La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2097 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 13 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h41jh3fh54/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (novembre-décembre), fr. 4.60 | 1 mois (novembre), fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçuet EXCLUSIVEMENT aux guichets dos bureaux de posta» i ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Montaffne-au^-Hevbes-Potaf/èpes, BBOJtBLLKsI BUREAUX ! DK s à 17 HEURES Jos. MORESSËE, Directeur Petites annonces. . . . ï 1 s la lignej fr. 0.5® Réclame avant les annonoes . » — 1.23 Corns du iourQAi -••••• >—1 5«0© PRIS DES ANNONCES F2 ..." - M S.7S Neorologie .••••«*** 2.S0 Coin des Eleveurs .•>••• ^ t.00 LA GUERRE 833° jour de guerre A défaut de combats 6érieux, lies corn* m uniques signalent sur le front dans L'Ouest une grande activité dos aviateur», qui ont do "part et d! autre accompli des raids nombreux.Dans l'Est, les Busses ont essayé, à 10 kilomètres au uord de !Barauo\viuschi, do reprendre les positions qu/Êls avaient pier-•diues l'avant - veiil© près do Skrofoowa. ;J>'autre parlj, en Gaiicie, les Allemancs Leur ■ ont enlevé une section de tranchée à 1 ouest ;de la Narajowfca. Au gud de Dorna-Vatra, la oontre-ofren-sive allemande a gagné du terrain dans la vallée de La BÎetritza. Les trompes du général von Falkeuhayn ont également progressé, à l'ouest do la vallée de Prédlcal ain&i qu'au sud du col da la Tour- Bouge, sur las deux rives de l'Ait. Dans la Dobroudsoha, les Russo-Roumai ns se sont avaneés entre le Danube et la mer Noire sur la ligne Harsova-Casapldoj. ' Sur la ri vo du Preuve, ils ont engagé en face de Ozernavoda un combat pour la possession (]c cette tête de pont. En Macédoine, rien à signaler. * DANS LES BALKANS EN GRECE Budapest, Il novembre : Otn rnandb de la frontière grecq^a au journal „Utro" : — Dès son arrivée à» Salonique, le général Jtoqucs, ministre français de la guerre, a présidé un conseil de guerre de l'artoée d'Orient. /Dans les milieux bien informés, on prétend que le général Roques ne s'est pas rendu à Salonique pour inspecter les troupes, mais bien- paroo que le giénéral Sarrail a refusé d'exécuter sous sa re îpousabilité les opérations militaires ordonnées par le grand Conseil de guerre dé l'Entent?. Les Alliés exigeant que cas î>jl Srartsions fussent eulrectiuéas, le générait Rjoquiqs a essayé de faiira changer d'avis le général Sarrail. Sa tentative n'aurait toutefois pas .réuis* , et l'on .assure que le ministre Iran!/lis de la guerre fera lui-môme commencer les opérations prescrites par le grand Con.seiA de gut-.rro, et qu'avant do ire-tounuer en Frauee, il chargera un générai de l'état «major dte l'année de Salonique de les continuer. dette nouvelle n'est pas encore confirmée.Milan, 12 novembre : On mande d'Athènes au ,vSecolo" que des inconnus ont attaqué une automobile transportant des officiers français et) italiens à Janina. Les inconnus ont (ï'xslaré qu'ils no voi Inient pas voir les Italiens ulter au Pirée ; ils ont forcé l'automobile à retourner à Aria. EN ROUMANIE ^Iilan, ill novembre : Los journiaux apprennent de Bucarest qu'au nord de la Dobroudtsolia, les irourpes aliema,nclbs, turques et bulgares se retirent sur une ligne allant de Topalu sur le Da-aiBbe auj lao idie Tasavla sur la mer iN'oire. Ce front est situé à une vingtaine de kilomètres aui nord de La ligue Gzer.iovacta-Coustanza et a été a :traorJinairauient fi^r-ti£Lr^ par les troupes aoalisées; il se prête admirablement à la défense, étant donné qu'il forme, d'ans la Dobroudiseùa, la ligne la pJi'us étroite existant entre le Dian-ube et la mer Noire. Cette ligne n'a qu'un dés. veloppeinenfc de 35 kilomètres environ : la-défense en exige donc un minimum de forces!. Le Turc chez lui (1) L'habitation- chez les Turcs, mûme dians les vastes kanaks de Stamboul, quand elie a'est pas organisée ,,à la franka", est d uii.o siinpliqiié extrume et mauque de charme intime pour les Occidentaux. La maison dr.ii paysan, à l'intérieur du pays, est «ouivent bien construite, mais manque à son tour do meubles die confort. Loi fenêtres, «ans excitions sont pourvues d!o grilles (kafes). Dans la „bel.e chambre'', la,;mus-sarir odûssi' , un divan bas longe les murs tio trois cot-s do la, place. Il est