La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 18 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j96057fb2m/
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Négociations cie pais lier Un, 16 février î L.t discussion uu traite de poix ave l'Outrau-e est por«^e à i ordre du jour d la scuncc v.e mercredi du iieioiStag. Oj pense que ie ooune von îier.uug prononcée uu grand discours à. ce tue occasion. ttfeiui* 17 février : La d-L'gaiijn ouA.raiiuca.ae d© Brest-L tovSii a transmis Li uocniration suivante u gouver..e^u>at allemand : a Au peupie allemand 1 Le 9 février, dans ie fl et pruloud desir de vivre en poix et ea ami aveu nus voisin», ik/u^ avoue né un Unité 1 paix avoc kd Etats «le ia ^uadrupnce pour meui lin u une niuiue guerre fratricide et pour pouvo consacrer toutes nos forces a un oui unique consuuder i autonom e de ;a République «ie i'Oi kraine. M-us i heureux evencunem uu y levxw, ; arueuuueni souuaiie par ia masse active de nou peuple, ne nous u pas amené la paix a l'inu rieur. L'ennemi, qui veut nous ravir nuire ubaru a envahi noire territoire et, comme il y a deu cent c.nquame-quaue ans, ii veut une fois e. £ore metue uuue pa>i a leu ei a sang pour i subjuguer. Les m^ximaiisies russes, qui, u y un iiiuis, ont cLspersè a Petrograd t MiwnbM constituante couipoœe presque Loul eauère de w cianstes, oui mann.eu.int, proclament-ns, entri pris îa guerre saut te ouatre .es sociables d l'OUkraine. L»u Nom, des bandes de mercenaire de ta basde Rouge ont pénétré chez nous, eue ont rejoJil des soldais russes qui ont déserté 1 front el des mu.fa:leurs renns-eo liberté. Sous ic ordres de policiers el de gendarmes qui ont la leurs preuves, edes entrent dans nos'villes, fusi lent les notables el rançonnent ies habitants til t quittent les ruines fumantes des localités pmee pour courir a de nouveaux buuns. Ceile nouveii invasion barbare de ikx» voisins du Nord a pou but, comme autrefois, de détruire notre autonc nue sou© ues p:«textes hypocrites, a.ors que. réaiitô eii« ne sert que les manœuvres maihor nôies et res desaJSnns uiavouub.es de ceux qui or iniérûi a voir l'Oukrame en proie à l'anarchie < a au retour de l'ancienne domination qui a pei sur notre pays. • Devant l'univers, nous déclarons que les con missau-es de Petrograd mentent lorsqu'ils pa lent d'uiuî revulie uu peup.e cie l'Oukraine < qu'ils mentent encore lursq^y^ aliiruient que > Ksda centra.e — Parlement *ia Hépubhque di niucraiique de l'Oukraine, composé de socia listes ouki ainiens, qui a décrété de larges réforme Sociales et démocratiques — e*t une Kada boui geoise. Les uoimiktssaires do Hélrograd, qui oi en paroles défendu avec tant d'acharnement K j>eupies de ■ UuXrame, de la Pologne, de i Counandé et d'autres encore, se Sont «servis Brest-Litovsk de eurs périodes ronn^^tes pi>u reUrer du front les restes de l'armée russe et «e lancer secrètement sur l'Oukraine dans ie but d nous vo.er, de transix»i*ter nos stocks de céréale vers le nord et de subjuguer notre pays. Aujourd'hui, aiors qu'après qualre ans -e mu de feu qui nous séparait de nus voisins de i'Oues est tombe, nous élevons la voix pour --ner i ma.heur de notre peupie. Nous voyons les truil de iiotie jeune révolution compromis e, nou tremblons de perdre la liberté que nous venons , peine de conquérir. Des rencontres sang'ant* avec les bande» russes se prod usent tous le jours. En Voihynie et sur d'autres points, nou concentrons de nouvehes forces pour résister au bandes qui ne cessent d'arriver du Nord. Au m lieu de cette 'âpre, lutte pour notre existence, nou demandons qu'on nous aide. Nous sommes pru fondement convaincus que le peuple allemand qui aune la liberté et l'ordre, ne sera pas ndiffe rent à notre détresse. Le peuple allemand, doni les armées sont postées sur les flancs de nos en nemis du Nord, possède ie pouvoir de nous venu en a.de et de protéger nos frontières du Nord contre une nouvelle invasion de l'ennemi. Voilà ce que nous voulions dire â l'heure grart que nous traversons. Nous savons que notre voi^ sera entendue. * Un nouveau chapitre «Se la guerre en Russie Une nouvelle ofiicielle allemande annonce que l'état do guerre existe à nouveau entre la Grande-Russie et les Puissances Centrales. Lo traité du 15 déceiubro disait textuellement que l'armistice était conclu on vue d'établir une paix durab>e, honorable poui tous les pays. La délégation russe ayant refusé do signer la paix, les gouvernements de la Quadrupliez considèrent comme nulle et non avenue la déclaration de Trot/Ici concernait la cessation des hostilités. La rupture <lee négociations et le départ de la délégation, le 10 février, équivalent à leurs yeux à la dénonciation de l'armistice et, suivant les conditions de l'article 1er, elles sont, à dater d'aujourd'hui, on guerre avec la Grande-Russie.Lotte solution met fin à uno situation équivoque. La bonne foi. du gouvernement maximaliste, qui ordonne d'un côté la démobilisation et procède en même