La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 06 Août. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz04f2p/
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PRIX DES ABONNEMENTS i 2 mois août-septembre, fr. l.CO» 1 mois (août), fr. Le* demandes d'abonnement sont reçue* exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagno-nux-Herbos-Potagèroa, 31, Bruxellos LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames avant Les annla lig., Ir. 2.50. — Corps du journal, 1* lig., ir. 7.50. — Faits divers, la lig.f ir. 6.00* —Nécrologie, la lig., Ir. 3.50.,— Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig., Ir. 2.00, Bureaux de 9 à 17 heures Direction et Administration : K !?,Vi n ml"3' JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,464" jour de guerre] Les communiqués ne signalent pas encore "de nouveaux combats sur le front entre SOis: sons et Reims, mais la situation s'y est néanmoins profondément modifiée. Les Allemands, dont nous faisions prévoir dimanche que la retraite n'était pas encore terminée, se sont repliés derrière l'Aisne et la Vesle, que des détachements avancés français ont môme franchie en divers endroits entre Fismes et Reims. Les Allemands procèdent aussi à des rectifications de front à leur aile droite : dans le secteur d'Albert, ils se sont retirés sur la rive gauche de l'Ancre, et au nord de Mont-didier, ils ont reporté sur la rive droite de l'Avre leurs positions du secteur Braches-Har-gicourt-Courtemanche.Les événements de Russie Moscou, 3 août : M. Lenine a prononcé le discours suivant le 2 oaût : — Les ennemis de la République des Soviets nous entourent d'un cercle de fer. Trompant et mentant, les Anglais ont occupé la côte de Mourmane, se sont emparés de ICem et fusillent nos compagnons. Ils ont trouvé des alliés dans les Tchèques-Slovaques recrutés par l'or anglais. Nous ne voulons de guerre ni avec les Allemands, ni avec les anglo-français. Nos ouvriers sont maîtres des usines et nos paysans entendent garder les terrains qu'ils ont pris aux propriétaires fonciers. Résolus à.défendre les conquêtes de la Révolution, nous déclarons aussi la guerre à tous les maraudeurs et spéculateurs qui nous menacent de famine. Nous saisirons les stocks des spéculateurs et n'abandonneront pas nos pauvres ouvriers à leur sort. • *** Moscou, 3 août i Aujord'hui a paru le premier numéro d'un ' nouveau journal Mir (La Paix), l'organe des pacifistes. Dans son article-programme, le nouvel organe écrit : — Epuisés par une guerre de trois ans, qui n'a donné aucun résultat, en proie aux bouleversements intérieurs, nous ne sommes plus en mesure d'exercer la moindre influence sur les continuateurs de la .guerre, qu'ils s'appellent Wilson le philosophe, Hindenburg, bras-de-fer, Lloyd George, l'homme à la tète d'acier, ou Clémenceau, l'hystérique ; mais il nous reste assez de force pour nous défendre contre la guerre dans laquelle on désire nous entraîner de nouveau. Nous sommes acculés une fois de plus à une guerre Qui ne servira qu'à défendre les intérêts étrangers transocéaniques. Sans être doué de seconde vue, on peut aisément prévoir quelles conséquences aura cette nouvelle guerre pour le pauvre peuple russe, appauvri, affamé et dispersé. Devant cette horrible perspective, il ne nous reste qu'à proclamer que la Russie s'est suffisamment brûlé les mains à retirer les marrons du feu au profit d'autres, et que l'âme russe aspire à présent au calme et à la paix.» Le même journal publie une copie du traité secret conclu le 3 juillet 1915, entre la Russie et le Japon, et signé respectivement par Sos-sonoff et Motono. Aux termes de ce traité, les deux puissances s'engagent à unir leurs forces pour protéger la Chine contre la sommation d'une autre puissance et -à -une action commune en cas d'attaque, avec obligation de ne pas conclure une paix séparée avec l'ennemi commun. Le traité ne vient à expiration qu'en 1991. Le titre du traité porte : « Traité secret entre la Russie et le Japon relatif à une action commune contre l'Angleterre et l'Amérique, en Extrême-Orient, au cours de l'été 1921 ». *** Paris, 5 aoûût : Les ambassadeurs de l'Entente ont quitté Arkhangel pour aller à Kandalax, où ils se trouveront sous la protection des troupes anglo-américaines,*** Moscou, lor août: Des avions anglais exécutent de fréquentes reconnaissances aux environs du chemin do fer de Mourmane et les détachements de l'armée rouge les bombardent. On signale que les Soviets de la côte de Mourmane sont en conflit avec le commandement anglo-français. * * * Moscou, 3 août : L'Isvestija annonce la chute de l'île de Mud-juja, dont une batterie a été détruite par le feu des canons des croiseurs anglais. Les troupes du Soviet battent en retraite dans la direction d'Arkhangel. *** Kief, 4 août : : L'assassin du feld-maréchal von Eichhorn a déclarer se nommer Boris Donskoi : c'est le nom d'un médecin assez connu qui fait partie du groupe de droite du parti social-révolutionnaire. L'assassin, qui prétend avoir été matelot, dit que l'ordre de commettre son attentat lui a été donné au début de juillet par le Comité central social-révolutionnaire, qui avait condamné le feld-maréchal à mort; qu'il est arrivé le 29 juillet à Kief ; qu'il n'y a pris contact avec personne, se bornant simplement à demander à des passants de lui indiquer le domicile du feld-maréchal, dont il connaissait les traits d'après un journal illustré. *** Berlin, 4 août On télégraphie de Kief : L'instruction ouverte contre les assassins du feld-maréchal von Eichorn continue et a donné lieu à de nouvelles arrestations Concernant lesquelles on ne peut encore publier aucun détail. Les constatations faites jusqu'ici confiraient que les fauteurs du crime sont les socialistes révolutionnaires de Moscou qui l'ont organisé sous l'inspiration des Puissances de l'Entente. Le soupçon que l'argent anglais a joué un rôle dans l'enrôlement des assassins devient vraisemblable. *** Moscou, 3 août : Le journal iwestija annonce qu'une collecte au profit des cheminots grévistes de l'Oukraine ganisée à Moscou, a produit 150,000 roubles. e ? , ■ J® Congrès des ouvriers du bâtiment on fl,'al)andonner une journée de salaire nnn grévistes et versa un acompte de îuu.uuu roubles. réunions ont été tenues à Moscou dans la journée du 2 août, pour encou-dans la Iutte c°ntre les so- cialistes^révolutionnaires et les Tchèques-Slovaques.Kief, 4 août : *** . Le Golos Kîeva annonce que le gouvernement de Crimée commence l'exploitation des sources de naphte près de Kertch. *** Berlin, 5 août : On mande d'Helslngfors au Berllner Taae-olatt : — Un. accord est intervenu entre le gouvernement des Soviets et le gouvernement flnlao dais au sujet de la libération des Russes arrêtés en Finlande et des Finlandais arrêtés en Russie. *** Londres, 4 août : Un télégramme de Tokio relate la publication i par le journal officiel japonais du 2 août d'une déclaration du gouvernement annonçant l'envoi de troupes à Vladivostock. La déclaration ajoute que les Etats-Unis ont prié le Japon d'envoyer à bref délai des troupes pour prêter leur concours aux Tchèques- Slovaques. Elle sé termine en rappelant qu'il n'entre pas dans les intentions du Japon de s'immiscer dans les affaires intérieures de la Russie. Le journal officiel de Tokio ajoute : — Vu la gravité des dangers dont les troupes J tchèques-slovaques sont menacées en Sibérie i par les Allemands, les Autrichiens et les Hongrois; il a été absolument impossible aux Alliés d'y rester indifférents, et un certain nombre do leurs troupes ont déjà, reçu l'ordre de se rendre à Vladivostock. Le gouvernement • des Etats-Unis, qui a compris, lui aussi, la gravité de la situation, s'est adressé récem-' ment au gouvernement japonais pour lui proposer d'envoyer rapidement des troupes et de délivrer les Tchèques-Slovaques de la pression qui pèse sur eux. Le gouvernement japonais, désireux de faire droit à cette demande, a décidé de préparer sans retard les forces qu'fl jugera convenable pour remplir cette mission. Un certain nombre d'effectifs seront envoyés immédiatement à Vladivostok. Toute-fols, tout en prenant cette décision, il persiste toujours dans son désir d'entretenir avec la Russie des relations d'amitié durable, et il réitère l'assurance qu'il s'en tiendra à une politique qu'il a déjà affirmée, basée sur le respectée l'intégrité territoriale de la Russie et écartant toute immixtion dans sa politique intérieure. Il déclare en outre qu'après avoir atteint le but ci-dessus indiqué, il retirera immédiatement et complètement ses troupes du territoire russe, résolu à n'empiéter en aucune manière sur la souveraineté de la Russie, soit au point de vue politique, soit au point do vue militaire. » Négociations de paix Berlin, 3 août : Sur invitation du gouvernement allemand, sont arrivées à Be.rlin des délégations des gouvernements russe et finlandais pour téli'oérer au sujet de la conclusion du traité de paix. La première séance a eu -lieu aujourd'hui dans la salle du Conseil fédéral, au ministère de l'intérieur. Le sous-secrétaire d'Etat pour les affaires étrangères baron von Stumm y prononça un discours pour souligner l'importance politique des délibérations et des décisions qui seront prises. — Par le fait de la conclusion de la paix, dé-clara-t-il, la Finlande se trouve définitivement séparée de la Russie. Il reste à établir entre les deux pays les relations de droit public et privé, à délimiter les frontières et à régler les questions économiques. Ce sera la tâche des délégations.L'orateur ajouta qu'il serait désirable qu'avec l'assentiment des deux parties un représentant du gouvernement de l'Empire assistât aux délibérations.Au nom de la délégation finnoise, le ministre Enckell exprima à l'Empereur et au gouvernement allemand la reconnaissance du peuple finnois pour la part qu'ils avaient prise à la proclamation de l'indépendance de la Finlande et pour leurs efforts à conduire le peuple finlandais vers ses nouvelles destinées. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 3 août: Le Sénat a approuvé la loi convoquant les conseils de revision pour l'examen des hommes de la classe de 1920. Paris, 4 août : Après la discussion d'une interpellation relative aux besoins de j;i flotte marchande, la Chambre a voté tleux ordres du jour. Ce premier demande au ministère d'exposer aux gouvernements alliés la situation de la marine marchande française, de manière h ce qu'elle soit efficacement aidée après la guerre ; la seconde approuve la déclaration du gouvernement, qui entend poursuivre la politique du commissaire pour les transports maritimes et exprimé sa confiance au cabinet. *** Berne, 4 août : La Presse Télégraphique Suisse apprend de Paris que le Congrès national des socialistes français commencera le 1" octobre. Le Congrès discutera les graves problèmes d'ordre national et international, sur lesquels le parti doit prendre position. Le congrès décidera si la nouvelle orientation socialiste triomphera avant que la minorité prenne en mains la direction du parti. On croit que les délibérations dureront une semaine.*** Berne, 4 août : Le procès Malvy touche à sa lin. Le procureur général vient de prononcer son réquisitoire. On ne peut pas dire que ce réquisitoire soit accablant pour l'accusé. L'organe de la loi reconnaît franchement que Malvy n'est pas un traître, comme l'a prétendu Léon Daudet dans son accusation retentissante ; il n'a pas trahi intentionnellement son pays et ne saurait donc être comparé de près ni de loin à Bolo ou à Duval. Mais, si le procureur général abandonne l'accusation de trahison, il s'efforce de rendre Malvy responsable des mutineries militaires, et ainsi se pose la question de complicité. Ces mutineries ont été la conséquence directe de la propagande pacifiste, encouragée par Malvy. L'aide qu'il a apportée à cette propagande caractérise sa culpabilité en tant que complice. Dans l'affaire du chèque Duval, Malvy ne saurait se disculper, et M. Morillon constate qu'il existe une corrélation étroite entre les affaires Caillaux fet Malvy. Ce dernier ne semble avoir eu en vue que de sauver Caillaux de la situation délicate où il se débattait. Comme il est, d'autre part, incontestable que Malvy a subventionné Almareyda et son journal le « Bonnet Rouge », le procureur général estime que la complicité de l'ancien ministre est établie. »** Paris, 4 août : Aujourd'hui, à la Haute-Cour, M. Bourdil-lon, défenseur de M. Malvy, a exprimé son étonnement de voir son client accusé de complicité à propos d'un crime dont les auteurs sont encore inconnus. Le défenseur a constaté ensuite que l'accusation Daudet s'écroulait et que rien ne permettait de dire que M. Malvy ait eu la moindre part dans la question de la grève. Paris, 4 août : Après la plaidoirie de Mô Bourdillon, M. Malvy s'est levé pour affirmer solennellement qu'il avait conscience d'avoir bien servi la patrie. Le président a prononcé la clôture des débats. *** Londres, 4 août : D'après 1© « British News », M. Gerson Stewart ,député de Liverpool, a saisi le gouvernement britannique d'un projet de construction d'un tunnel qui relierait la côte irlandaise à là côte écossaise. Le tunnel serait établi entre Stranraer en Ecosse et Lame en Irlande. *** Londres, 31 juillet : On mande de Dublin au «Daily Mail.» : — L'abbé Oflenagan, vice-président d'un groupe SinnXeiner, ayant été relevé de sa ; charge pastorale par l'évêque du diocèse et remplacé par un nouveau curé, celui-ci voulut entrer dans l'église pour célébrer la messe, mais il en trouva la porte barricadée. Il y entra par la fertétre de la sacristie et célébra le saint sacrifice. Mais, quand il quitta l'église, il trouva la paroisse tout entière assemblée devant le temple et un v délégué lui notifia que les fidèles i.e souffri- n raient plus que la messe fût célébrée dans leur église tant que leur ancien curé ne leur h serait pas rendu. t *** n La Haye, 3 août : C Le ministère des affaires étrangères fait la e communication suivante à la presse : a — Dans l'après-midi du 27 juillet, le poste L de garde du bateau-pliare de Wielirrgen aper- n çut à une très grande hauteur un avion qui se dirigeait vers le sud-ouest, au-dessus de l'Es- (j caut, et survolait la frontière belgo-hollan- c daise. Les canons de défense," tant sur le terri- c, toire hollandais que sur le territoire belge, ou- {■ vrirent un feu nourri contre l'intrus, mais il j ne fut pas possible de constater si l'aviateur j( était de nationalité anglaise ou française, l'appareil ne portant aucun signe distinctif. Les n ministres néerlandais à Londres et à Paris ont ? été chargés de s'informer auprès des gouver- , nenients,anglais et français si cette violation ' du territoire des Pays-Bas était imputable à un de leurs ressortisants. |J Les deux ministres ont reçu l'ordre d'en agir u de môme au sujet de l'aéronef aperçu le 8 juil- ® let au-dessus du retranchement, tandis que le 1 ministre à Londres a été chargé de protester n auprès du gouvernement anglais contre la vio- & lation du territoire hollandais par deux avions 'j anglais qui, le -i juillet dernier, ont survolé la cl oôte occidentale de Walcheren. » 1; * «s Berlin, 4 août : De la < Gazette Générale do l'Allemagne f< du Nord > : d — Plusieurs journaux allemands ont re- v produit une information londonnienne du g < Nieuwe Rotterdnmsche Courant > disant que g le ministre des finances Bonar Law, répondant à une question du député King à la Chambre des Communes, aurait déclaré quo le gouvernement anglais était toujo-irs prêt a à prendre on considération toute nropofition c de paix sérieuse qui lui serait faite. .Nous p avons reçu également une information ana- ^ logue de Hollande. Cependant,nous ne l'avcns (1 pas reproduite immédiatement parco qu'il nous apparaissait utile d'attendre quo le t'e-ns exact des paroles de M. Bonar Law t:.".us fût connu. En effet,t la réputation de M.Bonar s Baw nous autorisait à douter franciuTnent que les paroles qu'onA lui attribue eussent été c prononcées par lui. Môme au cas où M. I»o- 1 nar Law se serait exprimé dans les termes a que lui prête le < Ntouwo Rotterdamscfie d Courant >, nous avions le droit de trouver c ses expressions très ambiguës. Les proposi- 1 tions de paix dont par.e le ministre anglais r sont des propositions dans lo sens anglais, p dont l'Allemagne et ses alliés sont encore t: très éloignés. Un simple coup d'œil sur le3 s tarifs douaniers démontre que l'Angleterre s n'a en vue que la continuation de la guerro n sur le terrain économique après la signa. c turo de la paix, un état de Choses inadmis-sible pour nous et pour la classo ouvrière i aljemàndo et qui ne vise à rien moins qu--à , l'étranglement de l'Allemagne. Avant qu'il ' puisse être question do dispositions de paix anglaises, il taut d'aboru savoir quelles sont les conditions que M. Bonar Law con- r sidère comme satisfaisantes. Il n'entre pas 11 dans l'ordre des^ choses que ce soit encore Q nous qui adressions cette question à l'Angleterre, car le3 événements antérieurs ont c prouvé à suffisance que toute initiative dans s cette voie n'aurait pour conséquenco que de p rendre l'Allemagne suspecte et de raviver é l'ardeur dos jusqu'au-boutistes anglais. c L'état d'âme de ces gens les empCxîhe de~ r comprendre que les dispositions sérieuses de paix peuvent s'allier parfaitement chez un peuplo à la conscience de sa puissance, comme cela s'est manifesté effectivement chez I nous. c Dapfijo^e- camp ennemi on nous reproche cpnst$}!}iî$!Ç)Ut l'ambiguïté do nos . déclarations t de lpaix>, ijiaaia les paroles prononcées,par nos j hommes d'Etat au sujet de la paix sont très ^ explicites pour tout auditeur de bonne vo- a lonté et nous sommes en droit d'attendre i qu'oji y fasse une réponse qui puisse Être considérée comme satisfaisante pour nous. t! « * * a Rotterdam, i août : r La flotte du Rhin de la « Driol Stoomboot v Onderneming », de Rotterdam, composée de , 17 remorqueurs, de 00 péniches et de 3 na- ( vires h vapeur, a été cédée pour 5 1/2 millions r de florins à une société minière établie près { de Hamborn. , *** à Paris, Woût : c Le général Iliescu, ancien commandant en c chef de l'armée roumaine, a pris le comman- f dement des légions transylvaniennes sur le ( front français. i i Berlin, 4 août : j La Disconto Geselischaft et la firme Bleich- c rfider, de concert avec leur filiale en Rouma- c; nie, la Banca Generale Romana, ont acheté r une série de terrains dont l'exploitation représentera 20 p. c. de la production totale de la lignite de la Roumanie. * * 1 Bucarest, 4 août : . Du Journal Luminâ : f Une haute personnalité nous 4 dit 'ce qui suit au sujet des intentions du gouvernement à propos de la réforme de la Banque Nationale : La Banque Nationale ne sera pas reprise ' par l'Etat; elle restera une société par ao- , tions ayant le privilège des émissions, mais J elle cessera d'être l'instrument d'un parti po- litique pour devenir un établissement d'intérêt ï public. Sur six directeurs, les actionnaires en [ nommeront trois. La Banque aura à rétrocé-der à l'Etat une grosse partie de ses bénéfices de guerre et de ses bénéfices futurs. Le nou- 1 veau régime entrera en vigueur en septembre. r Zurich, 4 atiût : * On mandé de source suédoise à la « Néus f Zùricher Zeitung » : i, — De9 missionnaires rentrés de Chine „ racontent qu'une des plus terribles épidé- , mies que le monde ait connues sévit en ce moment dans lâ province de Shansi. Des milliers de personnes sont mortes après Irais à cinq jours de maladie. Les écoles et les églises ont été fermées. Le commerce et l'industrie sont dans un marasme corn- ; plet. Les malades se plaignent tout d'abord de maux de tête et de fievre ; ils sont ensuite en proie au vertige et meurent au milieu de crachements de sang. Les médecins américains estiment qu'il s'agit de la forme la plus dangereuse de la v Mort noire», c'est-à-dire d'une espèce de peste pulmonaire. Vingt mille personnes ont succombé en sept jours. Plusieurs centaines de mflliers sont contaminées. La panique 6 règne en Chine, qui semble menaces dans triâtes ses régions. » r OPINIONS ET COMMENTAIRES i La question belge. s De M. Georg Bernliardt, dans la « Ga<* < zette de Voss » : ~ La question de savoir si 1 Mat d* E guerre entre la Belgique ©t l'AUemagns t existe virtuellement, est hors de discussioni Par ie fait même qu'un neupl-j prend wa c armes pour la défense de sa neutivui'.é, B est mi état de guerre avec l'envahisseur.' t La Belgique occupée est dône un pays <M conquête où l'Allemagne a le droit de taise c valoir ses droits de conquérant. i L'Allemagne en aurait peut-être jugé lotit autrement si la Belgique n'avait pas incon i [ioré ses troupes dans les armées fie l'Ew- t tente. Les troupes dff roi des Beiges na, i oeuvent pas faire la guerre hors des from i.èics de leur pays, et, en ce faisant, ellss t violent les obligations que leur imriose leur f neutralité. , Au point de vue du droit, la question t belge est donc très compliquée... L'évacua- — tidn de la Belgique par les armées aile- p mandes ne résoudrait pas la question belge. " Car, quelle garantie la Belgique pourrait-elle donner à l'Allemagne que les eojonies allemandes seront rendues à l'Empire ? L'Allemagne se déclarant prête à des dommages-intérêts pour la violation de la neu- Ri tralité belge, la Belgique devrait de son côté dire quels dédommagements elle entend de consentir pour la violation du droit en Afri- vi que allemande. La première condition de la l'évacuation de la Belgique serait donc que ds l'Angleterre s'engageât à. restituer ses oo- dt lonics h l'Allemagne. di Malgré toutes ces considérations, la Bel- la gique ne saurait faire l'objet des négocia- ri tions générales de paix. La conclusion de té la paix entre l'Allemagne et la Belgique est n une question ù résoudre entre ces deux tii pays exclusivement. La question de la neu- oi Iralité belge, inventée par l'Angleterre dans son intérêt propre, a définitivement vécu. Il dépend de la Belgique elle-même d'obte- vi nir la paix et les réparations auxquelles elle sv a droit. Mais la Belgique constitue précisé- a\ ment le gage de cette paix entre les mains m de l'Allemagne, qui a le droit d'exiger que qi la Belgique ne serve plus dans l'avenir de M tremplin à nos ennemis. ri Le jour où la Belgique sera en mesure de fournir cette garantie et se dira prête à m donner satisfaction à l'Allemagne pour la violation au Congo de l'Acte de Berlin, le gage belge pourra être dégagé des mains " de l'Allemagne. >> ^ Charité bien ordonnée... Nos bons ministres du Havre, dont le nombre se a été sensiblement augmenté, n'ont pas hésité, on le sait, à porter, par un simple trait de_ plume, leurs appointements de 21,000 à' 40,000 francs. La vie est chèi'c, sur les falaises ni de. Sainte-Adresse, et les attractions de Trou-ville ne sont pas loin... Or, avec 40,000 francs, même par le temps qui court, il y a moyen de se retourner. lu Mais voici que la très catholique Métropole \ de Londres vient de jouer i nos Excellences r£ le bon tour do publier une circulaire adressée a aux magasins centraux des troupes de l'arrière d' dans laquelle il est dit que, par décision spé- tl ciale de M. Vandervelde, ministre du ravitaillement, MM. les ministres sont autorisés à se ri ravitailler aux magasins de débit, sans que les s prescriptions ministérielles relatives à la limi- rt tation des quantités leur soient applicables. Le sous-intendant de 1™ classe Van Beclthoven, signataire de cette circulaire, ajoute que le ministère français des finances a donné des ordres aux autorités douanières pour que les produits destinés à MM. les ministres et à leur famille soient exemptés dès droits d'entrée j-_ habituels. Et la circulaire ajoute en post- n scriptum : a- — Il est bien entendu que cette autorisation ^ ne concerne que les membres du gouverne- 0-, ment, à, l'exclusion des fonctionnaires, quel te que soit leur rang. » n Nous vivons erv un temps, c'est entendu, où t(( chacun, soigne tout d'abord pour l'enfant de ta sa mère, mais que reste-t-il après tout cela des 0] principes rigoristes affichés par 1e farouche H égalitaire d'antan Emile Vandervelde, grand !a contempteur des « profiteurs » de la bour- 0] geoisie ? d Le Parlement ou M. Lebureau ? Si La réunion des parlementaires belges au n Havre suggère à la Nation Belge cés réflexions cà l'on devine bien des rancœurs : — On entend discuter tous les jours la ques- ■ tion dé savoir s'il n'eût pas mièWSI1r|àïu que le 1 Parlement tout entier, Chambre "ét Sétïât, quit- " tât la capitale, puis le pays, devant l'invasion " allemande. Entre le oui et le non, confessons- jj le, nous hésitons à choisir. Une grande force, 01 avec lés parlementaires, se serait retirée de la Belgique captive. Une grande force, avec eux, ® aurait émigré en Angleterre, plus probablement en France. Ils auraient éperonné le gouvernement, réveillé les fonctionnaires, offert un recours permanent à tous les bons citoyens. " Car il y a quelque chose de pire que la tyran- b nie, d'ailleurs chimérique en l'occurrence, a d'une assemblée parlementaire : c'est le despo- n tisme d'hommes conduits par les circonstances à exercer le pouvoir absolu, auquel ni leur a caractère ni leur éducation politique ne les " ont préparés. Contre une assemblée en délire, n le lutteur, même dans le flot qui le submerge, et l'entratne, peut trouver des points d'appui, b Il se débat et il se bat au grand jour. Vis-à-vis o. du fonctionnaire déchaîné, omnipotent, irresponsable, toute résistance est vaine. On succombe étranglé ou poignardé par derrière, clans le noir, sans entrevoir seulement la si main. le lacet ou le fer. » John Bull baisse pavillon. * Dans un article sur l'aide des Améri- a Càins, le « Morning Post » laisse paraître ^ l'amertume qui ronge John Bull, obligé de p placer dans les Yankees tout son espoir en s l'issue de la lutte mondiale. g — Nos politiciens s'étant, dit-il; folle- a ment laissé ravir les avantages que nous ^ avions pris au commencement de la guerre, p il ne nous est resté qu'à faire table rase de notre orgueil et à reconnaître que la victoire a tout le moins une victoire qui ne nous laisse pas saignés à blanc — est im- „ possible sans le concours des sol- n dats et de l'Or américain. Quant aux l( Américains, ils se sont rendus compte d qu'une Angleterre défaite et dégradée, à la p merci d'une suprématie mondiale allemande, serait une source fatale de faiblesse pour leur propre pays. Ils savent maintenant que l'Angleterre constitue leur bastion avancé, tout comme les Pays-Bas sont le nôtre. Ainsi, nous avons une base d'intérêt mutuel, sur laquelle il est possible de construire, en s'entendant de part et d'au- Cl tre, une amitié durable. Tâchons donc de nous comprendre les uns les autres. » Celte note donne l'impression que l'on ne s'entend plus entièrement; de toute fa- " çon, bien qu'il fasse bonne mine à mau- * vais jeu, on devine sans aucune difficulté j que John Bull ne digère pas facilement le " 'rôle secondaire que l'Uncle Sam lui a as- ^ signé. _ n ——— - * " n PETITES NOUVELLES d VEPOVX IDÈÂl EN L'AN DE GRACE 1919. ^ Un rédacteur du Nya Vagllot Allehanda le si dépeint dans les termes suivants : ti Le moment psychologioue de faire sa décla- c ration venu, le futur s'écrie : p Eisa, tu Seras mienne ! Je ne mange de t< viande qu'une fois par semaine afin de n'en g pas perdre l'habitude. l'exècre, le patn blanc et j'adore la sciure de bois mélangée du carton-pâte. Je ne puis souffrir le jambon, je considère le beurre comme nuisible à la santé. Quand je veux me passer une petite fantaisie, j'entre dans une pâtissèrie et m'y fais servir 1: une torréaline de petits pois ou de rutabagas a avec des gâteaux de farine de glands. Je n'ai ° pas môme besoins d'une carte de pain. e — La farine de glands, noircit les dents, objecte Eisa. — C'est juste, aussi ai-je soin de donner les gâteaux à mon chien. » — Etes-vous bon pour le service militaire î J demande Eisa impitoyable. La guerre pourrait éclater. , — J'ai un ceil de verre, les pieds plats, la rate foulante, je ne pèse que Sa livres et suis f atteint de daltonisme ; l'idée seule du sang f me fait tomber en syncope. % — Dans mes bras, Axel, s'écrie Eisa en rou- t gissant. Tu es l'élu de mon cœur.» i ! Eûimajfjyês Olsisls - ■ -»— pei Communiqués des Puissances Centrales . Berlin, 5 août. — Officiel de ce midi : [£' ' Théâtre de la guerre à l'Ouest. tan Armées du lteld-maréchal prince béritiei Pa ■ Rupprecht de Bavière : n'j - Sur ie front compris entre Ypres et le sud C01 de Montdidier, la canonnade est devenue plus Qu - violente le soir;' elle est aussi restée intense sai i la nuit. En Flandre, au nord d'Albert et des î deux côtés de la S»!t>mme, nous avons repoussé vei - des attaques enneiuies. Au nord de Montdi* dier, sans avoir su bi la moindre pression de n'i - la part de l'ennemi, nous avons replié à l'ar- vie ■ rière du secteur celh 4.s de nos compagnies pos- v®' • tées sur la rive occidentale de l'Avre et du vic { ruisseau du Don. Aiv cours de petites opéra- p<? : tions, nous avons fait des prisonniers au sud- - ouest de Montdidier. 001 Armées du prince héritier allemand : 001 Sur la Vesle, la canonnade est devenue plus co: violente Fructueux combats d'avant-postes au J,'1C » sud de Condé et à l'ou est de Reims. Après *Û1 avoir repoussé des atta ques partielles enne- la ; mies, nos arrière-gardes ont esquivé les atta- : ques plus fortes dirigées par l'ennemi contre J}?1 ; Fismes et se sont retirées par ordre sur la d13 rive septentrionale de la V pie, P]1 > Armées du général von v^allwitz et du feld- r6{ i maréchal duc Albreciit de YvViirfcemberg : cle 1 A l'ouest de la Moselle, ds -ns les Vosges cen- £u . traies et dans les Hautes-V* >sges, nous avons r " ; repousse des attaques de ï 'ennemi. Dans le L0 Sundgau, nous avons fait dv)s prisonniers au £e1 cours d'opérations exécutées par nos troupes. . Le vize-feldwebel Thom a rt importé sa vingt- , 2 septième victoire aérienne. * au 2 Berlin, 5 août. — Officiel : v Nos sous-marins ont encore c\ mlé 16,000 ton- s nés brut dans les c-aux territoriales anglaises. d' » Vienne, 4 août. — Officiel de c$' midi : j?? ^ Sur le théâtre de la guerre en .Italie, sur le haut plateau de Sette Commun!» nous avons ** e h plusieurs reprises repoussé des attaques de f, s reconnaissance anglo-françaises. Su r le Dosso- 0 Alto, l'ennemi, après une violente \ ^réparation e d'artillerie, a réussi à pénétrer dan s des par- ~ - ties de nos positions. / Eù Albanie, sur la ligne Thierry-B erat, l'en- ^ ô remi a de nouveau bombardé nos positions. s Sur le Devoli supérieur, il a de nou veau été iri - refoulé au milieu de combats. vr, G - • m; ^ Vienne, 5 août. — Officiel de ce midi: tie 2 Aucune opération importante à signvrJer. * *** s Sofia, 2 août. — Officiel : pe l" Sur le front en Macédoine, sur le cours su- vi; 3 périeur de la Skumbi, nos troupes de recon- m; naissance ont pénétré dans des trançh.0es vji avancées de l'ennemi et en ont ramené du nna- ci< 1 tériel de guerre. Dans la région de Bitolia, les opérations ont été assez actives par inter^nùt- Vj J tence de part et d'autre. Près du village t <\le ar Makovo, dans la boucle de la Czerna, nos ui,ni-1 tés avancées ont dispersé par leur feu un d 6-e tachement ennemi qui s'était approché de no s 5 obstacles en fil de fer barbelé. Au sud ' ® Huma, violent duel d'artillerie. Dans le vil- pa 1 lage d'Altschak-Mahle, nos troupes d'attaqué ont fait prisonniers plusieurs soldats anglais., Dans la plaine de la Strouma inférieure, en- de gagements entre patrouilles, qui se sont ter- de j minés en notre faveur. ^ s *** \ tn: Constantinople, 3 août. — Officiel : Sur un grand nonibi>, de points du front en \ e Palestine, l'artillerie anglaise, dont le tir était „ repéré par des aviateurs, a été très active.Dans -a le secteur de la côte et à l'est du Jourdain, r nous avons repoussé des détachements de re- ' , connaissance ennemis. \ a' Sur les autres fronts, pas d'événement im- Vo portant à signaler. Constantinople, 4 août. — Officiel : ^'° ■t Sur le front en Palestine, l'arrière-train de ; ; nos positions a été aussi violemment bom- bardé hier 4 certains endroits ; notre artillerie jk ,t a énergiquement répondu à la canonnade en- rii \[ nemie. ' ne g Sur le front en Afrique, près de Dschefara^ ce r à l'est de Tripoli, un avion ennemi est tombé fa s dans la mer, Les aviateurs ont été faits prison- / va niers et leur appareil est entre nos mains. pr / Le 7 juin, trois avions ennemis ont jeté des-? ur [ bombes sur Murica. Trois torpilleurs ennemis; f0 s ont bombardé ^ côte. Ni victimes ni dégâts: i di 5- * v l'é ». Berlin, 4 août. — Officieux : *i vc Ceux de nos postes qui se trouvaient encore) d'1 a sur la rive occidentale de l'Ancre, des deux cô-' pr ■tés d'Albert, se sont repliés sans que l'ennemi pi; exerçât sur eux la moindre pression et sans même qu'il s'aperçût de leur mouvement. Lei ra- re ■ diO'téiégramme anglais de Horsée,lancé'le4 août pe û à 2 heures du matin, essaie de donner l'ira- sa e pression d'un succès des armes anglaises en di- l'a n sant que les troupes britanniques ont trouvé un le grand nombre de morts dans nos tranchées ^ abandonnées. Cette information est aussi fan- PG s taisiste que tant d'autres nouvelles répandues va !> par l'Entente ces derniers jours. Pr e *** Ie Berlin, 4 août. — Officieux : tK e Sur la nouvelle ligne Aisne-Vesle, des détache-. ch l" ments ennemis et du charroi en marche ont de ^ nouveau offert une excellente cible à nos bat- so x teriès et à nos aviateurs de chasse. Au cours 'so e de combats entre avant-postes, nous avons fait ^ plusieurs prisonniers. ^ - • ■ • ■ —'—o e Communiqué:; des armées alliées Ca n Ri e Paris, 4 août. — Officiel de 3 heures 51 i. Sur le front do bataille, la situation est sans ga e changement. Pas d'événement t signaler au' jo [_ cours de la nuit. ca e *** 1111 Paris, 4 août. — Officiel de 11 heures : ce n Au cours de la journée, nos troupes ont at- ne L_ teint la Vesle en plusieurs points à l'est de la ,] Fismes. Les arriére-gardes ennemies ont op- eu a posé une vive résistance, notamment entre . Muizon et Champigny. Les éléments légers fn ont néanmoins réussi à prendre pied sur la re rive nord en divers endroits. Fismes est en ve notre possession. Au nord-ouest de Reims, nous avons gagné du terrain jusqu'au village de La Neuville, que l'ennemi défend avec énergie. Sur la rive gauche de l'Avre,. entre m Castel et Mesnil-Saint-Georges, l'ennemi a été Bl contraint d'abandonner une partie de ses po- m e sitions devenues intenables à la suite de no- tre avance du 23 Juillet. Nos troupes ont oc- pj i- cupé Braches, pénétré dans Hargicourt et ,je porté leurs lignes aux lisières ouest de Cour- al temanche. Nous avons fa}t des prisonniers. „ < n ' ■■■ mil 1 11 1 rc .La guerye navale Dl 5. Ymulden, 4 août : e, Hier, au large du bateau-phare de Terschil- M' ir ling, un chalutier néerlandais a recueil! un j 1 Lg aviateur canadien et quatre aviateurs anglais ii dont l'apparéil était avarié. Les rescapés ont j.a été débarqués à Ymuiden. é(j s, **• la Amsterdam, 3 août : . j0 £ Le vapeur Nieuwe Amsterdam, de la Hol- ,j land-Amerika, est parti cet après-midi vers ^ 1 1 heure de Rotterdam pour l'Amérique. M r- •** et' Stockholm, 4 août : te-a La marine marchande suédoise a perdu, is pendant les quatre années de guerre, du ig fait des mines et des sous-marins, 168 na- ,je vires jaugeant ensemble 186,500 tonnes ie, 11- brut. En tout 200 hommes d'équipage ont le: nerdu la vie sur ces navires, pe PETITE GAZETTE *. A a m. JUi vs X * JUr ' .i.iii.I m ni Petite dissertation — Je mange encore de la viande, sinon cha« que jour, du moins quatre ou cinq fois pan semaine. Pas beaucoup, mais enfin... Oui, ma femme trouve le moyen de nous administrée tantôt des carbonnades flamandes, tantôt un pain de veau dans lequel, naturellement^il n'y a pas de veau, ou bien — mais c'est beaucoup pius rare — un bouilli qui, pour manquer de graisse, ne nous en paraît pas moins savoureux. •— Vous avez bfien de la çhance 1 dit ce receveur de tram. Il y a bien longtemps qu'on n'a' plus vu un morceau de viande à, la maison. Il n'y a pas moyen, n'est-ce pas ? d'acheter de la viande au prix où elle est... Le roatsbeef s'est vendu hier à trente et des francs le kilo, la viande hachée à quelques sous de moins, le porc frais à près de quarante francs. Vous me, dfrez qu'il est des viandes qui se paient beaucoup moins cher et qu'il y a les boucherie» communales ? Je sais, mais le kilo de bœuf ne coûtât-il que vingt francs, que nous ne pourrions pas davantage penser à nous en mettre, fût-ce de loin en loin, quelques grammes sous la dent. Pensez donc : mon ménage se composa de cinq personnes, et mon salaire, augmenté des Indemnités de vie chère, ne dépasse p^s» dix francs par jour. C'est à peine si, avec de pareilles ressources, on peut avoir à peu près régulièrement, et sûrement pas à concurrence de sa faim, des pommes de terre et des légumes sur sa table... — Il est bien certain, interrompit Evariste Cointreau — car c'était lui qui avait amorcé cette conversation — que les gagne-petit sont fort à plaindre par le temps qui court. Quand donc reviendra le bon temps ? Savez-vous, mon ami, qielle quantité de viande votre salaire, au taux où il était alors, vous eût permis d'acheter... mettons en 1910? — Ma foi 1 non, fit le receveur de tram. — Ce salaire, mon ami, vous eût permis d'acheter, au prix moyen que la viande atteignit cette année-là, pas beaucoup moins de deux Kilos par jour. Il a étj calculé, en effet, que le salaire d'un manœuvre, en 1910, équivalait exactement au prix de 1,600 grammes de viande. Or, vous êtes et vous étiez dès lors mieux qu'un manœuvre... — Possible 1 fit l'homme. — Et pourquoi donc, continua Evarisfe, a-t-i) plu à la Providence de vous faire naître en ce XXe siècle si fécond en péripéties et en malheurs de toute espèce ? Supposez qu'au lieu de trimer en ces années de disgrâce, vous ayez roulé votre bosse, en exerçant ie métier de '"manœuvre, vers la 1237e année de l'ère chrétienne ! — Qu'est-ce donc qu'i.l serait arrivé î — Çeci, que votre salaire d'alors vous eût permis d'acheter par jour 1,900 grammes de viande. Au XIV0 siècle, mon ami, le salaire du " manœuvre équivalut à 2,500 grammes de ! viande, et dans la seconde moitié du XV0 siècle, il représenta la valeur de 3,700 grammes ; de bœuf et de 2,600 grammes de porc. La viande, en ce temps-là, fut donc, par rapport ! aux salaires les plus médiocres, à moitié prix de ce qu'elle se vendu en 1910. • Le receveur « fiaa * un long moment Eva-' riste : 1 — Est-ce que, finit-il par dire, vous ne «-tenez • pas un peu le fou » avec moi ? » r Et Evariste, en se rengorgeant, de dire : i — Mon ami, vous trouverez la confirmation des intéressants renseignements que je viens \ de vous donner dans un très curieux volume .que je suis pour l'instant en train de m'assi-1 p^iler : ça s'appelle les Découvertes d'histoire Àûciale et l'auteur en est le vicomte Georges \ t>Avenel. » Le receveur murmura : — Ca me fait une belle jambe!» cependant ' qui'Evariste Cointreau, descendu du tramway, lui envoyait de la main un amical bonjour. lviais pourquoi, diable 1 a-t-on fait tant de ré-VOfUtiODS ?••• NoSj' ketfes suis amusé ce matin> place Royale, à J.es voir dans l'exercice de leurs fonctions. Je jae svâs..à qui sont destinés ces choux, ces 'h&-/ricots et ces carottes que des charrettes, ve-' nant VMeu sait d'où, amènent chaque matin, en cet endroit austère, mais j'ai constaté que ça faisait rudement l'affaire des gosses. Les arri-■ 'vages Vsont surveillés, naturellement, et de ' près. Mais est-ce que vous empêcheriez bien un moinçau de picorer là où il lui plait et de j fouiller flte son bec le petit crottin fumant dont, j du haut tite ce toit, il a guigné de son œil malin : l'évacuation? Non, n'esfee pas? Et pas plus J vous n'empêcherez le ketje, fussiez-vous armé j d'une mitrailleuse, de faire non pas, au propre, ce que- fait le moineau, mais d'agir, si je puis ainsi .ciire, parallèlement. Dqnc, il nOde, les mains dans les poches et le regard perdui. autour des charrettes. Le regard perdu ? Il a\.i au contraire, les yeux partout, sauf dans sal poche. Il voit venir, et de loin, l'agent qui pourrait l'embêter et il sait où est . le bout de la vnèehe du fouet qui pourrait l'atteindre. Pas si .bête que de risquer même d'éco-per, le ketje !\ -Or, ayant bien as^uré'.ses devants, ses derrières et son derrière, il s'approche,comme \.çi de rien n'était, de la charrette qui a parûAculfèrement retenu son attention. Il a le nez dessus et la main dedans. Il a chipé, avec une dhextérité remarquable, le chou que sa mère montra tout à l'heure dans la soupe, et il l'a faitfrré, d'un geste rapide, sous son veston quatrV>vingt-sept fois rapiécé. Ca 1 lui fait une bosse \\par devant, mais le ketje n'a 1 cure de l'esthétiqu^V. K a aussi filouté une petite botte de carotUfc- Pour mettre aussi dans la soupe, les carottes? Jamais de la vie!... Les carottes, c'est pour manger sé^n^e tenante. Rien n'est meilleuV qu'une carotte, même quand il y a de la', terre dessus, pour un-i gamin. Rappelez-voujA votre enfance et quelle i* joie vous éprouviez &V croquer ce légume-là: ça valait dix fois mie.ux ,à vos yeux, que la meilleure des tartines; beurrées, et ça vaut cent mille fois mieux, <aux yeux des ketjes de nos jours, que la meiUleure des couques sco-! laires. Ce sont là des tïhoses <iui ne se discutent pas... > Cependant, personne ne l'a vu, sauf Gode-; froid de Bouillon, qui s'e\n fiche, et le gosse, t repu et bossu par devant, s'en va en sifflotant i vers d'autres aventure??. ! Lne annexe à l'Hôtel de tytllà dè BiftfXêttùs ; M. L. Steens, ff. de bourgmestre, qui tient à : marquer son passage à l'Hôtel de .Ville de 5 Bruxelles par une œuvre importante, vient de ' mettre ou plutôt de remettre à l'étude le projet ' d'érection des locaux adrhinisAratifs sur l'em-' placement délimité par les rues de l'Amigo, ^ de l'Etuve, du Lombard, du Midiv- et du Marché-" au-Charbon. Une commission Spéciale dite a Commission du personnel » a été nommée ; ' son secrétaire rapporteur est M. le directeur, Drees. Après avoir constaté que les pfcJtts dressés autrefois devaient être complètement remaniés, la Commission s'est mise en rapport avec M. l'architecte Van Ysendyck et a visité aves 1 lui les intéressantes installations modernes de | l'Hôtel communal de Schaarbeek, dônt il est 1 l'auteur. On va dresser les plans du nouvel édifice, mais auparavant les divers séfrVices de la Ville vont avoir à faire connaître, efcvant le 10 août, la superficie approximative, le nombre^ " de pièces et les agencements spéciaux qu'ils ' devraient avoir à leur disposition dans les bâtiments à ériger, ^es indications qu'ils vont, être appelés à fournir devront être établies en, tenaht compte des principes généraux qui ont' été adoptés par le Collège. [ Indépendamment de leur cabinet à l'Hôte! de Ville, qui ne servira plus qu'au décorum, i les échevins auront à leur disposition, dans ; les nouveaux locaux et au centre de leur département, un cabinet de travail avec anti- IVIardJ 6 AoiM 1910 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5* &smèe. - 1336 notv rvna AMMnMPrC ■

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