La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 20 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8s4jm24s7g/
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LA BELGIQUE —a—minii—ii winwrns— PRIX DES ABONNEMENTS t mois (févr., mars), fr. 7.00 ;1 mois(féTT.) fr. 3.80. Les demande* d'abonnement font reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des j>o$tes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent Hre adressée* exclusivement aux bureaux de poste* ADMINISTRATION ET REDACTION: ■ontagno-aux-Herbes-Potagérea, 31, iiruxeHea. PRIX OE8 ANNONCES % Petites annonce*% la ligna, fr. I.OO. — lUeimmm ; avant Us annonces, la ligna, tr. 2.60. — Corp* éé , journal, la ligne, tr. 7.S0. — Faits diver la h^aa, S (r. 6.GO. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.GL. — (*irt des Lleveurt, Avis de sociétés, Annonoe* notariales, î la ligne, ir. 2.00. Surnaua da 0 à 17 heurtl OlrectloD ti Aamlnistratloa : j; \1 î,",^ 409 mORESSÉE. DIRECTEUR LA GUERRE Vp9S° jour de guerre r|" V*-es Allemands sont déoidéa à tirer toute le^ consciences logiques de la rupture, don les rnaximalistes n ont jxis craint ae prcnur <4 ** responsabilité, dus négociations uo pai. * do liront-Litovsk. Le 1» février à midi, , 1 heure précise où l'armistice devenait caduc leurs truies se sont misos eu mouvoineu Cont. e i^a c rands-Rtussi^ng. D"une p<art. elle marchent sur Duoabouirg; d© l'aune, ehe partent du secteur de Kowel et s avancen vers l'est pour ailer au secours de l'un kraine» Bientôt à leur tour, si ce n est d>6ji fait, les Autrichiens enverront des renfor«. aux OuWrainiens, engagés dar.a de grave combats avec l'armée rouge du gouvemenien révolutionnaire da petrograd. A tenir compte de la d sorganisati ,ii! ccm plôte, de l'anarchie ' effroyable qu'ils or. eux-mêmes déchaînée dans tous les services administratif et militair s, on x>eut cronc que les rnaximalistes, impuissanta^à se de-fendre, ne tarderont plus guèw à récolter ex qu'ils ont avoo tant d'impudence seiné f BrevWLitovsk. Au lieu dy négocier la pais immédiate qu'ils n'avaient inscrite en tête de leur programme que pour se hisser au pouvoir, leurs délégués, Trobski eu t- *te, ont d'abor j cherché à faire dévier la discussion en la remplaçant par de grotesques déclamation * démagogiuues, puis ont fini par ne plu) ^ cacher que la conclusion de la paix était li i cadet de leurs soucis et que leur but véri - table était de diéclancher partout la révolu i tion sociale. Leur tactique ayant été percée à jour, i i- ne leur restait plus qu'à battre èn retraite Us l'ont fait de mar.ijre plutôt piteuse, e déclarant tout ensemble qu'ils considéraien r, la guerre avoo les Centraux comme termi t n^e et qu'ils se refusaient à traiter la paix + Ces e>.kraorCL'iuaires diplomates n'avaien oublié qu'une chose, à savoir l'article de 1 convention d'armistice. aux lerines exprè duquel, l'armistice n'ayant été conclu qu'e vue <>e faciliter la négociation de la pai> r leur r^fas de poursuivre les pourparlers ec entraînait „ipso facto'' la rupture- Par suite, alors que l'on considérait li guerre daiis l'est de l'Europe comme étan définitivement terminée, les hostilité s'i trouvent h nouveau engagées. Sans nu , doute, la responsabilité en remonte ton entière aux maximalistes. Il ?aut recon naître que les Centraux avaient fait preuve Brest-Litovsk d'une patience que certain I commençaient à taxer de faibiestae : Ce manifestement contraints et- forcée qu'ils r. tirent l'épée du fourreau. La solicité inébranlable de leur suuatioi militaire dans l'Est, l'étendue oonsidérabl» des territoires qu'ils y occupent déjà e qu'ils se disposaient à ériger en Etats, au ton ornes, su/ isaient amplement à leurs am bitions. Aussi p-eut-on dire quo sains aucuj doute il eût été plus agréable à F Aile, ina^ue et à «;» alliés d Mie débarrassés d< tout souci militaire sur le rrout. oriental, d de n'y plus devoir immobiliser cbs troupe dont ils avaient un plus utile emploi ail-f ieurs. Mais, maintenant que le sort on esl jeté, il n'est plus douteux que les Centraux iront ;usqu'au bout, qu'ils mettront tout? ii leur énergie à s'opposer aux mentes des maximal: sies ot à les empêcher de boule v verser plus longtemps les territoires liml roplios du front actuel. *** Après l t Courlande et la. Lithuanie, nou; verrons donc sans doute les troupes aile v mandes, aecuc'1! lies en libératrices par le 1 populations affolées, s'avancer on Livoni< et en Eftthonie et rétablir l'ordre dajfe ces ; r%i(i:!S où le« maximàlistes ont inauguré le r gime de ia terreur. U ne faudrait pas s'étonner non plus de voir les Allemands rôpoudro aux apocls de«espérés de la Finlande, où la GaiaeEouge commet d^s atrocités sans nom. Très vraisemblablement oncore, les troupes allemandes voudront ai-dvr la Pologne à délimiter ses frontières aussi loin vers l'est que le commaaident les aspirations nationales et le souci de to ®é-ouriUi du' nouveau royaume. Depuis le golfe de Finlande jusqju'au Pri-pet, il faut donc s'attendre à voir les Allemands s'avancer profondément en territoire russe, sans d'ailleurs rencontrer une sérieuse •résistance. On ne peut un seul instant leur prêter l'intention d'annexer le3 régions où i\ 9 imposa qu'ils aillent pour en chasser l'hydre de l'anarchie. Outre que les événements qui ont précédé la reprise des hostilités prouvent à suffisance le oontraire, il faudrait tenir pour bijan présomptueux et très imprudents les dirigeants toujours si réfléchis de l'Allemagne, pour les croire capables de s'atteler a la Clche imiioSiible d'annexer les vastes territoires que l'atti-tudo insensée des maximalisas les oblige à envahir. En réalité, leur but est d^ rendre l'indépendance et l'autonomie aux peuples dte l'Europe . orientale que les ItomanoPf a vaient suo-cessivemont asservis, pour sq faire sinon des allies, à coup sûr de® amis de ces peuples actuellement obsédés par le cauchemar du maximal smo. Ils arriveront ainsi tout naturel lem nt A assurer du oôt-J de l'Est la séouriié do l'Empire, en oon-jacrant le <1 mcin-bro'nont de rançonne Russie et en empéu chant de devenir jama;s réa!it-5 lo rêve qu'ont caressé les Lénine, Trotaki et consorts de fonder c& do maintenir sous leur tyrannie sanguinaire une grande république fédéraftive russe. m i ' *** Tandis que les Allemands s'appâtent, entre -le golfe de Finlikade et le Pripet à [K>rter aux révolutionnaires un coup mortel, on peut prévoir que 1 intervention militaire des Centraux en Oukr'ine, devenue pa/r la force des choses leur alliee, ne tardera pas à enlever & la Gard© Rouge tout, espoir de faire la loi • sur le territoire de la jemne rép.u- ; blique h laquelle les maximaiistes, aprs avoir solonneUe^uent reconnu. indéoen- pendance, ont aussitôt déclaré la guerre. Les Centraux ont d'autant slus d'intérêt J^gjr én-r :i iiietment en Ouk raine que les' Jroup^ révolutionnaires, qui . se battent iV K'ef contre les Oukrainiers et au sud-est contre une armée commandée par le g£n> ral .llexéicf, cherchent évidemment à s'emparer d'os stoclis considérables d© céréales * /sont, on sr'ocouje d'organiser l exportation V;,rg. -î° ceTitre de l'Europe. Du reste, pour / ' . ^ manière durable les relations 'onomiques aveo l'Oukraine, dont à juste c*. at'en^ent dti si grands avantages, vQ lU!iveilt réduire d'abord à merci de la luthe e8t LVflc k T"111 poilr qu'ils n'agissent po3 a\ec la plus grande décision-. ~ df6 l ané:".,ufsement qunsi com-/!ot; de la foroe militai^ de3 KuBses. la -.'-a qu'impose à 1 -Allemagne « i ses "a a le gouvernement Léniae-Troteki ne s accomplira pi« ,ans ctifficulfcéa.fan3 doute, ^ Pe" probable que les bandes de vo- r 1 --- ,' lears et d assassins que les •maxiui;.l,5je: vont opposer aux Centraux leur tassent ûi.c résista-ucu très courageuSvî. Mais 1^ r i^l mt qu'il s'agit de d barrasâor du fléau maxian* liste s ' t 'r s vastes, le système f ;CTé v est presque rudimeuti ro, b ravita'.Ue.ufenl sera a ifficilo à organiser, do sortfâ que 1'^ événemetits ne se précipiteront pe- t tro * aussi vite Qu'on pourrait logiquement k 1 croire. à En fin do compte, toutefois, le succès uts ^ Cen:«^ux no f ût pas de doute. En refusant 1 de conclure la paix, le gouvernement 1^-' nine-Trotzki, comme autrefois le gouvernJe-1 ment Kere: ski, s est lui-mCme oondamné s mort. D'ailleurs, les exé. ral les tlf ones qxffll s professe n ont trouvé d'écho que pjirmi Ja 1 lie de la population. Les éléments liop-nétes, excédas piir les spoliaiions et les 1 attenta-! s de tout goure qui su commett^m 3 sans répit, ne demandent qu'à ôtre d'Aivtvs ? du pouvoir criminel qui les terr ri se èt ' qui leur est plus insu]*portable que le régime tsariste. ' Peut-on supposer que l'Entente essayera de profiter de la reprise des hostilités da^s l'Est et se ran^em aux ootos dos ma\i-1 ma listes î Nous l'estimons p-rati-•n:eim€SQl et moralement impossible. Pratiquement impossible, parce qu'à toute évidence, la vie ' au gouvernement Lénine-Trotzsîu est top éphémère pour que l'Entente puisse corn* mettre l'imprudence de lui apporter m© aide matérielle. Moralement impossible', parce qu'après avoir, au déb:i,t de la guerres commis l'erreur d'ériger lo „Tsar rouge" en champion de la liberté e: de Li civil sa». 5 tion, l'Entente ne saurait s'oublier mauuoj ' nant jusqu'à descendre à une alliance avec " les fous Criminels qui ont déshonoré la rén volu'tion russe et plongé dans !© désespoir les peuples qui se sont confiés à eux à la I légère. D'ailleurs, il n'est pas exagéré do dire II que l'humanité tout entière es: intéressée à 1 ce que réussisse l'assaut décisif qr.e VAHe-' magne et ^es* alliés ont décidé do livrer aux maximalistes. Plus dangereux que la pes o 1 et le choléra — dont les ravages on Russie 1 deviennent effrayants et dont il importe aussi 4 pour l'Europe que la marche Qn avant soit en-i rayée au plus _ tôt — appartilt ea eîfo' le ' fbVau du maximalisme, dont les prOtago-1 nistes espèrent encore qu'il se déveiop-iiera au point do leur permettre de sapqr ailleurs qu'en Russie les bases de l'orgainisa-1 tion sociale pour y substituer une int>l6-^ rable anarchie. Heureusement, les peuples ont pu se ien-1 dre compte que, sou» de grand* mots so- * noras mais vides de se!'s, lei nax'inali ■ cachent des desseins dont la réalisation en-à traînerait des maux autrement ternlxes que s ceux engendrés par la guerre. O'çst ]»our-quoi nous devons tous nous réjouii qu( ^ l'Allemagne se soit décidée, tandi? qu'il '-r e>t temps encore, à attaquer de front les 1 féroces révolutionnaires russes dans le but, 5 proclnmà nécessaire par lo sociaiste Vor-' warts" lui-même, do dresser une infianchis " sable barrière entre e tx et le? populations f saines et laborieuses de la yieinrv-F^rnT a. Les évéae.1-^' s de Rass!« ' Pâfcograd, 18 février : La division du g 6: ter al Alexéiof ocrant aux environs d© Voronège a subi un<* grave . défait©. Lès truupes révolutionnaires y a^ant re;u dos renforts, le» co$a jues furcnit enve-loppés et durent se rendre. Pca prisonn era ont déclaré qu' Aloxéiif l^-ur avait promis , qu,;. le sud serait purgé d.:>s ti-oupes soviû-t îstcs dans la huitaine ; ils ont refusé de s faire connaître l'endroit où se tiroive le commandant en chef. 5 Le gouvernement militaire des cosaoue», r^uni à Novocherkast, a décidé do reprendre l'offensive- Les employés des chemins de fer qui avaient rerusé de se soumettre aux ordre» des oosaques ont été passas par le^ armes. **a Pétjrograd, 18 févner : La bataille autour de Kief a été très violente- Kief a été définitivement oocu|[/e par les troupes révolutionnaires. *% Londlrcs, 18 février : D'après un© information d© l'Ex change Telegraph, hi Garde EUancbe de Kief aurait surpris la Garde Rouge dans l'arsenal et |,500 hommes auraient été tuiés. La commission révo^luttioninciire de Kief a été passée tout entière par les armes. »% ' * Stookholui, 18 février : Une communication téléphonique de Moscou donn© quelques re ^seignemonts sur les événements Terribles qui se son*- déroulés à Kie^ avant la prise de la ville. rTo'K© l'artillerie bolchoviste a pris part au comlat j iille occupait tous les points élevés autour de la ville ains-i que la riv© droitia du fleuve. ^Aui nombre de plus de deux cent», les canons ont ouvert un feu- violoiut. La ita^iille atteignit son {x>iat culminant dans ies environs d© Cetchère, où s'étaient grour p-'es les principales forces bolcbevistics. Des offioiers russes .ont, pendant la bataille, jxissé du oôté des C)nukrainiens. Des informât-ions d© source bolchevistes> assurent. <{U6 des ofPiciers belgés, français, anglais et ron-ynnins comb:utaient dans les raugs djS troit-pest ©ukrainiennes. Un grand nombre de .'moines se sont enrôlés comme volontaires. *** Rome, 18 févr er : 1/Agence Stefani ap^rejnd de Pétrogra/l qu^au cours d'un pogrom contre les juifs qui a ou lieu à Kief, neuf cents ma'sons ont ont ét»3 pillai. t On mande d'autre part qu'un© usine mé-» taîïnrgique, où se trouvait une s>mmia de il' Yi million de roubles destinée à la pave ■des ouvriers, a été a.ttoquée par un© ba de -armé©; la fusillnde a dwé denx heniros. tL'attaque a pu être repoussée. Les ontre-JïhUs de la douane ainsi que' les dépAta de pias et de spiritueux ont été pillés et in-Ecendiés apr^s des. combats qui ont duré ? quinze heures. •** Paris, 18 février : * On mande de Pétro^rad que le gouvernement maxi naliste a dîeerné un imindat, d'ar- •'rét contre les membres de la Rada oukrai-1 aienno et contre tous les membres de la ' (légation de paix oukrainienj!©. a** Stockholm, 18 févri r : On mande d© Kharkof que des cymlAts sanglants so sont déroulé? auprès de fa station d© Zv?eri"f, sur le Don, entre les t.: ou- * i>es soviétista? et les cosaques*. T-e comhu, auquel prirent part d© l'artillerie et des autos blindés, a eu toutes les allures d'une bataille en règle. a** Londres, 10 évrier : On mandie de Pétrograd à l'Agence Router: — Une communication téléphonique de Mogoou annonce que le gém^al K aie»line ae serait suicidé. a*a Berlin, 19 févTler : Un membre de la commission allemande qui a séjourné plusieurs semaines à Pétro- rjrad, a d't au * Berliner Lokal An/.cteer-— De jour en Jour, on est moins en sû reté, non seulement dans les rues, mai-môme chez soi. 11 n'est pas rare de voi; des bandes armées pénétrer dans les mal sons particulières. Tout 1e monde aspire ai rétablissement de l'orure et du calme. Lui Gardes Rouges sn, recrult-s d:-:. - les . ments de la population où l'on a la haini du travail : on les paie 39 roubles par joui f pour ne rien faire ; ils circulent eu aifreuj : costumes chils, le fusil sur l'épaule et Con Î stituent ainsi le brillant symbole de la Rus sie actu ùle. L'autorité publique n existe plut qu'à l'état de souvenir. „ *"* La Ilaye, 18 février : On mande do Moscou que les trésors d, l'église du Patriarcat ont été mis au pil- I tage : les missels reliés en or, les osten • ooirs et d'autres vases sacrés ornés de bi joux ayant un poids d'or do 1(HJ livres e ' une valeur de plus de 30 millions do rou ules, ont été volés. • *-* Baie, 18 février : Le 17 févrièr, le comité contre-révolution naire a reçu 1a nouvelle que M. Ke:'Cns.i se trouverait à Christiania. **• Paris, 1** février . On mande de l\trograd qu© la tsarine mèr© a re;u du Conseil des commissaire du i>euplô l'autorisation d© partir pour Co penhagu©. Paris, 18 février : h'Agenc© Havas apprend qu'un nouv€ incendie a éclaté dans ie part de PétrograC Do g'ran^les quantités de vivre» ont Ôt6 èé truites. L'incendie doit être attribue à la malvedllanc©. { *** Stockholm, 18 févr.er i On dément da souro© autorisée quo le diplomates d© l'Entente aient été contraint do quitter Pétrograd. A en cr iée las jour naux russes, un revirement complet s'e= nroduit dans les sphères gouvernementales et d©s en;revues de l'Entent© avec *Lénin© c Trotzki sont préparées. En Angleterre, o ©stimo qu'il est. d© tout© nécessité d'entre tenir des relations amicales avoo la Russie. *** Pétrograd, 18 févr er : P:tr un décret qui \i©nt d'être • publié, 1 gouvernement a mis l'em1 argo sur l'avoir X la Barrqu© National© de l'Empire, de tout1! 193 banques privées- Toutes les actions lid banques sont d 'clarées de nulle valeur et l( paiement des dividendes in ter-lit. De nouveaux impôts vont être C-tablis. Les propriétaires de trois chevaux au moin paieront 100 roubles d'impôt par cheval.L© propriétaires de plus de 5q hectares de terre payeront 100 roubles par hectare à parti du sixième. Les propriétaires d'actions e d ol-1 gâtions dont la valeur atteint plus d 10,000 roubles sont assujettis à. un impôl do 20 % sur la valeur nominale; ceux qu possèdent plus.de 100,000 roubles pa cr >n 40 % . Le . i>aiemont des taxes et impêits est obligato:r© entr© le 1er février et lo 15 mars Aux termQsd un article additionnelles pro-nriétaires de bêtes à cornes payerout 5i roubles par t'te de bétail au-des^ns d'o qua ire, 1.0 roubles par mouron au-dessus d cinq et 2 > roubles par t'te de poro aii-dus eus d© trois. *** Stockholm, 18 f'vrier : On mande à la ,,National Tidende" qu'un accord a été conclu en're les Russes rési ■ fant atax îles d'Aland et lo chef d© l'ôxpé dition suédoise aux termes duquel les Riis^e' ont consenti à évacuer les les d' Aland. I! ^'Ombarfiueront sur un navire suédois qu les transportera en T'^'le. Pétrogi'arî, 18 févrit r : P'ir ordre du tribunal révoilntif>nnaire, M. Paaitnsi, chef de la ini-sion roinnaine, e s*>s attachés militaires MM. Kamnili, S-payr et Bratianu, ont été arr' t 's. I es sénateurs roumains ré=i'dant à Odes*-, ont tenté mai «ans succès de y ^rendre la fuite. On pr6voi la saisie prochaine de ton* les biens appar tenant à de3 sujets roumams. * 1 dépêches diverses Milan, 18 février : On mande de Ignores au ^Stseolo" : — Les pourparlers engages entre M.Lloyd George et les libéraux au su; et- des résolutions prises à Versailles n'ont donné aur-cun résultat. Dans ces conditions, les lib*S-raux feront de. l'opposition au gou\erue-ment.a*a Cologne, 18 février : On mande d'Amsterdam .à la „Gazette de Cologne ' — M. Bor.ar Law a déclaré hier à la Chambre des Communes que, quoique très souffrant, il. Llo3'd George a l'inte itiion de fair© aujourd'hui un© d c! a ration au sujet tics modificatioiis app<jrt^cs au soin de l'éta4-major anglais. M. Bonar Law a ajouté que le général liobcrtsou venait d'accepiOr le pcvste d© commandant ©n chef de l'Angleterre orientale qui lui avait été offert ; il assumera donc l'importante 4ûch© de défendre cette partie du pays. *** Londres, 18 fSvtie. : A la première audience du procès Intenté au colonel Repington et au r'dacteur eu cl ef du ,,Morning Post ", le procureur g"6-aéral M. Gynns o po -e les faits : — Il avait été iuter<lit de manière générale a la presse, -dit-il, de publ'©-.* quoi tpie ce fût concernQnt la Conférence de Versa die**. Néanmoins, le ,,MT)rning Post'" Soumit au bureau de la presse un long article sur ce sujet. 1^ censeur chercha, eu en sup- rimant certains passai; s, à ©n rendue la publication possible, mais, n'y ayant pas réussi, il le renvoya à San auteitr en l'ac-com] -ruant d'une note disant qu'il ne [h-u-voit être publié. I <e rédicteur en chef d> ,,Morni'\^ Post" répondit par lettre qu il avait fait subir à l'article diverses modifications de nature à en fa-r© autoriser la publication et il le fit paraître en d. te du II février- Or, non seulemen t l'aiticle coa-tenaif tous les passades d int la censure ■'avait paj a?l'eri^épublication, mais encore une longue ajoute qui •11'avai: même pa^ été soumise au burea ; de la prœ^e. Après cet exposé, les débats ont (tj remis a jeudi. Pnris, 18 février : On mande de Londr©s à l',,Echo de Pars" : — C'est lo général Robertson qui a permis au colonel Repington d'attaquer si violemment les décisions prises par le Comité de guerre do Vers 'les en lui donnant des df- 'ails d'une grande précision. *** Londres, 19 févr'er : La picsse anglaise efilime que par suite de la décision prise envers lo général SU> l>eitson, la crise ministérielle e^i virtu6ifcf> ment ouvert e. U ex-chef de l'étai-inajor ^ | aérai a déclaré à un collabora tour du Sun | lay Times" : —' Je n'ai pas démissionné. J© n© veux I pas ea dire davantage aujouid hui, mais * 'Ous toutefois a déclarer qu'il n'entre i* dans mes intentions d'accepter un autr poste." L© ,,Sur.day Times" note en marg© d cette cécl ration que sir Liobeitson a don été relevé de s a fonctions. Cette opinio du , iunday Times" a d autant plus d valeur que ce journal a toujours été m défeuseur convaincu de M. LI03 d George Aussi essaiei-il d'en atténuer 1 imprcssioi ftn ajoutant que sir Robertbon n'était sou tenu que par uu groupe iufiine de conser vateurs. La reiraite de sir Roberuon form l'objet de toutes les couversa.ion à Londres On attend aveo un© grande impatience 1 déclaration d© M- L:oyd George à ce sujet En général, 1© peuple* anglais exprime se regrets d'avoir vu mettre uu gem-ral de 1; valeur de sir Robortsou au rancart. Lo „Daily Telegraph" e® iu.e qu il ser; très difficile de remplacer sir ivobertson. L .jiiriou lui sera îeoounaissante uo» - se forts qu'il a déployés, mais les choses 01 • pris un© tournure telle qu'une modificatio s iiupo.se dans les opérations 'ni'iiuiire-s, < tede si^rte que l'Angleterre pu-s^e ren pl'r à l'heure décisive Ui grande té où© qju'eli. a assum e vis-à-vis des pays aliivs. s Un collaborateur du même joaruftl déclaj . que la nomination d© sir Uouri WilsoÇ-ïi post© délaissé par Robertsou a m © s'igk ii cation très importance au p«>iut de VU04J l'état d esprit qui rôgue dans les sph r y politiques e' est certainemoit d© nature* entraîner d'autre* mixt'iEi cation s. On s'atiter . à ce quo AI. Lloyd George fa^so, aujou d hui ou d m-ûn, une d'éclaratitra à la Chan iir© des Communes qui donnera e©r ai. © n© lieu à des débats importants. D'après d biuiis qui circulent à Londres, lord Derlx 5 ministre de la guerre, aurait offert sa d ? mission. / De son côté, le ,/limes" estiin© qîî^Kj t retrait© de sir Robcrtson a siingu'ii&è'nci éciairei La situation. Cette retraite ji^É. <ti t con si 'r -o comme la j/remière protePati^ 1 publie ue co-itro l'état d'o choses créé pr - les décisions du Conseil d© giuerr© de V© sailles. Ijq „Daily Chronicle" aurait d *iré, d puis le début d^s hostilités, une callalx>rî e tion plus étroi e entre les Allié». M. Lloy , George l'a compris à la onzième heuro i aurait certainement pLaoé t >uit©js les armé< i alliées a-jus le commande nent d'un génér » lissime unique s'il avait été à même de d! couvrir un géuie militaire à qui il eâfc f confier cette fctehe. A défarat d'une persoi ; nalité de valeur, il valait en. somme mieu =i confier la direction sapériearo de la guen - à un Conseil do gue-rro qui réuinit clans se r seia d s hommes politiques et-de» chefs d'à 1 mée. Le génial Wilson s ©3t toujours d claré pour un o<>mmandem^ 1 it supérieur un que, tandis quo sir Rob©it<on s'y est coi i srammeut ierusé. MalTré cela, la d'eision t été approuvé© par l©s re.nrésantnr t-i mil t aires de tous les pays alliés et le gé-néri . Smuts l'a soutenue av©o ardeur. #** Londres, 18 février : D'après le. ,,D-aaly Express", M. A sqr.it ot lor,l J ansdowîie ont eu c.^s dernier jours plusieurs ©atretvns importants. **• Ix>ndros, 18 féivrier : Je „Daily Nev,s ' apprend nue dix-?©i Sinn-Feiners arrêtas se sont év.a/irsde leu: .• prison à Lmierick. Ils se sont emparé , d'une auto militaire et, d cor^s de leurs in , signes Sinn-Fein, ils se aont rendus sain ; être importunés à Ennis, où I r.ictsémen leur pr. os avait lieu. Us ont réussi, ave< l'aida du public, à causer un rel tumult dans la salle du. tiibunal tjuo l'audience^L d C'ire suspendue. Quoique plus de 100 a^ont de police fussent présents dans ia si lie, ib n'ont pu oajrturer un *s"ul des 'vad s Plu: tard, des réunions ont été lenues, au cour des iuelies on a formulé comme e^i^enc principale de la future république îrbin daise la nationalisation d© toutes tes terres •** Paris, 18 février : L© général Fayolle, commandant en cli£ des troupes françaises opérant su* ie frofl en Italie, est arrivé à Parie; il a conf il lundi avec M. Clemenceau. Paris, 19 février : La Victoire annonce que la Conférence inter alliée chargé® de fixer les conditions communes d paix aura lieu le 21 mars,' à Versailles. *% Paris, 19 février : D© l'Agenc© Havas : — Lo gouvernemo t vient de re ever <j[ leurs fonctions le général Don vignes et A lieutenant de M'rûpoix, attachés militaire^ ; l'ambassade d© Ma<liii. Lo général Denv^i ^nes a été mis ©a disponibilité. Au minis tèro dj la guérie, on déclar© qu'il ne s a ni d'espionnage ni d© trahison et qu© Jf patriotisme de ces deux officiers est au-dfea sus d© tout soup;on. Paj contre, les journanx publient les d;. uils suivauls sur 1 enquête ouverte : — Joûdi dernier, une artiste du théâtre •les Capucines a trouvé un portefeuille <*aus un taxi et l'a remis à un jeune o ficie avi«ateur. Celui-oi, après avoir examfn. superfieiellement ©on contenu, a constat: qu'il s'agissait d© pi/cçs diplomatijues cou-fidentiélles et a conseillé à l'artiste da porter le lendlema.in le portefeuille au ministère de la guerre. L'artiste a transmis les pièces au cbe? du 2e bureau, qui l'a v bernent remercié©. Cetîe affaire n'a aucun© ;>lta che avec lc3 procès %n cours. Paris, 17 février : D© M. Hervé) dans la ,,Victoire'' 1 — Les socialistes du département- d© la £eine se sont réunis lo 11 février. 1,^70 ôélégués seulement s© sont prononcés en faveur d© la continuation d© la guerre ji.»-qu'à la victoiie, suivant la foimule de M. Cleraen'ceiu, Alors que 6,000 ,,bolcheviste« frai; ais' s© d éclaraient partisans d'une paix, imm.Mate. Los 2,f>00 autres délégué® s© sont abstenus- Paris, 18 février : Le sénateur Charles Humbert a été arrêté de matin au châ eau qu'il possède dans le département du Calvado3%et où il était arrivé hier. •*a Paris, 18 février : L'Agence ITavas annonce que de breux documents ont été saisis au domicile do AI- le sénateur Humtert, qui sera interrogé cet n,près-midi. t , ••• Paris, 19 février : M. Raymond, gérant du ,,Journal", a été " rrêté^ ©t incarcéré à la Santé, du chef e» escroquer!© et de chantage. •** i Pans, 19 février Une important© société d'assurance» fja.it publier dan»3 les journaux qu'elle a passé, iei»uis la dernière attaque aérienne, 1 mil-•tm 80o,000 contrats d'assurance. Les assu-é© paient «no prime tmicu© de 20 franoset, i'ils sont tués par une explosion, leurs ay.ants droit touchant une somme de dix mil!© francs. COMMUNIQUES OFFICIELS © c Cctmauniqué* de» Puissances Centrale: ® Berlin, 19 février. — Officiel de e© midi ' ThéAtre de la guerre à l'Oueat. , Armées du feld-maréchal prince hérltic Rupprecht de Bavière 1 Nous avons repoussé des attaques pronor cées la nuit par l'ennemi, près du boi d'Houthulst." A l est d'Ypres et sur les deu rives do la Scarpe, le duel d'artillerie a ét a plus violent lo soir. Armées du prince héritier allemand » i Sur le cAnal de l'Oise à l'Aisne, nos d< i tachcments d'infanterie ont exécuté des op< rationa de reconnaissance fructueuses. A ^ sud-est de Tahure, des compagnies du Granc Duché de Bade et do la Thurin^e ont attf a oué lus tranchées restées aux mains de l'er nemi le 13 février ; elles en ont ramen 1 125 prisonniers. Devant la forte contre-a< n tion do l'ennemi, elles ont de nouveau abai le donné le terrain gagné. 1- Au coui'S de combats aériens, nous avon 3 descendu hier 7 avions ennemis. Le lieut* nant Lorsor a remporté sa 2îe et les lier îtnwrtts -Vtk*** Ui wH* leur -86» vietohr» a> V rienne. ^ ^ ■ Théfttr» 4u la guemi à l'Est. 1^. /^Des troupes allemandes sôrlt entrée® Lie ' 'soir h Dwinsk ; elles n'ont guère rencontr f de résh»tfl&r L'ennemi avait pris la fuit presque partout et n'a pas réussi à fair ^autor les ponts de la Dwina, alors qu' avait préparé oette opération. i| Nos divisions marchent de l'avant, de t floux cfltés de Luçk, vilJe qui a été ooeupé I *ans combat. " m''" *• j Rien de nouveau b. signaler des autre j théâtres do guerr». Berlin» 18 ^évr^er. — Officiel du soir : ►- Au sud-est de Tahureédéa côffioals locau: L"t se sont développés. "'e Sur le front en Grande-Ruscie, les hos n tilités ont commencé aujourd'hui h midi. E «r marchant vers Dwinsk, nos troupes or atteint la Dwina, sans que des combat uient été livré©. Les Oukratniens H^TUS' avant demandé d ^ les secourir dans- les combats acharné |r qu'il3 soutiennent contre les Grands-Rue " siens, nos troupes ont commencé à marche et <^e l'avant en partant de Kowel. "S »** i Berlin, 18 février. — Officiel 1 Pendant le mois de janvier, nos ennemi u ont perdu 'au total, sur tous les fronts 151 avions et 22 ballons captifs. Nous avon perdu 68 avions et 4 ballons captifs ; 17 d x ees avions sont tombés au delà de nos ligues e tandis que les autres, soit 51, ont péri dan n notre zone. Des 151 avions ennemis mi > hors combat, 138 l'ont été sur le front > I Oupst, et de 68 allemands, 61 sur ce mêm front. Les pertes ennemies se décomposée comme suit : " 107 avions ont été descendus au cours d combats aériens, 35 sous le feu de nos c n nous de défense, 1 sous le feu de nos mi " trailleuses tirant de la terre ferme, 1 sou (e feu de notre infanterie et 5 ont atten involontairement à l'arrière de nos lignes Do cos avions, 67 sont en notre pouvoir e 84 sont tombés au delà des lignes, ainsi qu 1 cela a été nettement établi. 8 Berlin, 18 février. —e Officiel : Un communiqué officiel anglais annonc qu'un sous--marin allemand a bombardé Dou ^ vres le 16 février, à 12 h. 10, la nuit- 1 ce sujet, les informations envoyées depui, par nos forces navales établissent que c s bombardement efficace de Douvres n a pa été exécuté par un so is-marin, mai3 biei ; nar des torpilleurs. Les batteries de la côt postées devant Douvres ont répondu snni , résultat au feu de nos navires, à •** Berlin, 18 février. — Officiel : , A la côte occidentale de l'Angleterre, ui t de nos sous-marina a détruit, dans la zon barrée, 5 vapeurs jaugeant au total 22,50i * tonnes brut, parmi lesquels un grand pa 5 uuebot anglais d'environ 13,000 tonnes brut 2 Les 4 autres vapeurs étaient tous fortemen - chargés. •** Vienne, 19 février. — Officiel de c© midi Sur le Piave, dans lo secteur du monti l Asoione. 1 artillerie, a été active. 1 Les troupes des armées du général voi Linsïngen ont occirpé Luck sans combat. \IK. ;; •** J Y(-0DStanllU0Ple. 17 février. — Officiel 1 Sur le front en Palestine, une de nos pa trouilles mobiles a 6urpris un poste an Tlais, dont elle a fait prisonniers l'oîiicier e e les 6 hommes. Par ailleurs, rien à signaler Berlin, 18 février. — Officieux : Les information* pJua précises rentrées aujour i ll hui au sujet de l'attaque exécutée par nos tor pilleur# dans la Manche, la nuit du 14 au 15 fô , vrier, prouvent q;te leurs succès ont été tioi ^ plus importants que les résultats signalés par no; premiers communiquée officiels. Nos torpilleur; ^ oni pénétré dans le pas do La.ais entre L'ouvres " Calais et le cap G riz Nez ; ils ont rencontré Je t forte surveillance nayale ennemie de la Manche , composée de torpilleurs, de navires chargés d> donner la chasse aux aous-marins, de grands el de petits vapeurs aruiés et de navires à moteut h grande vitesse. La mer était éclairée comme en plein jour par dos projecteurs et par des gr'ena des luimuouses au magnésium flottant sur l'eau. 1 Nos navires ont Immédiatement" mnertfé •"en''première ligne lc9 navires ennemis dont les proJeC-r leurs éclairaieut la zone. Un grand navire, vrai-; seinblablement un ancien croiseur ou un navire « spécial, qui dirigeait lo service de garde de la Manche, a été tout d'abord incendié par le feu do uotre artillerie tirant k très courte distance ; ce navire a été ensuite coulé aussitôt par un« torpille. Quatre navires à moteur à grande vitesse qui attaquaient nos navires, ont été mis en pièces ot coulés par uos grenades. La bravoure avec laquelle ces navires armés de lance-torpilles ont attaqué nos force» navales mérite d'êtrs spécialement signalée. Un torpilleur, paraissant être d'un ancien type, a au?si été incendié à l'aide de grenades ; il a ensuite chaviré. Un navire donnant la chasse aux aous-marins ei poêlant & la prouo le n. 1,013, a été touché en plein dans la chaudière par une grenade lancée à (rente mètres de distance ; il a stoppé net et a été ensuite coulé & coups de canon. Les grenades lumineuses au magnésium qui se trouvaient à bord du navire ont sauté avec de fortes détonations et au milieu d'une grande clarté, elles ont projeté dans l'air de3 parties du b&iiment avec les hom mes d'équipage qui s'y trouvaient. En outre, nous avons constaté lndiscutabl^ient qu'au moins do«r/e antres, .embarcations "âriWes ont été coulées et que onze navires armés au minimum ont été touche*;, de fortes explosions s'étant prodidta à leur bord! il est permis d'affirmer que la plupart d'entre j eux Ont été Coulé. Quelques navirpM pnnomia ^pii-lement, fortement avariés, ont pu être remorqués \ Douvres, port distant de peu do kilomètres du lien do cc-tLba. Ces perte* ont 1 .Mniellcjnent eu pour conséquence de faire un grand nombre de victimes parmi les matelots ennemis ; on évalue leur nombre à plus de 300. Tous les navires ennemis attaqués étaient Hflïïîs de canons et de bombes à ®au. Noua avona exécuté ce travail do destruction à proximité immédiate dea oétea anglaise» et françaises, sans que d'antres forces navales ennemies sôient accourues \ l'aide. En conséquence, après avoIr"»açcompll leur t&ohe, nos torpilleurs sonS" rentrés ; ils n'ont rencontré aucun navire ennpfti à. leur retour. Communiqués des "armées alliées Paris. 18 février. — Officiel de 3 heures : Actions d'artillerie violentes dans la région du bois Mortier et de Vauxaillon. En Champagne, après une vivo préparation d'artillerie, rpnnoiûi a lancé une attaque sur les positions conquises par nous le 15, eu sud-ojiedt de la Butte-du-Mesnil. Après un vif combat, nous avons rejeté l'ennemi de j : quelques éléments de tranchées où il avait pris pied d'abord. Dos prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la rive droite de ior la Meuse, les deux artilleries ont montra uno oertaine activité pendant la première >n- partie de la nuit. Rien k signaler »ur le lis reste du front. ux ^ Paris, 18 février. — Officiel de 11 heuroe n Activité des deux artilleries dans la région! de la Miette. En Champagne, l'ennemi, aa| cours^ de l'après-midi, a fait une nouvelle tentative sur nos positions au sud-ouest à* la Butte-du-Mesnil. Nos feux ont arrêté lef ld" assaillants, qui n'ont pu abordor nos ligne». [a* L'attaque déclanchée ce matin dans la môme !n" région a été menés par trois bataillons m* ne mis, entraînés par des éléments d-j " stoua-XQm struppen L'ennemi, partout rejeté, a subt in_ dos pertes élevées et a laissé uno trentaine de prisonniers, dont un officier, entre noa ™ main§. Journée calme sur le reste du froul» te- » ■u- J * * x£. Lundros, 18 février. — Officiel : v La nuit, nos patrouilles ont repoussé une % Mrauiie prononcée par l'ennemi, & proximité tjjt®* -Qavrelle. Les troupes portugaise» ont fait 1er Wuelqiyes prisonniers urée de Neuve-Ch»» ré telle. Au crépuscule, il y a eu des euga-ite louienk entre patrouilles dans lo secteur da re llossinl ; l'ennemi a subi des pertes. L'ar* il hllcriQtallemande a montré une certaine ao-tivité au sud de la route d/'Arras h Oam* es Lrai, au nord de Lens et préa de Zônaebeke* i 1 • H*-Lojldre3, 18 février. — Officiel . es L'attaquo aérienne prononcée iiier «oie Semble avoir été exécutée par six ou eep| "avions allemands, dont un soul a ré'isai a survoler Londres. Le premier appirdi taux ngmi est apparu h 9 h. %, au-dessu» de Xhanet et, suivant la Tamise, il a *»gné >s- Londres. Il a survolé la ville du ud-ost an ijty nord-ouest. Entre 10 h. 40 et 10 h. 63, n 'Ut a lancé dos bombes sur plusieurs quartier®, its Les autres aviateurs ennemis, qui ten» taient d atteindre Londres, du comté d Êaseï de par le nord-est ou en suivant de ' l'est ie és cours de la Tamise, ont tous tobroueae ts- chemin. er Los rapports au sujet des pertes ei det dégûts ne sont pas encore rentrés. ••• Londres, 18 février. — Officiel» ii3 Au cours de l'attaque aérien ie ennemi# ts, exécutée la nuit de dimanene, 13 homaie» ns et 3 femmea ont été tués et 27 homme» «| de 10 b mmea blessées. îs, ns Rome, 17 ' février. — Officiel 1 "f Violente duels d'artillerie à l'ouest du laâ a de Garde. A l'est de la Brenta et pur le ne 1 lave moyen, nos batteries ont efflcaoemenl nt concentré leur feu sur des troupes ennemiee un marche à l'est de la vallée do la Fronde zela et sur les versants du col Beretta. Vie-a- à-vis du^ Montello, l'artillerie britannique de 11- gros caiibro a brillamment répondu aux bat-us teries ennemies. Dans la vaiiée de Laga-*ri rina et au sud de Canove (Asiago), de® îs. détachements de reconnaissance ennemis ont et été repoussés par notre fusillade. Piès de ue Lirave di Papadopoli (Piave), un de roc détachements de reconnaissance a ieté le désarroi dans ia position ennemie. ce _ u JLa guerre navale A , ce Milan, 18 février : as mande ao Londres au ,,Secolo" ; en — Da fructueuse attaque exécutes par (Lee ite forces navales légères allemandes dan» i» [l® de Calais contre les navire** d© g^rd^ angi' is a provoqua une givniue nuiiguation contio l' Amirauté. La nuit, dtu lût, la canon-m aad© a éyj en.endue à Douvres de 12 h. l/ti Q(, 4 1 h. du malin., l^o, population ne par. J0 vient pas à s'expliquer Comment la flotta a- britannique, supérieure à 1a flotte allemande, it. "e parvient pas à empêcher Les hardies nt attaque» ennemie». **• Berlin, 19 février : Le récit, d un rescapé du. vapeur ,. Allante ' (4,,?53 tonnes brut), coulé le 22 juir V ^ie" ditns la Méditerranée, monu'e a quel >n. ^point notre guerre des sous-marins irrfluc. ee i Ibi trafic maritime de nos ennemis et entrave S rU- '-'i L»i utile du tonnage non coulé. «Ce a. v%peur, qui transportait 6,000 toun; s de n- charbon à Malte, a mis, pour faire le voyage et le llull à Diserte, trente jours, dont la moi» r. tié passés par ordre dans différents j)oria à raison du danger des sous-marin». Ln Lempa le paix, il aurait pu effectuer ce voyage ea r neuf jours, soit le tiers du temps qu'il y a fais à cauSi de l'obligation de voyaffler on in ojbîivoi, d'attendre d'autre* navires ot de ftiir® os ^scal° dana le3 ports qui est la conséquence r9 j ■ indirecte do nx>tro guerre des sous-.mar*in«. -s/ ;2n d'autres termes, si l'on tient compte da Lit. îemps pris par le chargement et ie dl'ohar-gement, son tonnage n"a ou que ia moitié d© son emploi u ile- Son cas n'est d'aiiieura el tpas une exception et fait comprendre la {situation difficile dans laquelle se trouvent a. actueAlomeni les armateurs C'est ce que cou. firme M. Alletn, président de la Société fchô-e- divin le de paquebots uans une Lettre adre«-c- sée le 28 décembre au ^Tirnes'* et di/U» la. j" ;'iueUe il dit : ro — système dos voyages en convoi ft , double la durée du voyage et diminue à# moitié le volume des cargaisons Importée ,'e1 anniuellement en Angletierro. ie - • EN AMÉRIQUE 'V La Havane, 18 février : " I^e gouvernement cle l'île de Cuoa vierH •d'interdire l'exportation du tabac ver» k* et W8 en guerre avec l'Entente, ainsi qu« m vers les pay» neutres. Celte interdiction L ;"s'é<tend entre autres à la Hollande, k a Suisse, au Danejnark, à la Suède, à la '9^ Norvèfeû et à la Russie, d ' t t Dépêches Diverses 18 ' ^ î Londres, 18 février : e ' On mande de Porto au ,,Times" t — Il so confirme qu'un nouveau mouvement i; révolutionnaire a éclaté à Lisbonne. Ltm e communications télégraphiques entie Porto h Lisbonne étant interrompue», les détails 8 manquent. 1 • i * • 0 Paris, 18 février : 0 Les journaux du 18 apiirennent de souro» i Julienne que le roi de Roumanie aurait abdiqué. Toutefois, cette nouvelle t. ea* poa encore confirmée. ^ •*» Paris, 18 février : On mande de Tokio à l'Agence Havas f r ' — La Chambre a discuté une motion IHA-J mant ênergiquement la politique financièri du gouvernement son attitude di plomatiqua -infructueuse vis-à-vis de la Chine et surtout le silence qu'il garde sur les but» d« guerre du Japon. Dans un discours, le général ^ Terautschi, président du Conseil de* minis'res, a pa^sé sous silence la question dos buts de guerre. La motion a finalement été restée pae ^41 voix contra 117. Mercredi 20 Février iaia JOURNAL QUOTIDIEN — £e NùtiieF&'T lif Cëntfme» !&• Année. — H* I it«T _^-vura- 2- - , ,:■ --ïK.ï<,Y.~irrer^,,caeragmar—r — \-rttM Û...Li^juen*rir TiTJiTnm'TcaBaMMHggaapBMoacMMMcaMMMità

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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