La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1917, 04 Septembre. La Belgique: journal des réfugiés. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4x54f1n776/
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A&ONNKMENTS; i JkmOSOEB: la Hgna 80 cents. (Pour Contrats s'adresser à i'Administialion) L - Adresser TOUTE la coirospon-, danoé&Jlja Belgique", Kootdelnds--fclelu, ïiMI'KX, LA BELGIQUE Direçtonrs s ». LANDOY si i. WAFPZBa tElDfiH Administration et K«d«clfoii , ifoordelndsploin-Téléphone îfo. 17S -EOITBBCAM,StOlgèr, 10b - Tél. 7068. Adresser toute^b^correspondanoe I<es manuscrits noo insérés n* soct pas rendus. Sur les Fronts Attaque allemande sur le front de Riga. - Succès français à Huri©bise. - Violents bombardements ers France» En JEfLiis^ie ComiiinnlqRC officiel du 1 r PETROGRAD, 1 septembre. Communiqué "du grand Etat-Majox général: <. Activité sur le front de Riga. 1 Le capitaine aviateur, capitaine de Cavalerie Kosakof, a abattu son 16e avion. L'appareil ennemi a été abattu au moment où il jetait des bombes près de Prosko Urov. Les oc-' çupants sont morts. CommiittiquP!) entieusit» Le communiqué ennemi du 1 (smït') dit : Au sud-est de Riga, des troupes allemandes ont passé la Dwina. Par suite de leur pression, les Eusses ont commencé à évacuer la téête de pont à l'ouest de la rivière. s. Le communiqué ennemi du 2 dit: " Le long de la Dwina, jusque Smorgon et Baranovitchi, l'artillerie est plus active. Au ^ feud-est de Riga, près de Friedrichstadt et * d'Illouxt noe raids ont eu du succès. A l'ouest de Loukst, un de nos raids noua < 'a assuré quelq n'avance et nous a donné des ^'prisonniers. f Entre le Pruth et la Suczawa, tirs de destruction et escarmouches entre patrouilles. ï-ics ctesares «5e tépression PETROGRAD, 2 septembre. (Router.) Le , gouvernement misse communiqué que les me-Tnsres de répression énergique préconisées par le géaéral Korniloîf, ont déjà reçu un ' commencent d'exécution sur le front. La «oiipabî© PETHOGEAD, 2 septembre. (Reuter.) — Les principaux témoins au procès fcioukom-/•likdff étaient dimanche Rodzianko, Miliou-' koff et Goutchkoîf. « Tous trois ont accusé Soukomlikoff d'a-.voir négligé l'armée et l'ont rendu reepon-Bable des désastres de la Eussie. h Eoctzia.nko a déclaré que l'ex grand-duo Nicolas jugeait toute continuation de la guerre impossible, dans des conditions tel-' les que Soukomlikoff en avait créées. "Parlant de la Galici-e, Eodzianko dit que ce Su'il y a vu l'a rempli d'indignation. A plusieurs reprises il avait demandé au Tzar de v renvoyer Soukomlikoff. ï'ti complot PEïROGfîAD, 2 septembre. (Tleufccr). Les journaux communiquent que le parquet de Petrograd a découvert un complot qui pré- erait une contre-révolution au moment de conférence de Moscou. Les meneurs du Complot sont des politiciens connus, parmi lesquels se trouvent plusieurs officiers. Les I Visites domiciliaires qui ont été faites ont apportes des preuves du complot. lies arrestation* ' PETROGRAD, 2 septembre. (Router). Dans nne communication officiel'© au sujet du SSomplot, il est dit que la plupart des ar-f Gestations ont eu lieu hors de Petrograd. Le gouvernement estime qu'il n'est pas utile, en ce moment, de faire connaître les noms / 'des personnages arrêtés. Le complot n'avait encore reçu aucun commencement d'exécution. JKii lloumaiiie Cemisitiiiiqite rass© du 1 ■ ' PETROGRAD, l'septembre. Communiqué to'fficiel russe: /> Près de Focsani, vers 6 heures, l'ennemi a , Ja'ttaqué nos positi-ons en Roumanie au nord-'pst de Presto. L'attaque a été repoussée par îbotre feu de barrage. fc'i9Eimisa!(jnéi« eunemin / Les communiqués ennemis du 2 disent: ■ Dans les monts au nord-ouest de Focsani, r©3 Russo-Roumains ont essayé de reprendre île terrain que .nous avons conquis. Les con-. !tre-attaques acharnées de l'ennemi ont lèchoué devant nos lignes. 1-Ciî "Communiqués <3n 1 Le communiqué de 3 heures du 1 di:. • En Belgique l'artillerie fut assez active Sans la région de Driegrachten et de Bix-schoole.ï Sur le front de l'Aisne les Français attaquèrent hier, vers 7 hèures du soir, après line brève préparation d'artillerie, les positions allemandes au nord-ouest d'Hurtebise. jîfous conquîmes toutes les positions fixées jcomme objectifs sur un front de 1500 mètres et uns profondeur de 300 mètres environ. Dans la soirée trois vives contre-attaques ïurent repoussées par notre feu. Dans cette région la lutte d'artillerie continue, très vive. Le nombre des prisonniers dénombrés jusqu'ici comporte 150, dont 5 officiers, 7 mitrailleuses tombèrent entre nos mains. 'Au cours des reconnaissances sur le terrain conquis il apparut qu'un grand nombre id'/Hemands avaient été tués, tant par la préparation d'artillerie qu'au cours des mê-iéea très âpres. [ Les aviateurs fournirent une besogne brillante pendant cette attaque; volant à une altitude variant de 100 à 600 mètres, ils attaquèrent l'ennemi à coups de mitrailleuses.Tous les avions français rentrèrent indemnes.Le communiqué de 11 heures du 1 dit: Au nord- d'Hurtebise, nous avons encore: pris 200 mètres de tranchées et fait 30 prisonniers. Une contre-attaque entreprise dans l'après-midi n'a pas pu atteindre nos tranchées.Au sud de Desmesnil, un raid ennemi a été brisé par notre tir de barrage. Parmi les prisonniers que nous avons faits, figure l'officier commandant le raid. Les communiqués britanniques du 1 disent que le mauvais temps se maintient et signalent l'activité de l'artillerie au sud de Lens. En Belgique, des avions anglais ont bombardé le camp de Ghistelles et la voie ferrée Ostende-Thourout. Tous les avions sont rentrés indemnes après avoir jetté plusieurs milliers de kilos de bombes. Commaiii^aé de 3 heure» PAEIS, 2 septembre. Communiqué officiel de 3 heures: Sur le front de l'Aisne, l'activité des deux artilleries a "été très violente pendant toute la nuit. Une tentative d'attaque brusquée contre nos positions dans la région a échoué. Au nord-ouest d'Hurtebise, les allemands ont tenté une nouvelle attaque contre les positions que nous avons conquises la soir du 31 août. Notre tir de barrage bien dirigé a brisé l'attaque ennemie, sans qu'elle soït parvenue jusqu'aux lignes françaises. Sur la rive gauche de la Meuse, duels d'artillerie intermittents au nord de la côte 304. Sur les Hants-de-Meuse, nous avons brisé deux raids des allemands. Partout ailleurs, la nuit a été calme. Du 19 au 22 août nos canons anti-avions ont abattu 2 appareils allemands dans des conditions exceptionnellement difficiles. Le premier avion a été atteint à une altitude de 2000 mètres par un anto-canon de la 2e section et est tombé entre Bouconville et les premières lignes. Le second, qui volait à pins de 5000 mètres au dessus des lignes françaises a été atteint par un obus et s'est écrasé à quelques kilomètres de Souilly. Cotamaaiqné de 11 btBrta PAEIS, 2 septembre. Communiqué officiel de 11 heures: Dans la régiou d'Hurtebise, l'artillerie n été très active. Il en est de même sur le front de Verdun, dans les secteurs de la côte 304, de Samo-gneur et de Beaumont. Cosasaaniqsé ftNgluU di matla LONDRES, 2 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: L'ennemi a tenté une violente attaque a la grenade sur nos positions avancées au snd-ouest d'Avrinconrt. Après un combat acharné, nous nous sommes tout d'abord retirés, mais nous avons ensuite reconquis nos postes au prix de pertes réduites. A l'est d'Ypres, l'artillerie ennemie a été en action. Ooismaniqué anglais dn «*ir LONDEES, 2 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Hier soir, des raids ennemis ont été repousses avec des pertes pour les allemands au nord-ouest de Lens et au sud-ouest de La ' Bassée. ■ L'artillerie a été active de part et d'autre à l'est d'Ypres. SSn Italie Communiqué officiel dn I EOME, lr septembre. Communiqué du général Cadorna: Sur -le plateau de Bainsizza calme relatif. Lutte très vivo sur les pentes septentrionales du mont San Gabriele et l'est de Gorizia, où l'ennemi, par des contre-attaques violentes et réitérées, tenta de nous déloger, hier, des positions conquises. Mais il fut, chaque 'fois, repoussé avec des pertes sanglantes. Sur le Cars», dans le vallon de Brestovizza, nous avons pris d'assaut de nouveaux éléments de tranchées. Au cours de la journée d'hier nous capturâmes 32 officiers et 685 soldats. Le total des prisonniers faits depuis le début de la bataille comporte donc jusqu'aujourd'hui 720 officiers et 26.581 soldats. Une de nos bombes détruisit les installations de la voie ferrée de Grahova. Sur le front au Trentin nos patrouilles se montrèrent actives et nous repoussâmes de petites attaques ennemies. Communiqué officiel EOME, 2 septembre. Communiqué du général Cadorna: Au front julien la bataille n'a pas été très violente. Des contre-attaques ennemies ont été repoussées à la lisière méridionale du plateau de Bainsizza, sur les pentes nord du Monte San Gabriele et au nord-ouest du Tivoli (à l'est de Gorizia.) Nos avions ont bombardé avec succès l'arrière des positions ennemie- sur le San Gabriele.A Gabrige, (est du San icliele) l'artillerie ennemie a plusieurs foi.' atteint un établissement de secours où nous avons eu des pertes. Dans le val Brestovizza (C-erso), nous avons étendu notre avance du 30 et du 31. Nous avons encore fait des pris< nniers et nous avons fait un important butin, comprenant notamment 1400 fusils, 9 mitrailleuses, 5 lance-bombes et une grande quantité de munitions et de matériel. Au dessus de Belluno, dan;- un combat aérien, un avion ennemi a été abattu. Dans la haute vallée de Z'brei (région de Stelvio) un courageux détachement de chasseurs alpins, par une action audacijusî, s'est emparé du poste avancé à plus de 3.500 mètres de hauteur, qu'il avait f: llu évacuer au matin du 27 aôût. Un détachement ennemi en entier a été fait prisonnier. De» allemands inr le h'ont italien LONDEES, 1er septembre. (Eeuter.) On signale d'Udine: Les prisonniers autrichiens racontent que des troupes ont été prélevées • sur le front russe-roumain pour être envoyées au front italien. Pour la première fois des troupes allemandes ont fait leur apparition sur le plateau du Carso. DANS LES BALKANS Communiqué anglais LONDEEJS, 1 septembre. Communiqué officiel anglais: Nous avons attaqué les positions ennemies en divers points du front Doirsn-Vardai et, en dépit de la vive résistance de l'adversaire, nous avons fait des prisonnier;. Nous avons repoussé des contre-attaques au nord de Doldzeli. Notre bombardement n+inue. Communiques ennemis Le communiqué allemand du 2 signale des attaques entreprises avec de fortes troupes françaises au nord de Monastir. Los Serbes ont également attaqué sur le Dobropoljié. Le communiqué bulgares du 2 signale une attaque italienne sur la côte 1050. Violentes attaques Serbes au centre. Au sud de Doiran, furieux duel d'artillerie. Communiqué italien ROME, 3 septembre. — Communiqué officiel italien : Pendant l'attaque combinée, livrée le 31 août, sur la cote 1050, dans le coude de la T c h e r n a, les troupes italiennes ont fait plusieurs dizaines de prisonniers allemands. • La Situation Parallèle Lies Français ont remporté un joli succès local dans cette région d'Hurtebise où do si violenta combats sa sont déjà livrés. .Ici comme partout, les allemands n'ont jamais avance d'un pouce en dépit do toute leur fureur et oe sont encore les Français, en fin de compte*, qui améliorent leurs positions.Les allemands n'en préparent pas moins des oontre-attaquetf en divers points du front occidental. On signale des raids et des canonnades allemandes sur les fronts de Lens, La Basséê, Ypres, Hurt&bise, oôte 304,, Sa-jnogneux et Beaumont. Sur l'autre front, fen Russie, les allemands déclanchent, une offensive vers Riga. En Roumanie, ils tiennent de leur mieux. Enfin, des troupes allemandes sont signalées pour la première fois sur- le Carso, au iront italien. Jamais l'effort militaire fourni par l'alie-magne n'a été plus lourd. Or ses îotoes no sont certes plus ce qu'elles étaient en 1914. Il est donc impossible de nier désormais que l'allemagne épuise ses réserves, et la vigueur njême de l'effort qu'elle doit fournir prouve qu'elle dévore ces réserves à belles dents. Allons plus loin et comparons en bloc la situation militaire des ..Centraux" à celle des1 Alliés. Nous venons de voir à quel point l'allemagne est engagée.. Mais elle n'est pas seule: peut-elle compter sur ses eompliees? Bien au contraire! Plus la guerre va, et plus les Alliés de l'allemagna lui arrachent des soldats.I/autriche en est un exemple frappant En 1914, elle avait une puissante armée prêta à envahir la Serbie et dei plus forte troupes encore à la frontière russe. Bientôt celle-ci a dû être renforcée par les allemands et la ■ conquête de la Serbie n'a été possible que lorsqu'une grosse armée allemande s'est jointe aux austro-hongrois. En 1916, il n'y avait plus, au front serbe, que quelques milliers d'autrichiens, du côté de l'Albanie. Au front oriental, les allemands, aidés j»ar une armée turque jprès do Brzo-1 zany, étaient en majorité. Los autrichiens ne gardaient plus que le front italien. Et voici enfin que des allemands ont été reconnus sur le Carso. Il est certain que cet envoi de troupe à dû faire l'objet de débats fort pénibles entre [Vienne ©t Berlin. De son côté, Hindenburg n'aura consenti qu'après s'être rendu compte qu'un refus de sa part auraitentraîné un désastre pour l'Autriche. Quoi qu'il en soit, voici, après 3 ans de guerre, le l'ait brutal: l'Autriche, principale alliée de l'Allemagne, est débordée partout et ses fronts ne tiennent que parce qu'ils ont été au fur et à mesure replâtrés — et comment! — par les allemands. ï Dans ses p'.ans de campagne, l'allemagne n'avait certes pas tenu compte de cette aide de plus en p'.us coûteuse à fournir à l'Autriche. Quant aux bulgares et aux turcs, ils ne tiennent eux-mêmes que grâce à des renforts1 allemands. Ainsi, plus la guerre va et plus l'effort militaire de l'allemagne s'alourdit, non seulement par l'épuisement do ses- propres réserves, mais surtout par l'épuisement plus rapide encore de ses alliés. Ajoutons que ses espoirs d'alliance nouvelle, en dehors de l'Autriche, de la Bulgarie et de la Turquie, sont nuls. La situation militaire des Alliés, par contre, ne cesse de s'améliorer. Si nous prenons comme noyau de noe forces l'armée français^ qui, après l'héroïque armée belge, fut la première à subir le choc de l'allemagne et à le briser sur la Marne, nous voyons, d'après des interviews récentes et dignes de foi que cette armée — par l'appoint de troupes coloniales — est a u s s i f o r t e et aussi oom-battive qu'au premier jour de la guerre. Elle a, à son extrême-gauche, une armée belge beaucoup plus forte et mieux équipée qu'au 2 août 1914. A l'est, l'armée russe vient de faire une grave maladie, mais elle est convalescente; les méthodes chirurgicales de Korniloff et l'at- j taque allemande sur Riga vont promptement achever sa guérison. Et oes légions russes, qui demeurent innombrables, se sont vu adjoindre toute l'armée roumaine, dont l'héroïsme s'est oent fois révélér Sur tous les fronts, de Bixschoote à St. Quentin, en Russie, où opèrent ses autos blindés, à l'Isonzo où son artillerie lourde fait des ravages, en Mésopotamie, en Afrique, en Palestine, la «méprisable petite armée du général Erenoh" apparaît sous les aspects d'une des plus formidables armées du monde. Partout elle remporte des succès et, avec une précision mathématique, ses succès croissent de mois en mois. Enfin, tandis que les Italiens sur leur front viennent encore de faire 26.000'prisonniers et d'obliger l'allemagne à payer de ses hommes, comme si toutes ces foroes ne nous suffisaient pas encore, nous voyons se lever dans un autre continent une armée nouvelle, dont les premiers contingente formeront une masse j de 750.000 hommes. Après l'Amérique du j nord, les républiques sud-américaines atta- j chent une à une leurs couleurs à nos dra- ; peaux, et la Chine vient encore de déclarer la guerre à nos ennemis. Des continents entiers courent à l'appui- d'une Cause, qui se trouvait engagée déjà' ?ur la voie de la Victoire.Nous accordera-t-on assez de crédit, à présent, pour admettre avec' nous qu'il ne suffit point de quelques braillards pour arrêter notre Cause dans sa course triomphale; lorsque des peuples entiers s»e disputent l'honneur de traîfler son àhar?- Et comprendra-t-on aussi que les allemands aient hâte de signer la paix avant d'avoir subi le châtiment qu'ils méritent? Mais est-ce bien à nous de les sauver? G. L. LE FIASCO DE STOCKHOLM Nouvel ajournement Non, elle n'a pas de phance. A la suite de la question des passeports — assure le Comité Hollando-Boche — il a été décidé que la Koaferenz de Stockholm n'aurait pas lieu le 9 septembre^ mais... à une date ultérieure. Gageons que nous allons revoir en Hollande la figure sympathique de M. Huys-mans.De Hyndman aux Russes LONDRES, 2 septembre. (Reuter). Le leader socialiste anglais bien connu Hyndman publie un appel aux socialistes russes dans lequel il dit: Camarades, Je ne comprend que trop bien les difficultés inouïes que vou3 avez à vaincre. La réorganisation de vos ressources propres à l'heure où votre armée défend le pays aux frontières, ne s'era pas une tâcl^e aisée alors mênto que le Raspoutinisme dont vous vous êtes affranchis n'aurait pas volontairement détruit toutes les branches administratives et pris toutes les mesures nécessaires pour livrer la Russie à l'allemagne. Vous avec entrepris une tâche gigantesque pour laquelle vous avez droit à notre sym-piathie profonde ainsi que, pour autant que possible, à notre concours. Nous n'avons pas le moindre droit de vous prescrire la route à suivre. Mais je vous conjure en toute franchise, pour l'amour du progrès démocratique que vous préconisez, pour l'amour aussi de la république socialiste que vous espérez fonder, de ne pas laisser pierre sur pierro afin de nous aider à abattre le plus dangereux ennemi du progrès £ue l'humanité ait jamais affronté. Avant 4 quo 1 allemagn^ nd soit battue il n'y a aucun espoir de développement suivant les principes du socialisme. _ Mais j'ai le droit d'y attirer votre attention, les ouvriers d'Angleterre! ont fait déjà' de lourds sacrifices afin d'éviter à votre grand pays de se voir dévasté par l'ennemi. Indépendamment des 500 millions de livre» sterling que notre peupla à avancé au vôtre il est tout à fait certain qu'en raison de votre absolu, manque/ de munitions — lesquelles sont indispensables dans la guerre moderne — les allemands auraient pu camper déjà à Pétrograd, à Moscou, à Kief et à Odessa. On nous assure que la majorité des socialistes russes nous conseillent, à nous socialistes de l'Europe occidentale, à rer.ocn'rer à Stockholm les sociaux démocrates allemands qui nous ont trahis, vous et nous, et qui depuis le début de la guerre ont renié les plus grands intérêts de l'humanité. Est-ce là une. raison pour n:us réeonci ier à présent avec <jux ? L'allemagne ambitionne toujours ce qu'elle ambitionna avant et pendant la guerre: se servir des socialistes en les leurrant. DERNIERE HEURE Les exactions allemandes en Belgique LE HAVRE, 3 septembre. (Part.) D'api'èg les derniers odrefl de la kommandantur de Termônde la récolte a été saisie par ltee allemands après que trois à quatre oenta, hommes avaient été pris et employés à la re!-construction do voies ferrées. L'évacuation des civils valides a do même recommencé à Clerchen, Westende, Os-tende.On signale dans la même région l'arrestation de religieux et de jeunes filles ayant crié: „Viva les Anglais!" au passage des prisonniers de la derniere bataille des Flandres. D'autre part il semble éiabliqua depuis le 15 août les allemands procèdent à l'écavuation des civils do Thielt, Roulerai, Courtrai. Les civils belges sont employés à construire des ouvrages militaires près del Roulers; d'autres travaillent près dû front étant forcés de réster avec l'armée allemande. Le3 habitants de Menin ont aussi été évacués vers la front ou on arriéra des lignes ou les allemand obligent même les femmes à s'occuper à la construction d'ouvrages militaires.Contre les mauvais Belges. LE HAVRE, 2 septembre. îPart.) Deux circulaires viennent d'être publiées par notre nouveau ministre de la guerre Général de Ceuninck relativement à l'usage du flamand dans l'armée. La première insiste sur l'ob-servanoe3 des différents règlements qui doivent donuer satisfaction que voeux légitime* du soldat flamands sur le front. Il estime qu'il est anadmissible que des officiers ne puissent s'entretenir avec tous leurs soldats des questions qui concernant leur service. Il exprime dans la seconde le désir de voir supprimer de l'armée toute propagande qui soit de nature à diviser les Belges entre eu* au plus grand détriment du pays. Le minis trerappalle à ce propos, les prescriptions relatives à l'usage du flamand dans les campa d'instruction. Les soldats doivent être répartis suivant la langue qu'ils parlent et l'instruction doit leur être donnée dans cette langue. Tous les écrits adressés aux troupe» doivent être rédigés dans les deux languea belges. Le ministre prend aussi des mesures contre la propagande anti-nationale. Il porte à 1» connaissanoe de l'armée que des mesures répressives énergiques seront appliquées à tout militaire et à toute personne attachée à l'armée qui d'une façon quelconque, soit par de» écrits, des déclarations ou pendant des réu< nions cherche à détruire l'harmonie qui doit oxister entre tous les membres d'une même armée II s'ensuit que toute agitation de quelque nature qu'elle puisse être doit être strictement réprimée. Enfin, le ministre a retiré la mission d'aumônier qui avait été confiée au curé van der Meuilen, coupable d'avoir répandu au front un journal contenant des articles, tendancieux, attaquant les chefs d'état belges et pouvant causer du tort aux rapports excellents qui existent entre les personnes dans l'armée; en outre, le curé en cause a mis ainsi les meurtriers de notre paya en mesure de se servir de ces articles profondément anti-patriotiques en les plaçant dans un journal flamand paraissant dans un camp de prisonniers Belges eous la censure de l'autorité allemande, agravant ainsi la campagne de désunion entreprise par l'ennemi en Belgique.Le curé van der Meulen, en sa qualité de soldat d'hôpital, sera envoyé à la compagnie de discipline de l'île Cézembre. (île bretonne au large de St Mailo. Réd.) _ La presse boche et la réponse de M. Wilsorv Le ,,Reichpost" affirme que les empires centraux n'ont pâs besoin de s'arrêter aux reproches que WiLson leur adresse. Le ,,N'eu est Wiener Tageblatt ' conseille à M. Wilson do ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures t>u peuple allemand. ,,qui montrera d'ailleurs à ses ennemis qu'il ne veut pa» d'autres maitres que ceux qu'il a actuellement.'1 La presse autrichien- • ne aussi tient à je solidariser avec ceux dont, le président Wilaon a dénoncé la responsabilité. Mardi, 4 Septembre 19T7. )" 5 Cents 3m. Année No. 272

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal des réfugiés appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Leyde du 1914 au 1918.

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