La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 21 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1z41r6pb9x/
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Dimanche 21 Mars i9i5 * * * * N° 135 Dimanche 21 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION U» Rue Montagne-de-Siott» BRUXELLES Hurta,ux : de 10 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN I ET NHMiS'Dn . trs rff!WTIMF<5 !La petite ligne. . . j i . . . .fr. 0.40 Réclame avant les annonces . : . . . 1.00 Corps du journal j A.OO Faits divers . 3.Û0 Nécrologie S- 00 LA GUERRE f ^ 230m# Jour d© guerre L'action ne s'est pas encore ranimée sur le fr< Sans l'Ouest. A part les combats qui se poursuivi fci-X alentours de la hauteur 196 près de Le Mesr H n'y a à retenir des derniers communiqués que 1 ijfort continu de l'année belge sur l'Yser, au si if i * \\a a prononcé. Son artillerie a de son côté obtenu sffet utile à l'est de Dixmude sur la route men. à Eesen. Concernant la guerre dans l'Est, où rien de s Saut n'est annoncé, nous ne retiendrons que le -jseloppement pris par l'action engagée, le 18 au r fcn, d'apTès Vienne, dans le sud-est de la Galic Notons toutefois encore que Pétrograd parle fcombats livrés dans l'extrême nord de la Pni orientale, où Berlin a signalé hier que des détac sacnts russes étaient entrés dans la ville de Mem %j£ ton du communiqué russe n'est pas de natur< modifier notre opinion d'hier concernant les pro] Kiîi-i Ar« rla fî a nnAmnnrî/v. J — — ! 4^^: Région, que sa disposition géographique rend j favorable à des opérations d'envergure. Depuis le matin du 18, les Dardanelles sont v femment attaquées par ks-fîottes alliées. C'est KKÔns ce qui ressort des dépêches de Constantino] ese nous avons publiées hier et de celles reçues < fotrrd'hui. Ces documents parlent de la perte d' Èairassé et d'un torpilleur français, ainsi que d tories graves causées à deux cuirassés anglais. / pme indication concernant les péripéties et les ■oltats de l'action engagée ne nous est encore p SUR MER ourv îyi L—rv Paris, 18 mars : Les journaux français annoncent que, Jusqu'au dernier, vingt navires marchands, français ont i •calés par des sous-marins allemands. Christiania, 15 mars : Depuis le début de la guerre, la flotte marchande n végienne a perdu douze navires d'un tonnage total tonnes. H y a eu 29 morts à déplorer. Copenhague, 18 mars : Les gouvernements danois, norwégien et suédois « *içnt l'intention de prendre, à l'égard des bateai 'latiguant sous im pavillon autre que celui de le Rationalité ou qui portent des inscriptions fausses, mêmes mesures que celles prises par le gouverneme VoQandais. Copenhague, 18 mars : Tout au nord de la Norvège, à Orvik, des mir Bottantes continuent à échouer sur le rivage. Les C1 «tiers qui pèchent dans ces parages demandent qu' torpilleur y soit envoyé pour draguer les mines. Londres, 3€ mars : * Plus de 10,000 Belges attendent à Tilbury le r PB«nt de s'embarquer pour Flessingue et regagner 1« pays. Leur passage demandera beaucoup de tem p malles ne transportant journellement qu'un no are très réduit de voyageurs. Jeudi soir, il n'en arrivé que huit à Fleesingue. Londres, 20 mare : Les vapeurs Bluo Jacquet et Hyndfordi ont été t à hauteur de Beiachy Hea/d. Le Hyndford a 1 légèrement endommagé, mais a pu atteindre Grav hend. Lo Blue Jacquet flotte encore. Les équipages < été saaivée, à l'exception d'un homme du vapeur Hyi fart*. D'après un avis de l'Amirauté, -les navires suivai manquent à i'appel : le Bcocwdale, d'e 1,093 tonn parti le 31 janvier de Cardiff à Granville; la barque Boeder Hingelbom, de 2,439 tonnes, parti le 26 août eh fré d'orge de Valparaiso pouir Falmouth; lo Memblai ue 3,027 tonnes, parti le 15 février d'e MuH à la Tyi et le vapeur remorqueur Diplomat, disparu depuis lê février. On mande encore de Newharen à. propos de la péri