La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 24 Août. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8ns3m/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois (Septembre), fr. «î.SCi. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusif petnent par les bureaux et les facteurs des postes. —■ l,es réclamations concernant les abonnements doivent itre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION {lïontasne-aux-sicj'has-S-otBoès'ss, 31, ESr'uxoUos. r.i ' • " WTîTV:.'^"'"r"."T»r-,.,'"rï J'î?H'jHlï3?2C,TlîfT/T?».r»îf™v«^rmnr PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. 1.0C. — Réclames avant; les ann., la lig., Ir. 2.00, — Corps du journal, 1* lie., fr. 7.E0. — Faits divers, la ligne Ir. 6.00. — Nécrologie, la lig.» ir. 3.50. — Coin des Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assemblées^ paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2>00a t BUREAUX de © à 17 houro#. t Direction et Administration : MI? w'i n''e-'v ' Jos. MORESSÉE. directeur. Aujourd'hui : "DEUX Pages. U GUERRE 1*482" jous* de guerre Dans lé secteur de la Lys, l'action conserve up. caractère purement local. En revanche, la bataille commencée hier au sud d'Arras a continué avec, un redoublement de violence et s',est développée depuis le nord-ouest de Bapaume jusqu'à la Somme. Au sud-ouest de Bapaume, entre Moyenne-vilfe et Miraumont, des divifiiofts aUemandes ont contre-àttaquô les "Anglais prêts à un nou-veî"assaui; :'etfôà'IB's"Snt refoulés sur i à 2 kilométras; Les attaques que les Anglais ont essayées ensuite en ont perdu de "leur vigueur, de manière qu'en fin de compte leur offensive du 21 n'a pas fait de nouveaux progrès. Les Anglais ont aussi attaqué résolument entre Albert, et la go/nrcieT "Ils ont'tout d'abord réussi à dépasser laTroute d'Albert à Bray et à s'établir au nord de ce village, mais ils ont été rejetés (ensuite dans leurs positions de départ par une violente comtre-attaque. r La journée a été calme entre la Somme et tfAvre, et Les belligérants n'ont pas été davantage aux prises dans le bajssin de l'Oise : ainsi quo Te faisait prévoir, leur précédent communiqué , les Allemands ont continué leur mouvement de retraite. _ Entre Lassigny et 'Koyon, ils se "sont retirés» derrière la Divette. Plus vers l'est, l'Oise sépare pour le moment les belligérants depuis Sempigny, à 3 kilomètres au sud de Noyon, jusqu'à son confluent avec l'Ailette, dont les Allemands ont également abandonné la rive gauche aux Français. Entre l'Ailette et le nord-ouest de Sois-sons, de nouvelles attaques n'ont pas modifié la situation. LES 0PÊIUTI8IS A L'OUEST Paris, 22 ac-ùt : De l'Agence Havas : — Quelques, aviateurs de'xeconnaissance ennemis ont survolé ce matin, à 9 h. 3/4, la banlieue de. Paris à une grande altitude. Violemment bombardés par nos canons spéciaux et poursuivis part nos aviateurs de la défense, ils ont rebroussé chemin vers le nord. .♦* Paris, 23 août-. Les correspondants de guerre sont unanimes à dire que les combats livrés autour de Roye et de Lassigny ont un aspect tout nouveau par suite de la nouvell'e tactique dé-lensive des Allemands, qui n'envoient leurs troupes au leu ni en lignes formées ni en masses échelonnées en colonnes profondes. L'ennemi résiste, an contraire, dans des points d'appui solides qui ressemblent à des bastions et qui sont garnis d'un nombre extraordinaire d® mitrailleuses. Le terrain boisé e,t raviné convient à cette méthode, qui crée de grosses difficultés aux Alliés. *** Berlin, 22 août s Le lieutenant Billik, qui a remporté trente et une victoires aériennes, n'est pas rentré d'un vol exécuté 3e 10 ^oût. XI s'était élevé vers midi, à la tête de son escadrille, pour attaquer une eiscadrille de bombardier^ ennemis signalée dans la direction de Péronne. Nos aviateurs ont at-.- taqué les appareils ennemis h 4,C30 mètres d'altitude. Tandis que les divers combats se développaient, le lieutenant Billik a poursuivi un aviateur ennemi qui se ec.u-:■ vait loin au delà des lignes. A ce moment, il a lui-même été surpris par une eseadrille de combat ennemie composée de six avions. Le lieutenant Billik s'est héroïquement dé-l fendu un contre six. Depuis lors, nous 'm'avons plus reçu à son sujet la moindre ^nouvelle, de sorte qu'il n'est pas i.mjjps-Biblg qu'il soit tombé vivant entre les nïSTns de l'ennemi. " . C-1 ■ Les événements -de Rassie Copenkague, 22 août : On mande d'Helsingfors que les Anglais avancent maintenant à l'ouest du chemin v de fer de Mourmane. tlans la Karélie russe ' ils appellent sous les drapeaux tous les hommes ûgés de 16 à 40 ans. **■;* Moscou, 22 août : L7swesiija et la Pravda annoncent que les soldats anglais qui opèrent dans le district.de Mourmane se livrent à des perquisitions,'domiciliaires chez les citoyens russes et les res; sortissants neutres qui ont amené l'arrestation d'une centaine de personnes. Les habitants chez qui ces perquisitions ont été opérées se plaignent qu'après le départ des soldats ils ont .constaté la disparition de sommes d'argent, de montres et de bijoux. Les bureaux de poste .russes sont fermés. Partout, des commandants anglo-français ont été accrédités qui se conduisent brutalement à l'égard des habitants. Après avoir déclaré qu'ils renonçaient à mobiliser la population, les délégués de l'Entente ont passé outre et rassemblé environ 3,500 hommes. Ils sont commandés par des officiers anglais et français. Les officiers russes ne sont pas admis à occuper des postes supérieurs, et les Anglais et les Français se conduisent très brutalement à leur égard. Le régime du knout est appliqué aux soldats incorporés de force-Un grand nombre d'hommes ont été passés par les armes. Bâle, 23 août : . On mande d'Arkhangel au «Morning Post » que des concentrations de troupes ■bolchevistes ont été aperçues à dix kilomètres d'Arkhangel. Les troupes de l'Entente à Arkhangel ne disposer;!, que ùe 4,000 hommes. •** Moscou, 23 août : Les Anglais et les Français qui avaient l'intention de se joindre aux Tchèques-Slovaques ont subi une défaite sanglante dans la direction d'Onega. Les troupes bolchevistes poursuivent leur marche en avant et ont occupé la gare de Tchekkujewo, à 80 verstes d'Arkhangel, entre Onega et Obo-sersk. Un steamer de l'ennemi est tombé entre leurs mains.L'ennemi.a été refoulé du village de Se'.ezkaja, à 50 verstes à l'est d'Obosersk. Toutes les tentatives de l'ennemi de prendre de l'avance dans le sec-tur de Kusan ont échoué, grâce à la résistance de nos troupes, qui occupèrent les villages de Ilftnskaja et Sochauners et s'emparèrent de deux canons et- de trois mitrailleuses. Bâle, 23 août : Le « Secolo » de Milan écrit que la situation des Tchèques-Slovaques deviendra intenable, si endéans les six semaines l'Entente n'est pas à même de leur envoyer des renforts considérables. *"** Londres, 22 août : Le Times apprend de Vladivostock que les troupes du Soviet sont maîtresses du réseau des chemins entre Khacharovsk et Tchita. La position des Tchèques-Slovaques entre le lac lîaikal et l'Oural est très compromise; ils courent le danger d'être coupés de leurs communications et-d'être complètement anéantis. Berne, 22 août : Le « Secolo » apprend de Londres que les bolchevistes auraient commencé â démolir t le tunnel où passe le Transsibérien, à l'est du lac Baikal. . Des négociations auraient été engagées | entre le gouvernement des Soviets et le i gouvernement du général Horwath. i **» Stockholm, 23 août : M. Trotzki sst revenu du front et a exprimé son entière confiance au sujet de la tournure des événements. Le danger de voir les Tchèques-Slovaques marcher directement sur Moscou est définitivement écarté. Les bolchevistes font des progrès certains. Les combats continuent autour de ICasan. **• Stockholm, 22 août : On télégraphie d'Helsingfors que la i commission nommée par le gouvernemo.it* finlandais en vue de préparer l'élection : ,d'un souverain, est partie pour l'Alterna- , «ne. Dans les milieux politiques on croit généralement que le duc Adolphe-Frédéric de Mecklembourg est le candidat le plus sérieux au trône finlandais. ' ***" ~ Moscou, 22 août : Une conférence générale sera convoquée à Kief pour délibérer au sujet de la délimitation russo-oukraisienne. Vienne, 23 août : L'empereur Charles a reçu aujourd'hui en audience privée lé chef du département politique du gouvernement polonais, prince ■lanus Radziwiil. et le comte Przczdiechi. L'Tînïpërêïï'f'jï prié ces messieurs à déjeuner en compagnie du comte Burian, ministre des affaires étrangères. *** Vienne, 23 août : L'audience accordée par l'Empereur au pnnee Radziwiil a duré de 3 à 4 heures. L'après-midi, le prince Radziwiil et le comte Przczdiechi ont eu une entrevue de deux heures avec le comte Burian, ministre des affaires étrangères, et ont rendu visite, ensuite, au conseiller de légation Na-sirevitcli, directeur des affaires polonaises. *** Vienne, 23 août : Parlant de l'entrevue du prince Radziwiil avec le ministre des affaires étrangères, les journaux disent qu'il ne peut s'agir en l'espèce que de négociations préliminaires, les Polonais n'ayant pas encore fait connaître leur point de vue. — Il serait trè6 intéressant, disent-ils, que le prince Radziwiil prit contact avec les- chefs du parti ipolonais autrichien pour s'assurer de leurs mfénSohsTT" " Le journal « Ukrainako Nowo » s'élève très violemment contre toute solution de la question polonaise qui consisterait à élargir les frontières du nouveau royaume vers l'est, et demande que l'hetman s'attache à former, avec l'aide de l'Allemagne, une armée capable de défendre les droits de i'Oukraine. Bâle, 23 août : La « Nouvelle Correspondance de Bâle » apprend que très probablement l'archiduc Charles-Etienne renoncera au tirûne de Pologne, que la régence polonaise a l'intention de lui offrir ,en faveur de son plus jeune ûls, l'archiduc Guilaume. *** Rotterdam, S2 août : Le Rotlerdamsche Courant annonce qu'à la suite des démarches faites par le gouvernement espagnol ainsi que par le Pape, le gouvernement des Soviets a fait savoir qu'il ne pouvait en ce moment donner suite à l'initiative du Saint-Siège, aucune communication n'existant entre Moscou et la localité où se trouvent la Tsarine et ses enfants. EN A5V1ÉR8QUE Amsterdam, 23 août : Le chef du parti socialiste américain, M. Debbs, qui fut présenté comme candidat du parti à la dernière élection présidentielle, a fait distribuer â des millions d'exemplaires un appel au peuple contre la politique guerrière du président Wilson. Le manifeste s'étonne que le gouvernement de Washington s'arroge le droit de se mêler dans les affaires européennes, alors que, d'après la doctrine de Mon-roë, il est interdit aux Etats européens de s'immiscer dans les affaires du continent américain. D'autre part, M. Debbs refuse au président Wilson de se déclarer l'adversaire de la domination des junkers allemands. En effet, aux Etats-Unis, il existe une autre caste qui est bien plus fâcheuse que les junkers allemands, la caste notamment qui vise à la prédominance absolue basée sur l'exploitation du peuple, la caste financière, au service de laquelle se tiennent le chef de l'Etat aussi bien que tous les organismes administratifs. En co qui concerne la prétendue lutte pour la liberté, le droit et la civilisation, dit le manifeste, le président Wilson, qui remplit les prisons de ses adversaires personnels, a moins que quiconque le droit de parler de ces choses, qui lui sont absolument étrangères. Notamment en matière de civilisation, il y a encore nombre d'abus à redresser dans le pays où la loi de Lynch et l'oppression des nègres sont tqujours en honneur, sans qu'il soit nécessaire de travailler pour l'exportation. M. Debbs stigmatise en conséquence la po-liiique de M. Wilson comme une œuvre hypocrite sans exemple, derrière laquelle se dressent les intérêts pécuniaires des groupes financiers que M. Wilson soutient de tout son pouvoir.Les conséquences de cette publication ne se sont pas fait attendre. M. Debbs a été arrêté sur l'ordre de M. Wilson, ce qui, ainsi que le fait remarquer le Bilgisehe Kurier, a démontré une fois de plus ce qu'il reste aux Etats-Unis des principes élevés du droit et de la liberté d'opinion sous le gouvernement tsariste de M. Wilson. Ha guerre navale Washington, 23 août : Le vapeur américain Montana (6,639 tonnes brut) a été torpillé le 16 aoftt dans les eaux étrangères; il a coulé.Trois hommes de l'équipage ont péri. Quatre-vingts survivants ont été débarqués. *** Paris, 22 août: De l'Agence Havas : — Le paquebot Polynésien (6,373 tonnes), des Messageries Maritimes, qui transportait des troupes serbes de Bizerte à Salonique, a touché une mine le 10 août au matin et a coulé. Six passagers serbes, onze chauffeurs et deux hommes de l'équipage, manquent à l'appel. Le vapeur français Balkans (1,709 tonnes), de la Compagnie Marseillaise de navigation à vapeur, qui se rendait de France au Portugal, a été torpillé . la nuit du 15 au 16 août ; il a coulé en moins d'une minute. Jusqu'à présent, il est établi que 102 personnes ont été sauvées. Amsterdam, 22 août : On mande d'Ymuiden que deux chalutiers à vapeur retenus depuis novembre 1917 dans un port anglais viennent d'être réquisitionnés par l'Amirauté anglaise et affectés au service de la marine. *** Londres, 22 août : L'Agence Reuier apprend de New-York qu'à la demande (lu gouvernement hollandais, le Board of Trade américain a consenti à ce que le vapeur «Nieuw-Amsterd&m» prenne à bord un chargement de 10,000 tonnes de hlé pour la Hollande, à la condi- ! s (. tion qu'à son prochain voyage ce navire transportera une cargaison pour la Commission for Relief. *** Copenhague, 22 août : Le steamer danois NordJjan, ^ rendait d'Italie en Amérique, a été coulé le 1$ août dans la Méditerranée. Son équipage est sain et sauf. } Le steamer danois Orknqj a été coulé le 9 août dans l'océan Atlantique. Le capitaine et quatre matelots manquent à l'appel; le reste de l'équipage a été débarqué à Gibraltar. Le 13 août, la barque danoise Fpida a été détruite ; six hommes ont péri. . Le steamer norvégien San José a été torpillé le 17 août dans l'Atlantique. On ne connaît pas le nombre des victimes. Le voilier norvégien Nordhan a été coulé le 17 août dans l'Atlantique. On est sans nouvelles de l'équipage. DÉPÊCHES* DIVERSES B&lé, ' 22 août : Les « Basler Nachricliten » reproduisent, d'après l'Agence Havas, une information de i'«Homme Libre» de M. Clemenceau, où l'on peut lire entre les lignes que des mouvements révolutionnaires couvent ou ont déjà dù être réprimés dans différentes régions de la Franco. — De nouveaux incidents ont surgi, dit. le journal, et ému l'opinion publique, mais superficiellement toutefois. La nation française a le devoir de garder tout son sang-lroid, de n'accorder d'intérêt qu'aux événements militaires qui constituent i gage certuin, d'avoir pour unique souci la conduite de la guerre. » «*« Genève, 21 août : Raoul Villain, l'assassin de Jaurès, quia a diia pa^ quatre années de détenti-ji :,iY:-1 venïive, v.'-m d'être transféré da:.s une! piison. »*» 'i Paris, 23 août : Le sénateur Vermorol, qui avait voté la. condamnation Ae M. Malvy, n'a pas été réélu vice-président du Conseil général du département du Rhône ; ses fonctions échoient à M. le député Peynet, partisan de-M. Malvy. «*• Berne, 22 août : La grippe espagnole recommence à faire des victimes en France. Le « Petit i.Jari-jj^n » signale l'apparition de U maladie dans la région de Chàlons-sur-Saûne et de Saint-Flour. »*» Berlin, 22 août : Le Ueriiner Lokal Anzeiger apprend que l'Impératrice d'Allemagne, qui s'est beaucoup surmenée dans ces derniers temps au service des œuvres charitables, est tombée assez gril, ment malade au château de Wilheltnshôhe. H — L'Impératrice, dit-il, n'a pas fait preuvM seulement d'un dévouement extrême pour lel victimes de la guerre: elle a voulu soigner peip sonnellement ses fils se trouvant au front de bataille et a vécu à leurs côtés dans une angoisse perpétuelle. Elle avait trop présumé de. ses forces, et depuis longtemps les médecin^ avaient iprévu qu'une réaction ne tarderait paaj à se prodaire. On espère cependant que itfi repos absolu et les sites enchanteurs de Wif-helm^hô'hè exerceront une salutaire influence sur son éfat et qu'après quelques semaines il n'y paraîtra plus. L'Empereur, qui a séjourné au front presque sans interruption depuis l'offensive du printemps, a pejoint l'Impératrice à Wilhelmshobe et passera quelques semaines auprès d'elle. Les princes impériaux que leur service ne retient pas au front se trouvent ésa'°ment au chevet de leur mère. » *** Berlin, 23 août r Le vice-chancelier von Payer s'est rendu aujourd'hui au grand quartier général. •** La Haye, 22 août : * Le iiHollandsch Nieuws Bureau» apprend de Londres que M. Colijn, ancien ministre de la guère, a également refusé de ee charger de la formation du Cabinet. **» La Haye, 22 août : Le ministère des affafres étrangères annonce que, le 9 août, dans la matinée, un avion^jn-glais a survolé Breskens; 11 a été bombardé. Le ministre des Pays-Bas à Londres a été chargé de protester auprès du gouvernement anglais contre cette violation du territoire hollandais.*** Amsterdam, 22 août : Le département néerlandais des affairas étrangèires annonce que des représentations ont été faites au gouvernement anglais à raison de la violation du territoire néerlandais à deux reprises par des aviateurs anglais. Amsterdam, 22 août : L'ii Algemeen Handelsblad » apprend de Londres qu'un grand 'nombre d'usines du Yorkshire sont menacées de grève à cause d'un conflit au sujet de la durée du travail. *** Londres, 22 août : On annonce la mort du chéri' de la Mecque, Hussein, qui avait été proclamé roi du Hedjaz par les Anglais. On croit que son fils Ali, qui est un partisan du khalife de Constantinople, sera élu comme -ucoesseur de son père. **• Constantinople, 22 août : D'après une communication adressée de Receban à un membre de la délégation arménienne résictent ici en ce moment, le Parlement arménien a été ouvert le 1er août dernier, en présence des représentants de la Turquie, de l'Allemagne, de l'Autriche, d« la Perse et de I'Oukraine. *** Londres, 22 août : Le « Times » apprend de Tolyo qu'un grand nombre de magasins ont été saccagés lors des troubles provoqués par la pénurie du riz. Tous les endroits de plaisir sont fermés. qpmsIt commentaires L'Entente en Russie. De Vlnlelligenzblatt de Berne : — On avait cru d'abord que l'intervention des Alliés en Russie se bornerait 'à une action politique et économique, et qu'elle ne constituerait pas une intervention militaire. On considérait en général que les troupes de l'Entente n'y rencontreraient guère "d'obstacles et l'on voyait le gouvernement des Soviets s'effondrer lamentablement. Cet optimisme a été singulièrement démenti. Les bolchevistes font preuve d'une force de résistance à laquelle les Alliés ne s'attendaient certes pas. L'Entente est'encore très éloignée de la victoire finale qu'elle escomptait. Au point de vue des opération# militaires, la poussée des Tchèques-Slovaques n'a pas seulement été arrêté'e net par les troupes bolchevistes : ils ont été refoulés, ont dû battre en retraite, et les Alliés sont dans'une situation critique. Déjà le général DieMch fait annoncer que les Tchèques-Slovaques ne sont pas en état de résister. Les projets de intente en Sibérie et dans la région de Mourmane s'effondrent donc comme un château, de cartes : si elle veut réaliser ses projets à TEst, il lui faudra entreprendre une expédition^ grande envergure oui n'avait pas été pçésue au programme. » COMMUNIQUÉS QFRCSELS Communiqués des Puissances Centrales I Berlin, 22 août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière; et du général-colonel von Boéhn : Au nord-ouest de Baîîleul et des deux côtés de la Lys, nous avons repoussé des attaques partielles „d£, i'-ônnftgîi. Nous avons fait des prisû*Mfîers au cours'de tremire-attaques. Lçs Anglais ont continué hier avec toute leur énergfe "ratïagu^e " q u'Ils" ont commencée le 21 août au Jpmcfe l^Ancre et, 'MÏUf le front de l'Ancre '""au"' nord... d'Albert^ ils ont étendu -lotirwâssaut au" sécteùr d'Albert à la Somme. Le premier développement de la tentative de percée enveloppante de l'ennemi a complètement échoué. Notre adversaire a subi hier une forte défaite. Sur le champ de bataille au nord-ouest, de Bapaume, dans l'attente d'àftaqûes ennemies, -deS^dnrisipns- prussiennes et des régiments saxons et bavarois ont attaqué entre Moyenne ville et ^Miraun^ont. "Sur toute la ligne, ils st!~si5n1 'iiein^s'a ^attaque ennemie, qui était dans sa période de développement, et à de fortes troupes ennemies prêtes à marcher de l'avant ; n^s^tr.Qupes ont repoussé leurs adversaires jïïsqS'ï une "profondeur' de deux Kilomètres à cê'nams "endroits, "dé telle manière qulf notait pi us question des attaques préparées par lss Anglais pour la matinée. Dans le courant de la journee, lPinJl'^ a encore attaqué à diverses reprises, surtpixt de la direction PuisiÊUXrBeaumont-Hamel; il a été partout repoussé et a subi de fortes pertes. De fortes attaques débouchant d'Albert se Jeont écroule es sous notre feu. Ent£& AiliesUet fcgjgÛSSf»' 'Protégé par une trèéviolente canonnade,'l'ennemi a attaqué et avancé passagèrement vers l'est au delà de la route d'Albert à Braye. Une. énergique, contre-attaque exécutée par des troupes de la Hesse et dés parties de régiments prussiens et wurtember-geois a.rejeté .l^Remi au delà de la route dans ses positions de départ. Un grand nombre de chars d'assaut ennemis ont été mis en pièces par nos batteries galopant en rase campagne. A^fiord de Braye, l'ennemi a lancé sa cavalerie arauîfque ;* elle a été presque complètement exterminée. Jusque dans la ""[I combats partiels ont continué sur le cKanip de générale- rnent calme: Au sucTdé la Somme, le violent duel d'artillerie a diminué d'intensité dans la matinée. Au sud de l'Avre, près de Fresnières, des ataîquw^anCâises n'ont réussi à se développer quw partiellement sous notre feu et ont été repousséès. Combats d'infanterie sur la Divette. Entre l'Oise. eî. l'Aisne, en liaison a^J,e re'notre_ngne derrière.l'Oi^exécuté le ri ère l'A ilertë11 'R nuit au 5fau*1£j août," sans que cT'",itfôt3;\'èïnen,t ait été entravé par l'ennemi.1 Celles de nos compagnies postées encore sur la rive oceinentale de l'Ailette se sont retirées derrière ce secteur, esquivant ainsi de fortes attaques exécutées par l'ennemi entre Mani-camp et Pont-Saint-Mard. :;&s - -Entré l-AlieR-^Wt^sneiicdes. attaques partielles de l'ennemi., ont écijQtté} sous notre feu et sous nos eontie-attat{ues*ô' ,i/ Armées du prince uériti.é$.âlliemahd : ' Entre Bazoches et Fismes, nous avons fait reculer des lignes de postes américains au cours de combats locaux et repoussé des contre-attaques ennemies. Le lieutenant Udet a remporté ses 57e et 58® victoires aériennes. Des escadrilles'qgriennes ennemies ont tenté d'attaquer le terri ("re allemand. Il résulte des informations reçues jusqu'à présent que nos aviateurs de chasse ont descendu sept appareils sur les dix avions composant l'escadrille, ennemie chargée d'attaquer Carlsruhe. *** Berlin, 22 août. — Officiel du soir : Combats partiels près de Bailleul ex au! sad de la Lys. Formidable lutte sur l'Ancre et 6ur la Somme. Sur le champ de bataille d'hier, au nord-ouest de Bapaume et sur le front compris entre Albert et la Somme, nos contre-attaques ont fait échouer des attaques de grand style exécutées par les Anglais. Entre l'Oise et l'Aisne, attaques françaises devant nos nouvelles positions. Berlin, 23 août. — Officiel : En juillet, nous avons détruit au total 550,000 tonnes brut de tonnage marchand utilisable pour nos ennemis. Depuis le début de la guerre, le tonnage marchand à leur disposition a été ainsi diminué, rien que par les mesures militaires des Puissances centrales, de 18,800,000 toni^s brut en chiffre rond. De ce chiffre, 11,(5)0,000 tonnes brut s'appliquent à la flotte marchande anglaise. D'après des constatations ultérieures, outre les pertes publiées déjà, 28,000 tonnes brut de navires marchands ennemis ou voyageant pour compte de nos ennemis ont été fortement avariées par nos mesures militaires et amenées dans les eorts ennemis pendant le mois de juin. *** Vienne, 23 août. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, une escadrille d'avions austro-hongrois a efficacement bombardé un champ d'aviation établi par l'ennemi près de Mestre. Pour le reste, rien de particulier à signaler. En Albanie, des troupes du général-colonel Pfianzer-Baltin ont rejeté l'ennemi hors de ses premières lignes sur plusieurs points. Elles ont f.ait des prisonniers et pris des canons.*** Sofia, 20 août. — Officiel : Sur le iront en Macédoine, dans la région de la Moglena et au sud a'Huma, nous avons dispensé par notre feu des détachements d'assaut ennemis qui tentaient d'approcher de nos postessavancés. Des deux côté du Vardar, la canonnade continue très violente. Daçs l'avant-terrain de nos positions établies au nord du lac de Tahino, des détachements de reconnaissance ennemis ont été dispersés par le feu de notre artillerie.Constantinople, 22 août. — Officiel : Sur le front en Palestine, sur la route de Jérusalem à Nablus, une courte fusillade, qui a amené une intervention des deux artilleries, s'est engagée entre nos postes et des détachements de reconnaissance ennemis, qui ont été mis en fuite. Dans la journée, faible canonnade et grande activité aérienne. Sur le front à l'Est, au nord-ouest de la Perse, nos troupes continuent à progresser méthodiquement. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. Constantinople, 22 août. — Officiel : Sur le front en Palestine, canonnade réciproque. Dans le Hedschas, Un détachement de rebelles ennemis est tombé dans un piège ; il a été dispersé et a subi des pertes. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. Constantinople a été bombardée la nuit du 21 au 22 août par deux escadrilles aériennes ennemies. Plusieurs bombes sont tombées sur Stamboul. Pas de degàts d'ordre , militaire. Huit habitants ont été blessés et quelques magasina endommagés. -— — ———■ i Berlin, 22 août. — Officieux : La mise en ligne de forces ennemies irn- c portantes sur un secteur relativement étroit, j démontre les formidables efforts que fait ] l'Entente pour amener une décision. Pour , citer un exemple, rien que devant le front de l'armée von Hutier, pas moins de vingt- j quatre divisions françaises ét trois anglaises = ont été envoyées au feu depuis le 8 août. Environ dix-huit do ces divisions sont encore au front en co moment ; les autres en ( ont été retirées à la suite _ de leurs pertes 1 ! et de leur épuisement. Si l'on tient compte 1 ; du nombre énorme des machines, des fcanlis, * I des automobiles bliiidées, d'es escadrilles de : combat, etc., employés par ces divisions, < parmi lesquelles1 ee trouvent plusieurs divi- J sions d'élite, telles les 47e et 48e divisions ^ de chasseurs français, les trois divisions < africaines, dont la célèbre 253e, et enfin le i fameux corps canadien, on peut se repré- j senter la tâche imposée à l'armée von Hu- ] lier qui a, au^ cours des deux dernières se- ; maines, opposé sans relâche une résistance ( sanglante aux attaques ennemies. Aujourd'hui, les déclarations des prisonniers font < peu à peu connaître les pertes subies par l'ennemi ; ils sont unanimes à dire que les : pertes sont très considérables, grâce à la J précision du tir de notre artillerie et de nos mitrailleuses, et que c'est grâce à ces armes, appuyant les combats à la baïonnette énergiquement exécutés par notre infanterie, que nous avons% réussi à faire successivement échouer toutes les attaques en masse de l'ennemi. *** Berlin, 22 août. — Officieux : Après un grand nombre de jours de combats sanglants amenés par las grandes attaques de front exécutées par les Français des deux côtés de l'Avre, le généralissime français, se voyant coincé, a cherché à forcer la décision par des attaques de flanc minutieusement préparées entre l'Oise et l'Aisne. Ce plan devait être couronné par ' une attaque de grand style déclanchée par les Anglais au sud d'Arras. Sur ces deux points, les Français et les Anglais ont espéré obtenir la percée si longtemps cherchée du Iront allemand. Il a été établi que, le premier jour de la bataille, les Anglais devaient atteindre un objectif fixé à l'est de la ligne Combles-Bapaumé. Malgré la formidable mise en ligne de fortes divisions fraîches et de nombreuses escadres de tanks, l'Entente a eu une amère déception. La mise en ligne prématurée d'importantes forces de cavalerie britannique prouve combien les Anglais étaient certains de remporter la victoire : une fois de plus elle leur a échappé et ils ont, au contraire, subi une défaite. Jusqu'à présent, le grandiose plan ennemi a. échoué avec do fortes pertes pour nos adversaires, aussi bien sur le front français que sur le front anglais. J., « * I Communiqué: dos armées alitées $ Paris, 22 août. — Officiel de 3 heures : Au cours de la nuit, nos troupes ont maintenu le contact avec l'ennemi en retraite entre la Matz et l'Oise et a l'est de l'Oise. Nos groupes ont occupé Le Piémont-, - Thiescourt, ^aimeetsrrrctrryrt. -Ville et atteint la Divette.^,-pilles bordent.I'pise à l'est de Noyon, depuis a 'Sempigny, jus ci if à Brétigny. Plus à f est, elles [I se sont empar$?S;de Bourguignon et de Saint- g Paul-auxT^ois et. ont poussé au nord-de ce | ^village. Nos troupes ont atteint l'Ailette à la i f Quincy-Basse. Entre l'Ailette et l'Aisne, au- 3 [cun changement, sauf dans la région de * ^Pommiers, dont nous tenons les abords ouest. *** Paris, 22 août. — Officiel de 11 heures : Pendant la journée, nos troupes ont conti-nué à progresser sur tout le front de la ba- l ; taille en cours. Entre la Matz et l'Oise, elles ' bordent la Divette, depuis son embouchure ' jusqu'à Evricourt. A l'est de l'Oise, elles ont ; porté leurs lignes aux abords de Quierzy. En-, tre l'Ailette et l'Aisne, nos troupes se sont em- J parées de Saint-Aubia, Selons, Bagneux, Epa- j gnjv Bieuxy, Vaurezis,. Pommiers.-Le^maté- j riel abandonné par l'ennemkêntre l'Aisne - et l'Oise est oonsidérable. Plus de de^ix cents ca-jnons ont été dénombrés'depuis" le M*a^fî^ Londres, 22 août. — Officiel : Nous avons attaqué ce matin, à 4 h. 45, les positions ennemies établies entre .la ..Somme et l'Apepp. "liîêi^credi, à la tombée du jour, nos patrouilles avaient progressé sur la rive gauche J de l'Aîncre, au sud et au sud-est de Beaucourt. î\Tous, ayons tenu contre de vigoureusës'at'ta-ques ennemies" declanchées l'après-midi et le soir sur le, 4 front M i raum o n t-Ach ietl e-Grand, Tes positions que nous avons conquises hier au nord de l'Ancre. Les Allemands ont pro--noncé ce matin de nouvelles contre-attaques .en face de Miraumont et d'Irles. Nous avons fait mercredi de deux à trois mille prisonniers et pris quelques canons. A l'est- et au nord-est de Merville, noija^' avons avancé vevs l'est. Nous avons atteint les abords de Vieux-Berquin et conquis un retranchement au nord de Bailleul. Au eours d'un violent combat, nous avons repoussé une contre-attaque locale exécutée par l'ennemi près de Locre. Au nord-ouest de Dranoeter, combats incessants la nuit. *-*}> Rome, 22 août. — Officiel : Canonnade habituelle tout le long du front. Dans la vallée du Rio-Frenzo (Posina), des détachements ennemis ont tenté d'attaquer nos lignes après une courte mais énergique préparation d'artillerie; ils ont été forcés de rebrousser chemin en désordre sous notre feu. Nos patrouilles ont dispersé des soldats ennemis en reconnaissance au sud de Mori et harcelé les lignes ennemies établies à l'est de Ner-vesa, sur la rit» gauche de la Piave. Nos aviateurs ont efficacement bombardé des buts d'ordre militaire dans la vallée de la Sugana; en outre, ils ont lancé 2,000 kilos de bombes sur un champ d'aviation établi à l'ojiest 'du ruisseau de Meduna et y ont provoqué un incendie. NOs aviateurs et ceux de nos alliés ont descendu cinq avions ennemis. PETITES NOUVELLES LA RÉSERVE D'OR DU JAPON La réserve d'or du Japon va toujours s'ac-croissant. D'après les derniers comptes rendus publiés par le département des finances, le total de l'encaisse or possédée par le gouvernement et la Banque du Japon au 29 avril 1918 est monté à 1,076 millions de yen, dont 457 millions à l'intérieur et 619 millions à l'extérieur. Par rapport aux chiffres du 15 mars dernier, le total du 20 avril marque une augmentation de 1 millicrti à l'intérieur et de 11 millions à l'extérieur, soit une augmentation de 12 millions de yen. LA POPULATION DE PETROGRAD Il résulte d'un recensement récent de la population de Sain-t-Pétersbourg que cette ville ne compte plus que 1,417,000 habitants, contre 2 1/2 millions il y a un an et demi. VAUTOBUS A GAZ A PARIS La curiosité des Parisiens est éveillée depuis quelques jours par la silhouette, nouvelle pour eûx, d'un autobus dont le toit porte un vaste coffre d'où émerge jme enveloppe caoutchoutée de la couleur du tissu des dirigeables français. Il s'agit d'un essai d'autobus marchant au gaz, comme il en existe un certain nombre à Londres. Ces expériences font partie d'un programme d'études relatives à l'emploi de tous les carburants susceptibles de remplacer recense. ..c i— l — PETITE GAZETTE .e Parti a Employée Belge J'ai annoncé sa naissance il y a un mois ou leux et, puisque l'occasion se présente d'en eparler, vous me permettrez do vous dire que a nouvelle de sa création m'avait laissé assez: ceptique. Je m'étais dit : — Evidemment, les gens qui se sont mis à' a tête du mouvement sont on ne peut mieux mentionnés. Ils sentent qu'il y a quelqua Jiose à faire et ils s'imaginent, non à tort sans loute que les circonstances se prêtent on na )eut mieux a la réalisation de leur projet. On' l'a sans doute pas cessé de faire de la poli-' ique chez nous depuis la guerre, mais il n'y a; i proprement parler pas de vie politique, et :es employée qui m'ont écrit ont trouvé en 'espèce le dérivatif nécessaire à leur activité* e ne.conteste pas qu'ils aient le feu sacré.— >n l'a toujours au début de toute entreprise — nais il m'étonnerait fort qu'ils menassent leur 'êve à bien. Au deuxième obstacle, sinon au jremier, ils se tlanqueront les quatre fers en 'air, et plus jamais nous n'entendrons parler? le leur projet... » Or, j'ai aujourd'hui l'impression que je me iuis trompé — j'en suis fort heureux, entre parenthèses — et que non seulement l'idée des iroinoteurs prend corps, mais quo déjà elle ist en bonne voie de réalisation. Voici, en eflet, la lettre jue je reçois : — Dans un article intitulé « Le nouveau paTti», vous faisiez récemment part à voa nombreux lecteurs de la naissance â Liège du' :>arti Employé Belge, qui s'est donné pour iiisteion d'améliorer la situation si précaire des nnployés rte toutes catégories qui se livrent, jour le compte d'un patron, à des travaux ntellectuels. La bonne graine que vous avez semée par zotre article a vite fait de germer, car le Comté organisateur de la Fédération des travaii-eurs intellectuels salariés du parti .Employé Belge », à Bruxelles, vient de tenir ses premières séances et a l'honneur de vous en .n former. Anvers, La Louvière, Eochefort, Namur et Hasselt-o'nt formé-leur comité, e't Liège a tenu limanohe dernier une -assemblée . générale. L'ordre du jour de cette assemblée,- qui comportait entre autres l'organisation d'une fêta le bienfaisance, indique bien la vitalité de l'Institution. Nous nous permettons de solliciter votre appui pour mener à bien la tâche ardue qua qous nous sommes imposée afin de démontrer i tous les employés qu'il est de leur devoir da se rallier i nous et d'améliorer ainsi leur sort si critique en ce moment. Les inscriptions se prennent au siège social, à. Bruxelles, 17, rue Mommaerts, où des cartes l'affiliation se trouvent h la disposition des nouveaux membres au prix de fr. 1.25, et oà un membre du Comité se tient en permanence afin de donner toutes les explications dési-L'ables... » J'enregistre très volontiers ces premiers résultats des efforts faits par les promoteurs du i'. E- B. et leur souhaite bonne chance. MODERN COUTURE, 91, rue de la Crolx-dè-Fer, Bruxelles, tait les plus beaex modèles de oaietots, façon 35 francs, 38508 f.a pomme dé terre ■ Donc, et vous en êtes bien convaincu, c'est Parmeritier Tïntôine-Augustonif né 4 Montdi-aier en 1737 — hélas 1 il ne reste plus grand- ' those de la petite cité qui le vit naître — eii mort à Paris en 1813, qui le premier-préconisa la culture de la pomme de terre. On nous a sl souvent raconté cette histoire qu'elle a fini pan être pour nous de l'évangile. Qu'est-ce qu'une pomme de terre " C'est une parmentière. E' pourquoi est-ce une parmentière 'l Parce que c'est Parmentier qui l'a, sinon inventée, du moins mise à la mode. Rappelez-vous cette charmante image où l'on voit le bon roi Louis XVI, la boutoanière ornée d'une fleur Ùe patate, féliciter le grand philanthrope dont il avait fait un inspecteur de la santé. Or, si les Français peuvent et doivent savoir, gré i 'Parmentier de lés avoir engagés à culti' ver la poïnme de terre, nous ne sommes pas tenus à lui rendre le même hommage, car il y; avait belle lurette que la pomme de terre était conrrue chez nous ldrsque Parmentier en fl> des essais de culture sur la plaine des Sablons, près Paris. Voici ce que vous diraient, en eiîet, aveo preuves à l'appui, les gens qui savent et qui n'acceptent jamais les histoires, même les plus Simples et les plus universellement admises, que sous bénéfice d'inventaire : La pomme de terre a été introduite chez nous — je veux dire dans les Flandres — en 1545, soit près de deux siècles avant la nais-1 sance de Parmentier, par Charles de l'Ecluse d'Arras, conseiller à la Cour de Vienne et premier médecin de l'empereur. Dès 1552, le bota-nisteJJpdqneus, de.Malines, nous donne, dans Bon remarquable Cruydtboec, imprimé cette année-là même chez Plantin, une description détaillée de la potnme de terre, à laquelle il donne définitivement son nom scientifique s Sol-anum tuberosum. Il nous apprend que la pomme de terre fut apportée de Londres par la précité Charles de l'Ecluse, qui la tenait d un! navigateur qui avait longtemps vécu au Pérou.-La pomme de terre, c'est le Pérou... En 1060, on voit que François de Sterbeek, chanoine de Hoogstraeten, se livrait à la culture du « précieux tubercule » et que, vers laj même époque, le chartreux Robert Clarke lai cultivait sur une grande échelle — lisez sur da grandes étendues de terrain — dans les envi-< rons de Nieuport. Dès 1735, un horticulteur brugeois, Antoine Verhulst se livra de même à la culture de la pomme de terre, qui, dès 17-'i0, c'est-à-dire trois ans après la naissance de Parmentier, se trouvait m abondance sur le marché de Bruges. Je dois, cela va sans diue, ces renseignements si précis à mon bon ami Evariste Coin-, treau, que je n'avais plus rencontré depuis longtemps. . La moindre patate eût peut-être mieux lait mon affaire — et la vô'tre ... Pour remplacer VOS LL/S7RES, demandez à vos installateurs les lustros en bois E. 1. C. O. se vendant à partir de 27 (rancs. Salon de vente et d'exposition^ e, PLAUB 0E LONDRES (porte de(Namur). 78249 Réfléchissez un Instant Et dites vous que ce n'est pas avec des-purgatifs drastiques à effet brutal que Vous; vous débarrasserez de votre constipation, i Ces purgatifs irritent l'intestin et aggravent le mal. La ,Laxatino Fleury", au contraire,' n'est pas un purgatif, c'est un régulateur des fonctions intestinales. 100389 Les œuvres Nos concitoyens qui veulent pratiquer la devise « Plaisir et Charité » n'ont en ce moment que l'embarras du choix. Signalons-leur tout particulièrement la belle fête de bienfaisance, qui sera donnée dimanche 25 août, à 3 heures,J dans les grandes dépendances de l'HOtel de la, Verrerie, Vieux-Marché-aux-Grains, au profit' ae l'œuvre éminemment philanthropique Le; Foyer des Orphelins. Cette fête, organisée par le vaillant Cercle d'un.Jour, sous le patronage de M. l'échevin Pladèt et la vico-présidencej ' d'honneur de MM. Brassine et De Bremaeker,; conseillers communaux, s'annonce comme un! grand succès. A part les Jeux populaires et les' nombreux divertissements, il y aura une partie artistique des mieux corsée. En effet, la société royale L'Union des Fanfares, de Jette-Saint-Pierre, y exécutera, parmi d'autres mor-' ceaux de choix, le célèbre Retour au vavs, de. Paul Gilson, et l'œuvre grandiose da Peter Benoît: La Pacification de Gand. Nul doute que le succès réponde à l'attente.des dévoué.s Samedi 24 1Q1S JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5' &nttée. — Pi" 1353

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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