La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1917, 28 Septembre. La Belgique: journal des réfugiés. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8g8ff3mq15/
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———WÊÊÊMmMil ■ l j-rm-rr- ABONURMEN T3: 1 mois 11. 1.25; 3 mois fl. (Etr. 76 cts. par mois en pl ANNONCES: la llgno 80 cents. (Pour Cor s'adresser à l'Administrât Adresser TOUTE la corn daDce à „La Belgiuue",Kooic plein, L El DISK, LA BELGIQUE 3me Année No. 2€ ■ «.LAN^etr^APPKB LEIDEN Administration et IÎ4d»efloi Noordoindeplefn—Téléphone Ko, ROTTERDAM, 8253 . . Steigw, 10b - Tél. 7065. tîvïVt Adrosfor toute la corresponde à LEIDEN. pM^ByMBaMnMaBpBMaBgBgBBaegB38aîgtfaB3a^a<^^^-^f"""w"'*" TWWITH^MIII—«ww.,iiimamnaiwm Zonnebeke est pris Les Anglais prennent Zonnebeke d'assaut et les plus de 1000 prisonniers. - Avance au sud de Gheluvelt. En Franc© Comninni^itté do S heares PARIS, 28 septembre. Communiqué offici te 3 heuros: Sur l'Aisne violent combat d'artilleire dans aeteur d'Huriebise-Craonne. Une attaque allt naiido sur le petit poste français au nord i l'ouy échoua. Des détachements français exéct lèrent avec succès des incursions sur le froi allemand au sud de Cerny, au nord-ouest d îermerycourt et en Champagne près de Tt îure. Les Français firent une -dizaine de pr onniers. Sur la rive droite de la Meuse, continuel! ;t violente action d'artillerie entre Beaunior tt Bezonvaux. Des prisonniers confirment que les Allt mancls, lors de le un vaines attaques sur le positions françaises au nord du bois de Chau me le 24 dernier, subirent des pertes élevée: Ils laissèrent en outre 121 prisonniers, dont officiers, entre le3 mains des Français. Sur le reste du front, nuit, calme. «'©aniraaïjiqesé do 11 îtenres PARIS, 26 septembre. — Communiqué Officiel de 11 heures: Remarquable activité de l'artillerie d' part et d'autre en quelques points d 1 ' A i s n e et sur la rive droite de la Me use CoBinian qné <ln saatia LONDRES, 28 septembre. Communiqué dt Quartier Général Angltii? en France: Ce matin, à 5 h. 50, no-is avons attaqué su un large front dans le secteur à l'est et au nord «t d'Ypres. D'après les rapports nçs troupe /ont de notables progrès. Un raid, couronné de succès, fut exécut *>ar les troupes de Suffolk pendant la nuit su line forte position à l'est do Gonzeaucourt Deux abris souterrains occupés furent détruits plusieurs autres Allemands furent égalemen tués à la baïonnette. Nous avons fait quelque: prisonniers blessés et prit des mitrailleuses. CoBtfflnHiqné Ra£!aii du soir LONDRES, 2G septembre. — Communiant du Quartier tiendrai Angla:s en. France: Ce matin, nous avons pri3 l'offensive sur ui front d'environ 10 kilomètres, du sud du hameau de la Tour jusqu'à l'est de St Julien. No< opérations ont complètement réussi. Plus tard, au cours de la journée l'ennemi £ entrepris une série de violente contre-attaquei sur notre nouveau front. En divers points, lot combats se poursuivent avec vigueur. Au sud de la route Ypres-Menin, nous avons réussi une attaque et nous avons achevé la conquête de la ferme de Hamlet ainsi que des ou-vrages allemands sur les hauteurs orientales qui constituaient notre objectif. Nous avons repoussé une vigoureuse contre attaque qui débouchait de Ghsluweveldt. Sur l'aile droits- d'e notre front d'attaqu< à la route Ypres-Menin, les allemands on1 offert une résistance acharnée. Un viol en combat s'est livré dans la région où l'-ennem avait entrepris hier ses contre-attaques Apres un rude combat, qui a duré pendant la j>'us grande partie de la journée nous avons chassé l'ennemi de ses positions Nous nous sommes emparés de la partie éle vée du bois du Polygôiie et nous avons pris d'as saut le village de Zonnebeke. Sur l'aille gauche, nous avens progressé su une profondeur de 900 mètres et nous avons fai plus de 1000 prisonniers. Les pertes de l'ennem sont très lourdes. - -.su; s . "Ire Sîfnîer LONDRi.S, septembre (R.euter.) Le cor respondant de Reuter au front télégraphie: Ce matin, en Flandres, les Anglais ont d nouveau chassé les allemands d'une série de po sitions do collines qui s'étendait à l'est d'Ypret La préparation a été identique à celle d jeudi dernier. L'attaque a été déclanchée à t heures. Pendant toute la nuit nos avions avaien copieusement arrogé de bombes les position ennemies. Le temps était très beau, malgré u léger brouillard. Les combats sont difficiles et très acharné; rtout près du hameau de la Tour. La bataill igne encore en ampleur. I/action tien avinieurs anglais LONDRES, 26 septembre (Reuter). — 'Amirauté mande: Dans ! -midi du 2; septembre nos hydravl i o i :ctué un attaque sur le „Spare 1 Cor nef". O: mande que les objectif ont été atteint en plusieurs points. Prêt- des hangars, d coté sud-ouest du parc d'aviation où de bombes ont été lancées, on aperçut des nua ges de fumée. Pendant la journée nos patrouilles de corn bat ont rencontré six hydravions ennemis Deux de ceux-ci ont été abattus. Kn ££uMrie Comtanniqués ennemi* Le communiqué allemand du 26 dit: Près de Jaco bstad t, au lac Drif wiaty, à l'ouest de Loutzk et près d T a r n o p o 1 l'artillerie russe eal- plus activ qu'à l'ordinaire. Au sud de la S e r e t h, nos dé tac hem en 1 tancsuveii. d'assaut ont pénétré jusque dans les deux mes positions russes et sont rentrés â\ 150 prisonniers et quelques mitraillettes. iciei Kn Italie s le Commauiqné ofSeiel (je ROME, 26 septembre, — Communiqué -cu_ général Cadorna: ront Hier sur tout le front, nos courageuî patrouilles ont causé des dégâts aux po tions autrichiennes et ont harcelé l'ennei Dans le Goncei Laghi (Posin pri~ nous avons fait des prisonniers. Près Flondar (Carso) nous avons pris 0 ® matériel et des munitions. 1 Le matin, nos aviateurs ont bombar les voies ferrées près de Podberda (v °~ de la Bazza) et l'après-midi, nous avo los bombardé la voie de Prosecco à ®u~ côté. Nous avons jeté en tout 5.000 kilt Kea- de bombes et nous avons contrôlé 4 succès des bombardements. é La Coopérative Nationale do La réalisation 5e L'intérêt suscité parmi nos lecteurs en fave do la Coopérative Nationale ne cesse de croît t Meus avons reçu une quantité de lettres, plus i téressanîes encore par la valeur des idées qui u sont émises que par leur nombre. Nous avons reçu également quelques souscri s"r tions variant de 100 à 500 francs. *•"" L'idée est donc en pleine voie de réalisatio Pes Malheureusement l'abondance des matières no met aujourd'hui dans l'impossibilité de no ut0 étendre davantage sur ce sujet. Nous promi sur tens à nos lecteurs d'y consacrer demain u place considérable et ils verront ainsi que its; progrès la Coopérative Nationale su réalis ent en si peu de jours. nos Dès à présent la nécessité de fixer une ré nion- préparatoire s'impose aux promoteurs t l'idée. Tous les Belges qui s'intéressent à question seront invités à assister à cette pr iizé mière réunion, oui aura ii«.u à I d 1res i 6uinon3 auiuni ii«r onauitfc uailS lwwm; un et dans d'autres villes, au fur et à mesure qi lia- les groupes se constitueront. tas A demain, de plus amples détails sur Pessi de la Coopérative Nationale Belge. Que toi i a ceux qui désirent participer à sa création, pt lies leurs idées, par leur travail ou par leur capit los se hâtent de nous écrire. Puisque nous devoi tous en être, mieux vaut que vous soyez parr jns les premiers — sn_ - LA BELGIQUE. La Situation e s En Flandres it l- Au moment où, après leur échec d'hier, les ; allemands s'apprêtaient à déclancher une nou- j 3" velle contre-attaque, les Anglais ont repris l'of- | fensive sur un front de 10 kilomètres. La con- i' centration de troupes était donc formidable de , 3' part et d'autre et c'est ce qui donne aux com- B bats d'hier un caractère d'acharnement excep-g-; tionnel ' Les Anglais n'en ont pas moins gagné du J.^ terrain et au point le plus important du front '. des Flandres. On se souvient qu'à leur récente avance, les Anglais s'étaient emparés d'une série de positions fortifiées, échelonnées de l'est de St. Julien à l'est de Veldhoek, et comprenant la Wurst Farm (900 m. E. de St Julien) r- ,;Ga!lipoli", la Iberian Farm, le hameau de Ze-venkote (à 800 mètres à l'O. de Zonnebeke) la le moitié de bois de Zonnebeke et le village de 3- Veldhoek (sur la route Ypres-Menin). Au sud s. de Veldhoek, la résistance allemande avait été le acharnée, et le front anglais demeurait fixé 0 I à l'est du château d'Herenthage, marquant ain-nt j si un léger retrait par rapport à Veldhoek. ns Bientôt après, une brillante attaque locale in permettait aux Anglais d'avancer, au sud de la route jusqu'à la „Tower", nom nonné par les ts, tommies à une petite agglomération do trois ile maisons à 800 mètres au sud-est do Veldhoek. Nous sommes ici au point le plus sensible de tout le front allemand dans les Flandres. Il >■ faut à tout prix que les allemands tiennent Ghe-_ luvelt et barrent la route Ypres-Menin à cette >5 hauteur s'ils veulent éviter l'avance anglaise vers Roulers, dont le but est de les obliger à Iâ-)n cher l'Yser et peut-être une grande partie de la tg côte belge. C'est ce qui explique l'acharnement |u exceptionnel ries combats livrés sur ceUp route es et la fureur de la lutte qui vient de nouveau d'y a_ i être déclanchée par les Anglais. Ceux-ci, après avoir consolidé la prise du groupe de la „To-n_ vver" se sont emparés des quelques murs cal-g cinés au sud de ce point, auxquels ils ont donné '. le nom d'Hamlet. Après avoir pris ces ruines, que les allemands avaient transformées en forteresses, les Anglais ne sont qu'à 1000 mètres et un peu au sud de Gheluvelt. Leur ligne se prééonte très bien pour une attaque de front vers ce village. g. En Allemagne je sre La ,.Berlinor Zeitung a. M." vient de commettre une de ces lourdes maladresses dont itB seuls les allemands sont capables. ( t Médians & Zo< % Pardessu t d hiver Lj> depuis fl. 35 |L/ Hofwejr.11- LA H/ I » - LM jïHIC Le „coup de la répon j pacifiste au pape i du P®!1//111 sembler assez bien , mé. Sans doute, les Alaos ne s'y sont pas lai.-v's prendre. Ils sont uses compris que l'allemagne, e;. nrenant ce ton dou->osi- Çereux—ean3 rien change' h ses intentions nî 3mi. a ses méthodes — cherch'it surtout à rejeter na) sur eux la responsabilité de la prolongation de e la guerre, comme le Kaiser avait déjà tenté du de ,e faire a" 22 décembre 1916. Mais quelques neutres s étaient laissés pi ndre à la ruse, irdé Ul•- brusquement, la ..Berliner Zeitung val am Mitteg" démasque les batteries du kai-'ons ®6r; "Un haut fonction mire du Vatican(?) la »cnt-elle sans citer de no n. (et pour cause) los a déclare qu'à présent qu - l'Allemagne s'est le prononcée en faveur d'un désarmement réciproque et de l'installation de cours d'ar-oitrage, il serait fou et même criminel de oontinuer