La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2558 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 05 Decembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sx6445k12j/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Dimanche S Décembre 191b A B G 0 ..g .. . -grrrT- M .IJ.lJWIgaWPCTgg! JOURNAL ÔUOTIDIEN. — Z,e Numéro i ÎO Centimes f 2m" Année. — N" 384 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : Un mois . . .. fr. 2.3© Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ». v. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Slt $Xonta,gn.e-a,ux.-Herbes-Potaçfères, 13MUJCSILiZiEB BUREAUX : DE S à 17 HEURES • Jos. WîORESSÉE, Directeur ! Petites annonces la ligna, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1 00 Corps du journal ... . — 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie . - — 2.00 ■ Aujourd'hui LA GUERRE 189 jour de guerre Les travaux de sape et de mine, les duels d'artillerie et les combats d'infanterie plus ou moins vifs qui sont journellement signalés dans l'Ouest, ne résument que les manifestations d'activité apparentes de» belligérants. Tandis que les hostilités se poursuivent de la sorte, les corps spéciaux travaillent sans relâche à l'amélioration des |lignes de positions qu'occupent depuis plus 'd'un an les arnuées en présence. Leur lar-beur persévérant a fini par transformer les tranchées primitivement établies, on sait avec quel soin déjà, en véritable» lignes de Mortifications permanentes dont on imagine difficilement la puissance. Un correspondant -militaire a fait des positions) allemandes qui font saillie aux environs de Saint-Mihiel la description qu'on va lire et qui permet de s'en faire une idée ; — De véritables labyrinthes, dit-il, ont été creusés dans le sol. Ils s'entre-croisent, se compliquent de telle sorte que pas un visiteur ne pourrait s'y retrouver s'il notait guidé par un initié. Les tranchées dui début de la guerre n'étaient que des essais" primitifs et timides, comparées à ce» travaux cyclopéens. Gela descend dans des profondeurs mystérieuses, se tirebouchonne en étroits serpentins, est protégé contre l'humidité et les bombes, offre des pointe de défense imprévus et des meurtrières sans nombre. En maints endroits propices les lignes sont encore renforcées par de viastesi fortei-tesses souterraines. Des blocs de roohe, des couches de terre, du ciment, du béton sont réunis pour constituer des remparts imprenables. Les réseaux de fils de fer barbelés . et particulièrement les mines creuséesi dans la terre, avec des issues nombreuses, forment nn ensemble qui déroute les plus expérimentés. Et de ces ouvrages imprenables il y a plusieurs rangées, paraissant bien distinctes l'une de l'autre à première vue, et tout de même se tenant étroitement pour former une quadruple ou quintuple armature sans défaut." Ce que les Allemands ont fait pour Saint-MiUiel, ils l'ont pati^rellement fait pour toutes les seotions particulièrement intéressantes du front de bataille dans l'Ouesti. Du côté français, il va de soi que des précautions tout, aussi minutieuses ont été prises et que des travaux de défense tout aussi persévérants ont été menés à bien. Il n'y a plus lieu dès lors de s'étonner du caractère stationnaire et languissant des opérations sur ce front, où la possibilité de route entreprise sérieuse ' exige une préparation tour jours plus longue et plus approfondie. -, * * * Les nouvelles sensationnelles joumelle-aient colportées en ces dernières semaines concernant la situation militaire dans l'Est» i sont du domaine de la haute fantaisie. La l vérité est que depuis les combats, assez importants mais strictement localisés, livrés sur la Dwina, la Styr et la Strypa et que nous avons relatés, plus rien de sérieux n'est survenu sur ce front. Au surplus, les belligérants y ont préparé leur hivernage avec un luxe de précautions qui est do nature à faire croire — avec toutefois une réserve en faveur des surprises, qui sont toujours possibles — que des opérations sérieuses n'ont guère de chances d'être entamées avant la fin de la mauvaise siajson. A 1a vérité,} si les communiqués officiels russes continuent à nous parvenir die diverses sources, nous manquons par contre de renseignements sur les» dispositions prises et les travaux décidés par l'état - imajor russe. Mais en ce qui concerne les Allemands, toutes les nouvelles s'accordent pour faire ressortir l'importance des travaux de fortification qu'ils exécutent et la minutie des mesures qu'ils ont réalisées pour permettre à leurs soldats de passer le rigoureux liiver russe dans les meilleures conditions. Au sujet de F organisation de leur hivernage, lei ,,Russkojé Slovo" constate qu'ils ne se sont pas laissé prendre au dépourvu et qu'ils n'ont rien laissé au hasard. Des vêtements et des1 couvertures de laine à profusion ont été distribués aux troupes, m méioio temps que des tissus blancs destinés à rendre les soldats invisibles malgré la nedge. Dans les tranohées, des sacs de couchage ont été mis à la disposition des hommes. Les parois en ont été capitonnées de paille ou de nattes de feutre et le sol recouvert de planchers. De nombreuses sections de tranchées sont pourvues d'installations de chauffage à vapeur^ comme aussi les immenses baraquements construits pour abriter les troupes. Des locomotives armées de chasse-neige circulent sur les voies de communication ; dos mitrailleuse» et des canons légers montés sur patins ou sur traîneaux ont été mis en service. Bref, l'état-major allemand a préparé et assuré avec un soin jaloux l'hivernage de ses armées en Russie. Les chefs de l'année russe, familiarisés avec les rigueurs de l'hiver de leur pays, en ont certainement fait autant, si bien que l'on peut considérer que ni d'un côté ni de l'autre ne perce le^' moindre désir de réentamer sérieuseimantl legf hostilités pendant les mauvais mois quj vont suivre. » ♦ * Dans les Balkans, les Autrichiens développent leur offensive dans le nord du Monténégro avec ténacité, mais aussi avec uifc lenteur que rendent inévitable les difficultés!, inhérentes à toute action. militaire sérieuse en ce pays de hautes montagnes totalement dépourvu de bonnes routes. Dans» l'est du 'Monténégro et dans le nord de l'Albanie, les A us tro- Allemands et les Bulgares s'acharnenti à poursuivre les restes de l'année serbe. .Ceux-ci tentent vraisemblablement de rejoindre, à la siuite de leur gouvernement, Scutari ou peut - être ? Jtàne Duraizzo, où le récent discours de-M. Sonnino tend à faire prévoir uni dlébar- , Quement de troupes italiennes. Bien que le ootmanuniqué bulgare relatif aux opérations chi 2 décembre ne soit pas fia*»*# carveau, tes B&urtev Ha- vas du 3 ne permettent plus de douter que Monastir, dont les derniers" défenseurs se retirent sur Ochrida, près de la frontière albanaise, ait été occupée. Par l'occupation de cette place commercialement et stratégique-ment importante, l'invasion du territoire serbe est devenue complète, sauf en ce| qui , concerne la région située au sud-est, entre ; la Crna et le Vardar, où sont massées les* troupes anglo-françaises. La présence de détachements bulgares étant déjà signalée au sud-est de Monastir la situation de ces troupes paraît devenir^ de plus en plus difficile, et il faut s'attend dre à les voir accentuer le mouvement do-retraite qu'elles ont récemment esquissé. OnV aperçoit aisément que si cette retraite venait. à s'étendre au delà de la frontière grecque,** la situation déjà difficile du gouvernement hellénique deviendrait particulièrement épi-<-neuse.♦ * * Les opérations des Alliés contre les Dardanelles perdent visiblement et de jour en jour de leur vigueur, et l'on en est môme arrivé depuis quelque temps à mettre très sérieusement en discussion la question de savoir s'il est opportun ou non de les continuer. Suivant les indications fournies par le correspondant militaire d'un journal suisse, la situation dans) la presqu'île de ; Gallipoli peut actuellement se résumer ainsi : Les troupes françaises et anglaises débarquées à Sedd-ul-Bahr et à Anatepe tiennent : en leur possession une bande de Ô à 6 kilomètres de largeur. Ceci leur a peirmis d'établir toutes les grandes installations nécessaires au •"débarquement des renforts, des armes et des munitions. Les (Turcs ne disposant en effet que d'une artillerie légère et moyenne, la portée ne leur en permet pas de s'attaquer efficacement à des installations dont la mise hors d'usage placerait les Alliés dans une situation très périlleuse.Or, le rétablissement des communications entre les puissances centrales et la Turquie doit faire envisager comme possible, voire coirnne probable, l'arrivée dans la presqu'île,^ dans un délai peu lointain, de canons* lourds et leur mise en action non seulement contre les lignes de défense, mais aussi contre les installations de débarquement des Alliés. Il y a là certainement pour ceux-ci un grave sujet de préoccupation.♦ * * On se rappelle que, peu de temps après l'entrée en scène de la, Turquie, de très vives hostilités n'rtv» ion4 pas tardé à. s'engager entre les Anglais et les Ottomans au nord du golfe Peraique, depuisi (Bassorah ■ jusqu'à Korna. Grâce au renfort de contingents venus de l'Inde, les Anglais avaient réussi, en dépit dte plusieurs retours offensifs! violents de leurs adversaires, à gagner constamment du terrain le long du Tigre : ils étaient, du reste», puissamment secondés dans leur action par une flottille de canonnières abondamment pourvues d'artillerie. Depuis plusieurs mois, le silence s'était fait sur ces opérations en Mésopotamie. Or, dans un récent discours, M. Asquith a affirmé qu'elles se poursuivaient à l'avantage des Anglais1, et, simultanément, la presse allemande a laissé entendre qu'elle no considérait pas comme improbable une occupa taon, provisoire suivant elle, de la ville non fortifiée de Bagdad. En réalité, les Anglais s'étaient peu à peu avancés jusqu'aux ruines de Ctésiphon, l'ancienne capitale de la Perse, d'où ils ne se trouvaient plus guère éloignés de Bagdad que d'une bonne vingtaine do kilomètres. D'après des infoumatioms concordantes, les Turcs, renforcés à la fois par de-troupes fraîches et par des bandes arabes irrégulières, ont entrepris dans les derniers jours de novembre une contre-offensive très vigoureuse qui a obligé les An- ! glais à un recul sensible. Les dernières dépêches de Constantinople situent, en effet, le théâtre des combats dans la région d'Azizie, soit à 65 kilomètres au sud-est de Ctésiphon et à une centaine de kilomètres au sud-est de Bagdad1. Les agressions dont le corps expéditionnaire anglais est- l'objet dans la région frontière en Perse, dans la vallée orientale du Tigre, lui créant un surcroît de diffi-\ cu'ltés, il y ^ a lieu de prévoir quo l'offensive britannique en Mésopotamie etst en-rayée, à tout le moins pour une période assez longue. DANS LES BALKANS / L/agencé Beuter apprend de Salaniquet, én date du 2 décembre : — La situation reste incertaine en ce qui concerne les pourparlers entre la Grèce et la Quadruple-Entente. Les nouvelles autorisée^ dP Athènes font défaut, la ligne télégraphique avec Salonique étant coujjée depuis plusieurs jours déjà. La presse locale prétend connaître la décision du' gouvernement grec. Les journaux 'germanophiles disent quo la Grèce a rejeté les exigences de l'Entente et cherchent à établir que les Alliés sont arrivés trop tard itttx Balkans'. Les journaux favorables ti la Quadiuple-Entente espèrent, par contre, que )es négociations Sei termineront favorablement."* Londres, 3 décembre \ On mande d'Athènes au „Times" que Monastir est tombé. Milan, 3 décembre : Le „Seeolo" annonce qu'après avoir conféré à la Chambre, MM. Salandra et Sonnino sont d'avis que les puissances alliées doivent s'entendre au snjet des mesures à prendre- contre la Grèce, qui refuse de donner sans restrictions les garanties que -1'Bntento demande pour assurer la base d'opérations dé ses troupes;. Cologne, 3 décembre : ; D'après des nouvelles concordantes en-. voyées d'Italie à la ,,Gazette de Cologne", la Roumanie a envoyé en congé la olasse de 1892; celle de 1893 suivra. Du côté austro-hongrois, la frontière roumaine est presque complètement dégarnie de troupes. Home, 3 déoembre : Au sujet des négociations qui se poursuivent entre la Grèce et la Quadruple-En-teuto, 14 «Qjpnialfl dit après ^^^^S^mtionT^r^o^ce bien^ renseignée, Il n'y a pas eu de nouvel incident. Les pourparlers concernant la dernière note des ^Alliés continuent. La Grèce n'a pas refusé cle faire droit aux demandes de l'Ejntente, et ies bruits d'une rupture des négociations he reposent sur aucun fondement. Londres, 3 décembre : L'agence Reuter apprend do Salonique en date du 2 décembre ! —1 D'après des nouvelles reçues de Flo-rina, les Allemands et les Autrichiens sont entrés aujourd'hui à Monastir." Milan, 3 décembre : On mande d'Athènes à la presse : — Monastir a été occupé jeudi après-midi à 3 heures." Milan, 3 décembre : M. Magrini télégraphie de Florina au „Secolo" le 2 décembre, à midi : —' L'armée serbe s'est retirée ce matin [de Monastir dans la direction de Resna. | L'après-midi, à 3 heures, la cavalerie bul-igare venant de Mogila s'est approchée à lieux kilomètres de Monastir. A 4 heures de l'après-midi, une automobile amenant deux officiers est entrée dans la ville. — i- \ Paris, 3 décembre : Le coiTespond'ant dui „T«mps" à Pétro-■grad, qui est souvent le portoparole du gouvernement russe, annonce que la Russie a renoncé à amener la Roumanie à aban-.donner sa neutralité en faveur des Alliés. Dans les milieux gouvernementaux, on est persuadé que M. Bratianu ne renoncera pas à sa politique de stricte neutralité, et cette opinion est renforcée par le discours du Trône. D'autre part), on pensa qu'un vchangeim'ent de ministère no modifierait pas la politique de la Roumanie. Paris, 3 décembre : L'arrêt des négociation# d'Athènes amène le ,,Matin" et d'autres journaux francs à constater de nouveau le succès du travail opiniâtre de la diplomatie allemande. Il est tir, disent ces journaux, que le roi Con-ntin désire le départ des troupes alli es, ne devra donc pas s'étonner si une en-H3 concordance de vues avec l'Allemagne, sur ce point, est suivie d'ara e pleine u\ ife-3 d'action. Or, aucune mesure de procaution contre pareille éventualité n'est prise à Salonique. Le ,-,Mjatin" estime quo prolonger ' Vexpectative dans semblable* circonstances serait tout simplement criminel. Paris, 3 décembre : TVopvoa Aja non vol! oo arrivées & lès milieux diplomatiques d'Athènes et les cercles alliés estiment que la situation! e.3t tendue à l'extrême. On reproche à l'état-infyjor grec d'entraver les négociations avec rimtente et de les tirer en longueur. Los journaux parisiens ajoutent quo le gouvernement grec a soumis aux représentants de l'Entente un mémoire militaire, diaprés le-quef l'entreprise balkanique des AllLs serait ; désormais sans objjt, étant donné que Harn&éo serbe aurait été anéantie. Le gou-ve^iiiémenlb grec conseillerait donc au com-maWlouient anglo-français de sauver ses troupes du danger d'une attaque des Allemands et des Bulgares et de quitter Salonique.| L',,Echo de Paris" asisure que la répétition et même l'accentuation des mesures do contrainte anglo-français contre la Grèce gérait imminente. ^Budapest, 3 décembre : Le maréchal von MackenSen vient d'adosser un appel à la population serbe, où il .-dit : ,, 17armée serbe cUb battue. Tant que les derniers restes de l'armée serbe Coda battront, noua lutterons contre eux, mais |iiiiquefmenti contre l'année, nullement contre » Jiauple serbe. Je demande, par oansc-^tidlnU à la population de* la Serbie de ren-bct' dans ses villes et ses villages et de «tourner à ses occupations. De cet.e fanon, il sera possible de revenir au bien-être aLiutrefods." atome, 3 décembre : Î)îi mande aux journaux italiens que les in®ces d'iui rapprochement entre la Rou-ni:iiLi.e et les puissances centrales se muiti-pli<Lt.Lj> correspondant du „Corriere délie Sers" à Bucarest annonce que les troupes roumaines ont), été retirées de la frontière àuvstfro-hongroise; d'autre part, le correspondit de la „Stampa" à Athènes, résumant les impressions de certains milieux grecs, dit quo la Rauimatnie pourrait béen sortir de sa neutralité et marcher contre l'Entente. Sofia, décembre : Les autorité si serbes pnt emporté dans leur fuite toutes les monnaies et métaux de valeur, îe laissant que pour 300 millions de billets que plus rien, ne couvre. Le gouverne-nent bulgare a dû prier le gouvernement serbe, par l'intervention de la légation des Pays-Bas, de remplir ses engagements ou de prendre la responsabilité des conséquences de ses actes. Rome, »i décembre : M. Sonnino a eu hier un entretien avec l'ambassadeur grec. Les ministres russe et anglais sont ensuite arrivés à la Consulta si ont conféré à