La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1917, 10 Septembre. La Belgique: journal des réfugiés. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7p8tb0zh0c/
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Ailleurs, on ne signale que des fusillades. &ur le front roumain, combats entre patrouilles.Dan8 la Baltique, du 29 août au 5 septembre, l'ennemi a été très actif dans le rçolfe de Riga. Des zeppelins, au sud de Pernau ont jeté des bombes sans succès nrès d'Hainarch. Le 3 des sous-marins ennemis ont bombardé trois points de la oôte, 9'--adant la nuit, entre Riga et Pernau, lan-,;anb 40 projectiles. Près de Kabdoki, une lommc et une fillette sont tuées ; une femme «t blessée. L'après-midi, un sous-marin a attaqué le transport ,,Linol", tirant 20 ibus. Le transport, armé de pièces de 37 millimètres, a canonné le sous-marin et l'a obligé à plonger et à fuir. Deux hommes sont blessés à bord du transport. Jusqu'au dernier moment, no scanonniè-res et nos torpilleurs ont opéré à l'ouest do Dwinsk et partirent alors, emportant les steamers et tout le matériel flottant du port de Riga. A l'exception de sous-marins, on n'a vu aucun navire ennemi dans le golfe. Nos forces navales sont prêtes à résister à l'ennemi.Dana la nuit du G nos avions ont jeté 8 pouds de bombes sur la gare de Baranovit-chi. Dans la région du lac Madziol, notre artillerie a abattu un avion ennemi. Les occupants sont prisonniers. Le soir du 6, une escadre d'avions ennemis jeta des bombes près de la gare r'.e Zamirie. • Communiqués ennemis Le communiqué allemand .du 7 dit: 3,o retraite des Russes au nord-est de la bas-SC Ouns» n r/*nHnn« bi<?r y>'« w«- battu avec succès les arrière-gardes ennemies au sud-ouest de Nitau ot de Neu-Karpen (7C km. à l'est de Riga). Entre le lac de Lobe et Friedrichstadt, l'ennemi en retraite a incendié les villages. Le butin fait à Dunamunde, outre beaucoup do munitions, comporte 40 canons dont 22 de plus de 12 centimètres-de calibre. Ailleurs jusqu'à la mer Noire, calme relatif. Lo communiqué allemands du 7 (soir) dit: Dans le Lyfland (nord de Riga) notre cavalerie demeure en contact avec l'ennemi. Lo communiqué autrichien du 7 dit: Nos positions des Carpathes et du Pruih sont fortement bombardées par l'ennemi. On signale aussi des combats entre patrouilles sur ces fronts. Riga, ville allemande... LONDRES, 7 septembre. On sait que les allemands mènent une campagne acharnée pour démontrer que Riga est une ville allemande. On télégraphie à ce propos vendredi de Milan au „Daily Telegraph": „Les Lithuaniens en Suisse protestent contre la déclaration allemande, faisant de Riga une ville allemande. M. Leepin, chef du comité lithuanien do Suisse dit, dans une lettre ouverte aux journaux suisses que le dernier recensement de Riga en 1913 donne une population de 506.000 habitants dont 13 pour cent seulement ; étaient allemands (moins qu'à Anvers. Réd.) 41 pour cent Lituaniens, 19 pour cent Russes et le reste, partagé entre différentes nationalités. „Par suite d'intrigues politiques, les alle-• mands étaient parvenus à s'emparer de la majorité de l'administration de la ville. Le gouvernement révolutionnaire de Russie reconnaît > parfaitement le droit à l'autonomie des Lithuaniens. Ce peuple no prétend donc pas être ,.libéré" par les allemands pour obtenir des droits nationaux dont ils jouissaient déjà et qui ne peuvent que leur être ravi3 sous la domination allemande. Min Italie ComgnaDiqné officiel ROME, 7 soptembre. — Communiqué du général Cadorna: Au nord-est de Gorizia l'ennemi éprouve do-puis quelques jours des pertes énormes à la suite de la résistance désespérée qu'il oppose à notre pression qui continue avec décision. Au cours do la journée d'hier nous fîmes