temps a la formation d'une armée rouge, qui négocie la pnix avec ses adversaires et cherche, d'autre part, h fomenter chez eux la révolution, devait paraître aux négociateurs de Brest-Litovsk plus que suspecte. Ils n'ont pas eu la naïveté de se prêter plus longtemps à ces agissements. Leur décision n'est pas faite pour faci-"litor à 1 intérieur la tâche du gouvernement Lc-nino-Trotzki. Rapporter l'ordre do démobilisation serait dangereux et probablement sans grand effet. Continuer la formation de la «Garde Rouge demanderai! du temps, du matériel et une stabilité que le gouvernement maximaliste est loin de posséder. En fait, la Grande-Russie est réduite pour de longs mois à l'impuissance. Les Centraux ne manqueront pas d'utiliser ce répit poux organiser les pays limit ophes et se prémunir contre un retour offensif des Russes. Au reste, le gouvernement ma cimaliste se désintéresso de la guerre européenne ; son but avoué est la révolution sociale dans tous les pays. Il n'est l'adversaire des Centraux nue pour autant que ceux-ci mettent obstacle a Ja réalisation de ses projets. S II continue la guerre, ce ne sera pas pour soutenir la politique de 1 Entente, mais pour atteindre »!? , 1 flu* sonl d ordre social. S'il Parvenait à se maintenir, un nouveau ena-pitre de la guerre s'ouvrirait donc à l'Est. •iais d j i de profondes divergences de vuea n-' «ont manifestées au sein du Soviet. Le rosse est las de. la guerre, et plus ' nnarchie. Un gouvernement ôner-; - : 'i\ oc un programme d ordre et de ' aura't des chances de se maintenir o. .'lVc; r' ^ n ne Peul tlue souhaiter au peuple russe de le voir sortir r. ut où la révolution l'a précipité et i:i; .l ; ' une forme de gouvernement qui : pcrmo.to de refaire ses forces épuisées. | Les évéaeaierSs de Russi Berlin, 16 février ; Dans sa dôclaratioa connue du 10 févrii M. Trotaki a pro Limé il e- t vrai la îiu l'état de guerre et la démobilisation de L'a ruée niâsd, mais il h en mémo tom|ja rrf. do ooucluro mi traité de pan*. En outre, a rei ios^ d assister a une avance jriénit dotit la r iuni®a avait é|ô propos e par <.^uadrup,ico et uu cours ào laquelle ' Piiissancas Cejtra ei lui av-ra^t donnié o< naiss»ance de ieu-r3 déc-isaons» fil. Troteki dono rompu les négociations. Il ei>t cte ti> évidence que la dêclar.uioa unilatérale de h Russia ue saarait abolir l'était de gjuerre lui substituer l'état de l«ix. Au oootrai le ret'us de un traité da paix a reu impossible le r&aWiôseniefli do Celle-ei. ( | le traité <5'armistice du 15 dioembre lî avait f'èô conolu pc^cisémoat en vue d'au ior la ptsâx, ainsi c4uo son vntroiuotioa fa t expressément ressort-r. Renonçant à paix, la lussio bolobevisto a donc au reaecicé à maiateair l'anui'Hi'e, ot ce ronoaciatioa do«t ft.re conaidéréo ooKme ^ i- valent» à la dénonciation. Dans om oqj\ yrtions, le goaveraamant împéîTâl jUleau 7 constate^ que . it cb Tétio^i [f Hottôïfco "en fait l'iuniis.ice j^r eoa. a ,e tu»> e et que ceWo dénoua .a i jn doit *kre c< sidéré tomme eSrfiint <?a 10 février. ^ Tf cTîTàf île ffept jours fkx6 ] x lo traité d'armistice étant écouilé, le- * gr vernçrnemt atteaaaind repronid s» ccrmpl i- liberiâ d'action. e Bcrlio, 10 février : La „GÉUjetla da l'Allemiwiia du Nor ^crit au sujet do la démobilisation rusai x — Les dépûclies prouvant que, dans c< question, La Russio continue à jouer le d c l>'o i-u inr.d^ucé à la Conférence de la pa 1 Ou ' 'mobilisa, c est vrai, miiis ou mâ tf u.Ha -u ore une nouvelle nraée roitj Ia'S T.gociatton.s da Brost-Litavsk nous t ^ s.uli'isnoi'neait éd'fi s sur les vôri't-abjes tentions des Russes. Lo radiogramme ° Krylo.iico engageant l arm e allemande à pi ^ clamer la révolution, aussi biea que arfLs.Vïmente dl»s bcjlohevi^bas. à l'égard c , éiraugr^pa en Bnosio, démontrent olair^mt " où les Russes veulent en venir on. fin a comi te. s E>\ F^nlan^ift, la guerre oivile osfc déeht c n<S). lies déléguas finlandais »o sont adn r ses au gouverneinemt al em md ot demancl< s>n apjMii pour sortir, do la s tuftlion e ! tique où s » trouve leur pays- Les eruau' dos holciiûvistei ©a Eatiianie et oa Livoi l remi/iioseut les colonnes jouriiau* et :l situation y empire de jour ea jour, é L'autourtiuie do l'Outrai ma o^t Jugiée d Fér^mmwul par les bolcliovistcs d'après l'< i- noir plus ou maioe grand qui lour reste r- ('Hruiro c'etlo autonomie. Déji. "à Bw >.t Litovtsk, Troteki a fait entendre elairem a que la oonolusiou de la pnix des Poissan Centrale» avos i'Oakrame a été pour lui gram-' d> ''Sapfpoin tenKvut. I/o oomato Ozert s o«pemdant lui a démontré que la oonolusi de cette paix ne pouvait êiro consid^ d euamo un irete & «obligeant vis-àr-vis de ^ Russie, vu quo la Quadruplioa oorvolu a tout simplement la j>aix avgo l'Oukraine :X qu'il n'était nu L ornent quetîtion do la oc f clusion à'\mo allijiioô. .Le ooaubo Ozern s ajouta que 1&3 choses premlraienfc, sans t e un douté, «ne autre tournwr© au eas o'i 3 paix ne serait pas conclue entro la Quadi nlioa