La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 11 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0g3gx4623m/
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Dimanche 11 Novembre >917 JOURNAL QUOTIDIEN — H,e Numéro : 15 Centimes 4* Année. — N° 1075 PRIX DES ABONNEMENTS 2 mais tnovein re, décembre), ir. 7.60; 1 moia (novembre), ir. 3.80. Les demandai d'abonnement sont reçues exclusivement par Les bureaux al les facteurs des postes. — Les réclamations concevant les abonnements doivent adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION : SI* Montasnoaux-Worbas-r'olagèrea. Qruxolios. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, ir. C.75. — liée lames avant les annonces, la ligne, ir. 1.75.— Corp* du journal, la li^ne, !r. 7.50.— Faits diverg, la ligne, Ir. 5.39. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1.5Q. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration ; g jy Vntc-" JOB, MORESSÉE, DIRECTEUR yiujourd'hui : HLill pages. LA GUERRE 1,196e jour c3e guerre Depuis trois ans que nous suivons tes opérations militaires, nous avons trouvé souvent les Alii-s en posture d.facile ou Bussie, e-i ifrance, en Serbie et on Roumanie. Jaina.s tout-lois nous n'avone eti ame.é a exposer a nos lecteurs une situation cl ensemble aussi alarmante pour 1 Entente que celle actuellement résuit o tics événements militaires en Italie et dus troubles politique? en Buss e. L'offensive des Austro-Allemands dans la Rrtute-it-ilie suit irrésistiblement son cours désastreux. Après avoir franchi lundi le Tagliame. to, les troupes die l'archiduc Eu-geue et du général von Below étaient dès le surlendemain signalées sur la rive die la Livenza. Jeudi, elles ont traversé ce fleuve sur tout son oours et, brisant au fur et à mesure la rsisfiince dos arrière-gardes 'ta-liennes, elles ont avancé vers le Piave qu'ellesi doivent vraisemblablement avoir atteint à l'heure actuelle. Il est peu probable que le Piave doive constituer la barrière devant laquelle le» Italiens tenteront de contenir l'envahisseur. La marche en avant des Austro-/ romanis, en dépit de la pluie et des obstacles de t jute nature qut'il leur faut vaincre, est tellemsni rapide, qu'il ne peut guère encore avoir été possible aux Italiens de îefl/rmer leur» troupes tris ^ éprouvées. D'autre part, les divisions italiennes forcées d'évacuer la Ca-rintliie et le*» Dolomites sous la pression des troupes du febimaréchal Krobatin et du général von Conrad suivent la vallée occidentale du Piave, mais n'ont pas encore eu le temps d'atteindre la plaine : elles s >nt donc toujours menacées de ?e voir couder la retrait3 par les Austro-Allemands qui se trouvent au sud du Tyrol, et dont I33 manœuvres inquiètent à bon droit l'ctu m ijor des Alliés. | 1 | 1 1 C'est du res e pour ne pas s'exposer, eux, h une surprix de ce coté que les renforts français envoyés en Italie s'organisent à 150 kilomètres en arrière du Piave, sur la ligne Brescia-Manioue. Il y a là une indication qui vient à l'appui de l'opinion de ceux qui pensent que c'est l'Adige qui sera la ligne où les Italiens, grâce auix tête» de pont de Vcrone et de Bovigo, pourront enfin organiser efficacement leur défense. Mais faisons abstraction de cette opi:i>n — et à plus forte raison de celle des ultra pessimistes qui disent d.'jv la France menacé par le Sud, sans songer que sa frontière court à 350 kilomètres à l'ouest de l'Adige — et admettons que los Italiens, après avoir oédé à l'envahisseur une partie de leur teri-itoire grande comme les deax tiers de la Belgique, parviennent enfin à tenir sur le Piave. Il n'en restera pas moins que la cK-fait® qu'i's viennent de subir est si grave que, même avec l'aide ('es Alliés, ils ne constitueront désormais plus qu'un élément secondaire dans la guerre mondiale. Pendant deux ans et demi, les Italien* ©m menaoé, sinon avec grand succès, du moins avec opiniâtreté les frontières méridionales de l'Autriche, que les onze offensives qu'ils ont d-Oclanchées sur l'Isonzo ont forcée à entretenir sur ce front de grandes masses de troupe» et un formidable matériel. Leur front s'étant écroulé depuis l'est du Tyrol jusqu'à l'Adriatique, la si tua; ion Bur ce théâtre de la guerre s'est modifiée du tout au tout. En effet, si les Austro-Allemands s'éta. blissent sur le Piave jusque dans le secteur de Feltre, leurs forces so trouveront concentrées sur un front d'une centaine de kilomètres au lieu de quatre cents, et cela déjà const'tue pour eux un énorme avait, tage. D'aâifire part et surtout, ils n'auront plus devant eux qu'un ennemi affaibli et. démoralisé, auquel toute velléité offensive sera interdite pour longtemps sinon pour toujours. II n'est, en effet, que trop certain que, malgré tous les appels à l'union, le gouvernement italien aura désormais as-b'^z à faire à maintenir l'ordre à l'intérieur du pays parmi des populations que la guene excède députa longtemps, pour que le souci d'entreprendre de grandes opérations militaires passe au second plan de ses préoccupations. • * * Tandis que par leur offensive foudroyante ©n:reprise au moment opportun, les Austro-ALemands parviennent à mettre les Italiens quasi hors de combat, les Busses s© chargent die réduire eux-mômes à néant le peu de force militaire qu'ils possédaient encore.Au ministère L-vof-Milioukof, qui était partisan de la continuation de la guerre, a succédé la quasi-dictature de Kerenski. Lui aussi, en dépit du chaos à l'intérieur, a persisté à continuer la guerre : c'est lui, on s'en souv.ent, qui força l'armée à entreprendre en Galicie, en juin dernier, l'offensive dont il. est inutile de rappeler les funestes conséquences. Mais — nous 1 avons souvent af rrmé et la chose saute aux yeux de plus en plus clairement — il est imposable de concentrer les forces vives d'un peuple en vue de grandes opérations militaires, alors qu'une autre tâche plus importante réclame impérieusement le concours de toutes Jes intelligences et de toutes les bonnes volontés, quand il s'impose avant tout de réorganiser 1 existence intérieure d une nation enfin affranchie d'un système déprimant subi pendant des siècles et guettée comme une proie par l'anarchie. Dans ces conditions, les gouvernants russes, en a'obstinant dans leur attitude belliqueuse, condamnaient la population à des souffrances inutiles et dje moins en moins supportables. Il ne faut donc pas s'étonner de veir Kerenski et ses amis balayes par les maximaLstss et Lénine porte au pouvoir. En tête do son programme, Lénine a inscrit 1 armistice et la paix immédiate. Cela ne veut pas dire qu'il soit partisan d'une paiix s -parée, mais cela signifie clairement qu il pèsera de tout son pouvoir sur le3 chefs de l'Entente pour les décider à 3e départir de leur intransigeance et à entamer des négociations de paix. S'il y réussit, son gou\ erne-ment sera viable, encore qu il défende des principes — l'exclusion du gouvernement des partis bourgeois, le partage des terres, le contrôle de l'industrie par les ouvriers, etc. — dont l'outrance n'est pas faite pour lui concilier les sympathies de la bourgeoisie et ne lui permet de compter que iur 1 appui des classes populaires. En revanche, s il n'y réussit pas et que l'Ente te, au contraire, le décide à continuer # la guerre, il y a gros à parier que la vie de son gouvernement sera éphémère. En realité, le peuple russe ne s intéresse plus guère à la politique : <se qu'il veut, c'est manger. ge chauffer, se vêtir, on un «ot iî veut vivre. Et c'est parce qu'il com prend que la guerre le voue à la mort qu'il se jette dans les bras de ceux qui lui promettent la paix* » * • Quoi qu'il arrive donc en Bussie au point de vue politique, une chose est désormais certaine, à savoir que 1 armée russo 11e pèso plus guère dans la balance de la guerre mondiale, et qu' elle ne causera; plus qu'un fort méd ocre souci à l'état-major des Centraux. Or, nous venons de voir qu'il en va de même, ou à peu pr^s, de l'armée italienne Quelle conclusion faut-il en ti er, si ce n'est qu'it faut en finir, en finir honorablement bien entendu, mais sans tarder avec cette guerre sans issue, dont >ous les peuples de l'Europe sont depuis longtemps excédés ? Pas besom, en effet, d'être sorcier pour prévoir ce qui va se passer au printemps prochain si les cirefs de l'Entente s'obsti-j.ent. Le feld-maréchal von Hmdenburg — on comprend maintenant que sa retraite stratégique de février dernier avait pour but de lui donner dans l'Ouest la base inébranlable qui lui était indispensable pour mener à bien ses grandes opérations contre es Busses et les Italiens — pourra en touit sjcurité coLcen.rer les foi-ces des Centraux contre le front Ouest. Si, impuis fs comme toujours, les Français, déjà saignés à blanc, volent trop largement au secours des Italiens, ils se présenteront l'an prochain, sur leur propre front, très affaiblis. Du côft anglais, le maréchal Haig s'obstinant dans la vaine tactique qui consiste à mettre de: semaines et à sacrif er des dizaines de milliers d hommes pour s'ewparer des ruine-du village do Passchendaeie ou du hameau 0 Verbrcndesmis, on ne peut guère s'attendre à de géniales surprises. Bref, m*mc dans le cas où les Américains, malgré les difficultés plus terribles que jamais qui as. saillent 1«'Entente, se décideraient et réussi-raient à faire passer en Europe djs contin gents importants, tout sera à Craindre sui le front Ouest lors de la campagne du pro. cliain pr'ntemps. Nous n'exagérons rien — les plus opti mist2S eux-mêmes seront forc.s de le recon naître — en disant que la situation dam l'Ouest se présentera de telle manière à et moment que le mieux qu'on y pourra es pérer sera d'équilibrer les foices de l'adversaire. Ceci revient à dire qu'il est pes sible que l'on s'ent'te à poursuivre cett. guerre interminable, mais qu'il faut reuon cor à la victoire, depu's longtemps déclaré< impossible par l^s esprits éclairés et dev©. nue ddsorma s plus impossible que jamais. Il est infiniment probable, au surplus que M. Lloyd George ou tel autre gra-nc homme politique de l'Entente n'est pas d< cet avis. Le sourire, voire une plaisanteri» sur les lèvres, il s'écriera : — Tout cola n'a aucune importance. Ses nouveaux succès ne peuvent qu'affaiblit l'ennemi. Je tiens do bonne source que l'ennemi est épuisa, démoralisé, à bout de res* sources. Bref, il ne nous faut plus faire qu'un l'ger effort pour la terrasser : h victoire finale est ceriaine !" Mais on commence partout à en avoir assez de 03s a/i'ir mat ions audacieuses, cte ces fanfaronnades à l'aide desquelles lo= hommea d'Etat, de l'Entente ont jusqu'ici réussi à décider leurs peuples à continuai une guene à vrai aire peu glorieuse. I-eurs phrases creuses dissimulent mal limpré voyance coupable, la témérité folle, l'inc(v ]>acit'i — il faut bien dire .le mot — don ls ont donné depuis plus de trois ans des preuves multiples. Ou nous nous trompons tort, ou l'heure est venue pour eux, s'ils veulent garder le pouvoir, d'adopter réso l ument une attitude plus conforme à h réalité des faits et plus soucieuse des iubérâts de l'humanité. Or, l une et l'autre leur commandent impérieusement de ne pas retardai plus longtemps l'ouverture des négociations de paix. D;'j\ coupables d'unie grave imprudence — on s'en aperçoit maintenant — lorsquTs ont i«#usé en décembre 1916 l'offre de paix des Puissances Centrales, ils le seraient bien (Davantage aujourd'hui s'ils refusaient d'exaucer le vœu unanime des peuples sacrifiés. L'offensive austro-aHemande en iîalie l'rieste, 10 novembre : L'empereur Charles a invité le roi Ferdinand de Bulgarie et ses fils à se rendre sur 10 théâtre de la guerre en Italie. • * » Milan, 9 novembre : Le „Corriere délia Sera" annonce quo le général Cadorna a nettement déclaré que les pertes de l'armée italienne étaient dues plutôt à une brusque faiblesse des troupes italiennes qu'à la vaillance de l'ennemi. m Borne, 9 novembre : Le général Alfieri, ministre de la guerre, a adressé à la date du 7 novembre la lettre suivante au général Cadorna : — Excellence I S. M. le Boi vous a déjà fait officiellement connaître la mesura pr.se à votre égard et qui modifie la composition du personnel du commandement supérieur de l'arme- Les affaires dont la direction vase trouver ent-'O vos mains sont nombreuses et telles que sans doute aucun autra que vous ne pourrait, avec la compétence ql le prestige nécessaire, les mener à bien, mais jo comprends combien il doib vous être douloureux de renoncer à vous trouver en contact journalier avec une ai'nu'e que vous avez si souvent conduite à la victoire. Cetita douleur sera ce^ainement partagée par l'armôe elle-même et par la pays : le nom du général Cadorna, absolument digne des anciennes traditions de sa famille, est, en etfet, synonyme de prévoyance, de bravoure, de fermeté de caractère et d énergie. Le gouvernement de Sa Majesté croit cependant devoir vous demander ce sacrifice, afin que, sur un terraia plus étendu encore, vous puissiez fournir une contribution plus large à l'œuvre commune de l'Italie et de ses alliés. Le but à a.te-ndra est si élevé et si noble que vous trouverez, à le poursuivre, accompagné par les expressions très respectueuses de l'amour de l'armée et du pays, une consolation très efficace. Per-meitez-moi de prendre part de tout cœur à ces sentiments et d'y joindre les vœmx que i'etprime, au nom de 1 armée, du gouvernement et du pays, pour l'averir et la gloire de l'Italie-" Le ministre de la guerre a envoyé le télégramme suivant au général Dias : — J'envoie mon salut plein de confiance, au nom de l'Italie qui espère et qui a foi dans les chefs de l ètat-major de l'arm.'e opérant dans la zone de guerre, à l'ami de longue date, à 1 homme dans lequel j'ai toujours reconnu les qualités suprêmes civi-queis et militaires, au vaillant commandant du XXlIIe corps d'armée, qu'il a toujours brillamment commandé dans la bonne commo dans la mauvaise fortune." Genève, 9 novembre : On mande de Rome : — On considère que Venise est menacée ^ on croit généralement que oa: te villa et Milan constituer** le» objectifs des Allemand*, D'autre part, on pretend que le plan de campagne contre l'Italie a ét'3 dress3 par le feld-maréchal von Mackensen, qui aurait réuni un© arme® de 1,400,000 hommes pour l exécuter. » • • Borne, 9 novembre : De l'Agence Stefani : — Les délégués des Alliés se sont rendus hier au front pour saluer 13 B01 dltale. Au cours d'une délibération de deux heur res, le souverain a exposé toutes les mesures qu'impose la situation actuelle. Les ministres de l'Entente ont ensuite rencfu visite aux troupes françaises et anglaises qui partaient au front. Le président Wilson a télégraphié à M. Orlando que ie peuple et le gouvernement américains ont urne contiance iné'.xranlable dans la vaillance die la nation italienne. M. YVilson espère que les efforts de M. Orlandlo seront couronnés de succès. Les ajournas des classea de 1874 à 1899 ont été immédiatement appel's sous les drapeaux.D'autre part, on mande de New-York aux journaux de Milan que les Etats-Unis ont suspendu la mesure restreignant les livraisons d'armes, de munitions et de charbon à l'Italie, * * * Milan, 9 novembre : Le ,,Secolo" annonce que l'armée auxiliaire britannique se compose déjà de plusieurs milliers d'hommes dont le nombic augmentera encore considérablement. On dit que le général Smuts qui se trouve en Italie commandera le corps auxiliaire anglais. Le Conseil d'Etat de guerre se serait occupé en tout premier Leu de la quesion 1 de l'envoi dé canons par l'Angleterre. Pin-sieurs centaines de canons de montagne et de gros obusiers seraient d-éjà arrivées ces derniers jours en partie dans la zione de guerre italienne soit par Aumemasse soit par voie mari.ime via Gctnes. * • * Berne, 9 novembre : On mande de Borne à l'Agence Télégraphique db la presse suisse que M. Gioluti, 1 ancien président d'u Conse'l, serait arrivé » de Turin à Borne. * * Paris, 9 novembre : Le „ Matin" annonce que le voyage cfe : MM. Pain levé et Lloyd George en Italie, outra son but militaire, se rapporte aussi j à certaines menées occultes qui ont pour objet d'amener la dissolution de l'Entente. ♦ * * Paris, 9 novembre : , . ! | ' On mande de Bome au „T erups" : ; — Le groupe des déput's socialistes offt-s ciels a d^idé d'appuyer énergiquement les œuvres d'assistance, de manière à ramener le calme dans la population. D'autre part, MM. Turati, Treves et Gr.v . ziadei ont insisté sur la nécessité d'une uiiion diè peuples'aveé la collaboration des i partis socialistes. » * • Pari3, 8 novembre : On mande de Bome que les socialistes-neùtralistc&i italiens se sont réunis samedi m itinj certainâ d er^tre eux se ra'lient aux principes intransigeants des chers du parti, tandis que d'autres, notamment M3f« Turati, Trêves et Graziadin, désirent s inspirer des circonstances. Une nouvelle réunion aura lieu à bref délai. Etant donné la situation, le groupe radical a décidé de se réunir tous les jours. Opinion de 'a presse. Paris, 10 novembre : Le commentaire de ce jour de l'Agence Havas reconnaît la retraite des Italiens au delà de la Livenza jusqu'au Piave et dit en terminant : — Les généraux Foch et Boberteon sont en ce moment près du général Cadorna et gardent le silence sur leurs plan®. L'avenir nous apprendra si les étais-majors des Alliés ont l'intention d'abandonner toute la Vénétie aux Austro-Allemands. En tout cas, des troupes françaises et anglaises passent constamment la frontière et s'établissent sur la ligue de résistance." * • * Londres, 9 novembre : Du colonel Bepiigton dans Î0 ;îTimes" : — Si les hauts et les bas de la guerre entraînent l'abandon d'un fleuve après l'autre, il existe tout au moins une ligne sur laquelle les armées italiennes devraient tenir et se battre : c est la ltgt.e de l'Adige. Aussi invraisemblable et profondément regrettable que serait une retraite ita. lienne à une pareille distance de l'isonao, il faut cepeaidlaiit reconnaître qu'établies sur l'Adige, les armées italiennes ne seraient plus constamment menaces du oôté des montagnes. Ce fleuve constitue la véritable frontière militaire défensive contre l'Autriche.''^ Les événements da Russie j Copanhague, 9 novembre : L'„Extrabladet" annonce que il. Kerenski serait déjà incarcéré à la forteresse des bo. Piorre et Paul. Il ajoute que, d'après les on-dit, M. Lenine deviendrait président d'u Conseil, tandis que M. Trotzky assumerait les fonctions de généralissime. * 41 Pétrograd, 9 novembre : Le Conseil des ouvriers et soldats s'est réum cet après-midi en séance extraordinaire. Le président a d'cla-ré que la gouvernement provisoire n'existait plus, que quelques ministres avaient été incarcéras et que le Préparlemeiit était dissous. M. Lénine, accueilli avec un grand enthousiasme, a prononcé un discours et a 'lit que la démocratie russe devait : 1° Mettre fin immédiatement à la guerre. Dans ce but, le nouveau gouvernement proposera un armistice aux belligérants; 2° Octroyer des terres aux paysans; 3* Bésoudre la crise économique. L'assemblée a voté une résolution demandant que ces trois ques ions soient rés liefe le plus rapidement possible. Enfin, le délègue des mavimalistes a dbnné lectuiedlune déclaration des miuimalistes qui d-ésapproui-vent le coup d'Etat et qui quittent la capitale.* * * Berlm, 10 novembre : Dix mande de Stockholm à la ,,Tâgliche Rundichau" : — Le no(uveau - gouvernement révolutiou-nnira constitué par M. Léjiine a déclaré qu'il ne consitl]irait pas la Bussie comme liée par le traiijé de Eondres conclu en 1914 et par lequel les puissances de l'Entente se sont engagées à ne pas conclure de poix séparée, attendu que ce traité a été signé par le gouvernement du Tsar. Le nouveau gouvernement prétend que la Bussie a toute liberté dl'action dans la question de la paix, tout en admettant naturellement qu'une paix générale vaut mieux qu'une paix séparée. Le correspondant de la „Tàglidhe Bue<J-schaur" ne citant pas sa source, il y a lieu cFaccueillir ses informations aous r&-se>ves. Les déclarations faites jusqu'à pr<> sent par M. Lénine ne contiennent rien de pareil. , . , • • * Londres, 9 novembre : L'Agence Beuter apprend de Pétrogtad que le délégué de la 5e armée a déclaré que celle-ci se ralliera aux maxmialifctes. * * * Paris, 10 novembre : Le Temps" annonce que des officiers de la garnison de Pètrograà ont voté une résolution déclarant qm'il n'est plus permis de parler d'armée dans le vrai sens du mot, étant donné qu'il n'existe plus de commandement supérieur. Uarmée n'est plus en et-at de défendra le pays. Les officiers considèrent le moment venu de le déclarer puu. Iniquement pour que personne ne se fasse d'illusion. » • * Londres. 10 novembre : On télégraphie de la frontière finlandaise au j.Moming Posf' : — Les voies ferrées PéfcrogracR-Cronstadt-Beval et Moscou-Novgorod sont complètement entre les mains des révolutionnaires. A Moscou^ le mouvemtmt en faveur dles maximalistes fait dea progrès; toutefois, mereredit, le gouvernement avait encore le dessus. Dans l'entre temps, des rencontres auraient eu liau à Moscou entre des troupes gouvernementales et des partisans du Comité ouvrier révollutionnaiie. Le tral'io des troupes vers Moscou est suspendu. m • • Copenhague, 9 novembre : D après des nouvelles d'Haparandb., la garnison de Beval, la flotte de la Baltique et les troupes russes cantonnées en Finlande se sont ouvertement ralli es a M. Lénine. On mande d'autre part d'Haparanda que le grand-duo Nicolas--Nicolaievitfth, qui avaft disparu depuis des semaines, se trouverait chez l'hetman dos cosaques Kadedme; ils attendraient tous deux l'occasion d'accomplir, avec l'aide des cosaques, un nouveau coup d'Etat en vue de rétablir la monarchie. Le dernier num«hro de r„Ontro Bossi'j arrivé à Haparanda cont eut la nouvelle de l'arrestation de M. Kerenski et de son incarcération dans la prison des SS. Pierre et Paul. Enfin oa annonce de va frontière finiiandiaise que l'imbroglio pal inique d|e Pé-trograd a déjà déterminé la désertion de milliers de soldats; la ville de Moscou en serait inondée. Londres, 9 novembre : Qnj mande de POtrograd à l'Agence Beuter o-ue les représentants diplomatiques des pays de l'Entente ont délibéré^ à l'ambassade d'Angleterre, sur lia situation die la colonie ctrangère. • * • Londres, 9 novembre : D'après un télégramme de Stockholm, tons les membres de ia colonie anglaise auraient quitté Pétrograd. De leur côt', les membres de l'ambassade américaine seraient à Moscou depuis le commencement die la semaine dernière déjà. i i 4 . » t_i , • * ' iî : Pétrogiadi, 9 novembre : ! : î 1 » 1 A Tobolsk, le ts<ar et sa famille ^a plal gnent du froid et réclament des vêtements chauds. Le tsar est devenu très mélancolique, de mthne que les siens; il supporte difficilement la solitude et surtout le manque de lecture. JLa guerre navale Copenhague, 9 novembre : On mande de Bergen à .a ^BejnFfagskc Ticlende" qu'à la suite if une terrible tempête dans la mer du Nord, de nombreux naufrages sont signalés. Trois vapeurs qui vpennei.t d'arriver à Bergen faisaient partie d'un convoi de quinze navires que la (empote a dispersés dans toutes les directions : on ne sait ce que sont devenus les autres, qui étaient <Forigine anglaise Amsterdam, 8 novembre : PendUnt le mois dl'octobre, 750 mines, dont 698 anglaises, 2 françaises, 8 allemandes et 42 d'origine inconnue, se sont échoué sur la côte hollandaise. EN AMÉRIQUE Washington, 8 novembre : M. Lansing, secrétai7 e d'Etat, a déclaré que la Conférence des Alliés qui doit se réunir à bref délai discutera surtout des questions d'ordre militaire. Par un examen minutieux de la situation d'ensemble, elle sera en mesure d'apprécier les demandes des divers gouvernements et de fixer les droits et les devoirs des uns et des autres. Le gouvernement am'ricain est décidé à mettre, si c'est nécessaire, toutes «es ressources dont dispose le pays dans la balance pour remporter la victoire, mais il convient toutefois de ne pas oublier que ces ressources, si importantes soient-elles, ne sont pas illimitées. Il est donc indispensable, pour atteindre le buit suprême, qu'une stricte mé- thode évite lout gaspillage. » * * Londres, 8 novembre : Du ,,Time»'; : Depuis le mois d'avril, M. Wilson pr'co-nise une collaboration aussi étroite que possible des Alliés; il vient de constater avec regret que ses dlfeirs ne se sont pas réaii. sés. Lorsque les forces américaines seront mobilisées, le Président est décidé à agir énergiquement. ♦ * ♦ Washington., 8 novembre : M. Mao Adoo, secrétaire du Trésor, annonce que les souscriptions au dernier ,,Emprunt de L/iborté,J se sont élevées à 4,GQ.7,532,500 dollars. Il a dono été souscrit % de plus que la somme demandée, soit 3 milliards. DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 9 novembre : Oai annonce officiellement que te Chancelier de" l'Empire, parti ce matin pour Munich, où il doit rester quelques jours, ne pourra assister à la séance du Beichstag que le 29 courant et que par suite la réunion dul Baicbstag est ajournée à cette date. ♦ * s« Berlin., 9 novembre : M. Fiiedberg, conseiller secret et député, a été officiellement nommé ce soir viceupré. sident du Oonseil des ministres de Prusse-** * Budapest, 9 novembre : M. Wckerlé a annoncé aux directeurs des banques hongroises que Je septième emprunt de guerre sera émis au début de novembre. L'emprunt comprendra l'émission d)a rente 6 et 5 ]/2 p. o. non amortissable. Cette rente jouira d'avantages spéciaux lors do l'établissement d'impôts sur le capital. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 10 novembre. — Offictel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Arm'es du feld^maivchal prince-héoitier Bupprcoht de Bavière : Un violent feu roulai,t a précédé les attaques anglaises déclanchécs à l'aube au nord-est de Poelcape.le; elles ont été re-poussées par des corps à corps. Le long de 1 Yser et depuis le bois d'Houthulst jusqu'à Zanvoorde, la canonnade est redevenue très violente l'après-midi. Arrnéss du prince-ht ritier allemand : Dea bataillons de la Basso-Sa;\e et de la garde» appuyia par des pionniers et des d'Jtachements d un bataillon d'assaut, ont arraché aux Français, après une énergique préparation dartiillierie et de Lance-mines, des positions établies dans le bois de Chaume. Les fortes contie-attaques ennemies, réitérées jusque dans la nuit, se sont écroulées; elles ont coûté de fortes pert s aux Français. 240 prisonniers, parmi lesquels 7 officiers, sont restés entre nos mains. Le lieutenant baron von Eichthofeni a remporté sa 2ôe victoire aérienne. Sur le théâtre de la guerre à l'Est et sur le front en Macédoine, rien de particulier à signaler. Front italietai. Des troupes austro-hongroises ont avancé dans le val de la Sugana et dans la vallée du Fi ave supérieur. Après des combats de rues acharnés, elles ont conquis Asiago.Des arrière-gardes italiennes, qui ont do nou-\ eau accepta le combat au piel de| la montagne et dans la plaine, sur *es riviires qui coulent à l'ouest do 1a Liveuza, ont étére-pou?sLes armées coalisées ont atteint Iq Piave de Susegana jusqu'à la mer. Berlin, 10 novembre. — Officiel d'hier soir : En Flandre, violent duel dl'artillerie près de Passchendae'e. Nous continuons à poursuivre les Italiens vers le Piave. Berlin, 8 novembre. *— Officiel : Les rapports présentés par deux de nos sous-marins, qui viennent de rentrer après voir terminé avec un succès marqué leurs raids lointains, s'accordent à constater que, dans los parages devant les côtes occidentales de rAngleterre et do la France, le trafic maritimo diminue de plus en plus. Pendant son séjour de plusieurs semâmes dans la région assignée à son activité, l'un de ces sous-marins n'a absolument pas été à même de torpiller des vapeurs, tout en trouvant l'occasion de détruire 11 voiliers, tous chargés et en route vers les côtes ennemies. Dans le nombre, il y avait deux barque* françaises en acier, allant d'Australie en France, l'une et l'autre avec une cargaison de 3i,000 tonnes de froment. Puis, une barque française en fer, allant de la Martinique à Bordeaux avec une cargaison complète. En outre, il a été coulé un quatre-mâts américain qui, de même qu'un voilier angla s également détruit, était chargé d'huile. Le second sous .marin*, qui opérait sur le£ routes d accès du sud-ouest entre les ports de mer anglais et français, n'a pu, pendant dl^s journées entières, rencontrer ni un vapeur, ni un voilier, bien que le iftmps fut clair et que notre sousi-marin e^t, à plusieurs reprises, transféré son activité d'une région à une autre- » Berlin, 10 novembre, — Officiel : Dans la Méditerranée, d'énergiques raids de nos sous-marii^ ont encore amené la destruction de nombreux vapeurs jaugeant au total 28,000 tonnes brut. A proximité de la côte espagnole, un convoi comprenant plusieurs navires a été attaqué la nuit et détruit en grande partie. Au bout d'e cinq minutes, deux vapeurs chargés ont coulé. Une demi-houre plus tard, un troisième était victime de la canonnade d'un sous-marin. Le vapeur anglais armô „Ferona" (4,591 tonnes brut) a été vaincu la nuit par une canonnade qui a rendu toute dléfense imposai le. Parmi les autres navires coules se trouvaient le nouveau vapeur anglais ,,War Clover", jaugeant environ 5,000 tonnes et armé de canons da 120 mm.; le navire faisait son premier voyage et transportait 8,opo tonnes de charbon. Le capitaine-lieutenant Moraht a pris une large part à ces succès. "Vienne, 10 novembre. — Officiel de ce matin : L'ennemi est battu dans la région de Ca-dore; il bat en retraite jusqu'à la vaUée de la Sugana. * » • Constantinople, 9 novembre — Ofnciei : Sur le front du Caucase, sur l'aile gauche, nous avons arraché à 1'ennQmi plusieurs points d'appui importants établis sur les hauteurs die Itikabak et sur le lac de Kosu. L'ennemi a laissé 50 mor:s su» le terrain; en outre, un certain nombre de prisonniers sont restés entre no3 mains. L ennemi s'est retiré vers le nord. Nous nous sommes emparés de deux mitrailleuses, di'un lance-mines et de deux canons de montagne. Une partie do notre front du Sinaï a été repliOe sans perte sensible devant la supériorité numérique de l'ennemi. Sur l'aile droite, l'attaque d'une division anglaise a été repoussé e. Au centre et sur l'aile gaucho, les combats d'infanterie continuent. Sur le» autres fronts, pas d'événement particulier à signaler. Borim, 'J novembre. — Officieux Sot ji0 front, en Flaaidr©, dans la région Ce Koyo'i», entre Poclcapcile «: le sud do Poesclioa-daele, le dlucl ùWtillerie est xc^iavev'i1 plus vû*>>-lent, dlepui^ 1 aprcB-midi d'u 8 novani'bre ; il n'y a pos cm (J'attaque d'infanterie. Notre artillerie a énergiquement poursuivi son action. L« 9 uo-vemibre, la oanonrniaàe eunlomie «51» dtevenrue tria violente entre le boi9 d'IloutliuLst et Be-Jilaore ; depuis 7 lieuines jusqu'à 8 h. % du motSn, ce secteur a aussi été prie sous un. feu roulant ean» que des attaques aiant tyô pronooic'es jusqu'à pr 6ent. En Artois, après ur.e violente préparatiomi (P'ar. lillcrie, uxte forto ,p«fcroui31e ©niicnnie a attaqué nos ligne.» «sntro iléricourt «t Oppy ; die a (V repoues e par une ©ontre-attaque, a subi d^ forlea pol ice cà laisejô dcsi prisoniriie p enliro nk)9 oiaij.B. PrCs de Lens et de Ikcmx, des patrouilles ennemies ont cu le mttme sort, tandis que c'Iee pa-trouiilles aJlcnmlnicbes iaisiaLent dts pirisJoimiera et capturaient des mitrailleluECS & l'ouest ds L^eule-mont. Dans la région de Saint-Quentin et au nqrd-ctst de Soissons) lo teiinps s'OUUH édlairci dams! la jouriiép, 1 artillerie entnemio eût rfvlevo-nue plue active ; Bon1 feu est ne-té viiVlmt jusqu'à. Tninuit e|ur l'Oise, au nord de la ferme di'llurtebise. Lo 8 novembre, à l'aube, entre la Meure 'et la Moselle, aprôa une vlo'^iti pir parâtirin d'artillerie, des d(jGachtrr.ents <Te reconciaissanco ennemis ooit pris J'oUtmsivw prie, ti \u sud de la lmn-teur d» Comhre ; ils ont ('té repoussas. De3 détachements d« reconnaissance fruii.-ais, apTis urne violante canonnade, ont attaqué au suJl du canal RhlnjjRliônçi ; l«j>'o o^'itation a aussi ccl<ou-\ Ba IfndSdtoine, la caaonnr.ile est f vlofente dons la boucle de la Czcrna. Tandi» qu'à c«l endroit, la nuit du 8 au 9 novembre, aprie xwm ■nergique pr'T*aration d artilleri», des d'attaque akemandes et bulgarjes réussLjpaiebt à pôtf-Lrer d'âne los tranchf'os e'uusmics e; ou. ramenaient dte prisonnier» et de* mitraiUousea, lest Buig<«Xô3 reponssuient ne tfimen4 dans la liainfl de la Struutaa des compagnies ennemie®, ^u4 avaient obtenu un succès initial moii-eutantît. En Itaïie ni la r si-ïtanoe cuucmie, ni 1er mat», vois tumps n'arrétenlt la marche Qa avant, vicu»-rieufe dea troupe^ coolis es. Communiqués des armées ailiée9 Pari^, 9^ novembre. — Officiel de 3 h- : La nuit dernière, nous avons exécu& avec succès des coups de main en Argonne et sur la rive gauche de la Meuse, dans la région du bois d Avocourt. Nous avons ra^ mené des prisonniers. Deux attaques ennemies, précédées (Funi violent bombai-dement, l'une sur nos positions du bois de Chaume, l'autre en Lorraine, dans la région d'Avocourt, ont été repoussées L'ennemi a subi des pertes riauses et a laissé des prisonniers entre noal mains. En Haute-Alsace, un do nos détachements a fait une incursion dans les tranchées ennemies au nord-ouest de Biael (région dei Seppois). Après avoir exploré les polirions, d<truit des abris et capturé du matériel, i| est rentré au complet dans nos lignes. • * * Paris, 9 novembre. — Officiel de 11 h. Au cours de la journ'- e, l'activité de l'ar-tilFerie s'e^t maiu'teuue as^ez vive sur ls front du bois de Chaume et en Haute-Al* sace. Journée calme partout ailleurs. * * • i Londres, 8 novembre. — Officiel : Grâce à un ooup de main fructueux exéL< cuté cet après-midi au nord de Fi-esnoy, dea troupes du régiment du nord du Yorkskire ont fait 21 prisonniers et se sont emparée» d une mitrailleuse. Les troupes ennemies, qui avaient réussi à esquiver le feu de barrage de notre aj> tillerie, ont étô prises sous le fou de nos mitraiiÉleuAes; elles ont subi dfimportantes l-ertes. Les troupes de réserve allemandes prêtes à l'attaque se sont aussi trouvées sous le feu de nos mitrailleuses, ce qui leo» a occasionné des pertes. Sue le cliamp de bataille die PasscjbjepaN daeie, T artillerie ennemie a été active. , , i » . e 0 j Bome, 9 novembre. — Officiel : Nos troupes continuent à se rendis et à se fortifier dans les positions choisies pour îa défense. Nos détachements d'arrière-gardça et nos troupes do couverture résistent toujours va«llamment et infatigablement à l'en* nemi. Dépêches Diverses Bottfirdam, 10 novembre ; Le „Nieuwe Bott>erdamsche Courant5' <wn> mente les dàvulgat.ons du ,,Nieuwe va» dea Dag^' d'Amsterdam, qui établissent que {<js accords conclus antérieurement e -tre le goup vernement russe du Tsar et les autres puissances de l'Entente visaient une vio ation (lia territoire néerlandais. Si la révolution n a» vait pas éclaté en Bussie au moment ope portun ou si la grande offensive angles français^ sur le front à l'Ouest avait permis la percée de3 lignes allemandes, le tort des Pays-Bas se serait brusquement dc«idâ suivant la volonté des vainqueurs. Ainsi se serait renouvelée l'histoire des temps napoléoniens et il eût été trop tard pour ressaisir. Le ,,Nicuwe Bot:erdam8che Courant", oui est fort bien renseigne à ce sujet, fait remarquer que les informations du „N*euwe van den Dag" ne sont pas complètes. Toutefois, il désire ne pas discuter la question np «DisruuoixauuB saysiA k>i is JroAW »p gouvernémient belge étâ eut traitées dans l'accord dont il s agit, pas plus que la question de savoir si la révolution russe a eu pour effet d'annuler cet accord, qui ne visait pas seulement — si nous eonunoî bien renseignes, ajoute lo „Nieuwe Roîter-damsche Courant'' — les territoires néerlandais situés en Europe. • * • La Haye, 9 novembre : Le ministre de la guerre fait uni royagie d'inspection en Zélande et dans l'ouest 2a Brabant septentrional. , , * e , Genève, 9 novembre : La ,,Tribune"' prétend que la frontière française restera fermée pendant un mois. Lyon, 9 novembre .• * Du correspondant parisien de la „Dépâh che d'e Lyon", en date du 5 oourant : Serait-on à la veille d'une nouvelle crise ministérielle 7 C'est la croyance générale au Palais-Bourbon.'' Le correspondant ajoute que Fon doii compter avec l'avènement d'un minist&rfl Briand. • Manchester, 9 novembre : Le ,,Manchester Guardian" annonce qu'à la suite des événements militaires en Italie, un général anglais ayant un cammaa- lement important a été révoqué. ♦ » Londres 9 novembre : D'après le „Times", le „Commi(te3 c£ Production" a fait une nouvelle enquête surç les salaires des ouvriers des chantiers nan vais et des ajusteurs. L'Union des nettoyeurs de chaudières et quelques autres corporations demandent une augmentation de salaire de 100 p. e. Simultanément lea autorités ont étô saisies d'une requête insistant sur la nécessité de diminuer de 50 p- o. le prix des vivres Un mécontentement sérieux se manifeste parmi les ouvriers des chantiers navals, qui ré-clam eut aussi taie augmentation de salaire et menacent des prendre des mesures s'ils ne reçoivent po«| satisfaction. Manchester, 10 novembre : Du ,,Manchester Guardian" : — La continuation de la guerre n'esti possible que si dc3 explications précises sont apportées concernant le but effectif qu'elle poursuit. Il est absurde de dire eue c'est la victoire qu il faut atteindre d'abord, la discussion des buts de guerre étant inu_ tile au«si longtemps que )a victoire ne nous les a'ura pas fait atteindre. Comment, en( effet., se faire ur.e idée ne»te de la signification réelle dia la victoire si l'on n'esit pas d'accord au préalable sur le but à atteindre ? L'Amérique a déclaré qu'elle luttait pour la démocratie, pour le droit des nationalités, pour le droit de» nations de décider eiîes-métme.s de leurs destinées : malheureusement, il n'y a pas moyen de mettre ces principes d'accord avec les conditions da paix officiellement énoncées par; certains de nos alliés." « Athènes, 7 novembre : Les batteries turques posl'es sur la de l'Asie-Mineure ont bgdbardé

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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