encore à se îr-.fctre." On n'est jamais tra}:que par les siens, C dit un proverbe. Le piège allemand n'était pas assez grossier: il fallait encore qu'un journal boche nous en explique lui-même le fonctionnement. . . . /eur En-1914, 1 allemagne se croyait invincible îfre. a donc brandi son glaive, sans écouter in- personne. -En 1917, elle craint une défaite: ui y dbnc, il faut déposer les armes. C'est simple et c'est allemand. rip- Mais les Alliés aussi ont le droit de juger les événements. En 7914, la paix du ion. monde a été violée par irae puissance v de ious proie. En 1917, cette puissance n'a aban-l0us dionné aucune de ses prétentions. Donc, il nc'" faut continuer de se battye .... ^nc Tandis que la guerre cO tinue, l'on peut ^ se demander si Michaèlis tiendra jusqu'au moment de la paix. Il vient encore de se muquer du Reichstag a,v( c une désinvol-^ ture de caporal prussien. Après avoir pro-la mis de parler des buts de vuei1 e de l'-aJîle-,re. magne il se contente de i trier à la Com- — imm*!»ppp-aln de la- i ii'IS «»lt Wiiiitairc' • v /î — que Pa3 Il est vrai qu'il promet de parler le 3 :sor octobre. Parions la têle d'Hindenburg qu'il ne ous parlera pas plus qu'aujourd'hui ou que, s'il par parle, il ne dira rien. .. G. L. iial ons * * 'm Dépêches différé ©s La guerre dans les aira La disparition de Guynemer PARIS, 26 septemb e (liavas). — La disparition du vaillant Gu/nemer le p'ua popu-Ires îaire ^qs héros de l'aif a causé une dou-loureuse émotion en France. La mort proies bable au „type le plus redoutable que la ou- guerre aérienno ait produit" suiva it l'e.xpres-'of- sion de Védrines, est- une perte irréparable «n- pour l'aviation française oi met le pays en de deuil. sm- Non seulement Gu n orner était un avia-•ep- teur de cliasse parlait, mais encore un technicien excellent. Il était âgé do 22'/2 du ans, capitaine, et décoré do la légion d'hon-ont neur. Il a abattu 53 avions ennemis, dont mte la chute a pu êt e contrôle. En réalité sé- il en abattit plus de 80. l'est Son nom figurera p.armi les plus illustre- très et ne s'effaçera pas du souvenir recon-ien) naissant de la France. 7,0- ) la 6 morts, 6 blessés. de pur] LONDRES, 26 septembre. (Reuter). Of-été fieiel. Le tir an.ti-aérien chassa le premier fixé groupe d'aviateurs ennemis qui approcha a,in- Londres dans la nuit d'hier. Seul deux aviateurs parvinrent à pénétrer à l'intérieur-caie du pays. Ils laissèrent tomber un certain e la nombre de bombes sur les quartiers subur-les bains du sud-est de la capitale, endomma-rois gèrent quelques habitations et tuèrent six oek. personnes, tandis qu'ils en blessèrent un ï de même nombre. Le second groupe d'avia-■ 'I Steurs ne put pr s s'approcher de Londres et jeta des bombes sur la contrée sud-est :ette l'Angleterre; on ne signale rien concer-aiîe naint des victimes ou des dommages. l lâ- e la Nouveaux détails rient - 0l,te LONDRES, 26 septembre. (Reuter). La d'y nouvelle attaque aérienne a été favorisée près par un ciel couvert et des nuages se trou- To- vant à une faible altitude. Les London- cal- nions ont encore une fois prouvé leur ap- mné titude à chercher des abris. Les rues se in es, vidèrent en un clin d'oeil. Les h-abitants for- dhierehèrent avec le plus grand calme un ■très endroit sûr dans le bâtiment 1© plus r-ap- e se proche, les stations du Métropolitain, etc. . ront Le personnel féminin des omnibus resta oaAmement à son poste. ïgne Les victimes du raid allemand sur Londres ;om- LON15RES, 26 septembre. Reuter. Offi-dont ciel. Au cours du raid d'hier sept personnes ont été tuées et vingt-cinq blessée». on