leur tour avec M. Sonnino 3t avec l'ambassadeur grec, M. Coromillas. Londres, 3 décembre : On mande de Bucarest au „Times" : — Le gouvernement roumain ouvre toutes [es gares à la frontière de la Bulgarie pour l'exportation et l'importation des céréales1. On pense que, dans la huitaine, les grands stocks de céréales seront épuisés." Berlin, 4 décembre : On mande de Genève au „Berliner Tage-bUatt" : — D'après une information venant d'Athènes, en date du 2 décembre, des détachements italiens sont arrivés avant-hier à Valona." Vienne, 4 décembre : La ,,Reichspost" vmnonce que, par suite des progrès do l'offensive austro-hongroise contre le Monténégro, les caisses publiques de Cettigné ont été transférées, par l'Aiba-nie, en Italie. Le ministre des finances monténégrin se trouve actuellement à Salonique.Bucarest, 4 décembre : Lob lfyjatioûfi étrepgères ont été averties du danger qu'offrent les mines dans la partie roumaine du Danube, entre Turtukan et le confluent du Pruth. Bucarest, 4 décembre : On dit que les restes de l'armée serbe occupent do nouvelles positions dans les montagnes albanaises. Londres, 3 décembre : Le correspondant du „Times" à Athènes annonce, en date du 1er décembre : — Le roi Constantin a présidé aujourd'hui un conseil des ministres qui a duré deux heures et auquel assistait lo chef de l'état-major grec. La situation a été examinée à fond, miais aucune décision n'a été prise. I<es puissances de l'Entente attachent la plus grande importance à l'acceptation de leurs exigences et semblent décidées à exercer une pression pour arriver à ce but.. Toutefois, le gouvernement dément que les Alliés aient déjà fait des préparatifs pour exécuter ues mesures de coercition d'ordre militaire." Londres, 4 décembre : L'agence R/euter annonce que l'amiral Trowbridge, qui commandait l'artillerie britannique à Belgrade, est arrivé à Scutari. Vienne, 3 décembre : Les directeurs de chemins do fer qui s'occupent d'établir le service direct entre (Berlin, Belgrade et Constantinople, se sont réunis hier à Temisvar. Le nouvel Oricnt-JExpress passera par Tefeschen. Salonique, »! décembre : La direction de l'armée grecque a complètement Terminé les fortifications à la frontière albanaise et a décidé do fermer la frontière gréco-albanaise. .Cette mesure sera exécutée immédiatement. La direction des chemins de fer grecs a pris toutes les mesures pour que 1,0 trafic, puisse' ô£re interrompu au moment voulu sur la ligne de Salonique. La garde des frontières grecques a été renforcée sur tous les points stratégiques importants. Les Anglais à Rouen Un „observateur neutre" décrit dans le „Timès" ses iniprcessions sui" la vie à Rouen, qui est le centre très animé en ce ni'.uiieiii, do la vie inililaire anglaise en riinOO" Le Palais de justice et beaucoup d'autres grands bâtiments de la ville servent de bureaux au personnel administratif de l'armée britannique. Les autorités anglaises sont, en toutes choses, indépendantes des autorités françaises. Elles disposent même dl utn réseau téléphonique qui leur est propre. Il arrive que des proclamations quasi-identiques sont publiées simultanément, émanant du commandant anglais et du commandant français; mais cela n'est jamais la conséquence d'une entente préalable. Cette absence de collaboration, plus apparente que réelle, au fond, a donné lieu à beaucoup de critiques. Les Anglais se sont installés à R'ouen comme chez eux; ils ont loué les maisons pour trois ans, avec option de prolonger les baux à leur expiration. En attendant, la population fait d'excellentes affaires. Les centaines de milliers de soldats qui traversent la ville y font de grandes dépenses. Les magasins, les restaurants, les cafés gagnent beaucoup d'argent, malgré lo fait quo d'énormes provisions de toute nature s'importent directement de l'Angleterre. L'auteur raconte qu'il était arrivé à Rouen de bon matin. 11 y a peu de trains, ; et l'on doit être muni d'un passeport spécial. Les étrangers n'y sont pas les bienvenus, et tous les sujets britanniques n'appartenant pas à l'armée, sont sévèrement tenus à l'écart. Je me dirigeai vers le centre de la ville : deux officiers d'un régiment de higlilanders écossais rencontrent un officier français. Nul salut militaire, nulle marque de reconnaissance ou d'attention d'aucun côté. Le vendeur de journaux traverse rapidement la rue en criant : „le Timmes ! lo Timmes !" et va présenter le ,,T'imes" aux officiers anglais. D'autres officiers anglais marchent d'un pas accéléré, portant sous le bras d'énormes portefeuilles, l'air préoccupe. Les troupes britanniques se comportent excellemment; seuls l^eaucoupj d'ofÇicheus semblent oublier qu'ils ne sont plus en Angleterre. Us sont peu nombreux ceux qui cherchent à se mettre à la hauteur des us et coutumes français. Jamais on no leur voit en mains un journal français et ils se désintéressent complètement de la vie de la population rouennaise. Beaucoup de jeunes officiers, ne portant L'uniforme quo depuis deux ou trois semai-ues, semblent croire quo le prestige do la Grande-Bretagne exige d'eux un air d'importance et d'indifférence, lorsqu'ils se trouvent parmi le public. Mais les habitants de Rouen le leur pardonnent volontiers. — Ils sont si jeunes, disent-ils, et si braves ! De l'autre côté de la Seine, route i^EUbeuf est encombrée d'autos, de trains d'ambulance et de troupes. Un bataillon part pour le front. A deux ou trois kilomètres hors ville, la routo s'élargit. A droite et à gauche se trouvent des rangées de ientes rondes, tantôt brunes, tantôt rouges, tantôt grises. Elles couvrent, à perte de vue, les collines ^moutonnantes. Là se trouvent également do nombreux lazarets. La soirée, à Rouen, est très animée. Les rues sont bien éclairées, les étalages des magasins remplis de marchandises destinées à appeler l'attention des militaires. Les vendeurs de journaux crient les ,,penny pàpers" à tous les coins do rue. La rue île la République est encombrée d'uniformes iihaky. On a peine à se frayer un chemin au milieu des ,,tommies" qui rient, s'interpellent, se taquinent comme une bande d'é-eoliers, pleins do santé et de vie. Pour oeaucoup d'entre eux, c'est la première soirée de liberté qu'ils passent sur le sol Èrançais, et ils en profitent ! Lfancienno ville résonne de leurs rires insouciants. Les habitants leur cèdent instinctivement 1© pas : la. ville de Jeanne est redeve- fure anglaise- COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands {Berlin, 4 décembre. — Officiel de midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Sui; tout lo front, les opérations ont été gênées par la tempête, la pluie et le brouillard.Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de particulier. Le communiqué russe du 29 novembre, auquel notre communiqué du 2 décembre a déjà opposé un démenti partiel, nest pua plus conforme à la vérité en c£ qui concerne ses autres indications. Les Russes, qui n'ont pu susprendre un do nos postes près de Newel (au sud-ouest ($3 Pinsk) que grâce à des guides connaissant parfaitement les marais et les bois de cette contrée, n'ont fait prisonnier qu'un seul officiel*, un commandant de division; aucuin autre officier n'a disparu'. Il n'est point vrai que des troupes allemandes aient dû se retirer près do Koslince et do Czartorysk. Dans les Balkans. Dans les montagnes, les combats continuent entre nos soldats et des détachements serbes qui ont perdu le contact avec leurs troupes. Hier, plus de 2,00/0 prisonniers et déserteurs ont été amenés. . * * * Vienne, 4 décembre. — Officiel d'hier : Front russe. Duels df'artiiUerie et escarmouches, par endroits. Front italien. (Hier, après l'échec complet des attaques que 1; ennemi avait dirigées', ces jours derniers, contre la tète de pont de Toimein et, au nord do là, contre nos positions des montagnes, le calme y a régné do nouveau. Priés d'Oslavija, les Italiens ont fait, cette nuit, une nouvelle poussée qui a eu l in-succès habituel. D'autres attaques tentées contre le A Ion te San Michele et le versant nord de oed-e montagne se sont terminées de la même façon. Près de San Martino, un détachement italien qui avait réussi à se pousser vers nos positions sous la protection de sacs remplis de sable, a été exterminé. Goiz, a oté exposé à un bombardement particulièrement violent et qui a causé de nouveaux dégâts importants dans l'intérieur de la ville. Front du Sud-Est;. A l'ouest et au sud de NovUBazar, des détachements austro-hongrois, renforcés par do nombreux mahométans armés, ont fait prisonniers, hier et avant-hier, 3,500 Serbes. Au cours des engagements qui eurent lieu dans la région frontière entre Mitro-viiza et Ipek, de nombreux Amantes se sont battus dans nos rangs. La population indigène s'est, avec un véritable enthousiasme, unie à nos troupes pour oôlébrer, dans le Sandschak de Novi-lliazar et à Mitrovitza, la fête commémora-tive du 2 décembre. « • « Constauibinople, 3 décembre. Officiel du grand quartier général : Sur le front du Caucase, la rusigie, atteignant par endroits 3 mètres de hauteur et do violentes tempêtes s'étant produites, l'activité s'est limitée à des rencontres sans importance. Sur le front des Dardanelles, combats dl'artiileriie par intermittence et violants combats de bombes à certains endroits. Près d'Anaforta, l'ennemi a fait participer, pendant un certain temps, au feu des batteries de terre deux croiseurs-cuirassés et, près d'Ari-Burnu et près de Sedd-ul-Bahr, deux croiseurs. Notre artillerie a efficacement répondu à l'aiitillerie de terre ennemie et a occasionné d'importants dégâts sur des parties de tranchées ennemies. Auprès des troupes ennemies qui se tenaient en dehors des abris, nous avons détruit une position de mitrailleuses près d'Anaforta et quelques positions de lance-bombes près d'Ari-Burnu. Nos artilleurs ont, en outre, envoyé deux projectiles dans l'arrière et un projectile sur le pont d;un croiseur ennemi, qui avait ouvert le feu dos eaux cotières du côté de Sedd-ul-(Bahr. Ils ont forcé ce croiseur à cesser le feu et à se retirer. Un de nos avions a jeté des bombes sur un torpilleur ennemi, qui s'est échoiflé sur la rive nord de la baie de Saros, à 3 ki- ' lomètres' à l'ouest du cap d'Iridsche. Le 1er décembre, l'ennemi a jeté, sans causer de dégâts, des bombes sur le navire-hôpital „Reshid-Paeha", qui par sa forme et par ses couleurs, ainsi que par ses signes distinotifs, était parfaitement reconnais-sablo comme hôpital, même par l'ennemi. Sur les autres fronts, il n'y a pas de modification. -+ ♦ * Constantinople, 4 décembre, — Officiel du grand quartier général : Sur lo front de l'Irak, l'ennemi a tenté de se soustraire à la poursuite de nos troupes en cherchant un abri dans ses canonnières. Chaque arrêt de l'ennemi effectué dans ce but s'est transformé en fuite, grâce à notre attaque énergique. Le 1er décembre, dans la matinée, une tentative semblable a coûté aux Anglais d'importantes pertes et nous ont valu comme butin plusieurs centaines de prisonniers, deux na-vire* do transport chargés de vivres, un autre navire, deux canonnières, deux voitures do munitions et une grande quantité de matériel do guerre. Parmi les prison- , niers, dont la grande partie sont des Anglais, se trouvent un major, un capitaino et un lieutenant-aviateur. Les deux canonnières ■ que nous avons prises sont très fortes. La i canonnière „Keuied" est armée de dix canons; la canonnière j^iril&ess" possède quatre canons de 105 mm. et de 75 mm. eb trois mitrailleuses. La plus grande partie des canons dont nous nous sommes emparés sont en l>on état. La canonnière „Firi-kless" a déjà été utilisée contre l'ennemi. Nos trçujK» envoyées du nord de Lut©- ' lamara attaquent les colonnes ennemies j)aile flanc et leur infligent, également do fortes pertes. Du front du Caucase, rien d'important à signaler. Sur le front des Dardanelles, canonnades intermittentes, mais souvent d'une longue durée, au moyen de canons de divers calibres.Près d'Anaforta, quelques croiseurs ; près d'Ari-Burnu, un torpilleur et un anonitor, et près de Sodd-ul-Bahr, un croiseur-cuirassé ont pris part au bombardement, qui est resté sans effet sur 1106 positions. N'otro artillerie a dispersé deux compagnies d'infanterie ennemie, qui étaient en marche vers Kutschuk-Kemiki ; elle a provoqué un incendie dans le c;mip ennemi près do Buyuk-Kemikli et a f iit sauter le dépôt de munitions d'une batterie ennemie dans les environs de Lalebaba-Tepe. Notre artillerie a également réduit au silence une batterie onnemio d'e gros calibre établie au sud d'Azmakaere. Un de nos avions a attaqué un avion ennemi qui répérait lo feu des navires de guerre et l'a