La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 09 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pz51g0kg0n/
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LA BELGIQUE — - — PRIX DES ABONNEMENTS f mois (tévr., mars), tr. 7.60 ;1 mois(tdTr.)fr. 3.80. Ut demandes d'abonnement 'ont reçues exclusivement par tes bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamation* concernant les abonnmierM imvent ttre adressées exclusivement aux bureaux d, poste. j ADMiW^TRATIOH ET REDACTION: jlonlafltio-anx-Kcrbcs-Fotagères, 31, Bruxelles. PRIX OS8 ANNONCES Petites annonces, la ligna, fr. 1.00. — Réclames avant la annonces, la ligne, ft, 2.60* — Corps du journal, la ligne, ir. 7.SO. — Faits dwert, la ligne, Ir. 6 .GO. — ÏXJcroloyui, la ligne, fr. 9.60. — Coin des Lleocurs, Avis de sociétés, Annoncesnoiariatet, la ligne, ir. 2.00. Suroaua de 9 à t? nourel GIrecHon et MaHiistrittoîi : jfjj H ,V\'3"-® IOS MORE9SBS, OlRBOTEUR 1,285e jour de guerre Eicn & signaler. Négociations de pai: Berlin, 8 février : Après une courte int|:rruptlibn, leanég ciafioiis de paix do Brest-Litovsk seront r prises aujourd'hui. Le* négociations av' POuitraine .se pont préctti'cs di'ii'Ko se r d'échanges de vue concernant do* qu.cstior d'ordre économique. * ♦ • Pétrograci, 7 février : 1 De la „Pravda" : On pense que M. Trobki fera un cour séjour à Pétrogiad la semaine prochaino. JLa guerre navale Ixmdrer, 7 février : L'Amirauté annonça que. dix navires an glais jaugeant pi us de 1>60<J t >111103 et cin navires jaugeant moins de l,Gi)0 tonnes 01 été coulés la semaine deniûrej en outr« quatre chalutiers oat été dctruitl». Treia navires ont été attaqués sans résultat. * • • Berlin, 8 février : Le torpillage '.*e vapeurs-ci%ne« signai offioieillomaiDb aujourd'hui ouvre ^ un nouvea chapi.re à l'histoire des calamités qui foi do.it feur la m arme do guerre cni.iemie. C( vapeurs-citernes sont généralement des ni vire3 <ij typo spécial et généralement 001 slruîts en vue dîu transport des huftes min( raies. Ce «ont eux qui approvisionnent 1( paya de l'Entente du pétrole, du nanhte < 'die la benzine qu'on y substitue au enarbe pour chauffer les machines des navires qui, par cela ntdme, ont une ei\tr"me ^mpo tance en ce moment. Les nombreux navire raoîdea chauffés à l'huile qui oont tmi sans répit en service pour la défense couti les sous-marins, navires actionnas général* ment par des moteurs à essepee ainsi qi les avions ont augmenté notablement le quantités d'huile niin rale employé et foi «ans unie mesure insoupçonnée dépendre travail de nos ennemis des arrivages d'hni transoo£aniqut><?. Au JVLloyd Registre" < 1916 n'étaient inscrits qpie 401 vaipcurs-c ternes ennemis et neutres. Ce chiffre fs comprendre quello atteinte considérable torpillage de navires de co genre porte la force combative de la flotte de guer. ennemie. ♦ * • Panis, 7 février : 1/3 navire do patrouille français „Go lard" a été coulé le il janvier par uai sou marin. ♦ ■> » * Lisbonne, 7 février : Le v»peiir portugais ,,Fer Fazo ^orez" élé ooutlo. Quarante hommes de Péqurpag parmi lesquels des Américains, ont été d busqués dans un port de la côte septentrû nale portugaise. Au large de Funchal, (h marins ont aussi été recueilli». * * • Iloctercfeim, 7 fôvner 1 Du „Maasbocîe" : Le v ailier brésilien ,,Sarocaba" a é abandonné en mer, l'équipa ge a été sauv Te remorqueur „William Carrol" a cou ai» large de Brooklyn. Le voilier angla „ CumberlantJ" (280 tonnes brut) s'est echoi et est réduit à l'état d'épave. Le voili< «méricein ,,Monitor' (955 toinnes brut), qi transportait du bois de l'Ouest africain, Coulé. Le voilier français ,,Tigoro'' s'eî «chômé et est réduit à l'état- (f épave. L )il;|ar français „Mésange" a coulié a^prè nue collision. Le vapeur anglais „Gree; Ilill" (1,900 tonnes brut) a coulé. Les va leurs américains ,.Tuscarora" (3,386 tonnes unit) et „E<feavor' ont coulé. Le vioilir américain „ Andrew Kicks" (808 tonr.ei brut) a ooulé. Le voilier „Maagie A. Ilow-lett' a été détruit par une explosion. L< remorqueur „Roger Williams" a coiulé. L< schooner anglais „Zôth" (246 tonnes brut) a coulé. Le vapeur anglais „Labuûn (321 tonnes brut) a coulé après être entré en collision avec un vapeur norvégien. Le vapeur américain „George N. Orr" (2,872 tonnes) s'est échoué et est réduit à l'état d'épave. Le remorqueur américain ,,Fair Ilope" 11 coulé. Le voilier „Inga" a tti abandonné en mer par son équipage. Le voilier ,,Ma-hukona" (738 tenues brut) est réduit à l'état d'épave- Le vapeur japonais „Naha Maru" (962 tonnes tjrut) a touché un réoif et a ooulô. Le vapeur „0amcll:a" (3,157 tonnes brut) manque à l'appel. Le vapeur „Mave-rick" (1,561 tonnes brut), qui rendait do Manille à la Nouvelle-Orléans, manouo à l'appel. ^ ♦ Roticidam, 7 février ? Du „Maasbo<fe" : — Le vapeur „Gren,'i'.la" (4,171 tanne» brut) s'est jeM sur des recife près du cap Batavia et est considéré comme perdui. Lo voilier suédois „Gurli' a- coulô apr'g tme ccllision. !.« voilier suédois ..PferDm" a echnué. Eottcrdctm, 7 février * u . "*'f1-rla"flsoh - Indisch Peirs A "Cnt-^ . ^I'ssral,!li6 do Batavia l'arrivée dans Bolo^vetJ" DoVIr®. !narc!iai'd russo „Nicola> nn!/ f '• y bor^ lœi équipage corn-P oxclusavemeiiti de bolohevhtos. Locam-taine a dans sa compétence les questi™» techniques cfe la conduite de aon navire- Ù «t. assisté par un mgéniair, Pour ce qui rogarU'} toutes les autres quastionts, ccltes^ci sont réglées en commun par les membres de l'équipage. . Amsterdam, 7 février s En jinvter, 23g mines ont ("ohouié à la cote néerlandaise, «oit 2l5 anglaisas, 19 allemandes et canq dforigino inconnue. Depuis VaS1J/aoflt. 1914, minw ont éohoné, srnt o,5i0 anglaises, 80 franç,ni.<(B, 320 aile, manoos et 450 d'origine inconnue. EN ITALIE Bonus, 7 février : député du Piémont, interpel-nubli-î^ff°uvemoment pour savoir si le toxle S P r. IeS Jonraau3 anglais du traité Rus'ie ,1 1» Fi^ce, la firmativt fe,08*. a«/>e"houe. Dans l'af-^stte miHic-ti E"tu>îu. demandera poui-quoi rtrucihon a été interdîte en- Italie. Kome, 7 lév,ta * * c^ntl nat'°"a'1siés «a montrent los AIliV» L',' '1_„w résultat qiVobtiiaidlront aabili n.ti ^ 5^®°. ^ l'armée aunriliaire •?e I'eJm ' ^"^««P^ear dfa guerre nWr o ' wH d Cldl.^ te ^t re in •„ "8 Sl' . I)as dé ge tenir sur ?$£'*faut ^ ^ Le major Saiomone, aviateur italien bi fonnu, a èti récemment tué on comb aérien. Les évéïîegBflïHs de £(usss Copenhague, 7 février : Les communications télégraphiques av< l'étrograd, interrompues depuis lo 1er t< £ vrier ont éùô rctabiies aujourcl huii. Dans 1 massa des télégrammes do PetrograU, il y iieu de signaler surtout celui qui coirfirn la capture tlu gdu-.raltssnue Kr^l3iii<o et «i °" i^ariier-genéral russe p^ir des troupe» polt uaiscs, qui s« &oui emjwrées en outre c ^ 000,000 roulles. • ie ^ is • * Paris, 7 février : On mande de Péirograd que les Stfvie locaux ont mis en liberté les prisonniers t guerrq qui s'aciienui^jut par c^i'avainçu a p tro^r.id. Dans les environs de la capital» 1 pins do 40,000 d'entre eux vivent sans su: voillance. Londres, 8 février : On mar.ide ce Pécrog^ad au ,,Daily News* — Etant douné les troubles en Russie l'attitude très suspecte de plusieurs 2î\ou \ os, l éfat de siège renforcé a été d-écla ^ dans toute la Russie. 3, • * • ;c Londres, 7 févriçr : Le „Timesr' apprend de Pétrograd date du 4 qiîOg cLins quelques rues prin< [jaJes, u"es souKjVgmento populaires se so [o l'roJluits à la suite du bruit mis en circul u tion qiioe la ration dla pain a hait être aba i_ s<^e à un: quart de livre par jour, l^a fou s'assembla anssîtiôt devant les booilangeri j,. er 1q^ magasins de froment et fut fort t !_ contenancée en apprenant que le bruit éfc i>, sans fonde aient : n-éanmoius, la Carde Rou, >s fit fflu sur 1ï3 mauifl s ànts. Il y a qui L't q>;es jours, des bamilions de solcfcis et ,n Uarilia Rouge ont ctû. interve vir éneitgtiT) ment jiour empêcher la foule affamée r- piller de grasses réserves do pommes ^ terre emmagasinées dans une des grand l3 brasseries de Péiersbourg, bien que c :0 pommes de terre fussent pour la plupart g y lées et impropres à consommation. L io visites domiciliaires pour la d'MXmveitb d i3 cachettes ce vivres n ont donnai qu'un r'si it tat médaocre. lo , * * • le Rotterdam, 7 février : 10 D'après iuio iiiîormalian de Pétersbou au ,,Daily News", la pénurie de vivr ut «a fait pai'iiouiicrcnneiit sentir drans la ca,j la taLo et la banlieue. En plusieurs ondtroil à 'es wagons de chemin de fer «lui transpr re talent cïe» vivres à d»>-1.nation de la vil ont été arrêtas et pillés. Dan» la journ de ventkcdi, dix personnes furent tuées vin^t-cinq blessées .au cours d'une écha il- fourée c.ûre des paysans et des hommes a garde d'un train de ravitaillement. I/invc taire des provisions disponibles lSe heurte d'énormes difficulb^a. D'autre part, les pr aiigmeutent sans cesse* Les (,-onimes de ter a sont à 3 mark la livre; le beurra, devo; e, très rare, se vend 30 mark la livre; 6- fUfcra est à 7 mark la livre. Les pays; do la Russie méni<iionale refusent d ac^-ept la monn:iie fiduciaire et ue contint en t à défaire de leur blé qu'en échange d'autr produits; lo manKjuo de froment commence se faire vivement sent r. Pour remédier la situation, un train ce marchandises trau te portant des produits fabriqués a été e ;pô^ é. vers le sud pour y être échange contre < lé blé et de la farine. iS » * » ié Loufîres, 7^ février : >r ,,Da/jly Majp' ajppremicl de Pétrogn 11 que les vivi\?s disponibles ue pourront si a firo à nourrir la population que durant, m ;6 huitaine de jours; co délai pourra être pr e longé si l'on réd|uit la ration quotidienne s un quart de livre. Jeudi et vendieJi, la fou i a pillé les réservas. Des soldats et des m; . nîig prirent part au pillage. Les délégu i du gouvernement ne parvinrent pas à câlin< l- la faute affamée. Les pomme do terre ! «t vendwnt 1 rouble 40 kopek la livre- jTJn g dat, surpris à vendre urne livre de pai ■î l>our le prix de 5 roubles, fu't jeté à l'eai • et noyé. Le leurre se vend 14 rouble» i i livre, mais la viande a diminué de pri depuis que le dégel est siurvenu. I45 pai ■ qu'on peut encoro se procurer est mjlan^ do pa il le, et même dans les hôpitaux, 1 pain blanc a complètement disparu. Los v sifes domiciliaires pour dtçouA rir les vivre k cacliés ne contribuent qu'à reidre la pop.i lation plus ner\ eu se. La ljourgco^sie 0 îi'ès inquiète du fait quo les maisous pri , véos sont viisitées de fond en comble p:; des soldats, dns marins et des hommes d la Garde Rouge. Pétrograd, 7 février :* En exécu ion de l'ordonnance coacernan les visites domiciliaires effectuées en vue de découvrir les vivres cachés, un peloton di soldli'a s'Qst présenté à la légjaliotti du Da nomark aux fius de perquisitions. Le minis tro déclara au -simple soldat qui commanda, l'expédition que l'o\"territarialité do lal'ga tion s'opposait à cette violation de domicile. Le commandant lui répondit qu il n'avai pas à tenir oomp'e dte ceite particuilar'tié e' quo ses soldats passeraient ou tro malgré ses protestations. Le commissaire pour les affaires étrangères, mis au Oourant, envoya à la légation danois^ un dél,égué.iMai.s celui-ci se heurta au mêtae mauvais vouloir et à l'opiniâtreté du commandant qui, sans tenii comple de ses observations, orJonna de procéder à la perquisition. De grandes quantités ce vivres originaires du Danemark furent découvertes. Cependant, les soldats, aya t compris l'illégalité qu' :1s venr.ient de commettre, rien ne fut enlevé, j 0 ministre, qui avait assisté Cn personne à la visite domi-cmaire, remit au délégtué de la commission 103 îffaircs étrangères une prestation Stion 10 ^ violati()n du siège die la lé- Jî:^iU<!Jl6riac' ™PPl''nttt de M. Trotzki, a fftprmié au ministro les regréts du Con,o;I c. is commissaires dif" peuplo pour celte lier- quisition inopportune. • * * Berlin, 7 février : Dn radiogramme quelque peu défo.-mô faix savoir que les affaires des bolclievisios com. niçjioent à urefidre mauvaise tournure à Kicf. T-e centre de la ville eft oompj" fcamor.t [ purgé de leur présence. Tous les l'.Wments goureri orientaux, la gare et l'arsenal saut cocupés par les Ouikraimens. dont tes pertes sont peu importantes. !.a KMn centraft a chargé M. itoljjvifr>h do la formation du nouveau Cabinet. * Berlin, 7 février * * On transmet db Stockholm «ette information du journal „Nowa nromadv au su et r-0 ^ constitution pir los bolohovistcrc dii gttuiveimement ouferaînian à IClKirlicK" a-oui 3iut : 1 QuanïJ I'utî des présidents du nouveau L,rou\ erneenent vint aunoncor à la séance du Conseil que le gouvernement bolchevisrc avait pris en mains le poirvoir gi>uverne-tftl, il fut accueilli par Ooi éoloi» de r>n> ci e-vpuis'j uo iu. sans san» au1 re u© pru 3ien ùs. Il s'aaressa alors à l' itrog^ad, où 1 ibat d'v-ii\;mda au co nmissaire da ^o^Xe p^ur i. afiaifes nationaies de sjutena; .xaaiiua.xmen le nouveau gouvern(emcnf. l^a réponse ti;Vé * graphique de Pétrograà était courue aim>i — Au Ciunarade Arlem, à Khar.oft. J'a imnsmis à la Banque de Kharkçfi' l ordr< (Couvrir un compte courant de deux miL, o» ^ de roubles au nom du comité ceutial e .<'cu , j tif. Si l'intelligence et la .poi^n® ne voai ' ^ font pas «défaut, e.dgez la somme e^ i/renez ; la aa besoin, mais ne pleurnichez pas. Au . jourd'hui m«-iue, deux autres mihions dt roubles sont expédiés à vct.e adresse." " Comme il n est p.as possible de trouver i Kharko'f moine les hommes n ceosaires loai oo^Btijcuer le no^iveau go!averîaocm|at, ce qu fournit La pi-euve flagrante que le . pouvoij . bolchevik3 u'y cal pas établi sur des base ^ bien solides, deux bolchevistes sont pai\i pour aller constituer à PéUogrûd le non kle veau giouvememeut de Kharkoff et c e-^ P'étrograd qui reste M'ovisoireuncat le sic;^ du gouvernement bolclieviste de Kharkofù * * • Stockholm, 7 février : s'' Du correspondant » à Ilelsingfors dk eet ,,Sven6ka rei^r'iubjTan'' : mit- — La Garde Rouage fraternise a\oo h laro popularion. Deux étages de 1 hôtiel Kaonvj ont été convertis en ambulances. Le brui court que la Garde Blanche, ooinmaudâ© pa le général Manneriioin®, a ocoicpé Tauimar en ford. La Garde Uouge a sa'Si t.nis les stocki nci- de vivres, m me cnez les partieulliers, aine >ont tjjuo les automobiles et le^ pièces détachees nia- Le ministre de Suède et l'Association de ais- nu^ccins out énergique m eut protesté contr mlc l'assûssJnat du docteur iSchybeirgsoni, qui i ries été enlevé en plein hôpital par des homme; d> de la Garde Rouge et trouvé plus tan ita.it assassine. ugc Les filages-continuent. Cet après-midi, L uel- n;a^asiii dra lune.; 1 ta tion Paler a été pi Lé pa la des Houl'gans protég 's par La Gard'â Rou^e lue- Un garage d automoui<es a eu le même sort do La cave du concessionnaire du buffe: cî* de l'Opéra — un Smxlois — a aussi été' pdllic ides ce" Stockhobn, 7 février : Se" On mande d llaparanda à „Dagtns Ny Ç6i he?cr'f : c<?,3 — Après avoir Até battue à Ulljaborg, iî sa " Garfe Rouge s e t ictir^e à Kemi, où eii( •sènie la terreur. Tomes les routes doniran acoès à la ville sont &arr'es. Q,uicouqm :oute d'entrer à Kemi est arrêté. La G«rJ< ur£ Rouge piFte ies magasins et commet de mul tipks atrocités. Un .commerçant et un cùc ■ 'j gare ont été assassinés en pr^ence dt ,ÏXM; leur famille ?