La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 14 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m901z43c5b/
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PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), tr. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusi-.ment par les bureaux et les facteurs des postes. — es réclamations concernant les abonncmetits doivent rs adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADÏIINISTBATIOH ET nlOICTION: 13, ISoniagno-aux-SSerlics-Poiagères, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75. — Réclama avant les annonces, la ligne, ir. 1.75.— Corp» dm journal, la ligne, tr. 7.50.— Faits divers, la lignât ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, Ir. 3.53. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir* 1.50. Bureaux do 9 à 17 heures. Direction et Administration : g J03. lïlORESSÊEL DIRrATEUR A NOS LECTEURS Nécessité fait loi. La crise du papier, s'ag-flravant soudain, nous accule aux plus fâcheuses nécessités. A dater d'aujourd'hui ©t jusqu'à nouvel avis, l« Journal ne parai* ira plus chaque jour que «ur deux pages; en outre, l'insertion des annonces commerciales est suspendue, le maigre emplacement dont nous disposons pour la publicité étant exclusivement réservé aux avis officiels et légaux et aux faire-part nécrologiques.Nos lecteurs regretteront aveo nous la dure obligation qui nous est faite de sacrifier maintes rubriqu-os Intéressantes ou documentaires qu'ils avaient accoutumé de lire. Ils s'en consoleront toutefois en se disant que le sacrifice ne sera que passager, qu'ils pourront avant qu'il soit longtemps reprendre leurs habitudes. Dans Contretemps, nous ne négligerons rien pour leur servir la documentation la plus large concernant les événements qui SO déroulent en Europe, qui s'y précipitent même, sernbie-t-il, et présentent un intérêt d'heure en heure plus palpitant. LA GUERRE 1,199" jour de guerre v Les Italiens continuent à battra en r§-Uaii# dans la montagne, non sans essuyer dca pcrt63 sérieuses. Los Autrichiens, qui Tiennent d'occuper Uoilune, dosooudout la vallée occidentale du i'iave supérieur : il3 sont arrivés devant Feitre- lis font aussi cl!2s progrès au sud du 'l'yroi, dans le val Sugona, où ils cuit rejeté le* Italiens au delà d» Grigno, h, 20 kilountres à l'ouest de Feitre. Sur le Piave moyen et inférieur, on ne signale pas d|â changement. L'offensive allemande en Italie iBérlin, 12 novembre : i/empereur Guillaume est parti lo 10 no-T ombre pouç le théâtre de la gu£rre italien. %o 11 uovembro, il a rencontre 1 empereur -Chartes ct ie 1 oi da Bulgarie pris do ! JTriesîe. Le soir» Sa Majesté a continué son voyage vers le port d attache des sous- miirms allemands dans l'Adriatique. * * (Berlin, 12 novembre : Grâce à nos succès eu Italie, la nombre cte nos prisonniers dépasse 2 millions, t e ohil'fre comprend uniquement le» prisonnier^ do guerre qui sont régulièrement inscrits sur ies listes de nos camps; il ne tient pas comp'e des prisonniers qui sont dirigés en ce moment vers l'Allemagne, de ceux qui sa trouvent dans les étapes ou qui sont, mis en quarantaine, ni de coilv qui sont morts ou qui sont entre les mains do nos alliés. # * Genève, 12 novembre : On mande de Kome au ,/Tournai de Genève ' Ï — L'évacuation de Venise a cumrueiwkV * » * Paris, 12 novembre : JLe Matin" apprend de Milan qu'une deuxième ligue de d f nse a été établie par les Italiens à SO kilomètre® en ctoyà du Piave. Le grand quart.er gi-n r-al italien sj trouve à l'eschiera. 1/évacuation des populations s'éteud aux villes de l'adoue, Vérone et Vicence. * « * Paris, 11 novembre : Le Temps" annonce que lo prince de Galles est a*rivé au front italien. * * * I-e-rUn, 12 novembre D'après li „Gazette de Vossr", le nombre îles rél'ugi s du lrrio<ul et de 1a V éné-tie arrives à Florence serait ; usqu'ici de lO,i, i). Vévacuation de la population civile s*ét ::>drait à Padôue, Vérone ct à Vi-ceuce.» * • Londres, 13 novembre : Sur lo front 1 Isonzo, le$ colonnes sanitaire; italiennes ont été informées si tardivement do ta retraite de l'armée qu'elles ont. i'tj forcées d'abandonner dix-neuf dieu quara-it-j-ciuq voitures dont elles disposaient sur lo l'agi ïamcnio. * y * Beau. 13 novembre : D..-- rougit's qui ont réussi à passer eu Suisse malgré la fermeture de la frontière api*>riehfc ici des nouvelles do M-dan. Dès avant le début do l'offensive, la surexcita tion y était très grande : tout lo monde l'a t'iKÎait et, dans ies milieux ouvriers, on cqiimait tout haut l'espoir qu'elle mettrait Pin à !;i guerre. De son côté, le gouvernement affirmait que tku.s quinze jours l'aria; 6. serait entrée à Tries t©. La victoire allemande a ' été connue longtemps avant la rmblit^ioa des Communiqués officiels. Dès le „'7 octobre, des femmOa circulaient par les rues e:i criant : „A bas la guerre I Don-ikv.-s»-du pair. ! llendoz-nous nos ma-t'is î" On vit des soldats applaudir et des i! i ; i ; : se mettre à ia tête du cortège : le .n-uit courait que les ouvrières avaient dé-iit • de désarmer Ittf soldais de s'emparer do l'arsenal. Le 28 octobre, la défaite fut iv-lue publique. Les ouvriers dos (rata. >vays ;- . s u r ent u&vaH et (ka fcauses qtd ivaio il attendu vainement une distribution la j ain piiiérent les boulangeries. Les syo-licats avaient organisé une garde rouge :liarg. ? de maintenir l'ordre. Des manifesta-ion< produisirent, devant le» bui'caux de A\.. : î i • et l'imprimerie du 9,^>eeolo"t )riso d'assaut, eut «es machines endomma-; e>. La nuit venue, les Milanais s'en fu. •eat ronoher- Le lendemain, quand, ils so ;out réveillés, i!» ont trouvé tous les car-o'oui'.a c'« les places publiques occup.'s par les troupes françaises de couleur qui rom-►layaicnt ies soldats italiens retirés pondant a nuit. Le matin des 30 et 31 octobre, l'u^ears bataillons de soldats français et ng:;:is ont traversô Milan, non point pour llrr au front, mais pour être repartis dans ivei.vjs villes où ils sont chargés du Ser-ico i!o polico. On a constaté sur plusieurs loints do la frontière itaio-suiss»e que des -alriju'-lics anglo-françaises venaient remplacer troupes italiennes qui y montaient \ garde. ^ * Home, 11 novembre : La Chambre se réunira le 12 novembre. ' _ * * Rome, 12 novembre : . Le ,.dessagero" annonce qu'un oonsetl ' s ministres a été tenu à Montecitorio ; < [AI. < î iolitti, Salandra, Luzati et Boselli j iei.î;;s chefs do cabinet, y assistaient. M. r.ando a exposé la situation militaire e/ 1 aîripie,^ ainsi que les pourparlers da Pi;u 1 UI'ï. L'ac-ooi'd a «Hé unanime sur tous les j )irt: en di?cuss!on. " J ( M. Marcora a ensuite conféré avec M. 1 Gi diiti à propoa de la réouvert*are djo La Chambre. » , , t 1 ; 1 1 Rome, 12 novembre : I 1 : M. Giolilti a re^u un grand nombî'a (Far mis et de personnalités politiques. • 9 Rome, 12 novembre : Le tribunal de Modène a condamné trois personnes respectivement à l an, 10 mois et 4 mois de prison. L©a condiunnés étaient accusés d'avoir publiquement exprimé le désir d'être gouvernés £«ir les Allemands ou par le» Autrichiens. Opinions de la presse Paria, 12 novembre. — De l'A genco Ha vas 1 — La retraite italienne continue méthodiquement. Les forces autrichiennes eîi alie-maudes tiennent maintenant la rive orientale dix Piave, depuis Segutino — endroit où lo fleuve entre dians la plaine — jusqu'à la mer* Il est exa^'-t, oommo les com. muni iuéa autrichiens le disent, que les localités de Vidk>n et de Piave di Codore, si-tu^îes à l'ouest du Eieuvo, sont aux ma^ns de l'ennemi, qui av;unce en môme tamj.s de l'est vers l'ouest. Les ALleinauds ont entrepris un mouvement concentrique du nord au sud dans Iw montagnes-frontières. Les troupes autrichiennes ont, atteint l'Agordo et lo Cordevole supérieur — affluent du Piave — et sont arrivée» dans la vallée ne la Sugana; ellrs ont gagné ls, partie orientale dm haut plateau des Setie Com-muni et se sont emparées de la ville cî'A-siago après des combats de rues acharnés. Dans ces conditions, il semble qu'il n'est pas possible d'établir sur le Piave la ligne die résistance des Italiens, car elle esb déjà 1 tournée au nord. On jieut toutefois espérer que l'ennemi ne réussira pas, comme il a l'intention de le faire, de couper dn gros des forces italiennes qui so retirent le long do la cote le» troupes qui se trouvant Sur lo cours supérieur du Piave. , Les événements de Russie Stockholm, 13 novembre : On mande di'llaparanda /t „Dag£03 heter" : — Les communication» du grandi quartier général avec Petrograd étant interrompues, il n'y a plus de communiqué officiel. On ignore quelles sont les in tendons de ' M. Keraiski, mais on est généralement d'avis qu après la fa^ou dont U a r-jprimé la rébellion du général Kornilof et 1 interdiction de la mannestation projetée par Ito cosaques à Pétrograd, sa xiopularifcé n'est plus assez grande pour qu il puisse espérer -->o maintenir au pouvoir. On parle dsjà 1 (t M. Itodsianko et du général Kornilot comme candidats à la présixlenca. * • * Stockholm, 13 novembre ; f D'après P,,Isve»tija", lo deuxième Oon- 1 grès des matelots de la flotte de la Baltique, qui s'ost tenu à HolsingJCors, a voté une résolution en faveur d une paix immédiate sans annexion. 11 a été décidé à l'unanimité que cette résolution serait transmise par radiotélégramme à la flotte allemande-*%Amsterdam, 12 novembre : . On mande d'ilaparanda ; — M. Korenslii a déclaré qu'il disposait d'une armée de plus de 300,000 .hommes. Il est poceiblo qu;une marche de ses troupes vers Pétrograd soit inutilo, étant donné qu'une informabiioa annonce qu'on s est Ixittu dans les rues do Pétrograd! et que ' Ico bolschevistes ont été vaincus. D'autre 1 j>art, on dit que les cosa.quca se seraient de- 1 clarés contre les maximalietes* l ; Paris, 13 novembre : 1 On mande de Pétrograd à l'Agence Qa- ; vas en date du 11 novembre, 12 h. 45 de l'après-midi : — Le» troupes gouvernementales sont arrivées à Pérrograd. Les automobile blindées ont engagé le combat aveo les maximal stea." Lo tél^ramme suivant, envoyé par la môme Agence à 4 h. 20 do l'après-midi, dit : — La fusillade continue- Les forces gou-vernementalea semblent être peu importantes."* * * Stockholm, 12 novembre : L© laruit court qu'un télégramme parvenu «le PéirogracJ jinnonce qu'un combat sanglant1 & est livré aux portes do la ville, entre les troupes de M. Kerenski eti celiez des bolchévistes, et que M. Kerenski en est sorti vainqueur. Co télégramme émane vrai-sontblableiucnt de l'Agence Télégraphique» et a cfc6 adressé à la légation d'Angleterre. La bauuLe dont il parle aurait "eu lieu à 10' kilomètres de Pétrograd. Il paraîtrait que tous les membres do i 'ancien gouvernement, i\ l'exception de» MM. Tcretchenko et IConovalcf, ont été remis en liberté. Il se serait constitué on outre un comité de salut publ:o composé do socialistes internationaux et de socialistes révolutionna'.rss, qu.i aurait été reconnu par les ambassadeurs de l'Entente. Maxime Gorki se serait séparé des bolchévistes. ^ ♦ Londres, 13 novembre : On mando de Pétrograd au "Daily Chro-niclc„ : — Vendredi soir, à G heures, le Congrès des conseils des ouvriers et soldats a nommé le nouveau gouvernement. Lo cabinet Lcnine a supprimé les journaux de s l'opposition ci a étendu les pouvoirs du /-contrôle do l'alimentation et ceux des au- s torités locales. Quelques membres du nou- 2 veau gouvernement se sont rendus ensuite ti dans leurs bureaux ; ils ont été désagréa- u blemcnt surpris en constatant quo le3 fonc- c tionnaircs refusaient de les reconnaître. * * « Berlin, 13 novembre : Le „Berliner Ivokal Anze'ger" diti que pendant le bombardement du Palais d'Ili-v'er, à Pétrograd, des grenades di gros calibre sont flambées tout près de i'édlifice et y ont causé des dégâts importants. * * * c' Rome, 12 novembre : L: D'après lo ,,Secolo", le gouvernement n maximaliste accuse M. KQrônski d'avoir ao- c vCptô de fortos sommes pour agir en faveur l: :1e puissances étrangères; il est accusA, en a autre, de trahison envers la patrie et d'agis- a sements contraires aux intérêts de la Russie § de l'armée. i *** Pétrograd, 12 novembre : Le Congrès dc3 ouvriers et soldats a roté son programme des conditions de paix c ît unO résolution dont voici la substance : — Le gouvernement des ouvriers et payi; di ;ans russes issu de la révolution des 6 et L " novembre, auquel le Conseil des ouvriers n ;t soldats donne son appui, propose aux p gouvernements des pays belligérante d'où- g ri'ir aussi tôt que possible des négociations n ai vue do la conclusion d'une paix équi- s( able et démocratique. Il estime que cotte ^ ?;u:, souhait'e par la majorité des classes m >uvr>ères de tous iea pays IxsUi^rants, que d* a guerre a épuisés et ruinés, et réclam é , >ar les ouvriers et les paysans russes dès a chute do la monarchie, doit êU'e une >aix immédiate sans annexion — c'est-à-lu*e sans absorption illégitime de territoires nnemis ni conquête violente de nationalités îtrangères — et sans indemnité. Il propose !> tous les belligérants de la coiicluie sur--charnp et de déclarer qu'ils sont prêts à loin mer sans délai des plénipotentiaires dans 0 but. Le gouvernement ne prétend pas qu ils loi vent tout de suite énoncer des conditions te paix qu'il faudra considérer comme dé-initives; il se borne ù. insister pour que ies conditions soient déposées aussi tôt que >ossiblo par chacun des belLgéraïus. qn.e le oxte en soit absolument clair, dépouillé de oute ambiguïté et de tout caractère secret. son Cote, hostile aux manœuvres do la liplomatio secrète, il confirme sa ferme résolution de faire publier tous les traités >eci'ets approuvés ou conclus par le gouver-îoinont, les grands propri taires fonciers et es financiers du début de fevrier au 7 novembre 1917, dont il déclare nulle et non 1 venue la teneur* 1-e gouvernement proposa aux gouverne-nents de tous les pays belligérants de ooru iluie immédiatement un armistice de trois nois, temps qu'il estime saf.isant pour nie-1er à bi^nne fin les pourparlers. Il propose m outre quo toutes les nationalités ou les îations entraînées dans la guerre ou oltii-*<'es de la subir désignent de» délégués qui ^rondi'or.t j^art aux négociations de paix et ,uo l'approbation définitive des coud»tious le paix soit réservée à une conférence composée de délègues de toutx^s les nations du nondo. En faisant ces propositions do i>aix aux gouvernements d0 tous les pii-ys boill igé-:an4s» le gouveriïemeut provisoire des ouvriers et paysans russes s'adressa part.cu-îèrement aux ouvriers des trois pîi^s les jlus civilisés engagés dai.s la guerre ac-.uollo, les ouvriers anglais, franvais et al!e-nands, qui ont rendu à la cause du progrès et du socialisme les plu» grands services."» Londres, 12 novembre ; On annonce que le général Kornilof est l Moscou, Les cosaques l'ont aidé ù, s'éva-ler de Bykof, où il était prisonnier n il 5tudie avec MM. Rodsianko, Milioukoî et [Caledine lo projet d'un nouveau gouvernement à Moscou; ces quatre perS- >nnaLt-s seraient, dLt-on, prêtes à lui accorder leur îppui. f L « Copenhague, 12 novembre : Les membres de la légation russe de Copenhague ont décidé à l'unanimité de ne jas reconnaître la gouvernement maximaliste le Pétrograd. * * * Stockholm, 11 novembre : Les voyageurs venant do Finlande- raoon-ent que les bourgeois et les socialistes de :o pays so groupent pour assurer leur dé, :enss " {personnelle. A Hammersfors, à Ta-.vastahus et à Helsingfors, ce système a léjà doniné do bons résultats. m ' * Malmô, 13 novembre : Sur le conseil des ambassades anglaise, française, italienne ct américaine, presque tous les nationaux de ces divers Etats sont partis précipitamment pour la Finlande, où les archives des ambassades ont été transférées.Opinions et commentaires. Stockholm, 12 novembre : La ,,Svenska Dagblad'et" publ-o un aride qui fait seusauon, émanant d'un dl->lomate du camp de l'En terne et portant ce itro : ,,La révolution russe lait échouer le >rojet que poursuivait l'Entente d'écraseï es Puissances centrales sur le terrain po-itique et économique*" Il y est dit entre Lu res : — I/Enten:e a surévalué la force de "armv:e russe après la révolution et cette j ;urévalaation a eu de funestes conséquences j m point do vue de la paix par compromis : iue l'on désirait. Or, co n'est lù, qu'une auto négligeable en regard du danger for-nidabie qui résulte du fait que 6imultané-nent Ls dirigeants do l'Entente sous-yva-ueut lo progrès actuel des ressources des 5uissauces centrales et surévaluent l'aide tes Etats-Unis. Le sort de l'Europe en-ièro est livré au hasard dans des concilions dont l'histoire n'a jamais vu d'exem-)le. Pour le nouveau gouvernement russe, 1 n'y a qu uno issue : mettre rapidement in à la guerre. Si los puissances cociden-ales s'y opposent, la rup.ure entre 1 Est et 'Ouest devient vraisemblable et il faut .'attendre à ce que les garanties économises données par la Russie aux pui s mees ccideniaies soient complètement perdues ►our elles. Lo soûl moyea qu ait l'Entente !e sauvegarder ses intérêts économiques, à out le moins dans l'Est, c'est la paix. Il ût superflu do dire que le facteur de puis. ance que représente la Russie venant à -isparaitre, il est impossible à 1 Entente atteindre son but do guerre. Il serait ab-urde, en effet, do penser et d'espérer que 'Amérique, qui no dépose que d un cadre T'mitif d officiers et de moyens de com-iunication tiès lents, soit à même, pendant 3 court laps do temps qu il reste encore à ourir avant quo les Puissances centrales 3: tout à. peu près toutes leurs forces sur lo ront a l'Ouest, d envoyer ^ur 'ce front dos ecours suffisants pour empêcher la percée. )r, si celte percée réussit, les troupes de Entente no pourront plus jamais compter ur la défaite des Puissances centrales, aux-uolies la guerre aura fatalement pour ro-iiltat final do livrer le continent earopéea. inaicmcnt, la vérité est que nous avons >ut à craindr^ pour l'avenir si 1g problème est pas résolu tout de suite par 1a con-lusion de la paix." EN AMÉRIQUE Paris, 12 novembre : Du ,,Matin" : — Aftx Etats-Unis, les événements qui se ôroulent en Russie et la défaits italienne npressionuent très défavorablement t opi-iou publique- M. Lansing a d.écLaré aux [>1 resjpondâuts des journaux parisiens que Amérique continuera à donner son appui ux Alliés. Il ne faut pas toufuQfois, a-fc.il jouté, que l'Entente so fasse de trop raudos illusions, nos rc^somees n'étant pas limitée. La Haye, 13 novembre : La légation des Etata-Unis à La llaye jmmuuiquo ce qui suit : — Nous prendrons part à la Conférence îs puissances qui coinjjattent contre TA1-magne et nous y serons représentés par Dtra d'légué M. Edouard House, ainsi que ir l'amiral Bensen, le général BePker, lo énéral Blesz-, chef de l'état-major de Parée américaine, M. Oscar Cesby, deuxième frétairo du Trésor, Mil. Wance et Cor-'ck, rfprésentants du département du com-eree. M. Taler représentera la diciaturo 1 l'alimentation. MM. Thomas Wil^on , Gordon Auehenclos assisteront aussi à h Conférence au nom des Etats-Unis. . La Con/érOnce sera en tout premier liei imo conférence militaire qui (liseui&ra les efforts communs à faire i>our conduire le^ opérations militaires et prendre les mesure, économiques de manière à olitenir le meilleur résultat. Les Etats-Unis ont déotd« d util ser le mieux possible leurs ressources en hommes et en matériel j il s agit dono d< décider comment ils doivent le faire.'' .La guerre navale Lisbonne, 12 novembie : Un sous-marin allemand! a coul^ dieux navires brésiliens dans le port de Saint Vincent (cap Vert). Le feu des canom portugais a été inefficace. ♦ » AmsteivLam, 12 novembre : L'Agence Néerlando-Indienne annonce L -suspension de rinterdiadon d'exporter ài riz o!3 Bangoon tt ae Smgapore dans le Indes néerlandaises. DÉPÊCHES DIVERSES i'aiis, 11 novembre : Outre lo Conseil militaire des Alliés, i] a été décidé de Onéer uil Conseil te-Uniqui spécial — militaire et politique — chargé ne coordonner les opérations sur le troui à l'Ouest. Les présidents dos Conseils u« ministres de l'Italie, ce ia France dt l'iVngicterre feu'ont partie de droit do c Conseil; toutefois, Gomma lour priseuice jK3r manente est impossible, chaque chef de gouvernement désignera un ministre pour 1 remplacer. Le ,,Matin" donne à Cet égard le» renseignements suivants : — M. Dourner icj>résentera la France ac Conseil des AilLs. On escompte aussi la nomination de délégués américains. La vill« où siégerait le Comité 60raii choisie de telle sor.e que ses travaux puissent se- poursuivre dans le calme et que les informationt puissent lui parvenir aveu rapidité. Oc i>arle à ce sujet de Versailles. Ce t>rojct> : été conçu lors du oernier voyage de M.Pain-levé à Londres. L a ét^ d> £iaaii veulent approuvé la semaine dernière a Kappalo. • * • Paria, 11 novembre : . M. Lloyd George est arrivé ca mafln i Paris. , , * * * Paris, Il novembre : Lo ,, Temps ' demande que l'on donne i l'Entonio un chef militaire comme le feld maréchal von Hindenburg. Malheureusement ajoute-t-il, on ne voit pas quelle persouua bté serait de taïUe à assumer ces écra santés fonctions. • * « Paris, 12 novembre : Le „Matin" commente la lettre pastoral* de Mgr Maurin, archevêque de Lyon, qu (Kclare quo la noto pour la paix du Pap était très favorable à ia France. Le „Ma tin" rapproche coue îc-ttre du voyage de: uvéques français mandas à. Rome par 1 Saint-Père et estime qu'une nouvelle actioi du Pap.e on faveur de ia paix est iinmi uente» ♦ o (, Paris, 12 novembre : L'„ Action Française" puble la fcilô gramme suivant adressé par lo duo d Or. léans à M. Daudet : — Nous rendons hommage à votre patrio tisme. Nous savons que vos amis et vou« vou-s consacrez uniquement à la défense d* la Franc©. Jusqu'à présent, vous n'avie» pas de mandat ot'fioiel; nous vous l'accordons par la présente." Le t'iégramme invite en terminant M Daudet oc ses amis h continuer à travaille] à la prospérité de la France. f » * t > Zurich, 12 novembre : La frontière françaice, rouverte samedi, r éfcô de nouveau ferm e dlmancha à midi. * * * Berhn, 12 novembre : L'Empereur a nommé vice chancelier de l'Empire, io conseiller sociei Frédéric vou Payer, député du parti populaire progrès sisie» « La Haye, 12 novembre : Le Bureau de correspondance annonog qu.: le gouvernement néerlandais publiera sous peu un Livre, blanc sur la question du sablo et du gravier. D'autre part, le d'par tement des iU'faires étrangères s'occupe d* la préparation d'un Livro blanc sur l ad-mission des navires marchands dans locaux territoriales des Pays-Bas. * * # La Haye, 12 novembre : Les six mille ouvriers de 1a draperie clc Tilburg chôment à la suite d un oonâilt Sur la question des salaires. Cette draperie avait accepté d'importantes commandes pour compte do l'Angle.erre. ** * Berlin, 13 novembie : Le ,,Berliner Lokal Auzeiger" so fait l'écho d'un bruit qui a couru avec insistance dans les milieux politiques 6 financiers de Copenhague, disant quo la conclusion d un armistice entre l'Allemagne et la Russio était imminente. Cette nouvelle a provoqué une importante hausse du cours du change. _ , *f * Londres, 12 novembre : L'„ Observer" annonce que lord North-cliffo deviendra ministre de l'aviation après son retour d'Amérique. * * Londres 12 novembre : Dans un discours prononcé à Glasgow, M. Ilenderson a déo.aré qu'il estimait i ti c (S'envoyer en Russie une nombreuse délégation d'ouvriers chargée de délibérer avec 1-Soviet sur son attitude à l'égard de la continuation die la guerre. Londres, 11 novembre : Le vote des ouvr ées mineurs du Pays de Galles sur la question du recrutement, militaire a donné le résultat suivant : 70,240 voix contre et 2G,2<15 voix pour la grève. ♦ * * Baie, 12, novembre : Le „Basler Anzeiger" prétend qua des grèves et- des troubles ont éoiatô à Glascow et à Birkeniioad. La censure anglaise n'a pas permis la publication de d'tails. Une centaine de milliers do mineurs chôment- et réclament uno meilleure alimentation. « ' * Londres, 12 novembre . Un incendie a détruit l'hôpital dja Manchester; quinze femmes ont péri dans las flammes. * » ♦ Berne, 8 novembre (retardé en transmission) : Les journaux portugais annoncent que les îles Açores ont été occupées par les Américains qui y ont établi de grandiose» fortifications à Punta Delagoada. On craint au Portugal que cette occupation nie devienne définitive. COMMUNIQUÉS OFFICIELS 1 Communiqués des Puissances Centrales. ; Berlin, 13 novembre. — Officiel de ce midi : ► Théâtre de «a guerre à l'Ouest. 5 Armées du feld-muréchal prince-hésritfior Rupprecht de Bavière : En Flandre, nous avons repoussé par notre fou ot par des • contre-attaque® à? importants détachements de reconnaissant que les Belges avaient lancée oon^ nos positions établies dans le secteur de l'ïsor et les Anglais contre nos positions du front i do bataille. Le duel d'artillerie a été moins intense que les jours précédents. Le soir, la canonnade est devenue plus violente près do L)ix-1 mudo et dians quelques secteurs du cèiamp de 1 bataille principal. 5 Armées du prince-héritier allemand : Au nord de Bruyère, un énergique coup do main exécuté par notre infanterie anus a valu des prisonniers et des mitrailleuses. Sur la rive orientale de la Meuse, l'artillerie a été active pendant ia journée. Le lieutenant Bongariz a remporté sa 22e et le viaefolwebel Bucklet-, sa 25e victoire J aérijenne. Théâtre de ia guerre à l'Est, j Sur le chemin de fer Kiga-Pétrogra/d, nos avant-posées ont repoussé l'atta^iue d^un dé. , lâchement de reconnaissance russe- Au sud-] est de Groditsche, de» troupes d a*naut allemandes et austro-hongroises ont exécuté une j fructueuse opération. Sur le front en Macédoine, le duél d'ar-tiLerie est devenu très intense sur les hauteurs do Parolovo, dans la boucle de la Czoraa. Front italien. Dana les Sette-Communi, nous avons ar-, ra-ohé a.ux Italiens le monte Longara. Des troupes (jui avançaient dans la montagne , entre ia vall'e de la Sugana et la vall'e c'e Sismon ont pris d'assaut l'ouvrage blinde 1 do l>eone, construit sur le sommet, di Campo et le fort blindé établi sur le sommet di Lûno. Fon#aso est en notre pouvoir. Sur le I'iave inférieur, la canonnade est devenue plus intense. Berlin, -13 novembre. — Officiel d'hier soir ; Pas d'action do quelque envergure ni dans 1 l'Ouest, ni dans l'Est, ui en Albanie. Datij, la vall'e du Cordevole, à l'ouest de Boî-» lune, 4,(XX) Italiens ont etA faits prisonniers. - , , » • * * Berlin, 12 novembre. — Officiel : Dans la zone interdite autour de l'Angleterre. nos sous-marins ont encore détruit 1(5 (XX) tonnes de jauge. Au nombre des navires coulés, il y avait deux vapeurs année anglais, dont l'un profondément chargé, et nui furent détruits dans la Manche; parmi les autres, il y avait lo vapeur armé anglais „Sapele" (3,132 tonnes), allant de Li-vcrpool vers la côto occidentale de l'Afrique avec une cargaison de colis divers. • * ♦ Berlin, 12 nove>tnb«e. — Officiel : La nuit du 9 au 10 novembre* environ six grands avions anglais ^ ont attaqué les chantiers do Bruges. Repousses par nos projecteurs et not. 0 fou de barrage- ills ont lancé leurs bombes sans causer de dégâte : militaires. Dcuix Belges ont été tués. ' * * ♦ Vienne, 13 novembre. — Officiel d'hier : Front italien. . Dans la région de ta Piave, des troupes allemandes ont enlevé la tête do pont de Viclor, organisée sur la rive orientale. Le» divisions qui suivent le cour® de- la rivière en aval de Bellur.e s approchent de Feitre. 1 Grâce à la coopération méthodique de notre haut commande;-nont ùi do nos trouves d importantes forces italiennes, représentant les effectifs d une division, ont étî coup es, au cours do ces jours derniers, près de Lon-garone, au nord-est de Le1.lune. A cette occasion* un général, quelque 10,(XX/ hommes, de nombrtux canons et un grand ma-t'iicl de guerro sont tombés cnfcro nos mains. Une fo.s de plus, uno mention spéciale est due à 1 effort de la 22e division de tirailleurs, renforcée par des detache-menrs allemands. Des forces faisant partie de» 1 armee du feld-marechal -von Conrad oi.t r foulé l'ennemi au delà de Castel Tesino et de Grigno, dans le Val Sugana. * * * Vienne, 13 novembre. — Officiel de co midi : Les troupes du feld-mar^chaî von Conrad ont perce la ceinture do barrage prés de Primolono. Deux ouvrages des plus solidement fort.: fi Js : la Cima di Campo et. la C i na di Lano sont en notre i»ouvoir. f Sofia, 12 novembre- *— Officiel : Sur lo front eu Macédoine, daos La bou-cîo do h\ Czerna, violenté canonnade. A l'est du Vardar, tourbillons de feu. Dans la région de ia Moglena, des détachements de rc-eonhaissance ennemis ont été repoussés. Sur lo front de la Dob'oadctia, un groupe ennemi, qui tentait d'approcher en canots de la rive dro.to du Danube, près de Pris. lava, a été repoussé par notre fou. A l'est do Galatz, violente canonnade. * * * Constantinople, 12 novembre. — Officiel : Sur le front du Sinai, la cavalerie enne-mio a attaqué notre aile droite; elic a été repoussée. Un avion ennemi a été descendu. Sur les autres fronts, pas d'événement particulier î\ signaler. • ♦ Constantinop'c, 13 novembre. — Officiel : Aucun événement essentiel à signaler sur aucun front. Berlin, 12 novembre. — Officieux : En. Flandre, lo 11 novembre, à 7 1». 1/d du malin, apri» une courte pr pairaiiou d'artiïlcric, l'onijouri u do nouveau pris fonensive dans la r';.ioik do raçf-chciidftele ; son atUique a ôolioné d'une iuanière fout niissi sang'lanto qu« 1rs a»-sau.3 dârigts la voill©, à cinq reprises, conlro iio3 peï'jtione établies à Cet endrCit. Le temps s)' tant iclajnl, lo socteur du Iront compris do 'io/ûune à Zar.dvoordo a «'t'- pria depuis midi sous un violent [ou do diversion, qud s'esi «Henitu loin à Parrijro Ce nos lignes: vers la fin <0 l'aprt-s-anidi, il eet devenu txès in/tense à l'est de Poelcapeille et ai.e^ eoaire les positions de I'Yeer t'iab-ics enr !a côte à» l'est de JNi niport. L'aprè&midi ct la nuit, nos aviateurs on* elti-cacemeat bembardô ies insitallAtions de clteaniu de for et les (i-pôts f'tr'Jbilia >\ l'arriére du îro-nt-enn-emi. A Popcringiie. noiu.:, avons co-nsitati de» incendies et des explosions. Il r suite dju -nombr© total ('ies avions et des bo-llons captifii euneniis descendus on octob^re que i*>u3 continuons à poe-sv.!:>r la sup'riorité aérienne. Tandis qu'en Italie, sur le P-iajve înB'rl-jur, l'cnai«rai ^e tient dans un secteur larpe de deux kilomifcrcs, lc3 tiroupes coalis.'©? a\-uncemt enno arrit dans la moatagme ; venant de Bellune, elles ont déjà atteint Felfre ei, plus au 8ud, fil'cs ouït pris d'assaut la t to cùe pont de Vidor. Au nor<l de CelliHne, 10,000 Italiens ont encore forc's de mettre lias les arrr-ce, la retraite leur ayant ci>up-j« à cet eudreât, dan» l'étroit vat 1 l"e du torrent par les trooipo» coaiis ei. Il f»S encore inipoeaibie dVvaluer, n»jne approximatwe. uieut, le n*Hurid de guerro et laj canon» qui restent cni-oro dans lta^ uio;Oagn^i. Nos troui^ ayunt attoiiH la ligne du Piave et la localité été fcVltre, l'âuorme longueur qu'avait le tioui ml ti but de la douzième baiaillo d» l'Isonzo a diininu e de près Ces trois quarts. Communiqués cies armées alliées Paris^ 12 novembre. — Officiel do 3 h. » Sur lo front lx>is do Chaume-liozonvaux, l'acuvito de l'artiLeri^ a contmué pendant la nuit. Nuit calme sur le reste du frou.4. ^ » Paris, 12 novembre. — Officiel de 11 h- t Actions d artil.erie a&sez violentes dans Ia région au nord du Chemin des Dames, entre la Aiiete et l'Aisne, ainsi que daus .e sjctouc du bois de Chaume. Aucune ae. tion d infanterie. ♦ * * Londres, 11 novembre. — Officiel : La nuit, la pluie est tombée en torrent?. L'artillerie allemande a bombardé nos positions ctaoiies piès do PaijsoiuuKtao.e, a^si que to terr.un que nous avons conquis hier au nord du viLag©. 11 n'y a pas eu d'opérations d'ini'aiiterie. La nuit de* mère, nous avons avécuté ua« fructuouso attaque au nord de Waruetoa. Ce matin, un couip do main ennemi dirigé coutrO nos positions éUiblies à l'ouest oe Lens a été repoussee; les Allemands ont subi des pertes. Sur le front de bataille, nous avons continué à organiser dél'ensivement le terrain conquis hier. Par suito du mauvais temps, les opérations aériennes ont éfcô presque impossibles [Mandant La majeure partie de la joit*nce d'hier- Au cours d'urio aotaqne, nos aviateurs so sont énergiquemeut efforcés dé fie tenir eu contact avec notro infanterie; ils ont efficacement rempli leur tâche ot sont rentrés indemnes. » * ♦ Rome, 12 novembre. —- Officiel : Depuis le Stulvio Jusqu'à l'Astico, rien d'important ne s'est produit hier. Sur le haut plateau d'Asiago. l'ennemi a do nouveau attaqué vers midi nos lignes établies dans le secteur Gallio-hautour Monte Lougara (1,674 mètres) -Meletta di Gailio. L'opération ennemie a échoué sous nos canonnades et nos fusillades. A l'extrémité septentrionale du front d'attaque, où l'infanterie s'est battue hier avec acharnement, nous avons prononcé une contrc-aitaquo ct fait quelques prisonniers. Sur tout le front de bataille, petits engagements entre avant-gardes ; les nôtres ont partout vaillamment résisté. Dans la plaino, sur le Piave, canonnades près de Ggaz (?) ct do Gallinga. Discours de M. Lloyd George Paris, 13 novembre : Au ojurs du banquet ofFert en s m honneur par le président do la Chambre, M-Lloyd George a prononce un discours. Il a salué la création du Conseil des Alli.s dom les armees se battent sur le front à l Ouest. —■ Faute do temps, dit-il, P Amérique ei la iluSôie n'ont pu ctro consultées, mal» j'ai ;a conviction que la collaboration de ces deux, pays amis pourra être obtenue. La supériorité des AUi-s aurait dù do-pu»s longtemps leur donner la victoire oa tout au moins leur permettre de s en rapprocher davanrage : s il n on a pas été de la sor.e, la faute n'en incombe ni à notro flotte, in à nos armées, mais exclusivement au défaut d'une réelle unité de direction, lea Ali-s ayant, uni .gré les. tentatives fa. tes pour s'y opposer, laissé à chaque paya son initiative propre." L'orateur a rappelé alors los d .raiera événements et les grandes victoires que ies allies ont rem porc-es sur terre et sifr mer, ma.s ai mettant en regard les éciiecs qa'iis ont Saisis. La tragédie serbe, la catastrophe roumaine et I eci'oulement d© L\ puissimco uiilitairo russe ont uns à l'actif la France, do l Angleterre, do la Kussie et do 1 Italie quatre guerres au lieu d'une. — Kn 15J17, dit-il, un nouve.iu malheur survient et dû aux m mes cause» sur lo Iront ioalieu, dont l'impoitînos est tou't aussi grande p.îiir la France et l'Angleterre que pour 1 Allemagne, li ne servirait de rien d en mcconnaiire la poifc e exacte. lx>rsque nous j>.'ii!'irons d un kilomètre dans les 1 lignes ennemies, que^ious occupons un village et que nous faiso::.'» quelques Ccf.naines do prisjnniers, nous poussonsj et A bon itroù, ues cii i d aiL-gres-se : ces succès sont eu e.fet d: \s indices de la supériorité qui nous garant.t ia victoire finale. Mais que dirions-nous si nous avions pris un© avance do cinquante ki!i>;o. tiv-, enlevé à i'ennemi iiKJyCoO' prisonniers, te ses m-éiiliiurs canons et dos quantités gigantesques de munitio'.is et d ai.ij rovisionnementi '! Nous empcch r.»ns plus ou mo;ns vite le malheur survenu au irait italien de so transformer en catastrophe suivan: quo nous r-'s ndrons plus ou moins rapidement et parfaitement le problènie de l'unité indispensable do nos divers fi'ou.s. C'est au Conseil supérieur que u; us va. uons de créer qu incombera effectivement la tâche de concentrer tes e-lcrts laits dans ce but et uout la viotone sera la j rv.ciease récompense. Je voudrais qu'il me f \ {er-uiis de dire les occasions favorables «le vaincre que les Allies ont laissé pmser, îaute de prévoyance et de commnn iuié d'action. Si uno véritable collaborai! 11 avait existé entre nous, nous serions aujoird occupés en Italie, 11.011 pas à détourner do nos alliés le malheur qui les menace, mais à faire fondre 1 î malheur sur m s ennesnis. La guerre, prolongée par notre pcirticai:v risme, sera abrégéc par notxe union. Si l effort quo nous faisons ou vue <.e réaliser notre action commune aboutit, \ ssuede la guerro no fiût pas do doute, «;uels que boient événement» qui paisser.% survenir on Kussie ou en Italie. «!e ne sais pOà de ceux qui désespèrent do la Russie, mais même si j'en devais <}.'#o6;>érer, mi ejn-iiinee en le triomphe d-finifcif do la ftiuse dee Alliés resterait inébralable. Je su:s a?r-fain que nous vaincrons, mais je voudrais que nous vainquions ausfe viie qu'i) est possible et on faisant le inoins <-e sacrifices }M>ssil>lo." Reproduisant ce discours, le ,,1'OÎgischî Kurier ' ajoute : — Malgré l'assurance .toujours r noavéiée qu'il contient que la victoire finale de l'Entente est garantie, ca discours de M. Lloyd George est d'un ton bear.canp plus discret que le dernier qu'il avait pr^non -': : il ne Célo pa& les graves soucis que Ls demies événements ont provoqué? en Angleterre comme dans les au r pa-vs de l'Entente."

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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