La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1498 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 10 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz04f49/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Prtix des abonnements >___ ,_, ■*«— «mlfflrsea m" °tb •nnonct» ^ ^ ^ ^ J u • jo% tioniMct. omEctEun LA GUERRE &«i S y W .■..'» E ï -î C ILa 1,378 et !,377es jours da paie .,_.w w. ., w . . j -- b-»..w Devançant une attaque que préparaient les Alliés, les Allemand** onl assailli les jio-silions franyaiscsi établies sur la rive droite du Vyverbeek, petit ruisseau qui, parti du nord-ouest du mont Kemmel, coule vers, le nord-est pour aller se jeter dans l'étang de Dikkebuscii. Ils se sont empares de ces yrj-silums sur un front de deux kilomètres. I Sur le restant du front dans 1 Ouest, les c°inmii|M"■>■;■ tfiflïïni-nt de nombreuses opé-,r*ttr?Rs locales. A l'assaut du Cabinet Lloyd George ^7n~iû£i<Jent politique d'une extrême Jayw4iâ vient de SiPpKTîuire en Angleterre Ta t_f et, les journaux de Londres ont reproduit ure lettre de sir Frédéric Maurice, général major au Iront de l'Ouest par laquelle ce chef d'armée relève vertement les dôclaiations gouvernementales de M. Bonar Law à la séance de la Chambre des Coaimunes du 23 avril dernier, Le général Maurice reproche dans sa lettre, è M. Bonar Law d'avoir Tait un exposé absolument inexact des événements en répondant f\ la question du députe Springle au sujet de ce qui s'était passé au Conseil supérieur de Versailles.— j'étais présent au Consci de Versailles, déclare le générai Maurice, et l'exposé des faits par M. Bonar Law ne concorde pas avec la véracité des faits. » Le général Maurice ajoute d'autre part, cu( les dernières déclarations du gouvernement quant à la situation militaire sont tout a.i*s Inexactes. M. Lloyd George a déclaré, à It séance du 9 avril, qu'au début de la grandi offensive et malgré les pertes énormes de l'Jl. l'armée anglaise au front de l'Ouest comptait à la date du l*r janvier 1918, des effectifs f-iUf considérables qu'au l* Janvier 1917. Or, cette affirmation est contraire â la vérité. Il en esi de même de celle concernant l'effectif des Troupes anglaises insulaires aux fronts de Paies tine et de Mésopotamie. — Ma lettre, conclut le général Maurice, n'a pas l'intention de provoquer une conspiration militaire ni de faire passer le pouvoir aux mains des soldats. Elle vise tout simplement à faire connaître les inexactitudes des déclarations gouvernementales, qui pourraient In fluencer défavorablement 1® moral des trouves. En publiant celte lettre. J'accomplis un levolr civique dans l'espoir que le Parlement se décidera à faire une enquête à ce sujet. » Cette lettre a provoqué un Joli tapage en Angleterre. Le Daily ChronicU fait observer que le gé néral Maurice, en sa qualité de directeur des opérations dans le grand état-major, est cer tainement en mesure de connaître la véritable situation et réclame une enquête parle.neiv taire. — La nation et le Parlement, dit-il, doivent savoir si le maréchal Haig avait, en l*»l8, moins de troupes à sa disposition qu'en 1917. i ••• a la chambre des communes Londres, 9 mai : Les tribunes de la Chambre étaient archi combles pour assister aux débats passionnant.* qui allaient suivre. Même affiuence dans les loges des ambassadeurs et des loids. Les « whtps» des différents partis politiques avalent appelé tous leurs hommes sous les armes, et les bancs étalent garnis comme aux grands jours. Le speaker accorda immédiatement la pa rôle A M. Asquith pour le développement dt sa motion au sujet de l'Institution d'une com mission spéciale pour examiner les déclarations du général Maurice. M. Asquith, abordant son sujet, déclara que cet incident, en réalité sans Importance, avait, par suite d'un malentendu, provoqué une» grande effervescence en Angleterre. 11 n'est jamais entré dans ses Intentions de caractériser sa motion comme un vote de défiance à l'égard du gouvernement. S'il en avait été réellement ainsi, il n'aurait pas hésité à le faire dans une forme directe et non dubita tive, quitte à en assumer toute la responsabilité.Au sujet de la lettre du général Maurice, M. Asquith estime que ce chef d'armée s'est rendu parfaitement compte de la gravité de l'acte posé par lui, qui est en opposition formelle avec les prescriptions militaires et qui est de nature à compromettre gravement sa carrière dans l'armée. L'orateur fît valoir ensuite ses arguments, qui s'opposent h la constitution d'un conseil d'honneur composé de deux membres et estime qu'un tribunal d'arbitrage où siégeraient cinq memb:>es de la Chambre pourrait parfaitement liquider cette affaire & la satisfaction de tous, dans le délai de quelques Jours. La riposte ne se fît pas attendre. Au nom du gouvernement. M. Lloyd George, salué d'ailleurs par des acclamations parties de l'assistance, déclara que le général Maurice, après avoir abandonné le poste qu'il avait occupé durant deux ans, a cru pouvoir mettre en doute les affirmations solennelles de deux ministres de la Couronne. Le général s'est résolu à cette publication alors qu'il lui était loisible de s'adresser aux bureaux d'informations officielles et même à la personne des ministres eux-mêmes. Puisque le général avait la conviction Intime que l'incident était d'une gravité telle qu'il n'a pas craint d enfreindre les prescriptions de service, pourquoi-ne s'est-il pas adressé tout d'abord au gouvernement ou tout au moins aux ministres en cause, pour signaler l'erreur commise et solliciter une rectification ? Rien de semblable rte s'est produit, et le chef de cabinet anglais n'a eu connaissance de la lettre que par la voie de la presse. — Je flétris cette manière d'agir comme absolument impertinente, s'écria M. Lloyd George, salué par des applaudissements. Le général Maurice s'est bien gardé de faire la moindre objection à ses supérieurs immédiats, le secrétaire d'Etat pour la guerre et le chef de l'état-major général. Finalement, M. Lloyd George se déclara prêt à soumettre au Parlement toutes les sources d'informations où lui-même et M. Donar Law avaient puisé pour faire leurs déclarations, et exigea que la Chambre fit connaître le Jour même sa décision ô. cet égard. Cette déclaration gouvernemental© fut acclamée par l'assistance. — M. Bonar Law et mol-même, conclut M. Lloyd George, considérons comme une question d'honneur que les affirmations du général Maurice soient soumises à l'examen d'un tribunal impartial De nombreux documents d'une nature confidentielle seront mis il la disposition de cette commission, qui pourra s'assurer de la véracité et du fo^tte-ment des déclarations ministérielles. Après délibération, la motion Asquith a été rejetée par la Chambre par 293 voix contre 106. .% > Londrps, 10 mai : - De la Press Association : — L'adoption par la Chambre de la motion Asquith équivaudra à un vote de méfla-ice à T'^enrrî du Cabinet Lloyd George, avec toutes > < Oé -équences qu'un tel vote comporte. < \;st ' existence même du gouvernement qui t r»; en jeu. » Ou iily Teleyraph : l imposition, sous la conduite de M. As-fm. sîime le moment propice de renverser . -ï t et dn prendre en main le pouvoir. » ny .fait: — La vieille ban Je, qui croit avoir trouvé une arme pour renverser le ministère, s'una gine que le pays est prêt à subir un régime de politiciens de l'espèce de MM. Asquith, Laos downe, lirey et Mac Kenna. » Q Du Alorninu Post : — M. Lloyd George n'est pas l'homme qu'i faut pour gouverner l'Angleterre en ce Rio it ment. Cependant, l'heure n'est guère propice È <- un changement du personnel gouverne e mental. » u Du Daily Chronicle : e — Dans les sphères ministérielles, on consi e dère la situation comme excessivement grave ►- Cependant, on croit fermement qué les minis très seront en mesure de répondre victorieuse s ment â leurs accusateurs. • La Westminster Gazelle, le Globe et le S ta 1 se prononcent en faveur d'une enquête parle ' inentaire; YEvenlng Standard condamne rat tiliido adoptée par le général Maurice, qu'i g estime incompatible avec la discipline inili tai^e. -» Rotterdam, 8 mai : t. D'après des informations de Londres, le gou e vernement considérera comme un vote de dé >r fiance l'adoption de la motion Asquith concer r- nant la nomination d'une commission d'en i*- quête et abandonnera le pouvoir. le Un Conseil de Cabinet s'est réuni pour déli r. bérer au sujet de la lettre du général Maurice e. Plus tard. MM. Lloyd George et Bonar Law on i- été mandés auprès du Roi. A On ne prévoit pas une crise mln1stêrfell< :e imminente, mais en général la position du Ca r- binet est considérée comme très précaire. On annonce que. malgré se« vingt-six ans d< s. bons et loyaux services, une peine discipli ?s naire sera infligée au général Maurice, te m*0 Berlin, 11 mai : »e On mande de Genève au Berlincr Lokal An »t zciger : si — A la demande de M. Clemenceau, le Matiï la et les autres organes ministériels traitent ave< l<? un extrême ménagement le général angiai; 17 Maurice. On espère que le maréchal Haig t. dont le prestige doit être maintenu en tous cas 's amènera son ancien homme de confiance i ,e s'abstenir de discuter à l'avenir le Conseil d< sl guerre de l'Entenie. • a Les événement de Russie n x la formation d'un état 11 II n'y a pas de Douheur sans mélange. Celu 1 d'appaxtenir à ce qui fut l'Empire russe es 1 troublé depuis tantôt quatre ans par des orage 3- fréquents. Mais pour qui vit au dehors, 1-'r monde russe en formation offre un spectacl - de haut intérêt et des plus instructif. La Bussi ressemble en ce moment à un vaste chamj n d'expériences où s'ébauche la société de de main et où l'Europe peut puiser d'utiles euael gnements. La décomposition de l'immense Empire russ< ,r* reste le fait politique capital de la guerre ac 'c tuelle. Après la période de chaos dont s'ac compagne toute révolution, divers Etats si . sont constitués d'après le principe — d'ailleur: ^ absez élastique — des nationalités. La Russie ^ d'Europe s'est trouvée réduite d'un bon tier ' par suite de la séparation des pays limitrophes Cette séparation a été la conséquence de événements militaires, mais il faut en cher cher les causes profondes dans l'amalga-m disparaît, de populations qui constituait i an cien Empire et que l'organisation rudimentain du régime tsariste fut impuissante à unifier fS Les Puissances centrales, soucieuses de !S créer entre eiles et le monde slave une zont s protectrice, ne pouvaient se désintéresser de: ÎS nouveaux Etats-frontières. Elles travaillen * depuis tantôt deux ans à la réorganisation d< la Pologne, ont entrepris celle de la Cour * lande, de la Livonie et de l'Esthonie. Aprè: avoir signé la paix et passé des traités écono 1 iniques avec la Finlande et l'Oukraine, elle! l~ pénétrent militairement ces deux pays et le: débarrassent des bandes bolchevistes qui j lp nettaient le désordre. Elles négocient avec h ^ Ronmanie et il n'est pas douteux que le nou 0 veau traité mette la politique roumaine à leui remorque. Dans la nouvelle constellation, deux Etat: ^ occupent, tant par leur superficie que pur li chiffre de leur population et leur importanc! Ie économique, une place prépondérante : la République socialiste russe et l'Oukraine. 1 Abandonnant la première A son sort, leî Puissances centrales onl orienté leur politique ?' vers l'Oukraine. Cette vole leur était indiqué! i par les nécessités de leur ravitaillement, pai e des considérations d'ordre économique et U r' k désir de s'assurer par la mer Noire les coin 11 municatlons avec l'Orient. Elles avaient don< a .intérêt à rétablir l'ordre en Oukraine le pluî -rapidement possible; de là leur expédition "militaire et l'appui qu'elles semblent vouloii e .prêter au nouveau dictateur Pawlow Skon> padskl. a Celui-ci vient de publier à Kief son mani c feste ; il a tout au moins le mérite de la clarté, Li Skoropadski se pose en restaurateur de l'or dre sur la base du droit de propriété indivi duelle. Toutes les dispositions de l'ancien gou ■' vemement oukralnien, ainsi que oelles du gou 8 vernement provisoire russe contraires à c€ principe sont abolies. C'est là l'idée fondamen taie de son manifeste et le pivot de sa poli r tique. e Tandis que la République russe essaie d'ap . Cliquer les théories communistes, le nouvel " Etat oukralnien, après une expérience d< 1 Courte durée, revient au principe de la pro-e priété, espérant y trouver le fondement d'un ' 6rdre plus stable ; on doit être curieux de suivre le développement de ces deux mouvements J parallèles et de voir à quels résultats ils al>ou tiront. Le gouvernement russe s'appuie sur lea " )nasses ouvrières et rurales, nombreuses, mais incultes; il possède comme enjeu son idéalisme humanitaire que paralyse le manque d« ® 'sens pratique et d'organisation ; son pire en-n nemi est la réaction appuyée par les classes dépossédées. L'Etat d'Oukralne aura pour lui les propriétaires fonciers et les partisans de jl'ordre ; il essaie d'amadouer les paysans en ] leur offrant la possibilité d'acquérir 1e soi, inoyennant finances s'entend, les ouvriers par H ta promesse de réformes sociales; il cherche fori habilement à s'assurer la collaboration e ries employés dos chemins de 1er en s'enga-' 'géant à améliorer leur sort. J Notons que les procédés de gouvernement Aies bolchevistes et du dictateur oukrainien r ne sont pas sans analogie. Le général Skoro-• t'adski ne laisse aucun doute au sujet de ses ? 'intentions d'introduire en Oukraine le ré-j gime de la poigne. «Je maintiendrai, dit-il, r l'autorité du gouvernement sans reculer de-Vm-U les moyens extrêmes. > Et comme pré-[ inisses, 11 dissout la Rada centrale, la petite Rada, les comités ruraux et toutes les parlottes 1 locialistes et communistes. Il s'adjuge le pou-1 ?alr suprôme (S lar de l'édit sur le gouverneront provisoire) : ■ Dans toute l'étendue de ' l Etat oukrainien, la puissance gouvernementale dans sa plénitude est entre les mains de " l'hetman » ; 11 octroie au peuple oukrainien , , une constitution provisoire, pose les bases du ! ^nouvel Etat, nomme les ministres, les prin-Jrcipuiix fonctionnaires, etc. Il ne se pose nulle-r ment en envoyé de la Providence, mats déclare agir de sa propre autorité. « Par le présent décret, je m« déclar» hetman de l'Oukraine. » Il espère bien en l'aide de Dieu et en l'approbation des représentants du peuple, mais subséquemment et après qu'il a formulé les principes du rétablissement de l'ordre : . Aide-toi. le Ciel, les ministres et le Parlement t'aideront. » Le point de vue auquel U semble se placer est qu'à une situation exceptionnelle doivent correspondre des mesures d'exception. Aussi la Constitution qu'il promulgue n'a-t-elle qu'un caractère provisoire ; «Ile établit Us princi- fé paux droits et devoirs des citoyens : liberté i- de conscience, jouissance de la propriété iule dividuelle. inviolabilité du domicile, liberté s- de la presse, de réunion, obligation au service militaire, au paiement de l'impôt, etc.. elle bxe les pouvoirs des ministres, les conditions d'éla-il . boration des lois; elle institue un Comité o- financier et une sorte de Cour des comptes à -chargée de la surveillance administrative et e- judiciaire. Etant donné la Constitution qui accorde au chef du gouvernement des pouvoirs si •1- étendus, le succès de la politique dépend en e- première ligne de la valeur de l'homme qui s- tient le gouvernail, et les événements peuvent e- prendre une tournure fort différente suivant qu'il s'agit d'un Bonaparte ou d'un Kornilof. ir L'hetman Skoropadski était hier un célèbre e* Inconnu ; peut-être lui est-il réservé de don-ner à l'Etat oukrainien ce qui paraît lui-avoir M manqué Jusqu'ici : un chef. 'i" a la fin de son manifeste, l'hetman invite tous scs compatriotes sans distinction de race ni de confession à seconder ses efforts. Son appel trouvera sans doute un écho auprès des Oukrainiens amis de l'ordre, en particulier auprès des classes possédantes, dont 11 pro-r" met de protéger les droits. Mais ce qui doit lui n' paraître non moins précieux en ce moment, c'est de pouvoir compter, pour asseoir son autorité, sur la sympathie militaire des Puis-sances centrales. Vienne, 9 mai : e D a^rès uue dépêche reçue par Ie« jour-a a aux, le ra i russe Xieuneokampf aurai, Ie été assassiné réc^oiuiient à Tûgamtft P^r' U_ les bolehevi6ics. Berlin, 9 mai : L'Agence télégraphique bulgo-re annonce n- que Al. Tchilvoff, nommé mi'iisire de Bulgarie à AIoscuu, est allé rejoindre son (K>ste. I n *% îc Taris, 9 mai : is l e ,,Terni s ' apprend de Stockholm que P. lo Calûnet finlandais est rentré de Wasa s« ii Ile siiigfors ; cette ville rocievwj ilna ie à siè.-e du gouverr e lient finl:«xl«is, quoique *e les coml>ats acharu s aveo J« Garde ltouue continuent sur plusieurs pofatft, surdon* à !a frontière de la Kan lie ruste. P • C Stockholm, 8 mu : L' ',,.Af onbladet*' ai^reud de source pri- v-'ia que KA.iHX) Russes se trouveraient à la ui front'ère de la Rflr lie ; ils seraient com- st mandés par des officiers anglais. es le Stockholm, 8 mm: le Les socialistes de droite publient à TTol-ie sings'bis un nouveau journal eu langue ip finlandaise. e- On croit que la Di^te se réunira le îi- 20 courant pour discuter des questions coti-siitj'tioiinellcs.se Stockholm, 8 mai : c" Les gouvernements allemand, 6nédo:g et 5e finois ont décida d engager immédiatement **s «les négociations visant la conclusion d'une , convention avant pour objet le démantèle- | r ment des ouvrages fortifi's £dif>«'s contrai-■* renient aux Conventions internationales, dans les île* d Al;u*i. ie n. &û«;kiioha, 9 mai : IC Oa mande de Marienhamm que la service r militure obligato-re a été instaura cknis les le 1^*» d'Aiand, xx>ur tous les citoyens de 21 ie a 40 ans. is at BSle. 9 mai ï ie I> a», r;Ns une information du Daily MM1" r- de Londres, le ch-jf des cosaques, goo' rai ès -emenofl, aurait battu les troupes maxima-r o- lises qui s'opi>osaient à sa marche en* -5 avant eu Jàilxaie. L'offensive allemande à l'Ouest (Paris, 10 mai : L'ite npte de l'Agence Havas fait prévoir quffipres sera évacuée sous peu. Il se pourrait que* W ligne la Clytte-Voormezele fût percée et, dans ce cas. U ne serait plus possible d'évacuer Vpres, ce qui peut encore se faire en ce moment sans difficulté. Pari», 8 mai : Les journaux demandent si le secteur d'Y près saura.1* tenir contre une attaque en fiffiSe allemaoKle. A ce sujet, le ,,Malin" écrit : — Il est bien imrtile de chercher k résoudre cette question : si les événements militaires prennent la tournure que prédisent K* Allemands, ils occuperont le secteur d'Vpres suis lutte, étant donné qu'ils prendront ixissession d'un secteur qui aura cte évacué volonUurement.,, Paris, 8 mai : Du „ Petit Parisien** : — Malgré tout, Ypres testera le s^-m-bole d un héroïsme inoublinlJ-e. Quelque précieux que puisse être pour tous les Helges, Frui(,ais et Anglais le maintien ce cette parceL'.e de terre ot de ce monceau ce ruines, la sécurité 6e notre ligne doit pli-mer toute autre coiwid^'ration. 11 n'est pas difficile de deviner la manceuvre que le* AUcanaiwls veulent tenter : attaquer Y'pi-es au nord, tourner la ville pne le flanc gmt-che, avancer vers Poperiaghe et serrer l'étau. Si» pour éviter ce danger, notre liant commandemont se r'sout à prewlie une décision d'sagréable sans doute pour notre amour-pro{xre, mais oommand<'a par l'intérêt de notre armée, il ne faudra pas s'en montrer surpris. Un saillant, du ros e, e»t toujours difficile à défendre oontre tu tel attaque résolue. Plutôt que de sacrifier iuutilement des hommes, il vaut mieux, (tans certa in s caa, ee résoudre à exécuter des opérations qui s'imposent." ^■ffarTs.rM9 n^al i '*** Du Temps : — M. Clemenceau a passé la journée de lundi. ' sur le front. EUi rentrant à Paris tl a dit : — Nous savons que les Allemands se prépai rent à porter un nouveau coup mais nou « avons rétabli l'équilibre sur le front en ce qii concerne l'artillerie et les munition^. Qunm au reste, les opérations militaires 6ont encore en plein développement. » EN AMERIQUE Washington, 5 mai : L©s soua/riptârjns au troisième emprunt <?e la liberté ont dépassé de 1 I;2 million. de dollars le montant demandé. •** New-York, 8 mai : Du ,,New-York Ilerfiïil" : — Par suite du manque de pa|*er, le gouvernement a interdit aux journaux américains de publier leur» sup'pdema:» dominicaux.j New-York» 9 mai / I-o gouvernement va fixer à 20 oenta ie prir maj iu/um pour le coton. New-York, 9 mai : Depuis le 5 mai, los confiseries et lés fabriques de boissons non alcoolises r*e re,-oivont plus que 80 p. c. des quantités de sucrs qu'ellss Vtm dernier. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 10 mai. — Officiel de ce midi j Théâtre de la guerre t l'Ouest. Sur les fronts de bataille, l'artillerie a été active dans le secteur du Keinmel, sur les deux rives du ruisseau de la Lues et sur la rive occidentale de i'Avre seulement. Dans ces secteurs, une forte recrudescence de la canonnade a été suivie d'attaques ennemies. Eu les repoussant, ainsi qu'au cours d'activés opéra-lions de reconnaissance, nous avons fait des prisonniers. Dans la soirée et la nuit, le duel d'artillerie est devenu plus violent sur de nombreux points entre l'Yser et l'Oise. Sur les autres fronts, les opérations se sont bornées à des combats entre détachements de reconnaissance. Uien de nouveau 4 signaler sur les autres théâtres de guerre. Berlin, 9 mai. — Olliciel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest n Entre Ypes et BaiLeul, l'artillerie a continué à être active dans la journée. Des itta quea localed prononcées par nos troupes au biid du lac de Dikkebu.seh ont été couronnées d'un plein succès. Des Iroupes "héna-I nés et badoises ont pris d'assaut, sur un ' front de deux kilomètres, des lignes ennemies solidement fortiliOes et étaimes s.ir la i rive orientale du ruisseau de Yy ver ; elles y ont vraisemblablement rencontré une alla-que anglo-française, dont elles ont disperse les effectils d'ussaut. Des deux côtés de la roule de Heninglielst à Keniuiei seulement, l'attaque ennemie a réussi à se développer [' complètement ; de même que les contre-at-laqudà contre la position que nous venions*' de conquérir, elle a été repouss-ie. Nous avons lait 075 prisonniers, appartenant à six divisions frangàisca et à deux divisions anglaises, qui ont subi de Iorti& pertes .sanglantes.Nous avons fait des prisonniers en repoussant des atlaques anglaises près de liucquoy et au sud d'Albert, sur la rive méridionale de la Lys. Au cours d'une at-Uique infructueuse prononcée la nuit d'hier pur des troupes australiennes sur ia roule de Corbie à Bruy, 4ô prisonniers, panni lesquels 4 Officiers, sont restée entre nos mains. Au nord du ruisseau de la Luce et sur la rive occidentale de l'Avre, le duel d'artillerie a été plus violent. Sur le reste du Iront, nos troupes ont exécuté sur divers points de fructueuses opérations de reconnaissance. Ces trois derniers jours, l'ennemi a ptrdu, au cours de combats aérienà et sous le feu de nos canons spéciaux, 3? avions. Le lieutenant Schleicii a d es cendrfTfi£r~TJ avions ennemis, remportant ainsi ses *t>e, 27e et 28e victoires aériennes. Est. En Oukraine, sur la côte septentrionale de la mer d'Azoî, nous avons poussé de l avant jusqu'à l'embouchure du Don et occupé Rus lu w. Les négociations pour fixer une ligue de démarcation commenceront sous peu. 0*0 Berlin, 10 mai. — Officiel : Après un violent bombardement, des forces navales ont exécuté aujourd'hui 10 mai, à 3 libres du matin, une nouvelle attaque contre Oslende dans le but de bloquer le port." Plusieurs navires ennemis ont cherché , a pénétrer dans le port sous la protection \ d'un brouillard artificiel ; ils ont été repous-" sés par ie leu très précis de nos batteries de \ la côte. Un vieux croiseur anglais, complè-; tentent détruit par la canonnade, glt au fond devant le port, en dehors du cnènalj dont l'entrée est reslé(T tout îi'Tait' Fibre. A bord""tfU navire coulé, nous n'avons retrouvé que des cadavres.Deux matelots, qui avaient «sauté par-dessus bord, ont été faits prisonniers. Il résulte des rapports reyus jusqu'ici que deux navires ennemis à moteur au moins ont été coulés et un momtor, gravement avarié. La tentative faite pour bloquer le_jx)ri a donc coir.;>:e:emeiit échoué. Che fois" de plus, nos ennemis ont sacrifié en vain des v;es humaines et des navires. »*• Berlin, 9 mai. — Otficiel : Un croiseur eous-uiarin revenu de la zone barrée autour des Ayores et commandé par le capitaine de corvette Eckelmann, a cuule dans ces parages 9 vaj>eurs et / voiliers croiseurs, soit au total ^8,747 tonnes brut, ainsi qu'un navire de guerre auxiliaire italien, le h Sterope »>, de 9,ôUU tonnes brut. Au total donc, 4^,^17 tonnes nrut. En dehors du nuvire de guerre auxiliaire déjà nomme, se trouvait parmi les navires coulés le vaquer armé italien « i'ea » (3,895 tonnes brut), « Antiose Accame » (4,4&J tonnes brut) , «PrometeoM i4,4p5 tonnes brut); «Avala» (3,855 tonnes brut); le vapeur anglais aruié «Harebrood »» (4,lo0 tonnes brut); le vou'er anglais « Cecil Shave » ; le « Jozgina »», le «W'atuga», le < Krances » et la barque j»r-tugaise «Lusitania»» (3^9 tonnes brut).Nou» nous sommes emparés de deux canons de 75 mm. i'our autant que les conslaUtiu'is ont permis de le laire, la cargaison coulée se oui*posait de 9,700 tonnes de ci-réaies, tSiflo t",';j.es de farine, 5.O0O lomies de riz, 6,U00 tonnes de laiton et de fil, >1,000 tonnes de sel, 200 tonnes de {>eaux salees, 450 tonnes de naptite, 700 tonnes de coton, 450 tonnes de bois. 45 tonnes de laiton ont pu être .suis.es e* emmenées en Aliemgne. Berlin, 10 mai. — Officiel: Le sous-marin commandé par le capitaine lieutenant vou Gladnepp a remporté un succès marqué dans la mer d'Irlande et les voies qui y donnent accès en inili^eant des pertes sensibles à la tlotte marchande de l'ennemi. Grûce à son habileté, son énergie et son audace, le commandant a réussi à couler sept vapeurs dont plusieurs en convoi protégé et trois voiliers, jaugeant tous ensemble plus de 26,000 tonnes brut.Il en a détruit les cargaisons, comprenant un pré-! cieux matériel de guerre et des matières premières importantes pour la direction <ie la guerre, en Ire autres du minerai de cuivre, du minerai de 1er, du charbon et du liège. On a relevé les noms des navires suivants : le vapeur anglais armé «Landonia» ,2,504 tonnes brut), chargé de S,500 tonnes de minerai de fer à destination de Glasgow dont le commandant d'artillerie a été fait prisonnier ; « Baron Herzus » (710 tonnes brut), chargé de 600 tonnes <ie minerai de cuivre et de 2,000 balles de liège à destina-lion de Glasgow, dont le deuxième officier a éié fait prisonnier; enfin le vapeur anglais « Latuna » (4,641 tonnes brut), et le schonner Anglais « chargé de char- Berlin, 9 mai. — Officiel: \ \ Le 8 qjidi eU/f soTr, de fortes tsek- ' drilles^lfriennes Anémiés ont attaqué le môle et Te village ck; Zeebruizue. Leurs Amibes n'ont causé Hucuft- acgat tordre militaire. Dans l'églisè de Zeebru^ge, il y a eu 3 hommes et 2 enfants lués. 2 grièvement et plusieurs légèrement blessés. Sur le Iront de (erre ferme du corps de la marine, nos aviateurs de chasse ont descendu deux avions ennemis et un troisième au-dessus é* U mer. r - -> . y S Vienne, 9 mai — Officiel de ce midi : Sur la Piave. la canonnade a aussi été plus violente de part et d'autre hier. Sur le fxont des montagnes, nous avons fait échouer sur-divers points des reconnaissances italiennes. Vienne, 10 mal. — Olliciel de ce midi : Pas d'événement particulier à signaler. Sofia, 7 mat. — Officiel : Dans les environs du Dobropolje, la canonnade a été plus violente de part et d'autre. Dans la région de la Moglena, au nord de la localité de Dehowo, des patrouilles serbes ont été mises en fuite. Après une préparation d'artillerie qui a duré deux Jours, des compagnies anglaises ont attaqué nos positions au sud de Doiran; elles ont été mises en fuite par notre feu et par des corps a corps partiels, au cours desquels elles ont subi de forte» pertes et laissé plusieurs prisonniers entre no? mains. Sur tout le front, grande activité aérienne réciproque. A l'est de Tzerno, un avion allemand a descendu un aviou ennemi, qui est tombé en flammes à l'arrière de nos ligues. Sur le front de la Dobroudcha, le traité de paix avec la Roumanie a été signé aujourd'hui au château de Cotroceni. Sofia, 8 mal. — Officiel : Au nord de Bitolia et à l'est de Dobropolje, !a canonnade a été plu.- violente de part et ■d'autre pendant un certain temps. Dans la région de la Moglena, nos avant postes ont mis en fuite des troupes de reconnaissance serbes. Après une préparation d'artillerie, une compagnie anglaise a tenté de pénétrer dans nos positions établies à l'est du Vardar; elle f a été dispersée à coups de grenades A main et de mitrailleuses et a laissé des prisonniers entre nos mains A proximité de la Stiouma, rencontres entre patrouilles.. Constantinople, 8 mai. — Officiel : Sur le front en Palestine, grâce à une attaque énergique, nos troupes se sont emparées d'une forte position défendue par des ibstacles en fil de fer barbelé etablie par l'ennemi à l'ouest de Umm Sehert (embouchure du \adi AibadJ ; une grande quantité de munitions et de vivres est tombée entre leurs mains. A l'est du Jourdain, nous avons repoussé des i.a-trouilles ennemies. A l'aube, nos aviateurs ent attaqué avec succès de vastes camps établis autour de Jéricho. En Mésopotamie, dans la région de Kerkuk Schite, l'ennemi a attaqué notre groupe local. Nous avons concentré nos troupes dans la position principale en repliant de faibles détachements avancés. Sur le reste du front, la situation n'a pas changé. Berlin, 9 mal. — Officieux : Les combats livrés hier se sont de nouveau déroulés sur les principaux champs de Nstanie de la Flandre et de la Somme; en Flandre, as se sont largement étendus dans la région «ittiée au sud ue Vuurmezeie, à l'est du ruisseau du Vyver. A cet endroit, une attaque exécutee dans ie but d'améliorer notre posit.on a été oour>n-née d'un piem succès. Outre 670 prisoan.ers, nous noiLs sommes emparés d'un can >n de campagne, d'importants stocks de muniUjus et d un grand nombre de mitrailleuses. h*armi nos pri-soumers se trouvent un commandant de bataillon français. Les pertes saugi-taiea de l'enurmi ont été extrêmement lourde*. L'après-m-di, un* canoimade de plus en pius violente a été érige* contre îa position que Uuus venions de ix>nquer*r. Apres un violent leu roulant, l'ennemi a oé-elu&ché deux contre-attiU'JHS respectivement a b et a 11 heures du soir ; malgré la unie en ugne soi 14,ménagement d'importantes forces, ei.es ont j échoué en partie sous notre leu de défense, en i parue au coius de corps a <.urp» et oe (X.utre-> attaques. j l atjuis que l'attaqu-» allemande Uit couronnée d'unfplein succès, l'ennemi a déclanché, apret» une forte préparation d'artillerie, uim» nouvelle I atuujiie de grahd style contre ia région du Kern-uiei. Cette attaque française, vrai*enmkbiameui inmtée au secteur* situe des deux cotes de ta roulé de Kemnghelst a Keinmel grâce a notre propre attaque, a échoué netlement au cours de corps a corps aux endroit* ou elle ne s'était pas écroulée déjà sous notre feu destructeur. Icy ciHx.re, les pertes de i ennemi ont ete extrériM* nient élevées. Les nombreux prisonniers qui sui4 uSmbés entie nos mains a cet endroit appart*-haient notamment 4 deux d..vuiou* tranvai^B nouve.lemeut mises en hgne en Flandre. L'envoi au feu de plus eu plus large de tioupes françaises et les vaines contre-attaques qui leur chutent tant de per tes ne loul qu'aiiaibltr dans un*r plus grande mesure les réservas ennemies. Sur la Luce et sur ia rive occidentale de l'Avre, la canonnade est aussi restée violente. Une attaque française, prononcé* prés de ta route de Uray a Corbie, a encore une lui» échoue, lin repoussant une attaque exécutée par des Austral.eus, des deux ctes de cette route, nous avons lait prisonniers 4 ofiiciera et 31 hommes et pris plusieurs mitrailleuses pendant la nuit du 7 au 8 mai. Au couia des atlaques succès^ves prononcées a cet endroit, ce sont surtout les Australiens qui se sont épuisés. 0*0 Berlin, 9 mal. — Ofhc.eux : Aux dernières nouvelles, les pertes sanglantes subies par l'Entente dans te secteur du mont Kemmel s'alarmaient croissantes. Les compagnies du y* régiment, engagées dans ce secteur, perdirent, aux dires des prisonniers, soixante hommes, morts et blessés, par compagiue, expo sés qu'ils étaient au feu terrible des balter.es allemandes. Il faut y ajouter les fortes pertes subies au cours des combats d'infanterie. L'artillerie anglaise, d'autre part, visant très mal, oo camionna de grande pertes a sa propre infanterie.Des prisonniers M'un régiment d'infanterie française, appartenant au XAe corps d'année, tombés entre ies mains des Allemands entre ie Kemmel et te mont Rouge, déclarent que les pertes essuyées par leur» compagnies depuis ^es combats en Flandre dépassent 50 p. c. des edeo Ufs. Le dernier transport de troupes destiné a ce régiment se compose de toutes jeunes recrues du régiment d'infanterie n* 15, vu que les dépôts de recrues n* IMS étaient complètement vidés. Les prisonniers français de cette division se plaignent amèrement qu'on les change constamment de quartier, tandis que les troupes anglaises, qui les appellent a 1 aide, ont ie privr iege de ebotou* leurs cantonnements. • 0 • Berlin, 9 mal. — Officieux : Au oours de leur marche en avant dans l'arc d'Y près, les troupes allemandes ont trouvé de nombreux Ang.ais tue» lors des combats de l'année dernière, qui n'avaient pu être ensevelis. A grande distance derrière les positions an-glaises, de nombreux morts gisaient a terre, encore entièrement équipés, tels qu'ils étalent tombés au cours de ta bataille. Poelcapeile et ses environs, notamment, offrent un horrible tableau Je aol y étant Jonche de nombreux cadavres d'Anglais, tombés en 1917, et qui n'ont pas trouvé de sépulture. Communiqués des armées alliées f Paris, 8 maL — Officiel de 3 heures ! Grande activité des deux artillerie* su court de la nuit au nord et au sud d« l'Avre. Plu-1 sieurs coups de main tentés par l'ennemi à l'ouest de Montdldler. ainsi que dans les réglons de Hangard, Thennes et Grl venues, ont échou£. Nous avons fait des prisonniers. Rlon k signaler sur kt resta drapai L Paris, 8 mal. — Officiel de 11 heures : Activité des deux artilleries au nord et au sud de l'Avre sans action d'infanterie. Journée calme sur le reste du front. Paris, 9 mal. — Officiel de 3 heures : ( Vives actions d'artillerie de part et d'autre , au nord et au sud de l'Avre. Une patrouille . ennemie, qui tentait d'aborder nos lignes dans la région de la Chapelle-Saint-Aigaan, a été repoussée. Uien a signaler sur la reste du front. **• Paris, 9 mai. — Officiel de 11 heures : Rien à signaler en dehors d'une activité marquée des deux artilleries sur le front Hailles-Montdidier. Londres, 8 mai. — Officiel : Une heureuse opération locale exécutée hier soir nous a permis d'avancer légère ment nos lignes entre la Somme et l'Ancre. Nous avons fait des prisonniers. L'artillerie ennemie a été active cette iroit entre Locon et Robecq et dans les environ* de Saint-Julien. Aujourd'hui a l'aube, la ca-i nonnade a été plus forte dans les secteurs de Meleren et de Kemmel. Ce matin, l'ennemi o dirigé une violente attaque locale,entre la Clytte et Voormezele, i contre les troupes françaises et anglaises ; au centre, il a réussi, après un dur combat, à pénétrer sur quelques points dans la ligne de front des Allies. Le combat continue sur ces points. Sur tous les autres points, les attaques de l'ennemi ont été repoussées.Grùce à une fructueuse opération locnfe exécutée la nuit, les Français ont avancé leurs lignes au sud de la Clytte et fait un certain nombre de prisonniers. Par ailleurs, 6ur le front britannique, rien de particulier à signaler. Rome, 8 mai. — Officiel : Tout le long du front, le mauvais temps a limité Faction de l'artillerie et les opérations de patrouilles. Ha guerre navale Rome. 8 mai t Les journaux signalent un combat naval avec un sous-marin allemand qui s'était avancé sur la côte sud-ouest de la Sardai-gne jusqu à Carloforte. où il a coulé un vapeur anglais. Un navire de guerre italien 4 moteur a donné la chaise au sous-marin. Aa-cours de la canonnade réciproque, deux femmes ont été touchées par les projoctil»»*. Lorsque les batteries de la céte sont intervenues, le sous-uiarin a plongé et a disparu. •*e Londres, 10 mai : L'Amirauté annonce qu'un dragueur ds mines anglais a touché une mine le 1er mal et a coulé. S officiers et 23 hommes ont oéri. Berlin, 8 mai : Au cours des opérations navales amenée# par l'expédition en Finlande, les navires de guerre allnmanda ont détruit au total sept sous-marins anglais. 0*0 Lubeck, 8 mai : Le .Coole-Tragere*, prend t» vapeur marchand battant pavillon finlandais, est entré hier soir dans l« port de Lubeck. Le service de navigation direct avec la Finlande est donc repris. 0*0 Conetantinople, 8 mal î L. Agence Milli annonce que le petit croiseur .Moddchitlijeh*, coulé le 3 avril lfclf devant Odessa par une explosion de miu««t et renfloué par les liusaes pour faire ei»-»uite partie de leur flotte sous le nom d# ,Prutb", a été de nouveau incorporé à S4-bastopol dans la flotte turque. Paris. 9 mal : L'Agence Havas apprend de Madrid qn# lo gouvernement espagnol réquisitionnera sous peu toute la flotte marchande. DEPECHES DIVERSES j "Paris, 8 ma* : Lie M. Alfred Capus, dans le ♦ Figaro»': — Tant que PéiaUrnajor allemand ne sera pa3 forcé militairement d'évacuer quelques-uns des territoires qu'il occupe, les négocia* tions de paix nous seraient défavorables, car nos arguments n'auraient évidemment pas la valeur de ceux de l'ennemi, u Paris,'9 maiT"" Un décret autorise la Ranque de France 4 porter de 25 a 30 milliards de francs l'émission de ses billets de banque. • *e Paris. 9 mal : Les Journaux annoncent que le général Ber-thelot, chef de la mission militaire française en Roumanie, est rentré a Paris mardi. e*e Lyon. 9 mal : Le Prourês de Lyon annonce qu'une action serait intentée a M. Rrison. député socialiste^ pour une alTaire de presse dont les détails ae sont pas encore connus. Paris. 9 mai : Le baron de Mackau, doyen de !a Chambre, vient de mourir a l'âge de 86 om. Le défunt avait fait partie de la Chambre depuis 1870, c'est-à-dire depuis la fondation de la République, dont il était toujours resté un adversaire décidé. En dernier Heu, Il était Inscrit 4 la fraction cléricale de l'Action libérais. 0*0 Rerlin. 9 mai : L'accord conclu entre tes délégués aile» mands et français au sujet de l'échange des prisonniers et des Internes civils a été approuvé par les gouvernements respectifs. L'ae-<-ord sortira ses effets à dater du 15 mal. e#e Berlin. 10 mai : M. von Kûhlmann est rentré oe matin 4 Berlin. •e* Budapest 9 mai : M. Weckerlé a exposé ce soir au parti ron»*fc tutlnnnel le programme do goi.vernement. On pense que la nouvelle loi électorale que M. 'Veckerlé présentera à la Chambre y sera votic par environ 300 voix, c'est-à dira a la majortté des tr ois quarts. 0*0 Budapest, 9 mai : Le groupe Andrassy, comprenant une qusr rantaine de membres, a l'intention de ne plus soutenir la majorité parlementaire. e*e Bucarest. 9 mal : Le Journal Steagul, organe de M Marghllo-man. président du Conseil, annonce que le Parlement roumain a été dis^oua. Les nouvelles élections auront lieu selon Pancien système électoral, du 1* au 9 Juin. Le nouveui Parlement se réunira le 17 Juin. • e • Londres. 9 mal : Le Daily Chronlele annonce qne sir William Robertson remplacera le maréchal French e-a qualité de commandant en chef des troupec anglaises qui restent dans le pays. e#e Londres. 10 mal : Le général M ah on. commandant des troupes en Irlande, a confirmé qu'il était sur le point de quitter Tlrlande. 0*0 Londres, 9 r*l : Le Daily Mc9 annonce que M. Austtn Stac, jieorâtalre dee $)tn-Felners, a Hé arrêté. Vendredi lO-Samedl 11 i!aî 1913 JOURNAL QUOTIDIEN — Z.6 Numéro : 15 Centimes

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes