La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1917, 20 Septembre. La Belgique: journal des réfugiés. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4wh78/
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LA BELGIQUE J@ydi5 2'0 Septeir abonnements: ! 1 moiajfl.'l25; 8 mois il. 8.50. j cEtr.'i5rct& par mois enplua). annonces: I* ligne 30 cents. (Pour. Contrats s'acfiresssi à l'Administration) . Adresser TOUTE !»> correspon-, dânc%r^ „La Belgique",Nooraelnas* plein, LEIDEN. Année No. 286 Directeurs: * ULNDOY et J. WArPKWL LEIDEN Administration et BMaoUoa >®oor<leind8ploln—TélêpKonerîfo. 17B ROTTERDAM, StolgBr, 10b - T<L 7066. Adresser toute la corresténdanee & LEIDEN. Les manuscrits lien iaaM$ n* «ont pas Tondu». Op naar Stockholm ! Il eût été bien facile de se payer la tête 'des organisateurs de la conférence de Stockholm après leur déconfiture. Tout le tapage qu'ils avaient combiné froidement pour aboutir, toute la réclame barnumesque par la presse, les interviews, les correspondants de journaux boches et neutres, toute leur morgue lorsqu'ils croyaient réussir, et leurs menaces quand la barque chavirait, tout cela les exposait à de justes moqueries. . Pourtant nous n'y avons pas songé un seul instant-, même quand le secrétaire fit publier à La Haye dans son journal son portrait à côté de celui du Pape. L'impression ressentie par beaucoup devant l'échec de ceux qui étaient partis pour Stockholm en trompettant de par le monde qu'ils allaient rétablir la paix sur la terre d'Europe fut analogue à celle qui accompagna la retraite de la campagne du millionnaire pacifiste américain Ford, dont la troupe se produisit en Hollande et y obtint le succès que l'on sait. Les Stockholmistes étaient bien à plaindre malgré tout. Songez donc avoir rêvé de commander à tous les gouvernements, exécuter les ministres et les dirigeants de tous les pays, dans des déclarations toujours qualifiées de „historisch oogenblik" et se voir tout d'un coup reléguer au magasin des accessoires. Songez, donc.... le milieu de la paix, le centre de l'action pour la paix, comme disait M. Troelstra, tout heureux d'être le hombril du monde, Stockholm devenu à la Suite des découvertes de Lansing. le milieu le plus propice aux manoeuvres allemandes, le lieu d'élection de tout le trafic politique jde l'allemagne aux abois! Et puis, se voir lâcher par les Russes mêmes, dont on avait pensé exploiter la toute fraiclie puissance politique!Tout le monde aura compris la situation.. excepté le comité hollando-scandinave, lui-même. Le journal socialiste des Pays-Bas a ,trouvé — avec tout le respect qu'il doit'à M. Troelstra, — que la ville de Stockholm était 2£m France de 3 besres PARIS, 18 septembre. Communiqué de 3 heures: Au cours de la nuit nous avons brise deux tentatives d'attaque allemandes sur de petits postes français, la première au sud-est de Saint Quentin, l'autre dans la région de Bavettes. De notre côté nous avons Téussi des raids près d'Hancourt et près de la fermo La Royère, au ' sud de Miette. Après un violent bombardement des détachements allemands abordèrent les lignes françaises près de la route de Ncufehâtel. Un vif combat s'engagea dans les tranchées avancées françaises dont les Allemands furent délogés après avoir subi des pertes sensibles. Nous fîmes des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse grande activité d'artillerie de part et d'autre dans la région du bois de Fosses. Partout ailleurs nuit calme. , €®MEaaBÎ<j!!é «la il &«Bres PARIS, 18 septembre. Communiqué officiel de 11 heures: En Champagne et sur la rive droite de la Meuse, on signale de vifs combats. Hier, nous avons abattu 5 avions allemands. CoGssnsin qssé ?i!5gïnis (la EaaÉin LONDRES, 18 septembre Communiqué du 'Quartier Général Anglais en France: A part des actions de patrouilles dans le» scctcur iftYpres, au cours desquelles quelques prisonniers furent faits, on ne signale aucun événement important. Coramaniqaé anglais da soir LONDRES, 18 septembre. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: Ce matin, nos troupes ont attaqué les positions ennemies près des collines d'Inverness et, en dépit de la vive résistance de l'ennemi, nous nous en sommes emparées. Nous avons fait 13 prisonniers. A l'est de St Julien, nous avons porté nos portions quelque peu en avant. Ce matin, à l'aube, nous avons repoussé un détachement d'assaut de l'ennemi qui essayait d'atteindre nos lignes au sud de Mericourl. L'artillerie ennemie a été de nouveau en action près de Lagnicourt, Vimy et Nieuport. De part et d'autre d'Ypres, de violents combats d'artillerie se sont livrés. En dépit des nuages qui pendaient très bas et d'un violent vent d'ouest, l'artillerie a très activement travaillé avec l'aide de nos avions 'd'observation. Trois avions ennemis ont été abattus. Toutefois, les combats aériens ont été peu nombreux à cause de la rareté des avions ennemis. Nous avons perdu 3 appareils. Mort d'an " as »' allemand BERLIN, 18 septembre. (Wolft). Le premier lieutenant aviateur Curt Wolfl, chevalier de l'ordre ,,Pour I© Mérité" qui coaaL mandait, ©n dernier lieu, l'escadrille de chasse No. 11 longtemps commandée avant lui •par vom Riohtnofen, Tient d'être tué, cinq jours après sa nomination au grade die premier lieutenant. levenue impossible, compromettante, et que ; Lmstordiam et La Haye conviendraient mieux mur la continuation de l'affaire. Mais voilà que le comité de Stockholm pu->lie un manifeste, car les malheureux prê-endent mordicus toujours faire figure.... et « qu'ils disent? O'est renversant... ils crient m prolétariat du monde entier: „Op naar Stockholm!" Si noua étions à Bruxelles, pas d'erreur que ie serait là le titre d'une bonne revue théâ-:ralc!„Op' naar Stockholm!"- „Op! Op!".... ce» nessieurs se montent le oou... „Op! Op!" les 'oilà partis „OpI Op!" Joris va à Stockholm, Primo va à Stockholm, les „eo-ûalistes belges" de Hollande vont à Stockholm .... et à force de répéter la phrase, les édacbeure de nationalités bigarrées de jour-lal qui se dit socialiste. .. vont certainement 'imaginer — douce folie —» que tout le monte part pour Stockholm, parce que MM. Croelstra et Cié ont dit: „Op! Op!" Pauvres maniaques! serait-on tenté de dire ;i ne se posaient pas toujours à l'esprit les ©rribles questions: Qui se trouve derrière cette agitation? Qui avait intérêt à sa réussite1? Qui s'ooeupe à la repêcher lorsqu'elle va i la dérive? Les Belges, eux, ont été rassurés lorsqu'ils ont vu que la Conférence des socia-istes alliés avait posé les jalons pour une 'uture action, toute autre que celle du comi-é hollando-scandinave et reposant sur les dées de droit défendues par les Alliés. Ce era l'action socialiste véritable, sans com-iromission d'aucune sorte, et sous la direc-ion d'hommes qui eurent toujours plus de :onfiance dans les idées qu'ils représentent [ue dams le8 intrigues. Les socialistes alliés l'ont pas seulement abandonné Stockholm. 1s ont repris les places que d'autres avaient isurpées. Bravo? Thomas, Vandervelde, de îrouckère, Renau-dell UN SOCIALISTE BELGE, En. Italie €omcnaniqné officiel ROME, 18 septembre. Communiqué du général Cadorna : Dans 1a zone au sud-ouest du plateau de Sainsizza de nouvolle3 contre-attaques errne-iiios ont été promptement repoussées. Sur le Carso vifs duels d'artillerie et fréquents ;irs de barrage. Én Riususde /OEitnnnlqaé officiel du W (retardé) PETROGRAD, 17 septembre. Communiqué du jrand Etat-Major général: Vers Riga, les combats d'avant-gardes se poursuivent. Nos avant-gardes ont résisté par-out et, en certains points, elles se sont encore portées en avant. Nous avons conquis le cimetière au sud-ouest je Hapsal, sur la rive nord de l'Aa, ainsi que la ferme de Satîzen. Plus au sud, un raid de nos tfoupes sur tes ;ranchÔ03 ennemies à l'ouest du village de Sa-jilka a .pleinement réussi. Comraimiqué officiel PETROGRAD, 18 septembre. Communiqué du frand Etat-Major général: Vers Riga, aucun changement. Dans la région au nord-ouest de Friedrlch->tadt, après un combat, nos détachements se sont emparés du bois au sud du village de Bi-ieg. Nous avons pris une mitrailleuse. Sur le reste du front russe fusillade et activité d'éclaireurs. Dans la région de Lokatch, notre avia-:eur Kokarovsky a abattu un avion ennemi >rès de Vladimir-Wol}usk au moment où cet .vion attaquait le nôtre. En Roumanie Communiqué rosse PETROGRAD, 18 septembre. Communiqué officiel russe: Dans la vallée de la Susita, hier, après une préparation d'artillerie, les Roumains ont pris 'offensive et ils se sont emparés d'un secteur les fortes positions ennemies dans la région de /arnifsa. Le 16, l'ennemi tenta, après un violent bom->ardement et à l'aide de projectiles chimiques, l'attaquer les positions roumaines, sur le front Panciu-Mereiciiesci, mais le tir d'artillerie et l'infanterie bien dirigé a brisé cette attaque. ■ as c h La Situation Sur les fronts „Sur tous les fronts, a dit Painlevé, il se passe de grandes choses dont les effets sont plus profonds qu'apparents". C'est la guerre d'usure menée avec acharnement par les Alliés et dont les effets se sont fait sentir (L'une façon si frappante dans ces dernières semaines. N'avons-nous pas relevé récemment qu'après avoir voulu marcher d'abord sur Odessa, et ensuite sur Pe-trograd, ka allemands ont dû renoncer en très peu de jours à oes deux projets? L'épuisement des -réserves allemandes qui Jl Meddens & Zoon Pardessus M d'hiver Il jjJ> depuis 18. 35.- Jkf^ Hofweg.11-LA HAYE s'est manifesté en Roumain- et dans les Flandres, nous avait d'àiHeuis empêché de err ire à une marche sur Petrograd. Le3 événements sont venus nous donner raison. Nous ne saurions trop insister sur la gravité de ce symptôme: alors qu'ils n'avaient devant eux que des troupus désorganisée?, alors que le généralissime de l'armée russe marchait lui-même sur Petrograd avec une partie de ses troupes, les allemands n'ont plus su avancer d'un pas et ils ont même dû lâcher une partie du terrain conquis. Connaissant les allemands comme nous les. connaissons, hélas, après trois ans de guerre, nous pouvons affirmer que, s'ils n'ont pas tenu, c'est qu'ils ne peuvent même plus immobiliser le minimum d'effectifs qu'il leur faudrait pour laisser des troupes d'occupation dans les territoires conquis au delà do Riga et pour faire face à un allongei-jnent de- qe front vers les nord. Il n'est pas douteux que ce soit là un des effets profonds" dont Painlevé parle dans sa déclaration ministérielle." Sur les autres fronts, les opérations se sont bornées-à des bombardements, à l'exception: du front anglais où quelques combats locaux se sont livrés à l'avantage de nos vaillants alliés. G. L. DERNIERE HEURE Pas de paix allemande! Getta fois c'est la note comiqrte! Un communiqué de presse dit que les hurli bcrlu3 de l'An-ti-Oorlog-raad se proposent de provoquer une ..Conférence Internationale" ( jous le couvert d'une pré-tendue Commission i is Organismes centraux, 0 combien!; pour ur/.Paiï durable) àl'offat Jô clicoui-oi lo v'a'uilè JLIâruô des Peuples. Cotte petite fête aurait lieu à Berne le 15 octobre, si les Alliés consentent a donner des passeports à des délégués de leurs pays, ajoute prudement le communiqué. Mais les Alliés connaissent trop l'action, les tenndances et les attaches de l'Anti-Oorlogsraad pour songer un instant à donner dans le panneau de cette nouvelle attape allemande. Une déclaration de M. Marshall LONDRES 19 septembre (Router.) — Le „Daily Tclegraph" apprend: Au cours d'une réunion tenue à New-York, le vice-président des Etats-Unis M. Marshall exprima l'espoir que la majeure partie du peuple américain considérera la guerre non en partie de plaisir mais comme un devoir de la nation envers elle-même et envers le monde. Il insista pour que le président Wilson soit appuyé énergiquemont. Il conclut en disant que cette guerre est une guerre américaine et que sèul un lâche ou un charlatan politique aurait pu tenter de s'y soustraire. M. JBryan parle à Chicago LONDRES 19 septembre. (Rcuter.) — M. Brijan qui abandonna naguère le cabinet do M. Wilson parce qu'il était un pacifiste convaincu a déclaré à Chicago qu'il est converti et qu'il soutiendra désormais Wilson à travers tout. Les sottises pacifistes, dit-il encore, sont à présent aussi dangereuses pour le pays que l'action des pro-allemands ou des anarchistes; quant à sa conversion elle est due aux cruautés commises par les allemands et à la mauvaise foi avec laquelle ils se sont comportés envers les Etats-Unis. La réponse fie l'Autriche-Hongrie au pape VIENNE, 19 septembre (Korf. Bur.) — La Wiener Allgemeine Zeitung" apprend que la réponse austro-hongroise au pape sera remise le 20 septembre au nonce et sera publiée le 22 septembre. D'après les informations recueillies dans les milieux autorisés l'information du „Dailv Teleg.rapli" d'après laquèlle la réponse de l'allemagne et de l'autriche-hongrie serait déjà remise au Vatican et contiendrait des propositions de paix nouvelles est inexacte. La réponse ee borne, ainsi qu'il convient, à un examen approfondi des propositions du pape. M. Baker parle à Atlantic City LONDRES 19 septembre. (Rcuter.) — Le „Daily Mail" apprend de Atlantic City: Hier la séance de la chambre de commerce fut ouverte par M. Baker, ministre de la guerre. Au cours d'une assemblée d'hommes d'affaires tenue, à cette occasion, M. Lane, ministre de l'intérieur, a prononcé un discours longuement applaudi, dans lequel il dit entre autre que la guerre se terminera aussitôt que l'allemagne comprendra qu'elle doit donner des garanties qui soient de -nature à assurer que la paix ne sera plus troublée à l'avenir. L'Union fait la Force Pour la Coopérative Nationale Les grandes lignes se dessinent. - On demande des'souscripteurs. - Un plan bien conçu. uca - avusvi i s> - u De nombeux lecteurs manifestent un vif in- ui térêt pour le projet de „Coopèrative Nationa- m le" qui a été sommairement esquissé dans to nos précédents numéros, (n. 280, 282 #t 284.) ra Comme nous il3 y voient la solution pra- a< tique et élégante de bien des problèmes qui se sont posés aux Belges en exil. En fuyant le l'envahiseur les Belges qui n'ont pas gagné aj les pays alliés se sont dispersés en Hollande, lo et trop nombreux sont ceux qui, jusqu'à pré- ta sent, n'ont trouvé ni l'emploi de leurs énergies ni le placement des capitaux qu'ils ont co pu sauver. * ri Il y a là une grande déperdition de forces ri pour la. Patrie à un moment où la Belgique a( ne saurait s'affaiblir davantage sans danger. En théorie tout rgont dépensé par les Belges m en exil devrait assurer un profit à des Bel- m ges on exil,pour que le3 rares biens qui ont tr été sauvés, loin do se disperser davantage en- bt core, puissent au contraire fructifier. De cé même tous ceux qui, dans leur faculté de oc travail, possèdent aussi un véritable capital, so n'ont pas le droit de le négliger. De l'argent ei qui dort et des ouvriers qui se croisent les bras: voilà lo spectacle que nous offre le vi désarroi de l'exil. y La ,,Coopérative Nationale" apporte le re- n! mède à cette situation, Quiconque ne parti- E: cipe pas à sa fondation, s'il est en mesure d'y lu aider d'unefaçon quelconque, est coupable en- qi vers lui-même et envers lo pays. je Nous y participons de toutes nos forces se en lançant l'idée, on ouvrant nos colonnes à et toutes les suggestions de nos lecteurs, en fai- m sant face — malgré une besogne quotidienne ce déjà écrasante — aux premiers travaux de m dépouillement et de classement. Aux Belges ni de Hollande de se dépenser à leur tour et de il voir de quelle manière ils peuvent servir la le Coopérative: en lui apportant de l'argent, du travail ou de l'initiative. l'i Sommes-nous en droit de compter sur l'appui de nos compatriotes? Nous l'avons dit: quelques lecteurs ont déjà répondu à cet appel et leurs suggestions sont innîrmi»iîJe.s voici cç qu'ils nous écrir^îit: Un plan général Lundi 16 septembre 1917. 1 PE Messieurs les Directeurs de „La Belgique", Ja Leiden. ^ Je me pormots de venir vous exposer aussi u( brièvement que posible quelques ides que me suggère la fondation d'une «Coopérative Na- ni tionale" préconisée par un ..Patriote belge" Cu pour le plus grand bien des intérêts maté- riels et moraux des internés et de tous les le réfugiés belges en Hollande. Formation immédiate d'un comité de per-sonnes expérimentées et aptes à réaliser sans retard cette oeuvre si patriotique et si pra- d' tique. Peut-être ce comité pourrait-il créer gi une Centrale d'achats et de Fabrication qui, rg s'informant des besoins des débits qui seraient établis dans chaque localité où il se di trouve une agglomération suffisante de réfugiés belges, leur fournirait les articles fa- pe briqués ou les matières premières nécessaires pour satisfaire aux demandes. Aux débits en el] question seraient adjoints des ateliérs pour pr la réparation de tous les genres d'articles m d'habillement: chaussures, vêtements, linge, etc. et pour la confectiou d'articles sur com- di mande qu'il serait plus avantageux et plus ci facile de fabriquer sur place. On pourrait adjoindre également à chaque débit, un coinp- fa toir pour la vente de denrées coloniales, dro- 10 gueries, etc. et même une échoppe de coiffeur-barbier. Toutes les.installations seraient 0f effectuées par des iniernés ou des réfugiés de tu la façon la plus pratique et la plus économi- d< que. La Coopérative projetée n'étant pas desti- m née à rapporter des bénéfices à quelques-uns mais devant être une institution de solidari- tr té patriotique, absolument désintéressée, des- de tinée à relever chez nos compatriotes internés et réfugiés le moral déprimé par une oc longue inactivité, (aggravée pour beaucoup gt par la captivité ou la- misère assujettie à l'humiliante charité) en les mettant à même s; de vivre dignement du produit do leur travail u' jusqu'au moment heureux du retour dans la UI Patrie, délivrée, et tablant sur les .sentiments m altruistes ui forment une des caractéristiques tr de la mentalité belge, je proposerais dans p( cette Coopérative quatre sortes de membres: Cc a) Ceux qui, fortunés, fourniraient les capitaux nécessaires à l'entreprise moyennant g, un intérêt raisonnable et sans plus. Il serait permis à ces membres (et je suis persuadé que tous ceux qui se trouveraient en situation de pouvoir, le faire abuseraient de cette per- p mission), d'abandonner ces intérêts au profit " de la masse et même d'accorder à l'oeuvre leur colaboration effective et gratuite; ^ b) Ceux qui, tout en n'ayant pas de capi-taux disponibles possèdent des ressources suf- ja fisantes pour attendre des temps meilleurs à p l'abri du besoin. Ceux-ci fournirainet leur collaboration gratuite et profiteraient do S1 l'inappréciable soulagement de pouvoir en- ^ fin sortir de leur inactivité forcée et de l'in- g. comparable satisfaction d'avoir pu venir en aide à leurs compatriotes moins bien partagés dans ces moments d'épreuve; a. , o) Les nécessiteux. Ceux-ci toucheraient E O un salaire leur permettant de vivre simplement mais confortablement et à l'abri de toute inquiétude matérielle, et ils bénéficie-raiont en outre d'une ristourne sur leurs achats. Le salaire serait égal pour tous sauf que les coopérateurs actifs, hommes ou femmes ayant charge de famille recevraient une allocation spéciale et en rapport avec l'importance de cette charge; d) Les consommateurs qui paieraient une cotisation trimestrielle minimum d'un florin et qui par contre jouiraient de la même ristourne sur leurs achats que les membres actifs (c). Le bénéfice réalisé par la Coopérative au moment de la liquidation, c'est-à-dire au moment où la victoire finale sera venue mettre un terme à notre exil, servirait à rembourser ce qui resterait dû des capitaux avancés. Le reste serait affecté au profit d'une oeuvre sociale quelconque, créée en vue de soulager les misères résultant de la guerre en Belgique. Je vous soumets ces idées pour ce qu'elles valent et vous laisse juges de l'intérêt qu'il y aurait pour l'élaboration de l'oeuvre qui nous occupe, de leur donner de la publicité. En tout cas je souhaite vivement qu'une solution rapide et pratique soit donnée à la. quostion, et aussitôt la «Coopérative" établie je m'empresserai de mettre gratuitement mes services à la disposition du comité directeur et oe en qualité de membre prévu sous lt mention b). Etant ancien commerçant, Te comité pourra utiliser mes connaissances en m'employant soit aux écritures, soit à la~ma- • nutention ou aux voyages, en un mot là où il trouvera leur emploi le plus convenable et le plus avantageux à l'oeuvre. Veuillez agréer, Messieurs les Directeurs, l'assurance de mes meilleurs sentiments.- UN ABONNE. Créons une blanchisserie La Haye, le, 17 sept. 1917. Monsieur le Directeur, Suivant avec intérêt votre très utile campagne en faveur dos internés belges en Hollande, je vous adresse ci-dessous communication d'un essai fait dans le but de leur être utile. Il y a quelques mois votre estimable journal se faisait déjà' l'écho des grandes difficultés que rencontraient les femmes d'internés à trouver ici un travail rémunérateur, leur permettant d'attendre dans de meilleures conditions la fin de notre trop douloureuse éprouve. J'avais conçu le projet de l'installation d'une vaste blanchisserie à l'usage des-réfugiés, installation qui me semblait-il, devait réussir pour diverses raisons. 1. Ce travail pouvait utiliser beaucoup d'individus, tant hommes que femmes; 2. Toutes les ménagères belges étant expertes en la matière; 3. La clientèle belge serait acquise à cette entreprise, à cause du travail soigné, et des prix probablement inférieurs à ceux réclamés ici; 4. Un service de collection installé dans différentes localités permettrait de servir la clientèle belge disséminée en Hollande. Mais pour mettre un tel projet sur pied il fallait avant tout de l'argent et plus spécialement des florins. Je me suis adressé à différents banquiers, offrant une garantie immobilière énorme située en Belgique contre quelques milliers de florins. Je n'ai rencontré que de l'indifférence, pour ne pas dire davantage. Il ne pouvait cependant être question de transformer des francs en florins, au taux de 28 fl. 50 les cent francs! Je vous soumets l'idée, trop heureux si ma collaboration à votre grande oeuvre pouvait être de quelque utilité. J'ajoute que pour contenter tout le monde, si une telle entreprise devait être fondée, rien u"empSoherait de pr.élever sur les bénéfices une somme destinée à être envoyée en alle-magne sous forme de colis, de cette façon le travail des internés, tout en leur étant utile, permettrait de soulager leurs maJheureux compatriotes prisonniers en allemagne. Recevez, Monsieur, mes salutations distinguées. ■ G. G., lecteur assidu. (A suivre.) Costa-Rica rompt avec l'allemagne NEW-YORK, 18 gsptembre (Reuter). Un télégramme de San José (Costa Rica) annonce que les relations diplomatiques .entre la république de Costa. Rica et l'allemagne peuvent être considérées comme rompue». Le président a découvert un complot do sujets allemands contre le gouvernement, complot tramé avec le concours de partisans de l'ancien président. Trois allemands influents ont été arrêtés. Ordre a été donné d'interner tous les allemands résidant dans des ports du Costa-Rica.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal des réfugiés appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Leyde du 1914 au 1918.

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