pri-" -sonniers 3 officiers et 201 soldats. Sur le Carso les combats acharnés do ces jours derniers furent suivis par des actions lo-cales de rectification et des bombardements intenses. « Nos avions bombardèrent avec succès les batteries ennemies dans le Bois de Panovizza, dans la forêt de Ternova et à l'arrière du Carso. , Communiqué ennemi Le conxmuniquô'autricbien du 7 signale de furieuses contre-attaques italiennes sur la par-tio sud du Carso et de très fortes attaques de troupas fraîches italiennes au nord-est do Go- rizia- - . • i- v 2£ii l'àaice CoaBBBiqaé de. 3 heeroi PARIS, 7 septembre. — Communiqué officiol ' de 3 heures-. Sur le front de l'Aisne les Français repoussèrent une attaque allemande au sud d'Aillés. Au cours de la nuit le duel d'artillerie prit des proportions assez étendues dans la contrée de Souain et sur les deux rives de la Meuse Pendant des combats aériens trois ayions al- | lomands furent abattus. Douze furent obligés d'atterrir. ' Dans la nuit du 5 au 6 septembre les escadrilles aériennes françaises lancèrent 1100 kilogrammes d'explosifs sur la station de Thion-ville et 1400 sur celle de Weippy. OoitalHDBiqaé de 11 heures PARIS, 7 septembre. — Communiqué officie! de 11 heures: Pas de combat d'infanterie. En divers points, l'artillerie est en action. i" . ' Communiqué anglais dn mutin LONDRES, 7 septembre. — Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Près de Lens et d'Armentières nous repoussâmes d' s raids ennemis. A la suite des contre-attaques allemandes nous - fûmes obligés d'évacuer le3 positions enlevées par nous la veille au nord de Frezenberg. Communiqué anglais du soir LONDRES, 7 septembre. — Communiqué du -Quartie? Général Anglais en France: 1 Sur le front de Lens, nous avons porté notre ligne d'avant-postos en avant dans la région d'Avion. A l'exception de bombardements violents de 1 nos positions près de La Bassée et à l'est et au ' nord de Messines, l'artillerie no s'est pas mon- « trée très active au cours de la journée d'hier. I Le 0 septembre, les conditions atmosphériques ont amené une diminution de la très gran- I do activité déployée dans les airs .pend»-"* : j v?uetques raids de bom- < Cârdoments furent effectués: plus de 100 bombes ont été jetées en divers points. Deux avions allemands et un ballon captif ont été détruits; deux autres ayions allemands ont été chassés au sol "avec des avaries. Nous avons perdu un appareil. a Contre les hôpitaux a LONDRES, 7 septembre. (Router.) Le corres- d pondant de Reuter au front britannique télégraphie que les allemands continuent, avec la e même cruauté qu'ils ont manifestée vis-à-vis 6 des navires hôpitaux, à bombarder tous les ser- 1 vices sanitaires sur le iront. D Leur dernier acte criminel, dans cet ordre, est n leur raid aérien sur les hôpitaux de St. Louis et P d'Harvard, des Etats-Unis, qui sont établis près 11 d'un petit village à la côte. J'apprends qu'un v médecin do l'expédition do la Croix Rouge " américaine a été tué et que trois autres méde- , cins américains sont gravement blessés. En outre, il y a 2 morts et 16 blessés, dont 5 -, Américains et 10 patients de l'hôpital. DANS LES BALKANS " J Communiqué anglais ° LONDRES, 8 septembre. — Communiqué à officiel anglais : 1, A la Strouma nos patrouilles ont pris un I détachement ennemi dans une embuscade, a lui ont infligé des pertes et ont fait d'es pri- i sonniers. 