PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION Pctit„ momw. i» itg*% tr. 0.50 1 mois (janTÎert. fr- 255 I 2 mois (j»nTior-fivr«'sr), fr. 5.10 si, Montz&ne-a.ux-Herbes-F'ota.ffères, BFITJX1C1jZ,E3 f Ri-clams a v a 't le» annocce» . > — 1.2S 3 mois (janvier-févrisr-mars), fr. 7.65 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Corps du jouioal — 5.00 'les DEMANDES D'ABONNEMENT SONT REÇUES i LES RECLAMATIONS fONCEHNA*T LIS ABOTt- nrnECTZON ET A.Z>MmiSTrtA.TIorï : £>. lO 1 a *. 1S 1,8 at do IS 1:8 à 17 heurta. PRIX CES AKoO.JCES t'ait; divers — 3.75 EXCLL'SIVEiétNT l'AK I.BS XEMENTS DOIVENT ETWS AMtKasEiïi Néerologia —i 2.50 bureaux EX Liii FACTEURS UBS POSTES. | EXCLUS1 vEUE.VL' AUX BUREAUX DE PcSTE. fi JoS. MORESSÊE, DIRECTEUR Coin des Eleveurs 1.00 LA GUERRE 094' jour cîe guerro ; Sauf qu'en Moldavie les trou]es de l'ar- i ehicuc Joseph oui réalise quelques nouveaux progrès au nord du val d Citoz-, la silaa- , tion ii a subi, sur aucun des fronts, du aiodification appréciable. Note da rAliemagns aux Keutrts Berlin, 11 janvier : Le jr*ii\eiM<euieui allemand a transi.13 aux représentants diplomatique» dea gou-\ euiMMju.ét neutres a l>ei~L-i la nui© s.a vaut® : — l'ar l'entremise du gouvernement c.e-Etats-Unis ti Amérique, chi gouvernement royal e*iiaguol «.i du gouvernement lie t Coufl*tération suisse, le gouvernement impérial a reru la r©|>oiii»e eie si-s adv-r** r-à In note du 12 décembre dan* laquelle 1 Aileuu*guc, d accord av«e ses ALio», leur proposait d'ouvrir à bref délai de» pour pari**» de pair- Les ennemi* ont tepouss cette proposition en disant qu'elle manquait 'de sincérité et qu'elle était dénuée d impur j tance. l>i forme dan# laquelle ils ont trnus- * !m.e cette coramunication intercit d'y rôiK>n- n dre- 1-e fl<nivernemant impérial estime toutefois utile de fain» connaître aux prouver p nements neutres «a manière de voir à Ce r' sujet. _ Les Puissances centrales n/ont aucune en- J Î' vie de refaire une fois encore l'exposé de ,• origines de la pierre. C'ait l'Histoire qu ' cl i i v à qui en incombe l'immense respon ^ sahilité : elle ne manquera pas d'apprécier pour porter sou jugement, ia poli i jued'e.L ee^c'ement de l'Angleterre, la polirique o revanche de la Franc -, les visée» do In Russie sur Constanliruiple, les excitations de la Serbie au meurtre de Sarejevo et 1 mobilisation générale de la Russie ooi t l.i -J conséquence devait être la guerre contre l'Allemagne. L'Aleuagne et ses Alliés, oon'rftints de recourir aux armes pour la défense ce leur lilîOrt ' et de leur existence, consi lèr en t qu'il ont ateiut leur but. Au contraire, le» Puis v sances ennemies s*1 sont de plus en plus u éloignïce de La réaliaation de leurs pro.e*s j. qui visent entre autres, dapr<s les cté-cLi rations de leu*N homme# d'Etat respon ^ , sablée, la conquête de l'Alsace-Lorraine 3' \} Je plusieurs province* prussienne?, l'humi L li v ri »i» et La diminution de la monarchie u austro-hongroise, le partage de la Turq.ui< LI et le m-, repliement ce la Bulgarie. On , 6Y-tonne, en présence de pareils buts dj. j •guerie, d'entendre nos ennemis r'cla*norde-' réparation* et des garanties. Us dis nt mu 'la parojvosition de paix de la Quiidruplice u est une mmaïuvre de guerre. L'Alleai.a^ni- Ll et ses Mli^s »>rt le devoir de protester de ,< ^la manière li plus énergique oo^.tre une [] semlVahle f ils:fic »t'on des raisons qu'ils ont s, .ouvertement expesées. C] , Ixnir conviction était qu'une paix juste □, et acceptable pour tous les b^lli r'Tants était ;i {possible, qu'elle pouvait irîrtir d un «ebajv"- tl 1 ce vues verbal direct er que, par conséquent, «t , il était impossible que l'on prit Li ree^m- m samlif de nouvelles effusions de sang. Le,:T u< I intention proclamée sans réticence de faire f,i • connaîtie leurs propositions de paix dés 1 p I début des pourparlers exclut toute pso^ce dP ^ doute à l'eiulroit de leur sincérité. Noa rf f ennemis, auxquels étiit offert le iiunou I d' examiner la proposition dans sa teneur, d* i refusent de procéder à son examen et ne l0 I font aucune c u.tre-oroposition. Ils déclarent si /que la paix est impossible aussi longtemps a 'que le rétablissement des droits et des li- m | Ici-tés viol es, la reconnaissance du j rin. ;\i ■ cijie des nationalit*'s et du liiire dévelop- 0t ( («ment de* {>etits Eitats ne sont ]«is gtvrati- | tis. La Hincrrité que l'ennemi dénie à la g; j pTOposi'i m 'V* quatre iiuissanoes ooalis'^es, l'; i le monde refusera de dire (|ue ses esi>:enc<>s 8i 'en sont empreintes s'il réfléchit au sortGu ei j peuple irlandais, h l anéantissement de la rc ' li»»prté et de l'indépendance des T?éf*uhli/"u®i j lîoers, à rassuietiss«nient du nord de l'A f ri- oc que par l'Angleterre, la France et 1 ! t » l *e- rri | fi la cestruction en Russie des natuoiialités de ' et enfin airx violences, sans précédent dans ni [ l'Histoire, exert' es contre «a Orè^e. j Ce n'est [tas aux Puissances qui. depuis de lie dévit de la giierre, ont f » lé amx pieds .u Ile Droit et d'ehiré les trait "s sur lesquels gé •il est basé, à se plaindre ôe jir-teidue6 ^io- tr lafions du Droit des gens par los quatre a\ I pu innées coalisées. Dès les premières se- f« maiues do la guerre, l'Angleterre s e<t af-franciiie fie In Déclaration de l ^*ndrcs, 'lont i ses pr'Jpies (V'ié^u/és avaient reconnu la t©_ i-a ' neur pour ôtrw le lh\»t de* g«n«s c» vijme-r; n i p<ir la suit©, elle a en outre violé tr'« gra- ce veinent la Déclaration rte Paris, si bien qu'à tl-, j raison des r usures arbitraires «prelle a dô- ai: cr-tt'es, on s <ïst trouvé dô|*>u\rvu «le toutes ce . règles de droit pour la condui?e des lios- d tilités. La guerre ds famine faite il I'AI!&- pc •magne et la pression exercée dans l'iittV t de l'Angleterre sur les neutj-es nVf;pas en ou moins flagrante opposition avec les règle» pl du Droit des gens qu'avec les lois die 1 1 lu- fa , mariit'i. ;lv To-» atussi contraire au Droit des ge:«s tr et inecinciliable avec les princi|ie6 de la ci. le 'nli*iti«»n sont l'emploi de troupes de oou- gr leur on Knrq»e et le transfert de la guerre hi< en Afrique, <mi s'est fait en violation desi [/o tr\it-'s et qui ruine le rres i:re de li r;ice rai I blanche dans cefte partie du monoe. sot I^> trai'ement inhumain des prisonniers, cr< • spé-ii il-nifint en Afrique et e » Bnssie, î éva- et?! | cn;i-i«>n de la population cixiledeLi Prusse et orienta.le, ce 1 AIsnce-Lorraine, de la Oa. ag li«e et ne la Bucoviue, sont autant de prou- me vfv* (lni respect, que nos adversaires profes- mi sei.t iMHir le droit et la civilisidon. la A la fin de leur note dia décembre, la n*>* ennemis |»arlciit de la a:tua'ion sociale a de la Belgique. Il est unjHKSible au gou- • pr vernernent impérial de reconnaître que le gouvernement ait toujours o!)sei-vi le« flii devoirs que lui imjmsait sa neutralité. D»vs 'le avant la irurrru. sons l'influence de V\n-r'e- fio tfr'e. la Bcl^iqn^ *'«st appuyée militiire- li« ment sur 1 Vrnrl«terre et sur la France et on a ,ii'!si viob» eUe-m^vne l'es-nrit des traités un ftpr«-î « \ garantir Son inpé|tendance (^fc »a ait Iieu.r ilité. iQ Par deux le trouTeii>e.inc>nt imi<éri«.l n. dé- a LM. | QALLUOl > OiUL.ll A U A Lll^AUÀ iVE> rV-ùlE, tBHHSsrna^i1. uwuw>iaai'-i»> n i1 m M—■MBBjawMBat claré au gouvernement belge qu'il n'eu trait i'-s en be^que comme en.jeu;i «;t 1 a pii ^'épargner à sou pays 1-ew horreurs -V • guerre. Pour le cas où il eût accepte, 1é gouvernement allemand lui a oiïcit cw ^ j rajitir l'intégrité efc l i!ulCpei*iïinoe- du royaume et de réparer tous les ei gâts qiu pourraient tre ca iSK^ par le pa*>sa£c des troupes aile 'ar- mandes. 11 est notoire qu'en 1887 le gouvei iux uement re>jral de ia Grajide-Hretagne avait laa- décidé de ne point s'opposer à l'usage d'un da iroh eftj pné*a^e h c.-avers La iLfïlgiquc moyennant ce»; cooptions préalables. In gouvernement hei^e a refusé l'offre réi-ai ^oufveru-ôujccit impérial: c est à lui e |5 Puissance* qui l ont incité à pre dr»- attitude qu'incombe La resnonsa» ili ' dit sort de la Belgique- I-^s accusatious r*. ■a « tatives aux inAèhodes de guerre ^m,^lo»t<* 0ii_ en Baltique paa* les Allemands et auix me-. ~ sures pri««« dans ce pays dans l'inb'\i-èt ( e a s-wurilé milkaire, ont été à. niusieura reprises rtfu&ées par le gouvernement im-t îx'rial., Il paotoste de nouveau éuergiquemeni L contre c-x calomnies. jm L Allemagne et ses Alliés ont f«-it une r> '.ovale tentative en vue ele met rc fia à 1 aile ^,ierre oil d® provoquer un ace>rd entre les y ^ bel libérants. Le gouvsrnement iui|j^ri 1 co»i-ur- «Tu il dé^enenût ut iquement no 'a d ' 5S c si on de adversaires de faire ou non l -, ^'aoiieminer le mon«îe vers la paix. 1® ^ ^ gouvernements ennemis ont tef sô d'entrei iis In-us c^tte voe : c'est sur eux que ret mlv 'entière re^oonsabilité du sang qui conti-on- . ° 1 ou nu€ra a couler. . " Les quatre Puissances coa'is^ca continue ^ ront La lutte avec tranquillité et pleines de confiance en leur bon droit, jasnn'fi ce ^Vils aient obtenu une paix garantissant à , ~ o.irs peuples l'honneur, 1 e^ stence et l.» 'i'jerù* ce se dAvelopjier, une paix conférant v tous Uîs F.tata du continent européen, assurés d'un égal respect et do dlro'ts é^-au-, er e hnnheur de collaborer à la solution des °L iroblèmes de la civilisa lion. C\ la T KGTE DE RÉPONSE t;,: des ALiés au Président Wilson d Cologne, 12 janvier : La•„Galette de Cologne" reçoit de Suisse 1 le texte suivant, transmis par l'Agence lia- |IS vas, do la note de réponse do» gouverne ■" mente alliés à celle du Président Wiilson *s i«j décembre ; i;l — Les gouvernements alliés ont re.u la ni uote quo leur a été iransinu-e le 10 decem-v bie au nom. du gouvernement di* 'Ltats-TV Unis. Ils i ont examinée a»ec le soin que 'lle i(iur imposaient tout ensemble le sentiment ia< très net qu'bs ont de la gravita de l heure présente et 1 a.uitic s'uCère qui le* lie au de peuple aniv-ricaîu. Tout d abord ils a'empr< a ^e> uni de prooiamer la noblesse des sentiments î,,c i'./ut cwt empreitKe la uote am 'îricaiue et qvu 'ls lce -ulhèreut de tout cour à 1 idée de co. sai •ne tuer une ligue des nat ons chargue d as«u-de i er la paix et la justice élans le inonde, me fis reconnaissent tous lus avantages à r6-^nt sn.ter, pour la cause de l'humauitj et de la civilisation, de rétablissement de lo.e inter-*'•" uat'onales de«tinées à éviter de graves courait fiita entre les nations", stipulant les gnruu-1 tics nécessaires pour assurer leai- ecec.iti^n at, ei aupîoker un semblant de sécurité d ttre m mis à profit pour faciliter eies agressions ;':r iw^uA'eiles ; toutefois1, un arrangement satis. 're faisant dlu conflit actuel est la première et 1 prealable coudi iexi des inj^jocuitions d'où d«> sortiront les accords futurs destines à assu-os ter utie paix durable. ea Les Alliés éprouvent tout aussi pre/on- ir, dément que le gouvernement des Ktite-Uuis l,e le cft'sir de voir cette guerre, dont les Puis- jnt saheos Centrales sont responsables & qui 1^ a fait foudre suir l'huraauitj de si terribles li- maux, t-e terminer aussitô4 que possiole. Maiô ils es i'uieut qu'il est impossible d- ►P" conclure des aujourd'hui une paix qui leur assure les inekynnuos, les reparutions et les la garanties auxquelles leur donnent droit îs, l'agiesksion dont la responsabilité retombe ^'s sur les Puissances Centrales et qui visait eu en principe à détruire l'équilibre eLo l'Eu- !a rope. ■ep« t>33 nations alliées ont conscience de ri- combattre non imint jAiur un intér t é^o sto, e. maki pour la sauvegarde do l iiidêi«ndan; e *s des i>euptCB, pour le Droit et pour 1 Iluma- ns uit^. Les Alliés foe rendent parfaitement compte lis des pertes ot eles doin nagea que la guerre ds .uipose aux neutres aussi bien quaux belii- 1s gérante mrtnes, et s'efforcent de les restrein. o- tro dans la mesure qu» se jjeut concilier •re avec le>s inexorables exigences de leur d.'v e- feuse cont re la puissance et les embûches 'f- do l'ennemi. "t Ils accueillent avec satisfaction la d'«cla-ration suivaut laquelle Lt note américaine a1; n'a dhrus sou origine aucune attache avec ■a- celle des Puissance» centrales que leur «i i'a transmise le IS déceimbre le gouvernement lé- amép.cain. Ils soit crin vaincus du. d'-sir de os ce gouvernement iî éviter même l'apparence >s- d'être moralement ajrpuyô par l'auteur rea- cr ponsiible ele la gueti-e. * t Les gouverne nen'.s alliés etstiment qu'ils en ont lo dlevoir ele protester de la manière la es plus am cale, mais la plus nette, contre le u- fait que la note américaine, en conformité avec les déclarations des Puissances ('en- •s traies, mai» en contradiction directe avec :i- le* fait» clairement établis, met les deurt u- groupe» belligérants sur le môme pied' aussi e M en en ce qui concerne les re*qvinsahil:t s |iOtir le passé qu'en ce qui regard" les ga- :-e rantiea pour l'avenir. Si le Pr'sid>nt W1-son l«s> amis f^ir le m ine p el, c'est qu'il s, crcuy^i etoroir le f lire. Or. un fait histjorique a. ewt établi 1 heure actuelle : l'APemigna se et l'AutrichM-IIongrie ont prémédité leur a- agression dans le buit d'assurer .eur hégé- ii- monio en l'urooe et leur domination /cmtv s- mi rue du m >ndv>. Par sa manière ele fair* la g'ttoi'ie et par la violation immédi te de <\ la Belgique et du Livrern?ourg, l'Allemagne U a démontré son mépris syso^mn tique du ii- • prineii» cfcis égards dus sut petits F/ats. le Dans le développement ultérieur du con-nit. l'attitudr» de1» Puissances Centi-nl.^s et s -le leurs A'liés a ét * une constante vLola- e- tion des droits de l'humanité et d*1 la civi. B- libation. Faut-rl rappeler les horrenu-s qui et ont aeomnvp^fmé leur entrée en Bc-lgvine et en Sertve, le traiipment riffoureu;* appliqué Vi patvs conquis, le meurtre do eentnines 'e milli rs d'Arméniens, la 1-arbnre dont é- a été traitée la population de la Syrie, les 'entrait taids de zeppelins sur des villes ouvertes, a pii la destruction par des sous-marins d^ pa-•> : iue bot s et de vapeurs marchands portant ptè, le aavillon neurrs, lf» trnitemert cr uel i if|; -te aux prisonniers do guerre, les meurtre® ju- >yaume i.ei u commis Suj ij. personne ue au» •*> liraient Cavell el du capitaine Fryatt, l'envoi des s allé populations civiles en esclavage. çouvei L'exécution de miss Cavell et la s^rie avait les crimes commis sans égard pour 1 ituli-e (Hun i^nafeon générale qu'ils devaient souJcver, algique emnt suffisammeni comprendre au Président Wilson la raison de la protestati m frer'i «es AlRn'u. Ils sont d'avis que la note en-lui et yoyée aux Etats-Unis pour « tre trauMn ** »re :dn* à lierlm en réponse à la note allemande, sulili' satisfait à la demande formule par le gou. us re- vernement américain et Co-nstitue, ainsd ou • jlo» tes s'eeprimait textuellement celui-ci ,,une d>-uix me- olaration publique au sujet des conditions )'\rèt ' p auxquelles la guerre pourrait être termi-.isieura née '. Mais le Président Wilson dé*ire da-t im- vantage : il voudrait voir les pu s* an ras uement belligérantes exposer nettement le* buts qu elles poursuivent en continuant la gmr.e t une 1-es Alliés no voient aucune difficulté à i à 1- donner satisfaction à sou désir. Leurs buts itre le# s°nt notoires. Ils les e>nt fait maintes fois 1 oo»i- proclamer par la bouche des d tigaa,,U de a d' leurs gouvernements. Ils ne seront expansés »u non cn démil, a\e toutes las compensa!ions et 1 # les indemnités légitimes |>our les dommages entrer 'ubis, qu'au moment des pourparlers. Mais et mb» lft monde civilise sait ce quelles emeieu-conti- neu6 ni<Veçsfii'rement est en premièro ligne : la restauration de la Belgique, de la >er-ntinue- ^l# eti Monténégro et les dedomma^e-nes de ment qui leur sont du»; la réorganisa» ion i'à ce l'Europe garantie i^ir un régm;e st.bie sant à fondé sur io respect des national if s sî eie& et la '-ro |s, Sur l'entière sécuri e et fei ièr' li-iféiant l>oria de dévetlojipement économiste aux-iii as- quelles ont dro.t tous los peuples, grands é^iui, et jietifR, ainsi que sur oes cohcessionsi ter->n de- rii/ortaies et des accM>reLs internationaux de uature à gariiutir les forces de terre et d« mer contre eies agressions injusti'iees ; ia rétrocession des provinces arrachées anté-7 neu rem ont par la force aux Alliés contre le dosir de leur population; la libération i !SOn * ^ l'e5 Slaves, des Itoumams, des l'chè<|ues etj des blovènes vivant sous la domination étrangère; la lil>érauon des populations tyrannisées cruellement par la i Suisse ' urquie et 1 e.qiuision hors de l'Europe de ! e li;i- 1 empiitf ottoman, qui est Ceimpi iment i Verne- étranger à la civilisation de 1 Uccideui Les Valson intentions du Tsar à l'égard de la Pologne ont été exprimées dans sa proclamation "u la * sc* armées. Les Alli s doivent soustraire iéeem- ' Europe aux vis es brutales du mima. •Liais- itsiue prussien, niais leur but n a jamais n que t", n uurculeuient, comme ou 1 a pr* oaelu, tiim-nt (i exterminer le peuple allemand et do io iieuro taire dispiiraitre poLtiqueuienfc. ie aa Ce qu ii6 veule.it avant tout, c'est la ga-aipr<» rautie de la paix sur la base de la libertéf iments justice et de la loyauté inviolable, i qu ris don t^ les Puissances cear.bs n ont ^.Lis le BOi.siti -^ouci. Les Alliés sont unis pour la pour-1 assu» «'iiro de ces buts élevés, et ils sout d ci-ao;;de. chacun pour soi et tous solidaires, à a r£_ uie. tre en œuvre toutes leurs forces ot à de la consentir tous los sac ifices pour continuer inter- guerre jusqu'à la victoire finale, dont ds i oou- ^uiu convaincus qu-' dépendent non seu;e-raran- louir propre salut et leur prospvriW , c 4;i ;Q mais encore l'avenir de «a civilisation. d être • * * scions En mftne temps ejue la note civ-d'essus, satis- AL le presi'leut élu Conseil Briand a retire et mis à l'ambassadeur des Etats-lnis une d'où uote sp orale du gouvernement belge, cou-assu- <;ue, d après les journaux suisses, dans L a termes suivants : rofon- — Le gouvernement royal belge, en s';us-^•Unis sociant à la réponse des Puissances de 1 En-Puis- tente aux E tas-Unis, tient à exprime* sa t qui considération toute spéciale pour les seuti-Tible» meut» d'humanité qui ont inspira au pré-ssiole. sident des Etats-Unis 1 envoi do sa note ile d- aux belligérants. Le Président Wilson sou-i leur haito que la guerre soit terminée le plus et lea tôt possible. Mais il semble croire que Ls droit hommes d'Etat des deux g roui es rie puis-tombe sauces adverses poursuivent les mêmes buU visait de guerre. L'exemple de la Belgique mon-l'Eu- tre qu'il n'en est malheureusement j,as ainsi. l,a Belgique n'a jamais eu, comme e de les Puissances Centrales, des vi> es de ,o ste conquête. Le* métuodes barbares dont lo Klanca gouvernement allemand a usé- et use encore, lunia- à l'ég.ird de la nation bel-Ne no perm tlen-t pas d'admettre quo l'Allemagne soit d spo-craipte sée à tenir compte élans 1 avenir des dr its fuer.-e des peuples faibles, l'epuis qi e la guerre belii- s'est déchainée, elle n'a pas cessé de fou-«trein. .er autv pieelfi ces droits. D'au.tre p»:rt, le içilier gouvernement royal belge enregistre avec * d 'v joie ot confiance l'as«surance que lus F.tits-ûclios Unis sont partisans de toutes les masures destinées à protéger, après ta paix, lea po-d'^la- tites nations contre la violence et l'oppres-icaine sion." avec La note du gouvernement belge affirme ur a ensuiito que la Belgique a rempli f,délèguent ment jusrju ati moment, de Puîtanatum de ir de l'Allemagne tous les devoirs que lui impotence sait sa neutralité. Du jour au lendemain, ' re»- sa neutralité a été violée sans motif plausible, et après l'occupation de son terri-qu'ils tt« ro, l'Allemagne n'a j>as observé dbvjtn-re la tago lea prescriptions du Droit d s gei s. ' 0 le La note énumèro les impà s lourd» «t arbi-rmit»j iraire», la ri-i.ie de 1 iudus.rie, la desrruc. C'en- tion Ce villes entières, le meurtre d'un avec gra ,d nombre d'hal i:.antR, la déportation deurt milliers d'ouvriers bélges, et ajoute : aiissi — S'il e.iste im pays qui a le droit de il t s dire qu il a pris le- armes pour défendre gu. son existence, c'est bien la P.e'giq «. Il lui W 1- f Hait se lettre ou se déshonorer. La Bel-qu'il gique souhaite passioni léiinent «ju il s >it m|? Tique fin aux souffrances ininterrompues de sa i gno population, mais ele ne peut accep er une leur paix qui ne lui nmdrait pis si Complète, hégé» indépendance politiejue et économique, qui c >nev ne lai garantirait pas l'int^grif-i* de San fair- territoire et le ses colonies africaines, et te de qui ea nv'me temps ne la dédommagerait 'agne pas eompl iteneat tout en lui donnant des i élu garanties cerU'neS pour l'a venir-" <ts. T^a note belge exprime ensui-e dj s rem?r-con- ciements aux Ftits-lTnis pour l'aile qu'ils s et ont donnée à la population belge E|n con-/Lola- elusion, elle exprime l'espoir (pie La voix ci i- s Etats-Hnis s'élév°ra avec for*v pour qui faire rvVe ^ la nation be'*re. v>rtimo in. ie et nocente do l'esprit de conquête allemand, le lirptrt rang dent la rendent digne son passé inclinée tact, la vaillance 'U ses soldats, «on a'n-do it eh^mrva \ l'honneur et ses qualité excep-, .lce tionnellea au travail. îSS ÈE, Directeur ^ DANS LES BALKANS partantI , EN GRECE i, ju- New-Yerk, 10 janvier : Le conw*p«w4iMii à Wa»Jiin|;ton du ,,N«rr-des Vork lierai et" pratond que le roi ConsiA-n-an a envoyé ime Jattte au préaieent Wil-eérie son. Il y «numéro les toits ele l Eaitertc à iiuli- egrsui) ele fct (.rimce et f licite M. Tfil»*>ade L'ver, travailler an farter ds la {>aix. Le roi Courrai. «tamin ajouta qûril est l'âme ele ta rôs'a-i;i ai 'ance eookre d«« puiwaancaa sans eveur o. en- ^-ins scrnrpulas, qui livreat son peuple aux m *« a fret de la lamine* mde, gOU_ Berne, 11 janvier : n,, . Eo ,.Tt«ro«r Tarl>latb" apprend que le* d •_ représentants diplomatiques de la Grèce ont ions «ur -«a ip«'*ntîttra aux gon<erne- rlui_ mente des Etata neutres une copie ele a da- rcp*>ii*e élu gou'ciutruiaut gre« à la note cic ,nres U- buts Pétro.çrS(df 11 janvier : r,e. Jjo ,,Kinsci^" est avoir* a^p^tris tfe source ® a 4irir>nsKe «^-e l'iueenfc» envisage «,;iri<3use- p1* méat la liquictatioa da l'expédition de Sa o- °iS aiquo. I-a efcj>lomatia ra^e aurait rausai à cooraiiicre les gourverueaMnia anglais ei ' français ele l'iiaHlité de cer.e entreprise* ."V^cs Milan, Il ;anvi®r ; Mais On maa^'e d Ath^.ea au ,,Corriere délia t'e.iw Sera" : ;ne : — Au cours de la nuit de jeudi, un corder- tège s'est foiui-è pour protea-.or centre 1 ac-ia^e- Gep.ation de l'nltdmanom de 1 Entente î il a t ion i^^ersé les r es principale* do La ca] iiale, table sna^ré la défense ele I* police, l^es maivi des festanks criaiont : ,,Vive le Roi 1" et * li- conspuaient 1 Entante ; ils se sont rttidits aux- devant le elomicile du préaident du c i s-»il llil<'s ,ju noml»ro el e*»viron 3,000. Priés d'éva-1 ter- éner la place, ils se sont retirés sans in>-: ('e cident. k L^i, majorité ele la populauon parait r6- la signée. m té- inîre EN ROUMANIE ition Sofia, 10 janvier : • de* Les troupes allemandes, bulgares et thir la <|ues tiennent la bande 'troiie de terrain I'°- située (in faca de GtUatz, ekwis la boucle j du Danube. Calutz se trouve d«jà 6ous le m lIe feu rapproché de Pa/ii/ari». Les environs D®;u île la vile sont tris marâaeçeux; niâis Y\ Les v.j]je elle-msme n'eat pas protégée. £i las Russes esa«ient de la eWendre au rnoyo 1011 •! imi>ortaji6os foross, its subiront vraisem- 1 re blablement ele fortes pertes, tua- 1 nais Petrogrnd, 11 janvier : adu, îx-s journaux amwseent qu'en aval de ie ;)alat?}, vers la mar Noire, la rive gaucfie du Danul>e *e t^buve sous le feu toujours g^ croissant de l'artillerie ennemie. Ils signait éf {eut le efevtt^k- qu'offrirait un nouveau i<ss d'ie, sage du Danube i*vr les troupen coalisées, s le qui seraient alors en mesure dâttei 'dro la our- foute d Odessa. L'action des batteries on-l ci- uemies se fait aussi see.t r à Galate; le r S a canons tonœrit aitssi bien sur Wi rive ite ln t a Valacbio <p e Sur ia rive de Wv Dobraud-uur-r >?cba. Le trnfio est interrompu sur 1 rajxc.r - 'U tinte voie f:rr*e qui conduit vers 1e nord îu;e- ;e Galatz à Tucuciu. rifc , Pans, 10 janvier : La e^iut? de Focsani, quoiqu e'le ait été sua annoncée depuis quel pies j ir* d~ja comme re] 'mm'nente, a néanmoins prodsiit une grande une lécep'.iou. La presse reconnaît que la ]ïras- eou- 4 ^ori d** armées (tes Puissances centrale* Ls festj toujours aussi Torte et que la lieue .î'e li r-'eieih est très menacée. Le ,.Tenups" »';is- demswxle mftne s; l*1^ Russes réussiront pin- ^ so maintenir sur le Pruth. jr j Londres, 11 jsnriar : Dans un éditorial, lo „Tim»s'' conclut lrt" de la chute de Foceani q,ue la liisrio de la 0 Sereth a ét» tournée, que Ira Kuaaea et les lioumaine sont rtéaormaae acculés à la ne-jUS cessité de se retirer sur la ri*e mepten-3 'riante de la ri-k-re et que les Allemands |'ll'v" ont l'ink^ktiofi 'le conquérir toute la Bou- ( uU manie. I^es Ruases n'emt tas {Vu* r*u**i à 1>lU" tenir la ligne de la Ser^t-'i qu'à sauver ['.«carrai; totulefaîfi, ils ont r^nsa; à arrêter iaij" les Allemands Ridant elaa semaines «t à ( ' 'ire par er chèrement son «accès à l'an-' tiemi. Aujourd'hui, c ea à la Riissie qu'in-ctunlie la t^.clie cjé réorganiser l'arui e rou- ( j.jq_ main© à l'arrière dn front. ( , j." Te ,,Timee" e#?» d'avi« que Ks succès ces ( prie Vilemaudi* et de leurs Alliée août eUis sur- ( tou- tolît ^ lc,,r su^>eri«Hpité en muniiions et ei °j i c tuions eie gr.>s caii-te. l,e ./rimes'* om . c sole les Roumains de la perto elo lei r pays lt\ ea affinnant cnm» im leur ré^ist^nc-e a priv ues vor!'iié d'admirft'ion en Frar.œ cl en Aiu ( s déterre et ajotwie que ces paysdoive t, sans | res^ t erctro un instant, aider la Russie en lui 1 ^ e a voyant e*es munitions, et des canons. rrao La Iîave, 11 jinvirr : Te ,.Pe it Pari';en'' a annoncé eue les ' Allemands avaient f ro^ le ministax? d*« Pav«- -P°~ l'.as iï quitter Bucarest. Cette nouvelle i lla* inexacte, le diplomate en que* ion avant éfc§ sim[4emont apjielé par le gouvernèrent à i rr'" La Hâve. On ne sait r*is encore, à 1 heure ,an" actuelle, s'il rejoindra le gouvernement roumain à Jassy. rbi- ^ 'im S L' F? El F-? > 1 d0 BSIo, 11 janvier : r Les „BaSler Naelirichten" apprem o t (Te r Rome : dre — Il se confirme que le vaisseau d' iini^ 'ui italien ,,Rqppina Margherita" a été c/t'-n't I ,e'" par une mine ou une torpille. Six i T|i^ tents homme» de l'équipage auraient péri. J •a . . r une Copenhague, 10 janvier : lé te. Le capitaine dn vapeur danois ,^Ager-'w'' v qui t'i/nfraphié de r.i''Taltar à son ar-ren'eri* ,j &jn qu'il a recaeilli et elél^arpré h -Gi^-a'tar t et l'équipage du: vapeur japonais ,,Chirdo- (] -ait piaru", dont le torpilla-je par un sous- , des marin allemand a déj\ éfeô annonoé. n Tendres 9 jan- ier : ^ Tes journaux »>ua.lent comme aystnt saov on- v>r'' le voilier portugais ,,Valladare9''. Toulon], 11 janvier : r >lîX Le vapeur ,, Venus 11" a touehé une mine. r ]n T le ParK, 11 Janvier : , in- Les équinaces du va-enr gTeo ,,Sapho" ta- et du voil:er franpa'S ..Mi^ M^nd ur '-mt COMMUNIQUESOFFICIELS I -Ji 8¥é U V4 g is! U C, Coaimuiiqaéj des fuiisaaces Centrales. ■Berlin, 12 janvier.— Officiel de ce midi : Théâtre do La guert© à l'Ouest. Armrest du felëmiir^chal princo-'htri ' JRuppreckt. de Bavière : 1 Nos positions établies près d'Armeatirre* et de Lena, ainsi que des deux e .té's de U ( route Aibert-j>apauiue, oac cts pnajs soaa ie Tioiont feu de 1 artillerie «tueu.e, auquel f a<us batteries eu-.t énergiquement répondu. ^ Au nure. de 1 Ancre, tes Ai%.*is nous ont att-axjué vainement à deux reprises au lever du jour. Près de Serre, leur auax.;ut s est éboulée devant nos lignes. Au nord 1 de BevaCourt-, a. rc« avoir o i© in lies s .« cès au. début, ils ont» été repoussas, par une L Coi i tre-a t kitpys îquemeui t eioeui^e, ellu.*» les positions d oéi i,s étaient sortis. 50" prisonniers et *2 mitrailleuses so«/t rentes eitrc c nos mains. Prés de Be-iumont, de jjc i s Coml>aLs d'infanLuie se poursuivent encore. ArmiVrS <ju priace-héritier aHlems^id : A Louent dto la Meuse, sur la côte et dans its Vosges, le duel d'artillerie et les i combats de mines se saut rallum-ts momentanément à certains endroits. Des trôujjes allemunties, qui avaient pé-nétré ce inacin dsui6 les tranchées eni.emieH établies sur les hauteurs de (3om!"tes e. h ( l'eu de Nome^y, sont reutréos sans avoir subi de pertes et en ramenant iG Français. ( Théâtre de la guerre à l'Est. Front du ieAdanaréchal prinoe Léopold de Bavière : Sur La L'wina et (Lins la r'gion des lace j au sud do Dvvinss, les opérations ont sensiblement diminué d importuiee Lier. >ur la voie ferrée "Wilna-Dwinsk, des Compagnies rusties qui atta^praient ont éié réponds je» et ont subi de fortes pertes. Deux petites attaques que nous avons proiujocées dans le but d améliorer 'notice positiim au sud-est de Riga nous ont valu 32 prisonn ers- Front du. général-colonel archiduc Joseph : En élargissant les succès que nous avons obtenus le lu janvier, nous avons aussi pris d'assaut hier plusieurs positions s c-cosaives établies des deux Cités de la route d O'tos. L'ennemi a subi de fortes per e^ SiUiglaiMeS et a laissé un officier, S0 s\ddats, six mitrailleuses et trois lance-mines entre nos mai s. Art nord et au sud de la vall'o de la Sinita, ~ des attaques ennemies sont restées ( vaines. Armées du felTmaréchal von Maokensen: Dans l'affaissement marécageux entre Bra la et Ga atz, nous avons encore rofo- L» les Russes plus Lodu veis ia sereth. La Burtea a été prise. Au cours de la nuit du 10 au 11 janvier, des navires ennemis armes ont e^sa\é de passer [sacoea, en amont du DanuTe-Ùn va.(>eur a été coulé par le feu de notre artillerie; un autre a é-tô f >rcô de s'échouer sur la rive septentrionale. Fr»» it macédonien. Au sud du lac d'Ocîuila, l'ennemi a at-fariné le front austro-hongrois-boljnre à l'arriére de la Cerava. Les positions ont fté maintenues. • * * Berlin, 12 janvier. — Officiel d"hietr soir: Nous avons repousse des attaques partielles bon u es [Kir les Anglais prs de Seiro et de Beiumont. Pas d'événements part Culiera le loug do la Duna, ni du côté de la Putiia. m • a Berlin, 11 janvier. — Officiel : Tandis que les troupes coahs'^s ont arrache aux Russes la rive méridionale de la c Sereth, dos effectifs allemands it austa-o v hongrois marchent sans arr't de lavant a l'orâ l'est à t ni vers les hautes montagnes p ! es Carpathes fiis;int face à la Moldavie. d Des ravins impratic-ibfcs, des va.lées profond* s, des cimes de montagnes couverte^ le nevoe et des forêts vierges irupén.étrab,e« constituent le terrain de combat. Les canons loi vent è;re ele^cendus dans les ravins au noyen de câbles et remontés de la même façon. r, Ixd transport dles munitions et du ravi- (j, 3ai Item ont ne lient être assuré qu'à peu i end roi s par des chariots; is doivent être ta triunejjortés en majeure pvrtie à dos d'homme. Jt [l faut ajouter ces d fficultés i«s intem-[îérios, lo brouillard, les tempêtes de neige ' t le froid mu descend j'spr'à 1> sous sé-ro. Les efforts quo les effectifs austro-aU ksnaind^ anoanv. jljfisft-f.t doivent éitr e Coàisi-lér^s comme les actes les plus héroïques ;ios ;s pendsuit- cette guerre. ^ Malgré toi.t»'ts» ces (difficultés, nos troupes Sl 'e/oulent l'ennemi pas :\ jas et à ea plus grande surprise elles ont même réu-si rsîr>er don canons do gros calibre au delà d' les massifs montagneux. F.ll. s ont dès au-ourd'htki atteint les débouchés conduisant p« laais la plaine ofc, ces enemits, les Rus- lu es les Roumains, postés dans des posi- fr ions bien établies, tentent vainement d'en. La ■ayer leur marche en avant. Notre aile sud1 se Vouve r.ans la vall'e De la Putna, et eTe la Susita, â peu de ki-omètres de la plaine et menace le flanc re ■ >**e au nord de FoOsani. Pl: s au norl, j lans la valK-e d'Oitos, l'ennemi a été de j ion veau rajet/é par une forte attaque. IL: Dans diaix positions récemment établies . ur les luintours, bien préj>ar'03S -et déifen- et |i^ par des olv^ncles en fil de fer bar-irlé, le Russos et les Roumains onit tenté tp i'avr^tir les trotrpes coalises. Ces derix [(< positions, cJemt chacune comportait pV-i- [H âenrs 'ienes échelonnées s-r plus d'un kl- r;1 om tre et eîemi de profondeur, ont ét/> rri-«m d'août, le 10 janvier, par le raniment n'v l'iafs» Wie n. 1^0, sous Ls ordres du eo-mAI'ïie-■itenn.nt Ba.ver, ma-ler* l'opiniâtre lé-'ense de l'énne.mi. De nom'reuaes et fu- ti( ■ie'iaes contre attoeues ont ^té ie:>oirfi'o! src^mde position) a é é conquise après la pt nmWo du Jour au milieu d'une violents y reflue, et) nos teoi>T«e«» s'y sont 1 ni uaintenuos malgré toutes les attaques. ! m OFFICIELS Vienne, 12 janvier. — Officiel d hier midi a Front de l Est. 5ur le front des arm««s du feldmaréehal général von Mac^auseu, rien de change. A l aiie sud des foie-js comauuid* es psia 1 archiduo Jos«ph, le combat continue dans les montagnes. Dana les vallées de la Susita et du Ca-sinu, noua avons encore porGé en avant notre offensive. Au nord de la route do l Oitt», des bataillons austro-hongrois et al émanés ont Ci.levu d assaut plusieurs pos tiaus russes Ln nombre d endro ts, l'ennemi a cherché i reconquérir du terrain perdu. Ce fut peine perdue. Hier, «lajiS cette région, notre bu in délai je-urnéo a été de 800 prisonniers «t six mitrailleuse. Du céité de la Bistritai»-Solotvinska. nos patrouilles ont repoussé des détachements de chasse russes. Fronts italien et du Sud-Esb. Rien de changé. Sofia, 10 janvier. — Officiel du grand *tat-major : Front macédonien : Dans certains secteurs du front, faille eu d'artillerie de part et d autre. Dans la plaine de Serès, nos patrouilles ont j^énélré, a de nombreux endroits, (Lan® a position enriènue et, après une heureuse opération, elles ont ramené des prisonniers i uno mitrailleuse. Dans la région de Drama, un avion ■ miemi a été force d atterrir. Xous avons lait prisonniers les deux aviateuis serbeiS* L'avion est in.act. Front roumain : Aucun événement important à signaler. » • * Sofia, n janvier- — Oft'ieiel du gramd étaUmajor : Front macédonien. Sur tout le front, faible canonnade dti paît et d autie. Dans la plaine de Sérès, engagement* eutre xjatrouiiles et activité réciproque due av îateurs. Front roumain. Des monitors ennemis ont bombardé Tul-cea. Pour le reste, neu dj nouveau à si-! giialer. * Constantinople, 11 janvier. — Officiel da grand quartier général : Après une préparation d'artillerie qui a duré quarante-huit heures, les Anglais ont atuiqué nos positions établies dai s ia ré-^rion d'Imaa-Muliamod, à lot de Kut-eL Auiara. L ennemi a roussi tout d'abord à prendre pied dans quelques parties de nos tranchées avancées, miàs, vers midi, il a été rcqjoussé partout par des contre-attaques.L'ennemi, qui a passé à Fatfcnjque à l'aide de bombes près de Pelahie, apréa une préparation violente d'artillerie, a aussi été rejet'*. pai.s les eivirorîg d'TTamadan. nms avons tl.rigé une attaque fructueuse contre uni ava..t-poste ennemi, nous avons fait ura cerUiin nombre de prisonniers et no s noue «ommœ emparés de deuu mitraillex.ses ; eui outre, nous avons détruit les deui\i mes li, gnes d'olisticles de l'ennemi, qui a perdu une centaine d'hommes. Sur lo front du Caucase, pos d'év>*ne# me t imj,ortant à gignitjer. Nous- avons « Ur-vert Le fou â l'improviste oh Iit] ,plus euj« nnvires ennemis qui se •'rouvaieu' dans le (K>rt e'e Meivs (^). Le to.caant en. plein, nous avons détruit un croiseur anglais» d,u tyne ,,Fano" (Ju-e?), sans qr:e ce pi-ci ait eu le tomps de tir^r. L'épave du croiseur est evore en flammes. Un torpilleur, qui se trouvait au-si dans lo port, a pris la fuite lors are notre feu eut d truit un de ses m'ts. Un autre navire de garde, de nationalité inconnue, a été touche en plein et s e^t éloigné dang la diiection du a ad ; il donnait fortement de la banrle. Communiqués des armées ailiées Paris, 11 jauvier. — 0«"ioiel de 3 V.e 'reS: E»u A rgonne, à la Fille-Morte, nous avons fait sauter une mine, qui a causé de groa dégâts dans les tranenées ennemies. biur La ri e droite de la Meuse, uno attaque de l'ennemi, dirigée sur une de nos tranclkées du bois des Caurrières, a étâ re-l>oass o après un vif combat, au cours du- quel l'ennemi a subi des iiertes s rieuses. • a * Paris, il janvier- — Officiel de 11 heures: Actions d'artillerie en Haute-Alsace, en Wo oie et dans U région de Verdun. CalmO sur le reste du front. * • a Paris, Il janvier. — Officiel de l'armée d'Orient : Le mauvais temps a continué et a empêche tonte action militaire importante. 1^» lutte d'artillerie se poursuit sur tout le front et en particulier sur la Strouma, dan* La région de Makovo et de Monastir. * * « Londres, 10 janvier. — Officiel du soir »i Au cours des dernières vingt-quatre heures, nous avons effectué un certain nombre d'ojtdratioris fructueuses sur divers pointe du front. L'une d'elles noue a permis de n, ris fixer diiuis uai petit élément d une tranchée ennemie à l'est de BeAumont-llamel et de faire H0 prisonniers, parmi lesquels 3 officias. Un deuxième coup de maiiL, entrepris élans l'après-midi, h I est ce I ^ooe, inÎus a valu un certain nombre de prisonniers. Hier soir, au cours d une autre <»pé-ration, nous avons pénétré a;uts les» trau-olie^s a'.le iiandes pre-s d'Armenti' res et. noua av«*ns tué un certain noml>re <fenn«mis et détrupt des jiostes die mitrailleuses; nous avons, en oirre, endommage plusieurs positions allemandes- L'ar ill'rie s é|é active contte Le^b-prfa et. \ certaine moments, contre If Ancre» NTo|>is avons bombard^ les tranch'es en-e-m:es pr\s de Te f-arft et des Wit'O ies allemandes pnetV* rvr's de Oomeo'«rt. No e à vans aussi dirigé un feu, dcsitruoieux contre SameiîT 13 Janvier 1917 JP Année. — N* 777

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