La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 08 Juillet. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513wj33/
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Jeudi 8 Juillet 1915 N» 241 Jeudi 8 Juillet 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3i, Montagne-eaiTC-J-Zer'hes-lPot&çjères, BFLXJXJSLLES BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : fO CENTIMES ' La petite ligne. fr. OiftO 1 Réclame avant les annonces . , • . . "î .0>J ANNONCES Corps du journal 4 00 s Faits divers ........... 3.00 ' Nécrologie ........... 2.00 Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 339" jour de guerre Ijô3 dépêches de Paris ont confirmé l'acharnement des attaques dirigées le 4 par les Allemands sur le front dans F Ouest, entre les environs do Fey-en-Haye et la Moselle prise en aval de Pont-àrMousson. La journée du 5 a été relativement plus calme Uaiifd ce secteur, du moins en ce qui con- , Dans l'Est, c'est en général le statu quo, sauf dans le sud de la Pologne, où l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand livre avec succès des combats qui la font se rapprocher do plus en plus du front Lublin-Cholm : en ce moment elle ne s'en trouve plus guère éloignée que d'une trentaine de kilomètres. Si elle réussissait à s'y établir malgré l'importance des forces russes qui s'opposent à sa marche vers Je nord, le fait aurait une importance stratégique sérieuse. La section de la grande ligne de chemin de fer Varsovio-Kiow, qui court entre la Vis-tulo et le Bug en réunissant Iwangorod à Dublin, Cholm et Kowel, constitue pour les Russes une voie de communication, d'importance primordiale : ils no négligeront certainement aucun effort pour en conserver la cerne l'action de l'infanterie, car 1'arti.Uerie allemande a continué à y faire preuve d'une particulière activité. Notamment le bois Le Prêtre a servi de cible aux canons lourds. Près des Eparges, les Français ont procodé à des attaques de nuit préparées en vue de remédier au dommage causé par la çéosâte offensive allemande sur la Tranchée île (Pilonne. Devant Souciiez et au Labyrinthe, les Allemands poursuivent le nv+me but par des contre-attaques réitérées. Ce^ diverses manœuvres no constituent pas un tableau très chargé et laissent aux opéra tions dans l'Ouest leur caractère local et en somme pou suivi. Il serait toutefois surprenant qu'elles ne vinssent pas à prendre d'ici peu une autre allure. Trois mois à peine nous séparent de la période où les conditions climatériques entravent généralement les grands mouvements de troupes. A moins do supposer los belligérants résignés à attendre philosophiquement la campagne â'hivor sans chercher à s'attribuer un a van tage vraiment notable sinon décisif, il faul s'attendre à les voir mettre ce temps à profit et s'efforcer énorgiquemenï. de inenei à bien leurs plans. libre disposition. Leur résistance s'y démontrera sans doute d'autant plus opiniâtre que le seiiL fait de s'installer sur le front Lu~ blin-Cholm ouvrirait pratiquement aux Austro-Allemands la voio d'une invasion du centre ■ de la Pologne, et) leur perm'çitrait de s'avancer mu Brest-Litowsk. Sans compter encore quo l'occupation de Lublin et de Jholm leur fournirait deux points d'appui érieux pour la suite de leurs opérations militaires. . * ♦ ♦ Sur le front austro-italien, Vienne signale jue les Italiens ont procédé à une attaque, générale, mais infructueuse, des positions au richiennes établies depuis le nord de G orz jusqu'à la mer autour du haut plateau de >oberd:o. Fait notable, à celle attaque ont •jris part quatre corps d'armée, c'est-à-dire su bas mot 150,000 hommes, l^n effet, si !.'on tient compte des dernières données, .m corps d'armée italien se compose do leuK divisions de l'armée active, d'une division de la milice mobile et. d'un régiment le bersaglieri, formant un total do 39 babillons avec 141 eanons. L'ISONZO Ip rivière sacrée La rivière sur les bords de laquello se jouent en ce moment les destinées de l'Italie, a été, depuis les premiers siècle*, olian-tée paL les géographes, les historiens et l.js poètes. Jusqu'à la deuxième .période de l'impire romain, ce fleuve romantique des Alpes portait le nom quelque peu singulier de Timarus, qui plus tard fut changé en Soi tius. L'histoire de ee cours d'eau remonte aux loraps préhistoriques où les peuples, venus de l'Orient, vinrent s'établir sur la presqu'île italienne en traversant la rivière. Depuis toujours l'Isonzo a formé une barrière naturelle et à sou embouchure un port très florissant vit accourir les vaisseaux de tous les peuples commerçants des bords de la Méditerranée. Là, en affût, se croisaient les deux grandes routes, l'une venant do la mer du Nord, l'autre de la mer Noire. Par la première, les marchands orientaux apportaient l'étain, nécessaire à la fabrication du bronze, ainsi quo l'ambre, article do luxo 'de grande vogue en Orient; tandis quo par la. seconde se déroulaient les caravanes de l'Inde et de la mer Rouge. Chez tous les peuples la rivière était tenue en grande vénération : il ost dès lors peu étonnant que les paiens lui aient décerné les houueurs divins. L'origine de l'Isonzo, au surplus, remonte aux temps mythologiques. A près la prise de .fioie, Antenor, à la tête d'une troupe d'Aenèdes et de Troyens fuyant devant les Illyrions et les Liburniens, grands pirates devant l'Eternel, arriva aux sources du vieux 1 irnarus, d'où li chassa les Euga nions et assura la sécurité des Vénitiens dans Pa-doue. Ce fait d'armes d'Enée et d'Antenor a fourni à Virgile l'occasion de chanter le doux murmure des flots de ce fleuve sacré. Plus tard, ce sont des peuples venus du Nord qui s'implantent sur les bords de l'Isonzo. Maximus, qui trouva la mort sous les murs d'Aquilée, passe le cours d'eau sur un pont de tonneaux en l'an 395. ThGodose impose sa suprématie, peu do temps avant le partage de l'Empire, en infligeant une défaite, sur les bords de l'Isonzo, aux armées de l'usurpateur Eu-gexie, le rhéteur gaulois qui 6'était fait proclamer empereur en 392. Après eux vinrent Algàrique (402-108), puis Attila, roi des Huns (452), qui planta sa tento près ue I uemo. Plus tard encore nous y voyons . Jcloacre, le vainqueur do l'Empire d'Ôcci- ; Uent (476) ; Theodoric, qui battit Odoacre Siï ni de l'Isonzo près d'Adda, en i , ' iîfS™, aJ'ant trouvé la mort ii Ka- < venne, 1 hoodonc imJK)sa son empire à toute 1 Italie jusqu'aux Alpes Juliennes. Aux- temps de Justinicn, Béliçaire etNar- < k pays (050) rr,u forme à : présent une partie do l'empire d'Autriche, sous l'exarque de Ra venne. Les Longobards marquent leur passage de la rivière par des ravages et des dévastations. Et quand As-tolphe, roi des Longobards, eut mis fin à l'exarchat byzantin, les vallées romantiques de l'Isonzo tombèrent en son pouvoir. Les Grecs occupèrent toutefois durant un cour; laps de temps le pays, puis Charleinagne s'en empara et élargit ses frontières par la création do la Marche de Frioul, posant les assises du patriarchat d'Aquilée. Après la chute de l'empire du Carolingien, le Frioul Oriental ~assa à la Hongrie. Au Jébut du moyen âge, les eaux du „Fleuve Blanc", ainsi que les Turcs désignent l'Isonzo, furent maintes fois rouges de sang. L'imporlance du fleuve s'accrut encore 3e la vénération religieuse des peuples. A son embouchure s'élevait le toaiple fameux de Diomède. Les Romains lui consacrèrent Lin monument composé d'un bas relief, datant de la décadence de l'art, selon toutes probabilités, du règne de Dioclétien. Le bas-relief représente le dieu du fleuve, ayant la tête de Jupiter Olympien, accoudé contre la rive escarpée et le bras gauche appuyé sur une roche, d'où l'eau jaillit par les interstices et s'écoule entre deux arbres. La divinité eut son temple sur les bords le l'Isonzo, près de Mainiaza, et fut transportée plus- tard au musée d'Aquilée, où elle se trouve encore aujourd'hui. LES INVALIDES Il na faudrait pas croire quo les subventions aux invalides constituent une conquête des idées modernes. Au temps do l'empire romain déjà,, les soldats qui étaient l'entrés mutilés des campagnes recevaient les champs, dos grains et du bétail. Ils Staient aussi exemptes de tout impôt. Mais Les institutions de prévoyance pour les invalides no prirent une forme définitive oue bien plus tard.C'est! Louis XIV qui, par la fondation do l'hôtel des Invalidas à Paris, donna le premier exemple de prévoyance. Il fut suivi en Angleterre par "tillaume II qui institua un home pour les invalides a Grocnwich, pui» piu8 tai-d en Prusse par Frédéric le Grand. L'in- • lommto pour invalidité, au sens propre du mot, fut pour la première fois accordée par les Etats-Généraux des Pays-Bas, réunis en 17,SI. Mais il s'agissait d'indemnités payées d'un seul COU]). Ainsi la porte dos deux yeux îonnait droit à 1,000 florins, celle d'un a-il \ 350, des deux bras à 1,500, dos deux aras a <00 florins, etc. Dans les pavs au-ricliiens, les propriétaires des maisons ont ;té tenus par une ordonnance de 17S3 à >rendre chez eux des invalides comme ^hausmanner". Pour être délivré de cette ibligation on devait war 25 florins por m. SUR MER Londres, 6 juillet : L'équipage du vapeur ,,Craigard", qui a écé torpillé par un sous-marin allemand, a été débarqué à Plymouth. Pauillac, 5 juillet : L9 vapeur „Juan" a débarqué au port le commandai) ti et sept matelots du schooner „Hirondelle", qui a été coulé près d'Oues-saut, alors qu'il se rendait en Angleterre chargé de bois de construction. Londres, 6 juillet : Le vapeur „Prek" a été coulé, près de Harwich, par un sous-marin allemand. Amsterdam, 6 juillet,: Les lougres à vapeur de Vlaardingen, le ,,VL 76" et le „VL 119", ont été arrêtés par des navires de guerre anglais et ame-ués à Eirkwall. i Les Faits du Jour Sait-on qu'il existait déjà des minenwer-fers il y a quatre siècles 1 / Lorsque les Frisons, en l'an 1500, se ré- ^ voltèrent contre le duc Ilonri de 8ax«, ce-lui-ci ne réussit à les vaincro qu'après de luis combats. La forteresse de (îroeninguo résistait avec opiniâtreté et l'ennemi avai réuni toute sa force armée devant elle pour ea faii"e le si>ge. Les chroniqueurs du temp> aotent que les assiégeants se servaient largement d'un appareil pour jeter, à une certaine distance, des bombes "incendiaires; Un autre chroniqueur appelle ces appareils des ,,nouveaux courts tu,yaux", qui peuvent je-,cr du feu dans la ville pour effrayer les •itoyens. Il s'agit là évidemment des ancêtres du miuenwerier dont on se sert dans 1k guerre actuelle. Il faut croire cependant ju'il y a quatre siècles cet appareil était, •ncoro fort primitif, car il n?<«t pas venu i bout de la résistance de Groeniugue. Au cours des dernièi-es semaines, Ici Bu ceau de secours aucc prisonniei s de guerre . \ iBerne, a été assailli d'un tel nombre cl. îemandes de services, émanant &\s f.im l'e les prisoianiers, qu'il a dû successiveme fc )rganiser plusieurs divisions nouvelles. 11 comprend actuellement les organes suivants : 1° Secrétariat généra^, direction, répar.i ion de«î secours; 2® e:péd«ciOus; ai^onno :«euts de pain; 4° abomïemen^s do vivres; ")° envois d'argent; G3 office d'in£drma!tiorr.s La coiTesiiDondance doit être adressée au secrétaire généraL, place Bul)e'nljerg, 13, a P»erne. Affranchir a fr. 0.2iï. Les portien-iers qui demandent l'untor vent ion de î. 01 fice d'informations doivent "joindre un cou pon-réponse ou un timbre do fr. 0.25. Le „Figaro" dit qu'à l'état-major du général Joffre est affichée dans tous les bu reaux cette sag'e recommandation : „0n est prié de ne parler ici que par nécessité". Dans le „Solothurner Zeitung" une dame dresse un appel aux femmes suisses, qu'elle nvite à accueillir les orphelins des soldats •ombés. Le Conseil fédéral devrait adresser les offres à ce sujet aux représentants do„< puissances belligérantes. La légation alle-nando a déjà déclaré que l'Allemagne accepterait cette proposition généreuse. L'anglais tel qu'on le parle ., d'après le ,,Matin" de Paris : — Enlevez ça ! intime le roprésentant de l'ordre au coiffeur ahuri. Ordre de la prélecture: plus d'inscriptions tûdesques. Et, d'un doigt péremptoire, l'agent sou-;igne sur la pancarte les deux mots : „Hair dresseï-". Au Canada, la chasse aux phoque* l'ayant fourni que des résultats pitoyable:-'•a saison passée, des pêcheurs de Terre :Nreuve ont imaginé un „iruc/' pour dénicher 'es phoques récalcitrants. Deux aviateurs ixpôrimontés ont été charges do faire le 'Our de la côte de l'Atlantique et de la >aie du Saint-Laurent quelques jours avant 1%,ouverture". On espère repérer de cette fa-;.on les abris des phoques do telle sorte quq le> 'lottillcs de pêclio pourront se diriger tout le suite vers les bons terrains sans perdre leur temps en vaines recherches» Une société vient de se constituer à Copenhague, qui a pour objet de préparer le-; réformes sociales dont la nécessité a été in ; liquée par l'expérience au cours de ecttv guerre. Elle n'a pas la prétention d'élaho rer un programme; son ambition se borne i préciser les résultats économiques, finan- ] ciers et so<iiaux de la guerre en vuo des ! reconstructions fu tures. La tâche consistera particulièrement à réunir toute la littérature d'Europe les questions sociales et à classifier ces livres, brochures et articles de journaux. La société publiera des bulletins relatant les progrès de ses travaux. On sait quo l'on a réussi à tirer du salpêtre do l'atmosphère en captant l'azote qu'îl contient. Mais se fait-on une idée approximative des niasses de salpétro qui se trouvent ainsi dispersées dans l'air ? Deux savants ont fait des recherchas très étendues à ce sujet! et font connaître maintenant» le résultat do ces * études. Il n'y au rait quo 4 triÙions de kilogrammes do salpêtre dans les couches d'air enveloppai'.I notre globe. 4 trillions ! cela ne vous dit risn. Voyons : Un milliard est d:'j\ un chiffre un peu fore pour nos ooncepaions, rpioique nous abusions un peu du terme. Mais il faut un milliard cla fois ce milliard Fantastique pour arriver, non pas encore au trillion mais au modeste billion. Pour faire un trillion, c'est le billion qu'il faut multiplier par le billion. Le chiffre se représente, par conséquent, sous la forme suivante : 1,000,000,000,000,000,000,000,000.000,000,000t$0û. Jugez ei nous avons besoin de noul* gêner iLuis la consommation du salpeU-e I ^ Las lettres des soldats et» les descriptions les coriNispondanfts <i3 guerre font) souvent, ressortir, que les oiseaux sant assejs mseu-îiblas au bruit des canons,des mitrailleuses iti des fusils. On a observé sur tous le-champs de bataille des corneilles en rangs terrés,qui s'habituent tellement au tonnerre les batailles, qu'elles restent sur le sol, nome quand les bombes éclatent. Les tranchées elles-mêmes reçoivent des visites d'oiseaux, particulièrement de petits ïhantours, qui poussent l'audace jusqu'à faire leurs nids dans les fils do fer bar-jelés. Ils ne s'effraient même pas du crépitement des fusils, qui, par contre, incite i chanter, pondant que les grands oiieaux iccompagnont la chute d'un obus de cris perçants. 11 est à présumer quo les oiseaux, dont o champ visuel est très étjendu, reconnaissent vite pan l'instinct, que l'on tire >is sur eux. Ils restent, par conséquent, nsouciants sur les champs de bataille et •éjouissenfc les soldats par leur gentillesse ït leurs chants. , DÉPÊCHÉS DIVERSES N'ew-York, 6 juillet : 31. Morgan est hors do danger. | ♦ * Pétrograd, 6 juillet : Le général Markow, secrétaire d'Etat pour la Finlande, a déclaré que le bruit Puue mobilisation des Finlandais no repose sur aucun fondement. « ♦ ♦ Londres, 6 juillet : Samedi a eu lieu le troisième conseil des minift>ûr»55 do la semaine. Il a duré deux neures et demie. Tous les membres du Oa-oin«3fe, sauf Al. Grey, étaient x>résewts. Le correspondant parlementaire du ,,Times" .lit, à ce sujet, que le Cabinet traverse une période difficile. # * Paris, 6 juillet : Le Conseil municipal a décidé de transférer au Panthéon, à l'occasion do la Fête Nationale du 14 juillet,, les cendres de Boulet do Lislè. ♦ a * Londres, 6 juillet : Ixxrd Fisher a été nommé président de la Commission pour les inventions, qui vient d'Oure créée. Cette commission doit iider l'Amirauté à utiliser les inventions scientifiques qui peuvent être intéressantes pour la marine. * m * Rotterdam, 6 juillet : Le Comité central de la Croix-Bouge néerlandaise est d'avis que les circonstances »o permettent pas encore l'envoi sur les champs do bataille de matériel et de personnel hollandais. Ce qui se fait actuèllouent dans cet ordre d'idées est fait à titre ibsolumcnt privé. • * * La Haye, 6 juillet : Hier, 50'J réfugiés belges ont quitté la ilollando pour se rendre en Angleterre. * . . Berne, 6 juillet : L«s . négociations entre PItalio et la suisse pour faciliter lo trafic régulier des narcliandises venant des pays de la Quauru ^liî-Entento sont sur le point d'aboutir. La-iuifjso pourra régulièrement importer des narehandises dans la mesure de ses besoins. » . * Londres, 6 juillet : On mando do Washington au „Mormng l'ost" : Jj'incidont concai'nauli l',,A.rmenian" est erminé pour los !EJtats-Unis, étant donne (,,'il os'tr certain quo le naviro a tenté de s'échapper. Dans cas conditions, sa dostruc .ion ost justifiée. . . Athènes, 6 juillet : Le gouvernement grec a fait des représentations à Paris parc© que lo comman laut du croiseur français „Kléber" avait ait bombarder l'île do Castellorizo, bira [U-'ollo soit occupée par les Grecs. Le gou .'ornement français a déclaré qu'il s'agir ;lit d iiuo erreur regrettable du comman lant du „Kléber" et donnera satisfaction i a ÎTrèce. * ' • Marseille, G juillet : Une explosion aux établissements pyro-echniques, à Marseille, a causé la mort di ;7 personnes. Dans le noiri >ro d*blessé^ iliisieurs sont très gravement atteints. L'explosion s'est produite à 4 h. 20 du natin1.' La fabrique, composée de vingt pe its bâtiments, a été immédiatement transformée en brasier ardent. Dans les envi ons, toutes les fenêtres ont été brisées. A ihisîe'rci's centaines do mètres de l'endî'oif iu sinistre on a trouvé des débris de oorp: uunains, . d immenses poutres et do forte /laquas de for. Dans las jardins avoisi-îants, les arbres ont pris feu. Peu de emps, avant l'explosion, une grande quan lté de fusées avaient été onvoyées à l'ad iiinistration militaire, ce qui a empêché la atastrophe de prendre de plus grandes pro->ortions encore. La fabrique était située au milieu de la •illo, au boulevard Boux. • ' w Milan, 6 juillet : On mande de Cimco à la ,,Serra" : Hier, M. Giolitti a présidé le Conseil îrovincial. Celui-ci a voté un crédit de .00,039 lires pour les familles des victimes le la guerre. M. Giolitti, dans un disoours, i fai!j ressortir que los résultats de la luerre décideront do l'avenir do l'Italie, fondant cette période historique, tous les talions doivent rester nuis et persévérants. "Jhacim devra s'efforcer d'éviter des difficultés. La noble attitudo du peuple italien «antre que l'on doit vainore coûte quo !OÛtO. Le discours de l'ancien ministre a été Lccueilli avec sympathie. •> » ♦ Berne, 6 juillet : On commence lo dressage de chiens pou? e service sanitaire de l'armée suisse, qui l'avait pas jusqu'ici organisé co service. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands ■Berlin, G juillet. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au nord d'Ypres, des troupes anglaises ont pénétré hier dans une de nos tranchées ; elles en ont été chassées lo soir. A l'ouest de Souciiez, nous avons repoussé leux attaques nocturnes. Par suite du bombardement d'attroupements ennemis à Arras, jii incendie s'est déclaré dans la ville et ;e feu s'est communiqué à la cathédrale. Entre la Meuse et la Moselle, il y a eu de .'ils combats. Au sud-ouest des Eparges, igpnnemi a continué d'essayer de reprendre Js positions quo nous lui avons enlevées? Jarnièrement. La première attaque des Fran \ irais les a rendus maîtres d'une partie de: los lignes de défense, mais une contre-at- ; iique nous a fait regagner les tranchées j perdues sauf un (morceau do 100 mètres. ■ /ennemi a laissé une mitrailleuse entre'nos jsains. Trois autres attaques do l'ennemi, ont une dans la Tranchée, ont couiplèto-»ent échoué. A mi-chemin entre Ailly et |.premont, nos troupes ont attaqué et con-•fuis la position ennemie sur une largeur de ^,500 mètres; elles ont fait plus de 3j0 pri-«>nniers. Près de la. Croix-dés-Carmes, dans , ■ië bois Le Prêtre, la contre-attaque enne-) «fiie que nous attendions, s'est iiroduibe cette ^îit. Les Français ont été repoussés. Au Judelkopf, dans les Vosges, nous avons pris d'assaut un morceau de tranchée enne-inio et y avons détruit les ouvrages de défense. En Champagne, au sud-ouest do Suippes, nos aviateurs ont lancé avec succès des bombes sur un camp ennemi. Théâtre de la guerre à l'Est. Le butin que nous avons capturé au sud de iBiale-Bloto a augmenté; il est à présent de 7 officiers, environ 800 soldats, 7 mi trailleuses ot un parc du génie comprenant un matériel considérable. En Pologne, au sud de la Vistule, nous avons conquis la hauteur 95, à l'est de Dolowotka (au sud de l>*r»rzamow). Les pertes russes sont très fortes. Nous avons pris 10 mitrailleuses, un canon-revolver et beaucoup de fusils. Plus au nord, près de la Vistule. nous avons repoussé une attaque de l'ennemi. Théâtre de la guerre au Sud-Est. A l'ouest de la Vistule supérieure, nous avons sérieusement progressé. A l'est, pas do changements importants. En poursuivant l'ennemi jusqu'à la Zlota^L'ipâ, du 3 au 5 juillet, nous avons fait 3,85 j prisonniers. « • « Vienne, 6 juillet. — Officiel de ce midi : Front russe. Les Russes, repousses par l'armée de l'archiduc Joseph -Ferdinand, pendant la deu xièmo bataille près de Krasnik, &o ictiren dans les directions nord et nord-est. L'aimée de l'archiduc ayant réussi h percer le front russe, avance de nouveau au miliot do combats fructueux et a occupé hier la région de GieJoaew et les hauteurs située-au norrl do la Wyzriica. Sous sa pression, l'ennemi a reculé également sur le Wieprz, dans la direction de Tarnagora. ï^o butii fait durant ces combats s'est élevé il of aciers, 11,500 soldats et 17 mitrailleuses. Sur le Bug et à l'est do la Galicio, la situation est inchangée. Sur la ZlolarLipa et le Dniester, calme iomplet. Front italien. . Les combats dans la région de Gorz qui. m ces derniers jours, avaient pris une ox i tension toujours plus grande, se sont chan i fés hier on bataille par une attaque géné •j - aie oxéoutée par la 3e année italienne Quatre corps d'arméa ennemis, fortement ; J-ppuyés par l'artillerie, se sont avanc-4 •. îontro notre front depuis la tête de pon • lo Gorz jusqu'à la mer. Ils ont été complètement repoussés et ont subi des porto icciTiblos. Grâce à l'attitude, au-dessus dn tout éiogo, de nos excellentes troupes, rom ^ues à. la guerre, ei spécialement do notr. |aleureu60 infanterie, toutes nos position?--vont restées inchangées entre nos mains. jP'est ainsi que nos héros, à la fronts sud-ouest de la. Monarchie, montent une «farde, forte et fidèle, contre l'ennemi. Il souvent être certains que la gratitude dr bus les peuples de leur patrie et des ar %ées qui, au nord, marchent de victoire en siptoire, leur est acquise. î\ien d'essentiel vers l'Isonzo moyen, 1( îvrn et les autres fronts. * « « • Gonslantinople, 7 juillet. — Le grand quartier général mande : ■»sir le front du Caucase,. notre cavalerie, «près de sérieux combats, a continué à re jeter la cavalerie ennemie- vers l'est. Dans 0 comoat d'avant-hie^, nous avons capturé ses prisonniers et du butin. Sur le front les Dardanelles, la situation n'a, en géné- 1 J, j>:»s changé... Les combats • de; tranchées c mtinucnfc avec violence, surtout! sur notre ilo droite prè>s de Sodd-uî-Bahr, mai^ tous ■o terminent à notre ayantago. Nos ,batl-e-'ies d'Anatolie ont provoqué de nombreuses •xplosions ot plusieurs incondi-js dans le amip ennemi de Seddi-ul-Bahr. Nos avi;i-iurs ont lancé 2 fois avec succès des upbes sur les troupes ehionies. Devant ri Burnu, un manitor ennemi, qui s'était 'issimiiio derrière un navire-hôpital, a iwm-bardé nos positions. Sur lCo autres fronts, /en d'important. ies aimées &iKécs Paris, 6 juillet.— Officiel de 15 heures: La nuit eu 5 au G a ét6 très mouvemon tée sur plusieurs jioiuts de front. En Bel gique, les troupes britanniques, apptftfée-v par notre artillorie, se sont cm parées t!e. Quelques tranchées ennemies au sudLouesf,[-de Pill^en, sur la rive est du oanal. Une lutte très vive s'est engagée ' autour ? ïo lia station _ de Bouchez, qui est pesl/'e filtre nos mains, malgré les efforts répétés de- l'ennemi. La ville d'Arras a été bom bardée toute la nuit. En Argonne, combats incessants à coups do grenades, et de pétards. Notre artillerie a déèlonché, à plusieui-s reprises, des tirs_ do barrage qui ont arrêté les tentatives d'attaques de l'ennemi. Sur les Hauts de Meuse, l'ennemi a attaqué par deux fois nos positions de la croupe sud du ravin de Sonvaux, à 1 est do la tranchée de Calonno; il a été repoussé deux fois. Dans la région du Bois le-Prêtre, l'ennemi a également repris l'offensive; deux attaques ont été prononcées, dont l'une s'est) étendue peu à peu de la parrtiie occidentale du bois jusqu'à Fqy-en-IL'vvo, tandis que l'autre était plus particutièaeanent i dirigée contre la partie du bois, qui s'étend à l'ouest de la Croix-des-Carmes. Elles' ont été toutes deux enrayées par les faux de notre infanterie et de notre artillerie, qui ont infligé à l'ennemi de lourdes pertes. P * * * Paris, 6 juillet. — Officiel do 23 heures" : Les troupes britanniques ont renoussé . plusieurs conffr-^rttmTTïwr^lrigées contre los tranchées, dont elles se sont emparées dans la nuit du 5 au 6, au sud-ouest de Ptflken. Elles ont fait SO prisonniers et infligé à l'ennemi des pertes sérieuses. L'ennemi a bombardé Arras avec de>s obus incendiaires. Reims a reçu également quelques obus. En Argonne, canonnade, sans action d'infanterie.Sur les Hauts do Meuse, sur la croupe : sud du ravin de Sonvaux, nous avons re-oris l'élément de tranchée où l'ennemi avait pris pied et- avait réussi à se maintenir depuis le 27 juin, et avons poussé au delà. L'ennemi, après un violent bombardement, a lancé une contre-atiaque qui a été ro-poussée.• * * lîo.'ne, 5 juillet. — Officiel du grand quartier général : Le feu d'artillerie continue efficacement contre Its fortifications de Malhorghetto et du Predii. Notre offensive sur le haut plateau do Corsico se dévcloppo. An cours des combats d'hier, noua avons fait 400 prisonniers.La nuit dernière, nos dirigeables onf bombardé le camp ounomi établi auv envi, rons do Doberdo, 'ainsi que la jono'ion du chemin de for Dornberg-Prvaoino; ils onf endommagé les embranchements de voier^ ferrées et la gare de Prvacmo. Après avoh repéré le feu de notre arlillerie, ils son: rentrés indemnes. — Dépêches Diverses Ivew-York, 6 juillet : Sur la proposition du ministèro de la me, rine, le président Wilson a refusé d'accep ter la démission de vingt capitaines et lieu enants do marine, étant donné nue la pré senco de tous les officiers est nécessaire et ce moment. * ♦ ♦ NcwwYork, 7 juillet : Hier, i>eu avant minuit, îfrank Hait, ce. lui qui a commis l'attentat contre M. Môr«-gan, a tenté de se suicider en s'ouvranv iine artère au bras gauche. ♦ «^Londres, 7 juillet : I^o bill créant le Eegistro national a été idopté par 235 "VT>'lx ^ÎTTPïf^SO ^ar la Jhambre des Communes. Cettigné, 6 juillet : Pendlant la m irche en avant des î\tonté-aégi'ins vers Alessio et Scutari, de fortes >andci8 albanaises sont entrées dans le nouveau Monténégro, où do sanglants combats continuent encore. 4» * * Paris, G juillet : Le „Temps" annonce quo les 10,909 balles lo coton formant la cargaison du ,,Dacia", jui a été déclarée do bonne prise, seront vendues au Havre. * « « La Haye, G juillet : L'exportation de toutes espèces de fer brrit est interdite. * « * Pétrograd, G juillet : Le „ltieich" annonce quo les prix du sucre ayant augmenté considérablement dans est grandes villes russes, le ministre dos ftnancos" a ordonné de mettre sur lo marché 3 millions de pouds du stock des su-oies consignés. * * * : Constance, 6 juillet : Douze cents à treize cents invalidos français attendent ici leur échange, dont la date n'est pas encore fixée. o * * Niscb, 6 juillet : La Skoupschtina, qui avait été convoquée pour le 3 juillet, a été prorogée au 15 août. Les journaux attachent une grande importance à la prochaine session du Parlement serbe. » * * Marseille, 7 juillet : Le torpillage du „ Cartilage" par un sous-marin allemand a causé une Vive émotion lundi soir. Le navire appartenait à la flotte méditerranéenne de la Compagnie Transatlantique. Il avait été réquisitionné par l'Etat pour l'envoi do troupes et de matériel au corps expéditionnaire en Orient. Lo paquebot avait quitté Marseille le 24 juin avec une cargaison importante. L'équipage se composait de 9G hommes. * * * Berne, 7 juillet : L'Agencé Télégraphique Suisse apprend tjuo M. Salandra a offert au député Bar-zilai, né à Trente, un posto do ministre sans portefeuille dans lo Cabinet, non pas' comme représentant do l'extrême - gauche, mais commo représentant de la Terra-Irre-denta, M. JSarziiaï acceptera vraisemblablement.* * * Washington, G juillet : On mande de Tacoma : A l'exception d'un seul, tous les "wagons lui ferain Chicago-Mihvaukee sont tombés lier à travers lo pont jeté eur un précipice près do Ranier. Trois personnes ont éU' uées et quatorze blessée?

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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