La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 18 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fq9q23sd0j/
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Jeudi 18 Novembre i9l5 A N° 36? nlianHi 1R Nnvi>mhp(> LÀ BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si., JMontaffiie-aTXK-Herbes-Potagères, 33IîU2£E]LiLiE3i BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSEE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO 10 CENTIMES ANNONCES ! Petites annonces » ta ligna, fr. <5.40 Réclame avant les annonces . —' 1.00 Corps de. journal — 4.00 Faits divers ....... — 3.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SIX. pages. LA GUERRE 472° joui* de guerre ; La situation, do l'armée sorbe apparaît de jour eu jour plus critique. L'oxtr&ne aile droite de 1 armée von Ko vess a franchi les 12 kilomètres cjyii aépa mit Qvac de SokJolovic. Elle est parvenu* ainsi à la froiitiere sorbe, d'où elle s'apprête à remouter la vallée de la Jjiui. fiu: à l'est, les Austro-Hongrois partis d'Us-hitze sont signalés dans les moûts C^gota soit à uue quinzaine de kilomètres au norc de NovarVaros. A 15 kilomètres à l'est de Nova-Varos, les divisions vou Ko vess qu: ont remonté le cours do la Moravioa dominent les hauteurs de Javorj simuLtane-ment les troupes allemandes adjointes à ceùbe armée, après avoir traversé les monts Planinica, ont occupé, à 30 kilomètres au sud de Kraljevo, Utsce. sur l'Ibar. Uoce est située à 20 kilomètres au nord de Raska et à 40 kilomè/tires au nord de N'ovi-B'J^aar, qiui constitue visiblement D'objectif de la colonne allemande partie de Kraljevo. Les forces auistro-hongroises qui ont dépassé la vallée de la Kasina ont fait des progrès plus rapides encore. Elles ont, près de Babica, franchi la Toplica supérieure et la route de Raska à Kursumlje. L'armée von Gallwitz marche également sur Kursumlje — d'où partent 'tes routes vers Nisch, vers Raska et vers Pris tin;* — en compagnie dos Bulgares qui ont traversé la Morava entre Nisoh et Leskovao. Cette traversée de la Morava a été entravée par une résistance acharnée des Serbes, obligés do couvrir leur retraite. Sous la pression ininterrompue de leurs adversaires, les Serbes en retraite se rapprochent toujours davantage du secteur do Mïtrovifcoa, c'est-à-dire vers les confins de la frontière monténégrine, tout le centre de la Serbie paraissant fatalement destiné à être envahi à bref délai. Dans l'état actuel des choses, il n'est plus guère possible d'envisager aVoc boaiu-coup d'optimisme la situation des (Détachements serbes et d«es premières forças anglo-françaises qui opèrent dans le sud du pays. Maintenant que les armées austro-aH mandes et l'armôa bulgare sont parvenues à rétrécir très considérablement leur front dans le oent-ro de la Serbie et à infliger à l'armée serbe des pertes sensibles en hommes et en matériel, elles cheroùent à s'assurer la supériorité numérique dans le sud du pays. Diverses indications montrent que les Bulgares envoient vers la Macédoine des renforts considérables et une nombreuse artillerie lourde, prélevés sur leur armée de Nisch. Cest, du reste, depuis l'expédition de ces renforts, partis il y a quelques jours, que les Bulgares manifestant sur le Vardar do sérieuses velléités do prondro l'offensive. DAMS LES BALKANS Bucarest, 16 novembre : IjC Congrès du parti socialiste roumain a donné son adhésion aux décisions de la Conférence contre la guerre tenue à Zim-merwaLd. Il a, en outre, promis son appui moral et matériel à la Commission socialiste internationale. Vienne, 16 novembre : On mandd de Salonique à la „ Correspondance sud-slave" : — L'établissement d'une zone neutre entre la Bulgarie* et la Grèce, qui depuis quelque temps avait fait l'objet de pourparlers entre les chefs des armées bulgares et grecques, est maintenant un fait accompli. Un accord formel vient d'Ofcre conclu do façon à écarter tous les incidents, quoique des deux côtés Ton eût déjà tenu les troupes à une certaine distance de la frontière. Cette preuve de la volonté réciproque de maintenir les bonnes relations entre la Bulgarie et la Grèce est naturellement bien accueillie à Vienne et à Berlin. Londres, 16 novembre : On mande de Salonique au ,,Daily Tele-graph" que les réfugiés de la Vieille Serbie, qui se trouvent à Mitroviùaa et à Prichtina, souffrent atrocement do la famine. On ne peut se procurer du pain à aucun prix. Il n'y a aucun moyen d'p/Iou-cir ostte misère. Les femmes et les enfants n'ont pu aller plus loin, puisque La route à travers l'Albagto est trop longue et. que la route du Monténégro est coupée. Bu<3p.pest, novembre : M. Radoslawow, . président du Conseil des ministres" btrigarre, a déclaré à un eor-pondant du ,,Az Ujsag" que les Serbes ont. l'intention de passetr en Albanie pour y faire la guerre cfce guérillas. Cn travaille activement- au chemin de for Bolgrade-Nisch-Pirot-Sofia, et il sera rétabli à brpf délai. La Bulgarie et la Hongrie ont déjà un&j frontière commune et, d'après notre traité a dit le ministre, aucune modification de frontière n'interviendra, et ce fait aura une ■grande influence sur la vie économique dej via Bulgarie. On ne pourrait dire exacte-yment ce qu'il adviendra do la Serbie, mais les questions du Danul>e et de Pvelc»-ade doivent être réglées. Lo Serbie mérite d'être sévèrement traitée par les Bulgares, parce qu'on Macédoine les Serbes ont traité les Bulgares macédoniens en sauvages. Préparons du travail,.. Dès son début, comme il fallait s'y attendre, la guerx) européenne a piovoqué une perturbation économique radicale, dont on no pout encore songer * évaluer la du-r^e et les consé ,uencos. Notamment au po' it vue de U main d'œuvro, une cise d'ex-rôrne gravité s'est d'"ha»née aussitôt près le comïneu«panent des hostilités. La ferme-tire de quantité d'usines et lvrr£t do nom-ore \- o mmerces ont, dm jour à l'a- -«e, réduit, au eidinage *ne innombrable armée JWçjloyés et d'ouvriers de tout Hvure Par la suite, la situation s'est améliorée, médioorement sans doute, dans les p»v> occupés, telle la Belgique ; mais radica'e ment dans les pays belligérants. Les besoins des armées sont tellement important que toute la main d'œuvro disponible est insuffisante pour les satisfaire. Bien entendu, le travail fourni ainsi par les circonstances à un monde de chômeurs, n'est que teT4^-rairo; dès la fin des hostilités la très gi'iftïdo majorité des ouvriers devra songer à Jjie-j trouver un travail régulier. De leur Q®ô, les millions d'hommes qui reviendront |de la guerre, seront placés en face du mi^ne problème. On est donc exposé à voii^se renouveler, à la fin des hostilités, la (J&se > de main d'oeuvre qui en a si gravement marqué son début. £ Il y a là une situation spéciale djçpie d'attirer l'attention des autorités et des #>m-pétencos spéciales. Elle a déjà pré<x<|upé l'économiste F. Oppenheimer, qui, dans La ; „Gazette de Voss" du 6 novembre, prÇco-tiise des mesures de prévoyance dont la'gç-néoalité des gouvernements et des administrations devraient s'inspirer. L'auteur demande tout d'abord aux pouvoirs autorisés do suspendre les travaux publics jusqu'après la guerre, puisque les commandes pour l'armée occupent actuelle-mont tous les ouvriers). C'est là, bien entendu, une mesure qui n'est pas désûrabie en Belgique, où l'on souhaite au contraire voir les administrations surmonter les difficultés financières qui les empêchent de décréter certains grands travaux de voirie capables d'occuper une partie des chômeurs qui grèvent si lourdement les budgets communaux.Mais, cette réserve faite, les considérations méthodiques de M. Oppenheimer s'appliquent parfaitement à notre cas et méritent d'être retenues par ceux que leur mission oblige à se préoccuper de notre aven r.. Nombre d'anciens débouchés, dit M. Oppenheimer, resteront formés longtemps et peut-être toujours. Beaucoup d'industries devront se réapprovisionner en matières premières avant de pouvoir reprendre le travail. Le marché intérieur ne suffira pas à alimenter l'industrie en attendant que le marché mondial ait retrouvé son équilibre. Bref, d'innombrables ouvriers se croiseront les bras, si l'on no s'y prend à l'avance pour leur assurer du travail. Le but à atteindre s'aperçoit clairement : il s'agit de préparer suffisamment de travaux pour que, à la cessation des hosti.i-tés, tous les hommes renvoyés dans leurs foyers trouvent une place convenablement rémunérée. Deux tâches doivent pour cela ôtre romplies : 1® libération des troupes d'après un plan bien conçu, suivant une méthode donnant un tour privilégié à ceux qui, par profession, préparent le travail des autres ; 2° création de travail par l'Etat. Lo rôle do l'Etat peut ôlre d'autant plus aisé que d'immenses besoins se feront jour: remplacement du matériel de guerre, reconstruction des pays dévastés par la guerre ; réparation et reconstruction des lignes do chemin de fer, de télégraphe et de téléphone; remise en état des ponts et des places fortes, etc., etc. Mais tout cela, écrit l'économiste dont nous suivons l'étude, ne suffira pas pour repousser le premier choc. L'Etat, les administrations provinciales et communales, tous les organismes officiels quelconques devront immédiatement entreprendre des travaux, môme d'urgence contestable. L'Etat doit pourvoir l'industrie privée do commandes qui lui permettront d'occuper la main d'eouvre jusqu'à ce que l'économie politique du pays se soit réadaptée à la paix. Ce n'est qu'alors qu'il pourra gradusinaient diminuer son action régulatrice, quitte à la renouveler par la suite, si les circonstances l'exigent. Préparor du travail d'une manière aussi étudiée et aussi méthodique que possible, est la tâche du moment. Les projets de travaux publies devront être prêts avant môme que les négociations de paix aient commencé, et la création d'un véritable état-major industriel devait être décidée dans ce but. Si la grande industrie était avisée, dès longtemps avant La conclusion de la paix, qu'el'o recevra immédiatement après la fin des hostilités, des oommandes de wagons, do rails et de traverses, par dizai-! nés de milliers, par centaines de mille tonnes, sî les industries du bâtiment, do l'électricité et d'antres encore, pouvaient dNs aujourd'hui compter sur de for'es commandes de l'Etat, il est- oertain que l'évolution économique à acoomnMr s'effectuerait avec beaucoup plus do facilité. SUR .MER La Canée, 16 novembre : Lo quatrième canot do sauvetage du ..Bosnia" est heureusement arrivé à la eôta méridionale de l'île de Crète avec sopt passagers et douze matelots. Ions les passagers et tous les hommes d'équipagje du vapeur sont donc sauvés. Stockholm, 16 novembre : Lo vapeur norvégien „Andor", parti do WesjgïTartlepoôl chargé de oharbon, a, coule dimrfhche à un mille de Kalmstacft. DÉPÉCHES DIVERSES £ Londres, 16 novembre : M. Winston Churchill, dans un discours qu'il a prononcé à la Ch;unbrc des communes, a complfôamont justifié les mesures qu'il a- psiseb tandis qu'il était premier lord do l'Amirauté. III a déclaré qu'il n'avait aucune raison de craindre la publication de faits relatifs à la bataille navale près do Coronel, à la perle de trois nuviiv s do gmerro dans la mer du Nord, à l'expédition destinée à secourir Anvers et aux opérations de la flotte dans les Dardancles. Il •s est expliqué en détail sur ce derni 'r point; il a affirmé que le plan de cette expédition avait été ininutieuBeme t discuté et approuvé par les personnalités compétentes anglaises et françaises et qui 1 ami-ai Fisoher n'y avait point fait d obji'ci'oa. M. Churchill, dont le premier mintet.ro avait fait chaleureajsement l'ilote, a dit sou intentdo i. „• rentrer dans la car ri re militaire qu'il n'avait quitk'e que pour s adou-ner à la oolitaque, et il a terminé son dis cours par uai exposé de la situation militaire actuelle. Il ^^iUt--entie autres à ce sujet : — J^rtîr obtenir la vjptoire, il n'est p >s nécessaire que nous refoulions 1s Allemands de tout le territoire qu'ils occupent, ni qu3 nous percions le front qu ils ti n-nent actuellement à une grande distance d'3 leurs frontières. Il est probable que 1 Allemagne sera vaincue plus radicalement dans la deuxième ou dans la troisième année de guerre qu3 si les troupes alli.es étalent entrées à Berlin dC:s la premi re année. Notre suprématie bien établ e sur mer^et la ' 3ës!rïïetKm ~ rapide et énorme de Ta population masouline allemande apie au servicd militaire sont deux facbeais sur lesquels nous pouvons compter avec confiance. Tandis que la force de Î AI e-iia^ue diminue, la notre s'accro t régu i rement, effectivement et proportionneLem.jit. Nous le devons au dévoueuient des peuples français et russe qui ont jusqu'à présent subi les plus lourdes pertes. Nous autres Anglais, nous somimas la réserve des aili s et -le moment est venu maintenwant de je-or boute cette réserve dans la baLuice. * * Paris, 16 novembre : L'agence Havas annonce que la légation persane à Paris dément que le gouvernement ait congédié les fonctionnaires belges des douanes et des postes et les ait remplacés par des Alleinanls.Le gouvernement persan fait tous ses efforts pour mainceiu loyalement la neutralité du pays. Les fonctionnaires belges continrent à faire leur service dans les administrations persanes comme avant la guerre. * * * Paris, 16 novembre : Un avion allemand a jeté plusieurs bombes sur un des faubourgs de Dunkerque. Il y a eu quelques victimes parmi la population civile. * ♦ t Rc.me, 15. novembre : Deux aviateurs autrichiens ont jeté, ce matin, des bombes sur Brescia. Sept personnes ont été tuées et dix blessées. « » * Londres, 16 novembre : Le plus violent ouragan dont on se souvienne depuis vingt ans a sévi en Irlande ec dans la mer d'Irlande samedi dernier. (Jn nombre considérable de navires onit été jetâs à la côte et endommagés. Il y a eu d'importants dégâts dans les vii'^s de Dublin et de Kingstown. ♦ « * Hambourg, 16 novembre : On mande de Hollande au ,,Hamburger Fremrîenblatt''' : — D'après des télégrammes d'à (Batavia, le servies postal et télégraphique entire les Indes néerlandaises! et les Indes anglaises u été interrompu à la demande des autorités britanniques." * * * Moscou, 15 novembre : Les banques de Moscou ont garanti 200 millions du nouvel emprunt intérimr russe. * * * Turin, 15 novembre : La „Siampa" annonce que le ministre de la marine fait convoyer les navires, marchands par des torpilleurs, afin de les protéger contre los attaques des sous-marins.« * * New-York, 16 novembre : M. Booker Th. Washington, le représentant le plus remarquable de la race noire, vient de mourir. * * * Pétrograd, 15 novembre : D'accord avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement persan a décrété un mo-ratorium pour les intérêts et l'amortissement de la dette publique. L'emprunt anglais de 1011 n'est pas atteint par cette mesure. * * * Londres, 16 novembre : Le gouvernement anglais a décidé que îe tabac pouvait être exporté aux Pays-Bas sans qu'il soit consigné au trust tran&océa-nique néerlandais. ^ * Berlin, 16 novembre : On annonce die source autorisée que les renseignements publiés dans la presse sur la prétendue destruction partielle de l Àcliil- leion, sur l'île do Corfou, sont inexacts. * ♦ * La Haye, 16 novembre : Répondant au rapport frovi=oire faic à la Chambre sur le premier article du budget de 1916, le gouvernement co:ista'ie a ec satisfaction que sa politique, orient e vers 1e m.wm<4a do riudjpendiinoe na.ionale et la stricte observation de la neutralité, a été généralement approuvée. Le gouve ne-ment a toutefois remarqué aveo regret que quelques journaux ne semblent pas se rendre compte combien le maintien de la neutralité est important pour le pays. I.e pau de retentissement de leurs regrettables manifestations est la meilleure preuve que le gouvernement a eu raison de ménager,dans toute la mesure du possible, la liberté do la irosse tant appréciée en Hollande. La presse hollandaise de tous les par is, consciente de sa responsabilité, remplit su tâche difficile de façon à m riter des éloges -et son attitude rend inoffensive certains écarts. Le gouvernement est d'avis que Importation doit être favorisée, pour autant que les besoins du pays soient tout d'abord couverts. « <: ♦ (Bagdad, 17 novembre : Les Turcs ont descendu un avion anglais ; les aviateurs ont été faits prisonniers. L'appareil a été réparé et remis en service. * s + Londres, 16 novembre : I>es journaux londoniens publient une dépêche de Rome annonçant le passago à Naples du ministre de la marine grec, qui se rend à Rome. ♦ » * Copenhague, 16 novembre : La plus grande partie des voies navigables russ«s sont bloquées par les giaoos, no+immeut la Neva et le Volga. Le système très éten4u des canaux du district de Pétrograd est cga-,<sm«it et de nombreux navires chargés de bois et de vivres sont bloquiés. Copenhague, 16 novembre : A l'occasion de son couronnement, le Mikado a reçu du tsar de Russio un vase précieux posant 200 kilogrammes. * * * ; Christiania, 16 novembre : \ Le consul général de Norvège à Archan-gel a télégraphié à son gouvernement qu'il était nécessaire de déconseiller aux navires rorvégiens de se rendre à Arohangel. * # ♦ Londres, 16 novembre : Le montant des valeurs américaines qui ont été vendues, depuis, le débujt de la guerre, par des ponteure anglais, est évalué par le „,Time6" de 100 à 10(0 millions ije dollars. Les ventes continuent toujours c't sont même devenues plus im;>oi*i^inxes ses derniers temps, la taux d'intérêt augmentant par suite de la guerre et î^endant de plus en plus attrayant l'éohange des valeurs américaines contre des fonds anglais d'un rendement plus élevé, f; ♦ Toronto, 15 novembre : ;Le ministre de l'agriculture annonce que la valaur de la récolte de cette année dépassera de 50 mit!ions. ,tiq X celle de la récolte ^Je Tan dernier. UN MAITRE On a été quelque peu intrigué, chez nou^ de lire dans îe compte renuu de la dernière séance de la Cnainbre haute anglaise, cette interruption d un membre a 1 adresse de M. Asquiui, refusant de répondre a 1 injonction d un „houorable pr^opinant", com me on disait jadis chez nous : „J-e gou-verne.ncnt a-t-il donc peur de lord Nordi-chiffe ?" <^uel est donc ce fameux lord dont tout îe monde parle et que bien pou connais-bent 1 Est-ce un ,,debator" de premier plan, un culbuteur de ministères, une sorte de ClcEnonceau anglais 1 Détrompez-vous : c'est un simple plumitif qui, à force de poigne et d'audace, en .ost arrivé à se faire craindre à l'égal d*unj .dictateur, qui s'affiche ostensiblement commej le maître du jour, et qui s'en vante, qui« dispose d'une tedla force que r Angleterre! n'ose imposer lo service porsonncL au peu-* plo d'Albion à cause de l'opposition qu'il! mène contre cette réforme, dont uépendrai peut-être quelque jour le sort de l'Europe. I Au temps où il s'appelait encore Alfre<| llarmsworth, c'était un petit journalisé sans grande importance, mais avec quelf ques idées assez neuves cn la matière e£ surtout une confiance absolue dans sort étoile. Il comprit que l'Angleterre, aus-si bien que la France et la Belgique, avais besoin d'une presse à bon marché et. si.i| vant l'exemple des grands journaux pari-j siens, il fonda le premier journal allais? à un sou en concurrence à 'a presse à uu| penny. Ce fut le ,,Daily Mail" qui opéraf une véritable révolution. llarmsworth trouAa^ des capitalistes qui le secondèrent dans son» entreprise et dont il a décuplé la fortune.; Grand partisan d'une publinté sans li-; mites, il dépensa des sommes foli'.rjs, jeta l'argent littéralement par îea fenêtres pour] devancer ses concurrents et attirer 1 attention publique sur Son œuvre. Ce sont ce^ prodigalités, ces façons nouvelles de corif-e j voir le journalisme, cet abus continu de la| publicité, peut-on dire, qui l'ont hissé à las position exceptionnel'o où nous l'apercevons! aujourd'hui. A 39 ans, il devint pair du! Royaume-Uni. Aucun homme avant lui| n'avait été élevé si jeune à la pairie. . Northcliffe rêva do réunir dans sa main| tous les journaux importants de son ].aysi-Il réussit, en grande partie, dans sa t-m-f tative. A l'hemro actuelle, il est lo ma'trdf du „Daily Mail", de la „Ladv's Ga v.vie",-de I',,Evening News", do l',,Oi^er"er", et accapara, en dernier lieu, le ,,Times". Cl a-l que jour paraissent une quinzaine d'édijf tibns différentes do ses nombreuses feuilles^ CJest lui, en somme, qui fait l'opinion puf blique en Angleterre, qui est îe maîfc-e de l'heure. Com