L'Allemagne et la Belgique Comment l'aHeinagne entend régler la | M question belge LYON, 26 septembre (Part.) — S'il faut en croire un télégramme officiel de Berlin annonçant que le gouvernement vient de compléter sa réponse au Vatican par une communication .verbale transmise au nonoe de ï „ Munich par les 3oins de von Kuhlmann, on saurait maintenant comment l'allemagne ©n-,yp tend régler le problème belge. Elle consentirait à rétablir l'indépendance _____ du royaume et même à contribuer au paiement des dommages qui lui sont dus; c'est-i pape à-dire qu'elle prétendrait mettre une parue ite, les 008 dommages à charge de soo adver-!3 sont saires. Elle réclamerait de la Belgique des n dou- garanties militaires, car on ne peut inter-ons ni prêter autrement la phrase qui visa le retour rejeter «d'une menace comme celle qui a assailli ,gation l'allemagne en 1914". t tenté Le gouvernement de Berlin revendique-telqnes ra'* ©ncore des garanties politiques: la sé- se paration des wallons et des flamands, -et des >itung avantages économiques qu'il précise mal, u kai- nia'3 (lui constitueraient une emprise re->an(?) doutable sur les libertés du peuple belge. ;ause) On se demande si la chancellerie alle- > s'est man^e espère que cet acte contribuerait à nt ré- éçlaircir la situation internationale. En vérité, d'ar- l'illusion serait plaisante s'il ne s'agissait tel de du cori>s Martyrisé de la Belgique. La presse française de ce matin ne veut siens vo^r (lu'une manoeuvre un peu louche, ou 'était un Premier abandon. Le „Petit Parisien" , ' écrit:,,L'Entente ne saurait marquer son con-u„l' " tentement de cé*te démarche germanique, mtme L'indépendance ne se limite pas, la souverai-neté du peuple ne se .rétrécit point dans îeibie ^es i)0rres arbitraires, la séparation o«ter administrative que les Wallons ré-. : pudient, que les flamands rejettent sim- (ils l'ont dit, et le prétendu conseil des Flandres, créé par Befchmar n-Hollweg, n'est qu'u-'c ju- Ee parodie de représentation), il se réclame [ d'u vainement du principe des nationalités, par-sv de co u'aucune nationalité flamande ne s'est a,ban- révélée Dans l'ensemble, la note oomplémen-1C, il taire d'hier s'enveloppe d'une lourde ironie. L'„Humanité": Les conditions dont, l'alle-peut magne fait suivre ces deux premiers para-iu au graphes enregistrent la domination économe se mique et politique sous laquelle la Belgique nvol- serait tenue. Si la solution proposée par l'al-pro- lemagne était acceptée, je ne dirai pas par 'al'la- la Belgique, mais par les alliés dont l'hon-'-;°m- neur est engagé dans la restauration de l'indé-«-a. pendance totale jju petit pays neutre, grand par voisin. le 3 „L'Echo de Paris": „Si de pareils textes 'il ne étaient appliqués, la Belgique ferait partie de s, s'il l'empire allemand plus encore que la Bavière ou L. que la Saxe. L'allemagne le reconnaît implicitement en disant que sos conditions acceptées, peu lui importe la dynastie qui occupera le trône. Elle ne pourrait être que serve. Mais n'oublions pas la principale valeur de ce projet de la Wil-' helmstrasse. Il est le prototype des Etats feuda-taires que l'allemagne entend dresser partout sur ses frontières. Il illustre ce que serait l'Europe do demain si l'allemagne réussissait dans la guerre. I dis- Le „Matin" : Quelle peut-être dans la pratique JOpU- la pensée machiavélique du gouvernement impé-dou- rial? Elle signifie ni plus ni moins que la Bol-pro- giquo n'aura le droit do s'appuyer sur aucune te la nation et qu'il lui faudra se livrer pieds et près- poings liés, par un traité d'esclavage