La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 02 Octobre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8c9r20t66n/
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Samedi 2 Octobre 1915 A N# 321 Samsdi 2 Octobre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET REDACTION SI jHozitag'ne-aux-Iïer'bes-lPotag'ères, 23IRUXELL ' BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, DIRECTEUR JOURNAL QUOTIDIEN le numéro i io centimes S Petites annonces la ligne, fr. 6.4. Réclamo avant les annonces . — 1.0 Corps du journal — 4.0 î Faits divers — 8.0 i Nécrologie — 2.0 ,-ïi^JSLa jaatgjg3fefaiVS7^t;'gL3: LA GUERRE 4-25* jour de giserre Après cinq jours dû lutte ininterrompu f les Alliés poursuivent avec la mémo \ I gueur Leur violente offensive. Los Alieman I y opposent! uue rési&feance_ (le plus en. p : acharnée. Lf évidente gravité de la- Pai qui se joue, oblige du reste las c I aérants a tendre leurs forces à lcss-trci [■ et à se disputer, sans se laisser rebuj ! par la nécessité des pires sacrifices, le pi ; mince avantage. On comprend dès lors, tenant compte de la possibilité qw ont e ; les Allemands de faire intervenir de 110 î veaux renforts, pourquoi les modificatao: [ du front de bataille qu'entraîne la pha I actuelle do la lutte n'ont plus une enve I gure comparable à celles résultées du pi [ mier assaut. , Jusqu'à présent, l'action ne s est êtetoai I à aucun secteur nouveau. Au nord du se ï leur do Loos, la contre-offensive dirig I; contre les Anglais, signalée dès hier, prci t do l'allure et semble assez efficace. Aie * de Souches, les Français sont parvenu» e care à s'avancer dans la direction de Vtoi •* En réalité, au sud de la Basséo et au no S d'Arras, l'action semble avoir pris u % allure moins décisive: les attaques dirigé f «l-'vri« ces régions, au nord et au sud1 | Letns, ne paraissent plus tendre a porc le front. Ce n'est qu'en Champagne que i nouvel et considérable effort dépiqué me [ credi par les 'Français vise toujours à ce b* t II faujô dire que là, entre la Suippo [ l'Aisne, la bataille a fait rage. C'est ain* notamment, qu'au sud de Sainte-Mario, v. I lage situé à 6 kilomètres au nord-es(j < Souain sur le ruisseau de la Py, min affluent do la Suippe, une brigade fra yaise a réussi à traverser les premier lignes allemandes. Il est vrai qu'ensuî elle a été fort éprouvée, prise qu'elle éta [ sous les feux croisés des réserves de l'a [ versaire. | Plus vers l'est, c'est au nord de Ma siges que les Fiançais ont développé loi effort principal. Après de "violents combat \ ils y ont obligé les Allemands à abando ner la hauteur 191, devenue intenable, ont ainsi progressé vers la route de ïîahui à I&pont et Cernay. On sait que c'est f sud de cette route, bordée par la Dormois affluent de l'Aisne, que le contact s'établ actuellement entre les belligérants. 9 • * En Russie, les armées von HindenbuT \ poursuivant leur offensive gîénérale, se so attribué certains avantages dans la régi< des lacs au sud de Dunabourg, ainsi qu l'est de Smorgon sur la voie Wilna-Mins Les armées du prince de .Bavière, contr attaquées par les Busses, sont restées si ; leurs positions, de môme que celles du m t réchal von Mackensen, dont il est à reten I que le rôle, en ce moment, n'apparaît ooi ■ parativoment que comme secondaire. \ En Wolhynie, les armées von Linsing< ont légèrement accentué leur récent progrè A l'est de la Galicie, le calme règne, sa, 3ans la région à l'ouest de Tarnopol, ( les Eusses viennent d'esquisser un reto' ; offensif qui les a rapprochés du cours s ? périeur de la Strypa, DÂSNJ5 LES BALKANS 1 Sofia, 00 septembre : M. Tontschew, ministre des finances, .-donné sa démission. Elle entraîne la ri r traite du ministre du commerce, ion an politique. Sofia, 30 septembre t. Le roi Ferdinand a acoordé mie longu audience à M. Malinow, chef du parti' d< r mocratique. Paris, 30 septembre : M. Viviani, président du .Conseil de3 m nistres, efc M. (Delcassé, ministre des affaire étrangères, ont été entendus hier par i Commission des affaires étrangères, qi s'ooeupe Également de l'expédition au Dardanelles, Paris, S0 septembre : L'agence Fournier apprend d'Athènes qu les travaux de {fortification entrepris pa les Bulgares ptour protéger Dedeagatsch < ses environs sont terminés. Le port e: bloqué par un triple cordon de mines, < des batteries de canons à longue porté ont été postées sur les hauteurs sitiuée derrière La ville, ainsi que tout le long c la côte jusqu'à Porto-Lagos. Vienne, 30 septembre : Divers journaux annoncent que le prés t îent du Conseil des ministres bulgare s ' rendra prochainement à Berlin'. Sofia, 80 septembre : On affirme que M. Eadoslawof a déclin les dernières propositions de l'Entente. Le préaident du Conseil a fait savoir au; . ambassadeurs de l'Entente que la 'Bulgari : considérerait le débarquement de troupe alliées en Macédoine comme une action di tigéa contre elle. sur'mer Londres, 80 septembre i Lloyds annonce que le navire américain «Vincent", a été incendié. L'équipage a ét fâuvé. New-York, 30 septembre : D'après un câblogramme de New-York ïois submersibles américains, ,?S-1", „S-2' ® »S-3", sont entrés en collision, près d< Jjonolulu", avec le vapeur ,,Suppt!y". Ils on -té gravement endommagés par le choc, e •* Pai'a*^ douteux qu'ils puissent être remit M service. DÉPÊCHESJ)IVERS£S Paris, 30 septembre : ; ,.6 général Marchand a été blessé alors | conduisait à l'assaut la brigade colo ; Cj a ouvert l'attaque en Champagne Milan, 30 septembre : Les chefs qui dirigent le mouvement gréviste des ouvriers tisseurs prétendent que les industriels intéressés réalisent actuellement des bénéfices énormes. Contrairement i ces affirmations, la Société italienne de tissage communique à la presse qu'il C3t exact que la situation de l'industrie -textile est) momentanément satisfaisante, mais que e, les industriels, qui consacrent de grosses i- spmmes à secourir les familles des ouvriers •S rappelés sous les armes, out fait le maxi-lis mu m des concessions possibles, la situation ;ie do l'industrie textile trestanb incesrtaine a ii- cause de l'arrêt presque complet de l'expor-110 ration et de la hausse fantastique des prix cr des matières premières. JS Les pourparlers continuent sous les auQ-31 pices des autorités communales. le d" JWashington, 30 septembre : i is s Qn annonce que M. Dumba, ambass udei^r se Autrichien, a obtenu Ûtf' c"j ♦ * • PVStrogTad, 29 septembre : Un conseil des ministres s'est tenui au 10 front, sous la .lento du ïsar et s^us la f" présidence de celui-ci. » ç « 1(1 Zurich, 30 septembre : • \ sl) M. le conseiller Hoffmann, président du ^ a" département politique suisse, a fait hier f /les déclarations concernant le trust d iin-^ 'portation. Il a dit que la solution est ar— mJ cepîM/Io, bien que json exécution pratique t/ offre beaucoup de difficultés et que la Ii-X beiiîé économique de la Suisse en souffrira. In * * * (r. Nouvelle-Orléans, -30 septembre : Une formidable tempête a causé hier soir ct do grands dommages. Dix hommes sont ,iï morts et 150 autres ont été blessés. Les 11 dégâts matériels dépassent 1 million de le dollars. s Les navires qui étaient dans le port n'ont pas été endommagés. 3S # * * te Pétrogradi, 29 septembre : Lit La ,, No voie Vremia" annonce que vingt! d- (avions allemands et deux dirigeables ont f jeté, ' à deux rejrjnsts-, ..des bombes du plus* s- gros calibre sur Riga. | irj Le feu de Partîltenc ennemie contre les? s,I positions avancées de la ville»a été si vio-i u-J lent, pendant ces derniers jours, qu'il n'yj etî a quasi plus un© vitre qui reste entiere^ ■q dans la ville. u a, Lugano, 29 septembre : it Le contr e amiral Silvio Bellini, de Cï> tane, directeur générai au ministère de la marine, sera vraisemblablement nommé mi- » nistre de la marine aujourd'hui. * * * ^ Milan, 29 septembre : )n Le „Corriere délia Sera" dit que le Co-mité international de la Croix-Bouge a demandé, à Eome et à Vienne», l'autorisa- _ > tion de faire visiter par dos infirmières les ir camps do prisonniers des deux pays. ^' « * « ^ Luxembourg, 29 septembre : a" Le gouvernement luxembourgeois a fixé le prix maximum de l'avoine à 40 francs n pour la récolte de l'année dernière et à s' 15 francs le quintal métrique pour, la ré- » coite do l'année coulrante. La saisie de )U l'avoine et de l'orge a été levée, îr « __ a- . 0 , * • rTaris, 30 septenabre : / A la demande des autoritéfe militaires, le trafic des voyageurs à la frontière franco ^ suisse a éflé momentanément suspendu pour les" départe de France en Sui's'se. qxp6di-:f tion de lettres, «de télégrammes, de colis { postaux, y compris ceux destinés aus priai1. sonniers de guerre, est également arrêtée momentanément pour les "envois IT 3esSnà^J jj' tion de la Suisse. En outre, les télégrammes \ à destination de oertains pays peuvent être retenus, mais pas plus de quarante-huit heures. e ♦ • • Londres, 30 septembre ï M. Asquiîh avait fait un appel auix membres du Parlement pour que la question» du service obligatoire ne sont pas discutée en " ce moment. Cet appel avait été visiblement a approuvé par M. Lloyd George. Cependant, un petit groupe do députés qui demandent x la réforme de la loi militaire a ouvert un débat sur la question ; très peu de partisans du volontariat y ont pris part, et encore l'ont-ils fait uniquement pour réclamer e la clôture de la discussion." r L'incident a fait une mauvaise impression it et nuira plutôt à la cause du service obili-;t gatoire. in * * • e Copenhague, 80 septembre : s D'après les journaux danois, le général e Kouropatkino aurait refusé de commander | au centre du front russe un des corpsi d'armée placés sous les ordres du général Lvert. Cette offre lui avait été faite par le ! L~ général Rousski. On croit .que le général 0 Lvouropatkino sera chargé do la protection ' de Péirograd, qui avait été confiée précé- ' dominent au général Bousski lui-mOme. A , * * * Tokio, 30 septembre : 5 Les journaux japonais publient la ré- • ^ poase du gouvernement japonais à la de- ' 3 oiiÇide de la Quadruple-Entente de lui en- ( vovor une aimée de secours. Le comte i Olâima a refusé, en se basant sur le testa- ' m(Jt du feu Mikado. Celui-ci a prescrit, ! palaïfc-il, de n'envoyer des armées au delà j de4 mers que si le Japon lui-même était mis en danger. i La Haye, 30 septembre : I t Le ministre de l'agriculture <2.es Ptajyô- i S "Bas a donné l'autorisation de continuer î l'expor^tion du lait et des laita'^es jiis- i qu'au 5 octobre, date où l'inteïîdicUon en- î trera en vigueur. ] > * * * i •Berne, 30 septembre : ( » Dans une fabrique de fils h Munlis'wvl ] 1 (canton do Soleure), une explosion terrible f ) s'est produite. Tout est détruit. Jusqu'à pT6- , i sont, 13 morts ont été retirés des décom- ( brefl, ii manque encore une douzaine fk» ( viefuimes. 50 personnes, ont été en outre gra- { vement bïtissées. L'explosion est due à une j déflagration do celMoïde. * * * Vienne, 30 septembre : La Commission de contrôle des dettes db l l'Etat autrichien vient d'autoriser l'émis- j sion d'un troisième emprunt de guerre* en 1 Bons du Trésor 5 1/2 p, q, 1 New-York, 1er octobre : Le Dépar^cmcnti de l'Etat a démenti 1î nouvelle disant que les négociations con cornant le cas de 1',,Arabie" étaient aivô téea. Les rapports entre l'Allemagne o l'Amérique so sont améliorés et, dans le cei-cles oflficiels, on ne parle plus d'un rupture é\1enfcuella des relations diploma'i ques entre les deux pays. •V ♦ Lorrdrc^, S0 septembre : VA la Chambre des Communes, M. \Balrour interrogé sur le point de savoir eombiei de 80u£-:marins allesirands avaient été cou lés, a répondra qu'il comprenait fort bien h curiosité des députés à ce sujet. Une simpl statistique des sous-marins allemands clé truits ne donnerait évidemment pas de, indications précieuses à l'ennemi, mais élli est difficile à établir exactement, car s'il : a des cas bien établis, il n'y a d'autre par que des indications imprécises. Des faits d ce genre ne se prêtent donc pas à l'éta blissement de statistiques. Si l'Amirauté» de vait s'en tenir aux certitudes absolues, cil resterait en dessous de la réalité; si, d'ur autre côté, elle tenait compte des j^oesibi litàs de destructiou, elle tomberait dan l'elxagéiration. - • ■ " trogrft(î, 30 septembre : président du Conseil des jmînfeliroa >orem^iuç> .a.-ifcût la déclaration ^ sui r*a mû délégation de députés libéraua :lo la Douma et de financiers : — Lo gouvernement no s'est pas écart :1e la ligne do conduite qu'en ces jours cri tiques il a reconnue comme la seule boum et la seule possible. La tâche de la Douins BSf. remplie. Cne» réouverture ne pourrai exercer qu'une influence défavorable sur h situation intéricorre de la Eussie, parc qu'elle ne servirait qu'à exciter et à éner ver la population par des questions e Jos demandes inopportunes, particulièremon celles formulées par les partis libéraux. L programme des partis du bloo est absolu ment impraticable du point do vue gouver nemental. Il est absolument inutile d'ouvrl la discussion sur des réformes paredLLa dans les circonstances actuelles. „J'avoue franchement que mon cabine compte une faible majorité qui n'est pa; hostile à la réouverture de la Douma. Mai oette majorité s'est inclinée pour des raison! supérieures devant la minorité. L'ajourne ment de la Douima ne peut être considér comme une mesure absolument normale L'indignation produite !par ce fait a ét fomentée par des traîtres à leur pa^o. î n'est pas vrai que l'on ait enlevé au peu pie toute collaboration aux actes gouverne mentaux. Les représentants du peuple pour ront assister comme auparavant aux séan ses des comités spéciaux et exercer lcjur Iroits de contrôle 6ur toute décision qu sera prise. Je me sens en complet ascon avec les plus hautes autorités de l'empir 3n jugeant la situation intérieure de la fa ?on que je viens de dire." Les journaux publient cette déclaratioi sans commentaires. **• Genève, 30 septembre : La fermeture militaire de la frontière di côté -de la France se fera également di côté de l'Italie. Mais on mande de Chlass< que cette fermeture ne porterait que su l'échange des dépêches privées. m * * Milan, 30 septembre : Les nouvelles, venant des localités rava gées par la tempête et les inondations,-son effrayantes. On compte à Bapallo, à Santa Marghorita et à Chîavaro 22 morts et 20< blessés. On évalue les pertes des agricul teurs à 10 millions de lireo. Les Faits du Jmw Les papeteries de la Suisse éprouve, d grandes difficultés par suite de la pérfuri de matières premières. Elles ne sont plu an état de satisfaire à la totalité des corn mandes et ont dû sensiblement augmente Les prix pour celles qu'elles peuvent accop lier. Ce n'est du reste pas seulement enSuiss 3ue le prix du papier augmente I En Bel inique aussi, les fabricants se prétenden forcés... d'écorclier leur clientèle l Déjà, le „fronf' avait vu se rétablir di perses habitudes de la vie normale: bridge poker, feuilles de chou modestes, mais tou jours spirituelles tirant environ à trente ïinq exemplaires.;., polycopiés. Et voici lit ,,Le Temps", que le théâtre dresse h "eu de sa rampe en face de celui de l'en iemi< Un groupe de brancardiers vient d< nonter en quelques jours une revue en deu ictes et dix-sept tableaux, dont la mise ci scène, improvisée avec des moyens de for une et des éléments de rencontre, eu îolipsé de loin Folies-Bergère et Olympia do fut un spectacle à la fois délicat c Oyeux, littéraire et spirituel. Et en des couplets vivement troussés sur les airs tra litionnels du gonre, où le mot drôle le dis )utait à la note sentimentale, furent évo lués tous les types locaux do co coin di ront et aussi toutes les actualités de b grande guerre : Le national et tonitruan rartarin, armé de pied en cap, qui „s'en-jage, pour sauver la France, dans le rain " dos équipages", le sentimental poilr »arisien aagrettant les grâces féminines sui m rythme de tango, le traditionnel Tom ny qui parcourt vainement lo monde à la echerche de l'armée do Kitchener, le per-nissiomiaire et ses déboires conjugaux, le )oivrot qr.i conduit à 'sa tombe la dernière )outeille d'absinthe, l'embusqué prétentieux it suffisant, tous ces types si divers défient devant les spectateurs, finement présen-és, justement dessinés. Ét comme inter-nède, il y eut un ballet, lo balai-tue-mou-hos, gavotte plaisante et menuet spirituel [ui „blaguait" l'engin hygiénique cher au général J..., si soucieux de la santé de ses iom mes. Le 1er juin 1915, le nombre des autoino->iles en service aux Etats-Unis1 a attelit, tour La première fois, le chiffre de 2 .mil-ions, co qui représente une auto par 4C ha. litants. Si l'on évalue à 4 lo nombre d« lions de personnes faisant un usage cou-i, iaLt de ce véhicule moderne. Yoici maintenant, d'après le ,^Scientific A.merican", ce que coûte l'emploi de cette t :i:mee d'autos. Ces 2 millîions dfautomobiles \ '^. somment par an 1 milliard de gallons 3 d'essence, donti coût 650 millions de francs; - 20 millions de litres d'huile, valant 40 millions de francs; 12 millions de bandages, pour un montant de 960 millions; si l'on '•coMpte. pour les extras, tels que trompes, pi : ros, gants* casquettes, etc., 250 francs , p;-> an, cela implique-une dépensa annuelle t o ' 500 millions de francs; les frais de - ga::age donnent 1 milliard de francs, à i r aison do 500 francs par automobile, et les 3 frais de réparation, non compris celles de - bandages, se montent à 500 millions dt ; francs, soit 250 francs par voiture. 3 Les frais d'exploitation sont donc di r 3,1)50 millions de francs; si l'on vy ajouU l ?o capital immobilisé par l'achat d'enviror G0c-,000 nouvelles automobiles, à 3.750 franc: jiirce, soit 2,250 millions, on arrive ai ci'iffre respectable de 5,000 millions d( fraucs dépensés en une seule année pour 1( sport automobile en Amérique. Turc — c'est son nom —r est le meilleur ami des soldats. C'est évidemment ce qui se fait de mieux comme chien de tranchées. Il est d'une intelligence qui a per-' « us do le dresser à une besogne excessive-" mont délicate. La nuit, raconte un journal français, T lire emporte dans sa gueule un petit téléphone dont le fil est relié au poste d'écoute. Il va^ aussi loin qu'il peut vers l'ennemi, sans être vu. Et ii s'installe dans l'ombre. Lorsque quelque chose bougo ot s'avance, " il sait son devoir ot n'y manque pas. Devant l'appareil, il ,,murmure", si l'on peut dire, cinq petits aboiements étouffés. On " l'entend, on comprend. Il ramasse son télé-t plidne, rase terre et revient. On ne se doutait pas qu'une des conséquences de la guerre allait être de priver : un certain nombre de pays alliés dos yeux } a ■ ificiels indispensables à la prothèse oculaire.Oette industrie spéciale so trouvait en 5 effet, avant l'ouverture des hostilités, pres-1 que exclusivement entre les mains de l'Al-tn.igne, qui était arrivée à fournir aux ocu-" ii tos des yeux de verre à partir de 50 fr. ^ le cent, alors que lo prix de revient d'un a :i artificiel, fabriqué sur commando par ' ^ soins d'un oculariste français, ne peut 1 cy o inférieur, dans les meilleures condi-*• tiens de bon marché, à une quinzaine de " francs. Cependant, les blessures du champ de ba-■ taille allaient augmenter singulièrement les 5 besoins en yeulx artificiels de la prothèse i oculaire. Pour ne citer que Paris, où la i moyenne annuelle des commandes d'yeux s artificiels était de deux cents, ces comman- - des depuis le début de In guerre ont atteint une mqyenne^ mensuello de deux cent oin- i quante. Aussi un certain nombre de pays, tels l'Angleterre, la Eussie, le Japon, les pays balkaniques, rencontrent-ils aujourd'hui mille difficultés pour trouver dans leurs industries respectives d9 quoi satis-1 faire à leurs nécessités. i > 7 Selon les informations do la presse hollandaise^ un grand nombre d'officiers, de gradés inférieurs et do simples soldats de l'armée belge initernés en Hollande seront autorisés à suivre les cours de l'Ecole - supérieure teclinique de Delft, un institut L scientifique qui correspond à nos écoles - spéciales. > Toutes les difficultés pour leur admission sont aplanies; la question du logement reste seule à résoudre. Pour donner aux soldats allemands com-' battant en Pologne, l'occasion — particulièrement précieuse dans ces parages — de prendre leur bain, on a aménagé un grand 3 bateau. On y trouve une pisoine, des bai-ç gnoires, des douches et des appareils pour s ...se débarrasser des poux. Ce bateau longe _ sans cesse les bords do la -Vistulo et per-L, met un nettoyage à fond à des milliers de soldait» par semaine. ^3 ! La dernière cigarette, t Le récit suivant a paru dans le ,,Vor-waerts" : Les Allemands s'avançaient dans la direction de Gochanof. Ils prirent ce village vers le soir et s'y installèrent pour passer la nuit. Cinq soldats, étant entrés1 dans une cabane dans l'intention de s'y abriter contre le froid do la nuit, entendirent des gémissements qui partaient d'un réduit obscur. Ils firent do la lumière et découvrirent là un blessé russe que ses camarades, avant do battre, en retraite, avaient traîné dans cet endroit. Il pouvait avoir 20 ans à peine; c'était un jeune homme aux cheveux blonds, aux yeux bleus. Les Allemands, eurent vite fait de constater qu'il se mourait : des coups de feu lui avaient atrocoment déohiré le ventre et 1a poitrine. Deux des soldats allèrent chercher de La paUle et' couchèrent lo blessé en lui mettant sous la tête un sac. Le pauvre garçon remercia du regard ses ennemis d'il y a quelques heures. Pas un mot ne fut échangé. Les Allemands se regardaient comme pour se demander co qu'ils pouvaient faire encoro pour le soulager. On lui offrit du pain. Il refusa en secouant la tête* Du rhum 1... Non plus. Du chocolat ?... A quoi bon? Mais à ce moment, l'un des soldats tira de i sa poche sa bouffarde qu'il alluma. Aussitôt les yeux du blessé s'illuminèrent. L'Allemand voulut lui passer sa pipe; mais l'autre, d'un _ mouvement do tête, désigna une de ses poches, celle do droite, et comirre il insistait, l'Allemand fouilla dans co'.to poche et y trouva du tabac et du papier à cigarettes. Avec l'approbation du malheur reu.x bliessé, un dos soldats réussit enfin à lui tourner une cigarette, qu'il allluma e« lui mit à la bouche. Lentement, presquo religieusement,>'<c moribond so mit à fumer. La cigarette diminuait. La cendre^ lui tombait sur la poitrine. A peine arrivé à la moitié, un tremblement convulsif lui secoua tout le corps; ses lèvres se pinoèrenfc, et la cigarette toujours à la bouche, quelque? instante après, le malheureux s'éteignait eu COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands : Berlin, 1er octobre. — Officiel de miùi : Tiiéiiti'o de la guerre à l'Ouest. Des_-moniUiiu,s-~enB.emi3 ont canonné san j succès le3 environs de Lombarzijdo et _ M.ii' [ delk£iiiA~ _ ~ r llier, les Anglais n'ont pas tenté de non velle attaque. Au nord de Loos, nos contre attaqués ont continué à progresser en de |)it de la violente résistance de l'ennemi Quelques prisonniers, 2 mitrailleuses et lancc-bombes sont tombés en notre pouvoir A l'est de Souchez et au nord do Neu ville, les Français ont essayé en vain d gagner du terrain. En Champagne, à l'est d'Auberive, un attaque ~ de gros effectifs ennemis a éçlioiu An - nord-ouest _ do -Alagsig^s^ toutes les a taques des Français ont eu le même sort olles ont été entreprises par des troupes aï partenant à sept divisions différentes. Jus qu'à présent, au cours de ces attaques e Champagne, nous avons capturé 10 i officier et 7,019 soldats. Ncus avons l'ait sauter de fourneaux de mines qui ont endommagé le positions françaises do Vauquois. Des aviateurs français ont lancé sur IT< nin-Liétard de§ bombes qui ont tué 8 hab tante ; nous n'avons pas eu de pertes. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Hindenburg : A l'ouest de Dunabourg, près de Grenu sert, nous avons encore pris d'assaut un position do l'ennemi. Dans les oombatsi 1: vrés à l'est de Madzâol et entre Smorgo: et Wischnew, les attaques des Russes s sont écroulées sous notre feu; lftius pirtie ont été fortes. Hier, nous avons fait e tout 1,360 prisonniers. Armées du maréchal prince Léopold d Bavière : L'ennemi a renouvelé ses attaques pai tiellesi qui toutes ont été repoussées. Non avonsi capturé 6 officiers, <194 soldats t 6 mitrailleuses. Armées du maréchal von Mackensen ; La situation ne s'est pas modifiée. Armées du général von Linsingen : Notre offensive progresse. En septembre, sur le front de l'est, le troupes allemandes ont capturé en toi 121 officiers, 95,464 soldats, 37 oanoni 298 mitrailleuses et 1 avion. * 4 * Vienne, 1er octobre. — Officiel d'hier : Front russe. En Galicie orientale, sud l'Ikwa et 1 Putilowka, la situation n'a pas -haugé. Dans la région marécageuso du Ivormir des troupes austro-hongroises et allemande out pris d'assaut plusieurs points d'appi ot capturé 4 officiiers et 1,01)0 soldats ru: ses. Deux avions ennemis ont été J.ox.-,cnduf En Lithuanie, les forces austro-hongro ses ont repoussé des attaques russes. Le combats ont abouti par endroits à des oorj: à corps. L'ennemi a subi de grandes perte.' Front italien. Sur le front ouest du Tyrol, on s'ei battu la nuit dernière dans la région d l'Adamello. Notre artillerie a fait échoue une tentative d'attaque dirigée contre le ce situé à l'ouest de la Cima Presena. Près do la baraque de Mandron, les Itr lions ont dû aussi reculer après un coinba de plusieurs heures. Sur le plateau de Vielgereuth, ils ont, e vain, attaqué, également" de nuit, deux foi uos positions. Sur le front de Carinthie, des attaque nocturnes ont de môme échoué ; elle étaient dirigées contre nos lignes fortifiée: à l'ouest du fossé de Bambasch, près d Pontafel. Près et au nord de Tolmei a, les combat continuent. Devant Mrzli Vrh, l'ennen s'e.3t retiré dans seè anciennes positions. ] a do nouveau attaqué Dolje, mais a été rc poussé une fois de plus. Dans le secteur do Tolnioin, la canon nade italienne, qui, hier déjà, était intense a recommencé ce matin. Front du Sud-Est. Rien de nouveau. • * • Constantinople, 1er octobre. —» Officie du grand quartier général : Sur le front des Dardanoilles, la sJitur tion n'a pas changé. Lo 27 septembre, ne batteries de la côte ont fait couler un toi pilleur ennemi dans la région de Rer9yi2 dore et canonné efficacement les position ennemies de la côte de Sedd-ul4Bahr. Dan ta nuit du 27 au 28 septembre, nos déta chements envoyés en reconnaissance, or surpris un détachement ennemi, dont ils or oxteiiminé une partie et capturé lo restant Ils ont" mis on fuite d'autres colonnes et s sont emparés d'uia certain nombre de fu sils et de munitions. Près de Sedd-ul-Bahr, le 23 septembre notre artillerie a fortement répondu au fei do diverses batteries ennemies qui nvftier bombandé nos positions et les a réduite au silence. Rien à signaler des autres endroits. Communiqués des armées alliées Paris, 30 septembre.— OffioieH do 15 heure* L'ennemi a réagi en Artois par un trè violent bombardement do nos positions l'est de Souchez. En Cham|)a^ïie, nous _ .ayons pris pied e; plusioùïs points dans les tranchées de 1 deuxième iiosilion do" défense ennemie . POlU&'i! Ho Ja butte de Tahure et à L'oues do^ Ta Thermo de Navarin. En co demie poinf, cerîains éléments de nos troupes on franchi la ligne ennemie et se sont rose lument portés au* delà; mais leur progrès sion n'a pu être maintenue en raison d tirs do barrages d'artillerie et de feux d flan'quement très violents. Nous tenons fet moment les points conquis do la Second Il ntntn A A y» mirï rf /N t? » -r\ avons élargi et complété la conquête de la première position ennemie en enlevant une fraction do l'important organe de soutien dit l',,ouvrage do la défaite". Nuit calme sur tout le reste du front. 5 Malgré les conditions atmosphériques les plus défavorables, nos escadrilles Oirî bombardé hier les lignes de communication en _ arrière du front ennemi. Des obus ont été . lancés sur les gares de La vallée de la Suippe : Bazancourt, Warmeriville, Pont-Fa verger, Saint-Hilairo-le»- Petit, ainsi que * sur une colonne en marche près de Somme* Py. * * a Paris, SO septembre.— Officiel de 20 heure»: En Belgique, notre artillerie lourde) a ap-q P«vé l'action do la flotte britannique contre : -les batteries de la côte. '* Pas d'action importante en Artsois. L'cn-nemi a manifesté quelque activité aube envi» ' rons de Eoye. Une forte reconnaissance a h été dispersée par notre feu. ftous avons ïa/iti exploser, devant Beuvraignes, placiouirâ 11 mines, qui ont bouleversé les tranchées en-s nemies. En Champagne, nous avons gagné du s terrain au nord de Le Mesnil et, pl;:s à l'est, entre la cote 199, au sud de Massiges, et la route de Y i Ile-sur-T o>irbe à Cemiy 'Ct J-s Dormois.Nous avons encore fait en ce d«r-nier point des prisonniers. Une contre-alla-, que ennemie est parvenue à reprendre pied dans ^l'ouvrage de la défaite"; u;.e secoudei contre attaque très vioiente,, dans ce m-me - secteur, a été complètiament repoussoe. 0 Un groupe d'avions a lancé aujourd'hui • soixante-douize bombes sur la gare de Uui- 1 gnicourt. Ive bombardement a paru très Q efficace. Nos avions, vivement canomiés, s sont rentrés à leur port d'attache. i f ♦ • Rome, 29 septembre. —r Officiel du .grand Q quartier général : Des détachements d'alpins ont attaqué les .. positions ennemies près des ouvrages do s défense sur le monte Nero, dans le secteur i, du Tolmino supérieur. Ils on* 'tenté do cerner les Autrichiens, qui ont subi d« fortes pertes ot qui ont laissé 6î) prisonniers ent.ro nos mains. Sur PIsonzo", nous avons détruit trois mines flottantes, lancées au fil de il'etiu par les Autrichiens dans le but d'endommager nos ponts. * » s P&rograd, 29 septembre. — Officiel du t grand état-major général : Dans la région située au nord-ouesb de Friedrichstadt, les Allemands ont attaqué sans succès les. villages do Tschusch et do Ziggcr, au nord-ouest» de Birsgaln. Mtous . avons repoussé ces attaques par un feu d'artillerie ot d'infanterie. Dans la région de Dwinsk, la canonnade 6 ne cesse pas ; nous repoussons des attaques ennemies par notre feu. 'Dans la ré- , g ion du lac de Swenten, le combat conti-3 nue. Dans la région do Kosjany, il y a i eu quelques combats de moindre importance, i- Dans les environs de Krewo et au sud . d'Oochmjauly, l'ennemi a énergiquement atta-l- quô nos troupes et les a légèrement ro-s foulées.' s Au sud du Pripct, l'ennemi a attaqujé à i. plusieurs reprises Czartorysk. Ces attaques ont été repoussées tout d'abord; mais, ayant reçu dos renforts, l'ennemi a réussi à nous :fc repousser sur la rive droite du Styr. e Le 28 septembre, l'ennemi a ouvert un r feu violent contre NowoAleksiniec et a 1 attaqué trois fois cette localité; mais, chaque fois, il a été repoussé par le feu concentré •- do nos canons et par uos fusillades. t Prè3 du village do Kupczynce, sur la Strypa, à l'ouest de Tarnopol, le feu d'ar-n tillerie devient plus violent. Après un com-s bat acharné, nos troupes se sont emparées, à .l'ouest de Kodatschu, do tranchées onne-> mies, ainsi que d'un point d'appui. Après s une violente préparation par l'artillerie, , poursuivant leur offensive, nos troupes ont e attaqué et so sont emparées, après avoir franchi des réseaux do fils do fer barbelé, 3 do tranchées ennemies à l'est du village de i Kupczynce. j « Dépêches Diverses " Londres, 30 septembre : ' A la Chambre des communes, AI. Ametry, unioniste, a demandé s'il était exact quel 1.700 ouvriers, qui devaient exécuter de» travaux urgents au chantier naval do Sout-hampton, s'étaient mis en grève dopuia quelques jours, parc9 que l'Amirauté avait ! engagé des ouvriers non syndiqués. t\l. Lk>y<J George a confirmé lo fait: et a annoncé qu* - les grévistes seraient poursuivis aux ter m os s de la loi sur les munitions. M. Bell aires, unioniste, a demandé ni - V Amirauté pouvait faire des communka-3 tions concernant l'activité des sous-marins s dans la mer Baltique et si elle pouvait dék - signer le commandant du sous-marin qui t avait attaqué aveo suocès lo navire allej-t mand ,,MolVko". M. Itac Namara a îfépondu que les sous-5 marins britanniques lopérant dans la Bal- - tique sont x>lacés sous les ordres du commandant supérieur russe et que le gouvernement russe a la responsabilité de ce qui i peut Être rendu public au sujet des opéra-t tions militaires. 5 Répondant à une autre question, lorcl Robert Oeeil a déclaré qu'il ne pouvait parler do la situation en Chine qu'avec la plus grande réserve, mais que la situation; était l'objet de délibérations approfondie* entre l'Indian Office et le Foreign Office. Lord Cecil a signalé les attaques don* ont été l'objet dos officiers et de$ cou-mi» 3 anglais à Abuschir, à Ispahan et à Cfai-^ ras, attaques qui ont été provoquées par des influences allemandes et austro-bon-i groises. Des représentations énergiques ont. été faites au gouvernement persan. I M. Johnston Hicks a demandé à M. A«-[j quith s'il lui convenait de faire des déela-r rations complètes sur la situation actuelle! t et les porspeotives d'avenir de l'expédition . aux Dardanelles. M. Asquilh a ré{>ondui . qu'il ne pouvait rien ajouter en ce mo-3 mont aux dernières déclarations faites par 3 lord Kitchonor et par lui-même au Parlç-. mont. Lo gouvernement a dit tout ce qu'il 3 pouvait daa étant donné les exigences mi«-

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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