La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 19 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b56d21sx52/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (juin), fr. 3 00. Les demande* d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les /acteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste» ADiliUlSTRATiÛil ET RE3ACTI0IÏ : 31, Wontagn®-aux-^erbc3-Pota3Ôr*a8, Sruxelloa PRIX DES ANNONCES Pet. annonces, la ligna, /r. 1.00. — Réclames avant les a tin., La lig., te. 2.50. — Corps du, journal, la lig., Ir. 7.B0. —Faits divers, la lig., le. 6.00. — Nécrologie, la lig., Ir. 3.(iO. — Coin des Eleveurst annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig,, Ir. 2.0Û. Bureaux de 9 à 17 houras Dlrec'lon et Administration : ggjg ',?&» |? JOS. (KORES3ÉE, DIRECTEUR Nos «tel ors étant fermés aujourd'hui à l'occasion des fêles do la Pentecôte, le journal ne parsfîtra pa3 lundi. UmT 1,385* jour de guerre Rien a signaler. la guerre navale Paris, 17 mai : Depuis le 10 mars, la flotte marchande française tout entière est tombée sous lè coup de la rétiuisition générale.Un à un, les navires passent sous les ordres de TEtat On peut déjà, à la lumière des événements, voir le3 conséquences de cette idée : la substitution à l'initiative privée d'un fonctionnarisme irresponsable.Le Temps consacre une étude documentée & cette situation et conclut en ces termes : — L'organisation souple et puissante qui existait est brisée, et notre flotte réquisitionnée se voit frappée d'une sorte d'ankylose générale qui diminuera d'autant plus son rendement que le principe d'autorité sera paralysé ù tous les degrés de la hiérarchie. » *** Paris, 17 mai : te paquebot Atlantique, de la Ligne des Messageries Maritimes, a été attaqué au début du mois de mai dans la Méditerranée et touché par une torpille. 11 a réussi par ses propres moyens à rentrer dans un de nos ports. Un passager européen et un Arabe ont péri. *** Londres, 17 mai : De l'Agence Reuter : — Le vapeur «Zaanland » (5,il7 unneôV, du Lloyd Royal Néerlandais, a coûte aprfe être entré en collision avec un autre /.avire. Le <t Zaanjand » figurait au nombre des navires hollandais saisis en mars dernier aux Etats-Unis. Les événements de Russie Berlin, 17 mal : Les Journaux russes démentent officiellement la nouvelle disant que l'Allemagne a adressé un ultimatum au gouvernement des Soviets de Moscou. Toutefois, ils ajoutent que la situation internationale de la Russie est grave. • ♦ Berlin, 18 mal : La légation oukrainienne à Berlin envoie un communiqué aux journaux pour dcm^nUT ."Information suivant laquelle elle aurait fourni aux membres de la Commission du Reichstag des documents au sujet des événements de Kief. *** Consfantinople, 17 mai : L'Agenoe Milli apprend que, d'après les dernières informations, les bolchevistes qui occupent les environs de Batoum auraient reçu des renforts du Turkestan et d'Astrakan, transportas à bord de canonnières russes. 'Grâce à ces renforts, les bolchevistes ont prononcé une attaque contre la ville. Batoum est tombéo entre leurs mains malgré la résistance héroïque des troupes musulmanes et les renforts (jubiles reçurent au èewiier moment de Daghestan et de Géorgie. Les munitions manquaient dans le camp .musulman et les moyens de défense faisaient d&fà'tit. 'Les'' 'bolchevistes ont continué leur attaque furibonde. * * * Copenhague, 16 mai : On mande de la frontière finlandaise : — A la tôte de ses troupes, le général baron von Monnonhefm a fait son entrée so-lonnelle à Helsingfors, capitale de la Finlande.Berlin, 18 mai : La Gazette de Voss apprend que le Landtag finnois s'est réuni mercredi dernier pour la première fois depuis le déclanchement de la révolutien. Dresde, 17 mai : On annonce, en ce qui regarde les relations futures de la Lithuanie avec l'Empfre allemand et contrairement à d'autres informations parues jusqu'ici, que la direction de l'Empire et la Saxe semblent d'accord à reconnaître que l'union personnelle avec la Saxe est désirable. Les détails dé l'accord et même la forme à donner à, cette union ne sont pas encore décidés.DÉPÊCHES DIVERSES RECTIFICATION. — Le début de l'information du correspondant à Paris du Manchester Guardian, relative à une seconde lettre de l'empereur Charles — reproduite le 15 mai sous notre rubrique « Dépêches diverses > — doit être rectifié comme suit : — La seconde lettre de l'empereur Charles est apparemment plus importante que la première. L'Empereur y déclare être convaincu qu'il pourra amener rAllemagne à conclure la paix sous condition de voir les Alliés limiter leurs exigences territoriales à l'Alsace-Lor-raine. Il va de soi que les territoires occupés seraient évacués et que l'indépendance et la souveraineté de la Belgique seraient rétablies. La Bulgarie aurait déjà donné son adhésion à cette proposition. » Paris, 17. mai : La Chambre a commencé la discussion du projet de loi re'krtif au renouvellement du privilège de la Banque de France. Elle a rejeté, par 395 voix contre 132, l'ajournement sine die de la discussion, qui avait été demandé par les socialistes et quelques députés radicaux. **• Paris, 18 mai : M. Painlevé a été nommé président du département de l'aviation en remplacement de M. Millevoye, décédé. •** Paris, 18 mai : L'aviateur Gilbert, qui s'était récemment enfui de Suisse, est tombé près de Villacoubay ; 11 est mortellement blessé. Londres, 17 mai : Le Roi a nommé M. William Frede-rik Lloyd premier ministre de Terre-Neuve et membre du Consw'l d'Etat. Londres, 17 mai : M. Barnes, délégué ouvrier au* département de la guerre, a récemment prononcé vn discours dans lequel il a dit que l'Allemagne devait faire partie de la future Ligue des vallons, car il n'était pas possible d'en exclure jurement et simplement une nation de 70 millions d'habitants. Cela n'aboutirait qu'à faire créer une deuxième Ligue des Nations, à 'aire construire de nouveaux navires de guerre *t procéder à de nouveaux préparatifs militaires. **• La Haye, 18 mai : On mande de Londres au Hollmdach Nieuws Bureau que la eampagne amorcée pour constituer la Grande-Bretagne en Etat fédératif continue de plus belle. Le Morning Post s'élève contre octto idée, la tâohe du gouvernement n'étant pas de reviser la Constitution britannique, mais bien de rester vainqueur dans cette guerre. La constitution d'un Etat fédératif ne sera pas de nature à contenter l'Irlande, vu qu'elle ne vise qu'à la 6éparaMon pure et simple d'avec l'Angleterre. Le Daily ChrorUcle apprend de Dublin que la situation s'est quelque peu améliorée en Irlande, surtout après les dêmon-îtrauons de sympathie des libéraux et des membres du Labour Party envers Dillon. La Haye, 17 mai : Le projet de loi concernant l'extension de l'affrètement obligatoire est venu aujourd'hui en discussion à la seoonde Chambre des Etats-Généraux.Le député van Raalte attire l'attention de la Chambre sur les conséquences internationales que pourrait eauraîner le projet et propose de renvoyer la discussion en attendant des renseignements com^ôfnentaires. M. Loudon, ministre de6 affaires étrangères, répond à l'orateur qu'il est dans l'impossibilité 'absolue de faire des déclarations expresses à ce sujet. Nul ne peut préyeir si des complications d'ordro international ne surgirent pas par le fait que les navires seront convoyés. Il espère cependant que cette éventualité pourra i*re évitée. Les gouvernements alliés ont été informée des intentions du gouvernement hollandais. Il ne peut en dire davnatage pour le moment. Après cette déclaration, le député van Doord propose à la Chambre de suspend.e la discussion du projet et de se réunir plus tard en séance secrète peur délfbérer sur la situation. Après un court débat, cette motion est rejetée et le projet de loi adopté par la Chambre. $ • * Francfort, 17 mai : La Gazette de Francfort apprend de Stutt-gard que le député Conrad Mausmann aurait, au cours d'un discours à la Chambre, déclaré ce qui suit : — Nous sommes entièrement préparés à passer un cinquième hiver sons les armes. Si la guerre ne se termine pas avant l'hiver au front de l'Ouest, l'Allemagne se verra contrainte d'entretenir une forte armée en Orient. Il est apparu clairement qu'il est inutile de se forger des illusions au sujet d'un oomprom-is avec le gouvernement anglais. L'esprit qufi anime Lloyd George et Cecil est plus puissant que celui qui fait agir lord Lansdowne, Bryce et Runciman. » Berlin, 17 mai : D'après une information d'Ottawa au Times le sénateur canadi-en Roche so serait exprimé comme suit au sujet du projet de loi de boycot ta'-ge économique de l'Allemagne après la con clusion de la paix : — Quand la guerre sera enfin terminée, l'Allemagne deviendra le meilleur client du Ca nada. Après la oeaeation des hostilités, la lutte commerciale sévira dans toute son ampleur et les Etats-Unis domineront le monde de le finance et du commerce. Ils possèdent du fei et du charbon, ainsi que les industries po^n le travail des matières premières. Do plus, ih ont à leur disposition une puissante flotte rte navrres de eemmeroe pour fcraiïsporier leurs produits au* quatre ooins du monde. New York deviendra I» centre de la finance interna tionale. Dans ces conditions, les Américains seront bien aise de so passer des produits ca nadiens. De 6*n eété, l'Angleterre se verra acculée à graviser de plus en plus dans l'orbite commerciale des Etats-Unis. L'Allemagne de viendra alors le seul pays avec lequel le Ca nada pourra, sans réserve, entretenir des rela tions commerciales. » Le sénateur Roche considère l'avenir écono ml que des Rte.te-Uiiifi sous des couleurs trop favorables. Nos prévisions sont tout autres, mais il nous est agréable de voir que cet homme cFElat c&oadian ne croit pos pouvoir s'associer au boycottage économique préconisé contre TAMemagna. *** Bucarest, 17 mai ; Au cours d'une entrevue accordée au représentant du journal Acitm&a Romafra, à Jassy, le président du Conseil roumain, M. Marghi-loman, a déclaré que lé gouvernement avait obtenu l'assurance qua la Bessarabie serait définitivement annexée à la Roumanie, sauf une légère ratification des frontières du nord, au sujet de la^jueKe des négociations sont engagées.•** Berne, 17 mai : Au cours d'une entrevue avec les représentante de la preerre suisse, le président du Conseil fédéral, M. Calonder, après avoir tracé à la press8 la ligne rt» conduite patriotique qu'elle doit suivre ekirant la période crittque créée par Vîg difficultés qu'entraîne la signature du traité économiqi>e avec la France et l'Allemagne, a exprimé l'espoir que le* belligérants, oui ont donné tant de preuves de sympathie à la Confédération helvétique aii cours de cette guerre, trouveront cette fois encore une solution qui respecte l'indépendance et la souveraineté de la Suisse. Les journaux se font l'interprète de la profonde émotien qui s'est emparée du oeupîe suiesa à la suite des derniers incideots dip'o-motiques. La Neva ZeUunrj de Zurich estime qu'il s'agit pour les belligérants d'une eruestion de prestige personnel. Le th/nd de Berne qualifie de mesure extrême la menaoe de l'Entente de proclamer la guerre économique contre la Suisse au cas où elle signerait le nouveau traité avec l'Ailemeçne. On nous assure, dit ce journal, que le Conseil fédéral était unanime à approuver !a signature de l'accord économique. Le peuple sitfsse a ponr devoir de soutenir son gouvernement dans cette circonstance critique. Ouoi qu'on fasse et sous aucun prétexte, la Suisse ne peut se départir de sa neutralité dans la guerre mondiale. L'accord avec l'A>lemegne respectait entièrement le principe de leutralité et neus ne comprenons vraiment pas l'attitude de la France dans cotte eceuwenco. " EN ITALIE Rome, 17 mal : Jeudi a eu lieu une réunion du Conseil qui a dnré plusieurs hewes et à 1 actuelle ont participé tous les ministres, à l'excepWon de M. Fors et du ministre des finances M. Meda, qui n'était pas à Rome. D'après une communication officielle, le Conseil s*est exclusivement ooeupé dos mesures à prendre pour assurer l'absolue liberté d'aetion du commissariat des vivres. VIdea Nazl»nale apprend de son côté rrue le Conseil s'est aussi occupé de la réorganisation du département de l'armement et des munitions, d'accord avec les personnalités compétentes du département de la guerrç. D'autre part, le Carriero dhla Sera apprend que la réouverture de la Chambre italienne n'aura pas lieu avant le 12 juin. *** Rome, 17 mai : Le commissaire des vivres, M. Crespl, retournera prochainement à Paris afin de reprendre les négociations économiques avec les gouvernements aîliés. On annonce, d'autre part, que M. Sonnino a conféré avec les représentants de la France et du Ja»on« **• Milan, 17 mai : La police a ordonné la fermeture des aciéries de la a Fabrioa Italiana Accien », à Ponte De-erme, près de Gônes. Le propriétaire de l'usine, plusieurs de ses associés et les docteurs ont été; arrétés. Las bâtiments de l'usine sont surveillés par des soldats. Comme on ne connaît pas le raotK de ces mesures, la presse est tentée d*y voir un nouveau scandale. Zumh, 17 mai : i Zurohor Arweigor»! — L'ifï'ensité du trame par voies ferrées dans la Haute-Italie et dans le sud de la France parait indiquer que d'imnortanes mouvements do troupes se font àans ces régions. » Le « Seoolo » affirme que das troupes coloniales françaises sont expédiées sur le ni italien. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissantes Centrale». Communiqués des armées alliée» Berlin, 18 mai. — Officiel de ce midi : Paris, 17 mai. — Officiel de 3 heures : Th4àtre do la guerre à l'0ue6t Au oonrs de la nuit, bombardement violent Sur les fronts do bataille, la canonnade. ?ans la région d'Hailles. Vers Mesnil-Satot- l., act H' ... h(in.,„m,n Georges, nous avons repoussé uii coup de maîn ^ ^ ^ ennemi et fait des prisonniers. Dans la régfn l;ius violente veib la noninni la mut au sutl cl® Canny-sur-Matz, nos détachements intense de divoreion a d P Jln>onii ont Pénétré dans les lignes ennemies en deùx Les opérations de rec ® notamment ri i.,q pointe et ramené une quarantaine de prisçtn- des corps à corps achai. e , j . uiers.. Sur la rive sud de l'Oise, une tentative la région de Las:,>gn^ S r P p , omlelrije sur no3 postes au secteur de noua avons fan aes prison J3- Varennes a échoué sous nos feux. Nuit câline Hier, nous avons descendu 16 avions et 1 bal- sur ,0 reste du {[ont Ion captif ennemi. * * Paris, 17 mai. — Officiel de 11 heures : Berlin. 16 mai. — Officiel du soir: Rien à signaler en dehors de l'activité habi- Rièn ae particulier à 6ignaler sur les du- tuelle des deux artilleries sur le front au nefrd férents theâtres de guerre. et au sud de l'Avre. Berlin, 16 mai. -OffloTel: , Londres, 17 mai.-Officiel : Dans la Manche et sur la côte orientale de Nous avons prononcé cette nuit une heureuse l'Angleterre nos sous-marins ont eacorê coulé aUaciue près (le Beaumont-Hamel et fait «uel- Û UAI tonnes brut de tonnage marchand en- <!"