La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 19 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z31ng4jd2x/
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Dimanche f9 Septembre 1915 fê" 308 Dimanche 19 Septembre 191ST LA BELGIQUE fkUivniNioiïuiHV/n LI r.Li/nvnvn Si, Idontagne-ansi-Iîev'bes-Potagères, BlftXISJSLLE3 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES jo3. MORESSÊE, Directeur ••JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES r Petifés éiiîiôftcê§. <r * ï Vi la ligné, fr. 0.4.0 i Réclame ayant les annonces . — i.oo ANNONCES { Corps du Journal — 4.00 j Faits divers ....... — s.00 l Nécrologie — s.00 Aujourd'hui: SIX pages. I ' LA GUERRE 412® Jour de guerre ! Nous avons souligné hier la persistance , d©3 attaques allemandes dirigées perpendiculairement à la voie ferrée Dunal>ourg (1)- j Wîlna-Ro wno.Los considérations suivantes du 3 collaborateur militaire d'un grandi organe j rr-v-~~-arv;' j V. r^=rr——i 1 K2KKS3 Transrersa/e ft/ya-fîovn/o. L jteiBcsc Voies qui re//pnt /s £ sans ver sa/e j 1' ôases al/emanc/es. T a français, appuyées sur la carte que nous r. lui empruntons également, font clairement [j ressortir^ l'importance du but poursuivi par ()| les armées de von Hindenburg, du prince a da Bavière et de von Mackensen : u — Une. armée, écrit-il, utilise deux sortes de chemins de fer : les uns, perpendicu- g( leirea au front, 1a raient à sa base, c'est- f, à-dire aux centres do ravitaillement : ce sont n les lignes de communications j les autres, tt par aile les au front, permettent les déplace- p ments le long de ce front et en relient eu- u semble les diverses parties : ce sont les ce transversales. „n semble que l'objectif immédiat des n Allemands sur le théâtre russe soit maintenant de saisir la grande voie ferrée trans- a-versa le qui court derrière tout le front des r> armées du Tsar et qui relie Vilna au nord ti à Rowno au sud. Non seulement ils pirive-raient ainsi les Russes de communications (( latérales entre eux, nxais ils y gagneraient g-pour eux mômes de grands avantages. ^ „ Voyez, en effet-, se réunir sur cctice voie [( sept grandes lignes d'alimentation, conduii- c saut des diverses bases allemandes au ( front. A gauche, c'est d'abord la ligne qui i va de la base navale do ViSndau sur Kiga g (n* 1 du croquis). Puis c'est la ligiaa qui c va do la base navale de Libau 6ur Dvinsk f (n° 2). Im troisième est la grande ligne Berlin-Pétrograd, celle que suit le NJord-Sxpress; elle passe à Stallupœnen, Kowno, Vilna. La quatrième est la ligne Varsovie-Pétrograd, par Bielostok et Vilna. La cinquième est la ligne 'Brest-Moscou par Minsk, avec une variante le long du Rripet par Pinsk. La sixième est la grande ligne die Varsovie à Kietw, par Lublin et Kovel; la septième est la ligne de Lemberg à Kowno, j faisowt communiquer le front avec la base o de Galicie. „Voilà donc sept grandes artères, c*om- c plètement indépendantes entre elles et) capables d'amener au front les hommes, les mu- j nitions, les vivres, tirés eux-mômes d'un & immense cercle de bases, deux sur la Bal- e tique, une en Prusse orientale», trois en- Po- N logme, une en Galicie. Imaginez mainte- c faut ces sept artères aboutissant au tronc U collecteur commun Btiga-Rowno, et voyez t quelle facilité à faire circuler la vie le j; long du front dans les rigueurs d'un long t iiiver." t: Depuis que cet intéressant exposé a été publié, l'armée yon Mackensen s'est irustal- 1; lée à Ptnsk, soit à 55 kilomètres die Lu- s tunez. Luninez est la ville la plus ra-ppro- d onee du chemin de fer Wilna-Rowno, dont d elle est séparée _ par un territoire d'accès Ç extrêmement difficile. L'armée du prince do Bavière, en compagnie de l'étxtreme aile droite de celle de von Hindenburg, a franchi plus au nord la Scliara. Elle se trouve ainsi à une quarantaine de kilomètres à l'est de Baranowitchi, point d'interseetfton J ue^ lignes Wilna-Kowno et Brest-Minsk. ' A. l'est do Grodno, les trouj>es de von e Hindenburg sont restées à mi-chemin do Lida, soit à une cinquantaine de kilomètres de la voie ferrée qu'elles se proposent v 3'atfceindre. 11 Entre le sud de Wilna et l'est de Pinsk, f] des distances appréciable séparent dono |j encore les Allemands do leur objectif. Au contraire, ils l'ont atteint dans le secteur h de Wilna. En effet, au nord-est de Wilna, e fls ont passé sur la rive gauche de la Wilija et l'ont largement dépassée entre n Wilna et Dunabourg, où la dépêche de Ber- si lin du 1,7 signale leur arrivée sur ila ligne -A Widsy-Goduzîiscîiky-Komaï, à une distance p variant de 25 à 4*) kilomètres du chemin n de fer Wilua-Dunabourg. d Chose singulière, le communiqué de Pé- trograd du 16 signale déjà la présence de Kl détachements ennemis dans la région du ^ shemin de fer Molodetschno-Polozk. Gel®ii-ci, " à une distance moyenne de 120 kilomètres f* ^ l'est, court parallèlement à la voie ferrée S I>unabourg-Wiliia et est éloignée d'une soi- ^ (1) Nous avons écrit hier qu'entre Jakob- ^ * adt et Dunabourg les Allemands avaient „ passé sut l'antre rive de la Dwina à Lie- wennof. _ Un lecteur attentif fnou» signale p &veo rais°n qllQ je coinimuniqué allemand v t t>SÔ '>0riie à signaler simplement que ei »»es Russes y ont été réfutés sur l'autre v nve du fleuve". Qq n'est pas la m«'me — et ^ juste que notre erreur fût rcctihée. 3( :antaine de kilomètres de la ligne Wàdsy-Comaï délimitée par les Allemands. La pré-ence de leurs avant-gardes dans cette ré jion est difficile à expliquer, sauf qu'on lecepte l'hypothèse d'un mouvement dirigé rers le nord de Minsk. On sait que cette ^ille de 100,000 habitants est gérséralemenl lonsidérée comme la base actuelle de re-ionscentration des armées russes. . La brusque avance d'une des armées vor lindonburg à l'est du chemin de fer Wil-îa-Dunabourg constitue la manœuvre ln )lus saillante officiellement signalée entre a Baltique et les marais de Polésie, disons aOine sur tout le front oriental. ]En Wol-iynie et en Galicie, la bataille esb devenue uoins active et les belligérants sont, en ffet, très approximativement restés sui eurs positions. Les communiqués relatifs aux autres fiéatres do la guerre ne donnent toujours •as de nouvelles importantes ou dagnea l'être commentées, eau/ peut-êlre celui de ^onstantinopde, qui remet en mémoire l'exédition turque contre le canal de Suez, resque oubliée à raison de sa longue in- r.tivît^. La Question d'Orient III. — LES PEUPLES BALKAPJIQUEîs ET LA GUERRE ACTUELLE (1) LES GRECS Depuis le début de la guerre jusqu'à ces ernières semaines, la situation, eu Grèce, tait plus- difficile, sinon plus compliquée ie chea les autres peuples balkaniques. Doux figures y apparaissent au premier lan. Le roi Constantin, le souverain aimé, Dinniandant en chef de la victorieuse ar-lée hellénique, et| Venizelos, l'homme Etat très habile, rusé peut-être, le triom-Liateur aux dernières élections législative. . Londres, à Paris, il est persona grata. es journaux, et notamment le „Matiu", à époque des dernières guerres contre les urcs, l'ont porte aux nues. Comme diplo-ate, on en faisait un nouveau Talieyrand. a Grèce obtint de la France, grâce à son Lterveaition, tout ce qu'elle désirait : dea ficiors instru'oteurs et des canons pour son •mée, des cuirassés pour sa flotte et des illions pour son trésor. Cet excès d'amour finit-il par éveiller des >up<;ons i Toujours est-il qu'il y a quelles mois, le roi Constantin remercia son .•emier ministre et le remplaça par Gu-iris. Plusieurs documents dix>lomntiques ibliés par ce dernier no projetèrent pas îe lumière très favorable sur son prédé-:sseur : certains en^gagements, contractés ir celui-ci, menaçaient en effet de ccm-;omettre l'avenir du pays. D'autre part, à cause de l'allié rus.se, les nis français de Venizelos no pouvaient xs encourager plus longtemps le patrio-que iin}>érialisirtîi de ce dernier. Qu'on en ige : les aspirations nationales des ITel-nes les portent vers une patrie plus rande, beaucoup plus grande; ils rêvent la isurreotion de l'empire de Constantin XII, ) „Btfisi3-eus autoorator", avec tByzance Drame capitale. Depitis Salonique jus<iue îonfetanjtâinople, do Scutari à Smyrue, les atérôts rolagieux et politiques des Grees e sont fusionnés oomme conséquence do la ruelle, de la séculaire oppression de leur ationalité et de leur religion par le fana-^sme mahométan. I^os Grecs de l'Orient sont animés de inébranlable conviction que le jour où ils uront secoué le joug des Turcs, ils no ircloront pas à faire partie de la nouvelle rande HoUa/Jo, restauration de la glo ieuse pati-ie do l'antiquité, qui fut si long-Mnpg le soleil de la civilisation du monde. ■e jour-là, la ,,Sublime Porte", la ,,±'"orto orée", la „Chrysa Porta" sera devenue recque, et la croix de l'Eglise orthodoxe rillera <lo nouveau sur la basilique de ainto-Sophie. a Constantinople. Voilà oe dont ne doute aucun Levantin. :t mallieur à celui qui, à Athènes, oserait a dresser ea face d'une foi si fermei, d'nn =ipoir si confiant, d'un amour si invétéré ! [alheur à celui qui, en les anéantissant, ontribnei'ait à la réalisation des projets de l Russie ! Quelle ne serait) pas l'indigna-on dos Grecs d'Orient s'ils aî>prena.ient imais qu'ils sont menacés, avec raptpro:*a-on d'Akènes, de subir le joug devant des jars ! Le danger est là cependant. On connaît i- parole publique du ministre russe Sas-yuoP, d'après laquelle la mer N-çire. la mer p- Marmara et Ifs Dardanelles devrai^nii avenir des enix russes. Elle existe, la dé-la,ration d'un autre ministre russe, M. Mel-ilcob, qui, renchémsisant sur son coU'gne, éclara qu'en vue de la protection de cm îers, la Russie exigerait la possession des es Tvînédos et Imbras, à Entrée des dé-'oit>5, et de tout le territoire européen, à roite de la ligne Enos-Media, ainsi que du assin de la Sakaria, à l'est de 'Broussa, a AsioMmenre. (Voir la carte.) Voilà la situation de la Grèce, à l'égard & la politique russe. Quelle est sa situation vis-à-vis de l'I'fi-e ? La _presse ^ italienne n'en fait? "point iiVst/iro : intdéi >en-jb mm en t de comr*enisnt'Oï)S a (sr^é de l'Autriche et en Albanie, Tlta-e rouvrait, pour son intervention, te ço'fe 'Adalvi, peut-p.tre Smyrne, aveo un hin^er-md profond et une ample sphère d'intérêts i Asiq-Mineure. L'Italie, en d'autres termes, aspire à la laîtrise dans l'Adriatique et à l'hégémonie ir la. côte orientale de la Méditerranée- en sio^Mineure. loi, elle heurte de front l'idéal antique des^ Grees du Levant, du sort des-nels la mèj,e-j)atrie no paît pourtant se isintéresser. D'autre part, de concert avec k Serbie, jamais la, Grèce ne pourra cou-iFl -7?lr.e coopérer à la transformation 3 l Arma tique en lac italien. Le sud de Albahae. et quasi toute la côte albanaise les Iles qui la bordent, se trouvent dans cercle des intérêts de la Grèce, dont la ngue^est celle de tout Je commerce. Elle it même parlée, comme langue des a?-ires, par les Albanais. L'intervention de l'Italie dnns la ffuerre îtuelle a "profondément modifié les rapporte' i la Grèce vis-à-vis des pin^snnces de Eintente. De nouveau, comme nous l'avons i pour la Roumanie, nous nous Pouvons i présence d'un conflit entre la politique éalisïo et la politique réaliste, entre La (1). Voir les num. 299, 208, 302», eti 7, des 6, 9», 13, 17 et 18 septemrbe 1013- politiqua du csceuj et la politique de la raison. . Venizelos a eu à choisir entre les deux. Le peuple grec n7!a pas attendu pour ma-, nifester ses préférences, il l'a fait par des , démonstmtâons énergiques non équivoques. L'ancien premier s'est rallié, assure^t-on, a l'opinion publique et le roi Constantin lui a confié la formation du nouveau cabinet, dont il assume la présidence, avec le portefeuille des affaires étrangères. Ainsi s e» t étajbli en Grèce l'accord patriotique entre le peuple, le souverain et le cabinet Venizelos. Rappelons ici la note officieuse bulgare, faisant entrevoiir la possibilijé d'un rapprochement entre la Grèce et la Biugarie. Le 1 ton des journaux de l'Entente est du reste significatif, surtout ceutx de Pétersbourg> qui menacent déjà la Grèce de la perte, non seulemont de Kavalla, mais encore de Salonique. Encore une fois, sous cette orientation suivons la marche des événements et sachons les envisager avec le regard de la froide raison • • Ces lignes étaient à la composition quand est venue a notre connaissance une 'ieturo d'Athènes sur le même sujet. Elle date du milieu d'août et est adressée au „jSleuwo Rot,terdamsche Courant", le grand organe néerlandais neutre, dont les correspondan' e j d'Orient sont particulièrement remarquées. Par l'ecdurait ci-dessous, les lecteurs pourront juger qu'à Bruxelles, comme à _ Athènes, la situation en Grèce est appréciée do la même façon. — Parmi le peuple grec, dit cet article, il règne», à l'endroit des puissances de l'Entente, un ressentiment excessivement amer, qui se manifeste de toutes les matières possibles. Les journaux publiait des articles acrimonieux contre les puissances qui, naguère encore, pouvaient comp er sur la sympathie générale Dans les théâtres en plein air — c'est l'époque des revues, actuellement — l'on chante des coup'letfc anli-anglais et des refrains progermaniques. Ou dirait que soudain un revirement s ert op'^ré, chez les Grecs, dans leur fa*,on d'envisager la guerre. On brûle ce qu'on avaât adoré et on adore ce qu'on avair: brûlé. U n'y a pas longtemps encore, les partisans do l'Al emagne pouvaient f cileu;ent se o ,mp ter ici. Actuellement, la moitié au moins du peuple grec paraît sympathiser avec l'Allemagne. La biographie de l'empereur Guillaume se vend à 5 centimes dans les rues. On y lit : „Depuis que l'Empire britannique existe, lés Anglais ont toujours ionâ au tyran". Il convient de noter ici une chose intéressante : au milieu de la colère qui se manifeste partout contre l'Entente, on no constate rien de haineux contre la France. L'amour de la France est iirné chez le Grec. Même en ce moment" où les passions sont excitées à l'extrême, nulle parole mauvaise n'est prononcée contre la France. On estime généralement que lia France n'en peut mais, si elle ne parvient pas à s'opposer aux agissements injustes de ses alliés. ,,L»a France, écrit-on, n'a perdu aucun de ses idéals, rien ne saurait amoindrir notre admiration pour la brave et chevaleresque nation française." Cela dit. l'on peut vitupérer contre l'Angleterre à bouche que veux-tu. Ce qui a contribué à augmenter la sympathie pour l'Allemagne, c'est 'lue beaucoup de gens commencent à croire à la victoire filuiale dKis puissances centrales. La prise de Varsovie a produit un effet énorme et la forte pression exercée par les Alliés sur les pays balkaniques est interprétée comme une preuve irrécusable de faiblesse... Parlant de la note de protestation rédigée contre les violations de territoires/ grecs par les troupes des Alliés et que le ministère Gunaris a jugé bon de ne pas expédier, le correspondant ajoute en guise do conclusion : ,,'Le seul homme qui 'peut protester est et reste Venizelos. Chose curieuse, le besoin de revoir do nouveau le grand homme au pouvoir se fait sentir de jour en jour davantage, m Ame parmi ceux qui jusqu'ioi étaient considérés comme ses adversaires. Ils le tiennent pour le seul homme capable de faire sortir la Grèce de la périlleuse situation où elle est engagée actuellement." Inutile do rappeler les changements qui se sont opérés en Grèco et, sur le front, en Russie pendant que la lettre dont nous extrayons ces lignes était en route d'Athènes pour Rotterdam : le retour au pouvoir de Venizelos, la chute de Nowo - Geor- giowsk, Kowno, Brest-Libowsk, etc., etc. * * » !NX>T$E. — Dans l'article d'hier, une interpolation a rendu incompréhensible un alinéa t—, le neuvième de la 2e colonne — que nous jugeons nécessaire de reproduire dans son te&to : • Nous demeurons dans l'incertitude quant, aufç stipulations du traité. Un communiqué, d'inspiration certainement officieuse, daté de trois jours a,près la signature dei la com-vention, apprend quo celle-ci constitue un grand suçons pour la politique bulgare. En effet, f,il garantirait pacifiquement à la Bulgarie à peu près la même étendue de territoire que celle proposée par la. Quadruple- Enflent^, à condition que la (Bulgarie prenne part à une guerre contre la Turquie;'. On peut s'attendre, conclut le eom muniqué, à l'exécution do l'accord dans la quinzaine qui va suivre. (A suivre.) H. L. H. SUR 'MER " Louées, 17 septembre : C>n mande de Fa.yl ( A<,v>res) que le veu-paiii- „ïfc»aa" a rencontré, vers w rie tiùyde n«rd ec 43* de lou^ituile ouestu le v&-pour ,, Ladromcr", qui avait s«pt l ii'.sd e n daus les soutes. Un incendia s'éttiiti déclaré à Ixirvl du, navire et avait ét6 itsrint par l'équipago. Londres, 17 septembre : Dloyds apprend que le TOpeiir françnis ,.Sàinto-Àîime", qui avait pris feu sur l'océan Atlantique, est» arrivé à Soa Mi-giiel (Açores)'. Les 005 passagers ont été recaeillis par 10 vapeur italien „Ancona", qui se rend à Naples. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 16 septembre : M. iVlbert Ttozet, président de la Commission parleanentaire des affaires étrangères, a été victime d'un accident d'automobile près de Chaumont. Il a été mortellement blessé. raris, 10 septemore ; La Commission du budget de la Chambr a discuté aujourd'hui le projet de loi d finance pour les trouâtes coloniales. Le mi nisti-e des finances s-'est déclaré d'accoit sur les crédits nécessaires au rappel de rrouiies coloniales. La Commission a déoid de convoquer immédiatement le ministre d< la guerre et le ministre des colonies pou: délibérer à ce sujet. % * • Paris,, 16 septembre : La Chambre française a repris hier s?; travaux. Elle a adopté un projet de loi cou cernant la réglementation nouvelle des dé bits de boissons. La Commission de l'armée a dépose soi rapport au sujet de la loi autorisant 1< rappel, en octobre, de la classe de 1917 ; n projet pourra être discuté à la fin de h semaine. * * • Paris, 16 sépiembre : Le Sénat a tenu une courte séance et s'es ensidte ajourné 'ûu 25 septembre. * • • Lisbonne, 17 septembre : A la suite des troubles qui se produisent le gouvernement a décidé que les frontière: seraient étroitement surveillées. Seules, les personnes munies de pièces d'identité ei règle peuvent entrer au Portugal. * » • Londres, 17 septembre : Le lord-maire de Londres vient do rece voir de Pétrograd une demande, urgente d secours pour les six millions de réfugié; russes. « ♦ • 'Berne, 17 septembre : Les aviateurs français Maden et Chate lain se sont enfuis d'Hospental, où iL étaient internés. • * La Haye, 17 septembre : Le gouvernement allemand a fait expri mer ses regrets au gouvernement néerlau duis de ce que, le 2 août, un aviateur ai survolé par erreur les eaux hollandaise près de Walcheron et de la Flandre zélan daise. Le brouililard a empêché l'aviateu de se rendre compte de l'endroit où il s< trouvait. * • * Stockholm, 17 septembre : On aiiioonce de Pétrograd aux joumau: . suédois que le commandant militaire de 1 Citpitiile vient d'interdire les réuni >ns pu biiques convoquées pour dimanche, quoiqu ceiujo-ci dussent ma,infester en laveur de 1 coniiifuiation do la guerre. < )n continua d'autre part, à appeler sous les dripeau les dépuùôs de l'opposition. Ces journun ajoutent que l'attitude des milieux mit: taues do Pétrograd devient de plus e plus QaeuhaçajiLe vis-à-vis d'une populatio. énervée par l'agitation qu'a provoquée ï Douma. • * • Londres, 17 septembre : L'Agence Reuter apprend1 de Kcw-Yor' que, d'après un bruit qui court dans lo milieux financiers, le montant do l'emprur négocié par la délégation anglo-français serait d'un deini-imiLlinrd de dollars. Le financiers seraietnt \jwe«ifi«e unaiiimeaneii d'avis qu'un milliard de dollars ne eer; pas nécessaire et que la délégation se con tentera de la moitié. « ♦ • Buda.}>est, 17 septembre : Le consulat général de Bulg^arie à Buda pest a fait savoir à tous les Bulgares d Macédoine âgés de 18 à 45 ans, qui ou servi comnio volontaires macédoniens c qui séjournent eu Hongrie, qu'if fi doi'ven rejoindre immédiatlement leurs régimen-j pour ukie période d'instruction de troi semaines. Ceux d'entre eux qui n'ont pa été soldats sont invités à rentrer la 17 Pej; tembre pour une période de quaraute-qua tre jours. Tous les Bulgares de .VLicôdoin sont invités a retirer leurs passeports che le consul général. * ♦ • Londres, 17 septembre : Le représentant des cheminots anglais ; la Chambre des communes, M. Thomas, ; déclaré, au cours de la dernière séance que les cheminots se mettraient immédiate ment en grève si l'on déposait un projet d service obligatoire. D'après les ,,Daily News", la questiioi du service obligatoire menacerait de provo quer une crise aninistérieille. Plusieurs mi uisîres auraient déjà déclaré qu'ils se refci reront si le Cabinet, ne tombe pas d'accori sur cette question. Il famlrait al or.4 la HaiiN trancher par les élections générales. * » Zurich, 17 septembre : On mande de Sofia que la presse publl< l,e texte du traité secret qui a été sign', 1< î32 décembre l'Jl-1, euti e la liu^sio, Li Franc, et l'AhgietJ.are au sujet du sort de » on stantinople et des Dardanelles; il y est ov pressémeati stipulé que l'accord doit r- sua ignoré des pu.ssancqs ballianiqucs. D'api-£ cêtfce. convention, Constantinople et les Dur danélles seraient cédés à la liussie. ♦ « • La Fln.ye, 17 septembre ; L'ouverture de l'Exposition des travaux des'soldats l>elges internés en Upilande rs'es faite jeudi dernier à La Haye. Parmi les autorités belges, on a remarqué la présence du ministre Poullet, du général Dos-iu, di baron Fa lion, ambassadeur à La ilayo ainsi que celle d)3 MM. Frauqui et Jacquo. miu, organisateurs de l'Exposition. Oelle-o: restera ouverte jusqu'au 26 septembre. * * * Amstea'dam, 17 septembre : I-e camp des réfugiés belges de Nunspeei a siuM d'importantes et heureuses transfoi. mations. L'enseignement etit donné aux L2fK> enfants-flamands etj wallon^ par une trentaiiu d'instituteurs et institutrices diplômes. Les leçons de gymnastique sont données par tïe- sous-officiers belges internés. • * • Vienne, 16 septembre : D'après un télégramme de la Croïidlong! danoise adressé au Bureau de renseigne monta pour prisonniers de guerre à Vienne, le gouvernement, russe est. disposé à conclure un accord avec l'Autriche-Hongrie ai sujet de Tiusjiectnon mutuelle d<^s oami-s dt prisonniers de guerre et de prisonniers ci vils des deux pays. Les négociai i ms diplo-matées en vue d'arriver, à cet &^coiq on: pommencé. COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués allemands i Berlin, 18 septembre. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Nos aviateurs ont attaqué des navires ennemis devant Dunkerquo. Un contre-tor-' pilleur a été atteint. Sur le front, la situation n'a pas changé. ■ Les Français ont essayé en vain de reprendre le morceau de tranchée que nous L leur avons enlevé près de Perthes. 5 Théâtre de la guerre à l'Est, i, Armées du maréchal von Hindenburg s Près de Schlok, nous avons repoussé des attaques ennemies. Notre offensive contre la tète de pont de Dunabourg se poursuit ; ti nous avons pris plusieurs positions avancées. Près de Wilna, nous continuons à progresser. Entre la Wilia et le Niémen, nous avons forcé le front russe à plusieurs en-» droits. ' Depuis ce matin, l'ennemi bat en retraite. 5 II a laissé 26 officiers, 5,380 soldats et lô 1 mitrailleuses en notre pouvoir. Notre aile droite et les armées du maréchal prince Léopold de Bavière ont fait passer des forces importantes sur la rive est de la Szozara. L'ennemi commence à re-^ culer. Armées du maréchal von Mackensen r Dans la région de Telechany, Logischia et au sud-est de Pinsk, nous continuons à . repousser les Busses. j Le nombre des prisonniers et Le butin capturés en poursuivant l'ennemi, dans la direction do Pinsk, se sont élevés à 2tL officiers, 2hÛOO soldats et 9 mitrailleuees». Théâtre de la guerre au Sud-Est. Les Busses battent en retraite devant les t troupes allemandes. à • Après avoir terminé le dénombrement de r notre butin de Nowo-G-eorgiewok, nous ar-3 rivons aux résultats suivants : 1,6-iX) canons , T.\, 210 fusils, 103 mitrailleuses, lGOjOCO projectiles d'artillerie, 7,UjB,00o oar-touehes. Le nombre des canons capturés à t Kowno est h présent do 1,301. i ♦ * • Vienne, 18 septembre. — Officiel d'hier : ^ Front russe. L'ennemi a contre-attaqué pour essayer l de faire échouer l'attaque par le flanc que ^ uoiis avons entreprise au nord-est de fBuc-_ za<j^ (voir communiqué d'hirr). H a été rO-i poussé. Dans ce combat, notre artillerie a i détruit une automobile blindée de l'ennemi. i Les occupants, dont 2 officiers, ont été tués, à l'exception d'un troisième officier, qui n'a pus été blessé, et du chauffeur, qui tous deux ont été faits prisonnière. Au - surplus, en Galicie orientale et sur l'Ik-s vva, les combats ont beaicoup diminué d'in-t tensité. La situation ne s'est pas du tout a modifiée. Reconnaissant qu'ils ne sont pas s à même de remporter un avantage dans tj oette contrée, depuis peu les "Russes atta-i, quont avec d'autant plus de violence nos - forces dans la région fortifiée deVoihynie. Les combats qui s'y sont engagés hier durent eacore. Sur la S-ziczara, rien do nouveau.Front italien. 3 Sur le front du Tj^rol, il y a eu, hier t encore, de nombreux combats d'artillerie. * L'après-midi, l'ennemi a canonné pl*us vio-t lemment- les plateaux do Lafraun et de * Vielgereuth. Après minuit, des forces im-3 portantes d'infanterie ont attaqué le Monte 3 C'oston et nos positions sr'hées au nord do " cette montagne de la frontière. Les assail-" lants ont été repoussés ; ils ont subi de 3 fortes pertes. Dans là région-frontière de 6 Carinthie, l'artillerie ennemie fait preuve d'une grande ac'ivité, surtout contre nos positions dans la région de Parvis. Cette ville et particulièrement son hôpital, ont été ca- ^ nonnés par des pièces à 1-^igue portée, pla-1 cées près du ruisseau-frontière de Sondo-' gna. Dans le territoire du littoral, les Ita-" liens ont recommencé à attaquer Flitsch ; 3 nous y avons repoussé plusieurs attaques, cependant les combats durent encore. En 1 aval, sur l'Ison^o, jusqu'à la tête de pont de Gorz y compris, calme relatif. Quelques localités au sud de Gorz et la lisière nord-j o'iest du plateau de Doberdo ont été canon-nées intensivement par les Italiens. A 3 l'ouest de San Mart.ino, nous avons, comme d'habitude, fait échouer les efforts de l'ennemi qui & tenté de se rapprocher de nos i positions. * * * 3 Constantinople, 17 septembre.— Officiel du grand quartier général : La situation sur le front des Dardantes est inchangée.1 Nos troupes de reconnaissanve, i envoyées dans différentes directioois, ont a . chaque instant; de petits engagements avec l'ennemi et. rentrent, après chaque a.tbaque, chargée» de butin. Notre artillerie a bombardé aveo succès l'ennemi, qui essayait do construire «les ; tranchées. Elle a dispersé des concentrations de troupes et leur a infligé des pentes, i Près de Sedd-ul-Bahr, sur l'aile gaue' e, i notre artillerie a provoqué, le 16 septembre, une forte explosion dans une position ennemie de minn<iivverfers et a rendu ceulx-i ci inutilisables. Une partie de notre flotte a bombardé aveo succès iui phare et une fa.brique à la côte sud de la Crimée. La canonnade et La i fusillade de l'ennemi n'ont pas causé de dégâts à nos vaisseaux. Dans la m. me région, notre artillerie a coulé quatre grands voiliers russes chargés. i Sur le front de l'Irak, dans la région de K.alaat-ul!-N.edji, pendant la nuit du 12 sep-, tembre, nos volontaires ont at.îjaqué à l'im-provà<te un camp de l'ennemi, loi ont infligé de fortes pertes et ont fait un grand butin. Le lendemain, une nouvelle attaque > a été entreprise contre le camp ; l'ennemi a perdu plus de cent, morts et a été «rejeté hors de ses positions. Le 16 soptambne, au nord de Koraa,nous avoins descendu un avion anglais; les avia»-i tours, un sergent-major et un mécanicien, ont été faits prisonniers. Après une 1 gère réjwiration, nous nous sommes servis dç . l'appareil contre l'ennemi. feour le rester rien de nouveau* Communiqués des armées alliées Paris, 17 septembre.— Officiel de 15 heures: En Artois, entre Angres et Souches 0j au sud d'Arras, nos batteries, en reponse au feu de l'ennemi, ont violemment canonné les travaux et les ravitaidemeiijts ennemis.Entre la Somme et P Aisne, on signale des fusillades de tranchées à tranchées, ainsi qu'une cortaino activité de l'artilierie lourde ennemie, à laquelle nous avons ébergï^tUefe ment riposté. Dans la région de Sapigneul et entre l'Aisne et l'Argonne, la lut:e d'artiLerie et de bombes s'est poursuivie pendant une' partie de la nuit. Sur le reste du front, il n'y a rien à ti* gnaler. • • ♦ Paris, 17 septembre.— Officiel de 23 heures: Entre Angres et Souchez et (tins le &-e-teur de Neuville, lutte à coups de bombes et de grenades aux tètes de sapes et tirs efficaces de nos batteries sur les ouvrages ennemis au sud d'Arras. Activité toujours grande des deux artilleries dans la région de Boy<e. On signale des combats à la grenade et des feux 'le mousquetorie nourris de tranchées à ttran-, ohées dû confluent de la Vesle et de l'Aisne jusqu'au canal de l'Aisne à la Marne. Canonnade très vigoureuse pendant la plus grande partie de la journée entre l'Aisne et- l'Argonne, dans le ravin dfe la Fontaine-aux-Charmes et aux Courtes-Chaussées. '-Notre artillerie de divers calibres et nos canons de tranchées ont répondu aux feux de l'ennemi et endommagé, en plusieurs points, ses positions. En Woëvre septentrionale et sÇir le front de Lorraine, nos batteries ont également exécuté des tirs dont l'efficacité a été constatée.Dans les Vosges, bombardement de lUil-Msnfirst et do la côte 425. Au nord de Steinbach, notre artillerie a réussi des tirs de destruction sur l'usine électrique de Tuerkhein. « * * Pétrograd, 16 septembre. — Officiel du grand érat-major général : Dans la région située au sud-ouest dte D winsk, nions avons repoussé, devant nos réseaux de fila de fe-t barbelés, des attaques ennemies répétées entre la route de D winsk et le lac de Samawa. De petits dérachements de cavalerie ennemie sont) signalés dans La région du che-mfin de fer Molodetschno-Polozk. Plus au nord-est de Wilna, l'ennemi a réussi à atteindre la rive gauche de la Wilija. Au sud-est d'Orany, les Allemands ont tenté de franchir la Wersowka, affluent do la Meretschanka ; nos troupes* ont rejeté l'ennemi. Près de Pinsk, nos troupes se retirent 80t& la pression de l'ennemi. Dan» la région de Mischni-Stochod, nous avons repoussé une attaque ennemie dirigée contre Ugrinitschi. L'ennemi entreprend des con tre-attaques dans la région de Derajew e*. sur différants [>oiii)ù5 de notre front galicien. L'ennemi cherche à ai£»éliorer ses positions j.ar tles contreKitltRjUes; mois ses plus sérieux efforts ne lui ont donné que de petits succès locaux. Nos troupes poiirsuiv<5ni ies combats avec succès. A l'ouest de l'en-diki, dans ies environs de Duraslmo, noue avons fait 410 prisonniers et nous avons piis quatre mitrailleuses. En nous emparant de la brasserie et du cimetière, près-de Dui-ashno, nous avons fait plus de 700 prisonniers et pris quatre mitrailleuses-. Nous avons repoussé des contre-attaques acharnées près du village frontière de Nou-plerinetz et prés de "Wischnewez. Sur la Stiypa, à l'ouest de la ligne Tar-nopol-Trembowla, nous livrons, sur différents points, des combats acharnés à l'ennemi, qui «'accroche aux passages de la rivière. ♦ - * * Pétrograd, 16 septembre. — Officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Le M septembre, dans la région côtière, fusillades. Dans la direction d'Olty, fusillades près du village de Khistapore. Dans La direction de Doushok, no3 par trouilles ont repoussé les patrouilles ennemies et elles ont atteint Esperesh. Sur le restant du front, la situation est station naire. ■> — Dépêches Diverses Londres, 17 septembre i Une députation composée des délégués ùt vingt-deux syndicats anglais s'est rendue chez le ministre Lloyd (;<eorge. Celui-ci a promis à la délégation qu'une augmentation de salaire serait accordée aux ouvriers des fabriques de munitions de Woolwich, Kn-field, Waltham et Abbey et> aux ouvriers d'autos usines de Londres et des environs. L'augmentation sera de 4 shebings par jour j les ouvriers qui travaillent aux pi-'es recevront 10 p. c. d'augmentation. Environ •X),000 ouvriers bénéficieront de celte mesure.m * * Pétrograd, 17 septembre ; D'après le „Ketch", la presse russe, eîx^ ception faite pour les journaux «ubsidiés par le gouvernement, considèrent la prorogation de la Douma comme une caitasiroplie nationale. La „Novoïe Vremia" attaque violrmm^jit ^f. Goramykine et déclare qu'il est trop attaché aux traditions d'un passé néfaste et qu'il est trop âgé pour administrer le paya, même en temps de paix. Le „Birchewia Wjcdomosti" prétend savoir fie bonne source que Mi. Geremykine restera ministre-président. * • * Marseille, 16 septembre : La délégation de la Commis ûo.i aéna*v>-toriale de l'armée est i entrée des Partie nelles. Conformément à sa mission, elle a inspecté les installations sanitaires à l>f-m-nos, au cap llellas, à Mytilime et à Te e-dos, ainsi que le3 ambulauces de Bizene et dû Toulon. iô (iélégat^on cro^ose^a une do

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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