prenez-vou9, à présent, le sens do la phrase : — Le gouvernement a-t-il peur de loi$ | Northcliffe ? / » —-2F Faits du Jour Une âpre lutte est, depuis plus de vingt ans, engagée en Norvège pour l'cga ité du patois — l'idiome que parlent les paysans — et de la langue otïicielio dans l'enseignement primaire et secondaire. Il faut savoir que la langue officieLlo — la langue d empire ou Riksmaaos — qui est dérivée du danois, prédominait depuis longtemps non seulement dans la jurisprudence, mais aussi dans tous les domaines de la vie intellectuelle politique et commerciale. L'ancienne langue du pays, la „lancfcs-maal", était descendue au rang de patois parlé uniquement par les paysans. Après une longue lutte, elle a d'abord reconquis ses droits dans l'enseignement primaire. On annonce un nouveau triomphe de ses par-tiwuis, qui ont réussi à 1 imposer pottr l'examen d'un candidat au doctorat* ès-let-tros, lequel a été promu sans avo:-r à passer un examen dans la „langue do l'Empire".On avait na.guère annoncé que la justice avait* intenté dos poursuites à la société la ,,Morue Française", à raison de la fourniture faite à l'armée d'un marché de cinq millions de kilos de morue. A,près des p'aidoirios, qui ont duré plusieurs jours, le Conseil de guerre devant lequel avaient comparu les administrateurs de cette société a prononcé leur acquittement.D'après les évaluations, naturellement approximative du ,,MouUoivr vrnioole", la dernière récolte du rin en Franco no dépasserait pis 21 à 22 raillions d'hectolitres. Lo déficit serait do près de deux tiers sur la récolte de 1914, qui avait atteint 60 millions d'hesftolitres. La production a donc été des plrss déficitaire. EUe a été en m Ame tqmps inégale, le r<w>3e«Kwt ayant varié non pas dans d? égal es proportions sur tout le territoire, mais de région à région, de commune à commune et mèma de propriédé à propriété. , COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands [Berlin1, 17 novembre.— Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. A l'exception de duels d'artillerie et de combats de mines à divers endroits du front, il n'y a rieui d'important à signaler. Théâtre do la guerre à l'Est. Des contre-torpilleurs russes ont bombardé hier, à la côte septentrionale de la Courlando, Petraggo et la région situoe au sud-est do là. Pour le reste, la situation est inchangée. Théâtre de la guerre dans les Balkans. La poursuite dans la montagne a encore fait do bons progros; à aucun endrous les Serbes n'ont réussi à l'enrayer sensiblement. Plus de 2aA-K) prisonniers, une mitrailleuse et deux canons sont restés entre nos mains. * * » Vienne 17 novembre. — Officiel d'hier : Front russe. _,Riera do nouveau. Front italien. Lo secteur nord du plateau de Doberdo a été, hier encore, le théâtre d'une lutte des plus acharnées. On se ba.t, nuit et jour, autour des positions occupées des deux côtés du Monte San Michole. Sur le versant mord de cette montagne, les Italiens ont pénétré plusieurs fois dans nos lignes. Dans la soirée, cependant, nous avons réussi à chasser l'ennemi presque complètement. Les oorps à oorps oontinuent aussi dans le secteur do San Martin o. Devant la tôto de pont do Gorz, nous avons repousse uine attaque de l'ennemi dirigée contre la hauteur de Podgora. Front du Sud-Est. On signale quelques escarmouches près do G'orazda sur la frontière monténégrine. Sur le théâtro do la guerre en Serbio, la poursuite progresse partout. Des troupes austro-hongroises ont gagné la région d'U vac, la Cigota^Planina et les hauteur do Javor. Une colonne allemande de l'armée du général von Kovoss, s'avançant des doux côtés de la route qui conduit de Ivradjevo à Novi-^Bazar, a occupé Usce. Plus à l'est, los forces austro-hongroises progressent également. Après avoir franchi près de Babica la route de Raska à Kur-sumlja, elles ont pris d'assaut les retranchements sorbes sur le mont Lueak (à l'es, de Babioa) et ont fait prisonniers les défenseurs (3 officiers et 110 soldats avec une mitrailleuse). Des divisions allemandes et bulgares approchent, par lo nord ot l'est à la fois, du carrefour