et la Ruseiet l'Oukraine âevarfc, da r Cette éventualité, êtro o «isidor'e oomme E t ne"4r-e, ta ad»s que les mas'tmaUate^ e oons 'iérés comme ennemis. • s a Viriiiie, lfi février : 1 La,.Nette Freio Proiso" dit avoir app s <lo son ce autorisée, concernant l'attitt de PA!laRia«rue, que la déolarabfon unila 5 ra'e la Russie lui donne une oompl K M ' v rt ; d'action ou sujet de la oe*sat>on l'état df» guerre ot estime que Patt'tude ^ l'Autriche-Hongrie ne sera pas influent l'flr la remise poaeiM» des hostilités ' front de l'Est- D'après une informad'm Vienne au ,,Berliaer Lokal Anoci or", l'A tiMcfio-ÏIongTio demeunera en conformité va a avec l'Allemagne dans cotte <^test«c m^me dans* lô cas où cel^o-ci estimerait son devoir de [wursuivro IcS op^Hone s '© frmt russe. y1 . *** /Vienne, lf> février : F II résulte d'un aeoord intervenu ent l'Allemagne e- P AirtricJie-Rongri^ que 1. , opérations militaires qui s'imposeraient ei j core cjans les pava frontières située enti [j la Grande Russie e< l'Allemagne seroi j I e députées par c4«te dernière puissance. L'ex \ k cution dos opérât i en miUairea éventue'l •i en Onkraine incombera aux troupes anstr * hongroises. •** Pér-roffroQ, 17 février : La presse marinuftliste dit que la Con» de» commi^tsairïfl du potipîe prortd des n sures nui annoncent La rorr^e d^s ho^tilit sur lo front. Le généralramme KrvTenko lancé un appel invitant t<xis les ancien^ g n<SraTKx h se mettra <le nouveau à la disi. Rit'ion d<» l'armée*. A P^trogre * on oom on la renrise du combat. Une racre sourde foit jour contre lo g<ouvernt!inonf' qui il'e r»a3" parvenu à donner la pii<c inrlispens ble ù la nation. Dans ces oonctttions, re^'-rutoment di l'armé© révoluitiomnaire i donne pa8 la résultat ou'at tendaient li marirnalistes» Peu d'hommes se sont eïirôl dang la Nouvelle Garde Rougo, car li troupes Ront ^atit;uéej <|e la gnteTe an poi-qno lo Conseil des commissaires du peup n'a guèro dj ehanee de constituer une a mAe capable de ao battre. Quoique tou résistance pâra*s*e vaine le gouverrem© semble projeter de noirvoftis op^oa^ons prépare vraisemblablement la déferre do capitale. Stookholm, 17 février : Le Bureau d'informations ouk.rainien at ivonoe quo Pétat de guerre a ét'i d claré Kief et sur le ohomin de fer Kiîf-Poltavj Kief e^t bondé de troupe®" oukrainienn- s ni quittent- sans reltohe la ville pour marcht contre Les maximalistes. Tontes les noi velle^ disant que les bolohevistes ocoupei Kief et marchent de l'avant s >nt inexacte* Le calme est couplet dans la ville et 1 myol'e maximaliste a étS complètement r !«rim^8. L'armée oulrr^nienne po t'e sur 1 front du Caucase (I1 Rumzepvt à Rodor,' "era envoyée à biô," dîlai contre les bolclu castes, qui seront ainsi aWaqi^ par le suc Berlin, 17 février : !^6 la .. Gazette de l'AHemap^iie du Ngrct" — Un kMégraœme privé daté Ai 15 cl |ieint la situation à Pétrograd comme étfln terrible. Porsonivn n^cat sftr ilu lemiomaio Les gens biM Titus ont dUhabillég s,ir 1: *o e publique. Les impôts ue rentrent i lus 1/53 (>a^auj« entendent n'ensemencer que l erratn dont la récolte couvre !e ir« besoin personnels ce q,™ r.Jul la f,mine inévit.-> 'le dnns le» villM. ]4<s e olfeisatinnes et lei instituteurs vivent de in «KUoitj. l^os enfanti no s mt plus i.striiiis; dnn3 lefi 6co]es, 18 maximalises les eihort»ut à ]» cKsolj^is sanco. Le chantage se pratique sur um î ^jmnde échelle. Riga, 10 février : ît, Environ ti-oàs cents Allemands ot de nom de i>reux Esttionieiia ont été oinprisonnés i tr- D or pût ces jours derniers. Tous les vivre isé ont été réquisitionné et les femmes et lo •1 enfants des srojets allemands sont manaoèi :re Jb m >urir de faim. Dca centaines àe pri la aonmprs ont été transférés ^ans les case mates de Kronstadt. La vie dos pr sou •n- aiers, aus^i bien que celle habitant a laissas ki liberté, ost exposée aux plus grand îttf dangers, les uiaxiinaListes ayant fait connai la tre leur i tenûon de les consid rer coinm ot des .osages et de les mtussacrer au ca« oi re, P Allemagne entreprendrait une action con. du tre eux. Dos affiches apposée? sur les mur >r, proclament la mise hors la loi de toute li 'lî noblesse baUifîuc-iC- **• ie Berlbi, 16 févriei* : la Dos réfugiés arrivés de Oe^ol rapportée *si qu'on L'vonie et en Estbome l®s maxima t e listes ont mis en état d'arrestuion un grain ui-s nomb e d'habitante eoupçonn<s d entre*eni «dations amicales aveo l'Allemagne. 1 nd Reval, plus de mille personnes oat éti em «vl sonnées. Les Baltes se sont adressés ai ti yj nvecnsnieat allemand pour implorer soi >ii-, Sde dans ces circonstances tragiques, li fi'Jb 'po^ilation étant menacée dos pires périls. ►u- Petrograxi, 16 février : èto La ,,1'ravda" annonce que le graaicWu" Nicolas Nicolaievitsch a éte cifcâ devant 1 trilmnal révolutionnaire pour répondre de aotes qu'il a posés en qualité œ gènéralis il" sime do l'armée russe. 