aux parju-■rable res qui ont, en août 1914. violé sa neutralité rs en au mépris des signatures solennellement données. Si quelque chose pouvait exciter davantage avia- I le peuple belge à la haine tenace, et l'armée bel- > un ge à une lutte opiniâtre, ce seraient certainement 22 J/2 les ignominieuses propositions que le kaiser n l'hon- osé transmettre au souverain Pontife. -Enregis- dont trons enfin ce témoignage précieux d'un journal éalité belge: „Le XXe Siècle", ..Comment les allemands ont-ils pu croire que les belges se laisse-illus- raient réduire par cet esclavage? Nous ne crai-econ- gnons pas d'être démentis «quand nous disons que tous les Belges, les combattants, les opprimés et les exilés seront unanimes à repou&Mr les offres injurieuses de l'allemagne et qu'ils préféreront tous continuer à souffrir que d'ac-i. Of- cepter une paix qui livrerait leur patrie aux en-ïmier nemis qui y ont accumulé depuis trois ans les rocha ruines et les deuils. Los Belges ne retiendront de c avi- ces propositions que l'aveu de défaite qu'elles DERNIERE HEURE Communiqué anglais complémentaire LONDRES, 27 septembre. — Communiqué du Quartier Général Anglais en France: L'après-miui nous avons repoussé une con-tre-attaquç sur nos positions à l'est du bois du Polygone. (Cette phrase semble indiquer que le bois du Polygone est passé entièrement aux mains des Anglais. Réd.) Sur l'aile gauche, les territoriaux rlu North Mid'land et do Londres ont attaqué des deux côtés des routes de Het WioUje-Graveusia-| fol et de St-Julien-Gravenstafél. Ils ont at-! teint leurs objectifs et ont repoussé une contre-attaque. En ce point notre ligne a encore été avancée de 900 mères en un terrain qui était défendu par un grand nombre de fermes fortifiées et d'ouvrages défensifs en béton armé. Tôt dans l'après-midi, l'ennemi a entrepris une deuxième contre-attaque avec des forces importantes et est parvenu à replier notre ligne sur une courte distance et sur un front éftroit. Immédiatement nos troupe# ont réat- h^mèiSùJSi^SI» j eunt llje et 0Ilt repris la plus grande partie 1 du terrain qui avait été perdu. Au cours de la ces- opérations nous avons fait plus de 100» prisonniers. Dans les positions que nous avons coa- iaut quises nous avons relevé une quantité de c*> terlm davres allemands. De nouveau les pertes de ■ "e l'ennemi au coqre de nos attaques et de ses com- O>rtos contre-attaques ont été très fortes, e de t, on Communiqué officiel en PETROGRAD, 26 septembre. — Communi- anco qué du graûd Etat-Major général: Vers Riga, à la route vers Pskof, dans le rôgtion de la ferme Allasch, des éclaireure ariie euaemia «I1" attaquaient nos postes ont été jv„er_ chassés par notre feu. des Auk fronts d'ouest et du sud-ouest, fusilla- ater- ^os" (tour ^ur le fro"t roumain, dans la .région au sailli de la ville Sereth, près du village Onufry, l'ennemi a ouvert au soir un violent que- ^eu d arf;illerie. A six heures l'infanterie en- a-_ troprit ubo attaque oontre nos positions, où (jeg elle pénétra, mais une contre-attaue l'en mal chassa ot rétablit la situation antérieure. I-qL Le 23, dans la région d'Husiatyn, le lieute- _4o-e. nant aviateur YantsohoQko a abattu un aile- avion. Dans la même région, deux de nos t à aviateurs ont attaué uatre avions et le aoua- rité, officier Scherinski en a abattu un, après jsait tl^oi il a dû se retirer de la lutte, par suite d'un défaut au moteur. Le capitaine Ko- veut zakoff continua à lutter, seul contre les -8 , ou avions ennemis, et les chassa tous les trois ien" vers leurs lignes. con- Dans la région de Baranovitchi, un avion que. a attaqué un de nos ballons d'observation qui >rai- a été inoendié. L'observateur s'est sauvé en lans parachute. tion Dans la région des bouches du Danube, ré- nous nous sommes emparés d'un aviou allèrent rnand. Les occupants, un officier et un sol-lan- dat, sont prisonniers. u u- Dans la Baltique, l'activité de l'ennemi n'e ime cessé d'augmenter depuis le 14 septembre, par- principalement par des rooonaissamoes aé- > est rione et par une action des sous-marins dans ien- le but de contrarier l'activité de nos vaie- me. seaux et de noa bateaux pose-mines, sur la tlle- cote de Oourlande, et dans le détroit d'Ir- ira- bcn. >no- Nos torpilleurs et nos sous-marins ainsi que que nos aviateurs, ont empêcthé les' navires ' ennemis de pénétrer dans nos eaux. par Pendant les derniers jours une certaine °n- action militaire s'est développée sur la cote idé- de Courtaude et daus le Golfe de Kiga où par l'on aperçoit U.nuit les rayons 'le plusieurs Dans la nuit du 20 sepwmiore ia ooxe lui stes attaquée par des zeppelins du côté du détroit de d'Irben. Ils ont lancé environ 40 bombes ? ou en deux raids. ;ile- peu Communiqué officiel d'Afrique Orientale onc LONDRES 27 septembre. (Reuter.) — Com-mu-niqué d'Afrique Orientale: Le 24 de oe " mois une forte colonne a passé la Mbemkuru tout k 70 milles au sud-ouest de Kilwa, et se pu porta sur Patumgo où se trouve établie la [anc station de provisions principale de l'ennemi. Nos troupes ont trouvé peu de résistance. ((Iie Le même jour notre détachement parvint à Lindi et attaqua les allemands près de gej_ Mtua, à 22 -milles au sud-ouest de Lindi. Le -une combat y dure encore. Un détachement en-, et nomi tenta de s'approcher de Mpondas par rju- le Nord mais il fut surpris au cours de sa alité traversée de la Lugcwo et dispersé avec de Ion- lourdes pertes. 'bei! Le charbon anglais. — Premier arrivage nent LA HAYE, 27 septembre. Le steamer 'r n „Friesland" de la Stoomboot en Sbeenkoletn- !gis- Maatschappij, de Rotterdam, est arrivé dfli mal Londres ayant à bord 800 tonnes de charbon, ille- s«e- La guerre sous-marine rai" LONDRES, 27 septembre. (Reutor)._ I/A- sons xnirauté rapporte que les ports anglais ont >pri- vu oette semainne 2775 navires à l'entré© s,3r et 2691 à la sortie. Treize navires de plus 'j'1'*" de 1600 tonnes et deux de moins de 1600 l'ac~ ' tonnes omt été coulés. Dix navires furent on- attaqués sans ' succès et deux barques de ; '°3 niiche ont été coulées. t de ^ J îlles Guynemer est-il mort? PARIS, 26 septembre. (Reuter). Les nou-, ma velles publiées dans certains journaux au ' sujet de la mort de Guynemer sont dénuée» t 5™ <]e tout fondement. La seule nouvelle précise s que l'on ait à son sujet est celle du com' muniqué officiel annonçant sa disparition. Bile seule correspond à la réalité. tire P Quiconque s'abonne pour le I ZI ! Dernier trimestre de 1917 S iuer | recevra "LA BELGIQUE,, gratui- 1 èr0" i temenl A PARTIR DE CE JOUR. ! orth ~"™~—~ ~ !eux »>> Cours du 27 Sept. atr con" Communiqués par ie COMPTOIB BELGB core Change - F^nds publics - Coupons - Chèques Téléphones II. 9116-H. 178, 39A, Parkstraat •mes éton a LA HAYE. Achet. Vend. s-pris Billets belges (Bque Nat). 28.70 28.80 irces , . (Sté Gén.). 26.40 26.47$ otre Marks. ....... 32.92J 33.02J ro-nt t Français ,.«•••. 40.40 40.70 réat- 1 Anglais 1U1 11.21 Vendredi* BB Septembre 1917. S G mts âme SnnÂo ma 9û

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal des réfugiés appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Leyde du 1914 au 1918.

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