°r- * - il e * 0 -nj'.u Stockholm, 7 février : On mande d'Ilelsingfors h> ,,Stockholm? auî- Tidïi'ingen" : j de 1 0 gouvernement russe clierclie a reunir ven- Finlande a la Russie. 11 a offieiellemenr e i'ivrté Jos solïats et les mute lois à se ral !r]£ lier à la Garde Rouge finlandaise. Les dé-[>.T(> tuchejments polonais et oui-; rai mena qui ont eau refusé de se conformer à cette învit fcion ont le 1 diesa'mic.s et conduits Sveaborg. Plu ■ans sio^is miliieii co matelots et de soldats pter ^arue Rouge u'Ilelsingfors sont aussi 1 se drivés à Sveaborg. A ilel8ingiors, les troupes ont emploie nç '.les mitrailleuses. ^ M. Dac, membre de la Diète, et des jeune; ln8' .jens de bonne famille sont tombés victime-k?,/, des révclutionnniixa. 1 tXji D'autre pari:, on mande au „Svenska Dagbiadet*' que le r dacteur en chef a'un des plus importants journaux d'Ilelsingfors a tté assassine. Tf.Ù * * • suf- Stookholm, 7 février : une D'après un télégramme reçu par la délô- iro. gabion finlandaise à Stockholm, 200 soldats 3 à ri.Bm et 25Ô membres de la Garde iiougo uli- et de la Garde Blanche sont tomb's au 11a- coins du comuat livro [kvs d'Uleaborg.K'emi uj# a été occuiK'c par des troupes gou\eme- aer n'en taies. 1-e comLtvt pour la possession de so Tornea a commencé lc G février, à 5 beu- 9ol- rcs. de l'après-midi, ain ♦ * * au Stockholm^ 7 f'vr er : la Le comité do la uarde Blanche de Wnsa rix télégraphie mercredi soir : aiu — La guerre civile continue. Plus de 20 i^ié personnaliivs éminçâtes d'ilelsingfors ont été le assa^siiu'es dans' des conditions affreuses, vi. Journellement d s fermes et dts domaines res sont 'pillés et inceudiis. l'es gêna ùiorfen- p,u- sifs et sans armes out été tués dans le sud. est ouest. Néanmoins, la Garde a confiance qi.e ri- les événements terribles prendront bientôt *ar fin, vu la prise de Ivemi e,t de Tornéa, qui de consitituo pour lo parti de l'oidrO un gros avantage." t , . * * Paris, 7 février : im L'Agence Hayas apprend de P'trograd Je que Lénine a dit dans une | réclamation eue do toute la presqu'île de Crimée se trouve ac- »a- tuelilemeut au pouvoir des soviets co cet'.e is- contrée. + * a- Londres, 7 février 1 e. On mande de IVtrograd au j/rimes'' ; ùt T.o Conseil des commissaires du peuple et a l'intention de créer d3s difficultés à ia es Chine parce qu cie refuse de fournir des if- vivres à la Russie. 11 veut fomenter un à mouvement révolutionnaire dans ce pays, ci . • jr DEPECHES DIVERSES s ,t LtfOn, 7 février : t I-e „ Progrès'' assure que des divergences 1- de vue se sont produites à la séance tenue ii par les groupei socialistes à propos de la Conférence de Londres; en conséquence, les il déléguiB ont décidé d'ajourner cetta confé-n rence, ce dont M. Hendcrson a été avisé té-S- légraplnquement. M. Ilendciseh arrivera le 12 à Paris, en a compagnie de Camille Iluysmans et de j lu-1 sieurs anglais, pour arrêter défivniiLianieut > 'a dïite de la Conférence de Londres. » < * Paris, 8 février : Une note officielle de l'Agence Havas dit 'a que les décisions du CcnSieil de Versailleo mettent fin à la phase des déclarations di-plomatiquçs et ouvrent l'action militaire. 1 La situation est beaucoup pfl.UA nette à 3 présent. 't ^ ^ * New y0rk, 7. février*: a i)'aprùa le ,,New-York Eveiing Snn;', les !t nx)up3S américaines ont occupé une pariie du front en Lorraine. ^ » Par:S, 7 février : - ^ M. i>uinesnil, sous-secrétaire d'Etat fie 1 aviation, a donné hier à une centaine de î députés des détails sur les nouvelles m©. ! sv,re-« Prises pour protéger Paris contre les 1 attaques aériennes. ' dernière, la police n'a pas dressé ' moins de 650 procès-verlxtux pour contra-' vondon aucr prescriptions relative» h l'éclai- : ; rage. , • •• }■ Paris, 7 lévrier : il La Chambre a adopte le projet de lo s d'après lequel les in valides de la guerre ri i» cevront une éducation spéciale dans le bv é" do les employer à dos exploitations agr> i oolejs. 11 0 # :e Paris, 7 février : te M. Klotz, ministre des finance*, a déposi y des amendements au projet t?e loi créant ;s pour 301 millions de francs de nouveau! z- impôts. }■ . ♦ * • le Genève, 7 février : Le journal de Genève'' annonce qu à quatre commissaires français sont arrivas ir Genève avoe mission de procéder, de con e ii aveo des agents suisse?, à des enquêtes su ir l'affaire Catil mx. On dit qu'en tout pre is /nier lieu les registres étrangers des hôtel is genevois seraient soumis à un exiunen mi 1- nutioux. -t » * • ;e Berne, 7 févi-ier : Le stadt'naiter de Lausanne, M. S-'chaux a êfé assassiné d'un coup de feu dans soi bureau. Il a été atteint à la base d-u ci âne u D'ap&'s une nouvelle non confirmée jusqu' présent, l'assassin serait un oriental. La * * * Anisterdam, 7 février : ^ Le journal Algewcfln Handclsblad publie un 1 interview de sou correspondant berlinois arec 1« lr sous-Secrétaire pour les affaires étrangères, baroi L" von den Busscha, eur l'attitude adoptée pa; 18 l'Allemagne à l'égard des négociations hollando ai américaines : <. — Nous avons toujours reconnu, lui dit Le Da ?.s ron von den BuSiche, que les Hollandais ne son ce évertués de toute manière à maintenir strictemen a leur neutralité. Le gouvernement apprécie par ;-8 faitement la situation délicate dans laquelle a •u débattent les Pays-Bas entre les deux groupes bel ligérants, et nous reconnaissons volontiers les ef fort* déployés par la Hollande pour maintenir h u- balance égale entre les deux. Si parfois l'expres Sion de l'opinion publique en Allemagne s'écarti quelque peu des vues gouvernementales à ce 1 * égard, il faut en chercher la 'raison dans le tai que le peuple allemand est Sous l'empire d'uni impression, provoquée par la Hollande même, qu. la neutralité hollandaise penche très fortement e* faveur de l'Entente. y-_ Je crois pour nia part qu'il faut voir la cauc initiale de la pression toujours plus forte qu'exei [a cèr;ent le gouvernement anglais et le gouverne \Q raant américain sur l'opinion publique tifc votn a pays à l'action de certains journaux hollindaL menue. Les Etats-Unis d'Amérique qui, il y a une an 0 née à peine, prenaient si résolument la défenst l" de* droits dçs Etats neutres, ne neculent plus de vant aucun moyen pour mettre en péril la situa tion économique de la Hollande. Le gouvernemen impérial t-st convaincu que la Hollande est im puissante à sauver des griffes de l'Entente un d( ses navires qui sont remous illégalement dans le; 3 ports américains. Cependant, l'Empire allemand qui se voit assailli par une coalition puissante r faisant usage <12 toutes les armes à sa disposition t ne peut assister les bras croisés à l'accomplisse ment d'un acte qui signifie pour nos ennemis ufl< notable amélioration de leurs positions, à notn détriment. Notre conduite doit nous ê ie dictét ' par le souci dos intérêts vitaux de notre proprt I>ouple, qui dépendront en tout premier lieu de k plus ou moins longue durée de la guerre. Si main tenant l'Amérique, par son embargo sur les nom breux navires hollandais, parvient à mettne plu sieurs centaines de mille de tonnes de jauge à ls 0 dicpodton de l'Entente, la situation guerrière de; Puissances alhées en sera d'autant plus allégée et. js par conséquent, la durée <te la guerre en Sera pro « longée. Cette solution oomporte, d'autre part, pour la 4 Hollande, un avantage qui ne nous échappe pas, ^ D'après mes renseignements, 1J? ravitaillement 5 hollandais, pour autant que les Etats-Unis puissent encore lui venir en aide, se fera au moyen die navires qui se trouveront dans Lôs ports hollandais, et dont l'Entente, selon toute probabilité, exigera qu'ils soient utilisés à son profit. Ce serait là encore un tonnage considérabDe mis » à la disposition de l'Entente. j Vous comprendrez aisément qu'une telle situa- 1 tion ne peut laisser le gouvernement impérial in-ii différent. De plus, pour autant que j'ai pu m'en assurer. l'Amérique entendra dorénavant contrô-î 1er l'exportation des produits hollandais vers PAI lemag.ii?, ce qui reviout à dire qu'elle proclame le blocus des frontières hollando-allemandes. Les Etats-Unis savent parfaitement que la Hollande ntë peut Se passer ni du charbon ni des matières premières qne lui expédie l'Allemagne et que l'Entente est incanable de lui assurer. (Vpendant, ils 11e semblent p.as s'intéresser ' énormément aux intérêts vitaux de la Hollande et laissent à l'Allemagne le Soin de prendre les mesures nécessaires pour ne pas exposer au ftoid et à la famine un pei^'le qni les touche de si près. Ils apprécient parfaitement, ce faisant, le caractère cîuevaleresque allemand, que d'autre part ils s'ingénient à calomnier sans réticenqe. U arrive cependant que l'Allemagne ne peut, en l'occurrence, donner libre cours à ses scntimients, ses propres intérêts prédominant la situation. » En terminant, l'homme d'Etat allemand exprima sa conviction de voir la Hollande, en ce qui concerne les négociations ultérieures avec l'Angleterre et l'Amérique, s'inspirer de ces considérations. Elle n'oubliera pas que l'accord hollandais-allemand au sujet de la fourniture du charbon ne peut en aucune façûn léser les intérêts 1 de l'Enbente, tandis que dans ks négociations (pendantes les intérêts afïiemands sont mis en péril. * * » Vip.nnc, 7 février : 1 Chambre a oontinué aujourd'hui la discussion général c&u budget. A la fin de la s'ance, 'e président a déclaré que M. von Seidler, président du Conseil »~es ministres, venait de l'aviser que le Cabinet avait remis sa démission h l'Empereur- Dans ces conditions et suivant les usages oonrtifcutdon-neîs, la Chambre doit Ttre ajournée j^s^u'h nouvel oriro. Lea députés seront avertts par écrit du jour où se tiendra la prochaine séance. * * Paris, 6 février t On mande d'Athènes au ^c^ps» j M. Yc^.elos est d'avis que les mutine-r:es à Lamia prouvent qu'il existe un mouvement dirigé oontre lia mobilisation, ce qui impose au gouvernement une attitude énergique.Lonrtres, 8 février : Dn ,,Daily Ne\v&" : — A la Chambre des lords, lord Lans-downe a demandé à M. Balfour, miMistre des iffaires étrangères de quelle façon le* résolutions du Conseil de l'Entente tenu n'domment à, Versailles ont 6té mises en rapport aveo les tîéohrations faites par M. Lloyd George à la TYxfc'rafiotn onvr^re au sujet d'une paix négocié© avec l'ennemi. • * • Amsterdam, 7 février : On mandé de Londres h 1'., Algwneen IJandel^^ad" que le projet de réforme électorale contre le droit âe vote à 0 millions de femmes Agées de 30 ans, ainsi qu'à 2 mil-l,ionay db soldats et marins m servUce h l'étranger. les libéraux et les ouvriers regrettent que clc^ considérations de parti aient fait échouer l'introHuction <!'e la repré'?enitar tton proportiomnellô. Ils pTévoieo ti qne cet échec aura nn résultat désastreux pour leir parti. Il se produira en effet nue, dans nombre d'élections où trois oandidats »e trouveront en préflance, la âlsj^erijnfn cbs IforCcS d)u parii libéral et du parti ouvrier aura pour effet que le candidat oaMervatevr sera déclaré élu au prenne* tour. ; CoBiraiiniqb'ég Oloisls Comiauaiqués des Paissancej Centrale*. Beriin, 8 février. Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à • l'Ouest. Les opérations ont été peu importantes presque tout le long du front. Sur la rive orientale de la Meuse, près do Bezonvatix, et au sud-ouest d'Ornes, notre infanterie a fait un certain nombre de prisonnKurs au e cours d'opérations de reconnaissance. Durant la journée, l'artillerie a été active dans ce t secteur. r Rien de nouveau à signaler des autres , théâtres de guerre. • s • * Berlin, 7 février. —- Officiel du soîr : Rien de nouveau à signaler sur les différents théâtres de guerre. • , Berlin, 8 février. — Officiel 1 „ Nos sous-marins ont encoro coulé, dans l# l'ouest de la Méditerranée, 26,000 tonnes brut, x dont la perte atteint dans 6es œuvres vives le trafic en destination do la Franco et de l'Italie. Au nombre des navires coulés étaient deux grands vapeurs de transport et un vapeur-citerne, coulé avec le navire qui bcs-e cortait et qui, selon touto apparence, étarit 0 chargé de benzine ou do napnte, car son ^ explosion a fait jaillir une formidable co-r lonne de flammes. D'autre part, des voiliers italiens ont été torpfllés par nos sous-marins, entre autrçs le schooner " Attillo flur-- nia chargé de liège, et "Maria S. S. del t Paradiso „. Dans les succès précédemment t signalés, une part prépondérante ro/ient à 1111 petit 6ous-marin commandé par le lieute- L, nanl de vaisseau Neuman. • * • Vienne. 7 février. — Officiel de ce midi : 1 Pas d événement particulier à signaler. ® Berlin, 7 février. — Officieux : L'attaque onireprise par nos escadrilles de bom- 1 bardlcrs pendant la nuit du 30 au 31 janvier est ? la première attaque méthodique et énergique diri-3 gée contre la vide de Paris. Elis a été (ructueuse î et, do l'aveu môme du communiqué officiel fran- i.aif*. les dégftts qu'oilo a causés ont été considé-j râbles. Lo clidiiment qu'elle a infligé À la ville do Paris a été dur mais juste. Depuis trois mois, nous mottions la France en gai'do contre le danger r, qu'elle courrait ou continuant à jeter des bombes 3 s'ir dos villes ouvertes allemandes situées loin h l 'arrière do la région des opéradons ; nous l'avons menacée pour le cas où ces attaques aérien-3 nos ne cesseraient pas, d'en faire supporter les conséquences par Paris. Le gouvernement français n'a rien voulu entendre. La veille de la Noël, des aviateurs ennemis ont attaqué la ville ouverte de ' Mannheira ; en janvier, ils ont attaqué sans aucun ménagement les villes ouvertes de Trêves, 2 ileidelberg, Kartsruhe. Rastatt et Fribourg. LTienre 5 «lu châtiment a sonné, ©t la France 14'est plus , avcrilo aujourd'hui par des paroles mais par des , actos. Si ce châtiment mouitairo restait san3 effet , et que de nouveau da paisibles localités alleman-j des vinssent à souffrir de bombardements aériens , ennemis, nous infligerions do nouveau à la ville » de Paris la peine du talion dans la mesure et avec } la rigueur qu'il convient d'appliquer à dfcâ criminels récidivistes. 1 ■ - Communiqués des armées alliées l Paris? 7 février. — Officiel de 3 heures : t Activité des deux artilleries, particulièrement vive sur le front au nord de l'Aisne, ' dans la région Chavi^non-Pargny-Filain, et sur la rive droite do la Meuse, dans le sec-leur Samogneux-côtc $44, et sur l'Hartmanns-1 weilerkopf. Les détachements ennemis qui tentaient d'aborder nos petits postes au 1 nord-ost <fe Braye-en-Laonnois et dans la région "du bois Mortier, ont été repoussés. Bn Champagne, nous avons exécuté avec succès un coup de main sur les tranchées ennemies, à l'est du Téton. En Alsace, après nne violente préparation d'artillerie, l'ennemi a tenté sans résultat do pénétrer dans nos lignes au Ban-holz.Aviation : Au cours de la matinée d'hier, un appareil ennemi a été abattu par le tilde notre artillerie antiaérienne. # ♦ Pni-is. 7 février. — Oificiel de 11 heures: iSous avons repoussé au lever du jour une tentative ennemie sur un de nos petits oostes, dans la région au nord de Craonno. A la suito du bombardement 6ignaié ce matin, tant sur ia rive droite do la Meuse qu en Alsace, l'ennemi a exécuté à l'est de .Samogneux^ ainsi qu'à la Corne nord du bois des Fosses et sur nos lignes au sud de riiaitmannsweilerkopf, trois coups do main que nous avons repoussés, infligeant des pertes à l'ennemi et lui prenant du matériel.* * • Londres, 7 février. — Officiel : A l'aube, nos troupes ont attaqué lo poste llcrman, établi au sud-est de Quéant ; elles ont tué ou fait prisonniers quelques soldats allemands. L'ennemi a tenté d'attaquer nos lignes à I ouest de La Bassée ; il a été repoussé. La canonnade allemande a été violente 1 après-midi dans les environs do Lever-quier, au nord-est de Saint-Quentin, et à i est do Monchy-lc-Preux. * * * Londres, 7 février. — Officiel do l'Amirauté : Le vaoeur * Toscania „ (14,348 tonnes), do l Anchor Line, transportant des troupe3 américaines, a été torpillé la nuit du 5 février , à proximité do la côte irlandaise. Au total, le navire avait à bord 2,3(J7 personnes, dont 2,187 ont été sauvées. Il résulte des informations reçues jusqu'à présent que 76 officiers, 1,935 soldats, 16 officiers do marine et 125 hommes d'équipage, airisj que 3 passagers et 32 personnes dont I identité n est pas encore précisée, se trouvent parmi les rescapés. * • • Rome, 7 février. — Officiai : Du Stelvio à la mer, canonnade modérée-Opérations die patrouiUos entre l'Adiré et la Brenta. Au cours de combats aériens livrés aujourd'hui, les aviateurs britanniques ont descendu un appâte 1 ennemi. Les aviateur* ennemis ont de nouveau bombardé Colyisauo (sud-est do Breecia), Bassano, Tré\ ise et Mettre. Les oxpllosions ont fait peu de dégâts, mais quelques personnes ont été blessées. Un de nos dirigeables a lancé de puis. san/ts explosifs la nuit sur le ohanvp d'aviation de San-Giacomo-Vegîio (sud-est do Vit. torio). Du 2tf janvier au 6 février, leo aviar-teuTS ital'ens et alfiés ont descendu cinquante-six avions ennemis. Dépêches Diverses Lowîras, 7 février : Tjuîuli, Ig 1er bataillon ctu r^WTOent juif a traversé les rues da la City j il a </tii rc;ii par lo lord-mai r&. ! . * . Londres, 0 février 1 Lord Khondda a autorisé lûa comités lo-oatn d'alimentation à lAjuisitiotuier tons le» stook» do vivres du petit commerça, à F l'esoeplian des qi;;u,tiVr-a n^oesaaiirea aux 0 besoins courants. Cette mePoa es< la plu» c rigoureuse joOr-t par la con- ^ , PETITE GAZETTE 1 ■ Le calvaire d'un instituteur. i. (Bien que le ministère des sciences et des arts ait enjoint récemment aux administrations communales de payer au personnel enseignant tous • leurs arriérés d'apç<aimoments des années 1915». 1916 et 1917, il parait que ces instructions n'aient 3 pas été ponctuellement suivies. C'est du moina e 42 qui semble résulter de l'article qu'on va lire* , — N. D. L. R.) a Je vous ai dit l'autre jour à quelle misérable il enseigne étaient logés certains instituteurs de vii» t lage. Je vais vous dire aujourd'hui l'histoire dft 0 l'un d'eux telle qu'il vient de me la raconter «t sans y changer un mot. J'ai l'impression que voua 3 n'en croirez rien, que vous me reprocherez — av«j des insinuations méchantes, vous» Monsieur, qui ne r>atez aucune occasion de m'écrire que je fais de la mauvaise besogne — d'inventer et de pousser les choses au noir. Mais fai l'honneur de vouï dire que je m'en fiche et que je m'en contrefiche; j'ai en mains tous les documents qui font la preuve que le vieil être famélique qui vient de sortir de 3 mon bureau en pleurant à chaudes larmes n'a pas , exagéré d'un iota. 1 — 11 y a, m'a-t-il dit, trente-sept ans que j'af 0 décroché mon diplôme d'instituteur, vingt-trola -t 3ni que je professe officiellement et dix-sept an* 1 que j'exeree dans la même commune — une grosse commune industrielle qui compte au delà de 5,000. t habitants et passe à boa droit pour l'une des plus 1 riches de ma province. Durant ces dix-sept ans, Ja me suis efforcé en conscience d'instrurro et d'édu-3 quer des milliers d'enfants : je n'en ai jamais eu moins de quatre-vingts dans ma classe et elle en j compte tout près de cent vingt pour le moment.: t Mon traitement s'élevait en 1914 à a,600 francs et, ^ aux termes de la loi du 19 mai de cette môme année, je devais toucher 2,800 francs en 1917. — Ce n'est pas le Pérou 1 — Non, Monsieur, ce n'est pas le Pérou 1 11 ma faut vous dire que mon ménage se compose : quatre personnes... Heureux cependant — c'est une manière do parler — aurais-je été si l'on m'avait régulièrement donné l'argent auquel j'ai droit ! — Qu'est-ce à dire? 1 — C'est-à-dire qu'ea 1914 on m'a retenu au* mes appointements, sous prétexte de manque de fonds, 900 francs. Mon traitement venait d'êtra augmenté et j'ai touché finalement 450 francs da 0 moins qu'en 1913. C'est-à-dire encore... Mais roui allez voir : f Au début de l'année 1915, la commune a reçu 3 deux mandats, l'un de 700 et l'autre de 750 france-t ^ portant cette mention : c Argent exclusivement réservé au personnel enseignant. » J'ai eu ces deux mandats sous les yeux et ce n'est qu'à la suit# da ^ démarches pressantes faites de concert avec met 3 trois collègues que je suis parvenu 'à me faire al-0 louer quelques bribes de cet argent. Encore dois-ja dire qu'il a fallu sept longs mois au Conseil communal pour prendre une détermination et qu'en-e fin de compte il me reste dû 550 francs sur la ? chiffre de mes appointements tel qu'il est fixé par 3 la loi. Me croirez-vous, Mcnsieur, si je vous af-' firme sur l'honneur que bien des fois il m'a fallu me rendre à l'école le matin sans même avoir 3 mangé un moroôau de pain?" 3 En 1916, nous n'avons — je parle de mes collé* c gues et de moi-même — en rien bénéficié de l'augmentation des subsides accordés par l'Etat et ain*i en a-t-il été en 1917. Dorant les onze premiers mois de cette dernière année, nous avons vécu, dans mon ménage, sur la kase de fr. 1.18 par per- -sonne et par jour. Encore me trompé-je, car il m'a fallu payer mon loyer et mes contributions, si bien que, tout compte faît, il ne nous est resté que fr. 0.94 par personne et par jour pour nous nourrir, nous chausser, nous vêtix et faire face à tout les autres besoins de l'existence. — Et vous avez vécu? — C'est-à-dire que ma femme, mes entants et moi-même, nous .sommes à bout de souffle, sinon de courage Voyez, Monsieur, les nippes que j'ai, sur le dos et les chaussures que J'ai aux pieda t vîtes-vous jamais chemineau plus lamentable? En novembre dernier, nous avons jait, mes collègues et moi, à qui la commune doit des arriérés qui se montent À un total de 12,000 francs — ma part dans cette somme s'élevant exactement à fr. 2,591.74 — une démarche auprès des dirigeant# de la commune. Elle est restée sans résultat, la seule chose qne nous ayons retenue de l'entrevue étalât ceci : à savoir que c nul ne pouvait obliger la commune à nous payer davantage et que probablement elle nous accorderait encore moins en 1918 qu'en 1917 a. Ah 1 les phrases des discours officiels sur la grandeur du rôle de l'éducateur de la jeunesse ! Ah ! la sublime mission que la nôtre ! Mais je vous le dis, Monsieur, je vous le crie du fond da mes entrailles . ma femme, mes enfants et moi-même, nous mourons de faim 1... » Et c'est à ce moment que le pauvre bonhomme que j'avais devant moi, qui il y a trente-sept an« est entré dans cette admirable carrière de l'enseignement, a baissé la tête et s'est mis à pleurer.M Comprenez-vous ces larmes-là? J'ai essayé de consoler ce vieil instituteur j — Il n'y a donc pas moyen, m'a-t-il demandé, de contraindre les communes à remplir leur», obligations? Sans les chômeurs, Monsieur, ma femme, mes enfants et moi-même, nous Serions Sous terre... — Comment l sans les chômeurs? — Oui, Monsieur. Quand il me manque un billet de quarante sous pour payer mon boulanger, c'est aux chômeurs que je m'adresse : aux chômeurs qui sont mes voisins et qui gagnent largement leur vie à travailler dans notre industrie ré-gionale. Il y a pour eux, qui n'en ont pas besoin, de l'argent dans la caisse de la commune.. Cependant, Monsieur, en septembre 1917, La Belgique n'a-t elle pas publié un article dans lequel il était dit en propres termes que t l'inspection avait reçu des instructions pour mettre un terme au refus de paiement de certaines commîmes »? Si' réellement ces instructions ont été données, si l'inspection est armée pour faire marcher les communes récalcitrantes, comment se fait-il que ceS communes ne bougent pas?... » Je m'arrête ici. Ah ! ça, allons-nous devoir faire l'aumône à cet instituteur de l'une des plus riches communes du paya et faudra-t-il que je vous demande de passe? pour lui devant mon escarcelle?... Le lendemain de la mort. Décidément, les lettres des théosophes s'accumulent sur mon bureau. J'avais décidé déjà de clore oette polémique, mais le sujet est si angoissant, le grand problème du lendemain de la morb nous intéresse tous d'une manière si Immédiate que je me vois contraint d'y consacrer encore cet ai'tioulet. Il me faut tout d'abord répondre à ce philosophe chrétien qui me fa:t le reproche d'aller À rencontre d'opinions respectables. Loin de moi cette pensée 1 Je ne sache pas que ia théorie de la réincarnation des êtres sort directement contraire au dogme. Au contraire, comme 11 appa* raîtra plus loin, les maîtres de la chaire l'admet* lent parfaitement. Ceci dit par acquis de oqjv science, cueillons encore ce bouquet de citations que m'envoie un aimable lecteur : — Canaille Flammarion écrit dans son livre admirable : La pluralUé des mondes habité» ; a Les êtres inconnus qui habitent tous ces mondes de l'espace, ce sont des hommes partageant une destinée semblable à la nôtre. Et ces hommes ne nous sont point étrangers : nous les avons connus ou nous devons les connaître un joua1. Ea sont de notre Immense famille humaine; ils appartiennent à notre humanité. 0 mages de l'éternelle vérité, apOtres du sacrifice, pères de la sagesse, toi, Socrate, qui prit la ciguë, toi, eon élève, ô Platon, vous, Phidias et Praxitèle, sculpteurs de la beauté, vous, fondateurs du christianisme, Jésus, Paul, Augustin ; vous, apôtres de la science, Galilée, Kepler, Newton, Descartes, Pascal, et vous, Raphaôl et Michel-Ange, dont les conceptions resteront toujours nos modèles ; vous chantres divins, Hésiode, Danto, Milton, Racine, Mozart, Beethoven, Gounod, »eriez--<aiye maintenant immobilisés dans un pVKlt» flWfinaire T _ 0 Fôvrier 1918

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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