La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 30 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x34mk66v7q/
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IZ&ïLJS&à a mm&Mtà* X5>i4 &***** 'WW ^-vstiv..^ r~w PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION an'noU '. 1 * 1*** Î!» . ... . . fr a Si, Monta ane-aux-Herbes-F>otag-ères, BTt LTyCSZiZjE3 Corna du journal ...... — 6.80 ».».» r^ des A™»® - , «ctus.VM.NT J0s. MORESSEE, DiRECTEu* , ne've™'. '. '. ! - eux juleh.ta da» tur.ou* de pesta. ^ ^ulu ™" * ^ ..... ji. gggBgg BSHËBHSBBH ^Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE' 85G9 jour de guerre C'est toujours en Valachie que 80 dérou-JeW les «ailes opération» miJiuures reeile-ai eut importuutea : le» ttouiuaius ue par-rietuieiu pas a y entraver L exécution du vas» plan d'invasion cou vu ^i2Urs ^ verstuies. Depuis son confluent avec la Topo.togu, i» 2*2 kilomètres au 6ud (le Kiuiuik-V uiœci Bt clki secteur de irlaùna, le cours de 1 A 11 coustatuait hier encore la ligno de démarcation eutre L» belligérants. Il vient d cire franchi par les Austro-Allemands, après te 00mbardeuiem préalable que nous si^usiiioLs hier. En m&uà temps que le centre do l année von .PaikeuJiayu qui opère en Valacb e pn>-gresse ainsi rcsoluinout vers 1 est, son aile gauohe qui occupe, du sud à 1 est do liiui-nik-Valcea. le secteur die la 1 opologiii, s eu, empnré dJe Ourtoa de Arges à nn-ohemin (Sucre Rimnik et Campalungi. Ce nouveau progrès réaJisé par les troupe» von Uei-monsiugon l©s a conduites au nord die Piles ti au delà des hautes Alpes transylvaniennes, à proximité de la plaine valaque. Il tittMivsï<*rnio en outre en réalité, pour Campoluug, la menace de flano dont nous avon3 naguère envisagé la possibilité. Mais c'est surtout sur le iront méridional de la Valachie que les événement* ont pris une tournure grave. Les dépêches ne signalent pus de faits marquants dans la vallée de la Verio, ni dans le secteur de Rosi de Vedie, ni aux alentours d Alexandria; mais an revanche l'armfe du Danube, qui se trouve sous les ordres du fellmaréohal von Maokeasen, s'est rapidement dfy.lotyée vers le nord-est et s'esi emparée de Giurgiu, ville roumaine notable qui fait) face à. Rousb-echouk.L#'apparition soudaine de ces forces, à 50 kilomètres au sud de la ceinture fortifiée de Bucarest, ne permet plus gurre de douter que la capitale roumaine constitue le véritable objectif des attaques convergentes des deux grands chefs militaires allemande qui opèrent cens les Balkans. LA ROUMANIE Plans mal conçus. — Résultat d'un écHoc éventuel. — Importance des approvisionnements. — De Berlin à Constantir.ople. — Perspectives. Dana le numéro do novembre de la ,, Fortnightty Keviow1", Politicus écrit : — Dans un entretien qu'il a accordé à M. Washburn, le roi 'Ferdinand de Roumanie, faisant allusion au sort de la Bel-gique et dJe la. t-ertie, lui a dit combien la situation de la Roumanie était menacée. La faute do la Roumanie a été 6on excessive confiance vis-à-vis de la Bulgarie, qui l a entruîuée à négliger la préparation de la défense de la Dobroutischa. Pour l'induire on erreur, la Bulgarie lui a laissé croire pendant quatre jour» qu'elle resterait neutre. 1 Vautre part, les plans stratégiques de la Roumanie péchaient par la base, la conception en ayant été ecxolusiveinent influencée par les raisons d'ordre sentimental qui incitaient la nation À libérer ses frères de Trausy 1 vanie. Quel serait le résultat d'un échec de la Roumanie 1 L'Allemagne espère trouver en Roumanie du pain, de la viande et d'autres produits alimentaires. Elle s'y enivrerait des inaiieres premières et ce tous les produits du sol, et des centaines de milliers de Roaifrnaihs seraient affamée, taud.s que chacun des 70 millions d'Allemands pourrait recevoir urne demi-livre de farine roumaine. La Roumanie consomme environ 6 V2 mil-I* lions de tonnes des céréales qu'elle produit ôt en exporte environ 3 54 millions de tenues. Si les Roumains étaient réduits à la tjemi-ration, leur consommation atteindrait environ 3 millions de tonnes : il en resterait donc pour lea Allemands 7 millions, abstraction faite de l'excédent dw» stocks des années précédentes. l>cs Allemands, en outre, pourraient doubler, grâce à leurs cajxacités techniques, la production des céréales, et en fait l'efficacité du blocus de la Grande-Bretagne serait annihile- L'Allemagne trou-\Terait égsLleniejnt, (l'aies 1e pa^s, do la viande, de la Liine et des chevaux, sans parler du porrole dont la production peut être encore indéfiniment augmentée. Pès lors, l'Alie-ma^gne f-t l'Aurrirbe Berniertt à même die tenir pendant un tempa illimité. A11 pf>int de vue stratégique, la conquête £e lt Roum.'inie est d'une importance primordiale {>011 r les iMissanees rentirales : la conte de 'Berlin à Constantinople no leur Serait plus seulement ouverte par Hetg-rade-Niech-^ofia ; elles auraient h leur disposition trois rouies, sans compter le T)aimbe. qu'iun canal relie à l'Elbe, de telle »<*rtp que ki mer Noire deviendrait nn lac germano-autrichien. D'autre part, au lieu d'avoir à tenir contre la Russie le long de la frontière roumaine, très développée, les Puissances centrales n'auraient plus à tenir que les frontières hessarabiennes et pourraient menacer Odessa, Nio.da'eff, Cher**on, toii/ios ics contrées les plus fertiltas rie la Russie. Ijq, Russie devrait couvrir Odessii, alttaidonner peut-'"tre l'Arménie et tint en-semhle renoncer à son f»ro;et d'abaitro la Turqm'e. Les p'vv» neutres re^b's hésitante, comme la Grèce, seraient influencés par La. défaite de la Roumanie. l>e prest^e ae^ Puissances de l'Entente pu t'infi que protecteurs dos faibles en souffrirait. La Roumanie manque de troupes €t de mmiitaons pnnr défendre sa lon«.me frontière. La Russie ferait m»enx d'^ffaildir iwm fr<»nt occilental, ce qui n'entraînerait qu'une perte de temps, rpie d'abandonner la Roiu. m«uie, doni la ruine constituerait nne perte définitive. Pi l'ennui passe complèTomeut frontière, la Roumanie pst perdue. Bucarest en twt qne forter^s^ est aiijrvimPhni •.ussi uiufilf mie T^iég-p çt Na-muT. De mrtne Ore la Bulg«r e aune les Per^^s <}u'etH> n tiit-^ prisonniers. V« PuisRawes centrales pourraient fnire 700,000 Koiinmms F*rnnn-MerH e? IPS armer contre 1* VMIww, à<m* ^ ba.lanc<j haifisorait (kwic d« 1,*4((X)^)00 sol dats. On compte déjà 30 mi'.lione do .-laves, n d'Italiens et de Roumains qui combat-tenit '< contre leur volonté pour le trône dos {llabs- r bourg sous les drapeaux ennemis. lin revanche, si la Roumanie est victo- r rieuse, elle devient le centre d'011 il est 1 possible dl'attaquer la Bulgarie ou la .lion- -irrie : il suffit que les 7otMWO hommes do £ sou armée re odvent lee munirions n/^ces» i «lires. Ils pourraient prendie Ôoustantino- -pie, bloquer la Builgaaio et Li Tumpiie, net- ( t.\\ ei' la Galicdo et marcher de l avant cancre -Budapest et ooutre Vienne* I-«a défai.e >le l'Allemt^gne en Rouinomie s*».!^ 6 ptniir 1 elle un coup plus dur que Vei*luo et une aiuère déception pour se» années., qui a±-pfeireut se ravitailler en Roumanie. ' DANS LES BALKANS ' *- e e EN ROUMANIE ,j s Paris1, 28 novembre : Le „Tom-]>si", pariant dlo la Rbuanauiet, | 0 écrit entre autres : .1 ►- — Les opérations de von TPalkenhayn v e marchent avec une rapidité effrayante, son .s offensive est d'une hardiesse oxtraordi- ^ il uaire. La situation en lii>umanie est indis- 1 cutatrlemcut critique; toutefois^ il faut es- q J perer que la force do résistsuico diCfii trour s pes roumaines n'est pas bribée." 1 P<-'trograô, 23 novembre s Le carresipoudam. de gueiTO <is3 ,»No-r vosti" Cdlé^rapide do JasSiy que les pre-a mières paûrot.Ules de cavalea-ie des trouipes von Mackeusoa et von Falkoutiayn se sont ,] rencoutrées pi\>s de Salcia, étuolissant ainsi s ia liaison entre les deiux armées, dont <-ea r iletaohemients s'ava-nceut déjà vers la ville :i e de Rosùjri do Vode. Ce te dernière localité v 0 esiti en ce moment occupée par d iiaj*orLautea 9 troupes de cavalerie roumaine envoyées de r Q Bucarest comme renforts. 1 La satuatioa générale commence à derve* 5 nix sensiblement moiuô favorable. Les renforts arrivés jusqu'à pr sent, constituas par j_ «tes trompes roumaines, u ont |>as été à même d'arrêter la marche rapide de l'ea>-^ neuii, quô a le gtrand1 aranttî^e d© disposer 0 «le nombreux corps mobiles à l'ouest oe la s e Roumanie. 1 0 ,Francfort-etur-lonMein, 28 noveml>re : ^ On mande de Lugano à la „t;aaptte do Francfort" que, suivant de® informations ve- t nant de Rbme, une modification profonde c pst sur le point d intervenir dans le hjut s l^ersound politique et militaire de la Rour t manie. La position de M. Rr<*tnanu esteon- s »c sidérée comme prCcairr% étant donné qoie son ( 1- ,'ouvermanent a insuffisamment préparé la d q. guerre et approuvé un plan de campagne « lui a conduit à un <chec. [a Milani, 28 novermlvre : Le „Oorriere cholla Sei^" croit que M. à Br.itianu démissionnera et) qu'oa formera un - v ministère national sous la direction de M. 1_ IMargliiloman. Malgré la censure, M. Bra- a dianu est confliinucilement attaqué par la a presse. e Bucarest, 28 novemlyre : J L'appel suivant, signé par le chef de la a [»olice (te Buicarrst et i*ir le général Ber- e thelot, a été adressé aux haibitauts de La e capitale : x~ — Dans chaque quartier, les autorités ont c établi un bureau de oouferôle mihteure-Toute l' 1 ersanne âgée de plus do ifi ans e>t obli- l" gee de s'y présenter, m unie de ses pièes 11 iPidentité. l>e bureau décidera si elle peut e encore résilier dttns la capitale et, dans l'affirmative, pendant combien de temps.La a plupart des haiiitants, 8|véoia|eœeut les u femmes et les enfants, devront quiter le b rayon de la forteresse de Bucarest endéans ^ les oinq jou/t s D-s ôcïti »fi<t euvoyésaux Prats s de l'FJat dans les envir-ons de la capitale c et établis à la campagne. Par sui e de 1 en- l- combrememt des vo-cs ferrées, le vovaue il (*our Ja^tssy eu Galatz ne peut ^tre acor*rd9 j '• eu principe. Toutes les personnes ant »ris e^ I- à rester dans la ville seront em.j iboyres dans 'r t les service^ militaires et Sanitaire». A par-'ir du 21) novembre, tout le ravitaillement a en produits alimentaires sera repris par it l'adîinii istration militaii-e. EN GRECE s Londres, 23 novemlxro : u On mande d' Athènes au ,,Daily ŒVle-s graph" : , n l^s maivsons habitées par les vénizétistes ( sont marquées d'une croix rouge: ou. seui-l>le vouloir préparai- une nouvelle Saint/- 1 u Barrtiélemy. Dimanche déjà, les réservisu» ( 1 annés de revoJ\ ers et de fusils, ont tra- ^ o verbô les rues de Larissa et ont tiré sur les maisons marquées. l.a gendiaimerie et police ne sont jwis intervenues. D'autre l>art, un tram transportant dés armes, en ( 0 rr.ute pour le Péliipunèso, a édô arrêté et , saisi par les vénizélistes. 1 Le ,,I)aily News" anncrnco que le roi r Constantin a rappelé au calme les officiers h grecs qui se sont occiupès dé La création d'une uouveLle association militanVe. Des ( officiels déclarent qu'ils ne souffriront eu * p aucun cas «pie le matériel de pierre soit c . livré à l'Entente, môuie ai le Roi y cou-u sentait. e L'amiral Fournée a été reçu en audlience r par le roi Constantin et a fait ressortir la r gravité du la situation au soovorani. 11 1 v. ^'est rendu ensuite auprès de quei«furs rom-^ meryants grecs vôtiizélintes et leur a pr< mis ' n, de le» protéger au hesoin. L^nidi, l'amiral f Fournet s'est entretienu avec le mamxj 1 (fAtJièncs. 1 o Milan, 29 novembre t ,i U On mande d'Athènes an „Recolo,, que ^ s les milieux militaires qui veulent que la. . o Grèce re-vte neutre onganisein ia résistance ] t- contre l'Entente. On oramt que de violni^e» rencontras ne se produisent ni les Alliés é veulent s'emparer du matériel de guerre. | Le gouvernement grec es))ère que les aiv n très gouvernements de l'Entente infervien- ( 0 dront pour résoudre la question, éfuit- donné u que l'amiral Fournet semble (M s posé fi agir. 1 R Le gouvernement grec a fait «avoir A ( t Rf. Guillemin, ministre de France à Athè- ^ nés, qu'il est d'accord sur la zone neutre ' . fixée par le général Roijucs. e Londres, 29 novemhre : | a f*u mande d'Athènes au ,,Daily Cixro- 1 ■« nicle" : , — T/a réjonse dn gonvprnenwni A |a fle- 1 it manrip de l'amu-'il Fournot. ••on.'eiliant la l L livraison du matériel de guerre* a été sou». 1 39, mise aujourd'hui au Roi et approuvée par mt 'e souverain. Et'le sera transmute à l'ami- js- ral Fournet dans le courant de la joiLr- uéo. Comme il fallait &Jy attendre, le Ca- ( to- muet déclare les evigences de l'Entente in- esd icceptables. Le document conteste a^ecéuer- iriw j^io que la Grèce ait livré du matériei de de guerre à l'Allemagne et à la Bulgursa. La as- presse fidk'-le au Roi est heureuse de voir 10- *ul«ister l'accord entrna lo Cabinet et la iet Couronne." -Berlin, 29 novembre t U;| Le ,tBerlin«r Lokal Ani/eîgc^', parle te [ne nouvelles reticontres sangLmuià à Athènes. ^ 'Berlin, 29 novembre : Divers journaux disent qu'il cfct probable que les Alliés ne laisseront plus arriver —. de produits alimentaires en Grèce. â Milan, 28 novembre : I» „ Corriuro deila Sera " »nprend d'Athènes : La déolaration de guerre du gouvernement io, provisoire est consid rée f>ar les partisans de M. Venizelos comme une habilo moim'U'-vre politique qui permettra à la (irCoe, mémo on si elle reste neutre, de participer au Con-d»- grès de la paix. i» Le „0orriere delLa Sera" fait remarqueras- que M. Veuizelos ne dis,}iose que do 4,000 >u- soldats et semble ignorer com^ilètement l'existence de I liai 10, comme toute Sa presse grecque d'ailleurs. rt SUR MER [«S uut _ _ J8l Londres, 28 novembre : ufea Le capdtaiue d'un voilier entré au Pirée annonce qu il a vu deux canots et des epa-llcô ves du ,jBritannio" pr»s de Kca. Des dragueurs de mines français ont aane-^ nés trente canuts à Keratsini. Londres, 28 novembre : Ije vafieur anglais „Citîy of ©i'rmin-gham'', jaugeant 7,498 tonnes* a été ooul ,« à Londi'es, 28 novembre : ea>- Ijq vapeur angolais MEnaston1", signalé aer comme ayant été coulé, e»t entré i\ Grave-la send fortement avarié par une mima out par une torpille. Rot terdam, 28 novembre : de Ou annonce que le croiseur anglais ,,New-ve- Castlie" a touché une mine le 10 novembre «le dans la mer du Nord et a corné alors qu il »ut s efforçait de gtiguer lo pori situe a l'en->u^ trée du FVth of Forth. Lorsque l'accident m- s'est produis, le uavire était aooowpagu" uc on deucx autres croîs»-urs. V mgt sept- houmie^ la «le l'éqiupige du ,,NewCastio ' ont peu et ne quaranitie-ctniq marins out été bless's. Le , Newûafiflle" était un croise ir proH^é de 4,9^)0 tonnes et avait ét)ô lance en 1 sou étjuipa^e comprenait 3.75 hommes. Me un - Stockholm, 28 novembre : M- L'^Aftenbl&dteb" apprend d'IIelsingforS de ra- soiu'Cq autorisée : la — Deux grandis na\-ire» de transports russes, qui so rendaient d'Helsinki foi s à Reval, on't coidé fin octobre; lo l'3^e r^;i-. ment d'il fanterie russe st:r pied de guerre a a jtéri tout entier. Ce régiment venait de ep" fair% depuis quelque temjis le service de ^ gar.le en Finlande- Il est vraisemblable -ir\X ^ue ^ nav'res ontl touché des mines. •te Le Havre, 28 novembre : »li- La plu.part des homoies de l'équipage du es vapeur norvégien »,0efgeild", qui a coudé, sut ont été sauvés. m 18 , La Coçpenhagne, 28 novemui-e • ^ Le va^etr danois ^Villemoe^'i qni fai- j0 sait» route d'F>^'>rrg à Griuisby, cliir^ de Lns jirodtnits agr coIV>s, a été arr'té dans la mer 1IA du Nord par un sous-marin allemand et ;i,le amené à Cuxhaven. er'* Copenhague, 28 novembre : 'l.e Le vapeur danois ,,Sage" a débarqué à BordJea.ux l'équipage du schooner fraiu ois ,,Marix>Thérè>ce ' coulé dans 1a Méditerra- 1116 née par un sous-marin allemandL ar- int — — *ar DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 28 novembre : !lo- Le ,,Matin" apprend de Rouen que, lundi dernier, Emile Verhaeren, qui vena.it do tes donner une conférence, voulut rentrer à m- pâtis par le premier train. Il saut»- sur le ut- train déjà eu ma.rclie, toml» et fut pr.-ci- u» pïté soas les roues. {Ses blessures sont très >*a- graves. ur . • . et Amsterdam, 28 novembre : t,re On mande de Paris a r„Algemeet> Han- ^ deisbiac.'" ' qu» Emile Verhaerun a succombé el à ses blessures. coi • • vpg Riotterdhm, 28 novembre : im M. LVon DelJiez, d'iegné du Comité ofTi- ►ets ciel belge pour 1rs Pa\ s-ipi s, a fa t jm' l'er 0j, dans un jfMirnaJ lelge porai-ssant à Rouerv njt dam les deux appels suivants : ®- „BeLres 1 A mes différents appels api travail, qnel-,ce qoAs-uDs donnèrent suite, et saut ou seront aiités. Mais il flaut qu® tous s'occupent-, c'^i m" plus rUgne.^et l'oisiveté r «nu-e et ronti e. "ls et c est rester patriote que de 6e conserver P:1^ fort et intsict pour reprendre la tâche mter- u*° rompuo en Belirrque. Fiiitt^vous donc inscrira si l'OIP ce belire du travail, division du Comité bel^e •'© fue votre îoc:ilité, ou, à son défaut, à 1 OfVe la central l^elge du travail, i\ Amsteidam, Va- ice leriusstraat. 28." ,OH „ Belles ! us . A quelque coriumotn qi.e vos:s appnrle-niez, il est du devoir de tout Inxn pntri to de travailler : la Patrie aura un jour le-^ " sain de vous. '! ' 'i^iavaHlez et perfectionne»-vous a^in ôe ' ^ lui être plus utile au moment du retour qu'au départ. Avez honte d'être h charge ' de l'assistance hol andaise, q<io>id vous pou-110 vez suffire aux besous «les vfltres et .'e vous-m^me par vo-re travail. Et vous le pouvez : le® Comit s bribes vous y aide, ro- mit- Adresse» vous À eux ! S'Tl ire i^te P«s de Comité belire dans vot»>e retri-m. de- met,ta»-vous «n rapport. n>ec V^Kf'Op centril la b«>|'je e.u travail pour le.« Pays-Bas, Val«>- IHK rii.fliilPiat OA ■\ » Au Parlement Américain A entendre lea conversations, à liro ooimm-oiitaires de la presse, *i semble qi e le pirnlic ix-l^e se fait uno i<Jv e a^eui ine^a^-io dvS eleolaous omèrioainç^ qui viennent de ' faire quelque tupu^o dtuis le monde entier. ' Tûohon» donc de m»*ire tes chos^ au point. L*** ne s'e>t poii.it agi ici dune êleo.»i*i au * C'OagnoS, Oomme on lo croit g6mrarement. Les ciOo^eas appelés à élire le otiel' gi ii<tu.t n'oocui|f»jit aucujie fouctiou ofbcieJlk). lls sont , tout simplemeun les d» L^ués du cor^s élcc-toruj et, en uetie qualioe, iront, le b pwivier prochain, au chef-lieu de l'Etat qu'ils habi- , teu% déposer dans 1 urne uiu bid-Le lu au 3 nom du. candidat présidentiel pour leq> el ^ s oiit royu mujultit de voter. Cef fuit, le.jr tâche est termiiuâe, ils routronit dau6 la ^ ie civile jusqu'à la prociiaiue « 1 otaon présidentielle, si à cette ôpoque ils sont à nou-^ veau înivestis de la ouufiaaioe des elect»irs. Auo»ini déptuté ni aucun sénateur ne peM*» Êiiire partie db 1%,électoral oollqge", pour ' la lionaie raison qu'ils sont appelas ^ élire directement euix-mfjmes le pri-sidcut et lo 3 vice^président au cjis où aucun des Ciuidi-dati . en présence n'atteint la majorité cèes aijfirages. Los députes élisent- eu ce cas le présâkiieuJt; l'élection du vice-présiuieut est * réservée au Sénat. Le vice-président ue Joae 1 " auiCuju rôle dons la vio poliu^ue. C est une 5 foncûou esseutio3-enient dto*rau ve, devolue à un homme cm ment du parti au pouvoir, qui sert de ,,reserve'' i son parti pour occuper le fauteuil prûsidientici quand), pour une Cause quelconque, le pr snleut on fonctions est mis dans l impossibilité de continuer l'exercice de son mandate 5 • * * Le choix d'une capitale politique aux Etats-Unis forme un chapitre unique dms l'histoiie ces peuples. Lors des premières anaiées do l'inniiépendiaiice, le Congn s des députas de la ;euiue réjniblique si -geait tantôt à Philadelphie, tantôt a Baltimore ou encore à Tien ton ou à Annapo .is, La populace ajyanU un jour envahi la salle du OonttT s et chassé les d^put* «, on i résolut de choisir une capitale politique on l'on n'eut plus à craindro les a\C s do la ~ „mob". Les E^its do Maryland et Vir.inie offrirent au Congre» un territoire de cent milles carrés pour y bâtir la oapitaje. L honneur do faire un choix fut réserve a Georges Washington, qui jeta son dlév» 4u ^ur 3 usi territoire qui reçut le nom de CoLumbia. 1 • * * Les plans de la nouvelle ville furent con-\ fbis à larchil.ecte fi*aji«^iis L Un faut, qui soumit au Congr s uno conception grtin-^ d.ose groupant le» large» aveuues et les rue, t autour de deux bôtâuients principaux, le L'upitiole, siège du Cougps, et la résidence ^ du président : ,,EL\ec. ti^o Mausion ', vul gairemeut appel to la ,,Maison i^uiclie". La ' g r ai: do allée triomphale menant du Capito.e an fleuve Potomac e-^t longue de 1 Vz ktiio-mètre et a liio mètres de largeur. Elle est a dominée par une haute colline sur laquelle s'eleve la bûti-se colossale du Ca«[>itolo, «l'ont ï La coupole atceaut une hauteur oe ifJ mètres, i et qua couroujie la statue de la Liberté, haute de 6 un trea. e Les eallfiS des séance» dii Sénat et de la e Chiwnbre des députés sont des m srveil Ifzs de e Suyle, pouvsuit atrriter dans les tribune» pu- 0 Wiques plus de 2, >00 personnes. L llotel d*1 ville et 'a Maison Blanche sont bâtis dans le style grec le plus pur, tandis que le^ palais ministériels reprl -sentent une co«j»ie 1 fidèle des vieux ecuficefi de l'IIniliaoe C est ' ainsi que le mini«tv.re des affaires i itérieu- res est une reproduction du Parthenon, le bureau oentral îles p<istes une copie du tem. pie de Thés'e, 'e ministère des finances est logé dans le temple de Miner* e-'x Tout Américtun qui se respecte fait an t moins une fois dans sa vie le voyage de Washington, qui est devenue La Mecque saiune du peuple yankee- On y visite lo NnJiiOKial Mu>euin, l'Institut Smitlisou», l'o-1 héliwpie de Washington, une masse de ma.r- i bro de lôo mètres de hauie'r pesant So millions de kilogrammes, les endroits où Lincoln et Garfiedd tomt>èr«nt sous les 1«<IIh9 ces assassins, le Mount Vernon où sViNve le tombeau de Washington, et enfin le cime tiére d'Arbinj:ton où dorment les HMHX) soldats tomb^ dans la guerre de Sécession- ♦ • Cependant, malgré tontes ces attraction® et le luxe déployé, Washington e^t une viBe ii morte durant une grande |i»rtie de l'année, a Do fin avril h novembre. Il n'y resta que x les fonctionnaires au nombre de 15,o0o « n-e viron et les nègres au service de l'Etat. Mais du 1er janvier jusqu'à Pftqucs. la vie a publique y hrille dans tout sou éclat. A cette éjioque, le Parlement si ge et les f te^ succèdent aux f«"tes, les ré<e,»tions aux réceptions, entraînant des dépenses folles. Washington est un eldorado j>our les tîé-^ puté».D'abord, leur indemnité est a&sez ron-gé<juente, cuir ils touchent 7,.*>()0 dollars par at;, stvic 4*0,000 fraiw s. Cert- s, la vie y est plus chère que chez nous, mais avec tatKÏO francs un gentleman do l'Orégon, de ' l'Oltio on du Massachusetts lient bien jo>n-r dre les deux bouts. lEt puis il y a le conf.npt. w Le Capitole, on le »ût, est le plus grand parlement) du monde quant à la place* Cha-qi e député y possède un vaste cabinet de travail élégamment meublé, muni ol'nn t.^l'\. t phone, d'une machine à écrire, d'une fcoi'ette aveo eau chaude et eau fn»»ds et il un rt>-u enregistreur où ee d' ronle le compta , rendu de- débats. Si le deputr't est bien traité, l'électeur qui va visiter 8011 rft|rr«'»-seatant ne l'est pas moins. On n'y connaît pas les huissiers hautains porteurs de ohaî. B net on de pla/pies qui vous oatidnisent daT.s i un salon et font attendre nue heure la réponse il la demamîè d audience : ,,M. le ro-a r>pAsientn.nt est en séance." 1/8 h.iii«siers. à Wa.^hin-'tan, Ce suit de lions nètfr*» aux dents blanches qni, d.s qu'un visite ar ap-prechô, l« basenflent ge-'thnent r.ans un m<^L - leur fauteuil, lui cirent joyeusement le^ o bottes, l'astiquent, le brossent, le con'lui- - Peut' an salon. TA aussitôt un n^gre t'ié-phone au cabinet de travail dn député de- 0 mandé on, s'il n'y pas, la salle diea r séances, et la réponse arrive instantané. 0 ment.. S'il I*t an Capitole. et il y «s' nmrf fois sur di^, le député reçoit son visiteur 3 dans S4in> cabinet *îp tiavail. e La poso esi absolument exclue an Capi-u f4>îe. Tout «'v pHSse \ la hont* framp'e'te, 0 lc« lmm*eors mili'ni'es, la 'Tarde n flv.ictent 1. pas3tout 1* monde 1« PrésiiVnt eomme in» 1 dénués, psr en ve;l"n. y nui n mii/dm j s |ka» lA'jislateaiirs américains de taire de COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissaace» Ceulrales» Berlim, 24 novembre. — Officiel de co midi ; Théâtre de la guerre ^ l'Ouest. Armcea du feldmai-Ccnal priuce héritier Ruippreoht de Bavicre ; Près de Gi^ô ichy, au sud-ouest de Lens, une antocive prononcée ù> la faveur du brouillard par uuuo Compagnie angia.se a tCiiou^. Dans la région de la bomme, lo fou ennemi a augmenta d intensité dons la soireo au ucirâ de 1 Ancre et dans le bois do Saint- Pierre-Vaa»*. Théâtre de la guerre à l'Est. • Front du feldfcnarèchal prince Léopo'd tîa Bavière : Kien d'essentiel à signaler. ,Fjout du goncral-colonol archiduo Josephl : Dans Ijs forets des Carpathes et uur le front oriental en Transylvanie, les Kuascs ont d rigé hier, à kie nombreux euitrout^, des attaques contre les lignes ailomandk.s et austro-hongroises i ils eut subi une d-fite tt ont patyo de sacrifices sanglants les petits succès locaux qu'ils ont otnonus- L'armee du général d'infanterie von F<û-lienilnuyu continue sa marche eu avant vic-toneuse. sur tout le front de la Voàachie. L'ennemi défait rocuie devant ef.le eu» de&or-die vers l'esv. Tli^àtre do la guerre dans les Balkans. Armées du teld-maréchal von Mackeusen; Les mouvetmonts do 1 armée du Danube sont meing en concordance avec ceux des troupes cfai opèrent plus au nord. Dans la Doliroudsoha, op^oauon» peu importantes.Frout macédonien. Après l'échec de 1 offensive enti-eprise par l'Entente du côté méridional doua lo but de soulager le» autres «ronts* l'ounani n'a prononce hier que des aitaq-ues partielles au uiurd-oi est do Monastir et pr^ do Gruiiisie, à l'est de la Czerna. Il na pas obtenu plus do succès à ces endroits. Berlin, 20 novembre. — Officiel d'hier soir : ... Rien de nouveau dans la région ce la Somme- Dans les Karpathes, les Kii.s es ont attaqué à plusieurs reprises. Les ci*m-t»ats ue sont pis encore teamuiés. En liou-mivnie, nos Ojiéivititms pro^icKSont. «Sutr le front do Macédoine, les attaques tentées au nord-ouest de Monastir out échoué. ^ ^ Be linj, 25 novembre. — Officiel : Dans la nuit du '^8 novembre, plusieurs iliti-utbles de la marine ont bomixm_e avec succès des hauts fourueauK et des installations indniscrielles du centie de l'Angleterre. A divers endroits, on a observé des incendtes. Le l'eu des canons de défense a été extraordânairemcftvt violent ; un dirigeable en a été victime et fcst-uonibè près de Soarborough. Un second dirtivaiue n'est pas rentré; il est vroisumhiiail mem perdu. Les autres dirigeables sont rentrés à leur poit d'attache. Vienne, 28 novembre. —1 Officiel d'hier midi : Front do l'Est. Front des armées du colonel-général archiduc .loseph : Nous avons franchi l'Ait hier. Dans la vallée do l'Argesu, la ville de Curt<a de 1 Ar^ès e^t tomliée en notre pouvoir. Sur le 0 front est de Transylvanie, no3 postes» avaiv 3 cés ont. repoussé un fort détachement 3 d'éclaimira russes. Front d©3 armées du felctmaréebal général prince Léopoid do Bavière : ! las d'événements particulier©, s Fronts italien et du 8uct-Est. 8 La situation n'a pas changé. |" * * Vienne, 29 novembre. \— Officiel do ce uiidi : 3 Théâtre do la guerre h l'Est. 3 Front du général-colonel arcliiduo Joseph : En Valachie, 1 armée du général von 0 Falkenhn^yn oontiinuo viciorieueement sa. mar-- che en avant. De fortes attaques russes ont échoué oe- 9 van* la résistance tenace des trouve* aus- 1 tnv-hongroises et allemandrs dans les for<ts a des Carpathes et sur lo front oriental eu Transylvanie. Nous avons maintenu 00s po. oibions. On ombat <core pour la posses--îon e quelques éléments de tranchées. Front du foldmaréohal prince Léopold do J Bavière ; o Pas d'événements spéciaux à signaler. 0 Théâtre de la guerre italien La situation «et inchangée. >• • , r * * J Constantinople, 27 novembre. — Officiel du grand quartier général : 3 Front, du Caucase : A l'aile droite, no», dé a«'.henieuts envoyés en reconnaissance ont livré plusieurs oomuits victorieux- ^nr les autres fronts, aucun événement important. Communiqués des armées alliées Paris, 28 novembre. — Officiel de 8 h.: Uno attaque do nuit sur un de nos pe lis postes à 1 est de Ma.tsons-de-Chainpagne u • té facilement repoussée» Nuit calme partout ailleurs. • * Paris, 28 novembre. — Officiel de 11 a.: Activité moyenne de l'artillerie ihans la région do la Somme etl dans le e«cteur de DoiDanmout. Calme sur le reste du front. * • e Paris, 28 novembre. — Officiel de l'armée d'Orient : Dans la journée du 26, uno at aqse la-il-1 animent mem-e par les zouaves «ipéiant avec les tnnqes serbes dans la région au noid-cst de Monastir a rendu le« Alliés maîtres de la cfito I05q. Mal-ré «.s e^»it.s, l'ennemi n'a pas réussi 5 ohas«<T Al- 4 liés de cette j>osit.ion puissamment forttifiép n \ f>ar lui. y*i«trp 0fmtr0-utbuju*>s d'c|an«#'éos 0 par les G^rrnanoJBBiljrai es ont W «. »n- si<». 1 vueusni lepnusaées par les troupes allies» qui ont) infligé des pertes sanglantes à l'a A versaire. • * ♦ Londres, 2? novembre. »— Officiel du soir : Pendant la nuit écoulée, l'ennemi a bom-. hardi violemment sans interruption nos lignes au noixt d'Y près. M os peites sont minimes.1 Au sud-ouest de Souchez, nous avons fait sauter une m me et fortifié l'entonnoir formé pu* son explosion. Trois attaques ent;e-* prises à l'aïUo de bombes contre cet entonnoir ont été repoussees. 1 • * * Londres, 28 novembre. — Officiel de l'apies-uiuiii : 1 Kiea d impoittuit à signaler aujourd'hui. Londres, 28 novembre. — Officiel du soir. NotiO aitillerio a dispersé aujourd'hui de^ déouchement» c infanterie ennemie à l ouest ce Puzieus et a bombardé des tranchées allemandes dans la r<^ion d1' V près. Malgré le toiups défavorable, nos aviateurs ont rép^r© efficacement le tir da notre artillerie; ils oot lance, en outre, dos bojtt» les sur do vers endroits o ïrant clo 1 inupoiv cance au point de vue ruiliuiirc. Deux, de nos appareils no sont pas rentres. • s * Londres, 2S novembre. — Officiel : Des dirigeables ennemis ont survolé» cui,îe iruit la côte nord-ouest do l'Angleterre. On signale que des bombes ont été lancées *ur diverses localités situées dans les comts 1 se|rteiunonaux. On ue sait pas encore à l'heutre actuelle s'il y a desi viciimes etdeg djgàts. Au cours de l'attaque aérienne, deuçt zeppelins ont <t® descendus. * • Londres 29 novembre. — 0f i^el : 1 Un cert «in nombre de dirigeabl es ennemis ont survolé la omît dernière, entre dix et onze heuies, la cfite norô-esft *l\i l'Angleterre- A di\ors endroits du Yorks'.iro cjt (iu Durham, des t «nulles ont étié line^'x*®; on croit que le» «iîgâts sont médiocres^ Un dirig«0ablo a ét^ attaqué par un a^iou du eor(>s royal d'aviation et est toniibé en flammes dans la mer. Un autre d.rigeablo a survole lo comté ' du Mvîland et a lanoô des bombes sur divers endroits A son retour, il a éjjô À dH-^ei^es roj r ses attaqué par des avions du 1 corps rojyal d'nviicion et par les avions de 1 d»'feuse; il svnblait avoir endommagé. La dernière jwrtie do «<>0 voyage s'est effective très lentement. Co n'est qu'an lever du jour qu'il a réussi atteindre La c^te. " I^rés do la côto do Norfolk, il «fit visïble 5 que l'on avait réussi à réparer le diriuea-' blo, car il volait avec une grande vitesse à ' une hauteur de plus de 8,<M)0 pieds. A 9 milles d^ la côte, il a ét* attaqué par * quatre hvdroMvions et par un chalutier à viupftur armé et est descendu à 0 h. 45 en 1 flammes. ' On ne possède pos ^nfore dc& informai-1 tions détaillées sur lea effets des ex]dosions k de twnubes, mais on cro.t qu'ils ne sont pas graves. • • ' Rom-e, 28 novembre. — Officiel (Tu grand quartier général : iDepuis 1.» Sîirca jusqu'à ï'Asb'co, m u^e-meucs de troubles «nuemies et duels d'arul-lerte.k Sur le front dsi Kustenland, les Ixitteaacia ' et les mortier» de tranchée c'e l'ennema» ont î montré une plus grande activité dt-ims la région de Plava et à l'est de Gorz. Des 1 grenades Uol^es sont tofnt>é©s dans la ville de Goitz etl ont endommage quelques immot». bles. Notre artil.erie a violenmient répondn au feu enneiut. ^ « 'Bucarest, 28 novembre. — OUiciel da réuit-niajT.r : Sur !e nnrtl, J la frantièro occiJem. Kilo 'ie la Moldavie, la Rituatiou est ia- 0 change. Dupuis la vnili^o de Buzeu jusque <lani la pftjfion de Draeroslaveslc, entreprises dâ : patrouille et duels d'arii lerie, princJ|!il3a< , mont lîaina la vallée de la Prahova. où l'enr neiui sVt servi de grenades dégageant do« gaz asphyxia.u!s et tacrys'ogéncs. Sur le front ouest, la journée d'hier s'est généralement passée snns combat, son# à notre aile evttr^me droite oû 1 artiiterie du A irros calibre de Pennemi a bombardé noé 1 positions et à notre aile fauche, où ont é<4 livras des combats peu importants. Sur le front sud, sur U Danube» canon}-nados.0 Dans la Dobroudscha;, pas de modifier tions. • « Pétrograd. 28 novembre. — Officiel «Sa grand état-major général : A l'ouest de Riga, nous avons iSpouflfld 1 par no re feu une attaque do troupes allô mandes de la force do deux compagnies enk vimn. 1 Au *nd de Ri ira, les Allemands ont rt» X pan du nne nai«fie <îe gaz qui est restée au^ s j^udue an-dessus des flots de la Miasa e4 n'a paT suite j»as atteint nos haneiiéeS» L'ennemi nous a ensuite bombaixlô 5. î':vitîd de grenades déjra^eant des ^az. Dans ta. r^* irion du village Diviniatsj sur la Bistrics^ : ru>s éclairenrs ont atumné une compagnie s l'ont di«i)ei*sée et ont fait des prisonnier®, a Dépéchea Diverses : Leyxîe, 27 novembre : ^ Pour remédier au manquS ds Dlûln'JŒW vre, une cirwinJW,t-ame de soldats beluccs ternés ser«mt autorisés à travailler dluis 1«| ateliers de la ville. D'unoord avec les autorités ' militaires d |<w* p'.t.rom» «le Ijeyiîe. Ici (Commission eew-» nri-le ^e-1 réfumé® construira à 7.oecrwoudSf t ^ proximité de l^\-d<», des abri» pour ii soMata Inïlges internés. » . * • N La ïlav«. 3H novpmbre : Sur le ooir»'.ii du jfonvemamfliit, ptusÎ3ai4 i» prnivrminm b< ♦Mandai*» s ont l'intention ÔQ ^ diinUHHT la wm^Miinia-tion du gaz et <1® rAlo.tr m té. On mvion^B égal» ment la dJ-> , miniation de l'éokiraite publio. Les T&tèM Jeudi 30 Novembre 1916 m 11 ts ■ i JOURNAL. QUOTIDIEN — X.e TSTuinâro : ÎO Ceniime3 WBB——T<Kiij>wtPMi i ■■ Mjwinm iww ■■■! Il www» ■I—III" ir■ww.r wnM « «irasrfWjg 3* Année. — N" 736

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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