1, Au front de Doiran, l'ennemi a attaqué nos postes avancés au nord de Doldzeli, mais s> il a été immédiatement repoussé par une p contre-attaque. p L'action de notre artillerie se poursuit. p e Crise ministérielle en France ! r a S Démission du ministère Ribot PARIS, 7 septembre. (Havas.) M. Ribot a of- d fert au président Poincaré la démission du ca- d binet. c t M. Poincaré demande à M. Ribot de demeurer p au pouvoir j PARIS, 7 septembre. (Haras.) M. Poincaré a demandé à M. Ribot de' demeurer au pouvoir P jusqu'à ce que les présidents do la Chambre (t r, du Sénat s'oient rentrés à Paris, afin de per- ^ mettre à M. Ribot de procéder aux consulta- c tions nécessaires. v Un nouveau cabinet Ribot — M. Vivian! se a retirerait. v PARIS, 7 septembre. Le „Figaro" croit que le J'. nouveau cabinet Ribot sera composé dos mardi n prochain. Il prévoit la composition suivante: Guerre: M. Painlevé; Marine: M. Chaumet; j Munitions: Thomas; Commerce: Clémentel; Af- ^ faires Etrangères: Steég. Tous ces ministres a conserveraient donc leur portefeuille. u Par contre, on s'attend à la démission de M ft Viviani et le groupe socialiste aura à désigner t< trois nouveaux représentants au sein du non- li veau ministère. " ], PARFUMS „Le Poilu" Les nouveaux ministres socialistes PARIS, 7 septembre. Le „Matin" dit que M. Ribot a offert les portefeuilles des ministres socialistes à MM. Groussier, vice-président de la Chambre, Vetoulle, député et maire de Limoges et Varenne, député. Wilson contre les Hohenzollern Une importante déclaration de Lansing LONDRES, 7 septembre. (Reuter.) Le «Times" apprend de Washington que Lansing a officiellement démenti les nouvelles d'après les-quelles il aurait dit que le gouvernement des Etats-Unis ne faisait pas de la démission des Hohenzollern, -une des conditions préalables des pourparlers de paix. Il est dit, en outre, que lorsque Wilson parle d'un changement dans le gouvernement allemand, il entend par ces mots un changement dans la nature même de co gouvernement. Les Etats-Unis se réservent le droit de décider quelle sera le caractère du gouvernement en Allemagne avec lequel les Etats-Unis consentiront à parler de paix. Il peut aussi être communiqué que Wilson est d'avis que des pourparlers de paix ne peuvent être, entamés que lorsque les Hohenzollern et le parti militariste prussien seront, exclus de tout contrôle sur les affaires de l'allemagne. Le président espère sincèrement que, tôt ou lard, le peuple allemand -®»<îra d'un« *■■■* -» ... mis ses imc-i* î et ceux du monde entier. La Situation Paradoxes russes Le Kaiser a fait son entrée à Riga. Il y a prononcé un discours devant le front des armées du prince Leopold de Bavière. Et il a débuté par ces mots: „Riga est libérée....'2 Oui. iRiga, ville libre d'une Russie' libre, est conquise par les troupes du Kaiser et passe sous la domination prussienne: voilà ce que Berlin appelle une «libération". C'est le mot nouveau que les pangermanistes allemands ont adopté pour dissimuler leurs appétits: ils ne font plus de conquêtes, ils n'annexent plus.... Ils «libèrent". Avec les révolutionnaires russes, ils veulent une paix „sans annexions et sans indemnités", mais à la condition que ce coit une paix ,,avec libérations et dédommagements"* L'aveu est ainsi sorti des lèvres mêmes 'du Kaiser: l'allemagne compte annexer la Li-thuanie, ce qui entraîne fatalement l'annexion de la Courlancle, sans parler du sort réservé à la Pologne et à la Wolhynie. Les deux première provinces, à elles seules, sont 4 fois plus grandes que la Belgique. Quant à notre pays, on sait quel «contrôle" les allemands entendent y exercer après la guerre. Ici, il no s'agit plus de «libération". Nous avions odieusement abusé de notre liberté: il faut donc qu'elle soit désormais «surveillée" par l'allemagne. 'Ainsi, les conditions de la paix allemande se dessinent; elles se rapprochent de plus en plus du programme intégral des militaristes prussiens et il est intéressant d'établir à quel point les maximalistes russes ont travaillé en faveur de cette paix. Que voulaient [des maximalistes russes? La destruction de toute autocratie, une paix «sans indemnités ni annexions" et, par dessus tout, une paix immédiate. Leur propagande sur le front a amené la double retraite russe. Les gages de Galicie et de Bucovine sont perdus. Riga est pris. Chacune de ces prouesses, au lieu d'aider à la destruction des autocraties, est venu consolide® puissamment les trônes des empereurs «centraux". L'évacuation de l'autriche a cimenté toutes les fissures du trône de Charles I; la prise de' Riga permet à Guillaume II de se redresser avec assurance. Ainsi, les maximalistes, s'ils ont aidé à abattre l'autocratie chez eux, l'ont renfocée d'autant chez leurs voisins. Ce n'est pas tout. Ils veulent une paix sans annexions. Or, ils cèdent une de leur province à l'en-aemi, qui se hâte de la proclamer «allemande". Après avoir exilé le tsar pour libérer la Russie, ils abandonnent la Lithua-nie libre à l'empire allemand. Il y a mieux encore. Les maximalistes voulaient une paix immédiate. En mai 1917, tout allait bien. Une offensive russe aurait achevé nos ennemis et les Alliés signaient une paix victorieuse à l'entrée de l'hiver. Mais l'offensive a été si odieusement sabot-tée, que la paix — la paix des démocraties libres — a été retardée d'au moins un an, par le seul fait d# ces mêmes maximalistes. Ah, le Kaiser peut certes se vanter d'avoir; eu de bons agents 1 La décision de Wilson Mais si le3 mauvais Russes se sont acharnés S oompromettre la cause la plus noble de l'histoire, il est réconfortant, par contre, de voir avec quel décision lo président Wjlson se dresse en face des derniers autocrates d'Çu-rope.Le bruit avait couru que la réponse de Wilson au pape n'était pas aussi catégorique qu'on eût pu le croire: ces bruits viennent d'être formellement démentis par Lansing. Cette fois, le doute n'est plus permis. Lah-sing dément que Wilson ne faisait pas de l'abdication des Hohenzollern une des conditions préalables des pourparlers de paix. En d'autres termes: avant que l'on puisse songer au traité de paix, il faut que les Hohenzollern aient abdiqué et que «le peuple allemand ait agi d'une façon qui serve à la fois ses intérêts et çcux du monde". Soyez persuadé que si Wilson parle avec autant de décision, c'est que les renseignements qu'on lui fourni lui permette d'envisager, dans un-avenir prochain, cette solution définitive du conflit. Wilson est Américain, En homme pratique, il veut une solution ra-diçale; mais il ne, s'y accrocherait pas avec obstination s'il la savait hors de portée. Ici, nous ne sommes plus en présence de Russes décevants et paradoxaux. Les Américains sont maîtres d'eux-mêmes et raisonnent froidement. Quand ils veulent, avec nous, la fin de l'autocritie allemande, ils savent où ils vont et ils ont la ferme volonté de ne pas s'arrêter avant d'avoir atteint leur but. Devant cette décision, la «libération de Riga" n'est plus qu'une mascarade grotesque. Los allemands, avant de rendre goTge, ont voulu franchir les limites du ridicule. Pendant ce temps, les autrichiens — qui ne peuvent se vanter d'avoir conquis une ville —» ont fait semblant de fouiller les archives do Belgrade et ils sortent, à grand fracas, de nouveaux «documents serbes" prouvant la culpabilité de la Serbie. Nous connaissons la valeur de ces-«pièces diplomatiques". Il est regrettable que les allemands ne puissent conquérir la république de Libéria. Ils y trouveraient que c'est le Libéria qui a voulu la guerre en entraînant la Belgique a envahir l'allemagne. G. L. Aktivistes et BocSies Ministères dits ,,flamands" à''Brûxéffés ; Ministère de l'Industrie et du Travail.