do Kjursumïja. * * * Sofia, 15 novembre. — Officiel sur les opérations du 13 novembre : Apr'ès la chute de la forteresse de Nisch, les 'Serbes s'étaient retirés sur la rive gauche de la Morava et avaient détruit tous les ponts existants. A cet endroit, la rivière a une largeur do 150 à 200 mètres et uni-profondeur de 1 à 2 m-Ntres. Les Serb s se sont efforcés, appuyés sur des places fortes et par de l'arti'lerie de gros cilibre, d empêcher nos troupes de franchir la rivière, à l'aide de contre-attaques acharnées exécutées pair des forccis importantes. Le roi Pierre a assisté à ces combats. Au cours des dernières journées, nos troupes ont brisé la résistance désespérée des Serbes et ont- passé définitivement- sur la rive gauche du fleuve. Aujourd'hui, elles sont entrées à Prokup'ljo et se sont emparées de 6 mortiers de 130 m m., de 19 chariots chargés de grenades d'artillerie j olles ont fait, on outre, 7,<)00 prisonnière. Dans la gare de Grejeso, 150 wagons sont tombés entre nos mains. Le premier régiment do la landwelir serbe s'est mutiné et a tué son chef, le colonel PrebiitsGhewitsch., un des principaux instigateurs du complot qui a e:i pour but l'as sassinat de l'archiduc François-Ferdinand. Le régiment s'est ensuite dispersé dans les villages environnants. Dans la nuit du 13 novembre, les Français ont tenté d'attaquer nos positions sur le Vardar. Nos troupes les -ont. fortement contre-attaqués et les ont rejetés sur la rive droite du Karassu. BU es ont, en m<Vne temps, pris deux mitrailleuses avec attelage et deux canons de, montagne, et ont fait prisonniers 56 hommes, parmi lesquels 3 officiers. * * * Sofia, 17 novembre. — Officiel sur les opérations du 14 novembre : Sur tout le front les opérations se poursuivent à nntre avantage. Près de ProJrunlie, nous avons car>tnré 4^0 caisses rfc muni'ion* d'a-tireri^, 2 0 ca s ses do munitions d'infanterie, .12 voitures chargées de matériel de guerre et un parc du génie avec 16 pontons. Dans les cotnHnte de ln rive ouest dn Karrassu, au sud de Ve^es. nous avons, en oon+re-attaqnant, recelé entièrement les Praneais sur la rive est. Nos trounes ont, en chantant notre ..Ecume, Maritza", nris vigoureusement d'assaut les rtositions françaises qui étaient très solidement retranchées. Communiqués des armées alliées Paris, K?novembre. — Officiel dé 15 heures: Il n'y a rien à ajouter au communiqué précédent. ♦ * • Paris, 16 novembre. — Officiel de 26 heures: La journée n'a été marquée que par des actions d'artillerie, partàculiéaement intenses cn Champagne, en Argonne, en "Wor'-vro, dans la foivi d"Aspremont et en Alsace dans la région de l'AmmerEvreilerkQpf. * * * Rome, 15 novembre. — Officiel du grand quartier général : Dans le val di Ledro, après la vioknte préparation par T artillerie annoncée par notre dernier comm-a-ji^oé. l'ennemi a attaqué avec acharnement celles de nos positions eituées au nord du bassin de B«iz- zecca. Les attaques qui ont été repoussées le 13 ont été renouvelées le 14 avec une violence plus grande encore, mais q!1os> ont également échoué. Sur le Karst, le combat a continué hier. Pendant toute la journée, lf'artillerie ennemie de tout calibre a dirigé un feu violent et ininterrompu contre le retira uchemont delle Frasche, dans le but de refouler no-tro infanterie. Les inébranlables Sardes de la brigade de Sassori ont résisté, sont restés dans les jositious acquises prie dominent et, avec un courage admirables se sont encore emparés de l imj>ortaiit retranchement voisin appefé dei Ra^d. Ils ont l'ait 27S prisonnier^, parmi lesquels onze officiers. ♦ * * Pétrograd, 15 novembre. — Officiel du grand quartier générai : Sur le front do Riga, au nord du lac de Kanger, nous avons de nouveau repoussé les Allemands de 5 à 6 kilomètres. Dans la région de l'île de Dalen, dans la Dwina, à S kilomètres au sud-ouest, en amont de Riga, il y a eu des combats d'à vant-postes. Dans la région de Fricdrichsrndt cjt de Jakobstadt, sur la Dwina, le caln>o règne. Près d'Illuxt, no6 troupes ont réussi à franchir, à plusieurs ondroits, les obstacles en fils de for harbolés de l'ennemi nt se sont emparées d'une partie du cimeti no. La village de DrySwjaty a été bombardé par l'artillerie allemande de gros caiike. Sur le reste du front jusqu'au Pripet, le calme règne. Dans la journée du 13 novembre, au; nord et à l'ouest de Caartorysk, l'artillerie allemande de gros calibre a bombardé quelques secteurs de notre position. Le m '.ne jour, dans la .soirée, l'ennemi a avancé dans la région située à l'est du village de l'odgacio. Le combat de vaut les passages de la Styr continue. Sur le reste du front, situé plus au sud et en Galicie, tout est cabue. Dépêches Diverses Paris, 17- novembre : Le rapporteur général de la Commission du budget, M. Perret, a fait rapport a la Chambre sur les crédits eompiûinoatairas de 1914, pour autant qu'ils asent ctJ imposés par la guerre. Ces crcd.ts se sout ûîevés à 122,61 francs. La Commioion budgétaire regrette que les déclarations qui ont été faites lois de la demaniie ilo-> <r>« dits aient été insuffisantes. Elle d mande aussi que l'on fasse des économes, iouti particulièroment. dans les indeinn t s accordées aux fonctionnaires de 1 inten -a-n e. Dans les crédits pour dépenses mil taires au Maroc, la Commission a supprimé 1,090,000 francs. * * « Berlin, 16 novembre : Le ministre de Perse a Berlin a d'claré à un journaliste qu'il est sans nouve les iirectiîs do son gouvernement. Mais, s il était, avéré que le Shah et te gouvernement ont quitté Téhéran ce serait la prouve ,.e la situation s'est aggravée. Quoi quel.e^e soit pas tencore inquiétante, il faut cependant faire ressortir que la Perse est pr- le à -toute éventualité. FJle maintiendra sa neutralisé aussi lon^'-emps que la Kust-ie la laissera tranquille. Tant que li guerre n'est p;is déclarée à la Kuss-e, la Peiseie s'estimieia pas en état de guerre. Il va de soi (pie l'entrée des Russes'à Téh '-ran irriterai-. encore davantage l'opiaiun de la population de la Perse. * * * Genève, 16 novembre : D'après les journaux suisses, Iepn>s lundi aucun vapeur avec jassagers n'a -'té au'.o-risé à quitter le port de Gênes. Ivi.i se rendre d'Italie en Amérique, il n'y a j.lus que la voie de Naples. * * * Amsterdam, 16 novembre : I.e ,,Volk" apprend que l'approvisionnement en légumes bon marché est s tic ' e-ment entravé en llolbande par le man ;ue de matériel de chemin do fer. Des quantités cotnsidfarables de légninies prêis à (tn-e expédiés sont exposés aux intemparies en attendant le chargemejit sur wagons et de ce fait, plusieurs communes s mfc priv'es) de ces aliments. On s'est entendu ave • 1 autorité militaire pour rendre au trafic plus do matériel roulant. ♦ * * Madrid, 17 novembre : D'une manière g(nérale, ce so :t les démocrates-libéraux et les réforraist s un s qui ont été vainqueurs aux élections municipales.A Almcria, à Valonce ot à Barcelone, il y a eu des rencon'ires sanglantes, au co rs desquelles do nombreux électeurs ont été tués ou blessés. A Malaga, il y a eu également des troubles. L'élection a été postposée. * * Pétrograd, 16 novombre : Le ,,Iïietsch" an-n^nce que les négociations de l'Entente avec la Roumanie continuent. Toutefois, dans des milieux russes bien informés, on est convaincu qu'el'es n'amèneront pas la Roumanie à se ranger aux côtés de l'Entente. On pense que la Roumanie restera neutre. La „Birsche\vija- Wjedomosti" dit que les chefs roumains do l'opposition ont cessé leur propagande et qu'il n'y a plus do manifestations TORSophiles. Cela est dû à la politique de M- Biratianu, qui a réussi à vaincre eu partie l'opposition. * * Pékin, 16 novembre : L'assassin du gouverneur mirt^ire de Shanghaï a avoué avoir tué sa vict'mo non pour dn? mo ifs politiques, mais par anmo-sité personnelle. Provisoirement le gouver-nenr de Snngkanff, ville sifiuAo prNs d© Shanghaï, a pris le commandement de la garnison. L'ordre public n'a pas (V» troublé par le drame et- la population se rond normalement à son travail. m * * Pétrograd, 15 novembre : Le moratorium général dans les gouvernements polonais a été prorc^é pour \n temps indéterminé

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