du rapeur GlwusiirtDey : Le vapeur, dcxnt la. cargako de (riz était destimée en partie pour Londres et e-n p<a tie pour Liverpool, a été torpillé jeudi soir, à 10 h. 4 «sans &vertissejettenît préalable, à environ 10 milles c B^Arhy-Hoaxi. L'équipage »a vu le sous-marin qL lorsqu il se trouvait dans les canots. Le vapeur a son bré une d'emi-h eure après avoir été touché. *nt Athènes, 18 mars : -nt On télégraphie de Mytiîène qu'un torpilleur turc •j réussi à passer dans les Dardanelles, au travers d. 1 r ÛotteB alliées, et a atteint le port de Smyrne. Cl" t,d_ MawiiriSb, 17 mars : de Le croiseur auxiliaire anglais Korsar-Nordjild e? arrivé à Bilbao ayant à bord un canon et 229 fusils. I. navire étant resté plus de 24 heures dans le port, le t autorités, à la demande des Allemands de la villi l'ont désarmé pour ne pas violer la neutralité. , liadirâd, 10 mare : 2 On mando de Saint-Sébastien que le cuisinier d vapeur anglais Aréthusa, qui Be trouve dans le por a déclaré avoir fait partie de l'équipage d'un vapeur c 12,000 tonnes, chargé de conserve de viande, qui a él coulé dans la Manche par un sous-marin allemand. | Âaciens et nonveaax gros caaoES : Le gros mortier die 420 mon', quie personne clans e kraaid public n'a jamais vu, oe mortier auquel son c; " yactèro mystérieux a créé touite une légende, e^t r ixrésenté par d'anciens comme ayant unie Longueur d. . Ineeurée, tirant à une d/ietance de 40 kilomètres, ex ^ pour chaque coup <Je oanon «ne dépense c $4,000 francs, etc. | Les chiffres sont sensationnels, édifiants, intéressant inais... faux ! v. Tout d'abord, Le mortier de 43, que les eoîdats oi *>aptâsé « la Grosse Bertha », n'est pas long, mais cou jet gros, très gros même, comme il convient à une pe s ponne portent pareil sobriquet. Il s'agit, en effe 'd'une pi&ce d'artillerie qui <ioit toucher son but dai J famé direction verticale de haut en bas; elle lance vlor |sea projeotilies presque verticalement de bas en hau un. /L& hauteur qu'atteint le boulet est di'eaiviron eis kil-mt jmètres, soit la haufeur dhi Mon.t-Blanc. On peut ru g: par là de la force destructive obtenue quand 1 obi •i_ | atteint son but. Mais l'arc en hauteur empêche le tir / unie grande die;tance et le rayon de tir du mortier c 3c- plus gros calibre no crêpasse guère dix kilomètres. Toi na- autre est îe cas «des canons à tir horizontal. Geux-:ie. doivent toucher devant -c^ix et non en ba-uteur et t de ^r> plus 3e tir est éloisnné. plu© le fût doit &tc long. Pareils canons ont jusqu'à plus de 50 calibre 1 c est-a-dire 50 fois le diamètro. Un canon de 420 mr le- aurait donc une longueur de 21 mètres, ©oit la îonguei cl. d une grande baleine. Quant au coût d'une décharge < . ^ ce monstre, on ne le oonna.ît pas exactement. On pei ' ce-pendant s'en faire une ûîée si l'on fait que le coi: d'un canon américain d!e 40S.4 mm-, revient à 3,125 f otc et celui d'un canon anglais d'e 413 mm. à 3,875 franc « * » Si l'on jett© un coup d'œil en< arrière, sur l'histoi: die l'artillerie au moyen âge. par exemple., on verra qi ie calibre d» la « Dicke Bartlia > n'a rien de surprenaoi * En 1421, on possédait à Munich un grand: canon qui la: çait des boulets de trois quintaux et demi, alors qu'u autre, construit à Nuremberg en 1455, crachait d; boulets en pierre d'e cinq qu.mtaaix. Dans le© château des Dardanelles, on pouvait encore voir, il y a cei ans, des canons de 630 mm. dont les boul'ets pesaiea jusqu'à 16 quintaux. La création des boulets en fer m évidemment fin à pareille erreur; avec des calibn moindres on pouvait obtenir une plus grande efficacit Comme conséquence d'e Latransformation des fûts, L bcralets, d"abord' ronds, prirent ensuite la forme cylii crique. Toujours est-il que les canons modernes eoi | cependant encore d'une taille fort appréciable. D ^ homme peut facilement se cacher dans un canon c 460 mm. En dernière analyse, on ne dépasse pao, € général, le calibre die 4G0 mm. * * * Donnons, maintenant, quelques détails sur les granc canons construits pendant le siècle écoulé. Un canc ; Krupp géant, visible à l'Exposition de Paris en 180 j pesait 60,000 kilos et lançait des obus de 550 kilos; u canon des ateliers Canet en France pesait 66,000 kil< et l'obus 500 kilos. Entre 1880 et 1890, la marine it J lienne possédait des canons d'un poids de 103,900 kik et des obus de 908 kilos, de 450 mm., parait-il. A Ch «U cago, Krupp a exposé en 1893 un canon de 420 mm. p sant 122,400 kilos. La grenade en pesait 1,000. Au débi • du présent siècle, les Américains ont construit des c; ' " nons de 406.4 mm. qui ne pesaient pas moins de 132,1C cru kilos. Lo plus récent canon américain du même calibi )le pèse 106,680 kilos, l'obus 1,075 kilos. D'autres canoi LU_ modernes sont les canons russes et japonais de 356 mr Tir) avec grenade de 675 kilos, le çanon français de 340 mn , avec projectiles de 590 et les canons allemands, italier a" et anglais qui lancent des boulets de 800 kilos. Le pli kU- grand actuel est celui du canon de 457.2 mm. appart ré- nant à la Bethlehem-Steel, avec un obus de 941 kilo jj_ Ces chiffres démontrent que les gros canons modernt •ont de vrais géants; abstraction faite de leur longueu ils doivent avoir, en raison de l'excessive pression d« gaz, une paroi fort épaisse. Le canon américain de 406 mm. mesure à l'arriére un diamètre de 1 m. 524, ce qi lui donne une circonférence de plus de 4 1/2 mètre Le poids de pareil fût dépasse la capacité portative c 10 wagons de chemin de fer. A côté de ces canons en usage dans les différente armées, on a construit, à diverses époques, de gre 10 canons qui n'ont jamais eu d'utilité pratique. C'est ain *té au'un canon américain Rodman, de 1864. d'un calibi aè 510 mm., n'a jamais été mis en œuvre. Au siège d'Aï vers, en 1832, les Français mirent en batterie un morti' féant de 600 mm., qui lançait des obus de 1,000 kilo tait long de 1 ni. 66 et pesait 1555 quintaux; son eff de cacité ne fut rien moins que concluante. Le morti< Palmerston, en 1858, avait, lui, un calibre de 885 mm sa bombe pesait plus de 30 quintaux : au quatrièir coup, il devint inutilisable. LU- | <**»*•—— Tt L'alimentation Us l'armée anglaise De l'avis du Dr Gastineau Earle, il est essentiel qn es la nourriture du soldat contieime la quantité requise d ia. Ratières productrices d'énergie et de matières recon ail Situantes. Il faut de plus qu'elle soit basée sur les hzub fcudîes nationales et pui£se être facïïemeait transporta ble. Voici de quoi se compose la ration du «oldlat ai Ijgïais : viande 1 1/4 Ib. et pain 1 1/4 lib. A cela, vier 20- s'ajouter : sucre 2 1/2 oz.; ïarine d'avoine, 2 oz.; conf ,ur tuire, 4 oz.; lard, 2 oz.; feomage,^ 2 oz.; légumes, 2 oz og ^ihé et sel. Cette ration, comparée avec la ration régL /'^nentaire d'autres armées, contient plus d'éléments m C3£ ^tritifs que n'importe quelle autre et est spécialement r £che en matières grasses et en sucre. Chaque homme en |porte en outre une ration de réserve suffisante- poi |trois jours, comprenant des conserves, du biscuit, 8 oz ot. £du sucre, 3 oz.; du lard, 4 oz.; au chocolat, 3 oz.; du fr< |aage, 4 oz.; et du thé. On n'y touche que dans le cz fbù les hommes y sont absolument focés. Une ration bu] mt élémentaire, pour les cas d'extrême urgence,, ratio L(j_ Composée de Plasmon et de chocolat, y est adjointe égj fciuent. îts | Le soldat anglais ne s'est jamais privé d'alcool; ek, Suit dire cependant que les marins do Nelson et 1< en »>Idats de Wellington en prenaient de beaucoup pli ar- grandes quantités que la présente génération. Quan id, on en use avec modération, l'alcool constitue un a] le, point sérieux de l'alimentation. Il rend l'énergie au le hommes fatigués et contribue à la digestion et à l'ai sorption des autres alimenta : LES FAITS DU JOUfc r- j, Un comité de secours s'est constitué à New-Yo e pour venir en aide aux populations malheureuses e la Syrie et surtout de la Palestine. D'accord avec i- comités sionistes, il a décide l'envoi, dans ces pa éprouvés, d'un bateau spécial qui leur portera eff< et provisions. Déjà 150,000 dollars ont été encaissé mais cette • somme reste cependant au-dessous de a que nécessite la situation, is.. La « Tribune de Genève » écrit dans une étude cc sacrée à la situation de 1 'hocl^-o-rip g.ii,i?rso — Le département Téciéral du commerce publie tableau des importations et exportations d'horlogei e pour l'année 1914. C'est la confirmation, par les ch ' fres, des appréhensions formulées au sujet de not horlogerie. Tandis qu'en 1913, la Suisse avant expoi pour 185 millions de produits horlogers, elle n'en ve: plus, en 1914, que pour 120 millions 813.000 francs. En résumé, l'industrie horlogère a subi un recul 62 millions de francs l'année dernière par suite de ^ guerre européenne. ^ * La corporation parisienne la plus frappée par t*d'après une enquête du « Matin », celle <1 ^Çuiistsiers. p n'y a lifctéraleimiefûJb plfus rien à faire po >Tiyr^"g'i50 études existant avant la guerre il n' raste plus q.ue soivante^dix ouvertes — sans clients, c les sources des revenus pour les huissiers sont comp. tement taries : les litiges eoiitre propriétaires et lot e taires tombent maintenant dans le domaine des jug ^ de paix — ea.iis frais ; cem,x ayant leur origine dans^ non-paiement des 'traites, effets, facture, etc., sont é Ç minés par le moratorium et les affaires coniSentieiu.s -sont pour ainsi dire annulées par la paralysie des aXf« 0 res en général. Il faut cependant vivres payer les intérêts du prix 3t ces études qui varie entre 200,000 et 300,000 francs avant tout Les loyers... Car pourrait-on s'imaginer tt huissier qui ne payerait pas ton loyer? Il ne résister* -t pas à J'envie d© Renvoyer du pa.pier timbré et de r- saisir lui-même... t, is Le <r Cooirrier de Petrograd » se fait télégraphier 'C Pélqfex que f ambassadeur japonais aurait remis au P.J ^ fiidj^nt de la H^rii:blkjue Chinoise une norfSSSbSiffliS > Banemnii,!« ^ e.t « ]#"ur Sumûrs^Kipras tard, de tous les poirâts sur 1» Lf #uels âtps pourparlers auraient été ^^îgagés. Le corîrfiffjSmJaat du « Stockholm Ti-dejiingen » à Le ^ dires, annonce, d"après une d.épêehe venue de Péki J- qu'une année japonaise de 122.000 hommes vient [jj. ^s'eoibarquer à Se^ebo pour la Chine. 1 Il parait que l'antiquité n'aurait rien eu à envier i] nos jours, en ce qui concerne le pain jxoir, dont no ir aussi nous avons été gratifiés à Bni^Ç^aernièreniea E'e Nous lisons an. effet dans le « Jules César ? de Sué ton it — Les troupes de César supportèrent la faim et 1 p cruautés de La guerre, «on "seulement quand eU c. étaient assiégées, mais' aussi .quand elles assiégeai e 5- eU-es-mêmes, do teille sorte qae Pompée lorsqu'il défe dailb covitir-o elles JJyrrlyvpiuu^n èi qà'c-a- lui montrait spécimen du pain de «eigle^ clcAt cll^s se nourrLseiaiea s'écria « qu'il avait à fa,irè à des lîêtes féroces » et < donna de cacher le. pain &t de. ne le montrer à p< sonne », afin que ,troupes ne fussent pas démoa 2~ lisées par la conscience du sacrifice et de la ténacité 11 leurs ennemis. ® Il n'y a rien d;e nouveau sous 1e soleil. _Un des petits changements occasionnés par la guen ■{. dit le « Times J>, est la décision ^ 1' Ath*>naf>.wn ,s Londres, ^qul' a résolu <F r^inpl^ ^©r i. teurs 'Têm^jgs. jusqu'ici rigoureusement bannis c ;iS clubs anglais.