— Sont nommés par Ie3 boches : Léo Meert, fabricant, en qualité de rapporteur -auprès du Conseil supérieur du Commerce et de l'Industrie ; Mauritz Du-four, ingénieur, comme 1er inspecteur ; Marcel Delbecque, inspecteur, comme chef de bureau ; Jan Léo Leeben, directeur au Ministère des Sciences et des Arts, comme inspecteur général ; Karel Van Acker, instituteur à l'Ecole Normale de Gand, comme directeur ; Jozef Mangin, employé, comme chef de bureau ; Orner Lequeu, id. id. ; Mau-rits Reinhard, id. id. ; Fra*ns De Boeck, id. id. ; Remigius De Roeck, id. id. Ministère de la Justcie. — Sont nommés : comme chef de division, l'avocat A. Pie-voets, de Saint-Trond ; comme chefs de bureau J. B. De Roeve, commis au Ministère des Sciences et des Arts à Laeken ; R. P. Meganck, id et Ph. L. M. A. Vander Straeten, commis au ministère de la Justice. Jury. — Le jury chargé de valider les certificats d'études moyennes et de présider aux examens préparatoires pour l'enseignement supérieur, en Flandres, a étéxCompo-sé, par l'ennemi, des créatures suivantes: Président, Frans Reinhard, fonctionnaire pensionné, à Bruxelles ; membres : Jan Van I Sint, professeur à l'Athénée de Gand, N. i Thibau, id. à Anvers. < A raison de quinze ans de travaux forcés pour chacun, l'affaire ne sera pas mauvai- 1 se; elle nous débarrassera en effet d'une : bande d'individus qui, après la guerre, seraient devenus dans le pays autant d'agent3 allemands. Ceux-ci sont démasqués : ils cessent d'être redoutables. Dépêches . diverses La guerre sons-marine Contre les sous-marins LONDRES, 6 septembre. (Router.) Un re- ' présentant de Reuter a eu un entra tien avec une autorité haut placée de la Mavi.no britannique au sujet de la lutte eontra les smis- ' marins. Le texte de l'entretien est lo suivant: «Nous avons des preuves que les allemands poursuivent leur guerre sous-marlno contre l'Angleterre avec une croissante activité et avec de plus grandos unités qui se rappoèhent •du type des croiseurs. «L'allemagne met tout en jeu dans cette guerre sous-marine, mais sans l'espoir d'aucun succès dans lo délai dont, selon toute vraisemblance, elle dispose encore; car pour l'allemagne, le temps doit être' limité. ,Dans notre lutte contre les sous-marins, nous sommes aidés particulièrement par l'Amérique et le Japon. Par suite des mesures offensives qu'impose ce mode de combat, il pi'est impossible de citer des chiffres, mais je puis dire que les prévisions nous permettent les plus grands espoirs. Nous avançons de toutes nos forces dans la voie des mesures de défense et, dans un avenir rapproché nous avons tout lieu de croire à la possibilité d'équilibrer les pertes qui noiw sont causées parla guerre sous-marine allemande," tIMCTKHMtftu i, lUTTÉi La Guerre en Afrique Combats en Abyssinie ADDISABEBA, 29 août. (Reuter-Retardée.) Après do rudes combats, l'armée du Roi est dé-ciméo et mise en fuite. Los meilleurs généraux sont morts. On croit que Lidi Jeassou lui-même a été tué dans la poursuite. Ce dernier fait n'est pas encore confirmé. Communiqué italien ROME, 8 septembre. — Communiqué ois ficiel italien. — Le gouverneur do Tripoli donna l'ordre au général Carsini do se porter contre les rebelles qui s'étaient rassemblés à l'est de Zuara, au-delà d'Agilah. Notre colonne quitta Zuara le 3 do ce mois ot rencontra bientôt les rebelles au nombre do 5000 avec 5 canons. Ils étaient- commandés par dos officiers turcs. L'ennemi fut repoussé et "battu après un combat qui dura de 8 à 11 heures. Le butin très considérable comprend un drapeau turc, 2 canons, 487 fusils, 26 caisses de munitions, etc. L'ennemi a subi de lourdes pertes. Environ 1000 rebelles furent tués. Nos perte* ne sont pas très importantes. ECHOS m >SsC E m «as? Au Cinéma Empire Jamais le „Cinéma Empire", dont on oonnait la ooquette salle de la Nisuwsfcraafc, à La Haye, n'a atteint pareil record de succès. La troisième semaine du grand film ,,Lea Mystérieux" ou ,,Les Trésors de la Sultane" a dépassé tout ce qui s'était vu Jusqu'à ce jour. On peut se demander où s'arrêteront l'habileté des metteurs en scène et l'imagination dos librettistes, lorsque l'on voit à quels prodiges de sensation et d'intrigue® mystérieuses ils sont arrivés à présent. Aucun spectacle ne réunit autant die qua-* lités diverses et il n'y a pas lieu d'être surpris devant l'affluenco de monde qui envahit chaque soir la salle de l',,Ëmpire". Ainsi se trouve réoompensé le bon choix de films que la direction de ce théâtre s'est toujours entendue à faire. Comédie française ,,L'Ane de Buridan" ! C'est par cette pitee charmante que la Tournée de Comédie Française Max Péral va rouvrir la saison de oetto année sprririlsriô,i<y&v<!igc>la«!Blai -A. Fiers est do bon augure pour le succès des soirs prochains, car il nous revient que 1» location marohe à merveille. Aussi croyons-nous bien faire en recommandant aux habitués des représentations de Comédie française de retenir leurs plaoes, die s'assurer de leurs abonnements. La saison s'annono® comme devant être exceptionnellement brillante.Les ,,Mercredis Mondains" de la Tourné» Péral retrouveront aussi tout leur succès de l'an passé. Si l'on en juge par les plaoejj qui sont dès à présent retenues, les plus grands noms de la colonie belge y seront à chaque fois représentés. La perspective de ces bonnes soirées noua console quelque peu du prochain retour de l'hiver. D'autant que l'on est toujours chauffé au théâtre, chose qui devient db moins en moins certaine dans nos domiciles particuliers. DERNIERE HEURE Là-bas comme partout — Le travail allemand WASHINGTON, 8 septembre. (Reuter.) Ld S de ce mois l'enquête relative à la propagande allemande sous couvert de (mouvements ouvriers, a commencé devant le grand jury, fédéral. U y a deà raisons de croire que toua les ralentissements provoqués dans les préparatifs de guerre du Gouvernement ont été lo résultat d'une Conjurations pro-alleman-de, tandis que des tentatives étaient faites d'autres part pour mettre le feu aux moisson* ainsi qu'aux bois de sapins du nord-ouest. Les appels à la grève isolés et en général peu importants dans les camps miniers et dans d'autres régions où du matériel d<S guerre est fabriqué, sont les ramifications d'une conjuration générale conduite par un ' petit nombre d'individus. On examinera d'où est provenu l'argent. Il résulte de nombreux témoignages qu'il existait un fonds allemands d'où les conjurés tiraient de l'argent en abondance. Questions de frêt LONDRES, 7 septembre. — Le ,,Daily; Telegraph" apprend de New-York: La Commission maritime du Conseil de la Défense nationale a déterminé le tarif des frêts réduits pour le transport de matériel de guerre du gouvernement et des alliés. On a élaboré aussi des plans pour la constitution d'une commission d'affrètement. Il est probable que la mesure prise sera la réquisition des navires de commerce américains. Les navires réquisitionnés seront rendus à leurs armements qui devront les utiliser conformément aux instructions de la Commission. Le manque éventuel de tonnage pourra amener aussi les Etats-Unis à ré< quisitionner les navires neutres qui se trouvent dans les ports américains. Les frêts fixés hier varient de 32 à 52 shellings la tonne pour les chargements qui doivent traverser l'Atlantique. Lea marchandises qui" ne concernent pas la guerr® i sont «ïclues de la tarification nouvelle. Lundi, 10 Septembre 1917. 5 Cents 3mo Année No. 277

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal des réfugiés appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Leyde du 1914 au 1918.

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