recouvert (le Gowssuis bourres de pa'iLle ou de laine recouveuis de housses en coton ou d;e tapis! Le soir, quand les villageois so réunissent ou que des voyageurs SJ-journent dans la locailité, c'est dans ceitte „ljeUe chambre" que, le souper et la prière du s0ir terminés, la population mâle \ ieut disouter les événements de la journée ou s'entrete-ni.r die l'agriculture, dts persj,ectives de la récolte ou emeore die la politique- Souvent au cours dé cette par lot te, le fils de la maison sert une légère collation; elle consiste en une coupe unique remplie de lait ou de yoghourt et quelques tranches de pain, le tout aipiporté sur un plateau d)e o ivre, ft-veo quelques cuillers en bois. Le plateau est dîûposô an mu lieu de la chambre s ru-ne petite oscai'jelle basse. Ceux qui désirent parlki-'^T au repas s'accroni-pis^ent autour de l'escabolle, _ f^ennenx une cuiller, une tranche do pain et puisent à leur convenance a même la coupe commune- Il en est ainsi dfcs repas les plus importants. Les services se succèdent, mais il n'y a ni cou» teaux ni fourchettes; chacun saisit avec les ôoi ;ta les morceaux qui lui conviennent. Naturellement pour les mets liquides et pour 1© ,.pilaf", on se sert dé cuillers. Apnvsi chaque service^ un domestique circule porteur d'un beissin, d'une cruche en métail remplie _ d'eau tiùde, souvent parfumée, d'une brique do savon et d'un essuie-mains. Il versa de l'eau sur les mains de ohacun) des convives, qui se lavent soûgneu>-semont et se rincent la boucha en attendant le service suivant. Cette manière dla pnocidletr d!e la popula- (1) Extrait <ï« la^ < Turquie >, de M. P. R. Kran^o, qui v<'cut viast-clnq ana parmi le=; Ottomans, dont six années en qualité de fowstionoaina ^du gouvcfnenitnt turc. tion. rurale eni Turquie fait l'objet des com-mentAiros peu flatteurs de la |>ari oe^ Eur-ropéeuis nouvellement arrivés; mais on pourrait leur faire observer que noU'e fa^on de manger dans les hôteilleries et restaurants encombrés par exeinple, où souvent pendlant le coup do feu ni la ^ vaisselle ni les couverts n ont le temps d'être sufrisajn-ûv ment nettoyés — offre ^xTobablement moins st. do gartuaiies de propreté que la metfooefo ut turque qui permet à chacun, au cours et à. u_ Ut fiin du repas, de se soigner personnellement.à Le/ Turc est en général végétarien. Vu la* grande variété de légumes excellente r_ cultivés dans le Levant;, il n'est pas rare a d'en voir servir de trois ou quatre sortes ^ ;wi mttoae repas, même dans, les plus sim-g(j pies maisons. Chez les j>ersonneS aisées, l'on va jusque douze et quinze services.Eni ^ fait de viande, l'Orienital ne mange que d?s viarad'^ blanches, c est-à-dire du m(m<ton et La volaille; jamais de bœuf et uatureJU lement pas die poro, cette viande faisant l'objet) d'une défense ritue'lo. A de rares '0 occasions seuiement, lorsqu; un mouton ou ' un agtieau est servi en entier, la viande arrive sur la table sous, forme do rôti. D'habitude e^e n'est qu'un accessoire. On ^ la Cuic en morceaux de la grandeur d'une noi-x et on la mélange aux légumes, ce que j"1 tous ceux qui 80114 famiiiaris's avec la cui-' sine ^fcuTtqîUJo trouvent particulièrement pratique.Au surplus, les Turcs sont de gros mangeurs devant l'Eternel. Le choix de l'eau 5 do table, dont on fait un ample usage, con-* tribue largement au dévelo,i>ement de leur apipétit efc facilite leur digestion. Le Turc, comimo oai sait, ne prenant pas ci?autre breuvage, se montre tirés t'iui gourmet en ce qui . ,u regarde le9 eaux. Ont peut lui verser de l'eau poisée aux source» connues les plus S- variée^, «à la premièi'e gorgée, sans plus [a fie réflesxion, il vous dira son origine. Au- 1 le trefois los ambassadeurs otU>mans empor- ( ai taient en ,pays étranger leur eau de table ( y- et se la fc^isai^nt remplacer régulièremer.it 1 ir en cruches ou fûta apportés j»ar dos mes- ( ie sagere spéciaux. Un Turc notable 11e recule ( is devant auciwne dépensa pour s'approvisiou- £ :S ner de son eau de tab'lo pr' fér^e; on le < :o vetrra y Consacrer autant d'argent jque ts l'épicurien di'Europe pour enrichir sa cave 1 39 à vins. | r- A Stamlboul, l'organisation intérieure des i is konakn les plus liux-ueux ne ko distingue < •o de oaile de l b maison des petits bourgeois 1- ou de~- paysape que ' i>ar le nombre, la iourte gue^c en la largeur dies divans ei des ta^Hs e- (ia.nQ les ohambies. Pour le rcwte, c est la àe même simpliciié : pi mobilier, ni i»eint uTei5, es ni images aicx murs; tout au p»us quelques maximes du Koran encadrées. Le te profu-n- ai 011 de bi bel où s1, dont personne n a jamais compris l'utilité e® qui, chez nous, semble uidlisçiensabie à toute installation un peu relevée, fait totalement défaut. Tout au 30 pjlus trduvera-t'-on une petite table ronde ot- biisso g-lissée dans les encoignures des l" divans. Les cliambres à coucher séparées, meublées die lits, d armoires, de commodes 1S et de lavabos, sont inconnues. Tout ce mole bilicr est remplacé par de spacieuses ar-maiijeS aménagées entre des cloisons. C e>t Là que sont ranges les vêtements et le linge et que, pen/ian-t le jour, on abrite les coussins, les couvertures et les matelas au ^ moyen desquels o,a arrange les couchettes 5 pour la nuit. Les ablutions personnelles se il t'oni soit au bain, soit dans le ,. ai/des ^ hané'" — le w.-o,.— qui est muni de touii 0> le nécessaire à cet effet. Peut-être cela 3_" n'est il pas précisément agréable et confor- j A_ tabîo dlans le sens que nous attachons à ces I c_ mots, mois c'est pli us simple eo plus x«ra- j ^ tiqua que chez nous; cela économise une quanititâ de travail et, en un certain s<vns, j est aussi plus propre. i',c Oe qui ne manque jamais de frapper ^ l'étranger en ra.pport aveo les classes mfé-Lieurcs, o'esti la gluanie dignité, la bien-j. sôance accomplie dont fait prouve m ine l'homme du peuji^le et qui lui %ont cévenoles comme une seconde nature. On peut ne pas toujours goûter les formes de la politesse oriental©, exagérée, oonfinantt à la servilité, mais le „comme-il-faut" et la courtoisie que les petites gens observant < lS entre outx méritent l'approbatijn et 1 a/Tmi- 1 ration de tous. Jamais, dans leur conversa- « ^ tion, on ne relève des erc pressions iiicoivrc-c_ nantas, grofiisirres ou ordurières. Un jour, i- un diplomate étranger me <.isait : .,Le plus st modeste paysaoi tuire possède tant d'e dignitS m et db bienséance naturelles qu'il suffirait de 3, lui endbsser la ,,stambulina" (îa t-enuio des js fonctîionnaircs) pour qu'il ne paraisse pas 5- dlépJacé dhns le fauteuil du grand vizir." :s Le citadin modem0, en règle générale, a l.£ adopté le costume européen tout en conser-vant le fez, et l'on x>eut regretter cette dtsu . pa-rition des anciennes modes, plus seyantes ! 3- et mieux appropriées au pays. Seul le petit \ LS commerçant et l'artisan, le marinier et le 1- liortefeix endossent encore dans les villes le ir costume die leurs pères : amples culottes re-ïc tenues par un nœud, chemi-e souple ouverte e- à l'enocliBre-, darge ceinture de laine et la jaqme.tfc© brodée, pantoufles do cuir noir ou ut de couleur ou bien gaJoches qu'on en^ve la sut le seuil des mosquées ou dans les ves- ( a- tibuBes cîes habitations bien tenues. Dans 1 it les maâsoiis et aussi souvent dans ia rue, a, on porte la longue „ en tarie", qu'en Eu-0, rope on a dénommé ,,kaftan", sans qu'on jii sache au juste quelle est l'origine de 'ce'ta ie e^pre^ion. T^e Turc d;s'ingué, dans la :it mauvaise saison, s'enveloppe d'une relire « ir ouverte par devant or. soutaehée d'étoffés ie vovamtos. C'est le vêtement qui Re porte le a- plus la campa,gne et dans les petites sb villes de province. r_ ï. SUR MER Qfc 1 1 Christiâiniaj, il novembre : r~ L'équipage tout entier du va-peur , ,Tuhaug'î !Q a été sauvé. 1- 3. Christiainia, 10 noveîmbre : le Le baleinier „Re6ibitution:', dJaatj le 'tjor-i>- pillage a été annoncé par Lloyds, n'a pas 1- été attaqué par un sons-maiin. Le navire a été simplement avarié. Amsterdlam, 11 novembrs r ^ Les détails suivants ont été remuai an 0'_ sujet) cîe la oapit.ure d!u vapeur ,,Koningin ^ Regent-es' ', die la liguie Zeeland : Après avoir quitté Hessii](gfue pour s© om_ rePsUre en Angleterre, le navire a vu appa- Eui- raitre, près d'u bati?au-phare diui Schoutweui- our- banli, deuix hydiroâvion» allemands qui ont 1 de suivi le navdre pendant un1 certain temps et .tau- ont ensuite fait des signaux. Deux souvent marins ont alors surgi et. donné^ ordro au 3 ni vapeur de sr'arrêter. Des hydroavions néer-?ain- latndhis, qui 6e trouvaient à proximité, se oins sont approchés. L'un d1 eux a demandé de*? bodfâ explicatdons et le commandiant c^un d-e^ et à sous-madus a répondu qu'il avait ordre de elle- oajpunrer le paquefoot, qui s'est dirigé vers la côte belge di'où arrivaient deux tiorpil- Vu leurs allemand^. _ents A bord) du vapeur se trouvadent dix-huit rare Angolais, parmi lesquels douze femmes et >rtes enfanls dont huit venaient d'être libérés en sdm- Allemagne; trois Américains?, parmi les^ =ées, quejjs un courrier; deux Italiens, un. Kor- ;.En vrégiein, ne*if femmes et enfants trançais, î d s oin^>uaîite-sd'x■ Belges, parmi lesqsôis vingt- )n et sept] femmes et enfants et un ooocr>er bel^e. LireJU Otn croit que le navire pourra cotntënuer sant son voyage augoiirdi'hud1. ai^ Amsterdam, 11 noveflnbre î! aridia Le» cJialutieJrs à vapeur anglais ' rôti. 06 îîl ita-n" ont été coidés. Les hommes d é-quipage ont été recueillis e*l amenés en Anw 'une g'icterre par les navires qui pjassaient à qtle proximité. 0ui" Christâamiaj, 11 novembre : P13*" L'equii-page du vapeur norvégîçn! „ Venus II" est arrivé à Bergen. Le9 mariims racontent □an. qu'ils ont dû attendis six jours au Havre, eau les communications entre le Ilavra et Sout- °on- hampton ayant étjé interrompues par phir leur sieurs centaines de mines placées par les 1 ^1T°5 Allemands et qui ont dlû. êtie rqpêchées reu7 avant que la voie maritime fût c'a nouveau 5 qui praticable. de plus Berlin, il novembre r plus Au sujet de la capture dki paqme'bot néer- Au- landais „K on An gin E/egentes", on appixsnni por- encore qu'aussitôt que le vapeur a ragiu or- able dre de stoptper, plusieurs sacs, contenant ner.it vraisemblablement des comrriers posbajuac, a-es- ont été jetés par-dessus bord. L'un d'eux a îcule ét»é repêché par le sous-marin; il eomifîsnaût îioiv- sui^tout des journaux adressés au Fomgsn a Le Office. ique Trente sujets ennemis aptes an servie; cave militaire qui se trouvaient à bord dm vapeur, ont été faits prisonniers. Parmi ?jacc ; des *93 trouve un soldat anglais qui, interne igue en Hollande, avait obtenu ua congié. reiûs _ . ion- Paris, 12 novembre : La ténupâte a été hier d'une telle vio- \ lencseï dians la Méditerranée que dans le 1TÇl, port dj3 Marseille deux vapeurs japonais, lu 0,,.llai*kia Maru" et. le „Shigdzan .Maru", rofu- s'oa^ entrés1 en collision. Ils ont été tous mai3 deux avariés. 111 ^'G Londres, 11 novembre : P°u Lloyda annonce que le chalutier à va- zvnSe ^eur " incngardj' ' a coulé. des Londres^ 11 novembre : [•tes, Le vapeur britannique „Sholiclalo'?, jau- odes oeant 2,097 tonnes, a été coulé. 1110- ar- Paris»,. 11 novembre : 2 en Ee ,,Temps" annonce qre le vapeur char-inge bonn^er norvégien ,, Furuland" a été coulé. OUS- « ~ DÉPÊCHES DIVERSES 3b se bdes ' tout Paris, 11 novembre : cela L'Agence Havas annonce que les pour- îfor- parlers engagés entre la Franco, l'Esnagae: 1 ces la Suisse et Y Allemagne, au su jet du ra- j»ra- patriemont de nombreux habitants des ten- une ritoires occupé, ont abouti. ><yns, ♦ ' ♦ s Paris, 12 novembre : Otn mande df Amiens au „ Petit Jonirnal": ^ — La crise <iu charbon s'aggrave die 1^0 l^us m P^113, -A- Amieais, quatre grandies usines ont dû fermer leurs portesi par ' suite du manque de combustible. peut la . * * à la Parris, lit novembre : ; la Le sergent-aviateur français iBonnafont, v^nt connu comme caricaturiste sous le nom ■?mi- d! EnJonaro! Touraiue, a trouvé la mort au arsa- cours d'un combat a^arien livré près de- rn*rc- Douaumont. our, * * „ plus Rome, 11 novembre : pvitS l/„0®feervatore Romane/' annonce que it de le Consistoire secret fiera, tenu le 4 décem- î des bre ; lo Consistoire |p.iiblic aura lieu lu pas 7 décembre. " » . » * 1 a Madrid 11 novem)>re : I'^r" Le Sénat a adapté le projet de loi auio- c^- riSant 1e gouvernement à prendre des 111 e- mtes sures faoilitaut Pimponation dans le pays petit des produits alimentaires et des matières % premières nécessaires à Findlustrie- Le gow- ^ 0 vernemont^ est), en outre, autorisé à fixer dies s Tf" prix macôma. rerte ^ ^ ! ^ 'Madrid, 11 novembre : plVQ L'ambassadeur d'AWetnagnel a îonguemenit YcS- discuté des questions maritimes avec le ians miais(re espa»gnel des travaux public, rue, ♦ * ♦ Eu- Londres, 12 novembre : u'on 1/Agence Renier annonce que Sî. Lloyd eetta George, dons un télégramme adressé à une la rénirâon politique tenue à Cardiff, a déclaré lisse que les sacrifiées à consentir dans un avenues nir trv>s prociie seront plus grandi encore te le que ceux faits jusqu'à présent. dites * * « Londlresi, 11 novembre : Les prix .du froment, de 1a farine et du pain ont encope augmenté. On croit que, par suite dhi manque do main-d'œuvre, la superficie des terrains ensemencés en froment diminuera encore. Le® prix de 5j l'avoine, du maïs et des fourrages haussent -ïlô également. Grâce aux arrivages plus importants, les prix des pommes de terre ont un peu diminué. Toutefois, dit un correspon-dant du ,,Daily News", la situation est p sérieuse et même inquiétante. Sur des ccn- mre tain€S les pommes' de terre ne sont pas encore récoltées et l'on craint quelles ne glèlent. D'autre part, le battage du blé est en retard de six à sept semaines, an Un autre correspondant du „Daily New»'' agin lui écrit du sud du Lincolnshire : „Si la guerre dui-o encore un hiver, la famine ept 11* s© inévitable." ?a- La Haye, 12 novembi^e : îu- On annonce do bouroe senii-officdelle qu^liier après-midi un avion belge a at- ; et terri sur la côte près do Ter Ileijdetn. Les _,s- dieux officiers qui se trouvaient a bordl ont au été internésk ( er- ^ se. 12 Les Présidents des Etats-Unis de ' ir& En route pour la Maison Blanche. — Le ►il" candidat des dames battu. — De Washington à Hughes. uit et en Est-ce décidément M* Wilacoi', le Président es- bOrtaut, qui est le gagnant do la première or- manche dajis la compétition électorale pour is, la présidjekica des Etats-Unis ? A m croire gt- les dté|)ôc4ics, c'etit lui qui tient le bon bout, re. ea tjout cas, peu die chances restent à 1er M. Ilughes de voir les derniers résultai du Ntw-llampshire et du Minnesota modifier les sîta-tisliques électorales établies juH-qu'ioi. Toutefois, il n'est pas absolument cerHaan, à cotte heure, qu'au mois die mars 1 k" proclkain l'élu démocrate leprendia en inainss les destinées du peuqpilo yankee. Il y a, en effet, les surprises die la dterr nièi-e heuio. A trois reprises', le faii s'est produit que le ca»didat de la minorité des V3 électeur» fut élu présidjenb par le collège 3ni électoral dos délégués. Le très populaire ' Ulysse Graût ooauut cette surprise, et, ans. ut- dernières élections, William Tait lui-niùme, lur quoiqu'il eut r^uni sur son nom un mwilion et demi de voix de plus que Wilsoni, subit 'Cii même sort- C'est que, en principe, les grands électeurs nommés le 7 novembr^ô^er-mer dlans les différents Etats, leur nombre ne dépassant pas celui des députés eb des sénateurs, sont entièrement libres d'aceor-er- der leur sut'fragmiu candtidat de leur choàlx. jnid Ils ne no/Hvent pas de mandat impératif et or- peuveaitl même porter leurs voix sut des mt hommes politiques autres que les candidats iiXj en pr^seoce. En fait, et à part des ciroon-: a stances exceptionnelles, les membres de oill l'„e'ie)Ctoral collegiGJ" s'inspirent do la vo-Lgsn lonté do leurs mandants pt votent pour le porte-drapeau de leur parti. icc LE VOTE DES FEMMES ^ Un point intéressant à relever, sera claus la dernière élection, le résultat du scrutin danQ les Etats de l'Union où les femmes jouissent du droit de vote. Ces Jûbits, tous stt/ués dians 1 Ouest, sont an nombre de le doiitfo fil fexnmes y disposent de quatre [u million® "dio voix. (Dans l'un di'euix, l'Illi-x>) noiiy, qui cahoisit vingt-neuf g'rands éleoteuirs', c >ué 700,000 femmes ont droit de votj. Le sort s do l'élection- y reposait donc entre leurs ^ mains et, à eau juger par la campagne antimilitariste des mères américaines en faveur < var- wilson, il sera curieux de comparer le chiffre des» votes obtenu dans cet Etat par le candidat des dames avec celui qui. lluâ échut il y a quatre ans. ' D'ici le 8 janvier 1917, jour die la véritable élection', tant de facteurs noiuveaux peuvent mener sous-ma.in une campagne de-ar, cisive, que Le résultat dki scrutin du 1 no-vembre pourrait éfere entièrement modifié. LES HOTES DE LA MAISON BLANCHE Après la proclamation dC l'indljpesncDanca des Etats-Unis, Washington, fils d'un simple ptanteur c-t marchand d'esclaves,, ^uà s'était nuis vaithanment à la tésje dla 1 ar-ar- môe américaine, fut, €<n récompensa die ses t ae actions d'éclat, élu à l'unanimité premier ra- piquent de la République étjilée. Il oc-Ci> cuipa cette haute fonction durant plus -do | SQ^b ans et mourut à Mount-Vernon en 1799. Sag suiccesi8«iu?s à la dignité prèsidentieilo furent : John A dams, 1797-1801; ffhomas * L". JcSPersion, 181)1-09; James Madison, 18(0-17; dlô Jacftes llonroé, 1817-25; John Quin«y Adtanas, àSes 1*326^ ; Andrew Jackson, 1829-37; Martin * rar Van Buren, 1837-41; Wiliam II. Iiarri-son, 1841 (man«-avril) ; Joim TyLor, 1É&1-45; Ja-mes R. Pock, 1845-49; général Taç-lor, ; 18413-50; JamQg Tilmore, 1S50^5; 'Frautl-n Pierce, 1853-07; James Suchanan, l85f7-Gl; n^? Abraham Lincoln, 1861-65; Andrew Johnson, ' 0111 l SG5-69 ; Utyssa Grant, 186*3-77 ; Mbertecd ' a,u Barres, 1877-Sl ; James Garfield1, 1881 (mars-sen'teuiJDre) ; C. A. Arfchur, 18^1-85 ; Gio-ver Olevdajad1, 1885-59 et 189^-97; Benjamin ilariâsoy, lSS^-03 ; Mac-Kinlay, 1897-11901 ; Théodore Roosevelf-, 1901-08; W*ism ï110 T(u(i't, 19iqS-12.; Woadrow Wilson, 101^-lC. am- lli les PHÉSîSENTS FOPULAIRES Après Augustin Washington1, le ftr^siid^nt le plus populaire fut certainememt Abraham Lincoln. Celui-ci était un h*mm« d'urne sim-p liai té -palnarcale, un ecl-mado-maa dMns J1?" toute l'acception du mot. D'aWerd ouvrier rS de ferme, il se mit en 1832 à la Xffà d^une - ^ compagnie de volontftires et se distingua !u" perticu-liêremeno dans la guerre dite ,^Blftck-Ilawk". En 1S44, il se lança dans la .politique eb fi*t élu au Congrès en 1846. U se dépensa particulièrement contre la guerre , du W^nue ea 184/6 eb pour l'abolition do v l'esclavage. Il devint le grand hommie du 1 10 pa.rti républicain et fut élu présidait en I861. Le U avril 1865, il tomba sous les ballos de l'assassim John Bootlis, en» se rendant à «ne ropca^Atulioîi du Foaxfs Théâtre. &a devise est #devenue le critiérium me de la politique américaine: Koïre gourerne-^ré mont est un gouver»«n^iit. du peuplq, jpaT ve- le pe*tple et pour le petite. Ajiroi Wa.?iiiugti»n et Linceîn, aérèrent l'a-Kon^oa du e&o*ie: Th»m*s Jefterson qui abolit le système mwiétiire angiais et introduisit lo SK'Stème aïonéfesiire awiéricaân ; du J allies Monroë", lo père èz La faamiea „doc-ue trine Monros qui fit couler tant d'emiero ; là Uîî/ssa Grant qud se distiagua dems la ro- çruerre de Séceseion; 'Grever ^ Clcvelajid, ïVIao-d<» Kinley et Roosevélit. Tous tinrent» en mains Cnt fermes les rêucs du gonvarMemetit, et la im^ République étoilée leur dKit. on grande paient. tie le merveilleux épanouissement que nous 3ï!- constatons aujourd'hui. est Ainsi qu;on le sait, trois présideuts pé- { en- rirent de mort violenta : Garfield, lineoln c ont et Mac-Kiulev ; deux autres : Jonhson et les Roosevelt, furent Vobjet d'attentat^ cri'mi- ^ blé nels. _ c Quant à la politique de Roosevdt eb «e 1 r*?> Wilson, il faudra attendre le recul del'his- 1 la toire pour .prononcer un jugement définitif j ep% sur l'influence qu'ils exercèrent sur les i .destinées do leur patrie. COMMUNIQUÉS OFFICIELS es i» nt CcasEUfiîçnés des Puissances Centrales# 'Berlin, 12 novembre. — Officiel de ce , midi : ( Théâtre de 1a guerre à l'Ouest. j e Armées oni feldmaréchal grince héritier 1 Rujjprecht de Bavière : Sur la rive septentrionale de la Somme, l'artillerie ne s est montrée très active qne | par interaûrteace. nt A Sàilly^saiilisel, de nouveaux combats re se soat engagés hier soir et continuent en- ^ .ir cora. f re Au snd de la rivière, le feu est devenu t, plus violent dians le secteur do Fresnes*-à Chauàaes. • ^ Des deux côtés d'Abliaincourt; l'action de â- notre artillerie a emjpêchê une attaque pré- ^ K- parée de se développer. at Théâtre de la guerre à 1 Est. m Front du feldmaréchal prince Léopoldi de Bavière : rr Sur la rive orientale de La Nlarajowka, rst au sud-ouest do ;FolW - Krasnolesie, une es nourveUe attaque, dirig^ée par les Ruissea çe contre les positions que nous avons con-re quwes, a échoué. L<x Front du général-colonel de cavalerie ar-Qi chidkic Charles : m Dans la partie méridionale dess forêts 11 des Carpatihes, le feu de l'artillerie est de- 00 venu plus intein&e. A cet endroit, des 00m-'r" bats se sont terminés en notre faveur. l'Q Eu Ti-aosiylvanie, sur le front oriental, au ^ nord Au col d'0'itaa, des troupes allemandes r" ont repoussé des attaquas ennemies renou- velées huit fois. ot Eu r<*>ou^sa>nt des attaques roumaines sur ^ le moat Frinnù.ij et sur le moait Sato, ainsi te ealcvaawt dos positions ennemies éta- biios d©s doux côtés de l'Ait, nos trou lies, îe y compris les 200 prisonniers signalés hier, °* ont capturé 18 cfliciers, plus do 1-000 hom, mes et sept oanans. "Sur la route de Prédféal, sur le col de Szurdmk, et près d'Orsova, nos avant-gardes ont progressé. !is ThéStr© de la guerre dans les Balkans. m Armées du fdldmaréchal von Macktiasan: ,^s Dans la Delironds^ha et sur le front du j.0 D;a-uube, rien de nouveau à signa-lerr. re Front macédonien. b- Dans la jwrfcie occideutalo oie la boucle 'si do la Oaeaata, de fortes attaques franoo-rt serbis ont été repoiussees par des troupes ll.s germano-bulgares. li- Près de Polog, une attaque ennemie a Jr gagné du terrain. le 0 + S «Berlin, 11 novembre. — Officiel 1 Le 10 novembre, entre 11 heures du ma-• tin et 1 hewre do 1 après-midi, des avions ennemis ont attaqué de9 localit.s et des uskios saOïaées dans la région do la Sarre. Des bombes ont été lancées sur Vol>« ingen, NehreJien, et Forbach. Les explosions ont tuié tti'ods kabHr.t.iits; quatre autres ont ^tô bleswes, dfc>n^deu)x grièvement. Il n'y a pas eu de dtég&ts d'oi-dre militaire; les autres ca dégdts mal<ériels sont peu importants1. ua * * r" Vienne, 12 novembre. —• Officiel d'hier 69 midi : er Front de l'Est. Front des armées dtu général de la cava-jf)e lei'ie ai-cfaiflliuc Charles : ^ Sur les deux rives de l'Oit (Alt), notre a9 cifensive a fait do nouveaux progrès-'7. A l'auest de Ta vallée die PrédiéaJ, des tro«|)os auètd-o-àioi^oises et. allemandes ont fris (yas^aKtt- six ligne* consécutives-de posi-n ûoas rcmnaa'ines, quelles ont ensuite main-' tenues, en repoussant deux contro-attaques. Dans cg s «c tour du front, nous avons fait 360 prisonniers et capturé deux mitrailleuses. ,T. Dans les montagnes de Gyorgyo, nous ' avons franchi la vatLéa de la Bistriciora ^3 ae!tnoTdl/fie H/ llo. Aux adorés de Smotreo, dans les Car-pathes, des cliasseoirs allemands ont pViue-mmt réussi dans un coup dé main, qui a yf fait yeidiro à l'ennemi 60 prisonniers. m Fï'ont der? armées du feldmaréchal g'éné-rai pri'trCQ Léopoildi do Bavière : A l'erct de la Naraiovka, (Pes trouves al-lemariïejs oirfi, dians une cittaqne lestt^imefnt et liardiment; ercécat'e, enlevé 12)0 mètres de tranchée de la position principale. Les m Russes ont fait, en cet endroit cinq eon-" tre-attaques qui sont restées tout aussi iu-fructueuses que celles tentées par l'ennemi er contre les nouvelles tranchées allema^es nc près de Sfcrobova. ua L . , 5-. Front italien et du Suni-EsiJ. li- Point d'événements, se * TO * * de Sofia, 11 novembre. -— Officiai de l'état-lu major ; &n Front de Macidoine : 05 A l'ouasD db la voie ferrée conduisant de Bitolia à Lerin, canonnade comme à l'or-dinasce- A 1 est de cette voie, dans le ccrads m formé -par la Cûisao, on s'est, diuraait la jinméa, âpirament battu. L'enneani a tenté ar uibisieivi-® attaques, qui ont été repoasstes et qui lui ont ccxX de grosses pertes. Les comSiats ooufinusnt. ni c^1(r to^it lo ies4aait du front, oanonrincl^B aw re-î intenses et escarmouches entre pflirouil-- j les. Le calme règne sur la côte de la mer l0; Egée ^ Front roumain ï Rien d'important^ à signaler. ns j" 7, la Communiqués des armées alliées .r- " uS Paris, 11 novembre.— Officiel de 3 h. : Au nord do la Somme, lutte d'artillerie >ô- assez vivo'dans les rég'ions c!o Lesl^ccufs et In de Sailly-sSaillisel. et Au sud do la Somme, l'ennemi a exécuté ii- Vprs 2 1/2 h. sur nos positions aucx abords do De»i4court une vive attaque où il a fait de usage do lance^fîammes. Brisée immédiate-Ls- mont par nos feux, l'attaque enneni^ a dû t-if refluer aveo des pertes sérieuses. Nous avons les maintenu intégralement notre terrain. r>- . > ~1 1, r)ii frv^nih. Paris, Il novembre. — Officiel de 11 h. il Au nerd do la bomme, nous avons prononcé, au cours de l après-miJi, une _ vive attatiuo sur lo village do baiily-6ailliÊelt dont nous avons reconquis la plus gTta«ie [partie. Nos troupes occupent les Lsu:rc& uord-ost et sud-est. I^a lutte c-autanuo ia partie est du village, où l ennemi résiste encore aveo acharnement. Lo chiffre des prisonniers ennemis actuellement bré dépasse une centaine, dont quatre officiers.Au sud do la Somme, une tentative de l'ennemi sur nos positions au sud de Pres-sjii-s a été repoussée à la grenade. La lutte d'artillerie continue a&sez violente de port et dl'autra dUns les régions d'Abiaift-co^irt et de Uoniccourt. Oitnonnadie intermittente sur le resta du front. » * ♦ Londres, 10 novembre. — Officiel du soir : , La situation est inchangée. « * * Rome, Il novembre. — Officiel du grand quartier général : Tout lo long du front, do fortes chutes do neige sur les hauteurs et des pluies torrentielles sur l'Isonzo meyen et inférieur ont entravé assez seusiblemeait l'ao-tion de l'artiUerio. Sur le Karstj, notre infanterie a rectifié-son front entre le mont Ffcit-i et Castagua-vizaa, en avan,çant d'environ 8U) mètres à l'est do la hauteur 291 jusqu'à la hauteur 309. Sur le terrain que nous avons occupé, nous nous sommes emparés de deux canons do 15.0 mm. et douane grandie quantité do munitions. Dans une vaste caverne, l'onnemi avait abandonné de nombreux blessés, dont quinze seulement viraient encore. * * * Pétrograd1, 10 no^emore. — Officiel du grand état-major général : Sur lo front à l'ouest, dlans la région de Skrobowa, l'ennemi a prîs plusieurs l'ois l'offensive, et malgré la résistance acharnée de nos détachements, qui ont repoussé seçt attaques, il a forcé nos troupes à 60 retirer nans leur âieuxième ligne de tiu-n-chées. Au cours d3 ses assauts, l'ennemi s'est servi de lance-flammes. Sur la Bistritiza, nos détachements de re?-connaissance ont exécuté avec succès des opérai on « dans 1'^ i-^wv< ^ • -*1' de Pa'iziiko'w, Lieseo Stary eb Bogoroeîu-za.n.y Sary. Au s lui de Dorna-Vatra-, dlans la vallée de la Bistritza, près dise villages delloila, Tolgyer et Putna, l'enuemi a entrepris une conti^e-attaque et nous a contraint a évacuer plusieurs hauteurs que nous avions occupées la veille. Le combat continue à cet endroit. Dépêches Diverses Berlin, Il novembre : La „Tag4ischo Rundschau" apprend que sur le théâtre de la guerre en Afriqjuo, M. Otto Mannesmann, un des irr^ MnnneftLna n', les importants inj^jostriels ailleaiands b^ni connus, est tombé au champ di honneur. Sa dépouille mortelle a été ramenée eu France. * * * KopeniOk;, 11 novembre : Ce matin-, le train te Balkans s'o^t- jeté, près de WiIf^nShagen, dhjas un grouî>e '0 femmes travaillant sur la voie- ferrée. Dix- hu/iû femmes ont éti taupes et urne blessée. * * 3k Vienne, tll novembre : Lo ,,Journal officiel" publie la nominal tion du comte Tarnowsîa, miiiïitre d'An» triche-IIonig'rie à Sofia,, au posite d'ambassadeur d'Autriche-Hongrie à AV'asiiington. » ♦ • Vienne, 10 novembre : Suivant des instructions données aux buta reaux do postes de la frontière, la censure de^ let-tres échangées entre l'Autriohe oû l'Allemagne est suspendue depuis Je 8 novembre.♦ * * Vienne, 12 novembre : La ,, Correspondance Wilhelm" apprend que l'ompereur François-Joseph souffre d'un léger catarrhe. < * » * P<étrograd), 11 novembre : La Commission budgétaire de la Doumt» de l'Empire a décidé d'augmenter les crédits accord is au ministère de l'instruction publique. Il a été décidé, litre autres, de porter le nombre dos écoles privées et supérieures <Σ cent cinquante à dewx cants. » » ♦ Christiania, 11 novembre : Un accord a été signé entre l'Angilobeire ot la Norvège assurant l'arrivage dans ce dernier pays (tes céréales, de la farine, de la graisse et de divers produits coloniaux. * *■. * Copenhague, 11 novembre •: I.te Parlement a adopté /aujourd'hui le projet loi du gouvernement, ntittrvri^pt l'émission d'un emprunt 5 % de 75 million® de couronnes au cours de 99 % • < > * * * New-York, 11 novembre : L'Unibed Press annonce que M. Wilson: a obtsfi'iii S,.163,750 voit et M. lin^iea 8,1^3,754 vaix. I j&> résultais du New-llampsiiire et dm Minnesota sont en«*ro douu teu:x. Quoique les républicains ne reeon>. naissent pas encore laur défaite, on estime quo le reoen^ament efficiel ne modifiera pag les résultais. , * A . » i Bostoni, 11 nove*nl>re : Un auitobus est tombé du pont ^de Forï Point dans *0 canal. Cinquan<te-cinq personnes se sont noyées; six seulement ont pu être sauvées. , )■ * * * Stockholm, 11 novembre : ' On mande de Pékin que M. Dcmartin1, chargé d'affaires (le France, a refusé au gouvernement chinois de retirer les troirjxw coloniales françaises d'une partâa do la* ville qu'elles n'ont pas le droit d'occuper. La population organise le boyflot^i^ge dos . Fraisais. Lundi 13 Novembre 1916 JOURNAL QUOTIDIEN — Le JSTumêro : 1Q Centimes 3* Année^. — Na 71^^^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes