La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2223 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 10 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4746q1tt5n/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

S « ma jn, _ I ï ^ O Novembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN' — JL,e Numéro : 15 Centimes 4-' Année. - - N° 1074 patX DES ABONNEMENTS 2 mois (novomi re, décembre), ir. 7.60; 1 mois (novembre), ir. 3.ÔO. . Les demandes d'abonnement soni reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. —-Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION : 81. MonSarinc-aux-Slerhes-Potenèrcs. Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, lr. 0.75. — Iîéolcàtm avant les annonces, la ligne, fr. 1.75.— Corps du journal, la ligne, lr. 7.50.-— Faits divers, la ligne, ir. 5.00. — A:4crologit, la ligne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Oiredian et AOministralioii : eDt'^ |g " J03. JYÎORESSCE, DiRECTEUR LA GUERRE s -&J Max d S > B ISoo 1,185e jour de guerre 1/offensive dos Àustro Allemands < IlaiLte-italio se poursuit sans arr^t. D6j troupes de l'archiduc Eugène et du g< néral von Below ont forcé le passage la livQQza et s'avancent vers le Piave. Sur le Tagliamento supérieur, au sud < Tolmezzo, une division italienne coupée < ses communications a été obligée do se rei dre après avoir vaillamment résisté dai la montagne pendant plusieurs jours. Les Autrichiens gagnent aussi d[u terra «tins les massifs montagneux du Cad n sur le Piave supérieur, et du Primor, d'à le#? Dolomites. * ♦ ♦ Dans l'Ouest, l'intensité de la balai] â'arliilorie ne décroît guère, mais le ma vais temps entrave les opérations qui n'< frent d'ailleurs pour le moment qu'un î tr'rct secondaire. Sur le front en Syrie, les Anglais anno cent qu'ils ont occupé Gaza, port de Méditerranée situé à '10 ldjiomctres au noi est (Je Rafa, ocui est sur la f» ontière dfEgty-pt L'offensive austro-allemands en liai Borne, 8 novemibre : Los provinces de Vioence, de TrevU de Bellune, de Padoue, de Ro vigne, < Yerone et une partie de la- province Mantioue ont été englobée» dans la zo militaire. ^ ^ Londres, 8 novembre : Le ,,Daily News" apprend de Rome q l'évacuation de la province de Venise j terminée. Pour des raisons stratégiques. F doue et Vérone seront aussi évacuées p les autorités civiles, les banques et les . co suis étrangers. D'autre part, on mande de Genève q les banques et les archive» d'Etat de zone de guerre italienne seront transféré dans l'Italie centrale. ^ ♦ Copenhague, 8 novembre .* On transmet de Londres à la ,,-Berlingsl Tidjendo" une dépêche adressé© de Rjomo f „ Times" disant que certains indice3 fo: croire que la flotte italienne entreptrendi prochainement, avec l'appui des flottes d Alliés, une action contre l'aile gauche < J'ennemi dans la mer Adriatique. ♦ ♦ » Zurich, 9 novembre : On mande à la „Tagesaeitung que 1. renforts envoyés par les Allies en Ital sont organises dans une région située èfco namment loin de la ligne où l'on se ba Les troupes françaises qui viennent du fro occidental sont établies à Brescia, à 200 k lomètres à l'ouest du T&giliamento. I> chefs militaires semblent craindte une su prise dans le Tyrol. D'autre part, on annonce que les musé* fit les.églises de Venise arborent depuis iun< las insigne» die la Croix-Rouge ; ils soi transformes en ambulances. D'après les journaux: de Genève, des troi pes italiennes sont déjà arrivées à la fi rie la semaine dernière du fron't de Sale nique. Le général Pau est arrivé lundi à Milai 1-e „Corriere dJeîla Sera" annonce que d< troupes américaines aident à assurer le sei vice elles étapes derrière le front italien. ♦ * • Manchester, 8 novembre : Le ^Manchester Guardian" annonce qi l'Italie a demandé aux Alliés l'envoi d'ui armée de secours die 400,000 hommes. * ♦ « Milan, 8 novembre : À Rapallo, près de Gênes, M. Lloy George le général Smuis, M. Painlevé, A Franklin-B.ouilion, M. Or'ando et M. Soi nino ont délibéré depuis mercredi après midi jusque mercredi soir. Les générau Foch et Robertson, ainsi que le génûrî Alfieri, ministre de la guerre italien, le g< itérai Porro et M. Barrère, ambassadeur c France en Italie, assistaient aux délilbén tions. L'Agence Stefani annonce que la Conf( rence a examiné les mesures qu'impose 1 situation actuelle et ajoute que l'arrivée ra p:de des chefs des gouvernements alliés cor stitue déjà à eue seule une preujve éola tante de la parfaite union qui existe entr ies Alliés. * _ ♦ ♦ Rome, 8 novembre : La décision ayant été prise à la conférene de Rapallo de créer un conseil eiupérieu interallié politique auquel sera adjoint m comité central militaire permanent, ce co mité mil'taire a été constitué comme suit le général Foch pour la France, le généra Wilson pour l'Angleterre et le général Ca dorn'a |)our