1 • *** Éto Pétrograd, 17 février : , >u- Après avoir d-itruit la propriété de Jas lx. naïa-Poiiana, a taellemeut achninistrée p.»: iuq la veuve de Toisto', wie bande do ma liai pe. ccurs a détruit la tombe du célèbre écri >nt vain ot a ouvert son cercueil l'envoi n- c'y trouver te bajoue. Le ceroueil a ét do abandonné près de la tombe-,0_les Cologne, IG février : tas On mande de Copenhague à la „Gazett< nt die Cologne" que cL** voyageurs venus d< do Finlande assurent que la situation s'ag-grave dj jour en jour dans oe pays. \a Garde Rouge ne se contente plus d assassi ►s- uer les hommes, elle s'en prend maintenan nat aux femmes et sux enfants. Les e:^cooui ri- deviennent insupportables. La Garde a fai k's conna tre son intention de mettre à mor nie tous los citoyens âgée de plus cie 12 ans la U arrive Oi-core que la Garde déporte le; pèr^a do famille, laissant les femmes et les if- enfants sans secours* et sans vivres dvw îs- leurs maisonn pillées. Si des «ePoutti im de médiats n'iatervienneut pas, un nombpà con st- siilér^ble d habitants sont condamnés à mou b it rir d» faim, les ba idss armées ayant e*:lev< le peu de vivres dont disposaient le» mal un heureuses populations, .in „ • on Berlin, 16 février : •ée Le „Berliner Zeitang nm Mittag"' apprend 'a que la délig-ation finlandaise die posr^age à Ber a t lin a adressé au gouvernement .allemand ui mémoire exposant le régi.ne do terreur inau n- »uré i*ar les bololievintea et espère un in prompte réponse. La situation très grav< -u- qui menace la Fin:awîe préoccLipe% d autan la plus viveines* les sphères dirigeantes d< u- l'Allemagne que P Empire allemand a été 1 ns premier, après la Suâde, ù reconnaître l'in 'H <tépendanci3 et PanOonomie de la FîUlamdO nt L'Allemagne a uu intérêt supêr eur, tant ai point de vuo militsiire qu au point de vu< économi pe, à P&uloçiomie fialandlaise e<t n< peut pas se d siutéres-er d'im pays qui e« r's à même d'approvisionner l'Ruroi e en vivres ea cellulose et en minerais de fer.. t<s- »% Cologne, 16 février : ^ • Le correspondant spécial de la ,,GazOtt« "o de Cologne" ea Finlande télégraphie d'ïla-ée jjaranvla : au — La voie ferrée de Toméa à Sein, joki, ^e où est efetbli le quartier gén'ral du comte "• Mannerbeim, est intacte, contrairement aux de informations disant que plusieurs * ponts n, avaient été détruits. Le trafic est normal et im train de voyageras, offrant toutes les or commodités, circule tous les jours. En visitant le champ de bataille de Tornéa, j'ai ou l'impression que lé premières nouvelles Iit été empreintes d une forte exagération., es tiois caits tirailleurs sibériens ont été •sarm-s après un violent oom bat et la aide Rouge s'est rendue après une courte siftance. On estime que le général Man-irlieJtu dr^>ose d'une centaine de milliers hommes. Ce qu'il faut surtout atrx Fin-ndais, ce ©ont des amies. j Stockholm, liS février : /I-e correspondant ptiriiculier du „Svenska Telegramm Byran", qui est à Iwrd dœ ua-41 viics su>.<îois envoyés aux Iles d'Aland, signal© que • la situation est relativement '•% calme dans l'île d'Eckerore. De» soldat» a russes ont pratiqué d«s perquisitions. Hier *■ après-midi, un certain nombre d o tre eux rv sont arrivés à Eckerore; ils avaient sans te coûte l'intention de se livrer au pillage, a? mais ils »e emt rapideuiont teiircs en pr F st sence de l'expâdition suédoise. Hier, quel-a- ques soldats russes ont volontair^neni rraulu le leurs armes ù la population civi.le. Sur ie 1 ordre lancé de Marieniiann, les Russes ont ÎS imcendié la station de radiotélégraphie de "s Kailugde. « il Stockholm, 16 février : le La deuxième expédition en Finlande est r- rentrée à 2 h. J4 du mat'nu ramenant six to "e'Us pasfHgers. La Garde Rouge n'a fait Tt contre ell > aucune démonstration hostile. H Une troisième expédition est probable, [a H>a guerre navale ^ Berlin, 16 février : ^ Une dépêche ofiicieJe de Londres amnonc* t ^u'un sous-marin allemand a ouvert, à midi, : le feu Cv>ntre Douvres et a lancé en trois ou juatre miuutjs de ik) à 4o obus. ELe ajoute iju un on/aut a été tué, trois hommes, uny . f«mmo et trois enfants blessés et que plu-■iiOurs maisons ont subi des dommages du ' ras. 13 peu graves. ® Relevant ceLe information, l'Agence Wolfî dit que dans les sphèrés compote .t.^ on ne sait nen au sujet de pitro'l incident. •* ^ Paris, 16 fé'/rier : L Agence Havas annonce quo le gouvernement a approuvé un projet de loi autorisant la réquisition, d partir du 1** mars, de. tous les navires : français se trouvant dans ies ports de France, - des oolomes et des protectorats. * •*» Rotterdam, 16 février : ^ Le j.Maaibtvie'' annonce qtwe la vapeur anglais „Sarilinia' (6,580 tonnes br.it) a i touché des récifs au large d'Alger. On pense 3 qu'il n'y a pas de victimes.' » Rotterdam, 16 févr-er : ' U „Maasbode" aunoncc que le vapeui i anglais ,,Facbor7 a été renfloué après une collision aveo le vapeur anglais ,,Macetio". r^aagfciwiTTr iiir i ■ - m ■■ u yjj EN AMÉRIQUE Amsterdam, 16 février : On maudo de Kew-York an „Dfwly Newa> — Les déclarations politiques du Consu de guerre supérieur de Versailles n'ont p l'agrément dtii Ebats-Unis, qui sont cia\ qu'il dievait se borner à résoudre les que uon« dordi-e militaire-^ M. Asiui^i appuie M. Wil^on, tandis q M. Lloyd George n'est pas d'aocord a\ lui. Les journaux exposent ceUe situati eii tenues polis mais bref*. Il «ynbie «pi eut été opportun d'éviter cet état die chose surtout à la veille de l'arrivée aux Eta Unis de l'agoit général britannique. L'uni créée x>ar la Providence entre1 tous les pe pics qui so servent de la . langue anglat est misia en péril eu c© moment. *** Washington, 16 février : Le président Wilson a délibéré aveo 1 chefs des deux partis du Congrès conc( liant le projet de loi relatif autx. exten»io de pouvoir nécessaires auar Pidminâstratio militaires. *** Washington, 16 février Le Congrès a voté un milliard de à lars de crédits de guerre. Washington, 16 février : M. Mao Adoo, secrétaire dfEfeafc.dhl Trôsc a consenti une nouvelle avance de 100 m lions die dollars à l'Italie, eo qui porte I avances faites à ce pays à 550 mi'lions dollars. Jusqu'à présent, les Etats-Unis o prSté 4,784,4a%000 dollars aax Alli's. *** Washin^,+on, 16 février : Au camp d'aviation des Etats-Unis, tr< aviateurs ont péri par aooident : l'un d aviateurs tués est le fils du: gé,aérai mai Pevton C. March, nouveau cî?ef de léu major. *** New-York, 16 février « L<3 g'énécal Carranaa, présida t de la H publiée dit Me i'pie, a envové un tél gramme de félicitai ions à l'cmœmrr Gu laume à l'occasion de son anniversaire. en"italië~ Berne, 16 lévrier : Le correspondant militaire du Bund croit s voir que P En tente a retiré du front italien ut partie du corps expéditionnaire. Les troupes cor mandées (>ar le générai Fayol auraient été rei voyées en France. •** Rome, 16 février : 1/Agencé Stefan L annonce que M. Oriani a prié le général Canepa de réunir d'u pjMfcCe la commission d'enqu'ta, qu'il pr^sic chargée de rechercher les causes et d'éi U*r les responsaMlités au swjefc do la d'V oie italietnco au front du Piave- I>e go vernement donne carte blanche à la coi mission' pour décider en connaissance cause. Il exprime sa confiance dans l'eap l)fltric>tique qui anime les membres . de commission et espère qu'eJl? seraenmojsu de m^ier sa twche à lx>nne fin dane l'inl côfe sapérionr de la nation. DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 16 février : De la Bcrliner Zeiïung am Mdlag : — Les délibérations commencées hier entre R von Payer, vioe-chancelier de l'Empire, et ies r présentants des partis parlementa res ont con nué aujourd'hui. M. von Payer a reçu ce matj en premier lieu les chefs du parti national- libér et a esquissé, d'accord avec eux, les grandi iignes des travaux de la prochaine séance c Reichstag. Lundi, le vice-chancelier conférei avec les chefs du Centre. » *»*♦ Carlsruhe, 16 février : Dans un discours prononcé à la Société coi nia e, M. Soif, secréatire d'Etat pour les colonie s'est exprimé oomme suit au sujet des ooloni* allemandes : — Le gouvernement de l'Empire exigera ; restitution des possessions colonrales allemande 1 Ceci obtenu, il s'attachera à. les organiser de tet. manière qu'elles se trouvent en état de se di fendre et à les exploiter dans les meilleures oot ditions économiques. JJcstinie que nous devor nous opposer de toutes nos forces à ia miiilarisj tion de l'Afrique, qui ne peut constituer qu'u grave danger pour l'Europe. » Le secrétaire d'Etat exposa alors ses vues pe sonnelles au sujet d'un nouveau partage d» l'Afrique entre les nations qui y possèdent de territoires coloniaux. Le remaniement de ia cari serait basé sur la puissance politique des Etal appelés a y procéder, en tenant compte de leur besoins économiques et des moyens dont :'s dfi posent pour exploiter .leurs possessions. Il d< montra, d'autre part, que lors de cette répart tion, il devra être tenu compte du déve.oppemer cultural et des moyens d'action dont disposer les puissances colonia'es dans ies questions oor cernant leur coopération à la civilisation et réducation des populations autochtones. — Un simple regard sur ies tertitoires étendu que possèdent en Afrique la France, la Belg qu et le Portugal, dit-il, suffit pour démontrer qu la répartition actuelle ne repose pas sur une ba? équitable. Lors de la conclusion de la paix, faudra changer cela et faire en sorte que ia r< vision, qui pourrait ôtre obtenue pur un acoor international, soit de nature & constituer un gag de pa.x pour l'avenir. » *** Berlin, 16 février : Dans la revue socialiste Die Neue Zeit, M. t député Ebert consacre un article à ta récent grève. Voici sa concltfsfon : — Le Comité et les chefs du Parti soclaitsu réunis pendant la grève, ont de nouveau aftlrm unanimement leur volonté de défendre le pays Le Parti socialiste du Reich;fctg a adhéré unan ntement à celle résolut.on et le Comité, een^a des Syndicats ouvriers a fait, une déclara!loi identique. Au gouvernement maintenant a faii en sorte que la guerre, que noire jieupJe a entre prise avec la devise : « Noua ne somme.- pa .poussés par un désir de eonquètes », soit rapide ment terminée au même cru » «*» Vienne, 15 février : Le feld-maréchal lieutenant Tamassy von I<o garas, surnommé le « Lion de Przemysi », qu conduisait les sorties de ia gain.son assiégée, es rentré de captivité ù Vienne et a élé reçu pa l'empereur Charles. Budapest, 16 février : Le comte Charles Khuen Iledervary, ancien che du Cabinet et président du parti ouvrier national a succombé ce matin a une afiection cardiaque. •** Berne, 16 février : De l'Agence Hellénique : — M. Grlparis, ancien ministre de Grèce t Vienne, a été nommé maréchal de la Cour du ré gent Alexandre; le général véniiél ste Korakas 8 été nomnîé chef de sa maison militaire. La question du ravitaillement de la Grèce n esi pas encore résolue ; il n'est même pas possible de se procurer les vivres, qui sont en abondance dans le pays ; c'est ainsi que le sel est mtrou-vabie, alors qu'il existe en Grèce de nombreuse» salines. Le manque de viande et de pain se fail de plus en plus sentir. M. .Venizelos serait déjà reparti pour Londres et Paris afin d'obtenir qu tes Alliés tiennent la promesse qu'ils lui.ont fn < de ravitailler le pays, mais les récents événe-uerr et les progrès de l'esprit révolutionnaire ont re ». tardé son voyage. » ^ Constantlnopie, 16 février : • _ le grand quartier général turc communique c fpii suit : — La résistance des bandes arméniennes dan, les villages de Kurd, Perasteke, Eyrak et Valinc M bagl, à l'ouest de Erzentchan el dans celte villi 00 même, a été brisée sans grande difficulté. A u date du 15 février, la ville de Erzentchan et u 'i route de Erzentchan à Ardossa, dans la direct.oi du nord, ausi bien que la contrée avoisiriante e s- la ville côtière de Boereie, ont été occupées pa: w nous et les bandes arméniennes mises eu fuite, u, .** sa Londres, 16 février : On annonce officiellement que sir William Bo bertson a donné sa démission. Son successeu comme chef de l'état-major anglais sera sir Henj es Wilson. a> aa Londres, 17 février: as De l'Agence Router : — Le Bureau de la Passe annonce que le Con seil supérieur de guerre de Versailles ayan: donné de l'extension aux travaux incombant )J. ia représentation militaire permanente de l'Eu lente, il s'imposait de restreindre ies prtrogt tives du chef de l'état-major anglais, Dana ce conditions, :e gouvernement a juge qu'il oonve # nait de laisser au général sir William BobeAsot il! le choix entre ia repiésentaLou de l'armée bri tànnique au Conseil de guerre supéreur U» Yei 3^ siaiiles ou la continuation dans de nouvelles cou ditions de ses fonctions de chef de l'élat-majot Pour des raisons que le président du Cotise.! e posera dans le courant* de la semaine proclîain à la Chambre des Communes, le général Robert . son a refusé l'un et l'autre de ces pàste* et I ' gouvernement a accepté avec les pius / ls re 0>I grets son offre de démission. Le général Wilso or a été nommé chef de i'état-major britannique Le nom de l'officier supérieur qui représenter l'aimée anglaise au Conseil de guerre de \ei saiiles sera publié dans quelques jours. » , •** " ' Londres, 16 février : La Westminster Gazette dit que, dans e ca il- où la guerre viendrait & se terminer par le réu Glissement de l'éqtUibre politique en Europe, 1 position des Alliés serait défavorablement m lluencée par la déchéance de la Russie du rang d grande puissance. Paris, 16 février : Les journaux annoncent que le procès intent e au colonel Repington et au î-édacteur en chef d 1" MorrUna Pont commencera samedi. " Londres, 17 février : Le colonei Repington cet poursuivi pour crim , de haute uahison. lo r- ^ Londres, 17 février : ^ Les séances des comités d'un cerlaji nom Cm 'i\ de syndicats ouvriers seront surveillés d«v oi mais, car on aurait déoouvert qu'ils sont on :ap n port avec des compagnons de pays ennemis. le ^ Londres, 16 février : Commentant un discours de M. Runciman, ar cien ministre, 1e Uati-ij Chronicle écrit : ^ — Pour ta première fo.s, un des anciens mima très lbéraux a osé dire ce que pensent des mil dons d'Anglais, c'est-à-dire qu'il ne faut plus qu-nos buts de guerre renferment un élément rnpe rialiste. Alors, le pays serait conva-ncu qu il sont restés les mêmes qu'en 1914 et l'union i.atio nale se rétablirait. D'autre part, M. Runciman i déc ai-é qu'il ne fallait pas laisser échapper un occasion de négocier avec les ennemis, et si no . chefs ne veulent pas intervenir dans cette voie, t faudrait qu'une Conférence socialiste internaiio ." nale inlervinL • 1 OPINIONS ET COMMENTAIRE a Le front italien. Du Corrisre dcUa Sera : y — Le Manchester Guardian a parfaitement raj son de dire qu'il ne faut pas perdre de via 5 l'ouest du Trentin. Si les Centraux s'emparaien de ce territoire et de la Lombardie, toute r indus a trie de guerre italienne serait anéantie; les A.liét ï. se trouveraient dans l'impossibilité de secouru e l'Italie, dont ils'seraient séparés, et les Coa.isè? i- seraient en mesure d'attaquer la France par' \t i- sud. Leur propre intérêt commande donc auj s Alliés de faire l'impossible pour tenir ie front ita i- 1 en, tâche que ne sauraient pas accomplir seuiet n les troupes italiennes aux effectifs réduits et fatigués. Les Puissances centrales préparent un* v attaque d'une puissance inouïe qui décidera d<j 1 sort de la guerre. L'Entente doit tenter d'y ré-? sister à tout prix, car les Centraux ne seront e plus capables ensuite de faire un pareil effort. » .s Une déclaration de Repington. Son Répart du Timej ayant donné lieu à dey t commentaires variés, le colonel Repington a j'ugÉ l utile de faire lui-même une déclaration à ce sujet — J'ai qui.té le Times, dit-il, parce que me: \ principes ne s'accordaient plus avec ceux défendus par ce journal. Si la situation actuelle perdure, s le peuple ot Je pays anglais vont directement au e devant d'une catastrophe. Le gouvernement an e glais a perdu la coivfianoe, non seulement des ou e vrier», mais encore de la grande majorité des au ;res classt's de la nation. Si les méthodes inaugu i- rées jusqu'à ce jour restent en vigueur, eJ.e* pro j voqueront le sabotage aussi bien dana l'armée qu# ? dans la marine. L*. grand crime du gouvernement consiste à tromper le peuple. Au lieu de tendre des em bûches à certains généraux et à certains amiraux, p il devrait, au contraire, faire voir au peuple ta ? gravité du moment. L'armée n'a que faire de toutes ces intrigues. Leu SoJdata anglais ne aont pas des politiciens et ne comprennent rien à toutes a?a manigances L'armée veut que jus ice soit rea due. Elle a vu Sacrifier les uns après les autro des hommes de grande va:eur dans le but unique d'1 couvrir les fautes des politiciens. La Russie, conclut R4,nngtou, a disparu comme puissance belligérance : je suppose que PAliema gne a amené des renfort» considérables lu front de l'Ouest, et pas plus que le gouvernement, il ne m'est possible de sonder ses intentions. Mais au lieu de jouer carto$ sur table, le got> vernement se borne à manigancer en secret des intrigues, à lancer des accusations et à provoquer une campagne de presse contre des personnalités . qui ont à leur actif des services rendus à l'armée ^ et à u marine. C'est un système suranné chc-jc nous que de couvrir par tous les moyens les fauU-s des politiciens. Il faut, coûte que coûte, quer la vérité soit connue et que le peuple anglais ne soit plus tenu dans l'ignorance des faits et peste# de notre , gouvernement. » Bolcbevistes et socialistes. Berlin, 15 février : Sous le'titre : «Les bolchevistes et nous», te Vorwoerlê publie'un article où il dit : — Nous disons très nettement aux bolchevistes russes que. l'espoir qu'ils caressent de voir éclater prochainement en Allemagne une révolution violente est une utop^. En tant que socialistes, nous condamnons leurs méthodes aveo la dernière énergie. Ce qu'ils font en Russie n'est ni du socialisme ni de la démocratie; ce n'est que de la violence et de l'anarchie : aussi tenons-nous 4 dresser entre eux et nous une infranchissable barrière. » ■i il i— ii ii i ii iinT'«dug> Coimniifliqafls Officiels Coîasmzùquâs des Puissance» Centrais^ Berlin, 17 février. — Officiel de ce midi :; Théâtre do ta guerre à l'Ouest.-A/mées du feld-maréchal prince h n lier Ru^preeht de Bavière : En Flandre et en Artois, duels cTartille-rie, dont la violence s'eet souvent accrue» Nous avons fait des prisonniers au cours do petits combats d'infanterie livrés près de Cherisy et au sud de Marcoing. Armées du princo héritier allemand et du feld maréchal duc Albrccht de Wurtemberg : Près de Tahure et de Ri pont, sur la rive orientale de la Meuse et dans le Sundgau, les opérations sont devenues plus actives à certaine moments. La nuit dernière, nos aviateurs ont bombardé Londres, Douvros et Dunkerque. ainsi que des forces navales ennemies postées à la côte septentrionale française. Théâtre de la guerre à l'Est. Sur le front graïKl-nt^sien, l'armistice ex* pire^ le 18 février, a midi. "Rien- do Bottvéao à signaler sur lc3 ai'.tre3 théâtres do guerre. r. ii „ **• Berlin, 16 février. — Officiel du soir : ^ Rien de nouveau à signaler sur ies différents théâtres de guerre. •** Berlin, 17 février. — Officiel : La uuif du 15 au 16 février des forces navales allemandes ont entrepria un nouveau raid dans la partie orientale de la Manche. La surveillance très étroite habituellement exercée dans le canal entre Douvres et C'a-lais et le long de la ligne cap Gris-Nez- i olkestone, s»; .ait relâchée : ce n»est qu au large de Douvres. que nos forces navales ont rencontré un vapeur éclaireur et qu'ils l'ont cm*,lé h coups de canon. Elles sent rentrées sans incident. Lo 16 février, nos avions ont attaqué darts le3 Hoofden méridionaux des hydro-avions anglais qui escortaient un convoi allant d'Angleterre à Rotterdam : l'un d'eux a été descendu en flammes par le lieutenant de vaisseau de réserve ('hri^tiaasen. Sur le théâtre de la guerre septentrional, un de no3 sous-marins a eotlé, tout près de la côte anglaise, six vapeurs, dont ceux va peurs-cl terne de grandeur moyenne. . *** Vienne, 10 février. — Officiel de ce midL: Pas d'événement particulier à signaler. • • -«• Berlin, 16 février. — Officieux : A l'occasion de t'at aque aér:cn«e allemande contre Paris effectuée dans la nuit du 30 au 31 janvier, l'archevêque de Paris proteste au nom ilee principes de fa civilisation chrétienne contra pareilles attaques aériennes qu'il appelle des notes de barbarie e: il»; véritables assassinats sans Utilité milita re. *11 déclare qu'il est pariaiteuient ii accord avec le Pape, .qui» dê\ plusieurs fols désaiiprouvé les a .c itais de ce genre. La forteresse fran a>se de Paris a été u taquée après des avertissement# réitérés en représailles des nombreuses artaqnes aériennes ennemies con-tre dos villes ouvertes allemandes, qui oat tué entre autres plus de cent ssfaits à Karlsruho Quant I appréciation de l'importance mi'.i'a re do I attaque aérienne, e'te peut 6're laissée aux suée a-lis;es milita'res ; tes résultats de l'attaque de Paris sont notoires ; comme h -t nul afce imoortant ont éré endotmna gèn ou détruits plusieurs jçarcs do métropolitain. de.< rails de grandes gares, doà va-zométres, des fabriques de munit otis des dé; ôta de vêlements ot d'étoffes une fahriqne do pain et d'autres dépôts. 1-oRimuFîiQue^ Gcj armees alfi^es Paris, 16 février. — Officiei de 3 heures; En Champagne, dan3 la région de Viilo-sûr-Tourbo. et en Haute-Alsace, au sud <!e Burnhaupt-Ie-Bas, nous avons repo ssé des tentatives de coups de main ennemi?. D'un autre côté, au cours d'une incursion d?ns le Si^cteur dt? Vauquois, no^3 avons f.ii an certain nombre de prisonniers. Nuit calme uartout ailleurs. Aviation: Des avioi:s_£nn ^mis ont lancé. la nuit derri »re. plusieurs lom->es dtna 'a régrion au nord de Nancy. On si<: . ie les tuée et des ble-sés parmi la population civibi. Pans, 16 février — 1 riciel de M heures: Rien à signaler en dehors "d'une lutte l'artillerie active su** la rive droile de la Meuse, notamment dîna la région de Be-zonvaux et en quoique^ points en H;uite-Alsace.*** Londres, lfc février. — Officiel : Des trou|>es du Lancashire ont jron.Mcé une heureuse attaque hier soir, â nrorl mt'i lu chemin de for Vpres-ù-itndcu : lies eut fait 11 prisonniers. Nos pertes ont été Lj importantes. L'artillerie allemande a été active ta nuit, lu nord de Lens et vLe-à-via Je i a -t'e 2t de Wytschaetc. Aulourd'hui à l'aube, l'e uemi a prononcé les attaques daus le.? environs do La Jacquerie ît de Cherisy ; ces opérations ont amené los combats acharnés, au cours de^q-:- !=> mus a.-on3 infligé des pertes aux d-Uache-nents allemands. Quelques-uns de nos poI-lats Manquent à Fappel. Dans le courant de la journée. 1 artilb-rie dlematide a été pliis active dans ccrt ins lecteurs, notamment au fcud-ouest tle Lam-uai, au sud et au nord do Lens, ainsi quo très de Passchendaele. *** Rome, 16 février. — Officiel : •vï,: Les opérations ont élé réduites hier au oinimum pur le m .uvais temps, dans la rô-;ion montagneuse. Dans le secteur d Agi » - o eulement, il y a eu des canonnades vto-entes au nord du fleuve et des opérations le patrouilles dans 1a vallée. Vis-à-vis du Montelio, des détachements de «connaissance anglais ont hardiment fran-hi le Piave et atteint les lignes ennemies. Dans la plaine, fusillades habituelles. Une e nos patrouilles, quittant la tête de pont t*7 Capo-Silo, a surpris un petit poste (le arcle et est rentrée indemne, ramenant I ^ rmes des soldats ennemis tués ou en. ft'àio. Dépêchés Diver*t. Paris, 16 février : Les membres du parti socialiste unifié ont tenu lier une réunion au cours de taquet e :1s ont. •eçu ies délégués nug ns et t-e ges, venus à Par s es inviter a assister à la Conférence socia. se l<*s pays alliés, nm si? tiendra A Londres, pour dé-ibérer sur tes questions générales suscef tbies le fourn:r une base a la conclusion d'une p. \ lonorabie et démoctaï que. M. Ramsay Mac l> )-tald a exposé que les Anglais sonl résolus a ue >as se. contenter d'une paix boiteuse, mais qu ,1 st de toute nécessité que ies sociaii-ics -Je t.-us es pays alliés se niellent d accord sur les buts a il teindre. MM. Huysinans et de Brouckére, dénués beiges, se sont raillés à ces declaralions. Paris, 16 février : L'Agence llavas annonce que Bolo Pacha el 'ochère ont s.gue leur pourvoi en cass it on. Le lieutenant Jousselui a interrogé veudrMl 1. Four gères, vice-consul de France à Lausanne, u sujet du séjour de M. l-oustalot et de M. l'aul iomby en Suisse. Paris, 16 février ; Le bruit court que Bolo Pacha se serait empoi-onné. • •** Madrid, 16 février : Un train :*apide est entré en collision près de larcelone avec un train de marchandises. On a îsqu'ici retiré des décombres douze morts el de ombreux blessés *

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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