La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 14 Avril. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7kc49/
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LA BELGIQUE PRIX Des ABONNEMENTS | moi» (mai-jnin), fr. 7.60 ; 1 mois (mai), tr. 3.80. Lsa dsmande* d'uhonunntnî sont reçut* exclusivement r*r te* bureaux et le* facteu**de* f>o*te*. — Lés "iclaynanon* oonre> nant te* ahonnem*nt* Uo*vem ftre ad' tssée* exciuetvemenl au.» fr«r«njx de /joeté» tOSI NlSTRJkTIOH ET REDACT10M : taofltagAO-aux-tiertooa-Polagàrua, 31. Uruxallos. PRIX OE3 «NNONCIt Pttiïet snnoncet, la lisrne, fr. 1.00. — RJotmmm| avant ut* annonce*, U li^ne, ir. SL&O. — (^crpe ét$ journal, la iî_roe, T. 7.6 J. — haut* dtvrrs, la lw*«S tr. fc.OO. — iSecro-Oj/te, la ligne, tt. 3 O. — d*j> Lie veut*, A pu de socutlex, Annonce* notmrtmàtt^ la li^ne, >r. uluû. 0e 9 « t7 naurM. Stnctln «i Uaimitrinu ; £• * « i*5 ♦o» «onEStCl. OiHBCtBO» W'MWJMtw^na^MCTr^rfi>ffiTaiiWtr3»art»Arrti «toi—emWW^| 11 ■! l'iwi yluiourd'hui : SIX pages, j LA GUERRE 1,350 jour do guerre L'offensive allemande sur le front Eéthune-Estairea - Armentières - Warneton - Hollebeke a fuit nier îles progrès considérables. Après avoir tOVit d'abord cerné puis occupé Anuen-tièies, dont la garnison anglaise a mis bas les armes après s'être vaillamment défendue, les Allemands ont foncé sur l'armée anglaise, l'ont rejetée au nord ouest sur nailleul et au aéd ouest de Merville, et ont pris Merviile au fense britannique. Les Allemands, en tout cas, continuent vivement leur poussée : leur communiqué d'hier soir signale leurs progrès entre Armentières et Merville, dans la vaste plaine de la Lys, d'où ils visent sans doute Bailleul et Mazebrouck. La carte que nous publions aujourd'hui montre la situation créée par l'offensive allemande aux armées de l'Entente : cette situation, très défavorable déjà après l'opération du 21 mars, est devenue depuis le 9 avril plus périlleuse encore, leur aile gauche étant menacée d'être coupée en tronçons entre Nieuport et le nord de Compiègne. La partie est manifestement compromise. Il ne suffirait plus aujourd'hui, pour qu'elle flit sauvée, que le général Foch arrêtât les Allemands ; il faudrait qu'il réussît, par une irrésistible contre-offensive, à les refouler et à rectifier ses lignes menacées d'étranglement de toutes parts. Est il en mesure d'y songer? Il n'y paraît guère. Le fait qu'il abandonne À se^adversaires toute l'ini- 1 maximum de chances de réussite et la pousse avec d'autant plus de vigueur qu'il escompte que le résultat en sera de forcer enfin l'Entente à négocier la paix. Ces négociation», les Alliés s'y refusent avec une obstination que leur situation militaire était depuis longtemps loin de Justifier et qui, depuis l'écroulement de la Russie, semble une véritable folie. On se demande vainement quel miracle ils peuvent espérer qui aurait pour conséquence la défaite des Centraux ? 11 y a bien toujours, il est vrai, ; l'aide américaine, mais M. Lloyd George lui-même paraît faire si peu de fond sur elle qu'il vient de demander d'urgence au Parlement britannique d'élever la limite d'âge du service militaire à 5U ans et même à 55 ans pour certaines catégories d'intéressés. Cette décision en dit long sur la situation critique de l'Angleterre. 11 est d'ailleurs trop évident que lorsque cet arrière-ban britannique et le gros des bataillons américains seront en état de faire figure sur le champ de bataille, il y aura beau L'offensivo allemande entre Arras et La Fère sud de laquelle Ils ont forcé le passage d Lawe. Après trots Jours d'offensive, la ligne ail mande décrit dune dans le front-anglais i arc Immense qui panant d'Hollehéke va Messines, passe à l'ouest de Steenwerck, e. globe Merville, puis 8'infléchit légèreinei pour atteindre le nord-ouest de Béthune, dont 'a flèche mesure une quinzaine de kil mètres entre Merville et Aubers. Entre Steei werck et Bailleul, les Allemands se sont eu parés de lu quatrième ligne de défense ai glaise. Il semble bien que l'opération constitL ou qu'a tout le moins elle est bien près de coi stltuer une seconde uercée u a* e la tiaiive donne à penser qu'il n'a pas pleinement confiance en ses forces. L'armée anglaise e- surtout paialt avoir beaucoup