l'Italie. Un arrêté royal inomm aujourd'hui au commandement supérieur d l'armée, en remplacement dlu général Ca dorna, le général Diaz, chef de l'état-majo de l'armée; les généraux Badaglio et G-iar dino sont nommés chefs adjoints de l'état ma> or. * » « Paris, 7 novembre : On mande de Rome à l',,Echo de Paris" — On attache ici la plus grande impoi tance à l'échange de vues qui a lieu o: ce moment, en Italie entre les ohefs d l'Entente. Les milieux compétents sonteon vaincus que les événements1 militaires qu s'annoncent sur le front italien exercflron une influence décisive sur le sort de h guerre. Lq ..Matin" écrit que les milieux mili laires affirment que. les renforts 'aUemanof envoyés en Italie sont très importante, mai qu'ils ne constituent toutefois qul'une petit partie de l'armée allemande, dont les mas ses principales restent sur le front angl0 français. C'est ce fait qui est à la basi des délibérations des états-majors. Vienne, 7 novembre * L'Empereur d'Autriche a nommé le géné. ral von Krobatin feld-maréchal. * * ♦ Genève, 8 novembre : I^e journal ,,pa Suisse" prétend que c'est le général Pétain qui sera chargé du commandement supérieur de l'armée italienne et de la oirection des opérations en Italie, et que le général Cadorna aurait été mis sons ses ordres- * * * Rome 7 novembre : Le roi d Ifcnlie a versé une somme d'un oemi-million de lires au Comité des réfu-giés.♦ ♦ * Kon:e, i novembre : Oij croit que le Parleiment entrera en session samedi. ^ » Miîan^ S novembre : On mandé' de Rome que M. Giolitti as-m&tera, à la pr^oha^ |ôanc^ ^ Sfe&a* bre. On ajoute qu'on y fait un accueil tre froid au correspondant du ,,Corriere deU Sei-a". Le député di Rudini, lils de l'ancien pr« sidlent du Conseil, s'est suicidé. L'^Avanti" a paru dimantche demie presijue sans texte : la censure y ava supprimé, outre la plupart des artâcîes, ur >n panie de l'ordre du jour voté par a, groupe sociaiiste de ja Chambre. De nombreux trains de voyageurs de ] le ligne Milan-Turin ont été supprimes en w dien affecter le matériel coulant aui tram là port des troupes anglaises et française: le Des attaques aériennes s'étant produites si i- Milan, le préfet a remis en vigueur les ai is tiennes mesures de protection. De nombreux magistrats communaux oi in été déplacés en Vénétie. Le préfet do Y* e, rone a été révoqué. 13 Le „Giornale d'Italia" propose di'envoyc les députés au front avec la mission d' combattre la propagande de l'ennemi dar le l'armée. a- Le général Cadorna a lancé un manifes ,f_ invitant les soldats licenciés éparpillés dar a- le pays à se présenter endéans les cin jouis devant les autorisa militaires, les av n- gant que -faute de ce faire ils seront cous la dérés comme déserteurs et punis de mort. d- Dans ses commentaires militaires d'aï 3. joui'd'hui, le ,,Corriere délia Sera" d qu'il renonce à parler du choix d'une ligi principale de résistance de l'armée, l'empli |g cernent ea étant subordonne au développa ment que prendra l'offensive ennemie. !6j oP'n'on de la presse. Je Paris, 7 novembre : Je Divers journaux, prenant texte des de ne nier« communiqués officiels,^ avaient or pouvoir en conclure que l'offensive des A lemands et des Austro-Hongrois était, bi s'e sur le front italien. Le „Journal d< i© Débats'' les critique sévèrement et s'6lè>\ contre les fausses informations sur lesqueili a- ils se basent. Il dit notamment : ar — J.e public italien et français est en < n- moment aussi mal renseigné qu'il Péta sur les événements qui se passaient en Ru ie sie avant, l'écroulement du tsarisme. Quar la on dflsait, Je 3 novembre encore, que l'a es mée italienne reculait héroïquement devaj les positions allemande, mais que le cou des Autrichiens et des Allemands ava échoué, c'étaient autant de mensonges qi e de mots. L'armée italienne d'il nord a o,-* u sous la pression de forces supérieures. Ma 1t gré les avertissements qu'elle a re;us 'a temps, elle a fait montre, sur les poin is décisifs, el'une honteuse faablesse. II faut s; voir reGonnaitre la vérité si l'on veut r parer des fautes aussi graves que celles q, ont été commises. L'Italie doit savoir qi son armée est eu proie à la panique. L< -e lignes de défense établies à l'arrière, se ie au pied des montagnes, soit sur des ligm J" de traverse, ne peuvent avoir de valeur qi si elles sont défendues aveo un courage a . lant jusqu'à» l'absolu mépris elle la mor 1- Sans une armée à laquelle on peut se fie f les meilleurs plans stratégiques resioroi l" inutiles. Heureusement, l'opiuion pubJiqi est redevenue unanime ea Italie et on pei s dire que l'union est faite, mais on n'e I constate pas moins certaines fissures. D6; lt les Allemands menacent Bellune, Trévise ' Venise : comment d^>s lors le téiégrapl ~ peut-il nous annoncer que le plan de 1 "ei II nemi a échoue 1 C'est de l'enfantillage i c'esr, une faute. Le succès militaire qu'ils oi remporté dépasse, à n'en pas douter, le plus grandes espérances que les étata-majoi 3 attendaient die leur offensive et il n'e* point do mensonge qui puisse prévaloi contre ce fait. Il importe dès lors que 3 gouvernement français permette la publiée tion die la vérité sur les événements qui s passent là-bas et qu'il ne suive pas l'etxen pie eLonné par l'Italie, qui ne se trouv dîans cette situation critique que parc qu'elle n'a pas fait à temps le nécessaire. d * * • Paris, 7 novembre : J De l'Agence Havas : 5- — La direction de l'armée italienne s% x sans doute forcée de reconstituer son arm< il sur un front qui donne plus de garantie j. que celui du Piave et du Trentin. e Les (îélégués des gouvernements allié qui sont en ce moment en Ita.lie eiisouteror les mesures qui devront être prises pou ,J taire face à la nouvelle situation et pou a faire échouer les projets de l'ennemi. m ♦ ♦ IjOiulres, 9 novembio : - Dans le » Daily Chronicle", M. Sydne e Low écrit : — Tout ea espérant que la situation e transforme, il faut reconnaître que les ai mies italiennes do l'Isonzo sont pitcusemer 3 battues : on peut presque dire qu'il s'ag r d'un écroulement. Si le général Cadorna a x parvient pas à enrayer l'offensive austre - allemande, il pourrait être forcé do se re tirer au delà du Pô et d'abandonner toc l le Piémont et la Lombardie aux envahis - seurs. Or, il n'eu sera pas ainsi, car avan a qu'ils aient atteint ce secteur, l'Italie aur 3 fait la paix. Le coup allemand est ausf - important au point, de vue politique qu'a: c point de vue stratégique. La Kussie ser - bientôt effectivement hors de combat; dan - ces conditions, si l'Italie faisait dét'eotion . son toux, l'aide des Etats-Unis risquerait d venir trop tard pour empêcher la concltisioi d une paix sans décision ou d'une paix né : gociée, ce qui serait une défaite pour nous - En conséquence, ies puissances occidentale i doivent faire l'impossiWe pour aider leu e alliée du sud et la lib 'rer. Le gvnéral Ca ; doma a certes besoin de plus d hommes 1 mais ce sont des canons de très gi'os ca t lib^e qui lui sont surtout indispensables i- L'Angleterre et la France doivent les lu envoyer sans hésiter un instant, même s - leur décision provoquait la oolère dé eer • tains généraux et ralentissait provisoiramen 3 les opérations de l'Entente sur la front d, s l'Ouest." ■ ! Les événements de Russie Copenhague, 8 novembre : On mande die Pétrograd : — Les bolchevistcs et les maximalistas s< sont emparés du pouvoir. Quelques anciens ministres ont été arrêtés. M. Lénine a pro. clamé, que le nouveau gouvernement avai pour programme de conclure une paix immédiate et équitable. M. Trotzki, le nouveau président du Conseil des ouvriers et sol-da<ts, a fait ressortir qu'il était ind'ispem- sable qu'il en soit ainsi. * Pétrograd, 8 novembre : Ce matin, à l'aube, après un siègte" d£ plusieurs heures et des fusillades ponctuées de plusieurs coups ele canon, le Comité révolutionnaire s'est emparé du Palais d'IIi-ver, où tous les ministres se trouvaient réunis a l'exception de Kerenski. il a exxmpé ensuite les bureaux de l'état-major. Pétrograd, 8 novembre : Ld Congrès des conseils des ouvriers et ■>.&]&# fe e'mï «jwerê Mes. s soir et a fait publier ce matin la proclam ; a tion suiivante : — Aux conseils, délégués, ouvrier, mil - taires et paysans des provinces : Le Conseil des ouvriers et soldats est ii r vesiti de tous ies pouvoirs. L<te commii t s ai ies du gouvernement sont relevés c e leurs fonctions. Les présidents des conseil e des ouvriers et soldats sa tiendront en ra] port direct avec le gouvernement révoli a tionnaire. Tous les membres des comités d( e paysans qui ont été arr-'tés seront immédis 5- renient remis en liberté et les comnfeaire >. qui lœ ont fait arrêter seront arrêtés r leur tour. L>- ^ ï/a peàne de mort est abolie sur le front. L 't liberté complète de la propagande politique >- est rétablie-Tous les officiers et soldats révoli tionnûircfâ arrêtés sous l'incupation de pr< 'x tendus crimes politiques seront immédiat< y ment remis en liberté; les anciens ministre s Konowaiof, Mischkime, TeTClutchenlco, Nik tine, Maljantovisch et autres ont été arr-H{ -o par le Comité révoluHionnaire. Kerenski s pris la fuite : toutes les formations mil <1 taires semt invitées à prendre toutes les m< sures nécessaires pour l'arrêter et le rami ner à Pétrogi-ad. Toute aide qui lui sei apportée sera considérée comme un crime d t- haute trahison. et punie comme tel. e Pétrograd, 0 novembre : i- Le Congivs général des Conseils des o' vriers et soldats de toute la Russie r-nni sait 360 déléguas. Il a élu. son bureau, q compte quatorze maximalisies, parmi le quels MM. Lénine, Zinovief el Irotzfey, sept socialistes révolutionnaires, et a. mis son ordre du jour : 1° Organisation du pouvoir; 2' paix u guerre; 3° Assemblée conspuante. . Le Congrès a nommé une délég'atic x~ chargée d'engager des poui*pailers ^ avec h ^ autres organismes démocratiques r-'wolutio: 6 naiies, en vue de rechercher les mesures s preudte jw>ur empêcher l'effusion de sar Qui a commencé. :6 Le Congrès a adressé à l'armée un app u l'invitant à créer d!es comités révolutio 5" n aires provisoires qui seront re^ponsabl ^ du. maintien de l'ordre révolutionnaire e- i r" la solidité du front. Les commandants oW ront aux ordres du Comité. Les commî P saires du gouvernement au front sont do ^ ticués et remplacés par des eoinniissaii.es ( [° Congrès. t ' Pétrograd, 9 novembre : Un membre du Comité révolutionnaire s raconté, à la séance du Congrès généra l~ que se trouvant le 7 novembre à Galchin v à 35 verstes de Pétrograd, M. Kerenski 11 a adîressi, à un détachement de 0,000 hor 10 mes qui était envoyé du front à la caj ^ taie, une allocution qui a décidé ce elétacli 11 ment a ajourner jusqu'à nouvel ordre i 55 marche sur Pétrograd1. 'e A la même séance, M. Trotzky, le prés J" dent, du So\ iet de Pétrograd, a déclaré qt l'arrestation eles anciens ministres n'e L*' pas un acte de vengeance ou do représailu politiciues et que tous les ministres sero: ® déférés aux ti'ibunaux du chef d'avoir pa tioipé à la conjuration de Kornilof. ? Le Comité révolutionnaire, par égai j1 pour les partis politiques dont font part les ministres se>cia listes, a décidé que ceu> ® ci seraient gaidvs à vue chez eux. itj * * Lt Pétrograd, 8 novembre : a La „Rou&skaja Wiedomosti'' résume g programme du gouvernement que les boleli visto3 viennent de publier dans le journ; !» du Soviet de Moscou. Ils réclament i'excl-e sion complète du parti bourgeois et la coj clusion immédiate de la paix. Ils damai ^ dent, en outre, le contrôle de l'industrie pj les ouvriers, le transfert do tous les poi e voirs du gouvernement au Soviet et. la su pension du paiement des intérêts des en ; prunts de guerre. V * * Bâle, 8 novembre : Les ttroupes du front russe septentrion; a ont décida d'appuyer le Comité rivolutioi 0 naire et sont en marcha vers Petrogra; 3 Les soldats fidèles au Comité ont occupé ; fabrique de muuitious du faubourg de V s fore- .t ♦ * r Pétrograd, 8 novembre : r Le général Tchérémisoïf a déiclaré au journalistes de Pétrograd1, en sa qualité e commandant du front septentrional, que si troupes suivent avec une émotion mteu* ies événements qui se passent dans la cj ^ pitale. D'après lui, le commencement de ] guerre civile signifie le commencement! de ] 0 fin do la Russie. * t • * • , Ste>ckholm, 8 novembre : I.e „ Stockholm's Tidningen/" appreo: 0 di^ll^ipaianda. que les communications pî " chemin de fer entre la Finlande et Pétr* ~t grad sont coui>ées. u » ♦ t Pétrograd, 8 novembre : x D'après la „Novoié Vremia", les solda russes rentrés aans leurs foyers se sont 1: vrés à des excès effroyables, au cours de; quels ils n'ont pas même épargné leui-s pr< près compatriotes. Des femmes ont été vi< lentées, des enfants tués et d'es maisons i des restaurants incendiés. Le bétail a él égorgé ou enlevé et les semailles ravagée * ♦ * Londres, 9 novembre : On mande de Pétrograd aux „ Centra News"' : — Lorsque M. Lénine eut décidlô d'iii scrire à son programme l'armistice et 1 paix, toute la garnison s'est ralliée autcru de lui. La ville est pavoisée. M. Kerenski est arrêté. Le nombre des maximalistes armés s'éièv à 100,000; ils disposent de mitrailleuses D'importants détachements gardent les ara 5 bassades des puissance# de l'Entente. Londres, 9 novembre*: On mande de Pétrograd au ,,Da.ily Te ie^raph" : — Le Comité révolutionnaire maximalist du Conseil des ouvriers et soldats a inter dit l'entrée eie la ville aux troupes qu ne reconnaissent pas son autorité. > Les rares trains qui sont arrivés de pro - vince dans la capitale y ont été -retenu: par les troupes maximalistes. Pétrograd, 9 novembre : Du ,,Rouskoiô Slovo" : — A la séance de la section des soldai; du Soviet de Pétrograd, les délégués d< l'arm 'e du front ont fait la conununicatioi suivante : —1 Les troupes sont lasses do la guerri et demandent la paix immédiate. Si cil, n'est pas conclue, elles quitteront leurs tran ch'es; dès à présent, elles refusent déjà di tirer sur l'ennemi. Dans fois semaines ai plus teret, les troupes proclameront un ar mistico et déposeront les armes." Du ,,Bietch'' : — Il résulte d'un ordre du jour du exym mandant du front septentrional que certain* dfétaoheinentg sont dkScidée à quitter les Urawsbta M à Kfcnâttef lêt®» Fo?çrf,. U i- général reconnaît eue ses soldats doiven supporter des privations extraordinaires, mai i- 1 déclare qu'il ost convaincu qu'ils ne tra h iront pas la patrie et ordonue dp puni i- sAvèremout ceux qui répandent de pareil i- bruits." e » * * s Paris, 8 novembre : t- On mande do Pétrograd que la ré&idenc [- du grand-duo Nicolas-Miohaelovitch, à Inîco s laicsfc, a été rasée. Les trésors d'art d i. grand-duc ont disparu. s En Podolie, en Oukraine et en Bessarc à bie, la situation est devenue si grave à 1 suiite des exploits do bandes de pillarde . que le gouvernement a donné aux autor: a tés militaires les pouvoirs les plus étendu y en vue d'une répression énergique, i- » * + «u Londres, 7 novembre : r Le correspondant à Pétrograd du ,,Dail 5 Telegraph'' mande que la chute du cours d [. rouble dans 1 intérieur do la Russie consti s tue un phénomène alarmant. Avant 1; a guerre, le rouble avait une valeur d'achc j_ do fr. 2.60; actuélloment, cette valeur n^es s. plus que do quelques sous. En; Rues. 5. même, la dépréciation du rouble se mani a feste par la hausse formidable des prix < e eles salaires; certains ouvriers gagnent jus que .1,000 îoubles par mois. Opinions de la presse u Cologne, 9 novembre : La,,Gazette do Cologne'-'commente ains ^ les demies événements en Russie : — Tand s que MM. Lloyd George € ^ Painlevé traversaient le mont Cenis ^)tou a cmpCcJier par tous les moyens dont ils dis posent l'Italie do deveuir une seconde Rus sie, de très graves nouvelles parviennen - des bords de la Néva. Le télégramme d notre correspondant de Ceiienlnigne et 1 ^ sans-fil intercepte par nos sialions du norei *!" est parlent un tout autre langage que ie ^ dépêches publiées en ces dernières semaii-e ^ par l'Agonce russe et la presse anglaise dont le contenu — discours de ministres réunions eu résolutions ele congrès — avaien dégoûté la grande majorité des lecteurs de : journaux allemands de suivre le développé .ô meut de la politique intérieure en Russie 1_ Des nvinistres sont emprisonnés, Ker.enis±. est en fuite : on retrouve le sflyle la.pidajr p" dont on se servait déjà lors eles sanglante 11 journées du mois de mars dernier pou écrire l'histoire du monde. Si les deux in formations, que confirme en dernière heur une dépcche -Router, se vérifient dans leur ^ points essentiels, la nouvelle révolution de ' ouvriers et soldats est réellement viototieus ' ' à Pétrograd', ainsi que l'annonçait le sang y fil intercepté. Dès lors, co sont les bolche vis'.es, dont uno première tentative do ré ll_ volte avait été, au début ^de juillet, au me e" ment où débutait l'offensive en Galleie, ré ,a primée par los trouipes restée fidèles ai . gouvernement provisoire, qui sont vainqueur 1_ aujonrd-'hui Q') ônt pris le pouvoir. Leu !e victoire est d'autant plus complète que 1 51 gouvernement provisoire était aui fait d ^ leurs projots et qu'il avait certainement j>ia 11 toutes ies mesures imaginables pour étouj L~ fer ehiais F œuf leur révolte. Il n^y a gnèr plus de vingt-quatre heures que M. Kereiask prononçait encore an Préparlement un. dis cours où il proclamait sa conviction d triompher do ses adversaires à l'intérieur Aujourd'hui il est en fuite, cherchant à & soustraire à l'humiliante captivité qui es le sort do ses collaborateurs et de ses ma nœuvres MM. Konovakof, Kischkine, Mal ^ jonkof, Nikitine, et de 31. Teretclienko, ce mi d nistre eles affaires ^iorangères inféodé à la poli tique anglaisa qui posait, il y a peu de jour encore au Préparicment comme si la Rus sie n'avait jamais été vaincue et qui y ài sait que la défaite sans exemple infligée au: Italiens n'était qu'un succès dû au hasard1. Si M. Kerenski a dit vrai dans le discour que nous venons do signaler, e>ù il affir mait, sur la foi do télégrammes dont i donnait leofcure, quo l'armée du front restai fidèle, réclamait des mesures énergique *1 contre 16s bolchevistes et promettait soi ]~ appui énergique au gouvernement provi l* sorre, il n'a qu'à aller se mettre sous 1; protection de cette armée qu'il command l- encore avec le titre de généralissime. Rest à savoir quel accueil les soldats feront élan les tranchées au manifeste que vient d'adreS ser aux armées le Comi&é révolutionnaire x lo nouvel organisme créé par le Sovie quand il s'est mis il y a peu do jours ei ^ révolte ouvei-te contre le commamiemen militaire de Pétrograd et a ouvert l'èri l~ do la guerre civile. Les soldais du frou a fe'oni^-ils causo ce>mmune avec leurs cama a rades de la capitale qui ont manifestemen contribué à assurer ht victoire die la nou velle révolution 1 Car il ne faut pai3 ofu blier que pour le moment la nouvelle révo d lution n'est encoie victorieuse qu;à Pétro r grad oi\ de touD temps, a été prépondé >- ranite l'influence des radicaux qui se recru tout principalement parmi les nombreux e u. vriers de la capitale, et qu'à Moscou pa exemple la situation est tout auitre. Le: s bolchevistes ne peuvent elonc pas comptei i- aveo certitiuide sur les troupes du front, s: •_ active qu'y ait été leur propagande, L >- grande masse eDas soldats se composant d< >- paysans dont les intérêts ne concordent pa; ;t aveo ceux do la classe ouvrière des ville-,é et qui ne se préoccupent de rien autre que i. du partage des terres'. Les Russes, au sur plus, sont des gens avec lesquels il fau s'attendre à tout. Le piogramme de pais 1 qu'ont immédiatement rédigé les chefs de h nouvelle révolution, MM. TrotzJci, le pré - sidonb actuel du Soviet, et Lénine, le célè- 1 bro c]ief des bolohevisces, peut exercer une r grande influence sur les idées du peuple russe, qui esîj las de la guerre. Néanmoins, nous ferons bien., nous les Allemands, dç 2 ne pas caresser à cet- égard des espoirs pré-. maturés. * • * Borlm, 9 novembre ; Le „Be(rline(r Tagoblatt" dit que les évé. nemente eu Russie auront une port e incal- - culaJble 6i le pouvoir passe effectivement aux mains des bolohevisites. L'accession de 2 M. Lénine équivaut à la dictatine du prev- - létariat. Une question toutefois qui pourrait i mettre M. Lénine en éohec est ce'le do la conclusion rapide de la paix. Si ses parti-. sans ne réussissent pas à la résoudre avec 5 lui, le terrain sera tout prêt pour une victoire ele la contre-révolution bourgeoise. En tout cas, un gouvernement de bolchevistes jette» a tout fe podds do la Russie dans la balance on faveur d'une paix démocratique. t Do la ,,Gazette eto Voss" s 3 — Quel que soit le parti qui doive défi-l nitivement itiriompher, il est certain que les maximalistes " emt inscrit dans leur pro-; gramme une paix générale et non pas une ; paix séparée. Comme ils ont toujours dé. * olaré qu'ils voulaient une !paix sans an-s nexion, ils m nous feront pas mex2i.rier la l bnso d|e la iiolitiqjuo que nous devons suivre ■ vis-à-vis de la Russie. Du ,,Lokal Anizeiger" : —- Les Puissances centrales n'ont aucun • motif de se départir de leur sangi-froid. Leg ; sJujcoesseurs de Kerenski se décideront-ils à mener victorieusement À bonne £im PoaivBe i i <îf. V&ffHffloJilasemsiat fe fet. wMoWj oy Wjm t fetront-iLs à leur tour de nouvelles couces s sions à l'Entente au point de vue militaire - On ne sait, mais il serait absurde à tout 1 i- moins de préienelro vouloir réorganiser si s multaiiément les forces de la nation à l'intérieur efe à l'extérieur. 8 Z.a fflierre navale a Bei'lin, 8 novembre : Les portes de la France en voiliers s sont élevées, elopuis le 1er août 1917, ; a trente-sopt navires jaugeant 2ii,31G tonne brul. Parmi ces navires se trouvent soiz l grands voiliers transatlantiques ; ils repré 3 sentent plus de 10 % du tonnage de ton, les voiliers existant au début de la guerr et. 17 % du tonnage total do la France. » ♦ , Berlin, 7 novembre : x Le collaborateur maritimo du „Daily Te xOgraph; écrit que, depuis quelques se L maines, le nombre des sous-marins aile ■ti manda eu service n'a jamais été _ auss grand. Jusqu'à présent^ les sous-marins dé 3 truits étaienit à pou près équivalents oomm< nombre à ceux nouvellement construits,mais tt, depuis la fin du mois d'août, l'Allemagni a considérablement augmenté la constructioi dep submersibles. Pe. réduisant cettje information, l'Agenci Wolff ajoute : — Comme le secrétaire d'Etait- de la marin, l'a déclaré au ReicliSîag, le nombre de 1 sous-marins nouvellement construits dépass< de beaucoup les minimes pertes meusueilles EN AMÉRIQUE J Stockholm, 8 novembre : * Des négociations ont lieu en ce momer r entre le gouvernement suédois et les Etatf g Unis au sujet du ravitaillement d3 lia- Fir lande, qui est menacée par la famine. Waf ' hington s'est déclaré prêt à mettre certain ' vivres à la disposition de la Finlande, à 1 condition que ces vivres soient transportée dans 1e grandi-duché par quantités couvrar l les besoins d'une semaine, afin d'éviter l'a< cumula tion de grands stocks, qui pourraietr ■' tomi>Cr entre les mains de l'ennemi si celui ci devait envahir la Finlande. : DÉPÊCHES0 DIVERSES Berlin, S novembre : ^ On annonce officiellement que l'Emp* ^ reur a fait droit à la elemande de M. Hel forich d'être relevé do ses fonctions de vice chancelier de j'Empire et de ministre e Prusse. . » « Berpu, 8 novembre : j On anni-aice de source bien informée qu g c'est^ prolxibiement M. von Payer, diéputé a j, Peichstag, qui succédera à M. Ilei&eôct q comme vice-chancelier, et M. Friôdberg, àn a puHé à 1» Chambre de Prusse, qui ser 3 nommé vice-président ^du ministère prussiea: Berlin, 8 novembre ^ On mande die Munich au ,,Beiliner Tf geblatf ' que le comte Hertling y arriver ^ aujourd'hui et sera reçu en audience pa le Roi. Au cours de leur entrevue ser * choisi le successeur du nouveau, chancelie T à la présidence du Conseil des ministres. ♦ * ♦ [ Berlin, 8 novembie : " Le président de la Chambre des député de Prusse a annoncé que le comte Hertlin - se dispose à prendre la parole le 24-, à b Chambre, après avoii. parlé le 22 au Reichs ta g. r .. * + Cologne, 8 novembre : On mande de Berlin à la „ Galette d ' Cologne}" : " — Les informations publiées par ces tains journaux concernant la solution qi , aurait été donnée après le Conseil de 1 ' Couronne à la question des territoires oe cnpiés dans l'Est et concernant les délliéra " tions avec le comité Czernin sont en parti ^ inexactes et en partie totalement! fausse; I^es délibérations avec le comte Czernin n ; sont que la suite naturelle des échanges d 3 vues qui ont toujours eu lieu réguliôremer entre le gouvernement allemand eb les hou ^ mes di'Etit austro-hongro's an cours dtej 1 t guerre : elles ont roulé, comme les pr^ex t doutes, sur des questions d'actualité, no tan k ment sur la question polonaise. Aucune se j! lution définitive n'est toutefois encore in terveauo dans cette question et les échange ? de vues continuent. ♦ * Francfort-sur-le-Mein, 8 novembre : Quatre trains spéciaux, translportlanti cjia | cun 2,000 prisonniers italiens, ont fait hait " à Asehaffenburg. I^es Italiens étaient Vrai ment d'e bonne humeur. Un grand nombr d'entre eux avaient travaillé avant la guerr [ en Allemagne et parlaient couramment l'ai leinand. Ils se répandaient en inventive | contre leur propre gouvernement et, lors que les trains se sont remis en marche, il ^ ont entonné ele joyeuses chansons. En ou tre, ils constataient avec satisfaction que pour eux, la guerre était terminée. > » * * ; Berlin, 7 novembre : : Les troupes allemandes et austro-hongroises furent! accueillies dans les régions arra cliées aux Italiens avec un véritable enthousiasme, ce qui 8 explique par le fait que - contrairement aux affirmations italiennes, les populations du bassin de l'Ieonzo soni en grande majorité de race Slovène. Or, le; 1 Slovaques voient dans ,es Italiens leurs ennemis mortels. Danjs tous les villages des montagnes, les Allemands comme les Autri-cliiens furent donc accueillis, non pas seulement avec empressement), mais aussi avec oorddalité. Fait surprenant, la même attitude de la population fut constatée plue avant, dans le Frioul italien. Beaucoup de campagnards avaient précédemment travaillé en Allemagne et parlaient à peu prè» la langue des nouveaux venus. Nombre d'habitants âgés se rappelèrent qu'ils étaient nés encore sous la domination autrichienne. Partout la population, donna aveo empressement ce qu'elle avait. Dans nombre de cas lo paiement des vivres fut refusé, presque avec indignation. Les troupes italiennes en retraite n'avaient pas su se faire de# amis dans le pays. • * ♦ Berlin, 8 novembre : On mande de Paris à la ,,Kriegszeitung'' : — M. Barthou a donné hier connaissance à la Commission des affaires étrangères de la Chambre du texte des dépêches du Conseil de guerre russo-franoo-anglais. L'extension en Russie du mouvement maxi-maliste quli gagne l'armée et la flotte inspire à la presse d'aussi graves inquiétudes que les événements en Italie. Les dépêches qui parviennent de tous les coins do 1a Russie mon tirent, que partouit- on y est opposé à la cemtinuation de la guerre. Plusieurs de ces dépêches insistent sur lo fait! que les événements de Russie et d'Italie pourraient bien amener d'impe>rtanl(ios modifioatiems dans les aooorcta conclus par l'Amérique $ ta Japon .. U Plftftçe et rAntfeteâ* i 7 — i ûofiiipés Officiels Ccmiaaniqucs des Puissances Centrales. Berlin, 9 novembre. — Officiel de o. midi : Théâtre de la guer.e à l'Ouest. i Armées du i'eld-maréclial prince héritier t, Rupprecht ele Bavière : i lin Flandre, dans le secteur die l'Ysac, la 3 duel d'artillerie est devenu très violenic . l'après-midi prés de Pœlcapelle et à proxi-3 mit 3 do Passchendaele. 5 En Artois, la canonnade a augmenta d'intensité sur plusieurs points. Au «ud d'Acheville et au nord de la Scarpe, eie» attaques de reconnaissance anglaises ont été - repoussées. Armées du prince héritier allemand t Pas d'événement essentiel à signaler,, i Armées du Md-maréchal duc Albreçh# • Wurtemberg : - Dans îe Sunugau, des troupes d'assaut , françaises ont pris l'offensive après de viou i lentes vagues de feu; elles ont é&e repousu i s'es. ^ Au coure de combat» aériens et souS i l'action de notre feu eie défense, nos enne*. mis ^ ont perdu treize avions. Le lieutenant i Muller a remporté «a trente-deuxième, » lieutenant von Biilow sa vjngUcinquieme, } le lieutenant Bohme sa vingt-deuxième et • le lieutenant Bongart* sa vmgtr«t-unième victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'opération importante à signaler. Front macédonien. 11 Dans la boucle (le la Czerna, dies dét^. - chements allemands et bulgares ont pénetr4 - dans les tranchées ennemies et eu ont ra- - mené des prisonniers et, une mitradlleuso* » Dans la plaine de la Strouma, des oomL i pagnies anglaises ont attaqué Kjuepri et s Prosenik. Les troupes bulgares les oail r«. t poussées par une énergique contre-attaque. 't Front italien La LivOnza est franchie. Sans relâche, an milieu des tempêtes de neige et des averse», les armées coalisées avancent à travers leâ montagnes et la plaine ver» le Piave, bri-sant la résistance des arrière-gardes italiennes.* * * >. Berlin, 9 novembre. — Officiel d'hier Soir: En Flandre, canonnade renforete près d« . Dixmuda et de Passchendaele. En Italie, ^ nous avançons en oorabattant, diaae les mom. ta^nea comme dans la plaine. Berlin,, 8 novembre. — Officiel : e Sur 1« théâtre septentrional de lfi guarrt u navale, nos eotis-marina ont encore ooulé , 16,CO0 tonnes de jauge. Parmi l6s navire» détruite, il y avait le transport américain n n-Vchilles1 (6,S78 t.), un pétrolier de nom . inoonnu |a.insi( que le) T<»lieir français „Eog,yi". Vienne, 8 novembre.*— Officiel d'iuer t Front italien. a, Poursuivant l'ennoini sans répitu ies an. ? m4es alliées, commandées par le Mti-maré. a, chai iu-chidue Eugène, .se sont avancées, liier, r juarju'à la, Eivenaa. Paiitoue l'ennemi a oi>posô une âpre résistance à nos opérations de passage, maos il a été, en plusieurs etn-dtroits, repoussé par les troupejs aiistro-heni. ; groises et aUemandea, qui l'ont forcé à oo». g tinuer sa retraite. Dans ies montagnes éga* i, lenient, les Italiens .ésistent avec acli$rneu - ment sur de nombreœc points. An sud ds Tolmezzo, derriere notre front, la 36e 'division italienne, troupe de braves commandée par nti brave, a pu se maintenir pendtjnjt e plusieurs jours contre les attaques envelon. liantes de nos troupes de montagne et) uk •- chasseurs allcmandî^, en s'appuyant sur ies i fortifications de San Simeone. Ce n'est a qu'avant-hier au soir que les canons it& i- liens ont c-ess s lo feu. Hier, l'ennemi, corn, - plètement encerclé, a fait sauter ses <hi-e vrages. il a échoué dans ses tentatives de • se frayer un passage on combattant. .Après o s'être honorablement battu, l'adversaire, e comptant encore plusieurs millier.? d*hom-t mes, a rendu les armes. Dans les ooutio- - forts des montagnes de Cadb.e et dan<? le a Primiero, il sJest égtalement produit de» i- rencontrer .violentes. Nos troupes s'y son# - emparées d'importantes positions. Les prisonniers et le butin capturés hier oompre- - naient : un généra., un état-major de di .1. s sion, dteux colonels, 17p officiers et I7,GOO soldats, Sq canons et sis âvions. Le iwnibra total des prisonmiors est monté à 280*900, ce'ui des canons capturés à 2,300. ' Front de l'Est et Alljanie- Rien de ohangié. 0 Vienne, 9 novembre. ■— Officiel de ce mLdi it 3 L<s cointots se développent fayoeftWe, ment. La ligne de la Livenza est, déjà friww . 3 chie sur tout le front. » ï Vienne, 9 novembre. Officiel : . Sur le théâtre de la guerre italien, 1* ' résistance die l'ennemi a été brisée sur la Livenza. Les troupes coalisées ont franchi le fleuve sur tout le front et avancent ver. l'ouest. Dans les montagne»-£ronti&Ws d'il Tyrol, nos troupes ont aussi fait de» pro. ' g'èi. Sur la Uiéâtre de la guerre à l'Es; « en Albanae, rien de nouveau à signaler. Sofia, 8 novembre. —* Officiel : Front macédonien : Grande activité d'artillerie dans la boucle de la Czerna. Queï, ques petits groupes ennemis qui matoliaiesntL contra les villages de Prosanilsa et d'AuprT dans la vallée de la Strouma, ont été chas- ■ ses pa.r notre fou. Front de la Dobroudjai Activité peu intense à l'est de Galate. Constantino}>le, 8 novembre. — Oftfoiel si F«ont du Caucase : Dans le s^oteutr ^ notre aile gauche, une patrouille russe est tombée dans une embuscade; elle a é«é anéantie, Deux soldbts russes sont resté* entre nos mains. Front du Sina'i : A l'aile droite, canon»! nadte. Les combats d'infanterie continuer# au centre et à l'aile gauche. BtriiJn, 8 novembre. — OMlcleux > La merelie vic<orleue® de» troupes coali»'«^ cwnllnwo saiiB arrêt ea Italie. Tandis quo dang fa moratagne les Italiens évacuent, liee unfce les anitrea, les poeiliona qu'iie avaient fe-aaiefor- : 1 m/'eis aveo acbfltrmeinemt pendant des anuu'-e» ou , poïiit» dl'appui devenue presque imprenables, nos trouppe, après avoir forcé le pa^tge dui meta*o, oint pasa^- (Tacs la plaine en oowjjbattant ; te secteur do la Livoniza. Vi«|o(pljea8eaBenr nog . soldats poursuivent leur marclue en ftvianï vexflt . l'ouia&t. Dans la montfigïie comin# dans Isa plaine, au cours diee oomJbeAl ininietrucwnpuj», ire ItaHienaR , pPrdent toujours des prifonniers est des canons. En qjulntze JourS, notre formiclnfol© butin xjepir^ eeœte pluB d'uni quart de nyillfcm d* pteisom'ater*. ' tt bAus de 2,300 oanoiiS. AhréB un ««ptrit d* eacrfftoe aui-dt^uS de tout étage, » baiiont H, \ massant inKaégiablenienù, les divbîon® ooaBsW-ont dcfiloé toat ce q,ue ltfuxs. cb«fe Utu ilalenft ? On Fkindlre, après l'^cirloul«iaiien6 atiQgjLfeat ® j •on ê&xuat du C novembre, lVpn|e(ml n'a ^pae rétf . tf# îe

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes