La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1917, 15 Septembre. La Belgique: journal des réfugiés. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g73707xh66/
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«■MfaMKBMNMM IIIIIi.ii^ _J I ■ i MM ■ ■ I 11 I ■ AÇOHSEilEifTS: 1 mois .C. 1.25; 3 mois fl. 8.60. (Etr. 75 cU. par mois oupiMi. . ANNONCES: i la ligne 80 cents. (Pour Contrats /«""s'adresser & l'Administration) j' Adresser TOUÏ'Î la jdtî»sponv; '•t!aDC« a -La B'i^iua",N-widoitids-. I loiu, LEIDEN. LA BELGIQUE Korniloff se serait rendu ? Il n'y aurait pas eu de combat. • Pendant ce temps, sur 3e ïrent de Riga, la cavalerie allemande recule devant les Russes. [;î Kori(ilol se rend. PETROGRAD, 13 septembre. (Reutr) Las journaux annoncent que Kornilof pîfre de capituler à certaines -conditions. Le gouvernement exige sa jredditiou sans conditions; La teatativo Je Kornilof échoué. PETROGRAD, 13 septembre (Reuter). Le ministre du travail a déclaré que l'aventure de Kornilof a définitivement 'éc-houé et que son état-major s'est rendu. Le ïôle de Kornilof '' LONDRES, 13 septembre. Le correspondant du „Dai!y News" à Pétrograd mande en date de lundi (télégramme retardé): Au cours de l'entretien pondant lequel le prince Lyof remit à Kerenski l'ultimatum' de Kornilof, '1 iui offrit le portefeuille de la Justice! ians 'e nouveau cabinet Kornilof. iTous ceux qui connaissent Korinilof pensent qu'il ne "songea jamais à jouer le rôle d'un Boulanger. Quelques particularités portent à croire que certains politiciens sans scrupules l'ont induit en erreur. Si Kornilof n'avait pas pensé trouver appui auprès de certains membres du gouvernement» quelque proposition qu'il pai^e faire, il !eSt probable qu'il ne les aurait pas mis au courant de ses projets. Il parait clair que de faux renseignements sur la situation à Pétrograd oint poussé Kornilof à agir comme il l'a fait. Les mesures de Kaledine PETROGRAD, 13 septembre. (Reuter.) Kale-cliue, ataman des Cosaques du Don a fait arrêter tous les membres du Soviet de Rostoff sur lo Don. Nekrassoff a déclaré à des journalistes, dans uno interview, que lo mouvement serait promp-tement terminé. 'A Une assemblée des Comités PETROGRAD, 13 septembre (Service spécial de Reuter). Les Comités Exécutifs centraux des conseils des délégués ouvriers, soldats et paysans tinrent un© séance générale à' laquelle le compiot de Kornilof fut débattu en détail Un des délégués constate que la démocratie fit ces jours une oeuvre colossale pout le salut de la patriei Le ministre du travail Skobeleff déclarai que l'aventure de Kornilof échoua définitivement, que le quartier général s® rendit et que prochainement tout l'appareil .technique de l'administration dei l'armée sera modifié, Skobeleff ajouta que le gouvernement avait agi de plein accord avec la' démocratie révolutionnaire. Aussi il triomphe, mais la victoire ne doit pas assoupir la' ■vigilance du gouvernement, car de nouvelles tentatives sont entreprises contre les révolutionna-ires, à preuve l'activité criminelle du çhef des cosaques, le général Kaledine. Le i;iinistre termina on .disant que .dans le nouveau gouvernement la présence d'éléments de telle ou autre façon lié# à Kornilof devra: çtres rendue impossible. Le ministre de l'intérieur Avksentieff constata qu'à la suite de la révolte de Kornilof les fronts pusses restèrent pendant trois jours sans la moindre défense et sans commandement. Le ministre ajouta que la ppiïn adoucir son sort. Le ministre termina peine la plus sévère doit etfe appliquée à' Kornilof. Le gouvernement «a fera "rien eh disatat que la tâche du nouveau gouvernement sera la lutta contre les; tentatives et co'ntre les révolutionnaires pouï sauvegarder lai liberté du pays et pour la défense de la patrie contre l'ennemi de Intérieur. ïseretelli parla ensuite et déclara que rjjjé'ei de la coalition ministérielle donna de bons résultats et qu'elle doit être maintenue, mai3 à condition que tous les éléments qui paralysaient son bon fonctionnement en soient éliminés. L'orateur insista entre antre syr lai nécessité de dissoudre immédiatement laj quatrième Douma; lïf' Une déclaration des Alliés P&TROGRAD, 13 septembre1, (Reuter). —■ Le# représentants diplomatiques des puissances alliées ont publié hier, la déclaration suivante: _ „0ertains journaux ont Fait allusion pendant les événements actuels aux représentant diplomatiques des puissances alliées J£ Pétrograd et ont affirmé qu'ils faisaient des démarches soit pour appuyer1, les efforts de Kornilof soit pour entraver, les mesures dei répression prises contre! ces tentatives. Il n'est pas nécessaire de démentir une information pareille. Cette imputation est contraire à l'attitude adoptée par les Alliée en ce qui concerne" la politique intérieure de la Russie. Les représentants de tous les pays de l'Entente à Pétrograd1 ont la plus grande sympathie pour la grande démocratie alliée et offrent leurs service» bienveillants à l'effet de prévenir, des .effusions de sang fcfc la guerre' civile: Lia communication publie ensuite le texte de la „note verba'e" que l'ambassadeur d'Angleterre a remis lundi au ministre des Affaires étrangères, en sa qualité de doyen du co;rps diplomatique, et poursuit: Les représentants des pays r.lliéë sous la E résidence de M. Buchanan, se demi associés pour confère* sur la situation créée - . ' - par le différend lentre le gouvernement pr-> j visoire et Kornilof. Consciente de leur devoir ils restent à leur poste peut protéger leurs compatriotes pi besoin én est. Ils estiment ! en outre qu'il est de capital intérêt fie maintenir l'union de toutes les forces de la Russie pour, la continuation d'une guerre victorieuse; en considération de quoi ils déclarent unanimement avoir, offert leurs lions offices pour éviter des malheurs irréparables, flans le "seul but de servir, les intérêts de la Russie et l'oeuvre des Alliés.. ( , Ce que voulait Korniloff Une dépêche [Wolff de Stockholm dit: ,,La „Birchewya [Wvedomosti'- donne la conversation de Kerenski avec Lwof. Le prince Lwof dit que Kornilof, envisageant le danger dei la situation actuelle, ne pouvait admettre un plus long désarroi. La situation, d'après lui, ne pouvait plus être sauvée que par une dictature militaire. C'e t pourquoi, il Réclamait la démission jiu gouvernement* provisoire, Be réservant à lui même le pouvoir militaire et civil et comptant formel! alors un autre gouvernement provisoire. Lwof ajouta que, dans le nouveau ministère, le portefeuille de la justice était réservé à Kerensky ot celui de la guerre à Sawinkof, En cas de refus du gouvernement provisoire, Korniloff comptait marcher sur, Pétrograd et emprisonner le gouvernement.Lwof voulut transmettre le relus de Ke-rensky au quartier général; mais Kerensky l'en empêcha, disant qu'il comptait Je' faire nïçttre en prison. XDxi Communiqué» Le communiqué allemand du 18 dit? Au sud de la route Riga-Wenden, nos patrouilles de cavalerie ont reculé bous la forte pression des troupes russes. Nos troupes se sont retirées en deçà du Moritzberg et de la Neu Kaipen. Au nord de Baranovitchl, ï l'est; de Tar- liopol à If ZI»»»"»'' « toJtrulta ... Jj " 1 . tillerie et des éclarreura. Entre le Dnléster et la mer Noire on ne signale pas de grands Combats. Le Communiqué autrichien du 13 dît':' En Bucovine et à la Zbrucz l'artillerie et les patrouilles a© l'ennemii ont" fait preuve d'une plus grande activité* Une lettre de M. le Député Terwagne Au Citoyen JEAN LONGUET,; Député Socialiste Français. Quelques socialiste^ membres du: Parti Ouvrier Belge exilés et internés en Hollande ont crû utile de dire da"ns un ordre du jour quQ j'ai signé avec eux leurs opinion au sujet de l'aventure de Stockholm. Leur déclamation est d'ailleurs conforme à l'opinion exprimée à 'deux reprises différentes par le Conseil Général du Parti en pays occupé. Elle ne se préoccupe d'aucune personnalité. Elle produit simplement l'avis qui fut défendu plus tard à la conférence de Londres pat) les délégués belges, mes amis, E. Yandervelde et Louis de Brouckère. A ce propos suis l'objet de votre part d'une série d'invœtives daîifl un article du journal „Le Populaire" du 11-8-17, que je ne reproduis pas parce que je vous fais l'honneur de croire que vous les regretterez. Mensonges, falsifications, intellectuels ou soi-disant intellectuels, polémiques déloyales, venin le plus dangereux, déséquilibrés...... tels sont les beaux vocables que vous lancez à' mon adresse, sans me connaître personnellement, comme vous traitez de .Journaieux" avec tout le mépris d'un noble seigneur mon ami Louis Piérard correspondant de 1',,Humanité"1 qui a signé la déclaration avec jnoî. Votre ,, manière*" m'a causé une véritable désillusion: tout d'abord parce que, faisant abstraction de toute question d'atavisme — ce qui n'est pas prudent et presqu'inexcu-sable de la part d'un médecin —■ j'avais de vous et de Votre caractère Tihe toute autre idée; et puis, parce que, somme toute» vous êtes Français et qué je pe reconnais pas en Vous la qualité caractéristique de vos compatriotes: l'amabilité. Le mandat socialiste que vous détenez eut pu aussi concourir! à' entretenir mon imagination à' votre égard si la conduite de ceux que vous jugiez devoir rencontrer au plus tôt & "Stockholm n'avait pas détruit radicalement toute Illusion et empêché pour l'avenir que l'on invoque encore au nom du Droit ;et de l'Honneur la qualité qui nous esji commune car malgré votre excommunication je suis et je reste socialiste. Mais je suis autei Belge ,et j'aime mon pays, surtout depuis qu'il a tant souffert... pour, les principes de Droit et' de Justice que Vous prétendez représenter, et dont votre pays a toujours été le gênéreux-porteLvoix. N'étais-je pas en droit de m'attendra de la' part d'un représentant du peuple français à — oh! pas' grând'clfose — une considération tout au moins égale à celle qu'il réserve aux socials-democrates d'outre Rhin? Ceux qui ont signé la déclaration qui vous S mis de si méchante humeur „ne représentent qu'eux-mêmes, c. à d. bien peu de choses, dites-vous." C'est en effet là leur seule îprétention et toute leur honnêteté: ils ont donné leur nom pour que l'on sache (ce qui est important en ces temps-ci, vous devez en savoir quelque chose) — à qui l'on a affaire. Ils n'ont pas l'orgueilleuse prétention d'être de grands hommes appelés à régir l'univers et dont la tapageuse personnalité dénote souvent aussi peu de science que de conscience. Il leur su/fit d'avoir dit, par esprit de justice, simplement, ce qu'ils pensaient. Ils ne prévoyaient pas la crise qu'ils ont provoquée chez un de leurs coreligionnaires politique? 'de France, crise qua je ne 'qualifie pas, parce qu'un symptôme unique ne me permet pa3 de poser un diagnostic sérieux, méthode que je. vous recommande. i c Dr. M. TERWAGNE, Député Socialiste d'Anvers, r* Membte du Syndicat de la Presse Scientifique do France. Entre Belges et Anglais Communiqué boise d» 13 septembre Le 9 septembre à deux heures de l'aprèa-tnidi, un tragique comblât aérien eut lieu au-dessus des tranchées lelges, le long de la voie ferrée, Nieuport—Dixmude. Un avion anglais était encerclé»' par /cinq avions allemands. Frappé dans ses oeuvres vives, l'An-glaiarVabàt sur le sol à l'Est de Ramscap-pello dans „No rnans Lan i", à 150 mètres des lignes allemandes «ayre sur i'avwii abattu, un feu violent de mitrailleuses. Quelques hommes de la lie compagnie du ... régiment belge, conduits par, te sergent Bernimoulin, décident de porter secours aux aviateurs alliés. En plein jour, les braves bondissent hors de la tranchée (et rampent dans la boue, malgré les balles. Us atteignent l'avion dont les occupants sont Imorts. Le sergent et les hommes ramènent un des corps sous le feu redoublé. Vers six heures du soir les Belges retournent auprès de l'appareil et voient les Allemands, dépouillant le cadavre du second aviateur de ses bijoux. Les détrousseurs fuient. Le tir allemand reprend furieux. Les nôtres réussissent à ramener te corps du second1 aviateur. Avant l'aube du lendemain le parti belge allait encore mettre 1e feu aux débris de "avion britannique. Preuve nouvelle de la solidarité entre les alliés. La Situation m \r UC9V Les allemands ont tenté de nouveaux efforts sur le front anglais. Us ont attaqué en force à l'est die Bullecourt et ils se sont portés à l'assaut dles positions do Lombaertzijde sur un front d'un mille. Combien faibles sont ces tentatives si on les compare aux mouvements que l'état-major parvenait encore à exécuter l'an dernier! Aussi, l'ennemi a-fr-il été repoussé partout, abandonnant ses morts devant les tranchées anglaises et laissant des prisonniers aux mainis des tommies. En Italio Lee autrichiens aussi ont essayé de réagir après quinze jours, dans la région du Monte 8>an Gabriele. Sentant l'imminenoe de nouvelles attaques italiennes, ils ont cherché à prendre les devants, cette fois, en rejetant les Italiens qui se sont accrochés à la pente oocidbntale du mont. Et ici encore, en dépit de la position défavorable des Italiens, l'ennemi a été repoussé sur tout le front sans parvenir à gagner un pouoe de ce terrain dont il aurait indispensablement besoin pour organiser ses nouvelles positions. En Russie Sur Je front, tout va bien. Les allemands avouent un recul à la route Riga-Wenden ; leur oavalerie a dû céder sous la „forte pression des troupes russes" et les allemands se sont retirés derrière le Moritzberg et la Neu Kaipen, A ^intérieur du pays, la guerre semble devoir être évitée. Une dépêche dit que Korniloff a offert de se „rendre" ; un autre télégramme ajoute qni'il s'est rendu av^o tout son état-major. On se demande, à première Vue, s'il a'agit bien d'une reddition, car quelles étaient donfll Tés troupes de Kerensky et comment ont-elles été assez fortes pour amener Kornilof à' capituler avant d'avoir livré combat? N'y aUrait-il î&8 eu plutôt une sUptêmi intervention qui aurait amené Kornilof à' renoncer à' ses projets? Un troisième télégramme ne dit-il pas précisément o[ue les Alliés ont offert leur médiation pour aplanir le conflit qui sépare te généralissime du chef 'du gouvernement?Si tel est le cas, noua ne pouvons que nous en féliciter: les armes que les Alliés ne cessent de livrejr à' la Russie n'auront du moins pas servi à tuer des Russes. Mais encore faut-il que 1e trouble provoqué dans tout le pays — dans les fabriques et dans les transports — par cette grave convulsion soit promptement apaisé et que le gouvernement agisse avec une énergie indomptable pour assurer une heureuse conduite de la guerre. A cette heure, les événements sont encore en pleine évolution et nul ne sait quelle tournure ils auront prise demain. Une seule chose est certaine: c'est que Kornilof, tout comme Kerensky, veut poursuivre la guerre jusqu'à la victoire des Alliés ,ei que le conflit n'était né que d'une divergence de vue sur les mesure^ à' prendre pour y parvenir. G. L. !En France C»aMMUHi*u£ de 3 heure» PARIS, 18 septembre. Communiqué officiai de 3 heures: En Belgique la lutte d'artillerie fut main-temuo avec violenee dans la région de Bix-Schoote.Sur le front d® l'Aisne l'artillerie française, dominant lea batteries allemandes, qui furent particulièrement actives dans la région au suid de Juvenoourt, rendit impossible toute attaque d'infanterie. En' Champagne les Français repoussèrent plusieurs coups de main allemands dans les secteurs de Main de Massiges, à l'est de la butte do Mesnil, ainsi qu'au nord et au nord-ouest de St Hilaire. Dans la région des monts op. signala l'activité habituelle de3 deux artilleries. Sur la rive droite de la Meuse, dans la région do Caurières, de part et d'autre l'artillerie déploya de l'activité mais l'infanterie n'entra pas en action. En Alsace un coup de main sur les tran-oliées allemandes à l'ouest du village de Bonhomme permit aux Français de ramener de« prisonniers. L*a nuit dernière les avions allemands bombardèrent la région de Dnnkerque. L'aviation française bombarda avec suc- i ffrhr" \r3i. T," " " et Tes terrains" d'aviation au nord-est de Thoirroiit. Commuaiqué «le 11 heures PARIS, 13 septembre. Communiqué officiel de 11 heures: Activité intermittente de l'artillerie en Belgique et sur les rives de la Meuse. Communiqué nnglnis «lu mutin LONDRES, 13 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Le matin nos patrouilles ramenèrent quelques prisonniers. Pendant la nuit l'artillerie déploya une grande activité dans le socteur de Lens, aux environs de Bullecourt, au sud-est de Messines et au nord de Langomarck, Communiqué anglais du soir LONDRES, 13 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: La nuit dernière, l'ennemi, après un très violent bombardement, a attaqué nos positions à l'est do Bullecourt et s'est engagé dans nos tranchées. Après un combat acharné, il en fut expulsé, abandonnant de nombreux morts et laissant plusieurs prisonniers entre nos mains. La nuit, nous avons entrepris un raid réussi dans la région d'Oppy. "Ce matin, à l'aube, l'ennemi a ouvert un feu violent sur un front d'un mille au nord et au sud-ouest do Langemarck et attaqui avec des forces considérables. Après un combat acharné, l'attaque fut repoussée avec de lourdes pertes pour l'ennemi. En dépit de la mauvaise visibilité, nos avions ont exécuté hier d'utiles opérations d'artillerie et ont pris de nombreux clichés. Nous poursuivons, de jour et de nuit, le bombardement de parcs d'aviation, de dépôts die munitions et de gares de l'ennemi. Trois avions ennemis ont été abattus. Nous avons perdu 2 appareils. En Italie Communiqué officiel ROME, 13 septembre. Communiqué du général Cadorna: Au nord-est de Gorlaia, l'ennemi, engageant les unités qu'il fit affluer récemment sur notre front, renouvela hier, avec plus d'acharnement et avec de plus grandes forces dos tentatives pour nous déloger du Monte San Gabriele. Les attaques furieuses purent' avoir raison de quelques postes, avancés, main elles durent s'arrêter contre notre ligne principale d'ooeupation qui fut défendue avec ténacité pax nos braves troupes de la llième division. Sur le front du Trentin, au cours de combats de patrouilles, l'ennemi fut mis en fuite* Un avion ennemi, frappé par notre tir anti-aérien, tomba aux environs de Drimo. Dépêches diverses Aux Etnts-llnU ! ' Arrivée de Lord Readiug NEW-YORK, 13 septembre (Reuter.) — Lord Reading, qui est arrivé hier à New- York, a rondu hommage, dans uno interview! à la participation des Etats-Unis à la guep» re. Quelque grande que soit la participa* tion matérielle des Etats-Unis, dit-il, celle» ci ne saurait encore avoir une aussi grand® valeur que l'influenoe morale que cette paf« ticipation a eue sur ceux qui combattent depuis trois ans et qui, tous les jours, à toute heure du jour, sacrifient leur sang et leuri biens dans des proportions qui défient tout# évaluation. En dépit de ces sacrifices, nous n'a von* jamais hésité un instant et l'Amérique peuK compter que nous n'hésiterons jamais. Encouragés par l'Amérique, appuyés par soai génie et par sa force, nous gagnerons cette guerre pour la démocratie et nous crou« serons la tombe de la tyrannie militariste. Lord Reading est arrivé aux Etats-Unis pour y régler des questions financières. Il conférera dlana oe but avec les autorité* du ministère des finances. DERNIERE HEURE (Communiqué officiel russe. — Les Russes font 800 prisonniers PETROGRAD, 12 septembre. — Commtmiqui du grand Etat-Major général: A l'es! de Riga, nos avant-postes et nos éclat' reurs se maintiennent sur le front de Inzoupe* Seg«rhof-Pauske-Malayi-Segcwald - Lespsala * Bayan. Près de JacObstadt, feu de mousquetterie entre avant-postes. Violent duel d'artillerie dans la direction de Swentiarvy, où nos batteries ont canomlé plui sieurs points des positions ennemies. Près du village de Germanotchira, au sud d< Widzy, notre feu provoqua quelques explosions. Ailleurs, rien à signaler. Sur le front roumain, au sud de Radauiz, nos troupes se sont emparées d'une hauteur au sud de Solka. Elles repoussèrent des contre-attaques et firent prisonniers 800 soldats autrichiens et 12 officiers, enlevant en outre 6 mitrailleuses. Au sud do Okna, les Roumains ont enlevé d'aa saut uno hauteur au nord-est do Hanikou, mai» à la suite de contre-attaques et d'un feu do barrage, ils furent contraints d'abandonner la position conquise. La situation en Russie Des nouvelles de source allemande transmises par Stockholm disent que le membre r r »*»*.-/ > •Ôfcr • Midi- _ i/ti ce Pétrograd. Depuis le 10 septembre aucun train de Moscou n'est arrivé dans la capitale. Les rails ont été enlevés entre Pétrograd en Wi-borg.Lo ,,Rouskojé Wolia" dit que le général Kalédine, chef des cosaques, est d'accord avec Kornilof. Kalédine menace les roi actions par voie ferrée entre Moscou et Pétrograd. Les généraux Denikin ot Klem-bowski se sont joints à Kalédine mais la majorité des Russes prennent le parti de Kerenski.Lea journaux finois rapportent que Kerenski, après une longue séance du gouvernement a déclaré qu'une solution amicale do la crise est impossible. Korniloff se porta vers la oapitale avec cinq régiments musulmans. Le premier combat eut lieu pendant la nuit près de Louga. Le tonnerre de l'artillerie s'entendait à Pétrograd. Korniloff dispose de quatre régiments de sa ,,division sauvage", do doux divisions d'infanterie, de deux divisions d'artillerie, 3e deux régiments de cosaques et de troupes irrégulières. On apprend de Pétrograd que Kerenski domino la situation dans une certaine mesure.Le Reichstag BERLIN, 13 septembre. (V. D.) — La prochaine séanoe d'u Reichstag est fixée au 28 septembre prochain. Le roi Albert en Italie? - GENEVE, 13 septembre. (Y. D.) —■ Se< Ion une nouvelle de Rome (de quelle sour-oeî) on apprend que le roi des Belges compte rendre visite prochainement au roi d'Italie. L'armée grecque LONDRES, 13 septembre. (V. D.) Les Grecs habitant le district de Cardiff et qui sont au nombre d"un millier ont reçu avis que tous les Grecs de 20 à 33 ans ont à se rendre à Athènes pour s'y joindre à l'armée grecque. ...sans annexions BERLIN, 13 septembre. — Stresemann a prononcé aujourd'hui un discours devant un nombreux auditoire. Il a déclaré que les allemands ne rendraient jamais Riga. Cette déclaration a été chaudement applaudie. Conciliabules J BERLIN, 13 septembre. — Mardi le kaiser a reçu en audience le chancelier, le chef de l'état-major général, le chef de la marine ot plusieurs ministres. Lo kronprine s'est également rendu chez le kaiser. Le chancelier et la paix Le chanoolier, parlant à Stuttgart à la foule assemblée devant la gare, aurait dit que l'on pourrait encore espérer la paix pour cette année-ci. Le ,,Vorwaert8" relève cette déclaration et trouve que la base en est plutôt mince.; Il met ses lecteur» en garde contre un „op-timisme prématuré". Directeurs: 0. LANDOY et l. WAÏPER8. LEIÛEK . Administration et EAJaetton Noordelndsflom-ïéléphone Ho. 17S ROTTERDAM, 1 Stetgor, 10b — Tél. 7085. Adresser toute la correspondance & LEI Ui. N". Ims manuscrits non fnsérfe n* sont pas rendus. Samedi, 15 Septembre 1917. S Cents 3mo Année S^o. 282

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal des réfugiés appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Leyde du 1914 au 1918.

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