<* prisonniers. La nuit, nos troupes ont pas néini. Deux vapeurs ont été torpillés en pleins d assaut un poste ennemi etabh au nord & \IV,nrvu.imi* Merns; les troupes qui 1 occupaient ont été ex- convola iortement protégés. terminées ou mises en fuite. Ilier soir, un déla- * ** cheniont d'attaque allemand a été repoussé Sofia 16 mai. — Officiel : près de Moyeuneville, au sud d'Arias. De part Sur lé tronl en Macédoine, au nord de Bi- et d'autre, la canonnade a été violente la nuit toUa violente canonnade de part et d'autre, dans le secteur du bois de Pacaut, au nord Après une préparation d'artillerie, des trou- d'Hinges. L'artillerie ennemie a été plus active ue3 d'assaut ennemies ont tenté d'attaquer entre Locon et liinges et de la forêt d.e Niepge nots postes établis prés de Kukuruz, dans la a Meteren. région ao la Mo-éiena ; elles ont été repous- , . , sées et uni subi de fortes pertes. A l'est du Rome, 17 mai. Oïliciel. Vardar près du village du Matschukovo et Nos batteries ont dinge un énergique feu de Kraitaio, nous avons dispersé des trou- de diversion sur les parties du front où t en- pes uo reconnaissance anglaises. Au sud de nemi a été parliculièrement actif, notam- Ooirau la canonnade ennemie est devenue nient dans la vallée de Lagarina, dans ta plus violenta Vailarsa, dans le bassin de la Brenta et le long de la Piave, ainsi qu'entre Zenson et Constantinople, 17 mai. - Officiel : cap Sile. Nous avons répondu à l'artilier|e Sur le front en Palestine, canonnade plus ennemie, dispersé aes travailleurs, piovo-violenie à certains endroits. Sur la rive orien- Çue de3 exp.osions et des incendies dans les taie du Jourdain, grando activité des pa- lignes ennemies et bombardé uu charroi et trouilles. des colonnes autrrchiennes. Des patrouilles En Mésopotamie, devant tout le front de anglaises ont été actives sur ie haut platea^i notre groupe oriental et sur le Tigre, nous d Aôiûgo. Engagements entre patrouillas avons observé des mouvements ennemis à près de Fener.* l'arrière du front. Pour le reste, rien d'impor- EN AMERIQUE Berlin, 17 niai. — Officieux : .. A raiéon de ia diialeur, l'activité de l'artillerie La H 18 mal. s'est raieniio le 10 mai. Cependant, bans la soi- 0u alànde do Washington à l'Agence d'tti- rée, la violence du ieu s est accemuee autour ^.e formati0ns hollandaise que le projet de loi qfci iinak-ui, au buis de la Nœppe, et, pendant un vjaan a accoider au président Wiison les pofa- certain temps aussi, sur la Ciurence. ires ue Voirs virtuels de dictateur n'a pas rcé adopté.: Lons, l'artillerie a été pariieui.erement active. % Des pŒti'ou'.-es ang.aifes ont te.ité u plusieuis Washington, 16 mai r reprises une sorbe, maio elles ont été repoiiisc-es ^jac Adoo a soumis au Congrès Jii nou\ «il sur tout le front. L'attaque ungiatoe sur la avant-projet pour l^xercice Jkuuioier cjui com- iscarpe, dont parle le communique officiel, a été mence le 30 juin . prochaiïV Clt a/ant-pi pi^ ])rononcée pat' deux compagnies. A certain en- prévoit que 4 milliards âe^doMalp devront pref- Uroit, la niiie <>'est U uiisiormee en oui*i>s a venir surtout des impôts. Un des ddîpensej corps. Apres des êcûuuffourées saa^am-e^, 1de g-uerre serait Rouvert celte ^.nnée par cies Anglais ont été rejets. En d'autres endiuits, inipôts eL.deux tiVs par desjji^psruuts de Li- ieavs vugues d'assaut se sont écroulées devant bai té. Ifrèux miîli^ds sept "Wnt se^f^nte-éinq nos ii^ics sous noire feu destructeur. Line port'.e mjlÙ'or.s «fe dollars s étaient fourni^oar i'i:«pû| seulement des troupes engagées a réussi a re- \e i PVX'U^^'wnr^tt^MWtiolTces éle/és. Lé gagner .ses tranchées. D autres attaques entre- [ijontant-tt^âl des recettes à pruVen,;r deslim- ij.!^ -=ur l'Ancre supérieure ont subi le même pbtsjidi évalué à 3,643 millions de dollars. ... i.ne >,u eco Ml—IlBill Hi II I III II avec des pertes pariicu.ieroinent eievees. bLf ■ .,f ~ : Î7x les deux rives de la Somme, des patrouillas an- K l,. glaises ont en vain essayé d'avancer. L artillerie française s'est montrée très active detns le séc- leur de l'A vre, depuis la Uuce jusqu'à.» ri-wd de Montd^dier, sans toutefois que t'infan'e.'ie |cit ^û oroquevihe contre Reriida entrée en. action. Laon a été bombarué jour et uu.t ; la vilre est devenue un monceau de dé- Nous avons signalé et exposé jeudi dernier combres* les faits qui se sont passés le 2 mai dans les locaux de la Fédération bruxelloise des Syndi- Beriin, 17 mai. — Oflïcieux : cats chrétiens de Belgique. Nous recevons à ce Les canons allemands à longue portée couti- sujet la lettre suivante : nuent a bombarder le bass>n uidustr el de Be- Bruxelles I« lfi mai 1Q!R tlHine. Diuis la journée du 16 mai, un feu des bruxelles, le 1b mai 1918. pius violent a été dirigé sur les installions des Monsieur le directeur, mines d'Annecin et de Nceux, amsi que sur les La Fédération bruxelloise des Syndicats aciéries situées près d'isbergues. Le bombasde- chrétiens de Belgique, qui a son siège à la rue ment continu du bassin minier de BéChune rend du Boulet, 20, et à laquelle sont afilMées toutes l'approvisionnement de la France en charbon les unions professionnelles chrétiennes de très difficile. En 1012, ie département du Pas-do- l'arrondissement, a été très étonnée de l'article Ca,ais avait produit environ 21 mill.ons de U>n- paru dans votre numéro du jeudi 16 mai, sous nés de houille. Or, les centres de production qui ie titre « La politique Internationale belge. — fournissaient 9.4 millions de tonnes, éta.ent déjà De Broqueville contre Renkin ». L'information bombô6 errtre nos mains avant le 21 mai -s. tes qui a donné lieu à cet article est une simple mines qui produisent sur la base du chifre'de mystificati »n. 1912 11.6 misons de tonnes complémentaires se La réunion du 2 mai dont II y est question est trouvent très menacées. L'exploitation a été sus- inventée de toutes pièces. Jamais le R. P. Rut- pendue ou déllnitivement abandonnée, dansJ.les ten n'a donné connaissance on notre local d'un mines de Béthune (2.3 millions de tonnes), dans soi-disant message .çle M. de Broqueville, ni en- eelles do Nœux ;2.o3 millions), de Druay (1-71 core moins des instructions «de laisser doré- millions) et do Liévin (2.3 millions de tonnesjjbi navant de côté M. Renkin ». Nous défions votre l'on ajoute é ces chiffres les 6.8 millions de ton- informateur de citer les noms dos personnes ncs produites par les mines du département .du qui auraient assisté à cette réunion. Nous vous Nord, occupé par les Allemands, il appert que'de prions aussi de dire à vos lecteurs que notre la production tulale de -40.6 nUUons de tonnes'de local est exclusivement affecté à des œuvres houille en i-'raace, 25 millions de tonnes au sociales et que jamais on n'y traite de poli- moins ne pourront plus être mises à la diSpQsi- tique. lion du peuple français. La France se trouve Comme il est fait expressément mention donc complètement tributaire de l'industrie char- dans 1 article du local des Unions profession- bonnlère ang.aise qui, à son tour, est très me- nelles catholiqnes et que ces allégations peu- naoé-> par nos sous-ma-..ns. vont nulre à notre action sociale, nous vous prions et vous requérons au besoin d'insérer 1^ * * présente réponse. Berlin, 17 mai. — Ofaicieux : Agréez, Monsieur le directeur, nos civilités* L'Amirauté anglaise dément elle-même les „ informations qu'elle a anlérieurement publiées Pour la Fédération bruxelloise des Syndicatt concernant le bloeus du port d'Ostende ; elle a, chretiens de DelglQue : ea effet, dirigé le 16 mai, dans l'après-midij des Le Président, Le Secrétaire, moniteurs contre le port prétendument bisqué J. DE MAEYER. PARTOUS J. » et devenu par suite sans importoœ &J»m; ^ signatalres de ceM- lettre s.inscTivent baraement n a pas été pius efflc ce q ' P, donc en faux contre notre Information et nous cedents. Les installations m;ari mes p 4= m»tt«nt au déû de citer les noms des personnes par du béton et du blindage n ont pas 6 auraient assisté a cette réunion. truites. Le seul résultat de 1 opération a*<i« N r6levon3 ^ défl. voici les noms de la faire ,1a très nombreuses viMimçs parmi lfi» har fles personnalités en question : bitants» * MM. le Père Rutten; Berlin, 17 mai. -Oifieieux: EnH:t BelPaire' teerétalre du R. P. Le beau temps a peraus à nos forces aérl^es • directeur de. œuvres sodé développer dan; la journée du 14 l'u- c L^viwi'rfà L^ken complète activité. Au cours de nombr^x «m- ciales vicaire à LaU« bats, nous avons en deux jours 'des- „ , oendu trentwanq avions et quatre bdions f h v™' TlrhPlPn vimlra am niphn. captifs. L'escadrille commandée de son vivant E. H Van Tichelen, vlcalrs aux Riches- par le eaprtaine-cominandant baron von f cht- E H vanAssche, vicaire à Hal; hofen a de.^ndu a elle seule dome avim^ U E H Van Noten> vicalre à vllV0rde. . l.eutcnant VVmdieh a lemporté sa 2^ .etb . Vergels, employé du secrétariat, rue du Nous n avons perdu que douze avions et pas de Boulet • ballons captifs. Ces chiffres démontrent un«tJois Christophe, propaeandiste. syndicat- de plus que, contrairement à toutes les ail^ma- deg empi0y^s tions de nos ennemis, nous maintenons ,tou- Partous, propagandiste, syndicat des joure notre supériorité dans les airs. La nuit^ nos diamantaires. ! escadrilles de bombapdiers ont énergiquemcjlt attaqué d'importantes installations militaires de Le défi que nous venons ainsi de relever l'ennemi. En deux nuits, elies ont lancé la f^rmi- nous incite à ajouter quelques nouvelles pr»£ dable quantité de 73,200 kilos de bombes. î cisions aux détails que nous avons précédera r ment donnés. Le Père Rutten — car n'oublions Berlin, 17 mal — Officieux • } pas que c'est llli (Iui est en cause ici et noq VHomme Libre du 2 mai pubEe un ,télé- Pas la Fédération des syndicats chrétiens derf gramme de Lendres précisant les perteà" en f1 laquelle il se réfugie voudra peut-êlre avions durant le mois d'avril. Les chiffres qafe ce :0°vf1lr JW "f™ ne s"tons M» télégramme communiqué sont de nouveau e* fia- " grante contradiction avec la vérité. La dépjohe énoncé Us paroles suivantes : signale qu'en avril l'Entente n'a perdu aulotal h ~ IJlnh^,ne^pe" ^ 0notv^8e" van. *llinï ° Vn _Ar,mx 109 or,nâmic he«r den minister de Broqueville, die mif daarg h* n îL Ùr «I ?/<i' iîTfclf t1001, Jaat weten dat met Mijnheer den minister ceSdus™ Taïiie 1^8^0^'VancaSJ $*7s Renllln 8eon huis meer te houaen is' Hy wordS cenaus a i arr.êrt des ligne» irançaises. i|ans zail wlj auIlen moeUn eindigen met hem af ces chiffres ne sont pas compris 18 avions Que ^ stellen » les Anglais dans leur rapide rekraita lors <* ia Voioi, pour ceux d® nos lecteurs qui Ignorent balaihe d'Anuentières, ont brttiés dans le champ le flamalldi la traduction de cette phrase : d aviation de la Gorgue. D'après des infoi^ia- —j*ai reçu une lettre de Monsieur le mi- bions angjaises, nous aurions perdu en a\Til^470 nlstre de Broqueville, qui me fait savoir qu'ij avions. IDn réalité, nous n'aA'ons perdu que'323 n'y a plus moyen de faire bon ménage avec soit environ un quart du ch.ffre publié par,les Monsieur le ministre Renkin. Il devient foui Anglais. Quatre-vingt-sept de ces cent vingt-tfois Nous devrons finir par le débarquer. » avions sont tombés entre les mains de l'ennâmi. Nous comprenons l'embarras assez crue! dans lequel, à la suite de la publication des détails qui précèdent, vont sans doute ss trouver nos correspondants, et nQiis ne nous étonnerions pas d'avoir à eoregistrer une série de nouveaux démentis. Quand on dément, c'est bien comme quand on mont : on sait quand ça commence, mais on ne sait jamais quand ça finit;.. * * • A l'appui de ce que nous avons it jusqu'ici de ces" Incidents,'nous croyons pouvoir reproduire la lettre suivante que nous fait parvenir un ami de M. Jules Renkin, et qui est aussi un peu des nôtres : Monsiour le Directeur, PermeUez^moi do vous féliciter du cou-rage que j vous avez eu d'exposer l'état des choses réel ; au sein du mystère belge. Vous ne devez craindre aucun démenti. Dans [ t'es nuieux initiés, on est au coûtant depuis 5 rjngbemps du travail souterrain el des intrigues, ^ parfois bien vilaines, du élan de Broqueville con-tre le seul député de Bruxelles qu. soit vraiment resté lidèie a son programme de démocrate ci ré-iron. Ces gens n'operent pas seulement contre Renkin. Tous ceux qui sont soupçonnés d'étiré partisans de celui-ci ou*de vouloir faire de la politique ouvrière pour les ouvriers, sont «n butte à des persécutons sournoises. On peut être ce qu'on veut, avoir acquis de la fortune par les moyens les moins honorables, se servir de la re-kgion sans conviction aucune dans des buts de l'égoïsme le plus cynique : du moment qu'on acompte lo mot d'ordre politique, on est le bienvenu. Déeorabons el honneurs pieuvent sur les hypocrites. Mais m eu heur aux sincères qui veulent la bien pour le bien et croient pouvoir rester oathcliques fidèles1 au Pape sans plier l'échiné devant les politiciens au pouvoir I Ces gens du Havre prêchent toujours l'union secrée, quand c'est en faveur de leur politique tortueuse. Mais quand cette politique demande le contraire, ils sont capables de toutes les trahirons.La seule chose étonnante est que l'on ait pu cacher si longtemps l'agitation souterraine faite contre \1. Renkin. Le l'ère RuMen, dans nombre de réunions, a ou contre M. Renkin des insinua-lions véritablement vénkneuses, allant jusqu'à l'a<*cuser de ne plus être catholique, d'être d'accord avec les socialistes, etc., etc. Dans ces derniers temps, on a répandu dans tous les milieux catholiques actifs de Bruxelles le bruit que M. de Broqueville s'était adressé au Pape lui-même pour dénoncer l'attitude de M. Renkin. Vous avez également mis le do-.gl sur l'endroit exact de la plaie. M. Renkin est patriote, patriote sincère, niais Belge avant tout. 11 n'a trempé dans aucune intrigue antérieure ^ à la guerre : c'est une besogne qu'il a laissée à M. de Broqueville et au XXc Siècle. Comme ministre des colonies, fl a trop pu apprécier les Anglais pour tt-vrer le pays pieds et poings liés a la poMUque d'outre-Manche. Si aujourd'hui l'hostilité contre M. Renkin devient publique, si le Père Rutten et ceux qui sont derrière lu: jettent définitivement le manque, c'est que son opposition a dû être ' très forte. Mais a ors aussi le danger dans lequel le pays se trouve doit être véritablement très grave. Je puis vous dire encore qu'en dehors de la réunion de la rue du Boulet, il y a eu des réunions de sénateurs et de députés convoqués par le Père RuMen. Je crois que celles-ci ont eu lieu dans les salons de la Société Générale de Belgique.Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments distingués. Un ami de Jules Renkin. \ ' véronique BruxeJieMe Pas d'ïtïittWMiue jjetraîS tout ce qui prolonge {a guerre. Ce n'ost pas tel ou tel peuple qui est mon ennemi. Mon ennemi, c'est tout ce qui fait la guerre ; c'est tout ce qui frappe et tue ; c'est «l'héroïsme, l'orgueil militaire et l'orgueil politique; c'est l'impérialisme de l'Angleterre; jc'est le sentimentalisme de la France; ce fcont les milliards do l'Amérique. Une seule iéause doit être plaidée : le droit de l'humanité iiu travail rationnel. C'est notre devoir à chacun de haïr tout temps perdu. c A ce titre, aujourd'hui, j'attaque le socialisme du Manifeste de Londres et j'ai comme partenaire un socialiste do marque qui, lui. ù voix autorisée : c'est le député Hubin. ! Le député de Huy, en résidence à Saint-jbloud, vient de répondre vertement au Manifeste où Vandervelde se donne le titre con-fieeté de «délégué du parti ouvrier belge». | La Nation Belge, organe officieux du Havre, m accueilli avec enthousiasme 1§ Manifeste, pliais il est à remarquer qu'elle a fait accueil œmpressé ù la réplique de Saint-Cloud. Disons, 5011 passant, que le Ministère de l'Intendance |doit laisser des loisirs à Vandervelde; le Seader fait des conférenoeô-préfaces à des •causeries do miss Findley, que les journaux .'disent être « une charmante jeuuè fille écossaise, amie de la Belgique, qui a pris pour tâche de faire connaître le pays aux soldats anglais ». Comme ces campagnes ont pour but d'exoiter le moral de l'année anglaise, nous devons bien des compliments à miss Findley I , Avant d'en venir au Manifeste, complimen- ; tons chaudement MM. les évêques et cardinaux < des diocèses suburbains d'Italie, qui, donnant l'exemple, reniant Christ et le Pape et fidèles aux ordres de M. Sacchi, garde des sceaux, ont garanti leur participation personnelle et celle de leur clergé pour la propagande açti-chrétienne en faveur de la guerre. Darrs les égiises, c'est aujourd'hui la haine qui s'agenouille et la peur qui va trembler. Compliments encore à M. le procureur général de Grande-Bretagne du Club des avocats de Mahattan (Etats-Unis), qui, s'adressant au ministre do# Belgique au cours d'un lunch — la coupe en main ! — a dit : — Cette guerre ne finira jamais, dût-elle durer dix ans, aussi longtemps que, dans la mesure où l'humanité le peut, nous n'aurons pas remis la Belgique dans l'Etat où elle se trou- ' vait en août 3914. » t Voilà des amis 1 Nous leur léguerons nos ( squelettes reconnaissants I s Compliments aussi à M. de Broqueville pour [ la politique économique internationale de la c rue du Boulet, qui nous lie à l'Angleterre. e Baron, quelles mœurs de taupe dans le choix des moyens. J Hardi ! les pioches au labyrinthe l Compliments, enfin, aux signataires du Manifeste de Londres, voté à l'unanimité et dont i la Nation Beige dit elle-même qu'il est loin de satisfaire tous les socialistes belges. d p Le long Manifeste affirme la nécessité, par 1 dessus tout, que les socialistes de l'extérieur demeurent en plein accord avec ceux de Belgique, fidèles aux principes et au programme national et international du parti ouvrier belge. Il affirme la nécessité de continuer la £ guerre. Il affirme la résolution do ne se prêter ll à aucune agression, à aucune guerre de con- c quête, ni à aucune politique d'annexion. Il fait sien l'idéal de la Conférence de Londres : établissement d'une paix permanente par l'orga- 1 nisation internationale soit du Droit, soit d'une 1 Société des Nations; par l'universalité des ga- 5 ranttes démocratiques ; par la reconnaissance assurée de toutes les nationalités ; par l'aban- ï don de toute idée de vengeance et de toute ten- c. lative d'oppression économique. (A l'œil de M. € de Broqueville I) If fait dépendre te pro- t gramme du préalable rétablissement complet 1 de la Belgique au point de vue politique, économique, militaire et unitaire, n rappelle et t fait siens les voies et moyens de la Confé- s rence : f — Un Congrès international des organisa- -s tlons ouvrières et socialistes rendrait actuelle- s ■ ».- 1 ~ ■ .iniiiin ^ ment des services utiles à la démocratie dans lé monde et aiderait il écarter les malentendus 4 les obstaoles gui retardent la conclusion de 1® paix. Les conditions de paix devron't ôtra formulées publiquement, rédigées en termes précis, basées sur les principes suivants : « Paix sans annexion ni indemnité punitives et dfcroit des peuples de disposer d'eux-mêmes », Le tout serait préparé en vue d'une Conférence $ffloie)le d» la paix. Quand parla-t-on des efforts de Vandervelda pour réunir ce Congrès 1 Depuis quand la guerre fait-elle partie du programme socialiste? Que veulent les conférences de propagande aux soldats anglais ? La conclusion du Manifeste est transparents et typique : — Maintenant que les socialistes des pays alliés ont fait connaître leurs résolutions quasi unanimes, le devoir de tous les internationalistes désireux d'aboutir à un résultat positif i ;t de se grouper autour de ceux qui ont été chargés d'exécuter la décision de Londres. » Les expatriés feralent-lls leurs malles— Après avoir fait allusion aux « camarades »' qui sont en Belgique, en Angleterre, en France, en Hollande : — Il faut, disent les signataires, que nous rentrions au pays rlclies de l'expérience ac-guise au contact des organisations ouvrières... 11 faut surtout que nous ne rentrions pas connue des individus isolés, ayant désappris l'effort en commun, mais prêts à reprendre notre place dans les rangs et prêts à assurer notre large part de la reconstitution du Parti, des syndicats, des coopératives. La classe ouvrière aura besoin de citoyens dévoués et au oourant des nécessités de l'action. 11 faut qus les socialistes belges du dehors lui fournissent leur contingent d'hommes d'œuvre. Que ceux qui déj a avant la guerre occupaient des postei de confiance continuent à assumer les responsabilités... afin qu'ils maintiennent deas nos milieux ce large esprit d'union... afin qu'au retour, quand notre grande famille sera enfin réunie, quand le moment sera là de rendre des comptes, ils puissent s'attirer ce témoignage qu'ils ont bien mérité du prolétariat. • Ça y estl De l'audaoe, disait Danton. Pas une phrase qui ne soit une Insolence Ai notre clalrvoyanoe I « Citoyens dévoués » à leur bon plaisir ! « Postes de confiance » désertés par deux fois 1 « Bien mérité du prolé* tariat • pour l'avoir envoyé encore et toujours à la mitraille I •** La réponse de Saint-Cloud est longue: Je n'en reproduirai que les passages principaux i — Si nous examinons le fond, c'est à nous plier à la dictature des signataires qu'on nous convie, dit M. Hubin. Vandervelde et De Brouc-l.èfe signent comme délégués du P. O. B. Ils continuent donc à revendiquer cette qualité à' l'heure actuelle... Pour qui connaît l'autorita. risme que quelques années de pouvoir sans coritrôle ont développé en Vandervelde, consentir un plein accord avec lui. c'est renoncer ù penser par soi-même. Quant à la fidélité aux principes et au programme national et international, j'espère qua les signataires ne poussent pas la naïveté Jusqu'à s'imaginer que la classe ouvrière va, après la guerre, reprendre une action d'ensem* ble sans soumettre à une révision totale son programme, ses principes, ses méthodes et même ses hommes. Vandervelde ne nous a en rien consulté quand il est entré au ministère, et Je n'ai rencontré Jusqu'ici aucun collègue député socialiste qui ait reçu cette marque de confiance el de confraternité... Veut-il aujourd'hui se falra ' couvrir par .un manifeste qu'il a lui-mêmè, rédigé à la faveur du devoir de défense natioi nale ? • Ça n'ira donc pas tout seul. Que La Belgique en porte à ceux d'ici et de lù-bas lo mutuel avertissement. Que la « riche expérience » acquise à l'étranger par les signataires qui yi font une allusion si adroite leur apprenne qua par contre ils ne savent plus rien de Tinté, rieur et qu'ils sachent que si l'on fait des hom-mes h peu près ce que l'on veut en temps da guerre — oser, tout oserl au nom de la Patrie — il n'en est plus de même quand le prolétariat est rentré dans l'ordre, quand il compte ses pertes, les pères, les fils, les maris, les solaires, les parents, la santé, les courages, les biens et la petite aisance disparus. Ce n'est pas sur la guerre que portera le compte à rendre : c'est sur les intérêts que cache une durée prolongée au delà de la résistance physiologique et économique possible d'un petit peuple. RAY NYST. L'affaire de Hamcir-sur-Ourthe Nous recevons la lettre ci-dessous qué nous insérons volontiers ; Syndicat agricole, Dlson. Dison, lo 13 mai 19J8. Monsieur l'éditeur du journal " La Belgique BruiiClIos. Fous la rubrique " Epilogue d'une scandaletfse affaire nous lisons dans voire numéro du 7 courant, un ardelo dans lequel le Syndicat agri-cob de Dison est signalé commo ayant coopéré' à des faits scandaleux de détournement de produits alimentaires, en se prêtant ù écouler des produits volés. Vous comprendrez notre émotion lors de la lecture de cette accusation quand vous saurez que noire soçiçté est absolument étrangère h, cette affaire ; qu'elle n'a pris aucune part aux opérations signalées et qu'elle a cesse tout trafic commercial depuis le 18 mai 191G jusqu'au 11 septembre, précisément parce que les agissements des accapareurs et trafiquants du môme acabit rendaient impossible lo commerce honnête. Le 11 septembre 1917, le comité a décidé de tenter uji essai de repriso des affairos dans le but do répondre aux désidérata d'un certain nombre de membres mais devant les difficultés rencontrées, lo comité, en sa séance du 23 octobre 1917, décida à nouveau de cesser tout commerce. Les personnes condamnées, dont vous citez les noms, les sieurs Fabry et Tuunus, ont cessé, depuis 1915, de traiter les affaires du SyndicaS (hor.ais pendant le court laps de temps ci-dessus). Si après cela, elles ont fait dn commerce illégal, c'est pour leur propre compte et sans que notre Syndicat agricole puisse être incriminé en quoi que ce soit. Vous devez comprendre combien nous tenons à ce que la probité do notre Société et l'honneur de ses membres ne puissent &re ternis par une interprétation erronée de votre article ou par une accusation injuste qui ne correspond nullement à La réalité des choses. Nous vous prions donc, à titre do rectification, de publier la présente protestadon dans votre plus prochain numéro, et vous présentons, monsiour l'éditeur, nos salutations distinguées. Pour le Syndicat agricole do Dison : Le secrétaire, Le président, M. Demoniv. L. Delhez. P -S. — Indus également une facture do là firme Fabry et Thunus qui vous- prouvera la distinction existant entre cotte firme et lo Syndicat agricole de Dison. Il résulte des faits de la cause que les marchandises litigieuses expédiées par les condamnés Fabry et Thunus étaient adressées au « Syndicat Agricole u de Dison. J'ai sous les yeux des lettres de voiture pour expédition de « parties de fourrage »t que j'ai pu me procurer au cours de mon enquête à Hamoir-sur-Ourlhe, et qui portent toutes, indistinctement, comme destinataire, «Syndicat Agricole» de Dison. La lettre ci-dessus, dans 'ces conditions, ne peut tendre qu'à démonirer que les sieurs Fabry et Thunus ont abusé de lai firme sociale « Le Syndicat Agricole de Dison » pour masquer leurs coudai les agis* sements. V, Dimanche 13 Blaï JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro • 15 Centimes S* Ansiée. — "8 258

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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