La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 11 Janvrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kk94748957/
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Négociations de paix Berlin, 10 janvier ; Le ,,15erliner Lokal Aiize igor* annonce quo lo «ouà-^e^'r^tuire d'iit t von den Busse iie a convié iucr les ciic's du paru du lleiohstag allemand à êc réunir chez lui pour leur faire un0 communication concernant le» négociations engagées à Brest-Litovsk untre le* cl dégués allemands et ceux de l'Oukraine. * • • Vienne, 10 janvier : Interviewé par le correspondant ù Berlin de Va nNouvele i'resse Libre", M Wékerlé, président dtu Conseil des ministres hongrois, a d;*claro : — J'espère que nous signerons la paij préliminaire avec la ltussie." M. VVékeiiô a appuyé sar le mot „prili-H • minJairo'J ; il semble ne pas croire à une B- paix gainera!e et a l'impression que l'Angleterre n'o^fc pas di^posec à négocier. . * * • Loiukes, 9 jauvier : Boçu par M. Trotzki avant son départ pour Br ât-Lâtovsk, le cjn-espondont à P& trogmd du ,,Daily News ' lui a demandé s'il estimait possible Ja réunion d'une conférence ouvrièro inieruationaie chargée de fixer les comiiticns do paix, M. Trotzki lui a simplement re pondu : — Ce e rcunioiu, en tout cas, no pourrail faire tort à personne.'* Lo correspondant lui ayant demandé *i les boîchcvîstes reprendraient les armes flu L cas où les Puissances centrales n'acceptQ-raient iras leurs propositions do paix, TL Al. Trauki a répondu allirmativomonit. Lo cori<5spondant lui ayant demandé ce | qu'il pense d'une paix ipemSrale £cv>cp table et. s'il croit que les Allemands la dirent, M. Trotzki a répondu : — II m'est difficile de vous le dire, n'ayant pas encore au jusqu'ici l'occasion de discuter avec eua. une paix de ce genre." lr Le correspondant lui ayant demandé quelles «ont les conditions qu'il désire obtenir, M. Trofeki lui a répondu en riant qu'il " n'avait nulle envie de s'expliquer à ce sujet. — Toutefois, dit-il, si nous voulions Mrc •"*; tout à fait logiques, n; >us devrions dès au-■ jourd'bui déclarer la guerre à l'Angleterre pour défendre contre elle la cause des in des, Ôq l'Egypte ei. de i'Irlancùe. Vous V savuyî de resk\ si vous avez lu notre dé t claration pour la paix." Le correspoaidiant s'étant avisé dis lui cllr< [ que l'Angleterre ue retirait aucun avantag : de la possession des Indes, M. Trotzki lu a répondu : — C'est bien cela» : vous êtes victime! êfun excès dt'altrui^me J" Ce diaantf, il a éclaté de rire et s'osi ielipsi Berlin, 10 janvier : Du „Berlinor Ta^oblatt'' : Au cours de son séjour à Pétrograd, le i colonel Fooke, m ombre de la délégation russe do Brest-Litovsk, a diclaré : — Il ne faut pas oullier que ceux qui | négocient la paix doivent agir comme d'ha. j biles commerçants, cfost-à-dire demandi-jr beaucoup pour obtenir quelque chose-" L'allure des négociations avec les ^légués (fc la Quadîruplico donn© l'impression au oolonel Focko que l'Allemagne ec.t désireuse ele conclure une paix' honorable aveo la "RuSoic. Conférence de Stockholm Beriin, 9 janvier : On mande de htackliolm au ,,Vorwarts'' : — Le Comité do la Conférence de Stockholm s est réuni hier. Los dél^gm'3 néerlandais n'étaient pas présents. La Su&le I éfcift représentée par MM. Bran.ing, Êoe-derberg et Délier, le Danemark par MM. Borgbjort et Nina Bang, la Norvège par M. V idfies. M. Gold'enbcrg, dl'gue par l'ancienne majorité du Soviet, et M. Axel-Jod, délégué des meuschevistes, ont assisté à la réunion." * * * Stockholm, 9 janvier : Los membres rus»es et Scandinave» du [; comibi organisateur de la Conférence de 1 Siockhobn envoient leur salut fraternel aux . ouvriers syndiqués de la Grande-Bretagne, qu'ils félicitent ehaleuriuseuuent d'avoir entrepris .une réorganisation intérieure clu Labour rarty et leur annonee l'envoi au Con-gics ouvrier de Nottiugliam d'un d-léguié pour y eeposer leur manière die vo'r quaut r h 1 organisation do la Conférence de Stcolc-, holm. Les événements, disent-ils, ont montré | que nous avions sainement apprécie li si-[ tuatioii eu mai dernier en affirmant que t'po^'r '"tro l'expression v-ntable de l'opinion du jii'ol tanat, la Conférence tfo Stoolvholm | devait u'ôtro l'instrument d'aucun gouverne-! meut et poursuivre un but à elle propre t^adui-| sant les aspirations de l'humanité tout en-| tière. La Conf-Tence de Stockholm a donne au prolétariat russe, dont la Révolution a eu du retentissement dans le monde entier, la cohésion et l'esprit de résolution qu'il lui fallait pour évi'ier les écueil^ su* lesquels le poussaient des ambitions person- ■ ''-elles et continuer à lutter en faveui* de la paix générale. C'est parce) que s es intentions n'ont pos éiié comprises que la. Russie a été pouss'e à* prendre un parti déses- H P^r'! : de la sorte, le refus des gouverne-î monts de délivrer des passeports pour Stockholm a eu pour résultat de faire natîro lo «tonner d'iuie paix séparé et aura pour autre résultat certain que des milliers de vies humaines seront encore sacrifiée» et ■ des milliards dépensés. Pour sauver la si- i tuatioa, ij faut que le prolétariat anglais. | s efioree d obtenir que les négociations de paix séparée actuelles (Reviennent des nég-o-eiations de paix gênérale. Il y réussira si'il aooi>te pour tacti(|uo de demander auix so-Citlï i s [jgg pays de l'Entente d'adhérer aux liaïs de guerre du Labour Party e* g adjptor sa formule comme programme de | internalionale. L'aboutissant do cette tao-tique sera la réunion d'une conférence g*é-nej i 'e appel 0 à jouer un' rôle historique K' e. e ne so laisse pas une fois encore surprendre par le* événements. -^a guerre navale I-a Haye, 9 j;invier : L If 'é:,!!."'®"1 "^iWBiiondaiMe apprend A U irtoiïïii. 1"® l'informatioii du o d.CV)"roni' à lincidout du ^ suerre •'T^°P' inexacte. Amsterdam, 9 janvier : On mande do llessingue que 1® vapeui belge ,,Amélie" (1,135 tonnes brut) a ctt coulé. * * * La lla^e, 10 janvier : En décembre 1917, 237 mines ont échoué sur la côte néerlandaise; ce chiffra se dé-comj>oso comme suit : 277 mines anglaises. 1 française, 5 allemandes et 4 d'origine in. coimue. Depuis le mois d'août 1$14, lo nombre des mines échoisé^î s élève à 4,1 *83, soii 3,325 anglaises, 8o françaises, 301 allemandes et 477 d'origns inconnue. * 0 « Loi.dros, 9 janvter : Lloyds annonce que le vapeur „Foochi: est entré en collision avec un autre navir< et a sombré près de Shanghai. Une centaine de personnes ont péri. EN AMÉRIQUE New-York, 10 jmvier ; Le gouvernement a cessA de fournir di charbon aux Alliés, étant domé le inanqui da combustible aux Ltits-Dnis. * » * Paris, 10 janvier : On mande de New-York au „Journal", Que la métropole est transformée en une im-nieiiso glacière. Les rues sont envahies par la glaco au point dq provoquer dos cen-tainei d accidents et de i,end1re le roulag( absolument im|>ossible. La circulation d<^ trams ayant du être interrompue, les habitants des quartiers excentriques ne peuvent vaquer à leurs occupations dans la ville. Un "grand nombre do fils télégraphiques ci téléphoniques sg sont rompus sous le poids de la noigjo. Les événements de Russie Ilapnranda, 9 janvier : Sir Budhanan, sa faonille et sa suit< sont arrivés à llaparanda et ont continu* leur voyage vers Stockholm. * <¥ * Lon'ires, 9 janvier : Le bruit ayant couru que jusqu'à nouve ordre M. Buchanau no serait pas romplac «\ Pétrogr^d,"* le ,,Daily News''' dit qu< cette décision serait regrettable- II niSiSt< soit pour qu'un membre du parti ouvriei sjit noMiinô ambassideur, soit pour qu< l'on envoie un commissaire du gouverne menti eu Russie, alin de montrer que l'Angleterre est favorable à la révolution. • * * 5 Stockholm, lo janvier : D'après la „Novaïa Chisn", M. Trotzki exige de la mission militaire français^ qu'elle 3 ferme son bureau de propagande et sa 6ta-3 tion de télégraphie sans fil et qua ^es ofti-i ciers «lui la composent repassent la frontière.♦ > * « Paris, 10 janvier : La. ,, Vérité" publie la lettre suivant, adressée par M. Trotzki aux socialaste: français : — Quoique les députés socialistes fran pais aient vote tous les crédits do guerre le gouvernement ne leur a fait aucune con cession. Il a îotus^ de répondre netieneai au sujet de ses buts de guerre et a barr aux socialistes la route vers les conférences Jnter nationales. -L'attitude des socialistes français est en opposition avec leurs prin cipes. Dopuijs qu'ils ont courbé la t te sont les humiliations dont ils ont été> abreuvés ils n'ont plus le droit de condamner le; maximaiistes. Nous avons assez fait poui préparer une paix générale, mais nou,s n< voulons pas, d'une paix à tout prix. Nou? avons étifcli les bases d'une paix démœra tique h laquelle les pays socialistes péaveun adhérer. Par contre, qu'a-t-on fait à Pa ris 1 On nous a répondu par un calinel Clemenceau, qui n'am&nera pas }a paix, l e prolétariat français doit exiger que son gouverncmeni participe aux négociations. * * * Paiis, 10 janvier : Le ,,Matin" annonce que le général To-bonis, qui appartenait jusqu'à présent A l'état-major du général Berthelo^ chef de la mission militaire française ei liouma-nie, a ét* accrédité en qualité de commis, saiie de la République française auprès du secrétariat général de l'Oukraine. * * *. Berne, 9 janvier : Dans des milieux généralement bien îri-fcrmisj on annonce que M. Kdonard Odier, ministre de Suisse à Pétrograd, a donniô sa démission fin déeeimbi^. On dit que M. Lardly, ancien conseiller de légation à Rome, lui succédera. * * • Berne, y janvier : On mande do Londres au „InteliigçD)a-blatb" : — Dès que M. Litvinof a re;u avis de sa nomination au posuj d'ambassadeur de Russie à Londres, il a demandé d urgence ses passeports, dWant quitter l'Angleterre avant que sa nomination lui soit notifi e oftuoieiiianent. ♦ * * Slockholm, 9 janvier : M. Ilalstroem, consul génial do Suède en Finlande, a éti nommé ministie do Finlande. il est le premier membre du fuAir corps diplomatique finlandais. * + Pétrograd, 9 janvier : On uiiiude d*> SuUistopol à l'UU-o Eos-sij que les matelots ont arrête dans cette ville 182 officiers do marine et on ont fusille 6o. A iYi.rog-ra.il, comme cela a éW le cas après la rcvoluticoi de 1905, il règne une véritab.e épidémie de suicide, notoannlent parmi le» jeunOB gena. ♦ Berlin^, 9 janvier : Le Bureau de l'Esthonie à Stookholm communique ce qui suit au correspondant do l'Agence Wolfl : La dévastation systématique de l'Esthonie par des troupes de 1 armée régulière russe n ayant pas cessé malgré les nombreuses reprivseiLttitions faites aux autorités russes et inaigre toutes les mesures que noue avons prises ; en outre, l'appel adressé par notre Diète à l'Anglot-rre, à la I^rance et à la Belgique n'ayant dlonné aucun résultat, notre haut commandement milieure a oi-ganisé une expédition de représailles. Des di-staeiiements de notro ar-mee qui avancent) de Reval vers Narwik oiit rencor.tpé ries troupes russ3s qu.i pillaient ; elles leur ont livré bataille et les onc défaites. Nos pertes sont peu importantes. Nous continuons à purger l'Esthonie des soldats russes. + ,» * * Pans, 9 janvier : On mande à l'Agence Ha vas quo, suivant dos in/wrmatàoinp mrvanneft de Khftrli'iie, la batailla a pria fin à Iiîtoutek. EN ITALIE Rome, 9 jau\ier : Le gouvernement a fait dresser les lie des hommes de la classe de 1890. » • * Rome, 9 janvier : Un demi-million de paârea de chau^su* fabriquées pour le compte du gouven ment seront mises eu \oute dans le cour; d-e janvier. Cent raillo paires ee'out dïst bu ces gratuitement aux réfugie de la \ nétie. • * * Ronio, 8 janAiea' : Après avoir délibéré avec M- Sonnino plusieurs autres miaisti-es, le ministre <ï I lté à Berne est retourné en Suisse. BÉPÊCHES_DIVERSES Berlin, 10 janvier : On mande de Coiieuliague au ,,t>uiln L Ivokal Anzeiger ' : • j — Toute la Semaine dernière, les joi naux anglais et» français ont été pleins commentaires dont il*> entouraient sur ton anxieux la nouvelle d'une offensive p; tendu meut imminente dts Allemands, correspondant de guerre *du ,,Daily Te grapir' 6ar le front fr.mçais dit que c surtout à l'arrière du front quo les Al mands foiit de grands préparatifs et ajo (^ue de leur côte les Anglais ni les Fra çais ne restent inactifs. * . * Rotterdam, 10 janvier : 1-e général français Sarrai), l'ancien eo mandant eu chef îles troupes die l'Entjt en Macéiioiae, est impliqué dans l'affa Almere^a et a été mis à la retraite guise de punition. Les documents tiou\ par le jag'e di instruction qui a instruit oe uiiaire et qui donnent des renseignements t la si:buatuonide l'armée de Sadeaiq-u^e auua-i/ été publiés do connivence1 aveo le généi > Sarrail. ♦ » ♦ Lyon, 10 janvier : D'aj ks le „Progrès do Lyon ', M. C mesiceau aurait dit lundi aux chefs t l partis politiques que le maintien à Sa nique de 1 armée exx>éâitionnaire s'imposa ; *•* 5 Cologne, 10 janvier : ■ On maiiCo do la frontière suisse à » .,Gazet e de Cologne" : — L»a Chambra française discutera • ssmriino prochaine le refus du gouven mont d'accorder des |>asscjj)ort8 pour S toc holm. M. Albert Tbomas interpellera à suj t. "M. Piclion lui répondra et fe siennes les déclarations de M. Lloyd Geor. » M. Clemenceau interviendra probal>lomc dans lo débat. M. Jobert a adressé au gouvernement u quc.stion our la façon de procéder de la oc sure on province; il s'agit d'un article ; ta^uant violemment M. Clemenceau et pub par le journal de M. Jobert. A ce sujpt, ■ président *#u Conseil a envoyé la note a: s vante à tous les journaux : — Le dlroit d'offouser les mikiis'ros dev£ r.fiîtcr intcict, l'oniployé en cau.co sera poi , suivi disciplinairoment." . * ♦ * t Paris, 10 janvier : : M. Mayeras, dignité socialiste, a d'pc 1 une dt^iKimde dfintierpieQilatiion sur lia c< ■ d ni te des opérations militaires, sur les b do guerro do la France et de ses alliés i sur les mesures diplomatiques que corn] pr-ndr® le gouvernement pour amener ra • dement une paix honorable et durable. * * * i Pans, 8 janvier : Lo groupe sociaîiisto do la Chambre chargé MM. Cachin, Albert Thomas et B > naudel d intciiK>l!er lo gouvernement sur 1 fautes commises i>ar la diplomatie. • » Genève, 10 janvier : Le Conseil des ministres français a déci une majoratuoa générale du barème d tarifs de chemins dta fer-* * Rome, 9 janvier : Les journaux de Rome écrivent que Conférence économique dc3 Etats de PEi tente tenue- a Pari% a amené la créatu d'un secrétariat permanent des finances, q1 siégera à Paris et qui maintiendra un coj tact étroit entre les miuistères des finnnci des puissances de l'.Entente. m * # Lugano, 10 janvier : De la „Epoea" : — La date de la Conférence inter.il i de Paris n'est pas encore fixée. Il est t> tefois. certain qu'elle aura lieu dans 1a de xiéme huitaine de janvier. * * * Paris, 10 janvier : Un décret du préaident do la Répu'>liq: crée un sous-secrétariat d'Etat spécial po les tanks. * * * Paris, 10 janvier : Du correspondant à Madrid du „Pel Journal'' : - L'Espagne traverse une crise éeon mic,ue sans précédent. Dans toute la p nmsule, le combustible et) les moyens < transport font défaut. A Madrid, 1 éclairage par le gaz c suspendu. Il n'y a plus de charbon, et pétrole a été saisi par le gouverr.emeaj Le courant électrique est interrompu pe? dant la plus grande partio de la joumé Par surcroît, le froid est rigoureux, et h vivres manquent. La mis ro devient c I>lus en plus grande dans la capitode. U atfriques nocturnes et les vols se mult plient. Des pourparlers sont engagés avt la France et les Etats-Unis pour approv sionner le pays en charbon et en coton; * * * Madrid, 10 janvier : Ue journal portugais , Opinion" se d en me^me d'assurer que l'ex-roi Manoel j renoncé à ses droits au trône et) qu'il conseillé à ses partisans do se rallier a régime républicain. Il aurait prié 10 ch< du parti monarchiste, Mv Ornelas, de s soumettre à cette décision. * ^ . . * * Geneve, 10 janvier : Un grand industriel portu^is qui s trouve à Paris a re^u une. lettre do Lac . bonne qu-i confirme ies bruits d'après les qr.iels de nouvoauix troubles auraient éclat au Portugal. X'es der-'iers 'jour??, de grave excès aiuraient été commis à Lisbonne. D nombretisog jiersonnes ont été arrêtées. * + ♦ Genèvep" 9 janvier : On rnand'î à l'Agence Iîavas que de noir veaux troubles ont éclaté le 8 janvier i Lisbonne. Le navire é.e guerro „Vasco dt Gaina", qui était à l'ancre en face de ville, a bombardé» la forteresse de .Saint Jean qui a r.-pondu à son feu et a réduii ses batteries au 6ilence : aussitôt, l'équi-pago du „Vasco da Gama" a hissé de ara _peau blano et s'est rendu ; 51 a été débaj. <]ué ei incarcéré. L'équipage du oontro-toi (Mlleur ,,Duro" qui n avait pas tiré ua cou de feu s'est rendu aussi : les matelots qi ie composaient et qui avaient été mis d< eg puis avant-hier aux arrêts dans les caserne se soat rendus aux troupes restées fidèlt au gou\ernement. AL Sidonio Paez a iuS[)ecté le matin le es troupes campées pros d'Alcantara. La cr ,e- serne et l'arsenal c.e la marine 6ont oeoi lit p^es militairement. Le calme est rétabli e rj. ville et le trafic normal. Le gouvernemer é- prétend connaître l'origine de» intrigues fc montées pour s'emjiarer du pcîuvoir. Il pris des mesures i^ur parer à la pénuri et à la cherté des vivres, et * * * a- Pans, 9 janvier : ,?L Echo de Paris" annonce que la Fianc désire que lord Crewe fi oit nommé ambasst deur d'Angleterre à Paris, ce poste devai être occupe par un dijdomate do promit ordre- Pour Jo poste de Pétrograd, on In site à Lombes entre le général Smuts, M Hcndérson, M. Bai nés cl lord Cavendish. •<* * * * Londres, 9 janvier : l_e Comité parlementaiie du Congrès d( ^e Trade Unions et le Comité exécutif du Lé 1111 bour rarty, après en avoir conféré à Loi dros, ont pris la résolution d inviter le pn L'C Jétariat des pays de l'Entente, y cotnpr; 'e- l'Amérique, de tenir le 20 février, à Loi dres, un nouveau Congrès où seront di?ci ^c" tes les buts do guerre des Puissances a i^e îiee-». n- Milan, 9 janvier : On mande de -Paris au 5,9ecolo'' qi 1 Amérique ayant décidé de re^ti'eindi-ei coi Tl* sidérablemçnt la fourniture du charbon au lTc usines militaires de l'Entente, il va falîo 10 quo l'Angleterre couvre à ello seule les b soins' de la l^anee ct de l'Italie. es * ke - * * Berne, 10 janvier : Du ,,Berner Tagblatt" : ,. — Le Congsès des délégué» de la D« broud-scha, réuni a Babadag, a voté à 1 un; nimit • la résolution suivante ; 1« Union immédiate de toute la Di broudsoha avec la Bulgarie ; ^ 2° Les habitants de la Dobroudseha i permettront on aucun cas le retour de l'a* ui>nistration roumaine, et ils défendront p: ltf' les armes leurs libertés et leurs droits • 3° Le Congrès demande aido et assistai au, gouvernement et au peuple bulgar la pour réaliser les aspirations légitimes ( la Dobroudscha 5 la 4a Le Conseil conjure tous les peuples ■ te- ]cS délégués des puissances qui négociéroj k la paix à écouter la voix de la Dobroudsch; ce ♦ « * 'a Melbourne, 9 janvier : 'c: Le Cabinet Hughes a donné sa démissic lTl ù la fii! i to de l'échec subi par le 6érvi< obligatoire. M. Tudor, un des ei îef du par n0 ouvrier, a été chargé de la constibutio JJ" d'un nouveau ministère. lié *. * je Rotterdam, 9 janvier : v_ Les journaux anglais relatent qu'un Cor seil natiomil indien s'est ouvert le 20 dt cembre à CaloutLa. Quatre mille ôilégu^s ir. ont assisté. Mme Besand l'a ouvert ]xir u discours dnns lequel ello a réclame d Parlement anglais lo vote immédiat d'u projet de loi oobroyaut aux Indes un goi . vernément autonome à l'instar de celui d l'Australie. — Nous ne prenons pas, a-t-elle di l® l'attitude de mendiants demandant une ai .k mône : nous réclamons ce à quoi nou avons droit. OPINIONS ET COMMENTAIRE! n — Un grand ministère, eS < Vrij Bclgiij », l'hebdoniadairo que M. Fran Van CauweJacrl, député catholique d'Anvers, fa paraître en Hollande, depuis lo début de la gaern commente en termes peu aimables le récent agrai lé glissement du ministère du Hâvre r OS — Nous sommes fiers, dit-il, de la fécondit de notre ministère : alors que cbez nos alliés le crises ministérielles sont résolues par la retrait do quelques ministres, chez nous, chaque crise f . nit par un agrandissement de la famille, avec 03 ^ lension proportionnelle du personnel. Il no uou l" a jamais rien manqué d'ailleurs en combinaison •Il surprenantes, do compétences respectives, ni en va 11 riété dans les titres. Nous avons des ministres ; 1- portefeuille, des ministres sans portefeuille, des mi ^ nistrcs d'Etat, des ministres plénipotentiaires c extraordinaires... Peut-être va-t-on ouvrir sous pei une nouvelle série, par la nomination de ministre extra-parlementaires, de ceux nôtainment qu'on qua lifie de < compétences > dans des journaux Impor tants comme le < XXo Siècle >. -0 ...Et, commo Flamands, nous uo pouvons cac-bei tu. notre justo joie do la nomiaation crîUtnuelle de mi ^ nistres qui 110 connaissent pas lo llamand, S. Exc lo minisire Lorand, S. Exc. le ministre liruret, e leurs excellences récomment oommées, notamir.cn MM. Destrée et Mélot, appartiennent tous à la ro pr^entatiou purement patriotique dea < Vlaamscli onkiindigen > (ceux qui Ignorent le flamand) » ir < Vrij Belgitë > termine son article jar cette sor tie ironique : < Nous comptons, r>aul erreur, i Sa in te-Adresse ou environs, aouze ministres à jor tefeuillo et deux sans portefeuille, mec, eu plus trois ministres d'Etat, etc. Et commo on on es déjà là, il nous est parfaitement égkl qu'il efi vieil n ernore uuo demi-douzaine..., à cette seuie condi tion qu'ils apportent dorénavant de quoi manger, Car, si nous no nous trompons point, nous sommes te bel ct bien en marcho vers lo million, poui tiai-tements ministériels ct suppléments ! I;!t nous es-timons que cela commence à Mro suffisant. Mais lQ dans l'entretcmps, une eboso e.-t Indubitable : nrus ^ iivons un «grand ministère >. > L. La sort de s peuples. 3. Dans un leader-article, l'organe du centre ca »$ tboliquo allemand, la < Germania >, commento com ^ me suit les discussions qui curent lieu à la Com mission principale du Keicbstag, au sujet du droit dos peuples do décider eux-mêmes de leur sort : l~ —Ce droit, dont il "a été question à Brest-El C tovsk, ne pourra eu tout état de cause être accordé i- qu'aux peuples qui, par la guerre, auront été ar rachés do leur configuration étatiste ; ceux-là seuls décideront librement de leur avenir,. et cette solution s'appuye sur lo fait que l'Etat sous la dé-j pondanee duquel H3 vivaient a pe^du tous les d'roita de disposer des territoire^ qui, par le (ail 1 de guerre, sont tombés aux mains du vainqueur. 1 En agissant du la^ fcorte, le vainqueur laisso en l tendre claironioht qu'il n'entre pas dans sos inten if tions d'aunexcr de force les territoires litigieux, do a telle façon que les pays conquis 60 trouvent dans la situation de tiers, que le sort vient de combler d'un inestimable bienfait, sans qu'ils aient Tien fa.ii pour lo mériter. Mais il 110 peut être indifférent aux voisins de 3 droite et do gauelie quel usage feront les susdits petiples du droit qui vient de leur être concédé. Or, quelle quo soit la décision qui sera prise, il £ convient de l'envisager avec un calmo serein. En ^ effet, s'il en eut été autrement, lea voisins de droite a ct.dc gauche n'auraient dû en aucune manière s'intéresser- aux droits à accorder aux peuples do se prononcer eux-mêmes sur leur sort En Allemagne, nous sommes parfaitement renseignés sur les aspirations qui se font jour .chez les différents peuples intéressés, et noà fonctionnaires qui, depuis 1 deux ans, ont vécu la vio de ces peuples, et qui, , conformément au droit de3 gens, ont pris à occur les intérêts vitaux do ers pays, se seraient très mal | acquittés de leur tAcbo s'ils n'avaient pu se rendre eoiftptc de la volonté et des aspirations propree dea citoyens, dans les territoires occupés par noua. Aussi sera-co notro devoir do ne rien négliger pour que les désirs et la voloutô des peuples qui, pour la plupart, ^aspirent à l'autonomie, puissent libre ment s'exprimer, san3 la moindre contrainte. Et ce p nous bera guère difficile de prendre des mesures • pour leur apurer cetto libeité. » y JP&ul séparée avec la Hussie* s Dans le < Manchester Guardiau >, un collabora- 5 teur qui signe < Student of War >, examine les conséquences inéluctables de la conclusion d'uno paix séparée entre la Iluesie et l'Allemagne. — Supposons la paix conclue, dit-il. I^es conséquences économiques en seront considérables, En effet, sans étro grand prophète, on peut prévoir qu'au cours des négociations l'AllemagLe offrira i son concoure à la Russie pour réorganiser ses moyens de transport, sous prétexto do remédier [l aux situations précaires qui se font jour en Iius-u sic, ct nous n'ignorons pas co que pour nous, signifie cet offre de concours. La conséquence immédiate eu sera que, daus un avenir rapproché, le blocus économique de l'Allemagne sera forcé, et que, selon toute apparence, l'Allemagne sera blea-e tôt mieux pourvue de vivres que l'Angleterre elle-i- même. Et, d'autre part, la question ouvrière se t trouvera résolue du colip, en Allemagne. j. Si, pour nous, la paix russe entraîne comme conséquence que le dernier homme capable de porter un fu3il soit appelé sous le9 armes, nos chances de victoire n'en seront guère meilleures. Ce.te guerre ne so terminera pas par l'épuisement de l'un des adversaires, — une théorie militaire qui a fait son temp3 — encore .moins par des luttoa â sportives au front Ouest, mais par la supériorité ^ des forces intellectuelles, aussi bien ct surtout quo par la suprématio des forces ouvrières dont dis-l~ poseront les belligérants. > * Le « Belgischer Kurier > note, en marge de cett« 8 déclaration : i- — Après trois ans et demi do mécomptes guer-1- riers, on s'aperçoit enfin en Angleterre quo la va-[_ leur intellectuelle est quelque peu prédominante dans un conflit armé, alors que jusqu'à présent on nous avait opposé la supériorité matériello de nos adversaires commo devant entraîner nécessairement une solution en leur faveur. Si le travail ct e les armes intellectuelles doivent, en fin de compte, l- vaincre les moyens matériels, l'Allemagne peut en-X visager l'avenir avec confiance... > ir : • Lj' Oultraine La République oukrainienno est reconnue par la plupart des puissances européennes. C'est le moment de aire un mot du nouvel >- Etat qui prend place dans le concert des t. nations et qui vraisemblablement sera appelé à y jouer un rôle assez important. L'OuKraine est cette vaste contrée qui s'étend au sud-ouest de la Grande-Russie, s adossant à la mer Noire et comprenant les anciens gouvernements de Kief, Poltawa, 1- Tehernigoi et Kharkof, avec comme port i»r principal la ville d'Odessa. Son histoire remonte aux Scythes ot aux Grecs, qui_ établi-^e rent des colonies sur les côtes. Si, 60us >3 Rurik, fondateur de l'Empire russe, et ses u successeurs, elle connut* une quasi indépendance, on peut dire que depuis l'an 1000 elle a 6ubi le joug de l'étranger. La popu- 1 lation rutliène a été de bonne heure con-it vertie au catholicisme, mais sa culture iu-1. tellectuelle n'y gagna pas. En l'an 1653, I'hetman des cosaques Schmeînycki obtint pour son peuple une autonomie partielle, mais le traité conclu avec le grana-duc de n Moscou ne fut pas respecté, ot dès lors commença la russification à outrance de ^ l'Oukraine, aussi bien que de la Finlande, n Les Oukrainiens s'insurgèrent une fois de plus sous leur hetman Mazeppa, lièrent leur sort à celui de Charles XII do Suède, maie furent défaits à Poltawa par Pierrc-le-Graftd. Sous Catherine II, eut lieu l'annexion dé-L" finitive à la Russie et la division du pays ^ en gouvernements russes. A la fin du y XVIlIe siècle, par suite du partage de la n Pologne, la Petite-Russie occidentale, sur la u rive droite du Dniester, échut à l'Empiro ^ russe, tandis que la Galicic passa à l'Au-triche. La russificatton marcha alors à paa de géant, la haute noblesse ruthène se aé3- 0 intéressant du sort du pays et ayant passé on Autriche. Vers 1840, un mouvement na- j tionalisto se dessina ; ce fut lo poète Szew-- czenko qui en prit la direction, mais on s veillait à Pétersbourg. Le poète fut banni dans l'Oural et il fallut attendre le manifeste national oukrainien de 1860 pour voir reprendre lo mouvement. ^ Cette fois, l'agitateur Antonowicz réussit-J à entraîner la jeune noblesse et le peuple % tout entier à sa suite. Les promoteurs exigèrent le rétablissement de la langue du peuple comme langue officielle du pays et 2 i'autonomie politique de la Petite-Russie. La it situation entre Pétersbourg et l'Oukraine j, était très tendue quand la guerre mondiale 1 éclata. Il ne faut donc pas s'étonner outre mesure que la première préoccupation des 6 patriotes oukrainiens ait été la proclamation i uo l'indépendance de leur pays. u Les Oukrainiens constituent un peuple d'environ o2 millions d'habitants, dont 4 millions habitent la. Galieio autrichienne. Lo ^ pays occupe une superficie de 680,000 kilo-î mètres carré6. soit plus que la superficie de la France, ne la Belgique, de la Hollande » et de la Suisse réunies, plus que celle do la péninsule balkanique. De cette population, 1 71 n. c. sont des Oukrainiens -purs ; les i autres habitants sont des Russes, des Polo- I nais, des Juifs et dea Allemands, voiro des Bulgares, des Grecs, des Tatares ct des Arméniens. L'Oukraine est considérée commo le grenier d'abondance do la Russie ; ello accapare 65 p. c. do toute l'exportation par les ports de la mer Noire et elle prouuit 70 p. c. du charbon, 60 p. c. du for et de l'acier, 50 p. c. du sucre do tout l'Empire russe. Le tiers de tout le froment russe est récolté en Oukraino, qui possède aussi le tiers du cheptel russe ; elle versait au Trésor près do 200 millions de roubles sous : forme d'impôts annuels. Ses grandes villes, ICief, Odessa et Kharkof, ne lo cèdent 011 rien aux capitales européennes. Sans rOokrainc et la Finlande, la Grande-Russie 11'entre plus en ligne de compte II comme grande puissance. Lo nouvel État slave est appelé à un grand avenir économique et politique, vu qu il constitue la voio naturelle qui d'Europe mène en Asie, jusqu'aux confine do la Chine. o- PETITES NOUVELLES ASIAGO Du "Tempsa : — Sur les cartes, Asiago est honoré de caractères gras ; en outre, dans la géographie de la guerre, Asiago est un repère constamment utilisé. J'ai vu Asiago et j'en suis demeuré tout déconfit. Imaginez, au fond d'une cuvette immense, coupée par les sillons des précipices et des Vallons, un pauvre petit village en ruines que la neige engloutit à moitié. Los monts avoisinants l'écrasent ct la forêt de sapins vert sombre qui nous sépare do ses murs écroulés fait paraîtro plus ternes sos vestiges ; ia neigo recouvre tous les fonds, et seuls les arbres et les rochers ont conservé leurs couleurs. A gauche, Camporovero n'a pas plus de prestige, mais c'était du moins un village inconnu, et le mont Sisemal, qui n'a guère plus de 1,200 mètres d'altitude ct où I on se battait encore ces dorniers jours, semble glorieux sous ses pierres roussfttres et ses pans neigeux. Asiago interdit toute description. Mort, ce n'est rien ; vivant, ce ne fut pas grand'chose. Pendant les chaleurs estivales. O11 venait se reposer ici à l'ombre des montagnes. Il y avait quelques hôtels où l'on trouvait à vivre. Nul bruit ne devait parvenir au fond de cette vallée. Perdu au centre de l'énorme carrefour quo forment en se réunissant le val d'Assa et le val DinoSj Asiago était voué au sacrifice ; mais sa destruction lui a valu une célébrité que ses longues années de vie quiète ne lui avaient point méritée. L'Histoire inscrit ainsi dans la mémoiro des hommes dès noms qui sont des symboles. J'ai traversé le pont d'Arcolo, il y a quelques semaines ; ce n est qu'une passerelle, et les enfants grimpent aux grilles du minuscule monument qui l'identifie sans plus d'impiété qu'ils n'en mettent à se jucher sur les Branches d'alentour.» GaniBiuniqtrts Officiels Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 10 janvier. — Officiel de ce midi Théâtre de la guorro à l'Ouest. Au sud-est d'Ypres, violent combat d'artillerie l'après-midi. A l'ouest do Zaud-> voorde, une violente attaque do reconnaissance prononcée la nuit par les Anglais * échoué. Sur le reste du front, les opérations oui été peu importantes. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau. Fronts macédonien et italien. La situation ne s'est pas modifiée. * * * Berlin, 10 janvier. — Officiel 1 En décembre, nos ennemis ont perdu sur le front allemand i) ballons captiis ot J1& avions, dont 47 à l'arrière do nos lignes ; il a été constaté que les autres sont tombée au delà des positions ennemies. Au cours des combats aériens, nous avons perdu 82 avions et 2 ballons captifs. * • » Berlin. 9 janvier. — Officiel du soir ; Rien d'important à signaler sur aucun front. Berlin, 9 janvier. — Officiel : Au cours cfc'awaqjues énergiques, i£ capl-Lauio-lieutenjant fcteinbrick, un d© nos pins vaillants commandants tie boufcwnarins, a coulé 27,000 tonnes brut à la sortie occidentale do la Manche. Parmi lejs si* vapeurs armés qu'il a torpillés, trois à plein chargement Poait été dans un convoi piuissam-ment ^protégé par des contre-torpi^oure, ihalutieis à vapeurj des tûrigea-bles et des avions. La nature et la puissance de la protection don*, on les avait entourés donnent à penser qu'il s'agissant de navires ayant à bord pne cargaison partiouLUire-rnent pr "'ciouse. Un do ces vapeurs était du type uniforme et jaugeait au moins 5,000 tonnes. Au nombre des autres navires coulés so trouvait, suivant les dires des aqui-pagea anglais, lo vapeur brésilien armé ,,Seara". Outre la? si\ vapeurs, un autre navire chargé di'au moins 1,600 tonnes a été coulé. Le communiqué de l'Amirauté ports de nouveau à l'ordre cîu jour le nom du Heur tenant Steinbrfok. C'e^t lui qui, le 20 juil-'et 1917, dans die» circonstances difficile®, m coulé le croiseur angjlais ^Yua^ne" et qui avait reçu 1 ordre pour le Mérite dès ma** 1916 pour les opérations hardies menées k bien par lui dans les eaux de la Mauoh* anglaise en dépit des barrages, des mines «rt des navires die gardle. Lors de l'un de ceg voyages, il avait coule vingfc-tfeux navires jougeaut 140,5(K) tonnes brut, parmi lesquels onze navires charbonniers à destination de l'Italie et de la France. Le communiqué d'aujourd'hui montre qu'il est à môme d'atteindre do brillants résultais contie de* convois puissamment protégés. Nos ennetnis doiveut être particulièa-amemt affectés dla torpillage dé leur vapeur de type uniforme, vu l'espoir qju'ils avaient place dans la construction do cette classe de navires qui devaient dans leur pensée, à raison de la rapï- ^ difcé de leur construction, compenser les pertes de leur flotte que fait s'aocroîtro chaque jour, suivant l'expression de M. As-quitli dans son dâscouns de Birmingham, la „soélétrafce aotivité des sous-manne''. Aujourd'hui, le second au moins des vapeurs ce type uniforme gib au fond de la mer. Le premier était le „Nam Glaver ',qui fut torpillé* lors de son premier voyage. La presse étrangère dit qu'il y en a d'autres. L'impression se confirme que des narôes rapidement construits sont, tout comme W autres, beaucoup plus rapidement coulés que remplacés. Vienne, 10 janvier. — Officiel de ce »1<M 1 Théâtre de la guerre à l'Est. Armistice. Théâtre de la guerre italien. A l'ouest d'Asiago, nous avons repoussé une attaque ennemie. ^ Con8tantinople, 8 janvier. — Officiel : Mis à part l'activité des patrouilles et ta violent bombardement dirigé contre notre secteur à la côte, pas d'événements particuliers à signaler. Berlin, 9 janvier. — Offioienx : Lo b Janvier, sur le front 4 l'OueH 4'i:np'r-tantes forogs an^liisrs e* fnançai^cs ont dwïhé 00 procurer lce Indications qne les (-ngagcuieut» livrée entre pûtrou il ce, les join* povoodtent», r.m leur avaient pas données ; sur toute la Ma ont eubi d© giavs ct sanglants éch«oe. En Flandre, où, par suite de l'hiver, 1© terrain d'action ©6 œCiuo les voies qui y tondu*. s^ut, sont dans mn état déplorable, jusqu'à dft nombreux kilomètre^ derrière h front bri«vwniuue. d'importante dMtacle-nents anglais ont teni', ao\» la protection da violentes vagues de la»:, t'e IrayCr un passai à travers la boue «-puisse, v^r» la lisièîro méridionale du beis d Houtbul&t, tandis que plusieurs compagnies anglaises proiiaisui H-piultanOanent l'offensive sur le chemin d© fer Bov-siaglie-Stadelii. Les vagues (i'aSsaut anglaises compactes ne poinant progresser qne lentement 6i»r les ehampe d'entonnoirs, ont éti pris« bou» nos feux destructeurs de barrage et '-e d Ien»o. de maniùro telle qui'une partie eeu^niefi 1 d*6 troupC enncn:le3 ont réussi \ atteindre 1*0» lignes sur le clismin dfj fer Uoetinghe-Siadeii ; alors <tô repousséeê d'uno façon menn-trtère par dea corps h corpa. A pris un quart d'heure de violent» pr*> parution d'artillerie, tl importante^ foives hajfc-rniscê, débouchant de l'ouest de Flirey •; d\i boH y attenant, ont attaqué nos poeitioia, à 4 b. 16 de l'après-midi. L*'ennemi, qui avait réussi au d'but & pénétrer dans nos liun«e en a été rejet1'» par des corps à corps extr^n.s rom aoharnrs, qui ss sont poursuivis jusque Uxd dans la nuit, ainsi que par nos violentes «ontr®. nttaque«, o/ij lui ont infligé des pertes portlcur lièreinent c-Wé©s. Nous tenons solidement touw* noi tranchées. Dans la Sundgau, le 8 janvier à l'aul e, um violeuU» attaque do lamc^-mints a été déclaac'h o contre nos positions établies il l'ouest do Mulhouse ; des patrouilles ennemies on*, ensui.'e tAté noâ lignes et ont été mises .en fuite- NcP opérations de reconnaissance ïwjus ont doiynn sur do nofnbreux points du front, le» résultats que noue en attendrions et nous on* permis de faine de nombreux* prisonniers et da butin. Tandis quo notro artilloilo bombardait) elii^^e-ment 'des concentrations de troupe^ onnemies «t lo trafic de ik* adversaires à l arriéro du front ainsi quo deu dépôts de munitions et de m^t ri«l do gixrre, nos escadrilles de lanceurs <'e bombes ont jeté à dift-'Tenues reprises d s boml.ea des baraquorneiiU-f eunoiuis, ainsi que sur la ville de orque. Ixss Incendies et les evploeions onx témoigné de l'efficacité do nos bombajdetrends aériens. Communiqués des armées alliées Paris, 9 janvier. — Officiel do 3 h. : Actions intermiltentes d'artillerie en quelques points du front sans action d'infanterie. Le chiffre total des prisonniers qus nous avons ramenés hier dans nos lignes, au cours de l'incursion effectuée au nord da Seichcprey, est de 178, dont un officier et 18 sous-officiers. Paris, 9 janvier. — (Officiel de 11 h. j Actions réciproques d artillerie sur la riva droite do la Meuse, dans les secteurs de la côte 344 et do Beoumont. Un coup de main ennemi sur nos petits postes de la végiou le Nomeny n'a donné aucun résultat. Journée calme dans l'ensemble. VendredS 11 «Janvier 191 JOURNAL QUOTIDIEN — £,e Numéro : 15 Centimes R* Année. e. — N' 1133

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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