venus briser brutalement lo bien-être do la l~ population inoffensive de Franc-Warct. Lés barbares firent donc leur entrée danî la commune vers le 22 août 1914 par la grande route do Namur à -Hannut. Leurs chefs étaient alors déjà abominablement ivres; plu-Le sieurs même tombèrent sous l'influence de la r boisson. Dans le hameau de la Sauvenière 5- ils emmenèrent tous J es hommes sans aucut n motif et, à coups de crosse de fusil et à i- coups d© pied, ils les conduisirent vers le bois [ do Mochener. Là leur supplice commença. ^ Pendant au moins une heure on entendit dei , cris atroces do souffrance : les Allemands sup 3 plicièrent leurs victimes sous ies yeux de l> leurs chefs qui ricanaient à la vu© des tortu-!- res. C'étaient Crespeigne, aid© jardinier i- Mirguet, marchand do veaux, Aidaus, cultiva-& teur, Riguelle, maçon, Guisset, élagueur. ^ Gustin, élagueur, tous âgés de 45 à 60 ans environ! C'étaient encore Jules Dieudonné. . 25 ans, jardinier, beau-fils d© Crespeigne' Mirguet fil^. 17 ans, Aidaus fils, 23 ans, Mir-:s guet, maréohal ferrant, 40 ans, avec 5 enfants a Wyard, 70 ans, et Gustin fils, 19 ans. D'autres n soldats avaient continué leur route vers le »_ centre de la commune. Ils s'introduisirent dans le château qu'ils pillèrent et se livrèrent à def u beuveries sans nom. Ils réclamèrent le régis seur du château, Mr. Haufman, bourgmestre de la commune, mais celui-ci s'était enfui. 11< 1 réclamèrent alors 1© curé et le pharmacien $ Briabois, mais eux aussi avaient pris la f- fuite. Les Bex-hes déclarèrent qu'ils ne per- daient rien pour attendre 1 De là, ils se ren is dirent à la ferme do Graux, unique dans 1( •e village, occupée par M. C.. Genette. Apre; r avoir mis la ferme en feu à plusieurs en-: droits différents à l'aide de pastilles incen diaircs, ils emmenèrent le fermier ainsi que lv" 3 hommes qui s'y étaient réfugies. Ils le: a- conduisirent aussi vers le bois de Mochenci î- pour les fusiller, sous le prétexte que le u fermier 'avait chargé des gendarmes belges de e tirer sur un aéroplane allemand. C'étaient i- 1© fermier Camille Genette, Joseph Stas e garde champêtre, son beau-fils, F. Detilleux, a ©t Charles Gérard, un pauvr© manchot âgé de 68 ans, garde du château. Un malheureux do-x mestique, appelé blanc de Hingeon", qui s'enfuyait de la ferme en feu, fut tué à coups de fusil. Dans leur ivresse et leur désir de ^ mal faire les ohefs réclamèrent la fermière, afin de la fairo passer aussi par les armes; ^ mais aucun habitant n© la fit oonnaître, et *- elle dut son salut à cette circonstance. Leur |° forfait accompli, les Allemands obligèrent 'e les femmes des malheureuses victimes à en-3* terrer les êtres qui leur étaient ctfers. Traversant les campagnes, la meut© boche vit cinq paisibles villageois de Ville-en-Waret qui travaillaient aux champs; ils les fusillèrent tous les cinq. Prenant la direction de • Noville-les-Bois, les Allemands s'introduisi-a rent dans la ferme ,,au Thry", occupée par i- Lucien Mailleux. Ils s'emparèrent d© celui-ci a et l'emmenèrent dans une prairie do la ferme, is II fut ligoté et lié à un arbre, où il resta pendant 2 ou 3 heures. L_ Dans la commune de Fr(inc-Waret les Barbares brûlèrent aussi plusieurs maisons de particuliers. Tel est 1© réoit véridique de ce que firent 11 les soldats de l'armée allemande dans la com-t- mune de Franç-W^ret» §Meddens&Zoon PARDESSUS D'HIVER depuis fl. 27.50. Hofweg 11 la Haye. Au front de l'Yser L'oeuvre de l'armée belge. Dans l'immensedrame de la guerre, l'oeuvre accompli© par l'armée belge depuis les .jours tragiques d'octobre 1914, où, avec l'aide de l'héroïque brig«vde de fusiliers marins, elle tenait la tête de pont d© Dixmude, est généralement peu connue. Les communiqués belges Sont extrêmement brefs et modestes: „Canon-nade sur tout le front. Combat de patrouilles." ' Il n'y a rien là qui puisse susciter puissamment ' la curiosité. Cependant, l'oeuvre qu'elle a accomplie et qu'elle accomplit encore chaque jour ! est extrêmement importante et intéressante. * * » ; Je viens de visiter les soldats du Roi Albert ; dans leurs tranchées et j'en suis revenu érner-; veillé élu travail accompli et du tranquille <x>u- • rage qu'ils déploient chaque jour. i Au lendemain de la bataille d© l'Yser l'ar-; mée bolg© avait perdu ' le quart do son effectif, ; elle était épuisée de fatigue, elle n'avait plus ! ni artillerie, ni munitions, ni hôpitaux, ni bases de ravitaillement. D'autre-part, le front ■ de l'Yser, qu'elle avait victorieusement défendu, s'il était garanti par l'inondation, • était devenu, du fait même de l'inondation, à peu près inhabitable. Comment construire eles tranchées, des q.bris souterrains dans co pays plat, où il n'y a guère d'arbres que le ! long des routes et- autour des fermes vite repérées, où, dès qu'on creuse le sol à plus d© cinquante centimètre*, on arrive à l'eau? Les organisations défensives derrière lesquelles on s'était maintenu pendant la bataille, grâco à ■ un effort héroïque, avaient été faites à la ; hâte et fondaient littéralement sous la pluie. Il fallait d'abord les consolider, les aménager pour que des troupes y pussent vivre durant ■ le rude hiver pluvieux des Flandres; il fallait ensuite réorganiser, renforcer cette armée squelottique, la réapprovisionner en armes, en munitions, en artillerie, la doter d'hôpitaux^ • do dépôts,^ de centres d'instructions. C'est, a quoi, grâce à l'aide fraternelle de la France et do ] Angleterre, un gouvernement exilé, campé dans des chambres d'hôtel, est arrivé on moins d'un an, chef-d'oeuvre el'organisation i improvisée, mais qui eût été impossible sans le ..dévouement, lo labeur et. l'ingéniosité dos • officiers et des solîlats que je viens de voir à l'oeuvre. Tandis qu'à l'arrière, en effet, dans les bureaux du Havre et . ele Sa:nt-Pierrebrouck, ou refaisait en quelque sorte une armée toute neuve, peu nombreuse, à la vérité au regard des masses d hommes que les grandes puissances peuvent mettre en. ligne, mais admirablement entraîné© et -équipée,"c-es braves gens, organisaient leur front eléfensif dans les circonstances les plus difficiles tout en surveillant le* Allemands qui eussent profité de la moindre défaillance pour foncer à nouveau sur Calais ; leur tâche était immense. Ils l'ont accomplie, tout entière. A force d'ingéniosité et de patience, ils serat arrivés à surmonter les difficultés du terrain. Il n'y avait pas moyen de creuser de» tranchées et des boyaux ; on a fait des tranchées et des boyaux au-dessus du sol, au moyen de sacs à terre, dissimulés derrière des haies. Quant aux abris d'artillerie, on les a faits tout entiers en rondins et en béton, de telle manière qu'ils peuvent maintenant braver les ,,marmitages" les plus sérieux. Dans cette plaine nue, où rien n'arrête les regarels, il était particulièrement difficile de disposer les cantonnements à l'abri do l'artillerie ennemio. On a su profiter des moindres rideaux de verdure, des-ruines des villages détruits^ et l'on est arrivé au maximum de 6:é-| cureté qu'on, pouvait espérer. On est arrivé aussi à donner aux soldats un confort relatif. Les premiers mois ele l'hiver 1914-1915 furent extrêmement durs. La plupart dès unités manquaient d'abris do repos. Les approvisionnements, tant en munitions qu'en vivres, étaient difficiles par ces routes détrempées où les automobiles s'embourbaient. Il a fallu réorga-, , niser tout cela, faire des routes et des chemins, ! améliorer ceux qui existaient, utiliser les voies des chemins de fer vicinaux et, les compléter. Tout cela s'est fait promptement et méthe>-diquement, sans bruit, sans discussion inutile. On a su très habilement utiliser les inoiudres ressources du pays, et notamment les canaux, car beauooup do transports se font maintenant par eau, voie très sure et très économique. * * * Je viens donc de parcourir tout le front belge. Je n'y étais plus venu depuis novembre 1914, et j'avais encore devant le» yeux l'immense plaine désolée, envahie par l'inondation, d'où quelques arbres dénudés, quelques toits rouges percés comme des écumoires émergaient seuls. L'inondation est toujours là, niais une végétation luxuriante, recouvre maintenant I partie élu pays qu'elle vient battre de ses petits flots bourbeux ; et c'est un labyrinthe inextri cable de sentiers ombragés, d© fossés, de bo queteaux très bas, mais qui dissimulent parfaitement les mouvements des troupes. Il faut ; cennaîtro admirablement lo front pour y de couvrir les tranchées, les boyaux, les places j d'armes et les batteries. Un profane pourrait s© promener des kilomètres à travers le pays, sans voir autre chose quo quelques soldats de corvée errant le long eles routes, et sans s1 douter qu'autour do lui fl v a des milliers d'yeux qui veillent, sans soupçonner que, sous 1 tel tertre d'aspect, inoff.ensif, il y a une batte*

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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