L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 20 Juin. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4qw2d/
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4eme Année IV° 1335 ;s cents * .jreMcsa 2S€b jtasn IS»ïês L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. àïoumal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom do Famille. Toutes les lettres doivent être adressées âû j bureau de rédaction: N. Z. VOORBUKGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téiéphooes: 3797 et V7"7R. Rédacteur en CtieS: Gustave Jaspaers. . , . -.«j ( Charles Bernard,René Cliatnlsry» Oonra.té de Rédaction:; painpafé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.7ô par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Guillaume parle... L'empereur Guillaume a fêté le 30me anniversaire de son règne. Cela s'est passé en famille, au quartier général. Tenue de campagne et décorations de guerre. Discours, flaurs, couronnes. Mais les discours ont rendu un son mat, le son d'un glas. Les fleurs et les. couronnes paraissaient nouées d'un crêpe.... Chose étonnante. Nous attendions une fanfare, une de ces manifestations avec quoi l'artiste metteur en scène qu'est le kaiser aime à épater le monde. Cette manifestation n'est pas venue. Guillaume n'a évoqué ni son glaive flamboyant, ni brandi~son gantelet de fer. Il s'est, au contraire, appliqué à ne pas dire des phrases vaines. Il a voulu être simple. Il a été triste. lia voulu être vrai... Jamais il n'a été à ce point à l'opposé de la vérité, et ce qui frappe surtout dans cette harangfte, plus même que la mélancolie profonde dont elle est empreinte, c'est cette terrible,cette effraj'-ante bonne foi dans l'erreur qui est certainement ce qui nous stupéfie le plus dans la mentalité allemande. Depuis trois mois l'armée allemande, toute entière concentrée à l'Ouest, a livré les batailles les plus formidables de la guerre. Elle n'a pas obtenu la victoire — qu'elle n'obtiendra jamais — mais nou3 ne pouvons nier qu'elle ait remporte des victoires. Elle menace Calais, elle menace Amiens, elle menace Paris. Aux yeux d'un Allemand cette armée doit paraître invincible ptil ne peut faire de doute dans son esprit que, poursuivant la série de ses succès, elle ne finisse réellement par écraser tes armées alliées, comme l'ont promis Hin-denburg et Ludendorff, et par dicter au monde la paix allemande. Il était donc tout naturel que l'empereur Guillaume, célébrant au grand quartier général allemand le 30me anniversaire de son règne, eût parlé dans un tel sentiment. Aussi nous étions-nous attendus pour le moins à une réédition, revue, corrigée, amplifiée, de son récent discours d'Aix-| la-Chapelle, à ce que, dans l'ancieu opéra italien, on appc-lait un air de bravoure. Pourtant, rien do tout cela. Ecoutez: * ,,J'ai compris dès le début combien cette guerre serait difficile. Je ne me suis pas laissé entraîner par la première -explosion d'enthousiasme.La participation de la Grande-Bretagne signifiait une guerre mondiale . . Qu'est-ce donc qui s'est passé entre la Harangue d'Aix-la-Chapelle, vieille de quelques semaines, et celle-ci? Il s'est passé l'offensive du Chemin-des-Dames, la percée du front français et la ruée vors Paris — une nouvelle victoire allemande! Oui,.mais cette nouvelle victoire allemande a appris aux Allemands combien il y avait de distance encore de cette victoire à la victoire. Elle leur a appris que cette fameuse bataille de l'e&pereivr sur le front de Cambrai à La Fèro, où ils eo vantaient d'avoir porté un coup mortel à l'armée bri tannique, n'était qu'une bataille de plus dans l'interminable série des batailles de cette guerre, puisque les alliés s'étaient montrés capables de soutenir une nouvelle bataille encore plus terrible et plus meurtrière. Cette armée française, dont Hinden-burg avait dit avant l'offensive du 21 mars qu'elle était exsaugue et à bout de forces, après avoir brisé la ruée' allemande sur Amiens et sur Calais, av«it encore brisé la double ruée allemande sur Paris. Sans doute, comme l'avait déqlaré M. Clemenceau, les réserves de cette armée britannique s'épuisent. Mais qui donc, mieux que l'empepeur, rait à quel point sont épuisées les réserves de l'armée allemande/? Et les Américains arrivent.... Continuons d'écouter Guillaume II : ,,11 n$ s'agit pas d'une campagne militaire. C'est uuo lutte entre deux conceptions' du monde. Est-ce l'allemande qui l'emportera, c'est-à-dire la conception du droit, de la liberté, de l'honneur et . de la moralité, ou bien l'anglo-saxonne qui se fonde sur l'appât du gain et qui prétend faire travailler tôus les peuples de la1 terre comme des esclaves..." Ce texte mérite qu'on s'y arrête. Jamais le pragmatisme allemand, cette extraordinaire mentalité allemande qui tourne en vertus les plus abominables crimes à condition qu'ils servent l'intérêt de l'Allemagne, ne s'est manifesté d'une façon plus < saisissante. Nous nous attendions à ce que le kaiser parlât de force; il invoque le droit, l'honneur, la moralité! Ce qu'il y a de plus ' fantastique dans son cas c'est qu'il est sincère. De bonne foi l'empereur, qui a fait mentir la signature de son grand oncle au bas du traité garantissant la neutralité de la Belgi- < que, s'imagine que l'Allemagne a le monopole de l'honneur, de même que cette Aile- 1 magne, qui, au mépris des lois écrites et 1 des lois divines, a foulé aux pieds une * petite nation amie, incendié ses villes et J . fosillé ses habitants, prétend s'arroger aussi j le monopole du droit et de la moralité! C'est ( du comique si l'on veut, mais du plus <n sinistre, de ce comique qui pousse à i l'extrême les limites du drame. 1 Et les appréhensions de Guillaume sont t justifiées. Le drame n'est pas fini. Il ne y peut finir que par le triomphe de cette conception du monde qui est fondée p sur le droit, la liberté, l'honneur, la mora- j< lité, toutes ces vertus qui donnent un sens et un prix à la vie, sans lesquelles la viè ne vaut pas la peine d'être vécue. Tout " espoir de voir jamais l'Allemagne se rallier à une semblable conception du monde n'est qu'une utopie dangereuse puisque" ce sont ^ précisément ces mêmes vertus qu'elle pré- d tend célébrer dans le culte de la violence, de l'injustice, du manquement à la foi jurée _ et de l'immoralité. Ceci vaincra ou cela. Et si les prersentiments de Guillaume ne le trompent pas, c'est le bien qui finira par avair raison du mal, c'est la vérité qui finira par triompher de l'erreur. «CharJes Bernard. Ci e m confondons pas. La presse allemande exploite depuis mois une information parue premièreme dans les „Munchener Neueste Nachrichte du deux mai et prétendant qu'un accc aurait été conclu entre les gouvernemer belge et anglais, permettant à la poli anglaise de rester en Belgique pendant u période de 18 mois après, la guerre, afin protéger le gouvernement belge contre mécontentement du peuple. Le motif allég suffirait déjà pour démontrer l'inanité cette information. Le peuple belge est cert mécontent, mais c'est contre le gouverr ment allemand que son animosité cri chaque jour en raison de l'oppressi plus longue et plus lourde, des impe •plus écrasants, des vexations plus no] breuses, des réquisitions toujours pl impitoyables, et par dessus tout des dép( tations inhumaines, En Belgique les So verains sont Roi et Reine „des Belges" non de „Belgique". Librement choisis ; début de la dynastie, ils n'ont jamais < besoin des baïonnettes de leur armée po soutenir leur trône, et le Roi Albert, do l'héroïque simplicité a conquis tous 1 coeurs, la Reine Elisabeth, dont la bon et le dévouement sont légendaires, sero: reçus triomphalement par les populatioj libérées. Même en Allemagne personi ne peut entretenir de doutes à cet égare Il est exact que les gouvernements belge > anglais ont conclu un arrangement conce nant la juridiction des tribunaux militaire Il fut publié par la ,,London Gazette" < le „Moniteur Belge" du 15 avril 1916, ■ ne contient rien de semblable à une inte vention de police anglaise en Belgique apri la signature de la paix, puisque conclu poi la durée de la présente guerre. En voii au surplus le texte: ,,Le gouvernement de Sa Majesté le R< de Grande-Bretagne et d'Irlande et le gouve: nement de Sa Majesté le Roi des Belge sont d'accord pour reconnaître pendant ] présente guerre la juridiction exclusive de tribunaux de leurs armées d'opérations res pectives, à l'égard des personnes appart< nant à des armées, quels que soient les te] ritoires où -plies se trouvent, et la national té des inculpés. Dans les cas d'infraction commises conjointement ou de complicité e territoire belge, par des individus faisan partie de ces deux armées, les auteurs e complices anglais sont déférés à la juridic tion militaire belge. Dans le cas d'infrac tions commises conjointement ou de com plicité en territoire anglais, par des indivi dus faisant partie de ces deux armées, le auteurs et les complices sont déférés la juridiction militaire anglaise, à l'excep tion des Belges qui ont été arrêtés pa l'autorité belge. Les deux gouvernement sont aussi d'accord pour reconnaître pendan la présente guerre la juridiction exclusiv en territoire anglais des tribunaux anglai à l'égard des personnes étrangères à l'armé belge qui commettraient des actes préju diciables à cette armée, et la juridictio] exclusive en . territoire belge des tribunau: belges à l'égard des personnes étrangère; à l'armée anglaise qui commettraient de; actes préjudiciables à la dite armée". Il floral de iios js". Extrait d'une récente lettre du front: Ma chère Marraine, Que pensez-vous des petits Belges? N'avez-vous pas eu connaissance du communiqué beige: Nous avons donné une bonne raclée aux -Boches! Je vous assure qu'ils ont pris quelque chose. Il y avait déjà quelques jours qu'ils nous embêtaient; tout à coup, le J6 avril, vers le soir, ils commencent à nous canarder. Les nôtres répondent coup pour coup. Toute la nuit du 16 au 17 ce fut un bombardement en règle. Le 17, au matin, vers 8 heures, ils sortent de leurs trous. Nos avancées durent se replier jusqu'à la ligne de soutien. Arrivé là on ne recule plus d'une semelle. On les attend de pied ferme. Quelque's-uns arrivent jusque-là; ils sont tout de suite enfilés sur la Rosalie, qui sst petite mais solide. Pendant cette marquille ['artillerie donne tout ce qu'elle peut de part *t d'autre. Quel vacarme ! On ne voit plus rien, s'est l'ivresse du combat 1 Dans cet enfer de feu et de fer nos chefs >rganisent la contr'attaque.'Tous, sans exception, se lancent en avant pour chasser le boche les postes qu'il venait de prendre. On n'e<n-;end qu'un cri: Vive le Boi! Vive Jacques! [/infanterie, l'artillerie, les- aviateurs, tout lonne ! Pendant que les hommes avancent, l'artil-erie allonge son tir pour ne pas gêner les tommes? Les aviateurs canardent les boches à a mitrailleuse à un© altitude de moins de 100 aètres. Ils n'osent pas s'enfuir; ils sont vrai-aent stupéfiés par l'audace des Belges. Nos lommes avancent, avancent toujours. Quel-ues-uns tombent ! On dirait que cela rend les utres plus agressifs. Ils courent sus à l'enne-li, qui ne trouve rien de mieux que de lever ?s bras et de crier ,,kamerade"! On les récol-e sans difficulté. Mon unité en a mis 807 de ôté. Ne trouvez-vous pas que c'est déjà un eau petit nombre rien que pou^ elle seule? Ils ne recommenceront pas de sitôt. Ils ont u constater que les petits Belges sont tou->urs un peu là ! On les aura ! ! De la patience ! ! J'espère, chère marraine, que vous êtes tou-•urs bieh portante, quant à moi, tout va pour ' mieux. Le moral est monté. Il est coté au ême taux que la livre sterling. C'est fantasque J L'événement du 17 n'y e6t pas étranger. Je termine, chère marraine, en vous priant 3 bien vouloir agréer les respects affectueux 3 votre filleul, Désiré De Meestere. j Il y a m an 20 juin 1917 : Les Italiens enlèvent la ite 2100 dans la région du mont Ortigara y font 936, prisonniers En Belgique. un nt A Bruxelles Q Lundi la grève des musiciens s'est décla-rd- rée. Dans la plupart des établissements l^s de la ville les orchestres ont été supprimés, ce le Syndicat des Musiciens maintenant les revendications qu'il a faites pour ses mem-^ bres. Dès maintenant, il s'occupe à mettre sur pied de grands concerts symphoniques et harmoniques qui auront lieu dans diverses es salles de la ville et dont les recettes seront entièrement versées au fonds destiné àsou-)lt; tenir les musiciens pendant leur inactivité. 311 Dans plusieurs théâtres on avait tenté de ts mettre aux pupitres des orchestres compo-n" sés de musiciens non syndiqués. Ce fut un 18 fiasco complet: ces orchestres de rencontre ,r" n'ont pas rendu les services qu'on pouvait u" on attendre. Les directeurs les plus avisés 6 furent ceux qui se bornèrent à faire accom-lu pagner leurs chanteurs au piano et à distrai-îu re, pendant les entr'actes, leurs spectateurs ^ par quelques valses et polkas joués sur l'instrument cher à Chopin. ^ Quoi qu'il en soit, la lutte est engagée ! ® Qui restera vainqueur? C'est là un pronostic 1 assez difficile à émettre: les directeurs de lù spectacles, soutenus par les entrepreneurs ,e de cinémas, etc., possèdent l'argent, le L* „Dieu" qui fait faire des miracles. Les mu- * siciens, eux, ont cette autre arme qu'est l'es-r" prit de solidarité qui règne dans cette cor- poration depuis de longues années et pour soutien moral la justice de leur cause. Ré-[ sisteront-ils ou seront-ils vaincus par l'âpre L~ besoin d'assurer l'existence. Cette épineuse !S 'question sera résolue avant qu'il soit long-[r. temps. ïi * * * Samedi un individu assez bien mis se ^ présentait chez Mlle M .., antiquaire, rue de la Tribune, 1, dans le 'but de vendre diffé-s rents bijoux, notamment un collier de perles a et un pendantif en brillants. Mlle M...exa-8 mina les bijoux et constata que ceux-ci provenaient d'un vol de 50,000 francs de bijoux qui avait été commis il y a un mois envi-~ ron chez sa soeur, rue de la Loi. Mlle M... fit cette remarque au vendeur, et celui-ci, ; 8 aussitôt, lui arracha les bijoux des .mains et, 1 J s'élançant vers la porte, i^l prit la fuite dans ' la direction de la colonne du Congrès. Une améthyste provenant du collier était restée sur le comptoir. Mlle M... s'est empressée . de prévenir la police. 3 A âsuvers * Cela n'a pas tardé. Omer de Bouillon, dans - une longue lettre adressée à „La Belgique" ( r (le journal boche qui paraît à Bruxelles), 3 explique les raisons qui militent en faveur & de sa cause dans l'affaire de son match avec 3 Geertsmans. 3 Après s'être excusé du moment d'empor- : 3 tement qui le saièit après la proclamation 1 " du résultat, Omer écrit: 1 „Je suis sur mon adversaire, à deux mè-: très du bord du tapis, il me,passe une man-5 chette que je pare en me jetant sur le côté 5 afin d'éviter de tirer sur le bras gauche, lequel, inutile de le dire, était rempli de clous. Je cogne terriblement un pieu clôturant la piste, m'occasionnant ainsi une très grande douleur. Je suis tombé sur le côté, uno jambe et une partie du çorps, dont une épaule, dans le vide. A ce moment, mon collègue Geertsmans ne se trouvait même pas près de moi. L'arbitre dit: „Au milieu!", et fait signe à une partie du public: „Non!", car cette partie du public, se trouvant de l'autre côté du tapis, n'ayant pu suivre * U- l'action de très près, me eroyait- tombe, moment où l'arbitre, qui n'avait pas sif mon collègue et moi allions recommer le combat, arrive un exalté qui offre gerbe à Geertsmans. Ce geste décide cei nés personnes à intervenir auprès du ji lequel appelle l'arbitre pour délibérer. F gué d'attendre, je me rends dans la salle jury où celui-ci m'apprend que la décis de l'arbitre tranchera. Celui-ci, quoique ay déclaré ouvertement au début de la dél: ration du jury qu'il ne pouvait être a: matif que pour une épaule, mais n'ayant l'énergie suffisante pour exposer sa façoi voir, déclara que j'étais battu !... „Jamais, dans ma carrière si longue lutteur, dans le monde entier, dans les p grands tournois, dans mes rencontres à l'étr ger avec les champions les plus populai des pays où je me trouvais, je n'ai vu reille chose ! J'ai la prétention d'être lutteur correct, ayant toujours été r^pp sur toutes les scènes où j'ai eu le plaisii lutter. Je ne puis comprendre qu'une rai; à cette décision: n'y avait-il pas., trop paris engagés sur le résultat de la lutte Omer de Bouillon, revenant sur sa d< sion de ne plus lutter à Anvers, demai ensuite à son adversaire de continuer la lu et s'offre à remplacer h ses frais la „Cou] démolie dans un &ccès'd'emportement. Il i appel à son adversaire, qui ne peut, dit faire état d'une victoire remportée dans pareilles conditions, et ne met qu'une c dition à cette rencontre: c'est qu'elle £ pbcé9 cette fois sous le contrôle d'un ji absolument neutre et dirigée par un arbi énergique et étranger à la Ville d'Anver * * * Une grave affaire de détournement vi( d'être découverte. Il s'agit de saindoux, levure et de farine appartenant au Com National. Un des boulangers — qui trav; le avec 16 ouvriers — avait à fournir jo nellement de 25,000 à 27,000 petits pai pour être distribués aux enfants des écol Pour ce faire, il lui était délivré gratui ment du saindoux, de la levure et de la rine dont il vendait une partie à-un de £ voisins. \ Un passant vit sortir mercredi soir, de boulangerie N..., avenue du Sud, un in vidu porteur de» paquets, — qu'il cach sous son veston, — et entrer dans une m son voisine. Il prévint la police qui alla mettre en embuscade près de la boulanger Quelques minutes après, le même indivi sortit, cette fois sccompagné d'un autre ho me, portant une valise, La police appréhe da un des individus, l'autre parvint à s'échc per à la faveur de la nuit, après avoir lais tomber ses paquets. Conduit au bureau, l'individu arrêté f reconnu comme étant le fils du boulang N... Dans valise se trouvaient 7kil. 1 de farine, 6 kilos de saindoux et 4 kilos levure, le tout appartenant au Comité. 1 saindoux et là levure devaient servir à fab; quer les petits pains pour les enfants, ta dis que la farine avait été tamisée. Le second fils du boulanger N... et dernier lui-même, après avoir été „cuisinés firent des aveux complets. Depuis plusieu mois déjà le boulanger vendait à son vois B... une grande partie de la farine mise sa disposition. La farine était vendue -s'il faut en croire la déclaration des coup bles — à 6 francs le kilo, le saindoux à : francs le kilo, et la levure à 9 francs kilo. L'enquête continue. Les coupabl auraient été mis en liberté provisoire. Les opérations militaires Violents oomisats sur la Piave, nouvelles attaques de l'ennemi. — Gontra-aMaques énergique des alliés. — Pizza-Razzea et les hauteurs au sud-est de Sasso repris par les italiens. — Les pertes sanglantes des Autrichiens. Combats locaux d l'Ouest, Sur !s front occidental. Les Français améliorent leurs positions au sud de Valsery. ( Commun tri ne officiel.) PARIS, 18 juin.» Assez vive activité <£'ar-tillerie au nord-ouest de Montdidier et tur plusieurs points entre Montdidier et l'Aisne. Ce matin les Français exécutèrent, au sud de Valsery, une opération locale. Ils améliorèrent leurs positions, firent une centaine de prisonniers et capturèrent des mitrailleuses.Dans la région d'Avocourt les Français repoussèrent un coup de main allemand. L'ennemi laissa de nombreux cadavres sur le terrain. Les Français firent quelques prisonniers.Succès locaux britanniques vers Lens et Huliuch. (Communiqué officiel.J LONDRES, 18 juin. Hier soir nous réussîmes un coup de main au nord de Lens. Ce matin les Britanniques attaquèrent les tranchées ennemies au sud d'Huliuch. A l'issue d'un vif combat ils firent plusieurs prisonniers.Rien à signaler sur le reste du front en 1 dehors de l'activité d'artillerie habituelle de part et d'autre. Un succès des patrouilles américaines. (Com unique officiel américain.) LONDRES, 18 juin. La lutte d'artillerie continue dans le secteur de Château-Thierry et» sur lâ front çig la Marn.ea J La nuit dernière les patrouilles américa nés passèrent la Marne et firent plusieu; prisonniers. Les Britanniques abattent 25 appareils ennem (Communiqué officiel.) LONDRES, 17 juin. Dans les combai aériens les pilotes «britanniques abattirea 25 appareils ennemis et contraignirent ballons captifs à descendre. Cinq avions britanniques ne rentr.èrer pas au camp. Les hydravions britanniques en action LONDRES, 18 juin. (Reuter). L'Am raufcé commu nique : Dans la période du 13 au 16 juin les cor ditions atmosphériques ont" quelque pe entravé l'action de nos hydravions. Toutefois, des bombes ont été lancées su le6 ports de Zeebrugge et de Bruges, le cro: sement de voies de TKourout et le cam d'avions de Ghistelles. Des bombes ont al teint la gare, le bassin LéotpoiLd et divea" autres objectifs. Des explosions ont été pre vcquées sur le pier de Zeebrugge, près de écluses et sur les quais. Nous avons lanc en tout 24 tonnes de bombes. Tous no avions sont rentrés indemnes, sauf un qui été atteint par l'artillerie au-dessus de Bru ges et est tombé. L'appareil a été détruit pa l'artillerie ennemie. Des bombes ont également été lancées su des navires ennemis. Outre nos raids de pa trouilles ordinaires, nous avons encore atta qué des avions ennemis, mais il n'y a pa eu. de combats décisifs . iPemidant la. même période l'activité a, et grande dans nos eaux territoriales. Des sou marins ont été attaqués, des mines ont é détruites et nos hydravions ont convoyé d navires neutres et alliés. Au Les résultats de la contre-attaque française f fié, 11 juin. cer PARIS, 19 juin. (Havas.) Les Allemaru une affectent de nier le succès de la contre-attaq-française du 11 juin. A les entendre el n'aurait eu aucune influence sur l'arrêt d' Lr^.' troupes allemandes. Ils oublient que leurs o a';1" dres d'attaque sont tombés entre les mains di du Français. Ces ordres d'attaque prévoyaient^ poi ion le 10 juin l'occupation de Compiègne et do ant yoie ferrée entre Montdidier et Estrées St-D bé- nis et c'est bien la vigoureuse contre-attaqi française du 11 qui a reroulé leur aile droite si une profondeur de 3 à 4 km. et qui a contraii leur centre et leur gauche à s'arrêter dans le-L marche sur Compiègne. L'arrêt forcé de lei offensive, l'usure rapide de leurs meilleures c de visions de choc de la garde en particulier, soi lus des faits positifs qu'il est inutile de chercli< an_ à discuter. res Les exploits de deux avions britanniques. Pa~ Le correspondant de guerre du ,,Times ^ écrit : Des aviateurs ennemis capturés réoeu jon meut disent que le service de l'aviation alh mande a.beaucoup de peine actuellement ),j maintenir ses effectifs au complet, l'aviatio .Q. allemande ayant perdu quelque 700 pilot< ide °kservateurs depuis le début de l'offer sive du 21 mars. Une formation d'avions d „ reconnaissance a perdu à elle seule 130 d 'ait S0S ^l0rrlmes* •j Un exemple extraordinaire du moral si dg périeur et des qualités combatives de ne }n_ aviateurs est fourni par épisode qui s'ef produit le 7 mai, lorsque deux de nos aére ir planes biplaces. tombèrent au milieu d'un tx-0 patrouille de sept éclaireurs ennemis. A' g cours de la mêlée, deux autres patrouilles peu près de la même force apparurent et s joignirent à la première, de sorte que 2 int ou 21 appareils ennemis étaient engagé de dans la lutte contre les deux britanniquet ité Pendant le combat, qui dura une demi lil- heure, nos deux aéroplanes descendiren ir- huit appareils ennemis et en forcèrent d'au es très à atterrir désemparés. Des appareils cor as. tainement détruits, quatre prirent feu dan te- les airs et quatre furent vus piquant droi fa- vers le sol où ils s'écrascrent. Nos deu: es avions ne cessèrent le combat que lorsqu toutes leurs munitions furent épuisées: ' la ce moment, sur la vingtaine, d'appareil 3i- allemands qui avaient pris part à la lutte lit sept seulement tenaient encore Vair. ai_ Le lendemain, les deux mêmes appareil _se tombèrent de nouveau dans une formatioj ie« d'avions ennemis, dont ils en détruisiren un ençoyèrent trois sur le sol privés de con [n" trôle, do sorte que le tableau total pour ce n" deux appareils, en deux jours, fut de neu P" appareils détruits et un nombre vraisembla 36 bleinent égal forcés d'atterrir. ut L'offsîisive autrichienne. er 12 Les Italiens délogent l'ennemi de Pizzo-Razze. j-1 et des hauteurs au sud-est do Sasso. Succès t français et britanniques vers Costalunga. (Communiqué officiel.j n ROME, 18 juin. Le front n'a subi aucu ne modification sur le plateau d'Asiago. ce Dans la région du mont Grappa nos trou n pes ont rétabli leurs lignes, telles qu'elle: rs' étaient avant l'offensive, par d'énergique: •u attaques réitérées. <a Nous empêchâmes l'ennemi de renouveler _ l'attaque. a_ - Dans te" secteur de Montello et sur la g Basse Piave la bataille continue avec achar-nement. 4 Pour étendre ses gains sur la rive droite 3S du fleuve et pour s'asurer un passage l'ennemi lance sans cesse de nouvelles attaquef avec des troupes fraîches. Mais nous ripos- — tons par des contre-attaques continuelles, L'ennemi, au fur et à mesure que notre pression s'accentue, donne des signes évidents de lassitude. Il est impossible d'indiquer nettement la ligne du l'eu, qui se modifie sans cesse sous la pression des attaques et des contre-attaques alternatives. Il ne s'agit pas d'une ligne do combat, proprement dite, mais de toute une région de $ oombat, comprenant le secteur au nord de Montello et une zone de plusieurs kilomètres de largeur, le long de la Piave, entre les voies ferrées Ordezo—Trévise et Poro-gruaro—Mestre. Mais, suivant les* renseignements reçus et les déclarations des prisonniers, la résistance brillante de nos trou-i- pes et celle de uos alliés sé manifeste •g pleinement dans cette lutte, gigantesque. Dans la région du Grappa nous repoussâmes des attaques partielles ennemies et s nous réussîmes une attaque au cours de laquelle nous fîmes une centaine de prison-;s niers. wt Dans la vallée de la Brenta et à l'est de 3 la vallée de la Frenzela -des attaques ennemies furent arrêtées net. t A l'est du plateau d'Asiago lies troupes délogèrent l'ennemi de PizzO—Razzea et des hauteurs au sud-est de Sasso et firent 300 prisonniers. Des détachements italiens et des contingents français exécutèrent de vigoureuses attaques vers Costalunga. Us gagnèrent du 11 terrain et firent des prisonniers. Les Britanniques firent un gran$ nombre de prisonniers plus à l'ouest. La tenue do nos troupes et celle de nos alliés est admirable. Depuis Stélvia jus-g qu'à la mer tout le monde se montre con-' vaincu que l'ennemi ne réussira pas à passer. Chacun de nos braves qui défendent le - Grappa sent que chaque pouce 3e terrain s de cette montagne historique est sacré. % Dans les grands combats du 15 et du 16, ainsi qu''au oours de l'échec ennemi dans le r secteur du Tonale, plusieurs régiments italiens et les Foresters du Northumberl and se L. sont tout particulièrement désignés par leur bravoure. La brillante valeur combative des troupes françaises et notamment des batail-3 Ions d'Alpins mérite également une mention spéciale. î j Nous devons citer également les régiments s. d'artillerie qui brisèrent dans la soirée la ^ première ruée de l'ennemi et notamment les es 7e et 8e batteries du 56e régiment d'artillerie de campagne, qui, bien qu'encerclés sur le Mostrin, opposèrent une résistance ^ opiniâtre à l'ennemi. ' Artilleurs et fantassins, enfin, rivalisé* ^ rent dë zèle. le La lutte continue aveo acharnement. (Commimiqué officiel.) ;s ROME, 18, juin. (Stefani.) La bataille, ir qui avait diminué quelque peu d'intensité [a clans les montagnes, a redoublé de violencei e- sur la Piave. 10 Au cours de la journée la 3me armée offrit une résistance énergique à une violen* ir te attaque de l'ennemi. ir En face de Maserada et de Candela des li_ tentatives renouvelées de l'ennemi pour it progresser sur la rive droite furent repouss -r sées d'une façon sanglante. Depuis Fossalta un violent combat inin« terrompu se livre. >, Nous avons fait de nombreuses contre-attaques. Sur cette partie d.u'front nous L. fimes en quatre jours 1550 prisonniers. ! Malgré la pluie, nos avions firent de l'a :a bonne besogne. nj Le butin des Britanniques en Italiq. 'S j . (Communiqué officiel.j l- : LONDRES, 19 juin. Situation inchangée e sur le front britannique en Italie. Les trou-e pes du Norbhumberland, de Warwick, d'Ox-j ford, de Buckingham et les Sherwood Fo-' resters se distinguèrent tout particulière-, s ment. L'artillerie anglo-italienne montra t -beaucoup d'activité et causa des pertes énor-> mes à l'ennemi. e Les aviateurs britanniques, malgré que [i leur action ait été fortement entravée par le à brouillard^ ralentirent l'offensive ennemie e sur la Piâve. 3 • Nous capturâmes 5 canons de montagne, s 72 mitrailleuses, 20 lance-flammes, un mor-. | tier de tranchées et du matériel. - : Le nombre des appareils ennemis abattus t le 15, comporte 8 et non 10 comme on 1*® - j signalé précédemment. * Les déclarations du président du conseil de* , ministres italien. L'Agence Stefani annonce que le président du : conseil des ministres a donné au parlement les 3 renseignements suivants sur la situation 3. jusqu'à 9 heures du soir: . 3 Sur tout le front dans les montagnes et dans la contrée de Montello l'ennemi continua à ' exercer sa violente poussée sans faire cependant de nouvelles attaques. 5 Le long de la Piave, par contre, il renouvela i *ics tentatives pour gagner du terrain. Notre j artillerie bombarde violemment les troupes . ennemies sur la rive droite. A la suite de nos 3 contre-attaques l'adversaire fut repoussé quel-p que peu sur différents points. Nous fîmes quelques centaines de prisonniers. La résistance des Français. ROME, 18 juin. (Reuter.) Pendant l'offensivë autrichienne contre le secteur français les «Français firent 300 prisonniers et s'emparèrent i d'une grande quantité de matériel. Les pertes des Autrichiens sont élevées. Devant le front d'yn seul régiment on compta 6Û0 cadavres» D'après des ordres trouvés sur des prisonniers, l'ennemi avait pour but d'arriver dans la plaine. ( Il ne put même pas atteindre la première ligne j et subit un échec sanglant. i La bravoure des corps de cyclistes britanniques, LONDRES, 19 juin. On télégraphia hier du quartier général italien: Le massif ovale qui forme la charnière! de l'offensive autrichienne, le Montello, est déjà occupé depuis plusieurs mois par les | troupes britanniques, dirigées par le géné-| ral Plumer. Actuellement une division bri-: tannique occupe les versants sud-ouest du | plateau d'Asiago, avec les Français sur leur '•aile droite. Après avoir reconquis les ^positions avan-j cées qu'ils avaient abandonnées dans la matinée du -15 pour fortifier leur ligne, les j Britanniques opposèrent une brillante résis-! tance à toutes les tentatives des Autrichiens ' pour reprendre le terrain perdu. Les Britanniques • entreprirent également de hardies réactions. Les corps de cyclistes britanniques firent aussi de la bonne besogne. En allant ci'une position vers l'autre ils roulaient sur un chemin creux, parallèle au front, lorsqu'ils rencontrèrent un groupe d'Autrichiens très supérieur en nombre. Au lieu de prendre la fuite ils descendirent de vélo pour exécuter une charge à la baïonnette. Les Autrichiens reçurent ordre égale* nieQt de charger à la baïonnette. La lutta fût. ardente. Mais, succombant sous la force corporelle et le courage indomptable des cyclistes britanniques, les Autrichiens prirent la fuite, serrés de près par les Britan^ niques. Ceux-ci firent beaucoup de prisonniers ©t capturèrent des fusils. L'échec de l'offensive autrichienne, LONDRES, 19 juin. Le correspondant du ,,Morning Post" au front italien télégraphia le 17: Le résultat de l'offensive autrichienne dans les deux dernières journées peut se ré* sumer de la sorte: Su** le front montagneux, où une rupture aurait pu avoir de graves conséquences, l'ennemi ne réussit pas à enfoncer les lignes. Mais il put former deux petits saillants dans la ligne italienne et se nicher sur la rive de la Piave. Sur ce point | nos alliés possèdent l'avantage. Us tiennent l'intérieur de la boucle et les voies de communication qui y sont reliées. Us disposent également d'autos en abondance pour transporter les troupes. C'est pourquoi le commandement italien peut appliquer une excellente tactique à la fois offensive et défen-{ sive. ' On riposte par une contre-attaque à toute attaque de l'ennemi et ces actions s'effectuent avec tant de rapidité que des détachements faits prisonniers ont été fréquemment libérés. Le ,,Daily Mail"'* apprend de Milan: Un •major autrichien, fait prisonnier, déclara nue les pertes des Autrichiens sont terribles et qu'il est le seul survivant de son bataillon*

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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