La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 11 Mai. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1j9765br3h/
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Mardi 11 Mai 1915 N° 184 Mardi 11 Mai 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET REDACTION Rue Montaga©"<îe»Sion, £», Bureaux : de iO à i7 heures JOS. MORESSÉE» Directeur. _ JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES / La petite jiguo. ,tr. 0.40 1 Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES { Corps du journal ......... 4.00 J Faits divers . 3.00 j Nécrologie . . . . 2.00 LA GUERRE 281™ Jour d@ 'Après trois jours d'accalmie générale, les hostilités ont repris avec vigueur aux deux e?ctrémités du front Ouest : dans les Vosges, où les Français continuent leur offensive sur Metzeral par la vallée de la Fecht, et dans le secteur d'Ypres. Concernant ce dernier, le rapport du maréchal French signale, outre des combats au sud-est de la ville, une violente Ittaque allemande contre les positions britanniques Établies entre les routes d'Ypres à Poelcapelle et d'Ypres à Menin. Le communiqué de Berlin publié hier déclare que cette attaque a permis aux Allemands de gagner de nouveau du terrain à l'est d'Ypres, où ils ont occupé les hameaux de Frezen-berg et de Verlorenhœk, situés l'un et l'autre sur la route vers Zonnebeke, ainsi que certaines hauteurs intéressantes au point de vue stratégique. Le demi-cercle décrit du nord au sud par les po-sitions déTarmée assaillante autour de la ville s'est de la sorte sensiblement rétréci. Partis de i kilomètre environ au-dëTTf'3e Z'onnebeke, qui est à 7 kilomètres d'Ypres, les Allemands ne s'en trouvent plus guère, en atteignant Verlorenhoek, qu'à 3 1/2 kilomètres. En même temps ils se sont notablement rapprochés au nord-est. Leur but visiblement s'avère de contraindre les Alliés à évacuer; , Ypres : ils vont plus que probablement chercher,, pour y parvenir, à avancer à l'ouest de Lizerne sur la rive gauche du canal ainsi qu'à l'ouest de Saint-. Eloi, où les nombreux indices d'activité constatés,, en ces derniers jours sont symptomatiques. Il est clair que s'ils parvenaient à réussir l'une ou l'autre de ces manœuvres enveloppantes, la question se poserait ipso facto pour les Alliés de l'opportunité 1 d'évacuer Ypres. Il faut toutefois retenir, à ce pro-;' pos, que l'énergie des soldats belges a réussi à con-" tenir l'adversaire à l'est de Lizerne, et que les An- ; glais n'ont que peu laissé entamer leurs positions près de Saint-Eloi. * ^ # Sur le front oriental, la bataille engagée depuis; buit jours déjà dans l'ouest de la Galicie a de plus en plus l'allure d'une opération de grande enver-f Ê'Ure, et sa répercussion inévitable sur la situation ; militaire dans les Carpathes semble dès maintenant < devoir prendre des proportions inattendues. A s'en rapporter à la dépêche de Pétrograd du 8, qui signale des contre-attaques russes plus vigou-. reuses, l'offensive des premiers aurait pu. sidérée commea yant donné son maximum d'effet. Or, depuis cette appréciation, qui se rapporte aux combats du 6 et à la retraite sur Dukla, cette offensive nons eulement ne s'est pas ralentie, mais même elle a continué à progresser. Berlin nous a montré hier les troupes du général : von Mackensen franchissant la Wislock à l'est de ! Rymanow, c'est-à-dire à 20 kilomètres à l'est de ; Dukla : ce mouvement doit fatalement avoir rendu ; urgente, sur une étendue de plus en plus prononcée, l'évacuation des positions occupées dans les Carpathes par les forces russes. Malgré leurs effectifs considérables, celles-ci sont placées entre l'enclume qu'est l'aile droite de l'armée de Mackensen au nord, et le marteau qu'est l'aile gauche de l'année austro-. allemande des Carpathes au sud; elles .n'ont pu éviter de se décider à une retraite dont certains détails du communiqué russe laissent entrevoir le caractère périlleux. Mettant à profit les circonstances, le centre de l'armée austro-allemande des Carpathes a opéré une pression de plus en plus vigoureuse sur les Russes qui s'étaient installés, sur la crête des montagnes et au delà, depuis le col de Lupkow jusque proche celui d'Uszok, et les a obligés également à battre en retraite. Selon Vienne, le mouvement de recul est ainsi devenu général sur le front de 200 kilomètres qui s'étend de la Vistule aux Carpathes. Le même communiqué autrichien situe ainsi le nouveau front : il part de Szézucin, qui se trouve sur la Vistule à mi-chemin entre les confluents de la Dunajec inférieure d'une part et de la Wislocka d'autre part et du fleuve; se dirigeant vers le sud- . est, il arrive à Debica, qui se trouve en droite ligne à l'est de Tarnow à l'endroit où le chemin de \ fer Cracovie-Przemysl-Lemberg traverse la Wislocka; toujours dans la même direction, il atteint fCrosno, qui est déjà sur la Wislock (1), pour s'in-Jiner par l'est de Rymanow vers Komancza qui est ' » nord du col de Lupkow. De Komancza au col JUszok, en l'absence d'indications géographiques j Précises, il faut se contenter de dire que la lutte est ' xansportée tout entière en territoire galicien. Tandis que se poursuit un bouleversement complet, déjà signalé ici même, dans la région délimi- 1 ée de la sorte, les Carpathes orientales sont le théâ- : tc de très sérieux combats. On s'y bat à l'est du j x>l d'Uzsok, où les Autrichiens annoncent des pro- < frès, ainsi qu'au nord-ouest de la Bucovine.où d'im- J xjrtantes forces russes les attaquent sur les hauteurs 3'Ottynia, à mi-chemin entre Stanislau et Kolomea. ; ïnfin, Vienne annonce que les Russes n'ont pas . éussi à garder la tête de pont qu'ils avaient forti- ; iée sur le Dniester à Zalesczycki, au nord de Czer-»witz. Après des combats gui n'ont pas duré moins S le trois semaines, les Autrichiens les ont repoussés ^ * ont à leur tour franchi la rivière. Si leurs progrès lans cette région, qui constitue l'extrémité sud du :ront de bataille dans l'Est, venaient à s'accentuer, q ls revêtiraient sans nul doute et très vite une grande c ignification. é A propos des diverses actions engagées en terri- 15 oire russe, ou les troupes du Tsar ont réussi à re-ouler les Allemands au sud de Mitau, la consta- ® ation la plus intéressante à faire, en attendant que B es intentions des belligérants s'affirme plus claire- b nent, concerne la destruction par les Allemands de 2 a voie ferrée Libau-Shawlen-Wilna au nord-est de d Cowno. Si La présence d'avant-gardes au nord-est le cette place forte se vérifie, on pourrait, en y joi-Tiant la persistance des combats engagés à l'ouest b ie Kowno sur le Niémen ainsi qu'au nord-ouest j lans le secteur de Rossieny, la tenir pour une con- q irmation de l'intention des Allemands de tenter fi utour de Kowno le mouvement enveloppant dont *• ous avons fait pressentir la possibilité, et qui met- " rait en cjuestion la grande ligne de communication le 1 armee russe, La ligne Saint-Pétersbourg-Varso- £ ie qui passe à 75 kilomètres à l'est de Kowno. b (_1) Ne pas confondre avec la Wielocka ou Wistocka s: 111 coule à l'Ouest. ' a ^L ITALIE ET LA GUERRE V iLuga.no, 9 mai : \ Le journal 1' « Avanti », de Milan, publie un artic» de fond intitulé <« La Révolte parlementaire contre 1% puiiiàetère ». Il dit que dans les milieux législatifs exis-* lté un vif mouvement qui a pour but de préserver^ l'Italie de la guerre; il ajoute que la grande majorité tki Sénat et ae> la Chambre est favorable au maintien à© lia neutralité et que l'immense majorité du pays veut 1$. paix. Cet état d'esprit est également connu du gouvernement, qui ne base son attitude actuelle que sur lfambiguïté voulue de ses déclarations d<u mode de décembre dernier et sur le vote de la Chambre qui en a élé la suite. i* L' « Avanti » prétend, au surplus, que l'intention du gouvernement italien est de prendre part à la guerre, «on pas en rompait directement avec l'Autriche et l'Allemagne, mais en agissant par voie détournée, c.Vst-à dire en se tournant contre la Turquie sous prétexte que éelle-ci n'a pas respecté les conditions du traité de Lau fenne. ç La Haye, 8 mai : r On annonce que l'attaché militaire