forcé à atterrir. Près de Sedd-ul-Balir, sur la rive droite, l'ennemi a lancé, au cours d'un vif combat de bombes, d'assez nombreuses torpilles contre notre centre et contre notre ailei gauche. Notre artillerie a, en outre, bombardé v des batteries ennemies qui faisaient des exercices, a dispersé l'ennemi et lui a infligé des pertes. L'ennemi, qui, comme l'indiquait notre communiqué du 2 décembre, a fait attaquer par ses aviateurs notre navire-liôxwlali Res-ohed Pacha, malgré l'insigne du Croissant-Rouge, quri_ est) reconnu par les conventions internationales, n'a pas hésité, d'autre part, à protéger tous 'ses transports militaires par lo drapeau de Genève. C'est ainsi que, pondant la nuit, il a transporté., à b; rd de doux navires-hôpitaux, ses soldats qui, pendant) la journée, avaient été embarqués à bord de ces navires. Cette manière d agir témoigne do l'impuissance de l'ennemi a'j du degré de son estime pqur les lois de la plus simple humanité. Communiqués des armées alliées Paris, 3 décembre. — Officiel de 15 heures : .Nuit sans incident, rien à signaler. « » » Paris, 3 décembre. — Officiel de 23 heures : Actions d'artillerie sur quelques points du froLt. En iBolgique, au sud de Lombartzyde, nous avons repris un petit poste qui nous avilit été enlevé la nuit dernière par surprise.Entre la Somme et l'Oise, au nord-ouest de Fay, lutte de mines. Notre artillerie a démoli des abris, des îonstructions et un dépôt d'approvisionnements au nord Laucourt. Combat à la grenade dans la forêt d'Apremont. L'un s les Vosges, un court bombardement de Tliann, arrêté par le l'eu de nos batteries, n'a causé que des dégâts insignifiants. » * * Londres, 2 décembre. — Rapport du rma-réclial sir John French : Pondant les quatre derniers jours, noub' avons bombardé avec succès les tranchées ennemies là où elles étaient solidement fortifiées, ainsi quo les positions dos batteries allemandes. Notre-- feu a occasionné de sérieux dégâts. L'artillerie do notre adversaire a répondu faiblement. Le 30 novembre, nous avons fait sauter deux mines devant Givenchy. Alons que. ions occupions l'excavation produite par L'explosion-, l'ennemi a fait sauter également inej mine, qui a enseveli dix de nos nommes. Hier, nous avons fait sauter une mine à l'ouest du Bois Français. L'ennemi a répondu par une mine qu'il a fait sauter dans le voisinage. Le 30 novembre, deux de nos avions ont 'orcé deux avions ennemis à atterrir : l'ouï 2St descendu à l'est de Hogu,e et l'autre près de Iienin-Liétard. Le même jour, vingt aviateurs anglais 3nt jeté des bombes sur un important dépôt de munitions allom^nd établi près de îliraumont; les magasins et la voie ferrée mt été fortement endommagés. Deux de nos avions no sont pas rentrés i, leur port d'attache : l'un avait entrepris m vol de reconnaissance le 1er et l'autre! 0 2 décembre. * * ♦ Rome, 2 décembre. — Officiel du grand quartier général : L'artillerie et les mitrailleuses! ennemies Dnt très activement, opéré contre nos positions du monte Piano et du Rieniz supérieur ; les Autrichiens n'ont toutefois pasi pu passer à l'attaque, et leur feu ne nous 1 occasionné aucun dommage. Le long du front de l'Isonzo, les chutes eontinuelles de neige et la pluie ont entravé l'activité de l'artillerie. L'ennemi a tenté do profiter do cette circonstance pour ittaquor nos nouvelles positions établies à t'est d'Orlavija et sur le versant nord dii monte San Michele. Il a été immédiatement repoussé partout. De petites attaques de notre infanterie aous ont permis de faire quelques prisonniers et do prendre, sur le Mrzli Vrh, une mitrailleuse, qui a été immédiatement utilisée contre l'ennemi. * * Pétrograd. 2 décembre. —• (Officiel du jrand état-major général : Un bivouac ennemi, signalé le 1er décembre sur la rive giauche de la Dwina, près ïe Sonnenhof, entro Friedrichstadt et Jakob-itadt, a été pris sous le feu de notre artillerie. Les Allemands se sont retirés et ont Laissé une centaine de morts et de blessés sur le terrain. Sur la rive gauche de la Styr, l'ennemi i été repoussé au sud-ouest do Chrask, 4 3 kilomètres au nord de .Czartorysk. Sur le restent d,u front, pas de modfica-iom.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes