La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 12 Decembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1z003/
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Dimanche 12 Décembre 1915 A S dû JOURNAL QUOTIDIEN — He Niimêro : ÎO Centimes. 2mo Année. — N* 391 LA BELGIQUE FRiX DES ABONNEMENTS : Un mois .... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sent reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Montacfne-aux-JIerbes-F'oiag'èi'es, BB BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES vîos. MORESSÉE, Directeur r Petites annonces . ..... la ligno, fr. 0.40 A Réclame avant les annonces . — 1.00 PRIX DES ANNONCES \ Corps du journal ... . - 4.oo f Faits divers ....... — 3.00 V Nécrologie ........ — 2.00 -Aujourd'hui ; HXJIT pages. LA GUERRE 496° jour de guei,ï,0 Les combats assez violents qui ont eu lieu cettjâ semaine près d'Auberive et feur la butte de tiouain, ont provoqué en Champagne une animation réelle, mais qui n'a été que temporaire. Sur tout le front dans l'Ouest on ne signale déjà plus que des, luttes1 à coups de mine et les quelques duels d'artillerie habituels. En fait, depuis1 deuK bons mois déjà les belligérants ont renoncé, chacun de son côté, à entreprendre une opération quelconque de grande portée. La trêve relative qu'ils s'accordent ainsi est la plus longue que l'on ai constatée flans l'Ouest depuis les débuts de la guerre. * * * JLn Russie, l'action se résume toujours 'en escarmouches d'un caractère plutôt anodin. Toutes les indications s'accordent du resté à reconnaître que les Allemands et les Austro-Allemands s'occupent surtout de remettre en état les places1 fortes dont ils su sont emparées et à fortifier à l'extrême leur front de bataille. -La mise en état db défense leur en est facilitée par les nombreux obstacles naturels — lacs, marécages, collines et montagnes, rivières et fleuves1 — 'qui se succèdent sur les l,00o kilomètres! du front entre la Baltique et le Dniester. On savait déjà qu'une artillerie de plus en plus puissante est disposée le long de cette ligne. Or, voici que le „Russki Invalid" annonce que les Allemands s'occupent main-^ tenant d'y installer des mitrailleuses, en nombre tellement considérable que d'un bout à l'autre du front ces engins représenteront une batterie ininterrompue. Leutr intention de se créer une base d'opération dufriable et quasi infranchissable en Russie n'est pas douteuse. Ricai du reste ne permet de dire que le ti.-a.vail de consolidation de leurs lignes doive nécessairement les priver de toute initiative pendant les mois d'hivea*, et de mêtoie il faudrait savoir où en est la réorganisation de l'armée russe pour apprécier sets possibilités; d'action pendant cette période. Avant d'affirmer la probabilité d'une trôvo iiivernale complète, il est opportun de se raaiémorer que la grande offensive dix maréchal von Hindenburg en Prusse orientale •— où les conditions climatériques sont aussi rigoureuses qu'en Courlande et en Pologne — a eu lieu tout au début de février d'er-nier, ce qui prouve bien que toute activité militaire est loin d'être empêchée de façon absolue par l'hiver en Russie. * £ * Il en va d'autre4 sorte dans les1 régions montagneuses qui s'étendent du Tyrol à la Carinthie, où les neiges1 et les glacetei ne permettront plus pendant plusieurs mois des opérations réellement importantes1. Sur l'Isonzo, il s'avère que la quatrième offensive générale du général' Cadorna n'a pas atteint p son but. A up. moment donné, il semblait que les positions occupées' par les Autrichiens dans le secteur do Gortz fussent à la veille de devenir intenables, furieusement attaquées qu'elles' étaient au nord sur la ligno Oslavija-Pevna, à l'est sur la hauteur de Podgora et au sud sur les monts Saint-Michel et Saint-,Martin. La^ puissance manifeste de leurst travçiuix Je défense, ainsi que l'arrivée continuelle de leurs renforts, a néanmoins permis auix Autrichiens de maintenir leur ligne sans défaillance appréciable. Le seul résultat notable de la dernière offensive des Italiens a ïonc été la destruction de la ville do Gorz par le fep de leur grosse artillerie. La répétition d'une 'tentative aussi violente que Jolie qu'ils ont lessayéo de mener à bien * pendant près do six semaines demandant / me longue préparation, il est très peu pro- / lable que des modifications1 sérieuses du if ront de bataille sur l'Isonzo interviennenjfifl i bref délai. 711 Dans les 'Balkans, nous avons vu hifr lue les opérations militaires, terminées coli-re la Serbie, se développaient désormais argement dans le nord: et l'est du MonfS- 1 légro : La ligne sud de Plevlje-Bjelopolio- ! iord db Berane-Ipck-Djakova que nous avais ( lélimitée n'y a pas été modifiée par les (filières indications officielles. Rien de nouveau non plus n'est annoncé lans le nord-est de l'Albanie ni dans les- -égions frontières de Debra et de Struga. Concernant l'offensive des Bulgares con-re les troupes franco-anglaises, nous voyons 1 fue les Anglais reculent dans le secteur de ! )oiran, à la suite de combats dont l'achar-ement ressort de la dépêche de Sofia du 1 qui nous arrive à l'instant. Ils s'y trou-ont désormais sur la frontière grecquei, ce pi va peut-être obliger le gouvernement d .«Ionique à prendre une décision radicale. # Bien n'indique que les Alliés songent à 1 énoncer à leur action contre les Darda- f elles, ainsi que des rumeurs, d'ailleurs as- ' ez confuses, le faisaient récemment prévoir. a lu contraire, les hostilités ont repris dans' a i presqu'île de Gallipoli une allure plus ive. Les combats à cbups dé bombes sont edevenus fréquents, de petits assauts contre 3S positions xespectives des belligérants se s accèdent, et l'intervention des navires qui e ppuient l'expédition redevient régulière. ' lien entendu, les opérations n'ont pas re-ris — il s'en faut de beaucoup — leur réoédente envergure, et jusqu'ici le renfor- e amenr. de l'artillerie _ turque, à la. probabi- a té duquel nous faisions allusion dimanche ci ernier, ne s'est pas manifesté de façon a mgible. * * * Ij'échec inattendu subi par les Anglais ir la route de 'Bagdad a causé un© grosse r notion à Londres, où la prise de Bagdad, n, apuis le dernier discours de M. Asquith, ni tait considérée comme prochaine. Dans cer-tins milieux: politiques et imilitlaires, on vait attribué cet écheo à des imprudences omises par le général Townsend, chef de expédition en Mésopotamie. qt Des explications officielles sont venues démontrer qu'il n'en est rien. Le génléral Town<send n'a nullement entrepris de sa propre initiative la marche en avant sur Bagdad. Au contraire, l'entreprise a été minutieusement préparée pendant des mois et tentée avec des forcer dépassant de trèsi loin la valeur d''une division. — Ni les troupes, ni leur chef nei méritent) des reproches, a déclaré lord Crewe au, Parlement. Leur tâche s'est démontrée plus difficile qu'on ne l'avait oru tout d'abord, à cause de la supériorité numérique importante des Tu/rcs et de la puissance do leur artillerie."C'est à raison de cette supériorité que le générai Townsend s'est résolu à battre en retraite sur Kuttel-Amara et même au delà vers le sud, à en/ juger par les derniers communiqués de Constantinople. En fait, tout est à refaire pour les Anglais en Mésopotamie, où il n'est pas douteux que les Turcs s'avancent en force. Il y a là une raison de sérieuse préoccupation pour le gouvernement britannique, que ne penit manquer d'inquiéter par ailleurs l'agitation qui se manifeste en Perse et qui1 doit prévoir, en outre, les tentatives dont on s'accorde généralement à croire que l'Egypte i sera tôt ou tard l'objet. DAISÎS LES BALKANS Salonique, 10 décembre : Ces derniers jours, les attaques bulgares semblent avoir été plus sérieuses qu'on ne le croyait tout d'abord. Les Bulgares reçoivent toujours des renforts et disposent d'une grosse artillerie qui, avant l'attaque, lance une grêle d'obus sur les positions ennemies. Depuis dimanche, lss Bulgares s'dccupenc tout spécialement des lignes anglaises et, devant leurs forces supérieures, les avant-gardes anglaises ont dû reculer sur la ligno principale. A cèrtains endroits, des corps à corps ont eu lieu. Comme les lignes des Alliés touchent la frontière de la Grèce, la question de l'attitude do ce pays devient de plus en plus brûlante. Milan, 10 décembre : On mande de Salonique au „Secolo" que de violents combats se livrent entre les Bulgares et les Anglais1, qui se trouvent à l'aile droite du corps expéditionnaire 'des Alliés. Les Anglais ont été repoussés et forcés' d'abandonner leurs positions ; ils ont évacué le village d'Eranli. L'ennemi a l'intention de cerner et de couper les Alliés par Doiranv Les- Français ont transporté leur matériel de guerre de Strumibza à Salonique. Il est probable que très prochainement la lutte sera portée en territoire grec. Le „Secolo" estime que les Anglais et les Français ne combattent plus que pour l'honneur des armes. Eli outre, il existerait toujours des divergences de vues entre la France et l'Angleterre quant à l'utilité de la campagne des Balkans; o'est dans ce fait qu'il faudrait voir l'insuccès: des négociations avec la Grèce. Saîionique, 9 décembre : L'activité devient de jour en jour plus grancta sur le front français. Les Bulgares cessent de poursuivre les Serbes en Albanie et marchent contre les Français. Les Alliés ont occupé une nouvelle ligne plus rapprochée de leur base d'opération. 1/état-major général bulgare se trouve en ce momi3int à I-stip. Bucarest, 10 décembre : . La. légation anglaise a communiqué au gouvernement roumain que, par suite de , l'accumulation des marchandises dans le . port d'Arkhangel, celui-ci est bloqué. En conséquence, la légation; ajagliaise a conseillé au gouvernement de n>2 plus délivrer de certificats de garantie aux négociants qui désirent passer des commandes j Bucarest, 9 décembre : Le journal „Zina" publie le manifestas' lu Parti de l'Unité national^ qui vient dej 1 30 "Créer. Ce document est- "signe" notamment! f [>ar M. Majorescu, M. Stere Lion, le prince j Storbey et M. Padaru. Les chefs du nou- , veiau parti, parlant des courants nunso- -;£J :)hiles, déclarent que, pour réaliser l'idéal ; national, on doit tenir compte de la situa- \ t ion politique réelle. Comme la conquête des ! f. sçpt-Montagnes est devenue impossible, ils ; ' «priment le vœu ..que la__Jioumanie inter- : n fiemm dans la lutta pour oH®îr. toute ^sgarâbîe; s'àSSuïri^ aîrisr les touches dujf -JaïïTfbO'et • la liberté ^ies mers. il ^ oofià, 10 décembre : ' Le général Pétrof a .été nommé gouivetr-Leur des territoires occupés en Macédoine t le général Kontintchef gouverneur des r srritoires occupés de la Vieille Serbie. a Le premier journal bulgare qui a paru à Wsoîr s'appelle „Bulgarska Morava". Le 16 décembre partira le premier train 'essai de Nisch à Belgrade. , Soifia, 10 décembre : c Le chef de comitadjis serbps bien connu c 'ankositch, que l'on désignait comme) le a rincipal instigateur de l'attentat de Sera-svo, a été tué près de Kragoujevatz, après voir pris part à la lutte dans les rues et lux combats qui se sont livrés près de Pa- n tnka. c e Salonique, 1/0 décembre : Cinquante députés de la SkeupfecKina l erbe réfugiés à Salonique se sont réunis ! i séance parlementaire dans l'hôtel Olympos. Athènes, n décembre : Le gouvernement a répondu à la démar-ie # amicale de l'Entente sur un ton tout d ussi^ amical, et a donné les assurances né- n issaires.^ Sa réponse a été transmise hier G près-midi aux représentants des Alliés. Londres, 11 décembre : On mande de Paris au „Times" »• — Il y a des motifs de croire que le onseil de guerre des Alliés a décidé qu'il > pouvait être question d'abandonner l'ex-tàition des Balkans." ni Londres, 11 décembre : b On mande de Salonique à l'agence "Reu.ter : ai — On annonce de source digne de foi m :e deux divisions allemandes', sous le com- Jx mandement du général von Ga^lwitz, ont occupé ce matin Gewgeli." Cette nouvelle n'est pas confirmée de source allemande. Londres1, 11 décembre : Le correspondant à Athènes du ,,Times" annonce que les Français ont fait sauter le pont établi à l'ouest de Kudovo. D'après un télégramme officiel, les hôpitaux des Alliés à Gewgeli ont étî #évacivs. Paris, 11 décembre : On mande d'Athènes à l'agence Ha vas gue la légation britannique publie une liste do marchandises qui peuvent être saisies en mer et qui seront alors soumises au jugement! du tribunal des prises, si elles ne sont pas accompagnés de certificats du consulat déclarant quo la marchandise ne provient) pas de pays ennemis. SUR IVIER Londres, 1(0 décembre : Lloyds annonce que le vapeur danois ,,Minsk" a coulé. L'équipage 'est sauvé. Londres, 11 décembre : Lloyds annonce que lo vapeur norvégien ,,Uer Nereus" a été coulé. Le maître timon-nier a péri -, le reste de l'équipage a été sauvé. Mmd'ros, 11 décembre : Le vapeur 7,Dante Alighieri", jaugeant ; 9,750 tonnes, a été coulé. Londres, 11 décembre : Le schooner néerlandais ,,'Mafrchieoia", qui se rendait, chargé de .bois, de Kirkwall à Groeningue, s'est échoué près do Har-bôrg. L^équipage a été sauvé. On pense réussir à renflouer le navire. Londres, Il décembre : Lloyds annonce que le vapeur „Minsk" n'a'pas été coulé, mais s'est cchoué à la côte de l'Incolnshiro à la suite d'une explosion.DËPÊCHES^EVERSES , Madrid, 10' décembre : Le comte Romanones, président du nouveau. Cabinet espagnol, a fait la déclaration suivante : — Le nouveau ministère continuera la politique de l'ancien Cabinet. Il restera strictement neutre vis-à-vis de tous les belligérants. Il fera l'impossible pour faciliter la solution des " problèmes économiques qui oc- i cuper.t le Parlement. Il acceptera io, con/ cours que lui offre la majorité actuelle,; mais sj'il se vérifiait que ce concourt) est inefficace, il proposerait auBoi de disscMte la Chambre. Le nouveau Cabinet s'occupera tout d'abord de la réorganisation militaire, qui est intimement liée à la défense nationale, et ensuite des questions relatives aux difficultés que présentent l'a-imentation, le marché du travail, les exportations et le crédit? du payj. Il tiendra compte des engagements pris envers l'opinion publique ; toutefois, ce sont les problèmes économiques et financiers qtii doivent être résolus on premier lieu." M. Romanones a terminé on assurant quo le gouvernement poursuivra une politique ïxûlusivenient libérale. * * * Londres, 10 décembre : L'agence Reuter apprend de Richmond, 3n Virginie : — La ville d'Opwell a été presque entièrement détruite par un incendie. Le *goil4; ^ornement a envoyé des troupes pour aiderf lux; travaux de sauvetage." * * ♦ Rome, 10 décembre : M. Salandra prononcera, dans le courant lu mois de janvier, un discours politique à rurin. * Washington, 10 décembre : „ -Le Parti national démocratique se réunira e 14 juin 1816 à Saint-Louis, pour noffimer on candidat à la présidence des Etata-pnis. •Co'mité, de direction a décidé, à l'una-limité, de poser la candidature du présulent ctuel M. Wilson. : Christiania, 10 décembre : Ijo Comité Nobel a décidé de ne pas l ré-»artir le prix pour la paix pour l'jW: et 'appliquer son montant à un fonds spé^al. 1 J3n ce qui concerne le prix de la iSiix our 1915, 1e Comité a également décidîde e pas le répartir.' * . 'é * J Londres, 9 décembre : Lord Kitohener et sir Edward Grey saht i artis hier pour Paris. Ils vont coufé|cr vec le gouvernement français. * ® * * < Londres, 10 décembre : ' ; M. Cécile secrétaire d'Etat aux afftires « trangères, a déclaré à la Chambre -:;des ■ omniunes que l'Angleterre a décidé de " re-onnattre le gouvernement qui se trouve ctuellement au pouvoir au Mexique. ■Y # x Pétrograd, lo décembre : La ,,Novoie Vremia" constate que l£ 3£nbre des réfugiés de la Wolliynie augmente xtraordinairement. Xx® fuyards, espérait 1 ;ntïer rapidement dans 'leurs villages, 'étaient établis dans des cavernes. Us ont c :é obligés d'abandonner ces abris pr'ovi- 1 aires par suite du grand froid. ! * i * * ^ Pans, 11 décembre : Les représentants des Alliés " ont eu hier,- ] ans la matinée, un nouvel entretien au mi- i, istère des affaires étrangères ; sir Edward v rey et lord Kitchoner y assistaient. Le général Porro est reparti dans la nuit Dtar Rome, avec les officiers d'état-majorf ui l'ont accompagné à Paris. fil i * y? n * * S 1 1 Stockholm, 10i décembre : # | 1 XJn grave désaccord a surgi entre le pr® i dent du Conseil, M. llaminarskjoeld, et lt r inistre des affaires étrangères, M. WalleJ é ïrg. D'après des renseignements puis« ïx meilleures sources, ce désaccord amè-)ra sans douté la retraite de M. Walleu- c r«. , i | . i i ,i COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commumqués allemands Berlin, 11 décembre. — Officiel docomidi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. ° A beaucoup d'endroits du front, do part et d'autr^, l'artillerie a fait preuve cl'une grande .activité. Après une forte canonnade, préparatoire, les Français ont, le soir, attaqué de nouveau notre position près et à l'est de la hauteur 193 (au nord-est de Souain). Leur attaque a été repoussée ; cette position est. restée, aussi solidement qu'auparavant en notre ' pouvoir ; d'ailleurs, les; aff.irmalions .contraires les plus téméraires des derniers comimmiqués français n'ont pu non plus nous .l'enlever. Théâtre de la guerre de l'Est. La situation des armées des généraux feld-niarécliaux von Hindenburg et prince Léopold, de IJavière n'a pas changé. •Aînées du générai von Linsi'ngen : Au nord de la voie ferrôeN de Kovel à Sarni. une attaque des Russes s'est écroulée devant les lignes austro-hongroises -, les pertes' des assaillants sont élevées. Au nord, de Czortorysk, nous avons chas^;. des détachements ennemis envoyée en reconnaissance sur la rive ouest du Btyr. Dans les Balkans. Ri i d'iunxirlant. Nous n'avons pa-s encore reçu de nouvelles dépêches concernant l'armée bulgare. * * * Vie me, Il décembre. — Officiel d'hier : Front russe. Combats insignifiants et localisés entre dé-tacheraonts envoyés en reconnaissance : à part cela, le calme' est complet sur le front. Front italien. Hier, sur lo front du territoire du littoral, tout est resté tranquille, abstraction faite de la canonnade et de quelques -petites entreprises,Devant,, les secteurs fortifiés de Lardaro et de Riva, l'ennemi continue son activité. Dans le courant de-l'après-midi, l'infanterie italienne a attaqué nos positions sur le monte Vies et à l'ouest de là (entre les vallée-; du Chiose eb du Concet). ELlo a été" comj 11 tement. repoussée et a essuyé des perti.' graves. Front dû S'ud-E'st.' Les combats de poursuite continuent au sud de* la frontière nord du Monténégro. « -L '' Sofia, 11 décembre, — Officiel sur les opérations du 8 décembre : La: poursuite des troupes françaises continue, sur les deux rives du Vardar et du Sbstorino, dans la direction de Grôdovo., Nos troupes ont obtenu d impoit^ntâ résultats dans le courant du 8 décembre. Après# la défaite déjà annoncée de leurs batail-. Ions près de Petrovo, le 6 décembre, les-Fran^iis ont concentré, dans les environs: de Pjeitrovo, une partie de celles do leurs' ■ troupes qui étaient en retraite sur la ligne, j Demir-Kapu; ils y ont également amené . •' des troupes de Gewgeli. Ce matin, à 7 heures, le combat a été J repris sur le frojit Petrovo-Mirovca. Dans ( un assaut impétueux, nos détachements se < sont emparés de plusieurs positions éciip- i lonnées sur des hauteurs abruptes eb oiit repoussé les Français vers lo Vardar. Les ' Français ont> abandonné leurs posdtionsj iE s ont pris la fuite et ont abandonné _ sur le terrain des môrits et des prisoiiniërs qui ap- c partenaient au 45e, au 188e et au 384® ré- c gimontsi df'in/fanterie française. Seuls, dq i'a^- s jles détachement ont réussi à se retirer. 1 Notre colonne qui avançait par le défilé s du Vardar, a repoussé les arrière-gardes françaises, près du. village de Klissura et 1 allé à ensuite suivi l'ennemi de près jus- 1 lu'au village de Dividovo : nous avons pris deux ; mitrailleuses et- fait 100' prisonniers. c Do nombreux Français se sont dispersés ' 3ans Uês montfagnes. ? La colonne bulgare qui avance sur la cive gauche du Vardar, a. attaqué à l'im§ orovi.i'e les positions de l'ennemi établies f jrès du confluent du Dulna-Voda, position {uo les Français avaient solidement forti- ^ 'iées par de nombreux retranchements et à les fils do fer barbelés. Le désordre s'est c nis dans les rangs des Français et ceux-; Ç ri ont commencé une retraite désordonnée 1 lans;, la direction de Gradecz. Nos troupes es ont serrés de près et ont engagé avec I îux un effroyable combat do rues à Gra-' s îecz.j' Les Français ont été finalement, re- 1 ieîés, vers 4 h. 1/2 du matin, hors de Gra- l lecz et ils ont été refoulés vers Udovo en ;i îômplot désordre; ils ont laissé de nombreux prisonniers entre nos mains. Le nom- a ire de Français que nous avons capturé lans ce combat est plus élevé que précé/ r îemunentj parce qu'il y a eu deux attaque^ l: i la baïonnette. Les morts et les blessés d mriomis appartenaient au 244e, au 371e et 1 tu 372e régiments d'infanterie française. Nos détachements poursuivent les troupes tngiq-françaises, au sud de Kosturinoj dans a a> direction de Dobrovo-Kiri-Valandovo. iprès un combat opiniâtre, qui a duré toute 0 a journée, nos troupes ont réussi à s'em-larer des très fortes positions anglo-fran- ^ aises établies sur la ligne do Protan-Mé- n îicli-Kajani, près de Klidovo. Les Anglais :t les Français avaient fortifié cette position v tepuis le premier jour de leuii débarque^ n aent à Salonique et en avaient fait une li- c pie de défense de tout premier ordre. Nous 0 • avons fait prisonniers 400 Anglais et cap- a urô 10 canons anglais avee leurs voitures e munitions.De nombreux drapeaux et des ti français Ôués portent comme numéro do ré- c ;iment le 175e et 176e d'infanterie et quel- r ues-uns parmi eux appartenaient au 2e ré-;iment de zouaves. Q Les troupes anglo-françaises sont en ra. D iide retraite au sud do la ligne Riabrovo-/alandovo, au delà de la Kosru-Dere. "Dans 1 3. secteur _ doucette rivière, les -Anglais--'T,t 3S Français ont su'bi_dcs__pertes^. e^traqrili-aireïn5îît"fortes "en morts en V>le>-<'s ; ils q 'ont pu les emmener tant leur retraite a 1 té vive. Les combats continuent encore. . * » g Constantmop'le, 11 décembre. — Officiel u quartier-général : d< Sur le front de l'Irak, nos troupes cer- n peut de plus en plus les positions ennemies do Kut-el-Amara, dont elles se sont rapprochées par lo nord et l'ouest. ^10^ ont infligé do grosses pertes à Pennen® ed obligé dos détachements, qui se trouva»ntf sur la rive droite du Tigre, à se reî«p sur Kut-el-Amara. A l'est, nous nous somT mes emparés d'un pont jeté sur le ligrf, et nous avons forcé des détachements ennemis à reculer vers Kut-el-Amara, et des c£-jaoniiiàres ennemies à s'onfuir. Surr le front du Caucase, dans la régie®, de 3filo, nous avons fait prisonnières quelques patrouilles ennemies et nous en avons exterminé d'autres. Rien do nouveau datfà les autres secteurs. Sur lo front des Dardanelles, des cuiras* sés ennemis ont bombardé nos position^ pendant un court laps de temps. Notre ar| tillerie a répondu et a visiblement occa^5 sionné des dégâts dans les tranchées enne-5 mies et dans des positions occupées pa:^ l'ariiïlerie. Deux obus ont atteint le dé'bar-^ cadère près de Kemikli-Linian et y ont pro -| dilit des dégâts eb amené des perturbations^ Des cinq mines que l'ennemi a fait sau'.er^ 10 8 et.le 0 décembre dans ce secteur,*trois| ont fait explosion près des tranchées an-^ glaises et les deux autres ont explosé à| une disitance peu dangereuse de nos lignes" e!; ne nous ont fait perdre, 'en morts et on ■ blessés, quo dix hommes. * Près d'Àri-Burnu, violents combats d'ar-f lillerio et de bombes; l'ennemi a lancé desf torpillesi aériennes^ Un croiseur a bom-f bardé nos positions de façon intermittente-. 11 a été forcé de s'éloigner par notre fou. • Un autre croiseur s'est approché à portée^ de nos canons. Près do Seddsul-Bahr, notre artillerie a. fait cesser les jets de bombes et a réduit^ l'artillerie ennemie au silence. Deux croi-' seurs ont bombardé sans succès nos posi---tions. ^ ' '. t Communiqués des armées alliées }• Paris, 10 décembre.— Officiel de 15 heures : v Au cours de la nuit, rien d'important à signaler. En Champagne, le combat à la grenade s'est poursuivi dans la journée d'kier. L'ennemi a été refoulé do la crête au sud i de Saint-Souplet. * * Paris, 10 décembre.— Officiel de 23 heures: i\ Notre artillerie s'est montrée active au j -ours de la journée, notamment en Artois, \ au elle a réduit au silence deux batteries i îiinemieé qui _ tiraient sur lé Bois-en-IIaclio. Quelques tirs efficaces sur les ouvrages ennemis dans la région de Quennevières, ' -ntre l'Oise et l'Aisne et, en Argonno,dans ; jj e ssoteur de la Fontaina-aux- Charmas. * ; : * * Londres, 0 décembre. — Rapport du nia-f réchal sir John French : Malgré le temps diéfavofabîie, nos avions *' )nt exécuté dés vols uti'les. Deux avions,.^ lartis le 5 décembre en "reconnaissance, no.r .ont pas rentrés à leur port d'attache. È Au sud d'Arras, un petit détachement de.; îo's troupes est entré dans les tranchées^ ïnnemies et en a chassé les occupants par? les jets de bombes- ; sa mission accomplie^' 1 est rentré dans nos lignes. La destruction d'es épaulements et! des1 rè-^ eaux de 'fils de • fer ennemis est poursuivie^ ur différents points par notre artillerie. v En réponse à un bombardement efficace : [es positions ennemies effectué le 8 près-; é Pilken, l'ennemi a dirigé un feu violent.; uir Ypres et aur la régiion qui sï'é'Jsoid auj.-ioi*d do la ville. Les dégâts occasionnés ont peu importants. A l'ouest de Fricourr, le 5 décembre, .ous avons fait sauter avec succès uno ' ivine importante.. (Hier*, l'explosion d'une mine allemande a}-nseveli, près da Givenchy, deux de nosjj Lommes ; ils ont pu cependant être déga-fi és à temps. * * ♦ Londres, 9 décembre. — Officiel du fronji ,erbe : Le 6 décembre, après un bombardement iolent, les Bulgares ont attaqué nos IroupciS l'ouest du lae de Doirnn. De petits déta-l hements bulgares ont pénétré dans nos tran-î hées avancées, mais ils en ont été rejetésl inmédialement à la baïonnette. Lo lendemain matin, les Bulgares ont re-1 iris leuir attaque et ont réussi, grâce à leurî-i upériorité numérique, ^ rejeter nos troupes i ^, ors do leurs positions. À la faveur de ;'] 'obscurité, nos forces se sont retirées sur ; ne nouvelle ligne. •Njbis n'avons pas encore reçu de rapports '"t, u sujet de nos pertes. Le1 S décembre, Jes troupes anglaises ont i opoussé efficacement toutes les attaques de - * ennemi et ellesiso sont retirées le soir sur ; •' e nouvelles positions, mieux reliées à la : I gne générale des Alliés. ih <« \ * * Rome, 0 décembre. — Officiel du grand- 1 uartier général : ' I Sur différents points du front, l'artillerie 1 [inemie a tenté d'entraver nos travaux de-' i éfense. Lo feu précis de nos batteries a. ( mrefois réduit au silence les batteries en-Si emies. • S* J Dans la région du monte Nero, à la fa-' < eur d'un épais brouillard, des groupes en-| % émis sont entrés dans un de nos rctranif s iements sur l'éperon du Vodil ; ils eià 1 nt étfé rapidement rejetés par une contre-| T ttaque. | c Sur le front de l'Isonzo, l'activité de no-f e infanterie ne diminue pas, bien que le# l mtinuelles variations atmosphériques aienf i indu lo terrain, impraticable. i Sur le monte Calvaria, à l'ouest de v orz, nous avons occupé hier un abri enf c ami, où nous avons trouvé qujatre-vingt^ r isils, des munitions et du matériel, p r • Dans le secteur du monte San Michelè éi t jr lo Karst, au cours de petites attaques c bus avons fait 71 prisonniers, parmi les*, iwîls trois officiers. ,;f ^ r * * * 'Pétrograd, 9 décembre. — Officiel dit ^ rand état-maijor général ; 'i i Dans lo secteur de Riga, le feu concentré s 5 notre artillerie a réduit les batteries enf \ îmies' au silence à certains* endroits. c Au sud d'Oxkiill, les Allemands ont lancé des g'az> asphyxiants vers nos tranchées. Sur le front situé près de Dwinsk, l'ennemi a tenté plusieurs fois de sortir de ses tsauchées, mais nous l'avons facilement forcé, j?ir notre fjjfe. .j_rogagnei- celles-ci. uiodifis^ AU REICHSTAG Interpellation de M. Scheidemann Le Chancelier de l'Lmpire ayant terminé son discours, M. Scheidemann,, socialisée, motive son interpellation. —Nos soldats, dit-il, ont fait des prodiges; les fatigues et les privations qu ils ont endurées leur donnenc droit à notre éternelle reconnaissance. Mais de jour en jour la mer de sang devient plus vavtei, la douleur et la misère plus profondes. Peut-on dos lors s'étonner que dans tous les pays se pose la question : „ Combien de temps la guerre va-t-elle durer encore t'} Après mûre réflexion, je déclare ici que tous les peuples seraient heureux quo l'on mit fin promptement' à la guerre : ce serait à désespérer de l'humanité s'il en était autrement. Les hommes d'Etat responsables ne sachant pas encore comment sortir do l'impasse, le rôle qui s'impose à nous, les socialistes, est d'élever la voix en. faveur de la paix. Certes, nous nous rendons compte de la grande responsabilité- que nous assumons : nous savons, en eft'et, que nous risquons beaucoup d'être mal compris et que toute fausse interprétation peut devenir funeste.. Quelle est exactement la situation 1 On a proclamé ici, au mois d'août de l'année dernière, que le but de l'Allemagne était de se garantir contre une invasion éventuelle des armées ennemies : ce but est atteint. Un regard jeté sur la carte le démontre* Aucun de nos, adversaires, aujourd'hui, ne peut sérieusement se croire capable de porter la guerre dans notre pays. Uno guerre entre des Etats de médiocre ou même de moyenne importance peut se terminer par la défaite d'un dos belligérants; uno guerre, qjli, comme la guerre actuelle, soTïïeyetoute l'Europe, no lo peut pas. C'esiT ..celui .des fceHîgtfrafttsT"K'qui~"sa situatibn*"militaire ett sa', "fôl'co- économique permettent d'accepter sans émoi quo l'on interprète faussement ses dispositions en faveur de la paix comme un teigne du faiblesse, qui peut et qui doit ' le premier parler de paix. Nous" pouvons donc parler de la paix, et nous avons le devoir d'en parler. Nous n'ignorons pas les extraordinaires projets de destruction et do morcellement caressés paivnos ennemis ; mais on Allemagne aussi l'on a élaboré des projets de conquête, dont la réalisation ne pouvait être envisagée par aucun liomme politique sérieux et dont le peuple allemand ne veut pas. A ceux qui veulent faire do cette guerre une guerre de conquête, nous ferons opposition avec autant d1'énergie que nous en mettons à combattre le projet caressé par nos ennemis de conquérir une partie de notre territoire. Les hommes d'Etat des pays qui nous _ font la guerre oint fixé, comme des conditions préalables à la paix, l'anéantissement du militarisme allemand et la cession de l'Alsace-Lorraine à la France. Je réponds avec calme et netteté à de toiles prétentions. Nos cgncmis ont du militarisme uno autre conception que nous. Ce qu'ils veulent détruire, eux, ce sont nos armées dans lesquelles combattent nos fils; ce que nous combattons, nous, sous le nom de militarisme, c'est un système sur la valeur luquel il y a lieu de se prononcer à l'intérieur de nos frontières, de même quo c'est iu ddlà- des Vosgee ou au dellà de la Manche qu'il y a lieu de se prononcer sur le militarisme français ou sur le ,,marinisme', britannique. Nous refusons d'admettre l'idée d'une ces-iiont de TOTsace-Loiraine à la France. A -ôté des projets de conquête, on"a relevé ïhez nos ennemis des indices du désir de !airo la paix, notamment dans les discours le divers orateurs qui ont parlé à la Chambre des Communes et à la Chambre des Lords, En Italie également, les socialistes ont réclamé la fin prochaine de la guerre, et-:lo France est parvenue la nouvelle qu'on ,r était disposé à faire la paix depuis que .'espoir que l'on avait mis en l'offensive de 1 offre a été déçu. L'argument de nos ennemis consistant à lire que l'Allemagne s'écroulera par suite l'une insuffisance de combattants et d'une )énïuri»e de vivres, finit à la longue par devenir fastidieux : le général von Hindenburg, qui a eu affaire avec le rouleau compresseur russe, a fait la preuve que dans es guerres d'aujourd'hui le nombre des Lomimes n'est pas tout. Quoi qu'il en soit, l'Europe se ruine svs-ématiquement et l'Amérique fait de brillàn-es * affaires : il serait à souhaiter que l'An-'leterre et la France consentissent à s'en ipercevoir, maintenant que leur projet de îous affamer a échoué. Si l'on pouvait à 'étranger se prononcer en toute liberté à 'égard de la guerre, la volonté de faire la iaix éclaterait avoc une force irrésistible lans tous les pays. Je suis autorisé à déclarer, au nom des nombres du parti socialiste austro-hongrois, [u'ils sont complètement d'accord avec nous ur le devoir de défendre la patrie comme ur la. volonté de faire, la naix. La._ jpuerjgft. te doit pas durer un jour do plus qu'il imressaire. L'indépendance lu pa5?r^ïr^r*mm ; mais le peuple e refuse à sacrifier la vie d'un seul soldat rour l'intérêt spécial des capitaliste?. N'oua ie sommes pas poussés par un désir- de enquête, mais nous' sommes animés de la rolonté inébranlable de maintenir notre place ans le monde. Le peuple allemand ne se ourrit pas de pensées1 de revanche et d'a-éantissoment : il ne veut qu'occuper en1 Duto liberté sa place, à côté, non au-dessuà es autres, ( ( léponse du Chancelier de l'Empire — L'annonce de l'interpellation que voua enez d'entendre a provoqué, à juste titre, me grande sensation chez nos ennemis. Ils 'en sont, pour la plupart, réjouis : ils ont oulu voir, dans cette question qui nous st posée au sujet des conditions do paix»

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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