italien en Suisse, je major Repele, est parti pour Pétrograd et se rendra Île là au grand quartier général russe, pour représenter officiellement l'Italie. S r Cologne, 9 mai : î On mande de Eerlin à la « Gazette de Cologne » que les négociations diplomatiques continuent. L'impression générale est que la situation ne s'est pas aggravée de ' puis hier. L'incertitude et l'état de crise persistent,-, mais on insiste sur le fait que néanmoins les négocia-' tions diplomatiques continuent» Zurich, 9 mai : L'incertitude persiste à l'égard de la décision que/ prendra l'Italie ; toutefois les dernières nouvelles indi-| quent que la situation ne s'est point aggravée. On remarque spécialement un article de la » Tribuna », dp Rome, qui déclare être en mesure de donner des indi& cations précises sur l'audience accordée au prince da Bulovv par le Roi. — Le prince de B-ulow, y est-il dit, s'eeit rendu sosnedg à 2 heures de l'après-midi, au Quirinal pour remettiœ au Roi un télégramme de l'empereur d'Allemagne, té; je gramme en langage chiffré envoyé via Genève à l'airi-basfiadle allemande à Rome. Ce teiégra-mme-, conçu uiÊ un ton amical, prie le Roi d'Italie d'appuyer l'Empereur dans ses efforts pour amener une entente entfce l'Italie et l'Autriche-Hongrie. t La « Tribuna » ajoute que le télégramme annonce l'arrivée d'une lettre autographe de l'empereur Guillaume au roi Victor Emmanuel. Ce document arrivera encore aujourd'hui à Rome. On mande de Rome au « Corriere délia Sera » que l'Allemagne et l'Autriche ont l'intention de demander au Pape de quitter Rome dans le cas où la guerre serait déclarée et de transférer en Espagne le Saint-Siège. L -journal ajoute que le Pape s«-.na assez prudent pour reconnaître que «'il flaiitbait Rom-e. il lui serait a&ao-iramcnt impoeasfbie d'y rentrer. L'agence Stefan i et 1' « Ossetrr&toipe Romano » d<émfeei-tent énergiquement que le prince de Bulow ait reçu au dience au Vatican. Rome, 9 mai : ■ -.-M. SaJandrâ, président du Conseil et ministre de l'intérieur, a adressé à tous les préfets le télégramme suivant : « Comme on parle de manifestations dirigées contre des sujets étrangers qui séjournent en Italie et de tentatives faites pour endommager leurs habitations et leurs enseignes, je prie les préfets d'exercer la pM; sévère surveillance et d'empêcher toute atteinte aux personnes _ et a»ux propriétés. Le premier devoir d'uài peuple civilisé est de s'abstenir, dans tous les cas, d'une attitude violente ou méprisante envers une personne quelconque. Veuillez publier ces instructions.^Partout 3t en surveiller sévèrement I'exéeutîfrn. » ; -H- î Le Lusitania coulé Washington, 9 mai : Le premier commentaire officiel de la Maison-Blanche au sujet de la perte du Luisitanda est cekii publié hiea* 3oir par le secrétaire du Président; il est ainsd conçu kM. W il son est aatuneJlemerut fort affecté die k. granité de la situation. Il examine très sérieusement, mais ivec calmée, la voie qu'il doit suivre. Il sait que les bons citoyens désirent qu'il agisse aveo réflexion et avec fermeté. » LondireQ, 8 miai : La valeur du Lusitania est estimée à 75 millioms dio [rancs. Parie, 8 mai : On mande de New-York à l'Agence Havas que M. Jai3)de«rbilt et nuss Stone», la fille du directeur de l'As-•oonated Pre£«s, qui se trouvaient à bord du Lusitania, ■ ►nt été sauvés. LonxIres> Q mai : D'après le « Times », le Lusitania était assuré à con- ] rurreinoe de> 80 0/0 par le gouvernement anglais. ] L'agent de la fmne Raydlt et BruynGeels d'Anvers, igents généraux de la Ounard Line pour La Belgique, , ious communique les renseignements suivants : Le Lusitania a été ltaaicê en 1903. Le Mauretania en ( :907. Déplacement, 32,000 tonnes; passagers, COO en lr0 ! ?lastse, 500 en 2°, 1,300 en 3°, en outre 790 hommes l'équipage. Le Lusitania passait pour le plrus rapide du nonde, quoique ie Maure tau ia aiit fait, il y a exacte-nent un an, la traversée Livei-pool-N©w-Yosrk en 4 jours •jt 10 heures. Il avait fait pendant 8 heures 27 nœuds et jenda-nt 1 heure 28 nœuds. L'Aquitania, le plus récent, a uoî déplacement d|e ,7,000 tonnes. Il a 280 mèbres <îe longueur, 30 m. 1/2 de { argeur, 29 m. 1/3 de profondeur, et la superstructure « ,u-d>e9sus de l'eau est d'e 20 m. 1/2. Il peut embarquer |,250 paseagiero et 1,000 hommes d'équipage» « Lors de 6on premier voyage, il a fait uns moyenne <$e 'i 5 1/2 nœud®, ce qui est un record pour un premier 1 oyage d'un steamer de cette "dimension. » l Londres, 8 mai: * D'après le récit des survivante du Lusitania, le pa-uebot a été torpillé par une belle après-midi d'aire et aime. La plupart des passagers venaient de dîner et (< baient Tennis sur le pont pour admirer la côte irlan- ? aise, lorsqu'un sillon blanc fu>t aperçu se dirigeant vers i 5 niaviie. Une explosion terrible se produisit. Le 1 raudi ba;teau trembla II fut rapidement dirigé sur la :>te. Mais une seconde torpille vint le frapper et im- J îodiatemenit Le bâtiment géant dooma fortement de la n ande. S'incldnant davantage, il coula au bout de 20 ou c j minutes : par suit© de rincLinaison, il fut impossible ^ e iancer les canots à bâbord. Quelques matelots virent la sîDïouette d'un sous-ma- r b, mais ce dernier plongea rapidement et ne se rnoai- c 'a plus. | Tous lee rescapés font l'éJoge du oalme «admirable t ont ont fait preuve les passagers et l'équipage tandis c u ils s întsrtiallakint dans les canots de sauvetage. Les Hnmee et les enfants ont été embarqués les premiers, orsque le Lusitania a disp-aru dans "/es flots, cinq ca- i ots ont été entraînés dans le tourbillon. Des centaines u p personnes s'étaient jetées à l'eau à ce moment: îa fc bpart furent entraînées par les flots; quelques-unes t jutefois avaient pu s'accrocher à des morceaux de c ods ou aux épaves qui étaient projetées de toutes u ajrts par les explosions. Certains naufragés ont été d luvée de façon miraculeuse. On en a recueilli dans les f« wuots alors qu'ils revenaient pour la troisième fois sur p I Teau. I>ady Mackworth, qui avait perdu connaissance, fut sauvée après avoir flotté pendant trois heures, soutenue par sa ceinture de sauvetage. Jusqu'à présent, 126 cadavres ont été repêchés. Londres, 8 mai; Il est établi maintenant que, parmi les victimes de la catastrophe du Lusitania, se trouvent le millionnaire r Alfred Vanderbilt, T. S. Pearson, l'ingénieur célèbre ^qui exécuta des travaux gigantesques, notamment au 4 Mexique et au Brésil; l'imprésario Charles Frohman et : l'explorateur Stachhouse. [ Un des survivants, M. Bernard, de New-York, a ra~ 'içonté qu'aucune panique ne s'est produite à bord. M. Bernard s'est jeté à l'eau où il a pu saisir une épave bottante. Plus tard, avec l'aide d'autres naufragés, il & pu retourner une chaloupe renversée, s'y hisser et sauver encore di'autres personnes. % Leis journaux aaiglafs assairent que le- Lufii'bania dis posait d^un nombre suffisant de canots de sauvetage p-our transporter 2,200 passagers et 600 à 700 hommes d'équipage. Chaque hatcau pouvait contenir 50 à 80 t|V")-^onines. Comme, d'après une communication ofu-•cielle, uno vingtaine de chaloupes ont été mise® à la •jner, le nombre de rescapés pa.raît peu important, j Un rédacteur du « Daily Telegt*aph » a interviewé ^quelques techniciens. Le capitaine Bclfciirs lui a fait 3>art de son étonner nent qu'un navire faisant 25 nœuds "ii l'heure ait pu 6tre touehé par une torpiHe ; car dans les milieux compétents, on a va-: t r^îmis que les navires |m^,re-han/t à plue de 15 nœrds n'avaient rien à oraindîre |des sous-marins. Le capitaine Be l lai rs suppose q ue les ;s(«js-marins allemands ont attendu la malle et que les 3circonstances ont facilité leur attaque. Il a déclaré en outre- qu'il était désirable que les consuls- anglais, dans r!.»iS ports neutres, n'accordent de passe-ports pour l'Angleterre que dwifi d-es cas spéciaux. Ix>rd Charles Benesford attribue la catastrophe manque de crov^-urs p^our la défr-iit-e^des routes maritir mes eommcr ^—j " Ofasnf Cil fcC.:iï5'j3 La « Gazette do Francfort » faisant état de l'expérience aequi.ve dans ie grand-duché de Bade, lors dt.. wkvnls jt'is de bou.bes par des aviale-ure, publie, à ce propos, ce qui suit : une bo.; '> tomba dans la terre molle et sablonneuse ; elle y pénétra, et y forma en explo^nt un trou d'une profondeur d environ un mètre et de.fii, et de deux mètres de diamètre. Des personnes qui travaillaient quinze paa de là, dans leur jardin, n'ont pas été ton chées. D'après les traces relevées sur les toits des environs, les éclats se sont éparpilles sous un &ugie de 30: degré s. Des pierres grosses comir.e une tête d'homme ont été lancées à nie distance de 25 mètres, maie saiis occasionner aucun dégât. Une autre bombj tomba également dans un jardin, mais celle-ci sur terrain non sablonneux. Elle produi-nit, un trou d'ft, o £o ccnt-irnètrt's de profondeur et ses éclats rasère iès bas le sol. A 20 mètres de distance, un petit âi-L-ié fut brisé à liauteur d'homme. La force de l'ex^iloeion avait été assez violente. Une p r-t.ie de la clôture du jardin fut détruite et dex m or or-aux de fonte de la grosseur >d'u^i œuf percèrent des pieux de 10 à 20 centimètres d'épaisseur. La dispersi-ji dos éclats lut très irrégulière : c'est ainsi qu'un en-Sa&t-qui se trouvait à quiel^ucs pas de l'explosion ne fut aucunement blessé; simnte hasard, évidemment. Deux autres Iwmb^s, tombées sur la route macadamisée, n'y occasionnèrent que des trous minimes. La dispersion des éclats se fit à ras de t.orre et le danger s'étendit sur une surface beaucoup plus grande. A un endroit, un enfant fut tué derrière une fenêtre du rez-de-chaussée ; ailleurs, un autre fut atteint dans les h ras u<3 sa. mere et mourut peu après; à u a e troisième place, un gamin qui s'était couché par terre, resta indemne. U resuite de ces faits qu'à l'approche des aviateurs, en court un danger plus grand sur les places et dans les rues des vi les que dans les prairies et les campagnes, surtout si l'on prend la précaution de se coucher par terre. Les bombes sont complètement sars daneer pour ceux qui se trouvent dans les maisons, à condition de bien choisir 1 endroit où l'on se place. Deux bombes sont tombées sur des toits, brisant les tuiles, faisant explo-îic-n, mais eJles n'ont pas traversé la cha-rnente. Il est permis d'en conclure que l'on p^ut s? croire en sûreté [lens les maisons. Cependant, si* les étages suoérr urs n° présentent pas une garantie absolue contre le danger. rez-de-chaussée, en revanche, ost tout aussi dangereux que la me elle-jnême, à moins an*'m n'évite foî-Emeusement de se tenir à proximité des fonêtres ou de certes et de^volets, s'ils ne sont pas de fer: c'est pron. ■ïre une peine inutile, étant donné que les éclats de }omh^ traversent toute cloison de bois, sans presque [>6»rdre de leur force. Le séjour dans les caves ne présente une sécurité complète qu'à condition qu'on ne puisse être atteint par t ps soupiraux. Dans deux cas, des enfants furent «^sez relèvement bles^s de cette façon dans une cave. L^ex-lérienoe a démontré que nulle part des murs n'ont été gercés et il semble bien que tout mur en pierre soit à : épreuve de la bombe. Op peut ajouter encore que d'une manière générale e jèt de bombes peut être prévu : on entend « siffler » ; a bombe quand elle traverse le3 airs. On ix*ut la voir ( renir de très loin et l'on snit alors à quel danger l'on i l'expose, car, la plupart du temps, 1p6 aviateurs jette nus leurs bombes l'une après l'autre. Au cas où jui entend siffler la bombe ne pourrait se sauver .i1 lui 'este une dernière ressource pour sè protéger, c'est de e ooucher à plat ventre à l'endroit où il se trouve. LES FAITS DU JOUR ' Du t Telegraaf » : Le nombro^cfe bateaux b«lgfis_réfji-n'és à Zioiiltzge s'élfeve actuettêjSm à 84 ; ôîî ea attemî i «noaro ctev®tagè. r Parmi ces balcaux cc t.nouvent 57 chaloupes <îo pêche5-tj'anb leiiir port d'attaché à Heyst. Blankcmberg'ae et* ( teebrugge. Les m^aag«s très nombrenix, se trouvant à- ' iprd, sont aesistés par le comité looaJ. On fait d-cs ef- ; evrts en vue de créer quelques classes belges à l'intear ion dea eaifantg des réfugiés. , j 7" ■—<««" j A l'hûpital Queen Mary, à Londres, se trouve, dit le Daily Mail », un soldat blessé, qui ne se rappelle ni on nom, ni son régiment. On n'a pu encore établir son i dentité. Vers la mi-mars, il a etc amené avec un grou-IO de soldais blessés à la bataille d» Neuve-Chapelle. 4 L inconnu est assis dans son lit et pa-rle très raison- f ablement; mais tout souvenir de son existence anté- t ieure et de sa famille a complètement disparu de sa lémoiro. Récemment, comme quelques persouinies près i e lui parlaient de« Indes, il s'est mis à faire une eecription si vivante de la vie à Bombay, qu'il seciblo X ossiWe qu'il y ait fait son servioe militaire. On pour- c ait déduire auissi de se® discours qu'il a pris part à la c uerre contre les Boers. Lorsqu'on lui demande s'il est rlandais : <^Nou, je suis Anglais», répond-il immédia f 3ment. Et si l'on ajoute ■» Vous ne savez pas autre aose de votre personne ? » il reste mu-et. i 'inm HNiifluij'uVi » > ■ r Une firme anglaise vient de-trouver le moyen pour ' ■s soldats de passer sans encombre sur les fils de fer irbelés. II s'agiS' 'cPtin m'afelas imperméable: couleur aki' ^ pie-de ôairés, Eburre Je cdtônTtoiit, âônt les bres oïi t ïtff dOfcies par un procédé secret. Des essais » lits dans un oamp prè3 de Londres ont démontré son tilité. Le seul desavantage est qu'il augmente le poids e l'équipement ; mais cette augmentation n'est pas très T' )rte. Ijc matelas peut servir également dans les camps r our le couchage. s COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Vienne, 10 mai (Communiqitè offeiel d'hier) : Nous continuons à poursuivre l'ennemi %iii a été rejeté de ses positions des hauteurs et avons franchi la ligne de faite des Carpathes. En Hongrie, il n 'y a plus d'ennemis. La bataille continue en Galicie. L'ennemi recule sur une étendue de front de 200 kilomètres de la Vistule au déûlé d'Uzsok. Les Alliés, livrant sans cesse des combats victorieux, ont dépassé la ligne allant du défilé d'Uzsok à Komancza, Krosno, Debica et Szczucin. Des combats assez violents se développent à présent aussi dans le secteur des Carpathes, à l'est du défilé d/TJzsok, et sur le front du sud-est de la Galicie. Nous avons conquis plusieurs positions russes. De fortes forces ennemies attaquent nos troupes sur les hauteurs au nord-est d'Ottvnia. Le combat y dure encore. La tête de pont de Zaleszczyki, que l'ennemi avait fortement organisée et qu'il défendait désespérément depuis des semaines, a été prise d'assaut hier par nos soldats. Nous avons poursuivi les Russes jusqu'au-delà du Dniester et avons fait 3,500 prisonniers. * * * Constantinople, 9 mai (Officiel du grand quartier général) ; En ce moment, la flotte ennemie n'entreprend rien contre le détroit. L'ennemi, qui s'est fixé dans les environs de Sedd-il-Bahr, a voulu hier encore reprendre ses attaques malgré l'insuccès de toutes ses tentatives. La bataille a duré jusqu'à minuit; l'ennemi a été rejeté de nouveau dans la zone de débarquement, après avoir subi de lourdes pertes. Sur les autres fronts, rien d'important. Communiqués dîss srniéas aHiéss Parts, 9 mai (Communiqué officiel de 15 heures): Dans le petit retranchement allemand que nous avons occupé hier, près de Lens, nous avons fait 100 prisonniers. En Argonne, nos troupes ont repoussé trois attaques près de Bagatelle, dont une dans la nuit du 7 au 8 mai et deux dans la journée d'hier. Sur le restant du front, combats d'artillerie. i •* * # Paris, 9 mai ('Communiqué of-ficici de 23 heures): v Allemands ont attaqué entre Nicuport et la mer. Ils ont été repousses et ont subi des pertes sensibles. ' îrs'aaoO 1,1 Les troupes britanniques ont gagné du terrain dans la région de Fromelles. Nous avons obtenu des succès sérieux au nord d'Arras, dans la direction de Loos, au sud de Ca- , rency. Dans cette dernière région, nous avons, sur ■ un front de 7 kilomètres, pris deux et souvent trois : lignes de tranchées ennemies très bien fortifiées. Nous nous sommes emparés de la localité de La ' Targette et de la moitié de la localité de Neuville- ! .wint-Varast. Nous avons fait de nombreux prison- i mers et pris plusieurs canons. En Champagne, nous avons repoussé une attaque près de Saint-Thomas. En Argonne, près de Bagatelle, nous avons pu ^ ronstater l'importance des pertes subies par l'ennemi.Sur le restant du front, notamment au bois Le < Prêtre et au Sillaclcerwasen, duels d'artillerie. 1 * * * Londres, 8 mai (Rapport du maréchal Sir John French) : Les combats au sud-est d'Ypres continuent sans 1" '' y ait un changement important. Nous avons 1 •épris une tranchée que nous avions perdue la veille, i 'ennemi a fait une violente attaque sur nos tranchées entre Ypres et Poelcapelle et entre Ypres et vlenin. Les combats continuent. # m c Londres, 8 mai (Officiel de l'Amirauté) : Le con t rejo rp 11 !eu r Maori a heurté hier mie mine f i hauteur de la cote belge. L'équipage est descendu lans les canots lorsque le navire a commencé à som-irer.n Pérrograd, 8 mai (Communiqué officiel du grand c tat-major général) : q Le 7 mai, des croiseurs et des torpilleurs aile- U tiaptfs ont croisé à prpximité de Libau et ont bom-is-.r<lé le port. A.u ™d-ouest de Mitau, notre attaque s'est déve- q oppée. d l^e 7, dans la région de Ponjewege-Drissagola- fi lossieny, i.1 s'est îiv*é des combats. A l'ouest du Niémen moyen, il y a eu de violentes scarmo'dches. Des détachements d'avant-gardes en-icmis ont été signalés dans la région du cours su- P lérieur de la Szesïuppa. Dans la direction Miîwa, nous avons repoussé, e 7, une nouvelle attaque des Allemands contre la erme de Pom.iany. * H Le calme règne sur la rive gauche de la Vistule. Entre la Vistule et '.es Carpathes, le violent eom- : iat continue. Les attaques ennemies sur presque oute la ligne ont lé caractère d'attaques frontales, rontales. Nos contre- attaques deviennent plus for- ^ Pendant ne-tre -etra'te dans la direction de Du- ^ :Ia, de forts détachements ennemis ont occupé les / outes sur lesquelles la 48» division se retirait; ils f nt complètement encerclé cette division, mais celle-; ta i a rejoint son corps d'armée. / m Dans la direction du Strij, il n'y a eu que dei v' usillades. \ w Le C mai, sur le cours supérieur de la I.omnisha, ijJ ous avons repoussé les troupes ennemies qui esca- \ idaient les chaînes de montagnes de Jawonik. * * » , Pétrograd, 8 mai (Communiqué officiel de l'état- ch lajor de l'armée du Caucase) : bi Le 6, dans la diîcction d'Olty, nos troupes ont f<1 ^poussé les Turcs des environs de la rivière Scw-tschaï et du lac de *Tortun ; nous avons fait pri-Minière une compagnie avec 8 officiers. \/jo C* Dans la vallée d'Alashkert, au sud-ouest de Ka-rakilisse, il y a eu une petite rencontre. Dans la région de Dilman, il y a eu des oomba' d'avant-postes de cavalerie. SURMER Londres, 9 mai : L'Amirauté annonoe qu-s l.e8 souEnmarins allemand» ont oouilé, pendant la seraaine qui se termine le 6 mai. ô vapeurs maj-chands bri-ta-rmi-quefi, d'un tonnage total de 11,000 tonnes, et 16 chalutiers jaugeant ensemble 3,000 tonnes. Athènes, 8 mai : Par ordre de l'amiral de la flotte alliée, il est provisoirement interdit à tout vapeur, spécialement à venant die Salonique, de se rendre à Ténédos. Le débarquement des passagers et des marchandises est également interdit. Londres, 8 mai : Le contre-torpilleur anglais Maori, croisant à 2 milïeg au nord-ouest du bâteau-phare Wielingen, au large de Knocke, a heurté une mine et a coulé aussitôt. Le contre-torpilleur Crusader, qui l'accompagnait, a mis s:s panots à la mer p-ur sauver l'équipape. Bombardé par les batteries côtières, le Crusader a dû abandonner seg [îanots et se retirer rapidement. L'équipage du Maori et les marins qui se trouvaient Jane les chaloupes du Crusader, soit 7 officiers et 88 hommes, ont été faits prisonniers — suivant les nouvel-ies de source allemande — et amenés à Zeebrugge. Londres, 8 mai ; D'après un télérrramme de Hull, le vape-ur Trurc i été coulé aujourd'hui, à hauteur de la côte écossaise, ?ar le sous-marin allemand U-39. Tout l'équipage a été îauvé et débarqué à Rosyth. Londres, 8 mai : Sent hommes d'un chalutier de Grimsbv ont été tués ^ar 1 explosion d'une mine, qui était venue se prendre sans le filet de leur bateau, lequel a été détruit. Les deux marins qui 6io sont fauvé& ont été recueillis pair um lutre chalutier. Le Havre, 9 mai : Une explosion dont les motifs sont inconnus s'est produite à bord du vapeur anglais Kambeeston.range. Un maitelot a été tué et 11 autres grièvement blesses. — Dépêches diverses f Londres, 9 mai : \ Les projets d'impôt de M. Lloyd George sur la bière, j te vm et les liqueurs ont définitivement échoué, à la ' suite die la violente opposition"quTTeur'a^^é^m^ J Mi Lia S^nai : L 11 if garanti à lia Suisse le traausit des produite î;tiraentaises, même au cas d'une intervention de l'Item ne dans la guerre européenne. *** Lisbonne, 9 mai : Les chefs des régiments en garnison à» Lisbonne se ^ont réunis au]ouTd;,"hui et ont déclaré sm commandant ie division, en leur propre nom comme aussi au nom de «nrs officiers, que la,bloc..militaire formé en dehors de ^tjnjt politique pour appuyer.le général Pimento d'e --astro et son ministère reste ferme. Le commandant d!e Iivision s'est immédiatement rendu auprès du président ru Conseil des iniiiLsfcres ipour lui communiquer cette déclaration. Chateau-Thiéry, 9 mai : Un taube a jeté hier une bombe sur la ville et y i Eétruîtr un édifice. T» • * Paris, 9 mai : Trois ta^ubes ont sun^lé également SaiaLDié. Us 3 œt jc-té six bombes qui n'ont causé que des dégâte uatéiiels peu importants. * * * Pari's; 8 mai : M. Îtîbot, ministre des financœ, a déelaré à la Cham> «■e que fês frais de la guerre se montent à enviroc ,500,000,000 francs par mois Lee mois d'avril ot de ma-!emandent une somme supérieure en-cortr,' par suite de aehaf <l*exî5]osiîs destinés à l'expédition -des Darda^ uelles. * * » Paris, 7 mai : Le « Petit Parisien » croit savoir que le gouveme-sent-déposera prochain«ru.eyi.t à la Chambre un projet e loi i^frdisant la fabric^-ti-c^i, la vente et le transport de l'alcool, ^ sous queiq-u'e f<irme que ce soit. La ente des àpéi>tifs efc dfe atrtres boissons alcoolisées erait interdite pendant la duaféie de la guerre. L-onchve, 9 niaà : On mande de Tokio au « Times » en diate % 6 que ta écision du gouvernement n'^t inte-rveniue qnr^.r>rbs <1*8 égoakitions pitre longues enoore que ceJles onid 4xnt -dé la guen-e contre La R-ussne. Il n'y a aucun dïxutc ue le peuple est favorable à la guerre et qu'il ne se bissera pas intimider par une immixtion étrangère. Ixm'davss, 9 ro-ai : Le « Times » apprend de tto-j.rcf jav*XQv%ine anitorisét ue le Japon a offert, dans sa dwrps^e tsnt.e à la Chine s retirer toutes les exigences ,i,i groupe 6 à l'exeep-on de celles concernant Foii-Kien, qui formeraient objet de négociations ultérieures. t. .. . * * * Isaigon, 9 mai : Le croiseur japonais Tscihuschima est arrivé à Haï-aong.* * ■ * » Faris, 8 mai : — " ^bonformémen/t à la loi du 1er mars 1916, telles Bcé séjournant en Frasioe doivent se faire i n sari re** îé iœar Stt plus tard à la m?Àxie de la localité où ils eé-auraient. ,• L , * * • *>alomque, 8 mai : L ancien minière de la justice M, I?.alitivan, qui e<sf .tendu ici, prend/ia-, parait-ii, ]a direction du parti quf rigeait M. Véaiizelo®. Le parti indépen-dant a choisi ►mmechef M. Jean Dragunis. * w # -Londres, 8 mai : Le « Times » annonce que la forteresse de Douvres a embié hier pendant la dîuré.e .d'uiii nouveau bombarde?- ^ ent de Dimkergue,,.qu'j. s'entendait dIè(LrnefômeSt Ttro- ' lër^uè-(lë-lJma3s7Les coups se siuccédai-ent à in-ter-Jleis-réguliers et provenaient sans aucun doute d'une ès lourde artillerie. De temps à autre, les maisons de ouvres tremblaient. * * # New-York, 7 mai: On mande de Los Angeles que- le gouvernement aidais a conclu, avec les sociétés pétro-lifoires mexicaines, is contrats pour la livmi-^on de p'.us de 60 ruillionB -ds iiils de pétrole. Les envois des puibs mexicains èt cali-raiensI^g^éral. belge Dowi'itte^ qui se rend en Russie, sé-ui®B ac'tîîèllemenr"a Hisch' ^ ''

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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