^ Dix-sept des domestiques de ce club c i- rejoint l^armée et il avait été impossible de les rei it placer. Après consultation des membres et des dom< n tiques restants deux bonn.es ont été engagées pour ■e service dams les salons. Il est probable que le nomfc n de ces domestiques féminins sera augmenté sous peu. Les Américains-commencent à .avoir assez entem parler de la guerre. Dans nombre de clubs, il a « [s décidé dë"n'y plus faire, sous peine d'une forte amt n de, aucune allusion. Sur les murs d'un restaurant 7, ;f>uté de New-York, on peut lire des affiches aii n ^conçues : « Si vous tçnez absolument à vous battre, )Bj route d'Europe, est libre; si vou3 voulez discuter c i-f choses de la guerre, auxquelles vous ne connais? »s rien, allez au diable ! » i- _ > Lors de la dernière entrevus du roi George et tt M£ PoIncfkLé, le Roi aurait"~(temandé à ce dernier i- b/ire une coupe de champagùe au succès des armt 10 ^liéee : e S— J'ai fait le serment de n'en point goûter au is longtemps que durera la guerre, répondit M. Po: i. ,^aré, et, élevant la coupe, il n'y trempa pas sgs !• vres. is is Les savants anglais continuent dans le calme 1er travaux. C'est ainsi que le physicien Sody vient de 3- livrer à de nouvelles expériences sur la durée de_ -s ide du radium. Il l'estime définitivement tT2,500 a p> et pens©'qïië la décomposition brusque d'un gramj ■s de la mystérieuse matière dégagerait trois milliai 4 de calories. 3. A Schore^.en Zélande^ la fondation Rockefeller cfc e jne du travail aux couturières et aux tricoteuses b ! ges réfugiées. Le presbytère est transformé en un a ;s « lier, où travaillent actuellement une quarantaine >s- femmes qui confectionnent des vêtements et des t W pour les réfugiés résidant à Schore et aux enviroi 1é i- Le ministère du commerce anglais a demandé à te r tes les femmes qui veulent se rendre utiles, de se fâî î, iaK«l^re~'"sûr des listes spéciales. Elles pourront re i- placer, à l'atelier et à l'usine, les hommes qui désij !r paient s'enrôler dans l'armée. • î progresser. ,M. Micjiatei*;,' «çus-secrétaire d'Etat au ministère c finances prussien, a déclaré aux représentants de Presse que, d'après un relevé fait au l«r février et e< ^idérant, en outre, que le^ ravitaillement de la poj Aation était strictement réglé et que le peuple éti convaincu de la nécessité de réduire ses besoins i mentaires, il pouvait affirmer que les stocks suffire jusqu'à la nouvelle récolte et même jusque ,dans G courajik^.mpis 4',9'°ût. Il existe encore, a^rajon 0 un fond s de r é s e rve 'de 20 pour cent. l" On sait que de graves discussions sont engagées ^ Angleterre au sujet de l'opportunité... ou de l'incc ^ venance de l'organisation de courses de chevaux. ! • « Morning Post » plaide contre en ces termes : l" — L'objection contre l'organisation de courses chevaux r^ide dans l'effet que ces réunions prodi j" raient sur nos Alliés, qui ne sauraient comprend comment nous pouvons nous livrer à des fêtes pare les, tandis qu'eux ont écarté toute frivolité au coi " de cette lutte de vie ou de mort, dans la souffrar . et le deuil qu'entraîne la guerre. J' Les sacrifices <jue la guerre implique pour les i s tions et les individus devraient nous toucher trop p: )_ fondement et trop sérieusement pour que nous soyc n d'humehr à nous adonner à des^réjouissances comi b_ celles de la journée du Derby. N'est-il pas facile d maginer les agents qui intriguent sans relâche au pi 11 fit de 1JAllemagne chuchotant aux oreilles de nos j rs li«Sa que, pendant qu'ils saignent et souffrent pour s cause commune, l'Angleterre ee divertit dans les je d et les courses ? >- Il serait mieux d'attendre la fin de cette grau x lutte, dans laquelle l'Angleterre aura engagé tout h qu'elle possède d'hommes valides, avant do tenir grandes courses de chevaux. COMMUNIQUES OFFICIELS rU de es Catrriini3niqué3 allemands ys ita s ; Berlin, 20 mars f Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur la route de Wytschaete à Y près, près d n" Saint-Eloi, nous avons enlevé un groupe de maison ]G aux Anglais. Sut le versant sud de la hauteur d je Lorette, un recoin dans lequel les Français se t< if- naient encore a été nettoyé. re En Champagne, la journée a été généralemer) kj calme, après qu'à l'aurore nos troupes eurent pri 1 quelques tranchées françaises au nord dé Beaus< je jouir. Des attaques partielles françaises au nord d la Verdun, dans la plaine de la Woëvre et à la lisièr est des Hauts de Meuse près de Combres, ont ét repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Le Français ont entrepris plusieurs attaques contre no positions au Reichackerko.pf et au Hartmannswe: lerkopf ; elles se sont, dès le début, écroulées sou ar notre feu avec des pertes considérables, ■à- Théâtre de la guerre à l'Est. ^ Sur le front à l'Est, la journée a été relativemeu j® calme. j;_ Les Russes ont occupé Memel. os **» Vienne, 19 mars (Officiel) : Dans les Carpathes, dans la région près de Lup ot kow et de Smolnic, il y a eu un violent comba ™ d'artillerie. ^ Une attaque nocturne, entreprise par les Russe 6(5 sur les hauteurs au sud-est de Raligrod, a été r< poussée après une courte lutte. je Des forces ennemies importantes ont, dans la ma :é- tinée, attaqué nos positions au nord du col d'Uszok De même que lors de l'attaque du 14 mars, elles on la été également repoussées hier avec de fortes pertes R~ Sur le front de bataille au sud-est de la Galicie n, on a combattu avec acharnement pendant la mati née. Les nombreuses attaques que l'ennemi a diri io gées cette fois contre le centre et l'aile gauche d la position ont généralement échoué, grâce à l'ai titude énergique de nos braves troupes. L'ennemi subi de très fortes pertes. Le champ de bataille es jonché de morts. Cinq officiers et SOO soldats eniw e '. mis ont été désarmés et faits prisonniers, es Sur les fronts à l'ouest de la Gal-icie et en Polo œ gne, il n'y a pas de modification à signaler, nt * n- * * m Con st an t in o pie, 20 mars (Officiel du grand quai tzer général) r " I^a flotte ennemie, composée de 16 cuirassés don ^ quatre français, trois croiseurs et plusieurs coiîtrc torpilleurs, a ouvert le feu avant-hier matin à i heures contre les forts du Détroit. A 3 heures d* l'après-midi, une partie de la flotte ennemie sfes retirée hors d'atteinte de nos batteries. Huit cuif^aî ses ont continué le bombardement à de longs intei valjes et se sont éloignés. es En dehors du cuirassé français Bouvet, un toi nt piflcur ennemi a été coulé. Un cuirassé anglais d n- type Irrésistible a été fortement endommagé et s'e.c îs- incliné au point que ses canons semblaient plonge dfins l'eau; le navire était dans l'impossibilité at 1<' s£)lue d'effectuer un mouvement quelconque. Un ai tre cuirassé du ty.pe Af-rica a été endommagé de 1 lu ^ême manière; il penchait fortement et s'est éîoign ■té à grand'peine hors de la portée de nos projectile^ n- dont plusieurs ont également touché d'autres nav tes. Les dégâts occasionnés n'ont pu être déterm: isi L, ù r la cs - Les violents duels d'artillerie, qui ont duré 7 hei: ez fres, se sont terminés à l'avantage entier de nos forts j Sauf de legers dégâts apportés à quelques-uns d , 'nos ouvrages de terre, nous n'avons pas subi d [jc ] dommages sérieux. ,e3 Le type IrrésistiMe appartient à la classe du Foi l midable et du BuTwark. Toute cette classe date de ,sj années 1898 à 1802. Les navires ont un déplaeem^n Jl. d'eau de 15j250 tonnes, "une vitesse de 18 à 19 mil 1 e marins et sont armés de quatre canons de 305 mm., d 12 canons de 152 mm., de 16 canons de 76 mm. et d deux canons de 47 mm. ; ils possèdent, en outre, 4 lar rs ice-torpilles. se | Les navires du type Afriea ont été construit^ post< ja >rieurement. Ils déplacent 16.600 tonnes et partent 4 cr na de 305 mm., 4 canons die 234 q^V'IO oa.nons d ne 152 mm., 12~ca©ûnsj^£ft,mm«-e&^2'canons de 47 mm. ds %f --M n- Communiqués des armées alliées el- Paris, f8 mars (Communiqué officiel de 15 hei as res) : ^ L'armée belge continue à progresser à l'Yser. So u_ artillerie a bombardé un transport ennemi sur 1 je rçiirte de Dixmude à Eessen. □n- Entre la Lys et l'Oise, il y a eu des combats d'aa 'e- tillerie. L'ennemi a bombardé spécialement la h-u teur près de Notre-Dame de Lorette et les village de Camoy et de Maricourt. es il n'y a rien de nouveau en ce qui concerne le ';l opérations en Champagne. En Lorraine, duel d'artillerie. Un de nos aviateurs a bombardé la gare de Coi li- flans. nt » * « t'é° Paris, 18 mars (Communiqué officiel de 23 het, ' res) : Un Zeppelin a jeté des bombes sur Calais; il en visé la gare. Les bombes n'ont occasionné aucu: Le dégât matériel sérieux, mais elles ont tué 7 em ployés. do En Champagne, nous avons progressé à l'eues' ■i- au nord et à l'est de la hauteur 196, située au narc ™ ouest de Mesnil-les-Hurlus. L'ennemi a entrepr: lF3 une contre-attaque que nous avons repoussée. Noti ce avance s'est étendue également à l'est, dans le d< filé, qui, partant de la hauteur 19G, s'étend dans 1 :a" direction de Beauséjour. °" Dans la forêt de Consertvoye, au nord de Verdur nous awDns pris 2 tranchées allemandes et not 'i- avons fait des prisonniers. •o- An Bairmamisweilcrkopf, tenant com.pte de cc anciennes positions, nous avons gagné un peu d terrain. Les pertes de l'ennemi sont grandes. ,,1,1,111 ,i ■iii*w<'wiffmwpÉ^PBHWHWwwinwninrnnr"T*' de Psais, 20 mars (Officiel) ; . Penckiiît le bombardement des D^tfâanelles îe 1 C lîiaxs, le vaisseau de 'ligrne français é1 S «unie par ïne nnne. Le vaisseau de ligne frança Araulois. a été mis hors de combat et 3eux cuirass : angla!is ont é!é coulés. L'équipage du Bouvet serait en partie sauvé. Les opérations continuent, e « « s Londres, 20 mars (Officiel) g e L'Amirauté nofree quelles fiiaviires df guer britanniques r\ Oréan., ainsi quft le n. J vire de guerre français Bouvet ont été coulés par 1' i mines dans les Dardan'efi^f^La porte en nés hi maines n'est pas forte du côté des Anglais, ma :f presque tout l'équipage du Bouvet a péri. w i&t&l é "Petrograd, 18 mars (Communiquè offuiel à s grand état-major général): s Sur le front entre les rivières la Skwa et l'Orzy - dans la région des villages de Sérafine, de Tartal s de Wantsk et de Ziomek, ainsi que dans la contr< située au nord de Przasnysz, de petits combats coi tinuen-t. Nous avons occupé plusieurs villages » t nous avons pris des canons,, des mitrailleuses et d< caissons. Nous avons fait quelques centaines de pr sonniers. Sur la rive droite du Niémen, des combats se soi livrés près de Tauroggen, ainsi que dans la régie située le long des routes qui conduisent de Corda à Memel. Nous y avons pris deux automobiles, qu; tre mitrailleuses et deux automobiles chargées c munitions. Nous avons fait des prisonniers. 1 Sur la rive droite de la Vistule, il y a eu un vi< lent combat d'artillerie. Sur la Bzura et dans la région de la Pilioa, pri de Boguslawow, ainsi qu'à l'ouest d'Opuschno « près de Lopuszno, des détachements ennemis noi t ' ont attaqué, mais ils ont été repoussés par notre fei ^ Dans les Carpathes et à l'ouest de la Galieie, » n y a pas de modifications à signaler. Près de Kn wotschik, trois compagnies allemandes nous ont a taqué, mais elles ont été défaites. Après un oomb; : à la baïonnette, 3 officiers et 93 hommes ont ê - faits prisonniers^ t ^ — Dépâchas diverses Pétro^rad, 18 mars : En Sibérie, les prix du froment, du «eigl© ©t d Pavoiae augmentent. Ils ont haussé de 40 p. o. depu une quinzaine. Pétrograd, 19 mars : Afin de développer la production du charbon d ai 1 les districts du Douetz, les -eprésent&nts de l'indu trie charbonnière ont demandé au gouvernement d' [ envoyer des ouvrùys aux frais de l'Etat et de perme ^ tre l'emploi des prisonniers de guerre pour les tn t vaux^ de mines. Pour ne pas entraver rexpîoitatioi des industriels, ont, en outre, demandé au gouvern-ment de ne pas appeler sous les armes les ouvriei travaillant dairts îles mines de pétrole, de charbon, d'< et de platine, ainsi que dans les chantiers navals. * * * [i Christiania, 18 mars : t La société de navigation japonaise Osoka Schoee Kaischa a décidé d'établir un service régulier du Ji pon vers l'Angleterre par le Canal de Suez et faisai escale dans les ports de^ la Méditerranée. 10 vapeuj seront affectés à ce service 3-', «■ * * £ Madrid, 17 mars : Le Conseil des ministres a décidé de rappeler deu j. escadres croisant dans les eaux marocaines et de r pas expédier quatre bataillons destinés au nord c l'Afrique. Le gouvernement estime donc que la situatic est satisfaisante dans cette colonie. * * » Rotterdam, 19 mars : e. M. Okuma, président du Conseil des ministres jap 5 nais, a fixé au 25 mars au lieu du 1er avril, la date laquelle la Chine doit se prononcer sur les exigene japonaises. On croit que le gouvernement japonais a sire avoir une solution avant les élections générales. ? * * » L Londres, 19 mars : ^ On mande de Pékin au « Daily Telegraph » que R gouvernement chinois- ^acceptera-jamais les exigenci japonaises touchant à sa souveraineté. La Chine atte; dra patiemment que la paix soit signée en Europe, étai persuadée que l'Angleterre fera respecter non seul [ ment d'après la lettre, mais aussi d'après l'esprit, ' termes de son accord avec le Japon en ce qui concen l'intégrité du territoire chinois. *** Zurich, 19 mars : D'après des informations italiennes, il y a eu encoi hier, à Venise^ des manifestations provoquées par ! cherté de la vie. La police et les troupes ont été lap dées * deux soldats ont été blessés. La Chambre it ■' lienne siégera vraisemblablement jusque mardi. « # # n Pétrc^rad, 18 mors : On. mande d'Irfcoutsk an « Rïetch n ^ La résistam qu;oppose la Chine aux exigences dra Japon comme» à provoquer un çrand mécontentement dises oe pay La presse japonaise accuse les Etats-Unis d© protégé les Ohinoifl. Le journal « Nininichii » ddst que le i>eup ,s japonais doit se préparer à die graves événements écrit : « Le Japon se trouve inévitablement devaj une guerre avec l'Amérique; il semble que ces diei s géants ne peuvent pas vivre en paix, n m * • Paris, 18 mars On mande de Madrid au « Temp» n : Les .journal commentent l'attitude qu© l'Espagne devrait adopte en se basait sur la Déclaration dte 1907 fixant les oo dations pour le maintien; du sfcatu quo dam» la Médite ramée, si les A lliés parviennent à forcer le passage d. Dardanelles. . , M. Dato, président dtu Conseil des ministres, a décl ^ ré, e<n réponse à une question qui lui a été posée à < 3 sujet, que le moment n'était pas venu de s'occuper < - oette question. Si le oours dies événements constitua une menace pour l'Espagne, la diplomatie intervie •drait pour diéfendtrô les daitérêta eepagiiois. '» * * • Londres, 16 mars : s On mande de Glascow au « Times » que, bien que i e situation dans le bassin de la Clyde soit toujours pc L_ satisfaisante, on y a constaté cependant pendant L a dix derniers jours une importante amélioration. Dai certaines usine, on fait des heures supplémentaire Dans d'autres, les ouvriers refusent de travailler e l> delà de leur journée habituelle aussi longtemps qu'i S n'auront pas obtenu satisfaction quant à l'augment tion de salaire qu'ils ont réclamée. Dans les usines de l'Amirauté à Southampton, les s laires ont été augmentés de 4 sh. par semaine, ce qui e en pour résultat d'éviter la grève. A Monmouthshire, plus de 3.000 mineurs ne sont m en grève samedi. Comme conséquence de la hausse c > prix du charbon, le prix du gaz a été augmenté c penco par 1,000 pieds cubes. Les charbonnages du st 8 Vdu pays de Galles ont augmenté le prix du charbon d é Vnestique de 5 sh, à la tonne.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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