La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 13 Decembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v69862d01z/
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rRIX DES ABONNEMENTS Un mois (décembre) »•**.••••-» t t • • \ « % fr. 2.30 Los demandes d'abonnement, sont reçue3 exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, Montaçrne-aux-IIerbes-Potagères, BRZTJZ3L1<I33 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur Petites annonces. * . s v ï • la lîgaei fr. 0.50 i Réclamé avant les annonces . « —■ 1.25 Corps du journal • « • • g t •—<1 5.00 Faits divers - 3.75 Nécrologie ...#*•►•• —1 2=50 Coin des Eleveurs ...... 1.00 Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 833* jour de guerre On relèvo en Valachie les indices d'une réaisfcauco des trompes roumaines. A défaut de communiqués roumains, une dépêche oe Péttrograd eu 10 signale entre auties que lo long ue la route qui va de Buzeu a Ploesti, une ooaUo-oflQiksi've a rejeté les Austro-Allemands au delà du Cricov, affluent do la Jablomita, qui coule à une vingtaine de kilomètres a l'est de Ploesti. 11 est vrai que le maréchal von Macken-sen annonce que ses troupes ont triomphé do la résistance qui leur a été opposée eu plusieurs endroits et continuent a progresser. Elle» oint notamment, à 50 kilomètres au nordr-est de Bucarest, forcé lo passage de Ja JuMomita dans le secteur do Recea m. Un autre fait do g/uerre important est survenu sur le Danube : les Bulgares ont réussi à traverser lo fleuvo à Czernavoda et sa sont emparés de la tête de pont établie en face de cette localité. L'action de l'année du Danube va s'en trouver considérablement facilité©. Dans J'entretemps, les Busses réitèrent sur la frontière do la Moldavie leurs très fortes attaques, dont ils no sont pas sans retirer certains succès locaux, mais qui ne suffisent pas pour influencer l'allure des opérations en Valachie. Il en va do même dans 1e secteur de Monaslir, où l'armée SarraU poursuit résolument son offensive, mais sans parvenir jusqu'ici à- la développer.L...1 in-, dans l'Ouest, une violente action d'artillerie s'ost poursuivie dans lo bassin de la Sonnme : elle n'a pas été jusqu'à- présent suivie de combats d'infanterie. Pour le moment, c'est sur les rives do la Meuse, dans le secteur de Verdun, que sévissent les canonnades. Le discours du Chancelier A la séance d/u Reichstag, qui a été ouverte à 1 h. 50, le chanceler do VEmpire a prrouoncé le discours suivant : Messieurs, C'est on raison de l'espoir que nous avions de prochains événements militaires favorables que le Redchstiag n'a pas été a-/>urne à longue échéance et que le soin de ti.ver le jour de sa prochaine séance uvait été laissé au choix do votre présidant. Cet espoir a été réalisé avec une rapidité quasi inattendue. Je serai bref. L'entrée on guerre de la. Roumanie devait dans l\Eet enfoncer nos et ce.ieu dJi nos alliés. 6uniu/?tan<v mont, la grandie offensive de la Somme devait percer notre front dans l'Ouest, et de nouvea.tx assauts iUi liens devaient paralyser l'Autriche-Hongrie. La situation état grave. Avec l'aide de Dion, nos vaillantes troupes ont créé^ une situation qui noms donne ime sécurité plus pleine et plus graude qu'auparavant. Lo front à l'Ouest se maintient. Non seulement il se maintient, mais il est mieux V*>urvu de réserves eu hommes et en matériel, malgré la campagne roumaine, qu il ne l'était précédemment. Les mesures do prévoyance les plus minutieuses ont été prises contre toute diversion, italienne éventuelle. Tandis que le canon tonne sur la Somme et sur le Karst., et que les Russes se Imcènt a l'assaut contre notre front dans 1 Est, le fcldimareohal von Ilindenburg, grâce à son incomparable génij et disposant de troupes qui ne sont " inférieures à aucune armée d'« Alliés quand 1 il s'agit de combattre ou de fournir 'le grau- ; de# marches, transforme en possible l'impossible, et s'empare do toute la Valachie ' occidentale et de la capitale ennemie. Et ' von Ilindenburg ne se repose pas : les : opérations militaires continuent. ^imnloauément, grâce autx coups frappés ' par notre glaive, notre ravitaillement éco- 1 nomique a pu être mieux organisé. De gramdlert quantités de céréales diverses, ' d'huile et d autres marchandises sont tombées enKre ' nos mains en Roumanie et l'expédition s'en t poursuit, Assurément, malgré la gran.'e * raiv;té des vivres, nous nous en serions « quand même tiré® avec ce qui mais avions, « mais maintenant notre s curité économique t est. hors de question. L'héroïsme do nos ®ou®-marias ajoutiut «es résultais aux r grandis événements que je viens de dire 'e t fantôme do la faim eue nos ennemis pré- > toudlieaû lancer contre notfs, les assai!lo s maintenant eux-mêmes, et ils ne pouv0u, plus s'en d'faire. Lorsque Sa Majesté l'Empereur, la ptre-mière année de guérie révolue, a adresse n ] peuple un manifeste, Elle a prononoé cet-te parole : ,,Les grands événOïncnis dont nous 1 avoms étfé t moins imjiosent le respect et 1 ra/fermissent l'âme." Jamais notre Empo- 1 reur ni notre peuple n'ont change de sen i- 1 ment, ot« maintenant ils n'en changent pas. 1 Une direction géniale et ces effcrrts d i'n ( héro smo inoui ont créé une situât on for e conune l'airain. L espoir de l'ennemi, qui 1 escomptait que notre peuple se 1 adorait, a ty> déçu. Au milita de la m&lée bravante ! dos oomlxita, le liciolistag allemand aaid» par la loi 6i>r le service auxiliaire natri -- 1 ti'jue, à oréer un nouvoau raujjiart nrotec- ' leur. A 1 arrière de l'arme qui oomhit «e ' trouve lo peuple qui ftrav-iiine. Ui torx) gi-vint<«5!io do la n:.tion est appliquée à la 1 réaU^atit)!* d'un but conimim mi que. Non ï point une forteresse assiégée, comano' b wv. < virent nos ennemis, mais un vas'e et for- ' midablo camp d nrmi'-e solidement r-t 1 dame lo7»el seuti&soat dets ropfiourojs ia-épui&ables, toi ci l'Empire alieinruil. 1 Formes ct fidèles à notre allionoe avec 11 des fr'wes d'armes qui ont fait leurs preu- j Vfts dans les comVits sins les drapeaux ans- 'j tro-hon',Tois, tur»1-» et bula»re«, indifférents t aux oli.nifturs de ni« emnenàs qui tnnt-i't c nous enrjossmit dos projets <ïe orwiufite du d momie, ti.nt-'t nous reprochent de [«onsser dos cris d'«csp(Vs pour apfrcler la )»■<•.. r nous ayons avaiioô réfioluniont, U>u,ouis jurCi^a p i m i » i ■.■eabbbb«araw,.ri« tryxgrac^sviaat à nous défendre ct à frapper poutr assurer l'existence et lo libre avenir de no<tJro peu-"" pie, toujours disposés à prêter la main à ce piix; au rétablissement de la poix, notre force nie nous faisant pas perdre dj vue notre responsabilité devant Dieu, devant notre propre peuple et devant 1: humanité. - Nias ennemis ont écarté jusqu'à présent les déclarations que nous avons faiiea au sujet de nos dispositions en, (favear de la paix. Nous voulons aujourd'hui faire uu pas ne do plus. La plus grave décision que Sa ut Majjsti l'Empereur ait jamais eu à prendre de <vst celle qu'il a prise le 1er aoûti 11Ï14 et le que d'aiprès la Constitution, il devait x<r: n-ti, elre personnellement : celle de donner' i'or- 0- dTe de mobiliser, à laquelle le forçait la de mobijiisiatioffi' russe. de Au cours de ces longues et dures années do guerre, l'Empereur n'a eu que l'unie.ne ;:i" préoceui^ation de savoir comment, après ,ilé que la sécurité aurait été assurée à l'Alle-en magne par la victoire, la paix pourrait être ^ préparée. Personne ne peut mieux en té-es moi^ner que moi, qui porte la responsabilité ge de tous les actes du gouvernement. lU* Avec le sentiment le plus profond du de-lr" voir moral et religieux qu'il a à remplir envers son peuple et, au delà do celui-ci, envers l'humanité,*l'Empereur a jugé le mo-^ ment verni de poser un acte pacifique offi-|t0 ciel et en j^irfait acconl et commirulauté avec ses prissants Alliés, il- a pris la ri-w»lutiou de proposer aux Puissances onaie-11 mies a entamer des pourparlers de paix. ^ J'ai transmis aujourd'hui aux représen ' tants diplomatiques des puissances chargées ^ de défendre nos droits da-ns les Etats ennemis, o'est-à-dire aux rej)réseiita.nts de l'Es-ue pagne, des Etats-Unis d'Amérique et do la Suisse, une noie adressée à toutes les pais-sances e:rnemies auxquelles je les ai priés (1e U transmettre. on mnnie formalité s'accomplit auje\ir- in d'hud à Vienne, à Constantinople et à So-fia. lies autres Eta's neutres et Sa Sain-le tété lo Pape seront également avisés de ;e de notre démarche. nt Voioi le texte ce la note : — La plus effroyable guerre que l'Histoire ait) j iniais connue sévit depuis demx ans et demi dans une grande partie du monde. X Cette catastrophe que n'ont pu conjurer les liens communs d'une civilisation millénaire, atteint 1 humanité dans ses acquisitions les J*" ; Ius précieuses et menace de ruiner les vasiies progrès intellectuels et matériels qui faisaient la gluire de l'Euroipe- L'AQemagno et ses alliés 1 AutricherJlonjgr'e, la (Bulgarie ^ et la. k^uniuie, ont démontré au oouxs ce 11 tS lutte leur force invincible. Elles ont rem-llJ porté do formidables victoires, bien que lu ieurs ennemis leur fnssen'fc supérieurs en ce nomljro et en matériel de guerre. Leurs ■L_ lignes demeurent inébranlables malgré les atta/iiies chatjue ;our réitérées des années de leurs ennemis. Le dernier assaut qu'on leur a li^Té dans les Balkans a été rapide, mei t et. victorieusement maîtrisé. Les ré-4V cents événements font la preuve qu'il est e_ impossible en continuant la guerre do bri-ser leur résistance et qu'au contraire la | _ situation les autorise à escompter de nou-veaui succès. C'est pour la défense de leur , e istence, de lejur développement et df3 leur libo.'té nationale que les Puissances coa.i-^ s,'es ont été forcées de piendro les armes. Los raids glorieux de leurs armées n'ont rien changé à ce fait initial. Elles onjt toujours x~ L-ar lé la conviction que leurs propres droits ^ et leurs légifanes exigences ne se trouvent m aucune manière en contradiction aveo les droits des autres nations. Elles ne pour-. suivent pas le but d'écraser ou d'anéantir leurs ennemis. r- 1- Fortes do la connaissance qu'elles ont do t., leurs forces militaires et éconoiJîqucS et i- prêtes à oontiiuuer jusqu'au bout, s il est il nécessaire, la lutte à laquelle on les a coai-lâ train tes, mats animées en même t^mps du ,t d^sir d'empêcher de nouvelles efi'u&ions ce id sang et de mettre fin aux horreuis de la L_ guerre, les quatre Puissances coalisées of-i_ rrenit d'entamer sans délai des pourparlers ;e ''o pcbiix. Les propositions qu'elles déposent •f en vu© do ces pourparlers et qui visent) à :S assurer les droits légitimes, l'honneur et la liberté de développement de leurs peuples, ,s constîUuent, suivant leur conviction, tuno base adéquate pour lo rétablissement d'une 1<3 i>aix durable. .0 Si malgré cct:o offre de paix et de oon-•e ciliation, la guerre doit 0011 tinuer, les qjua-n tre Puissances ooalisées sont rlsolues à la o mener victorieusement jusqu'au bout, mais s ci'l<i; en déclinent .so'.emll'^oneint toute rcsjpom-,, sajalité devant l'IIuiman:té et devant l'ilis-e toire. s Le gouvernement impérial a l'honneur de v prier lo gouvernement de... par rinteirven- 0 tion de Votre Excellence de bien vouloir 1 porter cette communication à la connais- 0 sauce du gouvernement de...'' Messieurs, En août 1014, les ennemis en ont ap- 1 polé à la décision do La g^ieri-o mondiale. 0 Nous, aujour-I lui, nous on appelions aux ssntiments d'humanité. Nous attendrons de :t savoir (fuello sera la réjxjnse de nos en->. nemis avec le c,a!me que nous donne notre ■ force a 1 extérieur, et à l'intérieur, que nous donne une conscience pure. S'ils norus rj opi osent uu ixifus, i.s se chargeront do-fl vaut le monde du poids de tous les événo-t m uits terribles qui surviendront. Alors, ni 4 1 sainte colère s'allumera de nouveau dans Q tous les cœurs aileman.'te, jusqu'au fond de Li plus infime chaumière, contre d-s enno-1 ,m* Pour satisfaire leurs projets de desjr uctaon et de conqu*'*», auront refuisé 3 de mettre fin ce massacre d'hommes. 3 En ce^te heure marquée par 1« destin, v nous avons pris une décision grave deoon~ 1 séquences, empreinte du sang dos centa.ines . de milliers de nos fils et de nos frères qui . ont, sacrifié leur vie j>our le salut de la ^ Patrie. Dans cette lutte enitre peuples qtrt a ^rmnjé le spectacle de toutes les horreurs mais qui 3 a fait apparaîtro aussi comme el'e n'était . jamais apparue jusqu'ici la grandeur do la Ijravf^ni'e et de La volonté humainrs. il est , une limite suprême qu'il est impossiMe au t génie die l'homme et à son efforj physique 1 de dépasser. Nous marcherons droit notre oViemin, r6-^ ®aï18 l eiiir, pK"îs au combat, d!is-1 poses à la ;uix. Z DÉPÊCHES DIVERSES à tro ■ Paris, 11 décembre : L'Agence Ilavas annonce qu'à la suite ^ ^ du vote de confiance qui a clôturé les séance» secrètes de la Chambre, M- Jlriand ent a examiné une série die mesures de nature au à rencontrer l'es désid r.iUa d'es1 députés. On • 1''- croit qu'une décision définitive interviendra p«s mardi ; elle amèaiei-a, d'une part, une mc>-Sa c5iticiatiôn du cabine1, dont le nombre de dre membres sera réd'uiti, ci, d'autre j>airt, la |-et formation d'une commission do tH^fense nat- (] ; n- tiottiale à l'instar do celle qui fonctionne ai a or- Angleterre, la * * « a Paris, 11 décembre : i ècs Le ,, Matin-" annonce Qu'à l'issue d'à t 1:0 conseil des, ministre-- tenu samedi, les cin<^ rès ministres sans portefeuille : MM. de Frey-[lc. cinet, Combes, diourgeoin, Denys-C'ochin et iirc Guesde, auraient biaisquein-^nt envoyé l^u!t té- démission au président du Conseil. I lité ^ A * Paris, 11 décembre- : ^ Il se confirme que tous les inembiys du vi:" biofet ont mis leur mandats à la dispcsi. tion de M. B ri and. On iCat considérer ornmin© f n i[ certain que les ministres sans «portefei iilo ne rentreront pas dans la nouvelle com,bi-uté na^sc>n: ministérielle. D'après une information du ,.Pelit Jour-^ nal", il n'est plus question d'y faire entrer les présidents de certaines des grandes coa> I missions parlementaires, en- r , , ées * • ne- 11 décembre : t Le ,,Matin'; écrit que la vote de l'ordra la j°nr dJo confiance sortira très prochaine- ] ^ mont ses effets et aura pour conséquence iéfe ^ meSure& politiques de la. plus» liante ^ importance. Sameci et dimanche, M. Briand se met-^ir" tra on- rapport avec les hommes pol tiques ?°" et les personnalités du monde industri 1 et commercial. Il a l'injtentiio» de dissojdre tous les anoiens organismes admiuù-tratifs j en vue de réorganiser l'agriculture. La réorganisation du haut commandement ^r0 de l'armée sera faite définitivement aussitôt ' j et (l'ie la Cliambro aura approuvé la compo de 8^'lon du nouveau ministère. Les noms des nouveaux ministres seront, rc publiés marcâ et le caUriet se pi<s3ntera L^ même jour à la Chambre. les * * * iu: Genève, 11 décembre : rJlQ Lo ,,Genevois'7 a«in*.mco que iM. Clp.meto.- jic cea-u en/trera vraisem^i '.,'lement dans le ca- ( j, binet Briand. m- _ * * * [Ue Pans, 11 dkxîembro : Cu Ijo ,,Journal'' annonce que le conseil ; lrS municipal de Millau (Avqvroni) a dl-'citlij je_. l'introduiti]on de cartes) de charbon. Ija- de presse française propose de prolonger con- on sidérablement les v;w:tinces do Noël de- | écoles pour pai-er au mjinque de charbon. ré- 14 Paris, Il décembre : rj_ On annonce la mort, à l'âge de 73 ans, , , de l'économiste français Pau» Leroy-Be'wi- >u- lieu- Milan, 11 décembre :* Ixï ,, Corricre délia Sera" insinue qu'à la >g" 9uite du rajeunissement des cadres auquel on prooèrilo en France, on peut s'attendre ^ à la retraite du général Cadorna. ait 11 décembre : * T0 Le ,,Popolo d'Italia'' écrit ï < ir_ — Nous attendions des |,remtters ministres t " die l'Entente l'indication' d un acte montrant ir que les efforts des Alliés sont enfin uni- £ fi is. Mais ni M. Uoyd George, ni M. Bo- do selli, pas plu» que M. Briand ou M. Trc^.or et 11 ont. jus^ju'à présent public un docunient 1 ?st ou fait une allusion justifiant cet espoir , m- En attendant, l'Allemagne marche de l'a- du vaut et le front unique de l'Entente conti co nue à etre une légende. Cependant après f la vingt-huit mois de guerre, nous no poavons ^f- plus nous nourrir d'illusions et nous con- c as tenter de promesses. Les personnages qui \ int dirigent la grande tragédie doivent agir ; à ceux qui sont responsables ne peuvent p>lus I la attendre pour prendre les mesures qui s'im. -r ^ posent. Les peuples fournissent leur tra- t no vail, leurs biens et lour sang ; quand à 1 ne ceux qui doivent amener la victoire à new côtés, il est temps qu'ils agissent. >n" ♦ * • a- Rome, 11 décembre : la Par arrêté royal, la consommation de la lis viande sera soumise an. contrôle du gou n- vernement. A partir du 1er janvier 1017, is- i"tî o^iUUiLssion [^ci-ile fixera pour«oua.iu« r province le nombre de* animaux à alja ire. |, La vente do Li, viande sera interdite les c ■n- jondi et vendredi. La vente de la volaille c ,ir :.e pourra Ctre effectuée ' que trois jours par v [S- senutine. Des mesures spéciales seront pri- t* ses pour assurer le ravitaillemant en viande des malades. * * 4c p. Londres, 11 décembre : c< o. Le 00 laboiratei r {wirLementaire du ,,Dai- a ix ly Telegraph" écrit que MM. Long, Cliam- [• le iierlaiu et^ lord Cecil out aêlressé ime let re l a- protestaiit contre la tyrannie de c^rtaire re preste qui vient déjà d'att iq,uer .MM. Bal- p ie four, Cecil et Long. Ils S3 s mu déclar 's (>< is disposés à donner leur démission1 si M.Llo d n o -Ger/rge estimait que leur départ serait d© e- nature à renifci^er son ministère- M. Bal-é tour, qui est touijo.urfl indispos:, a delnré n is se solidariser avec les signataires de la le îetfcre- M. Lloyd George a assuré ses eol. e- lègues die sa plus entière confiance. ^ , a ié Londres, 11 décembre : I/A.genca Peu ter annonce officiellement ^ ^ nue M. Lloyd Ge r e 8ouffre d'un îefroi- c ' dissemant et doit garler la chambre. q ♦ Cé 5S * * Ix>ndrea, 11 décembre : ia L'am'ral sur Ce'V Bunîey vienfU d'ùtro d nommé second lord de l'Amirauté. o • î/' Londres, 11 décembre : c] Le collaborateur maritime du „Times"' j1' écrit : n, lrJ II apparaît nettement aujourd'hui quo les ^ 8 Allemands ont employé leurs sous marins \( 'u ï*)ur olten-lr des concessions des Etats 10 neu'r-». En conscience, l'Angleterre doit u, prendro des mesures pour mettre fin aux 6- 00''rations dés sous-marins ennemis, de ma- n. 9~ f "" ^ue les neutre® aient confiance A i en sa flotte, u COaMUMiQUÉS OFFICIELS Coiiimniiiqués des Puissaoces Ceiilrales. ^ Berlin, 12 décembre.,— Officiel: iSa, Majesti l'Empcireur a adressé l'ordre ^ Ju j>ur suivant à son armée : ,,Soldats ! 3 Forts de la victoire quo vous avez rem-1 porjSe grâce à votre bx*a\oure, moi eb les '• monarques des Etats qui sont mes fid» e* 1 alli.s, avons fait à l'ennemi u;.o j'Kroposrtion ;'e prix. Res'ie à savo r si le but que nous avoirs visé sera atteint. Avec 1 aide de Dieu vi,tre devoir est do coiuim.er à resis-1 ter «à l'ennemi et à lo battre. * 'Grandi quartier général, 12 décembre 1916. " Guillaume I. 11." lu L* Le mê-me ordre* du jour a été etnvq/é ?i la marine impériale avec le complément ci-après : — (-eb ordre s'adresse également à nia a mari e qui dans la lutte commune a fidèle- - ment et efficacement déployé toutes ses a forces." Berlin, 12 décemi^e. —Offi loi ue ce midi : Théâtre de la guerre à 1 Ouest. ,r Armées du fcldanaréciial grince Jnérioieli' u- Rlipprecnt d%i Bavière : Sav le champ do bataille de la Somme, l'activité de -l'artillerie, qui avai. con^Uo-rablement diminué depuis la fia novembre, a > augmenté passagèrement d'intensité dan.s - l'après-midi. 0 Armées du prince-héritier allemand : 13 Sur la rive orientale de la Meuse, près de la Moselle, feu violent de l'artillerie et les la m e-mines, sans" action d'infanterie. !t Théâtre de la guerre à l'Est. c Front du 'eldmAréchal prince L »opoldi ce s Bavière : Ppr le Stochod, d'heureuses entteprises de | patrouillas nous ont permis de ramener des prisonniers, qui nous ont dvmné oies infur-aiatious précijases sur la ré>parti.iiottu des ^ .orces russes. r Front du général-colonel archiduc Joseph: Dans les forôts des Car] tlies, sur le -motie' et la Baba-Ludova, de fortes attaque-; renouvelées pendant- la nuit dans le - -octe ur de Mcste-Canesey, ont été compUti-i-ent repoussées par d>s troupes allemandes e t n.u-stro-hon^; rois es. Des deux côtes de la vallée de Trotosul, les Kusses ont de nouveau sacrifié hommi^s 1 et munitions en vains assauts contie quel-; lues positions que nous occupons sur les 1 'rautean-s. Au cours d'un raid entreprs au nord dlc s la Ludova, des chasseurs allemands ont ra-meuô 10 prisonniers et 3 initm 11 «uses. Au nord do la Sulia, les Kusses ont de aouvoau été rejetas d'une hauteur restée ' récemment entre leurs mains. Armées du feldmaréchal von Mackans^n: Sur tout le front, nous faisons des pro. .Tes en combattant. i Urziceni et Mizit sont en notre pouvoir. 1 N<>s armée-. ]> r i'u.i rc::i it la l e. - nt :j enlevé aux Roumains, pendant les truis cV>r-lières journées, pl .s do 10,i>_/ ' jirisoani is; elles se sont emparées, en o t t «'.e plusieurs canons et d'un importa, t matériel de e-ampagne. ? Front macédloniqa. 1 Joufrnellement, leis troupe da l'Ee.t/li/te, " aotamment les Serbes, se lancent avec " acliarneme.it contre ies positions germano-bulgares étaiïl'e- sur les e.'exx ri^es de la 1 Czerna. Hier, ils omt de nouveau subi un grave et sanglant; éohee. * * * •Berlin1, 12 décem'jre. — Officé.el d hier * soir : s feur lo front de la fomnie, calme reatif: - 0» ivjvanche, lo cv^mlxit d'ar.il'erij s'est ra-i vivô sur l^s bordrs de la Me ise. ; Sur le fr mt e>t de Tr ■n^ylvanie, le^ s •?iisscs ont éolioué dans dts attaques vi-. goureuses, qui, du re>e, n'ont nul ement - entravé notre raipido marche ea avant eDai a t la Grat de-Valachie. 4 Dans le coude formé par la Czerna, de nouve.les at^pies des ST' es et dos l'ïvn-rais se sont éctroulées sans autre résultat nue dcsi inertes sanglantes pour les assaillante.* * » ti&erltn, 11 décembre. — 0friciel : 1 Dans la partie o.iemlale e'e la Méditer- 5 ranée, nos s xis-marins ont, le 28 novetu-bre et le 3 d cimbre, coulé deux trru s;»e>its . eain<flnis d'envir >n 5,000 à 0,000 t-rnnes, ' ch,a,r;r''s elb matériel de guérit. Les doux vnpe r- étaiettit aimés et ûscorcés par des tor]ui leurs. > • r«erliin, 11 d^ccmbro. — Officiel : U commn.'niqué of iciel russe du 10 cé-cemhre annonce qu'au cours d'un combat aérien livré ekin« la région d'illuxt, un Fokkér a été descendu .jaar un a\ion russe U est établi que le seul motif de l'atterris-1 enge de ce FokKer a été une mauvaise ré-parfcition dé sa cliarge; aussitôt qu'il eut été remévjié à cet inconvénient, l'aviateur a ' repris son vol. * m * Vienne, 12 décembre. — Officiel d'hier mi'Ji : Front de l'Est. Front d^s armé**» du feldmarCchal génô-r*il von Mackensen : Le^ forces alliées oar.tinuent à gagner du terrain, en dépit du tenps d'favorable, du mauvais état dos routes et de U résistance que l'ennemi rcooimneuco à leur opixxser en certains ennîr-nits. Pns de Iîacoanu, au nord-^st de "BueareV, des tr wipos ai sin(vftanoToisos et al enandes o^it forcé lo passage de la Jalomita. Front d-es armées du colonel-général archiduc Joseph : Dans les Ca.rpafthos, 103 Busses reviennent toujours, du reste sans succès, à i assaut de w*s positions, en dé} à t. de leurs lorr^is jo-tes sanglantes qui firent, y;eu-dicnt ces semaines dernière?, do 30,000hoen-mes au bas mot. Dons la région-frontière à l'ouest et ai nerà-oue-t d'Ocna, l'nrmée du générail von i Arz a, de nouveau, r^pou^sé plusieurs at- fannM. 9mr le frouit de l'armée du général von» * Kovests, des combats acharnes se s^nt livrés vioins lo secteur au nerd élu défilé d^s Tartares ainsi qu'a droi G et à gauiciiO do 0 la route allant de la Valeputna à Jaco-beny, où 1 ennemi, depuis le comj:neiJ>o-ment de San offensive, prise en vue oe faire divers van-, assaillie a\Q^ nue toniaciio l~ jï uticrulière les trouas des généraux v<.»n ' llabormann» et von Soheuohenoti:el• Tous les sacrifices des Tousses ont été 11 inutiles. ^ Frornt des armées du foltmar'c-hal-général e prince Léopold <'e Bavière : Iiien H signaler. Fron's italien: e" du Sud-Est. lia situai an n'a p'i» changjé. * à * * Sofia, 11 décembre. — OfliciJ du grand etat-major : ^ Front macédonien. y Dans la région de Bitolia, rien d imj>ar- ;S tant à signaler. Dani la baic!e de la Czerna, violentes canonnades enneaaics contre nos) positions situées entre Dobruinir et Makovo. : Une attaque ennemie, dirigée contre la hauteur siluée à l'est de Paralovo, a Cté repoussce d uno manière sjrnglanio jxir le vaillant régiment allemand n0 45, en partie arj cours de cewnbats livrés au moyen de grenade^ à main. Sut les d^ux rives1 du Var?Iar, canon- na-ties eu néon? os, qui ont été faibles à cer- laine endroits et violentes sur d'autres points. Grande activité des aviateurs ennemis, is survolant nos positions et nos communioa-ct tions de l'arrière. Près d» l.'dovo, au cours d'un heureux combat aérien, le lieutenant von Linkel a e>?.scendu un avion français, dont lo pilole, le sous-lieutenant Pierre Jilot, a été bl. sv;, tandis que l'aviateur souti-lieutenant Sully le a été tué. s Sur le front de la Belasitjsa, canonnades r- ennemies inelfioaocs dirigées contre la liau-is teur 948. Sur Strouma, faible bombardement cn-l. uomi sur toute la ligne. Ie Front roumain. u Dans la DobroudsCha, très faible canon-le nade. 3- 'nos troujxîs ont occupé la rive gauc'ae ^s chr Danube entre Toutra'can ct Czernnvoda. Dans la \'alachie orientale, les troui;>os 1, coalisées av.'uicent sans arrêt, f * * * 1 Constantinople, 11 d'ounbre. — Officiel eS da grand quartier général : Sur le front du Tigre, nos aviateurs ont ^ lancé avec succès ces bombes sur des han-^ gars et sur des appareils ennemis. Il® ont fore 1 deux avions, venant do s'élever, à at~ terri r. ^e Sur les r.utres fronts, pas d'événements importants à signaler, i: ■» — )_ Communiqués des armées alliées r* Paris, . 11 décembre. — Officiel de 3 h. : Canonnade intermittence au sud de la Somme. Nuit calme partout ailleurs. } ♦ 1- ♦ • le Paris, 11 décembre- — Officiel do 11 h. : Au cours de la journée, lutte d artillerie violence dans la région de la ViUe-au-Bois k ^nord-ouest do Reims) et dans le Svjct>ur de ^ Èouaumont. Un coup de main exécuté par ), nous sur les tranchées adverses au Bois Le a Pr tre (ouest de Pont-à--Mousson) a donné ji de bons ré-.su'tats. R'ea à signaler sur le reste du front. ♦ * * f ,r Paris, 11 décembre* — Officiel de l'armée d Orient : Au cours de la journée du 10 décembre, i. les attaques des troupes al i es dans le sec-tCur nord de Monaslir ont été génées par jî le mauvais temps. Les germano-bulgares r- ont opposé une résistance acharnée. La lutte ib a été particulièrement vive au nord de la * côte 1050, où ijjie hauteur attaquée par les Ixus^s a passé de mains en mains. Vers le k village de Vlakar, nous avons progressé 1" d'environ 500 mètres. ^ Sur lo reste du front, la pluie et lo L~ brouillard ont suspendu les opérations. * • * Londres, 11 décembre. — Officiel du soi r: r- Hier s ir. nous avons prono. co avec Suc- 1- e s des attaques à l'est ele NeuivilleHSaii\%- s . Vaast et au sud est d' Armentière». Nous ,, avons détruit une " p si!i >n eninemie de mi- c tr ûiicnses cl fait- d'os prisonni rs. s A' 1 e t de La Bouti'lerie, une tentative d'attaque Liusquéo de l'ennemi a échoué. * • * Rome, 11 décembre. — Officiel dm gjrand ~ quartier géiu i;.l : iùur le t'n* t du Treatini, lo mauvais temps ^ a entravé l'action de l artillerie. Sur le Ivcrst, au cours de la nuit, di^r-i^rc, nous avons inimediatemekib rejeté un ~ deiacltement ennemi qui tentait d a laquer à I'improviste un de nos retranchements éta-11 bli dans le s jeteur de Utosoomalo (Iludi I-og). « . . Hier, l'artillerie ennemie a bombardé plus r violemment que d'habitade notre position établie ^u^ la hauteur 144. Au cours de *a nuit, tandis que des dé-- taciheanas e'^'eanis pron^niçoient. des nt>-qnes de diversi .11 centre les haute rs 203 1 et 144, d'autres détachements ai ta puaient 1 nos ouvrages de défense etab is dan» le see-? teur de l'Adria. Les Autrichie s ont ét> 1 repoussas; ils ont subi des pertes sérieuses et ont laissé quelques prisonniers entre nos mains. s * * Péttjogra.'?, 11 décembre. — Officiel du •- grand éfat-ma jor général : Notre pos tion établie dans la région du bois do Goekalofste a été prise sous le feu con'inu de l'artillerie ennemie hier aiirès-3 midi, de 12 à 4 heures. Au sud-est de Pomorjanv, l'ennemi a e.«-savé d'avancer en ordre dis^iersé; il a été repoussé par le feu de nos éclaireurs. , A 6 vorst>s A l'ouest de Dzembrony, l'en-» ne.mi avnit r^i^i à faire reculer une do nos 'vvmpagnies avancées; h son tour, il a été repoussé plus tard par tette même oompa- gnie, renforcée d'une autre; notre position a ainsi été rétablie. Une nouvelle attaque dirigée par l'ennemi contre ces mêmes trou, pes a échoué. Dans la région de Kirlibaha, l'ennemi, 7oii fort d'une compagnie, a prononoé une ato-L taque, que nous avons repoossée per notre d->s feu. de A proximité du village do Valeputia. ct ico- dann la- vallée du Tr tu® l'em e ni r 'siste fortement; notre offensive se heur.e ù. uni e:e violent feu et à des contre-attaques,v qpi cito n'ewit toutefois awoan succès. /■un Dans les régions moflitagnPufiûij '"c fortes chutes- de neige, accompagnée* d'un sel été violent, entra-vent sérieusement les ospéran tions militaires et le^ mouvements ùe^ trou»--ral pes* i.e 0 décembre au soir, l'ennemi a attaj-qué et repoussé les Roumains s r la route Ploesci-Mizel, à mi-chemin entre Ploesci et Buzeu. I^e lendemain» matin-, les R>«n;maina ont rétabli la s tuation primitive gr^ca ù» une coatro-attaque- Le. combat oenii've. aneî I<5 ^^"^be et dans la Dobi i^is ha, duel d'artillerie habituel. Le iransiert dis chômeurs ntesi o"51 Ncle des Etats-Unis et réponse ia de 1 Allemagne. été lo 'Berlin, 11 décembre : irtie Eo. ,,Gazette ce l'Allemagne du Nord" do publie le te^le de la communication suivante, (jie ie gouvernement ces Etals-Unis ion- d'Amérique a fait parvenir à Berlin au cor- sujet d3 1 envoi d'ouvriers belges cil Aile- tiios ma^ue : — Le gouvernement des E.ats-Unis a a-p^ 11 is, pris avec une profonde inquiétude et un vif .ioa- regret la décision prise par l'Empire aile, mand de trans: ror ea Allemagne, pour l'y eux forcer à travailler, une part e de Ui pppu-. 1 a latiom civile do la Belgique. Il sa voit .oie, dans l'obi gatiou de protester, dans un. es-sw>, prit amical mais d'une manière solennelle, uily contre un t l procédé, qui est en contradiction aveo toutes les traditions et avec les vies i»rincipes d humanité qui sont à ki base iau- des usages internationaux acceptés et suivis de tous temps par les nations civilisées dans cm- lo traitement des non-combattants des territoires occupés. Le gouvernement des Etalsi-Unis est < ) 1 reste- convaincu que les effets aou_ <b cette politique, si em y persistait, sciaient selon t/ute vraisemblance préjudiciables à îe'ie 1 a,jvre» conçue par humanité et réalisée ' ^ avec uai si grand succès, du secours aux io«3 ;»clges, conséquence qui serait) généialemeut regretté© et pourrait créer au gouvernement allemand des embarras." Une réponse à «ette note a été transmise iciel aux Etats-Unis; en voici le te<tw : — Le gouvernement ces Etats-Unis a ont protesté contre 1e transfert en Allemagne ian. (pouvriers belges et l'obligation leur îin-ont posée d'y travailler, en partant de l'opi-i at- niou que ces m-s res ne sont pas coucilia- bles avec les principes d'humanité et les ents usages interiiai onaux dans le traitemenit» de la population des territoires oecupés. Le gouvernement allemand pense eue le goarver-netfïent des Etats-Unis 11'est jias suffisam-» ment renseigné sur le motif et, l'exécution de cette mesure, et c'est pourquoi il estime l* : nécessaire d' exposer tout d'abord dp plus ^ près 1 état de la question. Depuis longtemps, la pénurie de. travail sévit en Belgique d'une manière eîfrayamte h.: au détriment des ouvriers industriels. L'augu lerie men tra tion. en nombre des sans-travail y est Bois due à la politique du blocus anglais, qui ir de en coupant l'industrie belge de tout moyen par l'importer des matières premières et d hx.-s Le porter les fabricats à en provenir, a par inné -o fait même provoqué l'arrêt de 'a plus grande partie des exploitations. Par sait.-, toute possibilité de gagner leur vie a été enlevée à près de la moitié des •niée ouvriers des fabriques belges, dont le nombre total s'élève ;i 1,200,000, et bien au br0< delà d'un demi-million de Belges qui ga-sec- gnaient autrefois lour vie en travaillant par dans l'industrie ont dû recourir à 1 assis-ares tance publique. Si l'on y comprend les mjam-utlc 1:,ros leurs familles, ce nombre atteint à ]a l'1*^ ^u' triple, s«vit donc 1 y2 million do r los personnes en chiffre rond. Aussi bien du rs le P°lnt 'le vùe de l'économie politique belge, essô 1 laquelle les sa 11s-travail imposent une charge intolérable, qu'à celid de l'ordre et t le 'e 'a mora,'e publics, la menace d^uci chéi-niage général avec ses conséquences devenait tré-s grave et il était urgent de mettre fin, par une mesure radicale, à un tel ^r: état ele choses. Cette nécessité avait été Suc- depuis longtemps reconnue et préconisée par 11''t" des Belffes clairvoyants. ous C'est d'ans ces conditions que la gouver-ma" neuivgenéral à Bru >e les a pris», le 15 mai 1916, un décret comminant dos peines c'em-JIyo prisonmemeni ou de travail forcé contre les 3* [lersoanes qui, bénéli iant de l'assistance publiiue, refusaient sans motif suffisant de a.nd taire ou de cont nuer un travail cor forme à leurs capacités. En raison du chômage^ d« n^si l'industrie, il n'a pas été |>ossible de donner en Belgique même, à tous les sans-travail, lo moyen de travailler,, ou tout au Un moin6 de leur y procurer une occupation ^r à convenable. Il ne restait, par suite, rien éta- d'autre à faire que de leur donner du tra-udi vail en Allemagne, où travaûlient déjà volontairement un grand nombre d ouvriers >îua !>el«ios qui se trouvent parfait-ïment bien eles J'eni salaires élevés et de la très large liberté de mouvement qu'ils y trouvent. do- Aux chômeurs qui ue suivent pas cet exemple, l'obligation du travail est inypo-20y cett3 mesure est parfaitement oonfome l n' au Droit des gens, car d'après l'article 43 du règlement de La Ilaye relatif à li» ^ ' guerre sar terre, c'es an pouvoir oc .upant :#50s qu'incombe le soin diu inanition de l'oidre UOs et de la vie publics dans les territoire» occupes, le droit lui étant conf ré <'e prendre à cet effet des mesares complément»*-d^u rfxs dans le cas où les lois du pays n'y suffirai^# in-s. Or, «ans uni doul/i, le main-du tien » de l'ordre p»illio e:ige que, dl»ns La 1 feu mesure du p*~«sible^ les personnes après au rès- travail ne tombent) pas à char ce de la 1 iau-faisance publique, que l'oisiveté ne fasse e-=- jîas d elles mie véritaf>le pla.ie pour le payei, été qu'e'les s>ie t tent es «7e travailler. En ce qui concerne l'exécution de lame-'en- sure, on v proo>\ï sans ri^rue-ir et a.veo nos tons les éîrardis possibles. Si des erreurs été isol'eR se R-wit produites dans le choix »pa- personnes envoyées en Allemagne et ei m> 'Mercredi 13 Décembre 1916 smiuj» frra»—a^a—■wmsmmmacaifcjMBMEfc——WMMgggi JOURNAL, QUr^iBiÉN — Ce TTumero ; 10 Centimes 3® Année. — él° 749 ■■ is-wuu^uamfjr—i m rfaggjP^

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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