La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 17 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9s1kh0g99k/
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î\'ovsmbrs 1937 .TOTTRWATj ni — JSfv ïnerb .• it> vernîmes «a-* Mmïee! 108 PflIX OES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), fr. 3.QO. Asmand&s d'abonnemoti sont reçiiso exclusi-AéhiCiu pa* les bureaux et les facteurs des postes* — Xli réclamations concernant les abonnements doivent 'être adossées exclusivement aux bureaux de poste, ACMISTRATIOfi ET RÉOACTrON : 91* !Ronia:jn©-eax-Hèrbss-Pctagèros, BruxaJlco. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, ir. 0.75. — Réclame* avant les annonces, la ligne, ir. 1.75.— Corp» dm journal, la ligne, tr. 7.50.— Faits divets, la iign^ ir. 5.03. — Nécrologie, la li^ne, Ir. 3.50. — (sOitt des Eleveurs, la ligne, ir. 1.50. Sureaux do 9 à 17 heures. Direction et AMnistrattea : ££ ',suVnh"-a iOS. IKORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,202° jour de guerre Lçfl Austro-Allemai.. 4 oontinuent à attaquer et à gagner du terrain, sur te pla;eau cles Sette Commuai, .1 is la vallée (la la iBrenta et au sud de leltre. , liien d autre à "s | laler. L'ofionsivs austfo-ailemande en Italie Chiasso, 15 novembre : Les mesures prises pour fermer la» frontière ilalienue bout très rigoureuses. Les courriers do la lsgatiosi d'Italie à Borne no peuvent même plus passer la frontière. La valise diplomatique est remise à un agent do la police secrète italienne qui la jome^ de l'autre coté de la frontière à un autre courrier» $ * » Jiome, 15 novembre : Le gouverneur militaire de Ram© a décrété que quiconque favorisera les désertions sera passible do 3 à 15 mis de travaux forcôs. Grâce à la résistance des troupes italiennes sur le haut pliteau des Se.be Communi et à 1 arrivée dos renforts anglo-français, on espère généralement quo le front itaiien pourra être tenu. Le ravitaillement do la Haute-Italie devient dif.iole et le rationnement de la population s'impose ci» urgence. 1 * * • Pans, 15 novembre : Contrairement à une information publiée hier, le „Temps" r.f; rme que le générai Cadorna, se rendant aux sollicitations dont il a été 1 objet, accepte de représenter L'Italie au Conseil do guerre supérieur des Alliés. L e Amsterdam, ]5 novembre : Le gouvernement italien a demandé A M. Wilson de venir rapidement on aide h la situation économique de l'Italie. Le colonel Iiouse ira de Londres à Rome pour se rendre compte de visu de La situation et en faire rapport à M.•Wilson, # * * Rome, 16 novembre : La censure a interdit la pubflicntion: du passage du discours que M. Lloyd George vient de prononcer à Paris dans Ieiue' il ôranmère le butin fait par les Puissances centrales en Italie. » * •> Borne, 15 novembre : Avant la séance de la Chambre.1-5 groupe giolit.icii de l'Union parlementaire, le paît radical et le parti socialiste-réformiste se sont .énnis. A la réunion du groupe socialiste eTioiel, de fortes divergences de vues se sont révélées entre partisans et adversaires de la guerre. 9 S « Rome, 16 novembre : Voici la partie essentielle de railloeuUion prononcée par M. Gio'itîi à la Chambre: -— Nous devons envisager la situation réelle avec catme et courage et agir avec !o maximum d'énergie et de promptitude. Seul, Je gouvernement peut se rendre exactement compte de la situation mil «taire e! diplomatique et lui- seul est à même d'insinuer la voie à suivre. Le gouvernement et ohaoun de ses membres en part:cu'ier doivent avoir conscience de la terrible responsabilité qu'i's Assument. L'avenir de l'Italie d£) end des résolutions et des actca du. Cabinet." * Borne. 15 novembre : Après M. O-.l ndo, MM. Boselli, SaJan-Ûr\ Giolifti et t/iisszatln, puis un député 8o-eial'ste. ont pris !a parole- La "série des discours étant closs, la Chambre a vof-l'nrdï* du jour Suivant déposé par M. Bo-sclli : — La Chambre, aTirmant do nouveau la néeewit* de raccord de la nation et de l'union de toutes ses forces pour s'opposer à l'invasion cîe l'ennemi, proclame sa oon-fia.nr© dans la vaillanee de ses armées e: l'aide des Alliés." » * * Lugano, 16 novembre : On mande* de Lugano que le Pape a fondé un comité d'assistance pour les réfu- Opinions do îa pressa Paris, 16 novembre ; L'Agence lia vas publie aujourd'hui la note suivante sur la situation militaire en Italie : _ — Sur l'aile droite, des troupes impériales ont réussi à francùir le Piave ei à pénétrer dans la région montagneuse qui s'étend au uord de Venise, entre le Piave et. le Veccliia. Le long du Pia\e, la bataille continue* Sur de nombreux points, les ita. lieus oppoâeat non seulement de ia résistance, mais prononcent encore des contre-attaquas; ils défendent le terrain pied à pieJ et attendent 1 intervention des troupes françaises e* anglaises » * * Berlin, 16 novembre : La conqu'te des provinces d'Udine et de Bellune a donné de nouvelles ressources économiques et militaires aux Puissances Centrales. Au printemps, le che; t 1 de la province d'Udine comprenait 2<X),000 bittes à cornes, plus de 60,090 porcs et plu» de 50,000 moulions en chiffres ronds ainsi qu'un très grand membre de chevaux et d'ânes. La province d'Udine seule produit pris do 125,000 tonnes de mais. La province de Bellune possède d'important» v€r_ gerser. dis vigno'les; on y élève beaucoup de bétail dans les Alpes; il y a quelques années, on y comptait 70,000 Wtc» i\ cornée et 20,0oo chèvres. Dans les deurc provinces, l'industrie textile est très imior-tîinte. Eans la province d'Udine, om compte vingt-six fi-sages ^ avec 336,800 broches et 2,<XJ0 m:'(iors à tisser le coton. A Bellune, il existe deux tissages de coton avec 2<X) métiers. Les villes d'Udine et de Porde-.one sont, les centres de 1 industrie cotonniire. A Pordenone, une fabrique compte 54,000 broches pour la filature, 19,4/*) broches pour le fil rt coudre et 403 mi-tiers mécaniques. , Dans les deux provinces, la sériculture' est fort importante. La province do Tîel'unfl fait rm important commerce de cuir, de b k et de c-ro et compte des gisements de cala- ' mme, de cuivre, etc. ♦ * * Paris, 15 novembre : La gravité des événements en Russie ' semble avoir fait passer cewr d'Italie à ' l'arrière-plan des préoccupations de la presse i parisienne. I-o ,,^fatin', e0 borne h souligner la mer nace que comportent les opérations du feld-maréchal von Ilotaendorff. ] Dans la „Victoîre", M. Hervé montre que ■ la refaite des Italiens ne ressemble en rien < i\ celle d?s Français à Cîiarleroi : l'armée ! italienne a été matériellement, mo«alem3nt e; p numériquement beaucoup plus gravement atteinto que l'année française en août 1914. 1 Criii juant las mesures prises jusqu ici par l'La-.tente, il estime qu'une offensi\e do diversion sur le front français ne suffira pato pour ditjurner de l'Italie une enta-strophe, que c'est eu Italie mémo qu'il faut songer à livrer la grande batail.e décisive. 11 n'est pas sn i-fan davantage de la création du Conseil de guerre interallié. — C:e.t un soviet de généraux, dit-il, ou'on a créé, alors qu'il fallait mettre à la tête des armées un généralisstnie resiKvasa-ble de toutes les opérations enga^'os depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique- C est lit que git le secret oes victoire s de l'Allemagne. Quelle nouvelle catastrophe faudra-t-il que nous voyons encore fondre sur l'Entente avant que les oouvememeuats comprennent enfin cette vérité ? * * * Copenhague, 15 novembre : De „PolUiken" : — La question est de savoir si ce qu'il restft de l'armée italienne pourra être réorganisé à temps : c'est le seul moyen pour l'Italie d'échapper au sort de la Russie, de la yen' io et de la Roiumanio. Il est b-ien vrai que l'Entente lui envoie des renfort, mais il ne peut être question que de renforts dans le sens propre du mot. 1-e voulût-elle, l'Entente ne dispose pas ces ressources qu'il faudrait pour se oharger d'un front entièrement nouveau : les Francis, en tout, cas, ne sont pas à même de le taire, et les Anglais montrent une visible répugnance à envoyer une «armée aussi loin de là Manche. Les journaux? de l'Entente sont du reste unanimes à souligner le danger que constituerait un affaiblissement du front à l'Ouest : on courrait le risque, disent-ils, de voir les Allemands met ra à profit les avantages de leurs lignes intérieures pour se lancer subitement à l'assaut du front et y enfoncer un coin tout comme ils viennent de le faire sur le front itaiiau. Toutes co3 explications ne sont pas fort rassurantes pour les Italiens; néanmoins, burs Alli'<s ne peuvent échapper h l'obligation d'envoyer en Italie toutes les troupes diont ils peuvent se passer, car il e t impossible qu'ils osent risquer sur c^ "ront une réédition de la catastrophe rus«e. îl est probable qu'ils y enverront surtout des troupes ooloniales, mais ce sont le» [tal'ens en tout cas qui devront se charger cnx-mfîmes ne la grosse besogne." JLa guerre navale Paris, 15 novembre : On mande de Valence an „Petit Parisien" que deux valeurs anglais fyiaint partie d'un convoi do sept vapeurs, qui faisaient rouie vers la France, se sont échoués et Ont sombré au large de Puig. • * • Berne-, 16 sopremhr© : L'Agence télégraphique de la presse suisse annonce que l'Angleterre a réduit à 1 % million d> tournes le tonnage mis à la disposition des services du ravitaillement de la France. Ce tonnage se montait jusqœ'à présent à 2 l/3 mil Ions de tonneg. EM AMÉRIQUE Washington, 15 novembre ï Le Sénat a charge un de» membre» de la Commission sénatoriale d examiner le discours contre la guerre prononcé fw>r le sénateur Lafolletre t\ la Ligue de* ferm er» de àa nt-Paul, qui n'est inf<iodce à aucun parti politique- On eherche à ce sujet à oou-vaii.cre M.Lafoliette de haute trah'son, pour avoir soutenu que M. Bryan, ancien SiCrû-tair® d'iitit, avait demandé à M. Wilson d'interdire d'urgeiuceau „Lusittuuiar" de prendre la mer, le navire a^yant à bord une formidal le cargaison de munition». Une enquête ordonnée à ca sujet n'a pas donné do résultat, une question de compéitenco ayaau été soulevée. Les événements de Russie Pétrograd, 15 novembre : On annonce que vingt et un généraux-oo in mandants de division a-u front ont envoyé jusqu'à présent des délégué» à Pétrograd Vingt-neuf commandante de division ont refusé de répondre à l'invitation du nouveau gouvernement révolutionnaire- On ignore quelle attitude adopteront les autres commandants de division. ♦ * * Londres, 16 novembre : Les „ Central News" annoncent qoe la-garnison d1' OranienbauTn s'est ralliée aux liolchevistes et a lancé une proclamation demandant un armistice sur le "ront. * • Londres, 16 novembre : On mande de Pétrograd an „Daily Te-legraph" que les trou t es de la garnison réclament la paix immédia.e. NuI}q part, daus les faubourgs, on n'a vu de troupes fidèle? à. M. Kerenski. * * * Pans, 16 novembre : Ol mande de Pétrograd à l'Agence lia-vas que les troupes mirées à la cause de? bo'cbevistes y ont fait leur entrée mercredi matin. La dépêche ne parie pas d'une victoire de M. Kerenski. • * * Copenhague, ]5 novembre : Un des raies voyageur» arrivés lrer de Pétrograd à llaparanda y a dit au correspondant de La „Ber!ings!cc Tidende" que. p;:s plus hindi que dimanche, M. Koreuski ti'o;t entré à Pétrograd et que l'opinion gé-néra'«e est qu'il n'y reviendra pas. 11 n'y ?^t plus populaii-e, tout le monde étant di-3-dé à. s'accommoder du gouvernement de Lenlne et de && partisans, à la coalition, pi'ils réussissent à crier de véritables per-îpeo.ives de paix. Si un ministère d!e coalition &;>cinliste avait réussi ù se constituer, il aurait eu des chances d'être soutenu paria population; malheureusement, un tel mi-nist'-ro e>t impossible à mettre sur piéfl, x)us les partis réclamant pour eux la préséance. Il faut s'attendre, en somme, à voir la profonde perturbât.: on actuelle devenir >lus profonde encore et dégénérer finalement in une gueri-e civile générale. Pétrograd, 16 novembre : D'après la „P?avda", le centre des eom_ >ats qui se Sont livrés dimanche entre les roupes de Lénine et celles 'de Kerenski liait situé à Tulkowa; à cet endroit, une tttaqne oosaques a été étouffée pir le eu des mi.railleuses. M. KerenaM aurait oq ,500 tués, tandis que les ma;.-imn!:>;c; n'en titraient eu que 20o. » * * Stockholm, 16 novembre : Le préfet d3 Pétrograd a déclaré à la )ouma municipale que plusieurs Cadets, irrêtés an Palais d'IIiver, ont été fusilles [ans la forteresse des Saints Pierre et *aul. L'un d'eux serait devenu fou à la ai te des tortures qni lui ont été infligées. « * o St oi.hoLm, 15 novembre : Aux dernières nouvoies, l'ordre semble réîaMi à Pétrograd. En revanche, une nouvelle bataille est engagée à Viborg entre les troupes du gouvernement provisoire ei d'importants détachements de marins de la flotte de la Baitique. On se sert de canons et de mitrailleuses des deux côtés. La vie. to re semble pencher du côté des bolche-vistes, qui re;oivcnt des renforts da llel- singforS. , * * ♦ Stockholm, 16 novembre : La légation de Ri s sic à Stockholm, publie l'information suiuinte qu'elle prétend avoir replie lundi de Pétrograd : — Le calme règne dan» les rues de la capitale. Les magasins, fermés hier encore, ont ÉtiJ rouverts. Le maire a pn» des mesures pour protéger les ambassades, les légations et les sujets étranger». En Finlande, il n'y a pas eu d'opération militaire. On mande de source particulière que le» solla s campent en plein air à Pétrograd, Les drapeaux rouges flottent sur 1 hôtel de ville. Samedi, la surexcitation était fiévreuse; les nouvelles les plus invraisemblables circulaient. Les uns annonçaient l'etu-irce de Kerenski où do Kornilof (luis la capitale; los autres parlaient de la brusqua arrivée de troupes allemandes venant de 1 ouest et du nord, d'autres encore prédu 6aient l'anarchie complète. * * • Stockholm, 15 novembre s On t'Hégrapùie d llaparanda au ,,Sventfîta Dag-bladet" que le général Kali*line est arrivé près de Kharkoff et qu'il a décrété l'état de siège dans le bassin du Donet®. De divers côtés, on signale de violents combats. A Moscou, on aurait compté, neu que pour la journée de mardi dernier, 2,000 morts : finalement, on s'y est mi» d'accord et un inin.stère de coalition de tous l?s parti» socialistes s'est constitua. Au surplus, on est de partout sans nouvelles certaines, le» communications télégraphiques avec Pétrograd étans complèa»-ment suspendues. « » * Cologne, 15 novembre : On télégraphie de Stockholm & la HGode Cologne" : — On prétend dans certains mi lieus: russes qui passent pour bien informai, que Pétrograd est en feu. La commission m 11 taire russe dfilelsingfors qui a pu se mettra hier soir en ccanmunication par t/4«^-phone avec Pétrograd, . a appris que î» maximalistes n'y scxnt pas seulement Complètement maître» de la ville, mai» qu'il» se sont en outre réompares de Gatchina, que M. Kerenski bat en retraite dan» la direction du sud avec ses troupes qui ooroj>-tent de 3,000 à 5,000 hommes et. que leu maiximali.ste3 ont envoyé des d uchemeot» à sa poursuiie. 1 .e colonel Mirbof, commandant en chef du district militaire de Pétro-irnod, dément officiellement que des par.ijs de l'armée maxiinaliste aient fait difecuon ix>ur se rallier à Kerenski : il ajoute que c'est uniquement pour éviter une înu'Ui* effusion de sang que le» maximal; ateo avaient évacue Gatohina. Les maximaliste* se sentent actuellement assez foi-t» poux venir à bout de M. Kerenski mftine * il di» (KMscwt de dix fois plu» do troupes. I>eu\ croiseurs et six Contre-torpilleurs de La flotte de la Baltique &ont arrivés à Pétrograd et ont jet» 1 ancre aux abords du pont Nicolas d'où ils peuvent bombarder toute la vilJe : les équipages de ce* navire» sont tous partisans tics maximadisi&s. * # * Hambourg, 16 novembre ; On mande de Stochoim an t,Hamburger l'Vemdaublact" : — D'apic» le» dernièi*es information» pair-ve.iues de la frontière finlandais», les c»*ro-bav» qui 3e sjnt livre» jusqu à prient n oui amené aucune décision, pa* plu» a Pétn>-grad quJa Moscou. Des nnllieis de cadavre gisent abanctoun^ devant Gatciiiua. l'aine ue îuetiecins et de place dan» le» liôpita-ux, deux pnru» Codent leurs blessas daivs le» uiiiisons part.cuiieres, qu'il» létinisitionneut de force en cas (le besoin. A Moscou au>si, où les bolcheviStA's occu(;ent eneoi-e. i"i&raiî^ il, le Kremlin et une pa*tie de la ville Uii-noise, los combats ont été extrêmement meurtriers. Dans d'autres régions, notamment sur le Volga, le» troubles prenneiu l allure d une gU4 rre civile, à laquelle preu-nent part les soldats 'et it« déserteurs iCu_ tres du front daus L-urs villages et les régiments de réserve qui tiennent garnison daus las villes. D'apioS dûs nouvelles datant du 2 novembre, le plan d'occupariou do Pétrograd que les bolehesistes ont exécuté (tai, connu du gouvernement de Kerenski. La seule surprise a été la nouvelle de l'insurreciioL de la flotte, le croiseur „Aurora ' en tète. A côte du Comité révolutionnaire nnlitaire, les matelots ont nommé un comité révolutionnaire de la marinu, au sein duquel sorn représentés tous le§ d -ta-chements de la flotte; ce comité est entre en coniiit avec le Comité centrai de la Lotte de la Baitique, qui 1 a obligé à se dissoudre. On raconte que M. Kerenski s'est enfui de Pétrograd déguise en infirmière» Le 7 novembre au soir, ie général Tumanof, adjoint au min-stre de la guerre, a é'tJ assassine par des matelots en pieine r.ie. Parm, ies prisonmeis, 1 amiral Welerewski, ministre de la manne, est enlerme à la for-tereise des Saints l';erre et Paul. On parle beaucoup de 1 attitude courageuse de M. .-jokreiber, bourgines.ro de Pétrograd, qui, à la nouvel'e du traitement inhumain infligé aux aspirants ofiiciers faits prisonniers Iots (te la défense du Palais d Hiver et aux femmes-soldais, a envoyé immiid-arment a la tor&eresse une d-'ligafcion qui a réussi à sauver la vie à huit cadets qui allaient être passés par les armes. Vendredi après, midi, dos matelo:s en armes ont occupé toute» les portes de la Douma : les d.pu-ti-s, qui s'y trouvaient réuni» eu séance extraordinaire, ayant protesta contre 01%:e violaMon de leur immunité, les matelots leur ont fait de» excuses et »e sont retire®. * » ♦ Pétrograd, 16 novembre : D'après une dépêche du Comité des ohe rainots, il y aurait eu mardi 2,000 mort» à Moscou. La populace pénètre dans les maisons parti cul lires. Un véritable pogrom se déroulerait dan» la ville. Suivant la ,.Novoia Chisn", l'anarchie est complète à Woronesch. « ♦ ♦ Stockholm, 15 novembre : On assure eue le n'>ave3u gouvernement russe a déclaré avoir découvert au Pa!a:a d'Hiver trois des traités 8ecrets conolus par M. Kerenslci. * » St-oàkliolm, 15 novembre : D'après la ,,Rabo:.chaïa Puj", le Congr-« général des soviets a pris coiinaissiince des documents secrets trouves iva Palais d Hi-ver, notamment de quelques-uns des traité» secrets conclus entre l'ancien gouvernement du Tsar et l'Entente, mais il n'a pas encore réussi à mettra la main sur ies plu» importants de ces traités, aue M. Kerenski » probablement fait envoyer à Moscou quand il s'est rendu compte de l'imminence du mouvemeit bolcheviste. Les traité» secrets qu'il a découverts seront prochainement pur bliifl dans les journaux du Soviau ♦ * ♦ Ixxndres, 16 novembre î On mande aux journaux que les originaux des traités secrets conclu» entre la Itussie et lça Alibis otJ été découverts dans 1 imprimerie de l'État occupée lundi par les Ixvlchevisies. A cette nouvelle et dès lundi, les ambassadeur» de l'Entente ont rompu les relations qu'ils venaient à peine de nouer avec le nouveau gouvernement et se &ont l*répar.'-s à quitter Pétrograd. * * Rotterdlom, 15 novembre : Du „NieuAve Rotterdamsche Courant" t — Les journaux anglais annonçait que l'ambassadeur d'Angleterre à Pétrograd ne sera rappelé qu'à la dernière extrémité. * » * Copenhague, 15 novembre : L/» communications télégraphiques avec Pétrograd ont été complètement interrompue» mardi après-midi. La station frontière finlandais13 Nystand annonce que, depuis mardi après-midi,'à 2 h. 2o, toute tentative d'établir la communication avec le bureau des t/lgraphes de Pétrograd est restée vainc. Ivos communications t légraphiques sont impossibles, non seulement avec Pétrograd, mats avoo tout le reswô de la Russie. • * • • Stockholm, 15 novembro : Les communication» par télégraphe avec Pétrograd sont rétablie» depuis c»e soir. « • • Copenhague, 16 novembre ; On mande de Pétrograd que les télégraphistes ont tenu mardi une réunion pour décider la grève générale. La Ligue dess cheminots russes a invité le» gréviste» à s'entendre, sous menace d'arrêter tout le trafic [>ar chemin de fer. D'après une autre nouvelle, la grève aurait déjà éclaté. « * * Stockholm, 16 novembre ; On mande d'llaparanda à la „Berlingske Tidendo" : — Le3 socialiste» finlandais ont demandé aux partis bourgeois de reconna.tre la forme de gouvernement adopta 1® 18 Juillet. Les parti» bourgeois » y étant refuse», le» socialistes ont proclamé jeudi la grève générale dans Je pa$r»; elle a déjà com-menoA ;eudi soir à Helsingfor» et l'on pense qu'elle s'étendra au pay* temt entier. 1-03 cheminots chôment aussi, de sorte que seul» les trams militaire» circulent. D'après une autre information, le Conseil des matelots es de» ouvrier» d'IIelsing-fors a déclaré au Sénat qu'il considérait le gouverneur général Nekrasof comme ctecho. • * • Stockholm, 15 novembre : Le chef du contre-espionnflg<J russe à flelsingfors déclare que, sous prétexte d'organiser des clubs sportifs, de» corps de pompiers volontaires, des société» de bienfaisance ou des société locales, la jeuneaee finlandaise — et surtout les étudiant» — achète de grandes quantité» d'armes et trahissent ouvertement. * • • Kicrcr, 16 novembre : Le président du Conseil central de l'On-kraine a lanoé rai appel concernant la souveraineté de T Assemblée constituante de l'Oukraine- Le Congrès des socialiste» de l'Oukrair.e a adhéré à cet appel en a voté une résolution demandant 1a proclamation ''e la République démocratique de l'0«r- kraine. , 1 , : 1 • * » La Haye, 15 novembre 1 1 La légation de Russie à La Haye dé. clare qu'elle se refuf<e à reconnaStre le gouvernement maximalisfce. DÉPÊCHES DIVERSES Pari», 16 novembre : Ou mande de Londres que la Conférence d© Paris, qui devait &e réunir le 16 novembre, a été ajournée „siue dâe" à cause d* la Cris® ministérielle française. • * * Pana, 15 novembre : I-e groupe parlementaire radical - socialiste a décidé de n appuyer qu'un minist re représentant la gauche et les foi-cas démocratiques du pajj-s. Les socialistes demandent que tout mouvement antipatriotique soit «é-vèrement réprimé. Les délégués de» racK-caux-socialiste», des socialistes républicain* et des socialiste» unifiés ont tenu mercredi soir une séance commune. • • Paris, 15 novembre :i \ De l'Agence Ha va» : — M. Poincare a reçu mcrrcr<jK matin MM. Painlevé, Dubost, Deschanel, Bourgeois, Barthou, Doum»r et Peret. L'a]>rès-mi li, il a délibéré successivement avec MM. Clemenceau, René Renou'.t, George» Ley-gues, Viviani, Briand, Ri bot, Alijert Thomas et Sembat. M. Poincaré continuera ses conférences aujourd'hui. « • • Paris, 16 novembre : L'Agence Hava» annonce que M. Clémen-ceau a accepté la mission de former le nouveau Cabinet. • • Rotterdam, 16 novembre s On mande de Pari» au „Nieirw« Rotter-damsche Courant" : — Pour la première fois depuis son élec. ion à la présidence, M. Poinoaré a re^u M. Clémenceau à l'Elysée-*• • Paris, 16 novembre : Il parait se confirmer que le nouveau Cabinet sera composé comme suit : pnési-uenee et guerre, M. Clémencetu, d *nt le sous-secrétaire d'Etat serait M. Jeannemt, sénateur; intérieur, M. Pain»; affaire* étrangères, M. Pichon; justice, M- Peret; finances, M. Lebrun; commerce, M. Cltianeutoi ; colonies, M. Augagneur ; agriculture, M. Danëqiuao (t); instruotâon pululiqme, M. Lof- ; ferre; alimentation, M. Loucheurî travaux publico, M. davealîe ; aviation, M. Josmaft. » * * Pari», 16 novembre : Wme Turmel a été mise en liberté le 16 novembre au soir. * » » Berne, 14 novembre : En Suisse et dm» les pay» befei^rants limitrophes^ le bruit court avec persistance que la Suisse aurait éûô invitée à permettre le passage a travers sou territoire de troupe-et de matériel de guerre. A ce sujet, le département politique déclare que ©e brun ne repose sur aucun fondement et que la Suisse n'a re;u aucune demande de ce genre. • * Ben», 15 novembre : Du „Bund" : — La tournure que prennent les événements qui se d-roulent en Russie a en pon? conséquence une forte hausse du mark en Suissa. A la Bourse de Zurich, le marft e, haussé de 2 p. e. en une seule aéonos. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances CeatraSes. Berlin, 16 novembre. — Officiel die ce midi : Théâtre de la guerre à l'Oue t. Le duel d'artillerie a t-fci ilus violent à l'aube dans le secteur de bataille eu 11 m-dre, 1e long de l'Aiiette et sur la nvc orientale (ie la Meuse. A la faveur du brouillard, do3 ditache ment» français ont pin^tr^ le matin, en traversant l'Ailette, dans notre ligne d avant ix>sies; ils ont été repousses par nos con ire-attaques. 1 • | 1 f Dans la journée, le3 opérations ont ét^ peu importantes auprès de touiets le» armées; le soir, elles sont devenue plus actives près de Daxmude et au sud de Saint-Quentin.Depuis lo 9 novembre, nos enuem's ou1 perdu, au cours de combats aériens et sout ie feu de nos canons do difenôd, 24 avions. Le viacialdwebel Buckler a rempoitS si 2t« et le lieutenant Bongartz sa 23e viotoirf aérienne. Sur le théâtre de la guerre à l'Est, rien de particulier à signaler. Sur le front en Macédoine à l'ouest du lac d'Ochrida, nous avons occupé les partie» des positions évacuées par les Français.Front italien. En progressant au nord-est dte Gailio a des do lux côté» de la vall e de lv Brouta, no» trôupes se sont emparées de plusieurs position» italiennes établie» sur les hauteurs. Ci sinon est en noire pouvoir. Sur le Piave inférieur, la canonnade esi devenue plus violente. Des détachements du llonvei hongrois avançant sur la rive 00 cidentale du Piave, à proximité de la iner, ont fait prisonniers un millier d'Italien». * 4> Berlin, 16 novembre.— Officiel d hier soir : Rien de particulier ni dans l'Ouest ni dans l'Est, Dan» les montagnes, des deux côt -s de 1a vallée de la Brcnta, nos troupe» avanceni en combattant. 1 • * * Berlin, l5 novembre. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marms &ui le théâtre septentrional de la guerre navale. 13,000 tonnes de Jauge. Parmi les navirea coulés, il y avait un grand vapeur char» de minerai et torpillé au milieu d' un convoi. ^ ^ Vienne, 15 novembre.— Officiel de ce soir: Les armées du feld m iréchal Conrad om fait de nouvoaux progrès dans la voilée de Sugann. Vienne, 16 novembre. — Officiel de & midi : Théâtre de la guerre italien. Dan» le delta du Piave et eu avant des lagune» de Venise qu'ils ont vivement nettoyés, des détachements du honved ont e*i-leve du terrain à l'ennemi et ont fait plu* d'un millier de prisonniers. Dans la vallée de 1a Brenia, des feroaipec auStro hongi-oiscs se sont emparées «le L localité de Cismon et des hauteurs qui e< dressant des deux côtés de cette 1 oc.il 1 té. Au nortl-est d'Asiago, le» Italien» ont encore perdu quelques positions établies dam le» montagnes; il» les ont défendues avec acharnemeait. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien à signaler. En Alban.e, le» lignes évacuées par le" Français à l'ouest du tac d Ochrida ont eu occupée» par nos troupes. , Sofia, 15 novembre. — Officiel 1 Sur le front en Macédoine, dans la val-lee supérieure du Skum!i, l'ennemi a éva cué une partie de ses j>ositions; nos troupes los ont occujtées. » * Constantinople, 15 novembre. — Officiel : Sur le front du Situai, pas d'opération importante le 14 novembre. Sur les autre» fronts, î-ien à signaler. Berlin, 15 novembre. — Of^cieux : L'iiiiensité du fou roulant d ciajicb^ I9 14 no-vemhre, ani matin, entre Poclcapiil® et la voie torr e Ypres-Koulfra a din l u. un bout d'u.i« deinL-heuxe ; il n !a été Bm>i d'aucune at'iaquo ci'i!i<anicrio. JD«poSa midi e*yulftjiei4. 1© tçfuj» «'.ciaiitsi3aam. Tarlil'er»© ennemie est devenue plu» active »ur tout le front. La ville et les environs (.« Ll ;mude ont «"tè v»ioleo»:uent bomlterd s par interniitiOnce ; il on a t Je mtn:« de ne® positions ital lies fepuls Poe capelle jns ju'au KeU-liorg La canonnade i*a 1 gèi'eaient dimidnikl' d'in iei^ité qu'au cxépuecuJe. A l'est ©t au sixi-js. d'YVrts. sur tlivers poijnts, 110a tPOU,pcs il'at ta»n e onl ramOnvs un rs-e'. nj-and nomltre cie pri-^onnle,» ei de» nntirailloiyàeA. Noua avoua fait ejiu«er 1111 blockhaus occupe j>:>r l'e.inenii. En Flandre, gr 'i^e au nmuvaib temps per^sta- t les pti/sUi')!<s angiaLsee eont u-.wigforin e'- «n un vnsie bourl-ier, dont l'eiuneu.-b ie vainement de sortir e > livrant des combats qui dureui depuis des mois et qui ont coûté la vio à la fleur d© l'arnne ai^lowoann«Sienne, eaci-ilE o eajv» le moindre m -nagement. Nos eccai]rille® «'e lanceurs do bombe* ont co-pieut*tme t bombardé la ville de Fun r» et la ^'are de i>iuikerque. De nonsbreuses ex-plosi^ns « lcw incen;'4e3 onr 'té observéa. 1 es deux côt s de Rein e, plueieurs patrouille? ennemie» ont tentô, à différentes reprises, de p-irUr»T, à la faveur du brouillard. dai;J> no® po-fiiione ; cllej ont ropouss e-, Eiklre la Meuse e'' la Mo elle et sur les dea* rivee du canal du Hliin à la Marne, eln^i qiw dan» 1- Sund^au, le feu est devenu inonientua*^-m«i4 plus vlolcW- Eik ita-lie, les troupe? coali^-'ee avancent saa»e arn t de F<un»aso et de Fek;e \ er* le fud- Toui« Va r^ion tie Primolano, locaiit oooupr e 1* \S novembre par des troupes coulis e» était put*. snmne;jt fort'fi e au mo, en d'ouvr»iir©s du tyi* le plus mo<!t_-xue. l.q^uis le Pa^uJjio )^-.;u À J'I-oui/.u, aut'uai italien ne ^ trouve plun a». | joiird'uui aur le sol autrichiem, tain.l, que l«t, •roupe» dea Puissances centrales ont d ■Jà oonc?uÉr« un grantl nombr® <!e kilomètres ce.tr s ces piuk» riche® cont, o* d« 1 liabe. Communiques aes armées aliiées Paris, 15 septembre.— Officiel do 3 hu : Nos reconnaissances opérant dans la région de l'Aileue ont fait die» prisonniers. Nuit calme, sauf dan» la région des Carrières, où le boan bardean en t s'est a^ssez vif. Aviation. — Dan» la journée du 13 nix-vembre, quatre avion» ennemis ont été abattus par no» pilote» . et quatre autres toml>'*s déseni|>a. é» dan» -leur» lignes. Notre aviation de bombardement a effectué plusieurs opérations et arrosé du projectiles divers dépôt» e* cantonnement» ^memisdais» 1a région de Mulhouse- Des avion» ennemi® ont bombardé violemment )» région de Cala:» dan» la nuit du 13 novembre. On ®-gny-le un certain nombre da victimes dan» la population civile. • * • Par», 15 novembre. — Officiel <*0 li h.: Rien à sigimler eu dehors dune lutte d'artillerie assez violente dnn» la j^igiondu ncaxl cfe Bra,ye-en-I^on-noi* « «a* -la rire droite de la Meuse. m • • Paris, 14 novembre. — Officiel do l'armée d'Orient : Act vité d'aitillerio moj'cnne sur rensoaw blo du front. Rencontres de patrouilles ckins ta région dea lacs. * * • I Londres, 15 novembre. — Officiel : Ii'-er après-midi, des détachements de reconnaissance ennemis ont tenté d'approcher ao nos lignes établies à proximité du bois de Poldec'koek, un nord do la route ae Menin; i.s ont été repousses, abandoauoql des morts sur le terrain et laissant des pri- r sonniers entre nos maius. La nuit du 13 au 14, des troupes belges ont p§néîtr- dans les lignes allemandes a-a nord de Dixmude et y ont fait sauter un oertain nombre d'abris bétonnes. i^a nuit deiuière, une attaque ennemie a été ropouss:'e au nord de Bixchoote pur le feu do notre artillerie et de nos mitrailleuses.Dépêches Diverses Berlin, 15 novembre : Le baron von FaKenhausen fils du gouverneur gén r «1 en Belgique, a t nommé gouverneur ci.il de toutes les pro.iicea d« la Lituanie et de la Bal.i:iue qocup es par l'Allemagne. * + Londres. 15 novembre : La Chambre des Communes a voté eo deuxii mo lecture un projet de loi metta^ les services de l'aviation sur D m;me piei que 1 armée et la flotte : ils seront diri0^ par un secrétaire d r.tat. » '' <• Rotterdam, 15 novembre : Lo correspondant à l<oudres du „Nieuw« Rotterdamsche Courant' ne croit pas que M. Aspiith se propose de mener lnuoi uue atta'juo méthouijue contre lo mini-t-re. Li». „ Westminster tta/ety di. que sî M. Lloyd Lcjrge persiste dans s.idvviûon do faire do Paris le siège du Conseii iin guciTû, nue crise politi-iue grave^esi tellement vraisemblable que d'jit loti dise ;<j dans led groupes pitriemeu aired la iutu.ee combinaison ministérielle : or, une ciis • serait la pire éventualité qui pourra-it se produire, encore que le prami.T m:n s.re ait e commis la plus lourde des fautes en ne s-'assurant pas uno part preiiondérante dan» !es decisionâ' pn .es par l'Entente depuis lo dé»>ut de la guerre. La ,, l'ail Mail Gazette" et l',.Eve;iag Standard" défendent le premier ministre. Le „Globe'' écrit : , — On a toujours vu les membres da Cabinet de guene approuver les actes de leur chef, mais ils trouvent cette fois q;ie sa dernière escapade à Paris a tout de même un peu dépassé I s bornes, La ehaw du Cabinet Painiové leur fournit a^eed-m-ment l'occasion de renoncer à ce projet ta-' exécutable d'un Conseil de guerre qui iw pourra duniner lieu qu'à des t action s entre les chefs civils et. militaires.'* I^e „Gl'.>-;e" ajoute qu'il a des raisons do croire qu'on fait manœuvier do u:ssantes influences auprès de lord Northc.ifre ]>our '.a décider à entrer dans le ministère ébranlé de M. Lloyd George. On croit qu i] n'y a 'jue lui qui soit ou mes -.ro do le consolider : on lui a demandé de s'y charger du ministère de l'aviation, mais on 1 .i dînerait n'imp rte lequel fût-ce même celui d©a afi'aires étrangères. ' Le ,,Tim-s" approuve la réponse faite par M. Lloyd George à M. Aspiiih, mai» il trouve regrettai le que M. Lloyd Ge r .« no se &oit fait accompagner à Rapaîlo que d'un seul ministre, M. Churcîiill. ( e uii-ei s'est montré bon organisateur au ministère des munitions, mais se d fie e trêmempnt dfl son penchant à se mêler de stratégie. Le ,,Daily News" reproehe ^ M. Lloyd George de n'avoir à peu près parlé daM» sa réponse que de son discours de Paria. Il appréhende les conséquences d'une décision qui va obliger des chefs militniïes qu« ont fait leurs preuves à dépendre d'un C01&-seil de guerre et ©raint qu il en sorte une ÇCtle de stratégie qui pourrait entraîner da funestes conséquences. « Londres, 16 novembre : Lord Northcliffe a éer't à M. Lloyd Go rge pour décliner l'offre qui lui avait été faite de d riger le nouveau ministère q-j l aviation. 11 r^use parce qu'il n'approuve pas La fa<;on j>oa énergique dont est menée la guerre et 'lui ne c<)rjes[>oiid aucunement au zèle et à l'enthousiasme dtmt il e3t té« moin aux Etats-Unis et au Canada. - Je crois pouvoir rendre, dit-il, dan* le» circonstances actuelles, de plu» grandi services on gardant mon indépendance et en m'abstenant d entrer dans un gouvernement dom je n'approuve pas sans ri servi ia gestion." » • * Lond'es, 16 novembre : M. Bonar Law a annoncé à la Chambre des Communes qu'une commission epé. ciale sera chargée de préparer l'émission d'un emprunt de guerre. » • • Stockholm, 15 novembre : On avait annoncé que M. Brantin# do«*s nerait sa démission jk>ut raison» de santé t il vient de démentir evtte nouvelle, mai* reconnaît qu'il va prendre un long congé. PETITES NOUVELLES 3UE3RE D'AMÉAttTISSEHEHT Nous lisons dans le "Journal du Peupla.i — La guerre mondiale apparaît cuinm» im cbef-d œuvre de destruction, i^e présider»* du récent Congrès des Trades-Unions — un jusqu'auboiuiste ! — a cite le chiffre d» irenlc millions de victime» de la guerre — tué», blessé» et prisonniers — en ajoutant — selon les journaux français —■ qu» ce chiffre égale toute la population blanche de l'Angleterre — hommes, femme», enfant». Jamais la mort ne s'était trouvée à pareille fête. C'est une véritable guerre d'anéantissement. Trois ans de guerre moderne valeal et au delà — cent ans de guerre ancienne. Avec quatre ou cinq régiment», ia Ronvi impériale a conquis la Grèce antique; av«s 25,000 ou 30,000 homme», Bonaparte a vtà rendu maître de l'Italie; avec 300,G00 hommes, Napoléon est parti pour la couquéM de l'Europe; avec une centaine de miile de victii&ts, J'Allcmagno, de 1870, a i&ùi son unité et annexé l'Alsace-Lorraine. Aujourd'hui, ces chiffres paraissent ridicule». Quarante à cinquante million» d'homme» eonl mobilisés simultanément sur les champs de bataille des nation» et... de» continent». Détruire la force signifie aujourd'hui dé» truire la nation année... Le fameux Pyrrhus devient le vainqueur Idéal. La guerre apparaît dan» toute sa is£-dité hideuse. Elle travaille pour le néaat< Elle transforme le monde en un vaste d» metièro.,.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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