perdu de sa n force de résistance : elie se délend vaiilam- à ment, certes, mais elle ne réagit pas et il est i- manifeste en tout cas que ses ciieis ne sont it pas a la hauteur de la tâche — extrêmement st ardue, il convient de le reconnaître — qui leur > est imposée. î- Ayant dicté la paix à la Russie et à la Rou- i- manie, le haut commandement allemand a pu, î- ayant les coudées franches a l'uuest, organi- ! e ser ta préparation minutieuse des vastes opé- i i- rations qui s'y déroulent en ce moment. Il a J tait *n «mrtu iI'hsmn-p.r À lp.ur exécution lu I temps que sera tombée la décision des formidables batailles actuelles. Les Alliés ne peuvent en vérité compter qut« sur ies forces qu'ils sont à même de mettre en ligne immédiatement. Or, de leur propre aveu, lems adversaires ont sur eux la supériorité numérique ; ils disposent en outre d'un matériel d'une puissance telle qu'il leur a permis de réussir cet exploit inouï, la percée ; lia possèdent par surcroît celte force nunale, don; la puissance est incalcuîable, que donnent le succès et la confiance en soi. La conclusion, facile â tirer, est tragique : elle l'est, hélas I surtout pour nous, pauvres Belles. L'incident Clemenceau-Czernin Vienne, is avril : _ L'Empereur allemand a télégraphié i. l'Empereur Chartes : — Iteçoi» mon remerciement cordial pour ton télégramme, da:ie lequel, après avoir réfuté comme non fondée l'affirniatiuii du président du Conseil des ministres français au sujet de U>n attitude dans la question de, prétentions françaises sur l'Akace-lxir-rame, tu insistes Ét nouveau sur la solidarité d'intérêts qui existe entre mon Empir? e! le tien. Je m'empresse de te mander qu il n'était guère besoin de me réitérer cette assurance. Je n'ai jamais douté un seul instant que ton pays défendrait notre cause au mê ne titre que la sienne, tout comme nous, de notre C-te, défendons les droits de ta Moi.Hrchie. Les rudes mais victorieuses bdlvliéi que nous avoue Livrées au cours de cette année tout démontré à suffisance à quiconque ne t»ni~ i*U ,lêf PU1 de f""1' Pris- Ces batailles n ont tait que resserrer les liens qui nous unissent. Nos ennemis, qui rie peuvent un< lu,t* honnê^n, rë-fi'. ", M ,^Laucun mo>'en Ri niéprissûla ! N,0"» e" prenons notre parti allègrement. "Mais c est un motif de pius i!ï,itr ■ nous, d'assaillir sans mena.ement nemia sur tous tes champs de bataille et d#» leur imposer notre victoire. * Cordialement à toi. (S.) WILHELM. > Cologne, 12 avril * * La « Gazette de Cologne » apprend de Vienne que, d'après une communication officieuse, ii est inexact que deo pourparlers Aient eu lieu entre le comte Czernta et le gouvernement français,depuis fin août 1917, jusqu'au rrK>is de janvier 1918. pas plu? avec M. Pair.levé qu'avec M. Clemenceau, ni directement,^ indirectement,de quelque façon que ce ©oit. D'ailleurs, la déclaration M Pain levé lui-même <*n fait foi M Clemenceau ment quand il déclare mie le jour enrès son arrivée au pouvoir, «oit le 18 noverr bre, il a eu connaissance de ces pourparlers par Tin télégramme du 10 novembre du comte Armand, présentant lee choses comme si ce télégramme émanait des sphères dirigeantes autrichiennes. L'affirmation de l'organe officiera français « Journal de Genève »», que la lettre de l'emperwr Charles de mars 1917, d<mt a pnrlé M. Clemenceau, aurait été adressée au roi dAngleterre, e«t oontrouvée également. 11 en e«t de même de la lettre de 1 Empereur d^iie laquelle il déclare .partager les opinions de «on ministre à l'endni't de l'Alsace-Lorralne. Il reete à savoir al M Clemenceau n'a p«s été victime d'ime «tiper-eherie. On pourra e» juger, s'il u Jéc'd» i Sublicr la Hrt, it U t«Un, o« «a onnonl trn ta la Mtr* ci tion. De cette manière, il ne pourra plus se retrancher derrière les déclarations de tierces personnes, lui ayant fait part des jaten-tions de f'Empereur. Le bombardement de Paris u Paris, 12 avril : ,1S Du «Temps»: es — Le bombardement ennemi devenant de ir" p'.us en plus intense, les dépôts militaires 1 et les bâtiments d'administration de Coin- ^ piègne ont été évacués. **• De l'Agence Hollando-Belge ; )n — On sait déjà que le canon monstre qui bombarde Paris a été Inventé par tout le re monde — sauf le véritable inventeur, M. le pro-e fesseur Flausenberger, de la maison Krupp, le même qui a créé le 420. Les Journaux français citent au moins une demi-douzaine de noms, depuis Turpin Jusque Chllowskl. Il n'y a i- qu'une seule chose qui nous étonne, c'est ji qu'avec tant de découvreurs 11 n'y ait pas une it centaine de ces pièces I... Mais passons I Le î- seul véritable inventeur n'est ni un Allemand, ô ni un Français, ni un Russe : c'est un Belge! Ni plus, ni moins !... L' ■ idée • en aurait été r formulée en 1855 par Adolphe Sax, né à Dl-i- nant en 1814, et Inventeur du saxophone et e d'autres Instruments... moins dangereux. Adolphe Sax. assure la iNation BcIqc. eut. lors du siège de Sébastopol, l'Idée d'un « saxo-canon • gigantesque qui pulvériserait la forteresse en quelques coups. O mortier monstre e aurait pu se démonter et le coup eût été tiré à f- l'aide d'un fil électrique. s — L'avantage de ce canon, disait Sax. serait a de pouvoir opérer é l'aise et hors de portée. » Une lettre du président de la Chambre syn-0 dlcale de l'Invention, M. J. Bayar, a ParU-Midi, revendique pour notre compatriote la -j priorité de la découverte. » ————— - - i L'offensive altatfo à l'Ouest B&le. 12 avril : * Le Journal de Paris annonce que la III* ar- 2 mée anglaise a été à son tour placée sous le commandement supérieur du général Foch. La Haye. 13 avril : On mande de Londres que le roi d'Angleterre a Installé un nouveau conseil de guerre,.-dQn! le président est le comte de Derby. • • Berlin. 13 avril : Le Lokal Anieljer de Berlin eetime les pertes anglaises près d'Armentières à 30,000 tués et bleesés, Indépendamment des 10,000 prisonnier*.D'après ce que le Derliner Taaeblatl ap-le JXêtUntr Krwt a dos zateeas de •nin )« pné« ettwire m IreM bcj» accompagnée bientôt d'une attaque monstre des sous-marins contre les communications anglaises dans le Pas-de-Calais et contre l'Angleterre elle-même. D'autre part, le Dailu Telcgraph est informé de Milan que 1a grande offensive autrichienne contre le lornt italien est décidée en principe. De grands préparatifs sont faits dans ce but, et le déclanchemcnt de l'attaque n'est plus qu'une question d'heures. Bâle, 13 avril : Le Lia s 1er Anzciger écrit que l'armée portugaise a virtuellement disparu du thê&tre de la guerre a la suite des terribles chocs subis par elie près d'Armentières. Par suite de la défaite des troupes portugaises, un trou béant a été enfoncé dans la ligne des Alliés, et les Anglais sont sérieusement menacés sur les deux aile*, où ils forment les points d'appui. L'assaut aile mand à Armentières menace directement let> points de bifurcation si importants de Béthune et de Hazebrouck, ainsi que la côte belge tout entière. Par suite de leur action énergique sur ce point, les Allemands ont occupé dans le secteur de La Bassée une nouvelle superficie de 100 kilomètres carrés. *** Genève, 11 avril : La censure française a permis l'expédition aux journaux suisses de télégrammes annonçant que le développement de la situation stratégique a forcé le générai Foch d'ajourner a un temps indéterminé la contre-offensive de grand etyle qu'il projetait. *** Zurich, 11 avril : On mande de Paris à la » Zurcher P'>st» : — La ville de Reims est complètement évacuée. Les derniers habitants, au nombre d'environ 1,600, qui vivaient de longs mois dans des caves, ont quitté la ville lundi Plus de 3,000 réfugiés de la région d'Amiem et de Mputdidier sont arrivés hier d-taia le midi de la ^France. •Zurich, 12 avril : Le Giomale d'italia écrit qu'au front de l'Ouest plus de 10/000 canons sont en activité Jour et nuit. La consommation de munitions des deux armées ennemies, au cours de la grande bataille des Jours derniers ani roche rensiblcî !t-nt de la consommation d'ensemble de tous les combats livrés en 1917. **• Londres, 12 avril : Le Daily Chronicls écrit que là bataille d'Armentières a été certainement la plus sanglante de cette guerre. Des deux côtés on s'est battu avec line ténacité et un acharnement sans précédent. Le feu de roulement dirigé par les Al lemands sur Messines, Estaires et Ploegsteerl a dépassé en violence tout oe qui s'était vu Jus qu'ici. Les troupes portugais»*, complètement anéanties, à paît quelques réserves, ont été renfrpkfccéca peur des trcvpcs azoéricoiaes et ao-gkfeM 4» Le tr 6ê rocttft* rie allemand* a été d'une Justesse remarqua ble et a soutenu merveilleusement l'action dt-l'infanterie. Il n'est pas possible de résister à un feu de cette violence. Cest, une fols de plus, grâce au sacrifice de nombreux bataillons anglais, que la marche foudroyante des Allemands a pu être arrêtée.. Ha guerre navalo Berlin. 12 avril : Il convient de relever le reproche fait à l'Allemagne de n'avoir élevé aucune protestation contre la cession de la flotte marchande suédoise à l'Angleterre. L'Allemagne regrette de voir la Suède souffrir de disette alimentaire par la faute de l'Angleterre et des Etats-Unis et de n'être pas elle-même en mesure de parer à cette difficulté, malgré son désir de venir en aide aux neutres. De ce qu'elle n'a pas protesté, il ne faut pas conclure que la cession du tonnage suédois à l'Angleterre sera par elle tolérée davantage. La cession de ce tonnage lui est particulièrement désavantageuse, en ce sens qu'elle prolonge la durée de la guerre, et il n'est* pas possible, par conséquent, que Berlin ne s'en offusque pas. **• Rotterdam. 11 avril : Le MaasUode annonce que le vapeur anglais Baslward (248 tonnes brut) a échoué et qu'il est vraisemblablement perdu. Le vapeur grec D. Negropontcs (2,575 tonnes brut) a coulé. • ** Copenhague. 12 avril : Le vapeur danois Indun a été coulé Ie3 avril dans l'Atlantique. Dee quatre canots de sauvetage appartenant à ce navire, un seul est arrivé aux îles Açores, et l'on est sans nouvelles des trois autres Négociations de paix Constantinople, 12 avril : Le gouvernement transcaucasien, qui s'y était antérieurement opposé, vient de souscrire à la décision du traité de paix de Brest-Li-tovsk donnant a la Turquie des territoires de Batoum, de Iiars et d'Ardahan. Vienne, 12 avril : Le comte Czernin est rentré à Vienne, où 11 ne fera qu'un séjour de courte durée. **• Berlin, 12 avril : Vendredi soir, M. Tontchew, ministre bulgare, quittera Berlin pour aller à Sofia viA Vienne. Les résultats des négociations qui ont eu lieu à Berlin au sujet des détails de la paix de Bucarest permettent aux gouvernements intéressés de prendre position ; toutefois, les décisions définitives ne sont pas encore prises. On eetime que les négociations pourront être clôturées à Bucarest fin de la semaine prochaine. EN AMÉRIQUE Washington, 12 avr'l : Le t&parfccaneut du commerce a donné l'autoriaat4ou d ruvoyer uncunédiatemeait doux uavires ou.ivrgéeft d© céroales eu Hoiiaudc. Un troisième vapeur &ur% l'autorisation de *e rendre eu AryenO iia jour chargeur des oôr^alas d^cinéea à lit iloilandô. » * • Copenhague, 12 avril : On mande de Christiania que la légation américaine dans cette ville a fait savoir que toutes le3 licences d'exportation délivrée» devront être employées avant le 1er mai, car après cette date elles cesseront d'être valables. Berlin, 12 avril : Ou manie de RoUertlam à la „Kriegs-zeitang^' ; • — — A F arrivée du „Nfcoiwe Amsterdam'', des membre^ de» équipages des navires hollandais saisis en Amérique ont donné quelques détails sur eefce saisie. Tous !<* é<iui-p^gw, dapwis les officiers jusjuf'aux mate loi», ont refusé d'entrer au srrvice de* Américains. L/eniàvemer.it du dsapeau n£ex-Fancûais a été pour tous une cérémonie des plus pénible, mais, pour ^épargner oette tHstes-e, le pavillon', (tepnig plusieurs j^irs déjà, travail pins été hissé sut de nombreux navires. Sur quelque® -vape'rrs, les matelots ont enrouîâ le drapeau autour du grand mât ot enduit 1q mât lui-même de poix. Sur tous les navitras, tea équipages ont refusé de rameur le cb*aptfui>. Quel;i e? jours avant la sfuisie, les troupes araéri-cfli:es étaient v^yite» »\ bord pour ve 1W à ce que l'on n'endoniimgeftt pas les machines. Finalement» la saisie été annoncée on anglais par uin officier américain. DÉPÊCHES DIVERSES Genève, 12 avril : D'après les dernières nouvelles de Paris, l'affaire Caillaux se dessine de plus en plus eji faveur de l'accusé. C'est ainsi que la «Vérité» et le «Journal du Peuple» annoncent que les derniers et longs interrogatoires de M. Caillaux lui ont été tout à lait lavorabies. Presque toutes les indications données par M. Caillaux au sujet des affaires italiennes ont été reconnues exactes et ont démontré que les accusations de l'ambassade de France à Rome ne reposaient sur aucun fondement. ♦ * • Londres, 12 avril : Lors du vote de la question de confiance posée hier par le gouvernement à la Chambre des Communes, 150 membres ont voté contre, parmi lesquels de nombreux nationalistes. M. Asquith et d'autres chefs libéraux n'ont pas pris part au scrutin. Londres, 12 avril : Le chroniqueur parlementaire du Daily Te-legraph annonce qu'un appel du Convent irlandais, déposé hier à la Chambre des Communes. réclame pour l'Irlande l'institution d'un Parlement unique comprenani_uue Chambre haute et une Chambre des Communes et auquel 11 a décidé, par 48 voix contre 27, de laisser le sain de se prononcer sur la question du service militaire en Irlande. * * * La Haye, 12 avril : Le gouvernement anglais est en ce moment ennuyé par une grève très curieuse : toutes les darnes employées par le département des munitions ii l'établissement des listes de pertes se sont mib. s en grève et réclament une alloca tion de guerre qui leur a été promise naguère. ♦1 • Amsterdam, 12 avril : La Journée d'hier a été généralement calme à Amsterdam, mais la pénurie des vivres n fait éclater des troubles dans d'autres villes du pays. A Harlem. U y a eu des collisions sérieuses, entre la police et les manifestants : un homme a été tue et quatre blessés. A Rotterdam, des manifestations se sont aussi produites. Un bataillon d'Infanterie a été envoyé de La Haye pour prêter main forte à la police 11 y a eu des troubles a l.a Haye, Où l'hôtel de la légation d'Angleterre a dû être placé sous une survellance spéciale, une foule menaçante se livrant devant cet immeuble k d'incessantes manifestations. Des troupes d'infanterie et de« hussards étalent chargés, concurremment avec la police, d'assurer le service d'ordre. La foule & lancé des pierres sur les soldats et sur les policiers, qui ont été obligés de. faire feu. Les manifestants ont riposté, et Ve® feœpt# une COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 13 arril. — Officiel de ce mi 2* : Théâtre de la guerre à l'Ouest Sur le ciuiuip ue nuiuiiie d* la Lys, nous avons luit ue nous progrès pai ues attaque.® dirigées contre des (LviSious augim&ra eu vujrces en nute uu leu pur auLoinuone et pu,* ciieiuiu de 1er. Partant des hauteurs de Messines., nous awus jjuasoe ue i aw.it ïiii Jeu. Ju ôteen-bacn ei atteint les anorus ue Yv uiveijj.iein a l'est. Apres avoir peueûe au 3uù~ÏÏu oôîs de r*ioeijaceerL, ues iioupes, uglsSant ue «eu. propTé uiiliaLve, soua lu <xu.iuuue uu ixno uei-iieutenuiil l'ulmunn, coiiAUUUiUiUit de re giiuent, oui lait voue-mce vers -e nord, et oui plis d ossuul lu nuuieur Ru Uiioe un »tos Siguui et lexiuu ensuite ia math aux. ueut-cîjements qui s étaient avance» au nuru_ le long uu buia. Celui-ci, lorieuienl aeie/Mu par uea rSÔéauï ue ni ue 1er naroeie el dont la conquête ue iront était lies •ùiinciie, a été ainsi cerne el euleve. filtre le cneuun de fer d'ArmenUéres a Bainéul et ceiui d'Ariueiitieres a *vierv lie, nous avons porté noire aiuiqu# jusqu'à la voie lerree uaineui-AlerriK» ei juaqu a la iiaiere orientale ae ia iorel de *NicpA>e. Au rud de Kiervîfls, nus lï'oupes ont force le passage ue ia Ciarence et, après après avoir pris d'asaaui _LA>cotuf eiles ont aileuit le cariai de La Dassee au noru-oues4 ue i>eiuune. bur-le iront de bataille sur les deux r\es de ia boniuie, ue violents uuets d artillerie ont contmue uans un grand nombre le oec-teuib. Les anaques loties prononcées ^>ar notre inianierie sur les ucua rives uu ruisseauuc^^J^Ui^-iious oui valu 400 pnsou-niers 1 irançais et anglais. bntre la .\ieuse ei ia Moselle, nos détachements de recuimaissance ont pénétre -sans les Uanchees lraiiv'atses et aniericaines et lait uea prisonnier». Au couis ue ounire-at-taques uni uclucuaes, 1 ennemi a s uni ue loi les perles. Uien de nouveau à signaler des auiiob théâtres de gueri-e. Berlin, 12 avril. — ufficiel du soir*: Entre Armentières et Merville, nus troupes victorieuses commuent a pixi^icaser dans la vaste piaine de ia Lys. •% Berlin, 13 avril. — Ufficiel : La partie de nos forces navales qui appuie notre expédition ue secours à la r miande est entree le 12 avril dans l'après-midi dans le port d'iielsmgiors ^sud de ia t'miande) ; elle a jeté l'ancre «levant ia ville. Berlin, 13 avril. — Ufficiel : Dans ia Méditerranée, dans la mer Egée et près ae Malle, nos sous-maruris ont encore coule cinq vapeurs et neuf voiliers jaugeant au total environ 22,uoo tonnes brut. Les vapeurs voyageaint en convoi. Berlin, 12 avril. — Officiel : La nuit du 11 au 12 avril, des forces navales anglaises, composées de mondons, de torpilleurs et d'avions, ont attaqué ia côte de Flandre. La ville d Ostende a été bombardée par des canons de gros calibre, et Zeebru^ge par des aviateurs. Ces attaques ont éle tacitement repoussees* par nos batteries. ii n'y a eu nulle part de dégâts d'ordre militaire. Un torpilleur ennemi a moteur, qui approchait d'Ostende, a ete incendié par notre feu ; il a été abandonné par son équipage et nous l'avons ensuite capturé avec tout son armement. • •• Vienne, 12 avril. — Officiel de ce midi : Dans la montagne, sur les deux rives de la Bien ta, les opérations sont devenues plus actives. • • Vienne, 13 avril. — Officiel de ce midi : Près de Capo Sile, sur ia Piave inférieure, nous avons repoussé une attaque italienne. Sofia, 10 avril. — Oiiiciel : Sur. le front en Macédoine, entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, nous avons mis en fuite un détachement d'infanterie ennemie. Dans la région de Bitolia, la canonnade a été plus violente de part et d'autre a certains moments.Dairs la boucle de 1a Czerna, courtes attaques de l'artillerie en tienne. Au sud de Gewgheli, canonnade violente réciproque. Deux détachements anglais qui avançaient contre nos positions au sud de Doiran ont été mis en fuite par notre feu. Sur le terrain qui s'étend en avant de nos positions sur la Strouma inférieure, engagements entre patrouilles. Sur le Iront de la Dobroudcha, armistice. «*♦ Constantinople, 12 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, au cours de nouveaux assauts acharnés, ies Anglais se sont une fois de plus et vainement efforcés hier d'obtenir un succès.Ils uiit mis en lipie une forte artillerie et ont dirigé leurs attaques avec une violence particulière contre nos positions établies a l'est de Rafal. Toutes ces attaques ont été repoussées. Nous avons repris par mie contre-attaque Immédiate le point d'appui que nous avions momentanément }>eruu.Nous nous sommes so-lidemnt établis dans ices positions. lx?s prisonniers nous ont confirmé à l'unat mité l'importance des pertes subies par les Anglais. Au cours d'un combat aérien, un avion ennemi a été descendu à l'arriére de nos lignes. Les aviateurs ont été tués Sur le front du Caucase.nos troui>es avancent méthodiquement sur toute la ligne. Sur ies autres théâtres de puerre, pas d'événement »mportant à signaler. Berlin, 12 avril. — Officieux : Dans la bataille qui vient d'avoir lien »ur la Lys, l'ennemi a été de nouveau et complètement aiirprib par la mine en ligne de notre anilleHe, dont lo leu a eu de« effet* annihilant» j no* b»t leriee du plu» gros calibre avalent en effet, de puis plusieurs «cinainee déj.\, repéré leur tir puis «'étaient complètement tnea pour que le secret Mit ;;ardô. L'artillerie ennemie a été prise sou» un {eu remarquablement dirigé <iA s été prcsjiie com piétcmenl misa hors de combat au point que <*er-lainea division» de notre infanterie d a:taqn* n ont (>aa eu à essuyer un »«ul coup de canon pendant .pi elles so lau.aient à l'assaut. L'infanterie les (nltrstilleusos ennejnie» ont été profondément Abran-léee sous la pluie de nus projectiles: Ces oiroon élancés expliquent le peu d Importance de nos p«nes. Sur de large» secteurs et Jusqu'fc la iroi sièxne position ennemie, ou n a pas trouvé un »eul cadavre de soldat allemand. Iv«s partes df? 1 en-oetni, au cours de la bataille, n'en ont été que plu» lourdes. Le® Por:ugals. auxquels les chef» anglaie avaient sciemment attribué la défense rt^s secteurs daus losquo!» les position» re pouvaient ire établies que »or le sol « où il était lmj>oe-«ible de construire dos poslUons pour ae couvrir, ont surtout subi de lourdes pertes. Ces position* exposées ont été, dans le vra» aens du mot. mises •en» deaaa» dessous par le teu de l'artillerie allemande.e*e Berlin, 12 avril. — Officieux ; Tandis que dee deux côté» d'Armentières, lee K.notais som »uoc«s«lveinent rejeté», eu subissant is très lortee pertes, hors ds lo*r» positioas, ks Français as troovent entrafuée, sur U ahamp ds i» 4ds tkdnm acusns qui doivent apparemment soulager leur allié taanique, harceié euna répit. Sur la rive ocoid»*» jie d» l'Avre, des d*ntx cAté» de la rou^ Mo* reuil-Ailij, le» t rau^ais ont ouvert le 11 avTtt, k 5 heures du maun, un leu violent de e*o«nt de tous calibrue contre les positions allumai<Wa. Aprùe une tres tuteiuie préparation d artilier.e, a a pas duré moins de deux heures, dos uiAtsemt cnmj-iic.es de troupes ont attaqué le front ail* uiaud sur I espace compris ontrs la bsièrs «épia» trionale du bois de Seuecat et le bo:a d A.rn*rei l'nae soua le leu couceoirique de 1 arùliene ei des iai irai lieuse» ailomaude», colle auaque, qui a co :té des perios extraordiua.remeut élevées k l aa. neud, a est écroulée »ur la plupart des point*, but .a route Moreuit-Ailly seulemeut, 1 oauerni a p» momenianénient pénétrer dans nos lignes, mais | «sa a âié a.tss.tjt rejeté par une contre-at>*qa«« Nous lui avons fait SOU prisonnier» à coi euarotfc Los fortes résorves amenéea par l ennemi, po«C appuyer cette attaque, dans le terrain qui ■•«tea4 Jutant no» posnious, ont été prises soua le ta* de I artillerie allemande et déclmtea. Le nt<rjo4 juur, les traçais ont dirigé simulianéiueut .-ittaque contre le Iront Grivesnes-IMoutdidiMr. 1-a canonnade ennemie a été décianchée là aussi à j heures du matin et » est transiorme*. veaM 7 heures, eu un l«u roulant de canons de gros et du plus gros ea ibre, qui a duré une d«»ai-b«ur«, Lorsque l in.amené, prae à 1 auaque, voulut aa lancer à l'assaut, elle fut Immcd^aieuieiM prie^ sous 1e feu destructeur allemand, et le» p«ri*fl subies par 1 ennemi, tant en mort» qu'en blaser*, jin été à ce point bornl/ee que 1 a laque n a p% »e développer. Les i'rau a s ont a.nsi et vaia*. uie.it lait de lourd» sacriii«-a.s, aussi bien à oei endroit que des deux coUs de la route de rouil. Taudis que no-re artillerie inceudialt 1^4 mires ennemies de L*o Marlii» ei de Item incourt, Ue Kran;ai» n'ont cessé de bombarder leura propx-j» villes de Montdidier et de Laon. e*e Berlin. 12 avril. — Oiiicieux : Au j£but et pendant ia bataille d'Armenti&rii de nombreuses lai.eries allemandes de canon» cbeiiilu» de 1er ont loroé les eta-.s-ma.ors sunomW \ sortir de leurs ahr.s et ont simifiiatiément •30us leur leu destructeur les réserves anglaisai da:is leurs cainps. Los routes et les voies nrrt^afl qui *e trouvent è l'arriére ont été coupe*» pat me épaisse pluie de (eu. Les plus grands canoafl le chemin de fer, hissés sur des wagon», ooi suivi pendant la bataille les troupes de oombal (>ar eecteur. Bien que dan» la journée un épa^ 'jrouiliard ait fortement entravé 1 activité dm avu»; '.eurs, lee observations oui pu e-tr» faites 4 o*»e manière excellente par des ofticiers d artillerie <fnA >nt pu. à courte distauce, consia.er tes reeuitata de cha(|ue coup de leu. Une nouveile metiMxU» inaugurée par les obaervaieura, a lait plcaieuMul «es preuves à ce. te ooeaaioa. • *e Berlin, 12 avril. — ufiicieux î Pendant la bataille d Armentières, lee AnglaSt eut de nouveau lancé daus la bataille,, aveo médiiation et sans aucune méinude. dea cornp** gniee enlevées Iss unes après les autree à étm divisions que le combat devant Saint-yuoutin «v»i| épuiscc». C est è oeue circonstance que tee Aii*. manda ont du plusieurs io.s de taire prisonnieras des compagnies angisines au complet, l'endaut km dernières nuit» qui ont précédé ta baiatlte vieut d avoir lieu sur la L>s. ies Aug.au avalait retiré de c» secteur une grande partie de !*«-<* artillerie de gros calibre pour la me.tre eu lige* entre l'Ancre et la Somme. Les diVtstone pocu* ga scs ont chèrement payé Cet aflai'oliKSoiueui é* iront commun. Lo fait que drè U hourm du 0»*^ lin, soit pendant la première phase de la bala:!^ lee Anglais ont lait sauter en hâ;e le reste #4 leurs canon» de gros calibre, pour «np cher W» Allemands de les utiliser, montre ooinbien la velle offensive a ét» une surprise pour Um An» glaie et explique quelle ait provoqué leur cousue** uaiion. L>e tels acr.e» sont tellement contraires aus règles de ia stratégie qu on doit ies oousiOafsf comme des ao.ee de désespoir. Les b ran&.s eo») ttuucut sans rel&che ia destrucùon de leurs pro* près villes. C eet ainsi que Laon a tté de acts» veau bombardé, le 11 avril, sans le motudre i-gai4 et aveo une extretae violence. • *a Berlin, 12 avril. — Ottic.eax : La garnidon de la vilie d'Arment!èrea, torl» ment protégée par des ouvrages en béion et iraae-torméc ainsi eu torterosse. a fait preuvi, la 11 avril, malgré l'encerclement qui se ressortait d'instant en Ins.ant, de la plus grande vailiaao«> Ce n est que lorsque un nouvel assaut noua ae» aura la possession de ce puissant point d a^pui 4 l'Ouest, que le reste de la vaillante ganusou consentit & se rendre aprè» avoir »ubi (le» pactes extraordinairemeut lourde», l^ea rues et les aborda d» la ville sont jonchés de cadavres. 11 a ^ impossible d évaluer jusqu'ici le butin eu unirai leuses «t en munitions, pas plus qu'il n'a été (es* «Die de faire le compte d*-s siouka des autre* dépôts angia.s conquis. Parmi les 45 canon» capturés se trouvait un canon de chemin de ter dm 340 mm ainsi que de nombreuses pièces de groa calibre. Le budn total fait dcpxus le 21 ruar» coco* prend maintenant plu» de H2.U00 prisonnier» «I plu» de 1,500 canons. On ne pourra.t évalui*t tnèiiie approximativement, le nombre doa mitrail» ieusea et d'autres engins do guerre capturé». Il s élève à plusieurs milliers et nombre de ooe gin» ont été luimétLateuieut employés ]>ar lea Allemands. Le no mbre des tank» capturéa a passé de 100 L 200. a*e Berlin, 13 avril.x — Olfidenx : Un de no» sona-mariu» a engagé, jïu lerg*» é| la céte d'Espagne, un combat d'art,llerie av«4. un steamer italien, armé de dutix ca-io»», au oourfl duquel ce dernier a été incendié par nos canoua. L'équipage'hissa le drapeau blanc et quitta imraérf dia.ement le navire en flammes. Le fuu ae pro^ pagea à bord et après un quart d heure d'aitcnt*, de noiubrea'ioa explosions se produisirent. Afin do faire sombrer plus rapidement le n** vire, 1» sous-marin s'approeha & environ l.C't mètres et lau(-a quelques grenades dans la ehanft» bre des machince et da:is la cale. Après qus i# premier obu» eut touché son but dan» la cai» d'avant, l'incendie se propagea avee nne grand» violence et 1<* flammes s'élevèrent à S0 mètr«® de hauteur. I^a chaleur devint insupportabis et •ou»-marin dut se retirer en toute hâte en arrière. Lee explosions se suivirent d'Instant ok instant, lançant les débris du vapeur dans tout** les directions. Uns nunuts plus tard, un grond* ment »ourd, qui dura plusieurs seconde. »e 11% entendre, suivi d une épouvantalde déionatio®, f-branla tout le navire, qui se brisa en drnix y-** Is milieu. Le sous-marin ra.ut un si formtdabèi choc qu'il semblait être soulevé hors do 1 eau I, un nuage d'un jaune sale s éleva à une hautcu* de 700 mèirea. L«s débris du navirs lurent lancé* data un rayon de 1 kilomètres et la m«• bo:«J» lonna comme »i elle était Irappée par de» anW« hers ds grenade». Heureusement, malgré qu'an# deini-douxaia» da débris lurent lancés sur le po«| lu sous-marin, aucun de nos ho ames no fut teint. L» steamer avait une carga son da ô.llrtl ionr»es de matériel de guerre, dont une gracia piantité d'explosifs »t de munition», et vena.t Ktats-Uni» à destination d» Gènes. Communiqués des armées alliées Paris. 12 avril. — Officiel de 3 heures : La lutte d'artillerie a pris une certaine T'a» lence au cours de la nuit dans la région C9 Haiifii^d-eu-^iiiiterre. Nos reconnaissances *4 sont montrées actives daus les seewurs dm Noyon et de Cany-sur-Nlatz. Nous avons faxl un certain nombre de prisonniers. Bombardement assez vif dans la région du canal de l'Oise et en forêt de Parroy. Nous avons ré usai des coups de main sur les lignes ennemie* vers Charmtsy (nord d* l'Aileue) et à l'oued de la Butte-du-Mesnil et ramené des pnsoa» nlers. Nuit calme sur le reste du front. • *a Paris, 12 avril. — Officiel de 11 heures : A la sulto d'une intense préparation d'artfPfl-rie. l'ennemi a attaqué ca matin nos lignes soi le front Hangard-en-Santerre-Hourges. Un» lutte violente s'est engagée qui a duré toute la Journée. En face de Hourges, l'ennemi n'i pas rttast à progresser en dépit de ses efforts.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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