La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 06 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zp3vt1j913/
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^0^ 1^1 —-•- ' LA GUERRE 1,232° jour do guerre Bien à signaler. Négociations de paix Brest-Litovsk. 4 février : Après lo discours prononcé le 2 février par-M. Lubinsky, délégué de l'Oukraine, le comte Czernin a pris la parole : — Nous n'avons, dit-il, aucun motif de retirer ou d'attéuuer le bens de la déclaration par laquelle nous avons, à la séance plénière du 12 janvier, ff-wnnu la dclégatlon de l'Oukrame comme une ai- / légation autouome représentant officiellement la République démocratie de 1'Ouk.r,a'"-^.0"t " " contaire, nous continuons à considérer cette république démocratique de l'Oukrame dès aujourd'hui un Ktat indépendant, libre et sou-verain et capable dp conclure librement des ac-cards internationaux. M Troizki répond qu'il n a ,paS modifié sa ma nicrc de voir quant à la personnalité de 1 Ou-krarne en tant qu'Eiat, mais qu il serait fort dit-fie île aux quatre puissances coalisées d'indiquïr i*.8 Irontiéres géographiques de la République qu'elles viennent de reconnaître et que cette ques tion des frontières est très loin d'être indinérenie au point de vue des négociations de pain. La séance est levée. A la eéance du lendemain 3 février. M. von Kuhlmann déclaie que les Puissances Centrait» n'ont pas changé d'avis quant à l'admission des Etats Irontierea aux négociation». M. Trotzki constate que bien qu'elles aient reconnu l'autonomie de l'Etat de Pologne, les délégations des Puissances Centrales n'ont pas pané de l'admission «l'une délégation polonaise. 11 dit que la délégation russe, tout en reconnaissant sans restriction l'autonomie et l'indépendance de 1 Etat polonais, est d'avis qu£ ceitc autonomie ne sera qu'embryonnaire tant que la Pologne se trouvera »oui> le régime de l'occupation et qu'il n'y a lieu d'admettre aux négociations une délégation représentant la très grande majorité de la population polonaise. M. von Kuhlmann s'étonne que M. TrotzRl rasse aujourd'hui une différence entre la Pologne et la LitKuanie et la Courlande, mais note^ qu'il y a progrès dans le fait qu'il reconnaît l'autonomie de la Pologne. Rencontrant une autre objection de M. Trotzlcl faisant remarquer que les gouvernements dea Puissances Centrales n'ont pas encore reconnu lie bou veau gouvernement finlandais, M. von Kilhl-mann dit que sans è^re abondamment informé sur ce qui se passe en Finlande, il sait de source finlandaise autorisée qu'on s'y plaint de l'jnterven tion de l'armée russe dans les aflaires intérieures du pays, que lie gouvernement ruSie n'a pas donne suite à la requête dans laquelle on lui demandait de retirer des troupes de Finlande et que dans ces conditions il a le devoir de réserver son atti-tud en q# qui concerne la Finlande. Le comte Czernin présente des observations en , ce qui concerne ia reconnaissance dte l'Etal po J lonais par M. Trotzki, mais il refuse d'admet.rcl que la question de savoir si le gouvernement polo 1 nais actuel est ou n'est pas le représentant risé de la Pologne puisse être soumise à l'appréciation d'un tieis. Relativement à la question finlandaise, M.l Trotski fait observer qu'il est vrai qtsa le gou^" vernement russe a reconnu l'autonomie de la Fîn-U lande, mais que le Sénat finlandais a lui-même} proposé d'ajourner le retrait des troupes rusas | Jusqu'après la conclusion de la paix si l'inipossibi-* lité était démontrée de les retirer plus tôt. Une commission avait élé constituée pour discuter cette question. Lorsque la révolution a éclaté en Finlande, les socialistes finlandais ont invité les trou p^2S russes à ne pas s'en mêler, et M. 'lrotzki a lui-même avisé le gouvernement finlandais qu'il eu Serait ainsi. Il ost possible qu'il y ait eu dea collisions entre troupes ru^ea et la garde bourgeoise finlandaise, mais iil est faux de dire quo ces collisions ont eu une influence queiconque sur la marche des événements en Finlande. Quant à la Pologne, M. Trotzki ne peut admettre qu'elle soit représentée par un gouvernement qui ne peut s* mouvoir que dans les limites fixées par le pouvoir occupant. Si la Pologne est un Etat, elle doit avoir dfcs frontières géographiques;/ si ©lie est un royaume, ©lie doit avoir un roi; si' elle n'a ni l'un ni l'autre, elle n'est ni un Etat ni un royaume. Bref, 11 s'agit encore dfc choses» qui ne sont pas définitivement arrêtées, et il y a lieu de remettre à l'examen les droits du gouvernement polonais. Le comte Czernin répond que les délégation» des Puissances do sont pas venues à Brest-Litovsk : pour y faire assaut d'esprit, mais pour cherche» à arriver à un accord. Il est difficile au représentant d'un Etat étranger d'établir jusqu'à quel point le gouvernement d'un autre Etat ost légi time, et continuer une discussion à cet égatd no ter virait de rien. M. Trotzki dit avec raison que. la Pologne n'a pas de frontières fixées, mais République russe qui n'est pas encore en forma* tion n'en a pas non plus, ce qui n'a pas lempêch» les Puissances Centrales de négocier avec le gouf reniement russe actuel sans en discuter la légiti* mité. M. von Kuhlmann dit, comme il est impossible d'admettre une contradiction dani les déclara' tions d'un dialecticien aussi averti que M.Trotzki/ il fant croire à un maJentendu. — Dans une première déclaration, dit-il, il nous a laissé croire qu'il reconnaissait sans réticence l'autonomie de l'Etat polonais; dans une deuxième, il nous dit que faute de frontières et faute de roi, la Podogne n'est ni un Etal, ni un royaume Nous voilà donc complètement dans les nuages, et c'test ce qui doit arriver fatalement lorsqu'on s'écarl/3 des règles d'une saine construction juridique. » M. von KUhlmann dit ensuite qu'étant obligé de partir eu voyage pour un court laps de temps, il propose, pour ne pas perdre de uemsps, de remplacer les séances de la commission politique pal des négociations de puissance à puissance entre les autres délégations réunies à Brest-Litovsk et» par les discussions de la commission juridique et commerciale. La séance «st levée. Berlin, 4 fôviyier : On lit dam la „BerIin^r Volk8zeàfcung',î — Tous ' los indices font croire que» sauf imprévu, nous conclurons à tïès bref déïai la paix avec l'Oukraine." * * * Berlin, 5 février : 1^6 Ja f, Gazette de l'Allemagne du Nord": — y Assemblée nationale de La Oourlande a voté une résolution dans laquelle elle réclame la protection de l'Bmpereur aile-m and et de l'Allemagne et dit qu'en sa X qualité de représentant de la popukvtion do la Courlande, c'est avec une pleine confiance qu'elle remet son sort entre les mains de 1 Empereur et do l'administration qui sera créée par lui. Elle cemando en outre l'autorisation d'él»re un Conseil national, dont les membres, choisis dans son., 'tin, auront pour mission d'achever son travail de constitution et de mettre le pays a même d accomplir Cette tâche historique a accord avec l'administration allemande. Il est incompréhensible que certains prHenclent ^ j011601* na^onal n-'ex prime pas la volonté de toute la population, ftan,t donné qu il a été créé d'une manière parfadtement constitutionnelle : toutes les classes de la population y étant représentées, on ne peut mettre on doute la légalité de ses réflolu-6001.1* Berlin, 5 février : <• La „Gazette de la Croix" a des raisons r do croire exactes uuo information du ,,Tapf' d ilisant que la ques»Jon roumaine est euKiio 11 depuis qWu:< 3 jours dans une nouvelle phase. Cta croit que le gouvernement roumain, venu à r&àipisMsnco, est dvcKlé à sortir de sa situation devenue intolérable en I suivant 1''exemple do la Riitlft de Kief et en (. so détachant de la Euss e et des autres al- I liés. t 0 r " • * * v Berlin, 4 février s Do la „Gazetle de Voss" : Mari' commenceront à Sinaïa les nê- C îr rfociations entre la Quadruplice et la Eou- v te manie, ou dr'uii ar- e iDistiee^i-^' ' ~ \ Russié '* 1 L'ERREUR DE TROTZKI g. V^On a vu, par'"WPcourTêxposé que '&>usJen avonJ ^ n donné", quelles étaient les idées de Trotzki. La* c u. ligne de conduite qu'il a suivie depuis qu'il est <1 c. au pouvoir montre, malgré les contradictions que Ç lui impose la nécessité, qu'il essaye -par tous les ' v moyens do les réaliser. Son but est clair : à la n j. lutte des races, 11 veut substituer celles des classes, t: f. La première est absurde, soit; la seconde ne G ;r l'est pas moins. Elle aurait, en se généralisant, pour résultat certain de détruire le peu de ri-6 chesse que la guerr)& aura épargné et d'achever la vo ruine de l'Europe. ^ ] Au nom de la raison, Trotzki condamne le mî-litarisma, c'est-à-dire l'envoi de la force, pour )n apkinir !|.'s conflits, et c'est au nom de la raison , ea qu'il prêche ls» guerre socialç et préconise la vio-es lence pour établir l'ordre. Le pays de toutes les possibilités, de l'anar- ^ ■e- chisme in^Uectuel et du fatalisme des masses, 1 lé- nous oflre Ha spec tacle de ces deux extrêmes : Toi- 1 1(j stoï et Trotzki; la résistance purement passive çt 1 jit la lutte à main armée à tous lca degrés de l'échelle ? os sociale. ' ,at Nous croyons qu'il y a place, entre les deux t ra pour une rénovation d'autre sorte, plus rapide, f ra plus sûre et en tout cas plus conforme à la rai-eu son, une rénovation par le travail ordonné et l'or-re. ganisation progressive. la- Trotzki voit dans l'impérialisme capitaliste et ^ les rivalités d'intérêt la vraijd cause du conflit. { 53e Admettons que ce soit une des principales. Son , la but, en prêchant la guerre sociale, n'est évidem-a ment pas d'entraver le développement économique; ^ ne il veut, au contraire, renverser les barrières dres-sées entre les peuples, faciliter les échanges, aug-ild menter la production et faire participer la masse 1 lies dans une ylus large mesure à la consommation. f lie Or, en prêchant la guerre sociale qui doit en- i kl- traîner avec elle une incalculable destruction de ' 5ur valeurs, il sape la baoe même de la pros^)érité éco-Qn- nomique : l'acquis. Et nous entendons par là , en non seulement la fortune publique, mais la faculté i Lres de travail d£ l'élite et des masses. En replongeant 1 nne le monde dans la barbarie et en prolongeant le lait désordre, il paralyse pour une période indétermi- , aus née l'effort intelligent et productif. Il espère, il tti- est vrai, que l'Europe Sortira de cette crise régénérée, qu'elle prendra un nouvel élan et mar-en chera à pas de géant vers de plus heureuses des-jx> a tinées — à moins qu'elle n'en reste pour des siè-nicM ces épuisée et ne cède définitivement la place à ^lo-« des raoes phiS prudentes ou plus jeunes qui au- tont.su mlUL le cataclysine. ^ . f- ^ )ré- (^1 vrai quepItT"Vcnanges les peu- jj'ples font solidaires Bes uns des autres et que leurs 1 M.g tendances expansives ne sauraient sâns injustice ou-? aboutir à l'écrasement du voisin. Il s'agit donc die in<! trouver les moda!it<Ss, la réglementation qui per-me' mettront à chacun de se faire sa place au soleil. t£S Peu importe le nom dont on baptisera cette ré-ibi- glementation : traité de commerec, arbitrage ou j Jne droît international. Ce qui imtporte, c'est "qu'elle :tte soit établie sur des bases toujours plus larges et in- tienne compte en même temps des droits de cha-ou cun et d(es droits de tous, que les prérogatives et lui les obligations soient mesurées avec équité, eu Les questions de nationalité et d'intérêt écono- j col- mique ne peuvent dono se traiter isolément. En £ >isc substituant la lutts des classes à celle da* races, yol- Trotzki n'a pas résolu la problème; il n'a fait» la que l^jdôplaoer^et^aa ^ançer dai^l^aconnu.^^^^ .6ans l'avenir, s'il nous était donné d'entrevoir lelf ant ' bonheur qu'on nous annonce et Si Trotzki nousf^ 'ies r montrait par quels chemins l'humanité atteindra ^ la lierre promise. Mais la pratique n'est pas encou-;g. j » rageante. S'il a su prouver .par'des paroles et par s|.' ; d|3s actes sa volonté de destruction, il peut pa-. | raître douteux qu'il possède au même cfcgré le gé-jgg, nie constructil (voir à ce prqpcs l'intéressant dis-< . a cours du délégué ^ukrainien Lubini>ky). er_ " 11' scVBÔfile" ce ^Triftiritoriie écono mique à djô vagues hypothèses sans préciser sa dé-ins monstration. La liberté illimitée des échanges .gjj amènerait-elle infailliblement la prospérité tant désirée ? Il lest nombre d'économistes d'avis dia-métralement opposé ; ils voient au contraire dans le développement désordonné du trafic mondial une des principales causes du conflit actuel. La réalisation immédiate et sans transition du libre-. ue échange amènerait des perturbations autrement j. graves que les difficultés créées par le protection-iai nisme. L'humanité livrée à partîille expérience couurait le risque de partager le cort du malheu-,UJ reux ipeuple rus^e qui, en attendant le paradis Sur tfPrre, en est réduit à mourir de faim. Trotzki pose en principe le droit des peuples eje disposer d'eux-mêmes. N'est-ce pas leur faire vio-i ' a| lance que de leur ôter la liberté d'en dispose» ' céconomiquement ? N'appartient-il pas à chaqu^ 1 nation de mesurer par le travail sa faculté de pjp- ' duction ? ce u_ Londres, 4 février : te Le „limes" apprand de Pétrograd que uj le liaut commandement de l'arm e russe a * es oi^lonné l'éloiguenient de quelques régiments 1 nt formés en majorité de Polonais, à raison de 1 ic- l'état d'esprit de ces troupes, à la suite de l'arrestation en masse de soldats polonais. S* >3, Stockholm, 4 février : n- Après avoir livré un combat sanglant aux al maximalistes, les troupes [polonaises se sont ^ emparées do la ville de Minsk. I^e haut commandement de l'armée polo-e naise adresse un appel do mobilisation au 1 i>eiiplo et invite tous les Polonais à quitter i les régimeœU russes et à combattre sous le drapeau national. Le comité de mobilisation f siège à Minsk. uf ♦ * • ai Londres, 4 février : 1 Le „Morning Post" préteJicl savoir source bien informé© que la reconnaissance formelle du gouvernement bolchevik par le gouvernement britannique fierait imuii-' : nente. * * # Stockholm, 4 février : e- La situation ne cesse do s'aggraver à Péu 1 >a trognad. La nuit du 1er février, un mem- 10 bre du Comité central des Soviet3, M. Gold- 1 a- mann Hofer, a été attaquA et dévalfté. La is même nuit, giir la place Semensky, M. Pro->n braschensky, membre du Comité ee^cutif m des Soviets, a été délesté de sa pelisse, de ■ a- ^>n portefeuille et do son rovolver; lesban-)n ^its lui avaient affirmé quelle fouiiileraient m les passants par ordre du Soviet ! Dans le 'S quartier Litein, des magasins ont été pil-ie lés, ainsi que le dépOt de l'usine Treugol- 11 nik; quelques piHaraa ont »-tA tués. La nuit it du 2 février, un entrepôt do vins, établi tue a Pogal, a été pillé• des mitrailleuses ont été ,é mises en action j il y a m plus dfi trente ; it blessés. i >• ** * * it Berna, 4 février : t- La Correspondance de la presse russe aj>- i j;ron<l d'à Kiachinef que l'organisme poli- ( tique central d3 la Bessarabie ,,Satul Pois rin'' a proclamé la République de la Mol-davie et a décidé la création d'une arm£e :e nationale. le il- Stockholm, 4 février : r- Un t^lé^rosnane reyu par la légation de m Finlande ait que d importantes forces de la en Garde rouge russe «ont entrées à V rborg. 1- ri semble dono que les troupes finlandaises ont été repouS3ée3 dans cette rûg'on. * ♦ * Christkuiia, 4 février : La terreur e.:erolo à Heteingfors par la ô- Garde ronge pre;id des proportion» épou a- vantaWes. La fusillade dure toute la nuit r- et 1a nuit djrnièçe cneore il y a eu plusieurs morts, dont un médecin do l'ambulance do la Croïx-Rouge. La Garle rou^e a été renforcée do troupes rus-.e3 arriv-'e» ô sous le commandement d^un commissaire. \ Des témoinj^ cculairea racontent qu'un ancien général do la'garde finlandaise, bien ng' qu'âgé de Sq ans, s'est vaillamment défendu La: contre des soldats de la Garde rouge, m- i& î5t, qu'il a succombé sous le nombre ©t'nie son ue Ciidavro, lardé do coups do ba.ourjcfcos a ies <^té enfermé dans un sao. Le d^paitvynoan la mMitaire du commissariat diu poaj>le de Pé-es. trograd a donné aux soldats russos 1 yrdre ne d'appuyer la Garde rouge en Finlande. ot» ^ * rl- Londres, .5 février : la On mande de Stockholm au „Monaia« PosV' : nî" — Lo gouverni^men-t finlandais, qui veut ur purger le [>^ys des partisans 'te-? i ar» cn .listes, a obtenu depuis hier dimportats ré- xo sultats. tl est aujourd'hui ma;U*e des terri- a_ boires sataés au sud de la ligne NysfaE!» es HammerSfors-Wilmanstadl-Vihorg. Les nutxi- ol' m alises ont résisté avec acharnaient \ çt. Uleaborg et à Toméa. Le général c.imfr> :11e Mannerheim, chef de la Garde bourgeoise blanche, m-arohe îV la tx^te d"imjK>rïaiHefl :ux troubles pour tenter de reconquérir Eelsing d#», fors. ai" ♦ * * or* Stockholm, 4 février.: Lo commandant des navires su'dois en-et voyés en Finlande pour embarquer les na~ l11'- tiona-ux soandinaves a transmis le radioJîA-Jon legramme suivant : ;m] — La nuit du dimanche au lundi, à ml-je' nui? et demi, des batteries post'-ea à B;ief-u foe, près de Mantyluoto, ont bombar lé nos navires les plus avancés. Six grenades ont saut>5 à un millier de mètres de notre bri>o-en- Sflaccs. Quelques heures j hi^ tard, d©s ma, de te loi ^ et des soklats de la Garde rot^e se »co- sont rendus h bord de notre canonnière là ,,Svenssund" ci ont déclaré que les Russes il té ont tiré sur nos navires, croyant que notre ant bri?o-glace était le brise-ginee finbin&îis - le ,.Sampo', : ils croyaient que les navire m\- eussent des troupes et des armes à lord. ^ Tous nos navires, sauf la canonnière re" „Svensksund^', ont été ensuite autorisés à entrer dans le port de Mantyluoto. siè- °uà guerre navale ■*, — ?eu- v*. Lisbonne, 4 février : ;urs ^ Au largo du cap Hocca, un navire d tt-i troua lie espagnol a sauvé lé^uipage ù o u* porta^f-is „Nepfcuno", qai a «t- co «.' ^.j d 140 na l 35 de Li^lxmi e. Le navire trayS ,/ portait ûeis marchandises e^ des vivres i ou fuu^al. elle J * « i et i (Copenhague, 4 février : :ha j I^o valeur danois „Lindecko"w", qui s< s et fendait d'Angleterre en France, a coule f ? Christiania, 4 février : 'n v Depuié le d'-but de la guerre illimitée de^ faitÉ 'sous-xnarins, 3^4 uavires norvégiens o"t ci ^■coulés et 033 personnes ont péri. l»a;>u!is U Bg^md^but tfies hostilités, la gnetTe navale a et rlellpour conséquence la destruction de 713 na ouslivlrc® norvégiens et la perte de 875 vie» dra «'humaines. :ou- » * * Par f Berlin, 4 février : Pa" Les transports ennemis à de-tination d» gé- l'Orient et de l'Italie ont été 'de nouveai y cou®'<iérabtement e-itravé pap nos sous-iua n(v rins dans la Méditerranée moyenne et orien '°é taie surtout, où ils ont détruit quatre va „es peurs et quatre voiliers. Un des vaçjews °ni coulés seraWo '~tro le vapeur anglais ,,ILa.mj> lia. steitd" <Ie 3,447 tonnes. Un des vei kv. s tJé ans 'ruits, l'italien ,,Ghiseppe", était c'targé d< liai phosphate. >• La * * « bre Berlin, 4' février : eut On a annoncé à maintes reprises de» to* on" pillages de navires chargés do phoï*phatr vcc naviguant à destination <;<?s pays ê".nemii eu" «riverains de la Méditerranée, où les en^'a^ ûUr lsont nécessaires pour augmenter le r>:-de ment de plus en plus médiocre de l'a^pficu^ rio-1 ture* Suerro ces sous-marins et lo maa» ►sel* quo do tonnage out ou r année dernière p<>-1 îu# conséquence une énorme diminution de l£ quantité des anjgrais à teneur de pJiosd>bat importés On [talie. L'„ liconomi ta df ifrvlia' estime qu'elle e^t tombée pour le port d Gênes, le port principal d importation de Uo l'Itoiie, de 93,638 toiti^a en 1910 à 33.37 a tonne-s en 1917. Ces chife'res font apercé'oi, claireme; t le préjiitîice porté par là infUireo-tement au ravitaillement de nos ennemis er de vivres is. » DÉPÊCHES DIVERSES lux ont Munich, 3 février : >lo» Un accord étant intervenu, la reprisa du au travail, à Munich, est assurée pour lundi )ter matin. La grève aura duré quatre jours. le L'ordre n a pas été troublé. Lon * * ♦ Aix-la-Chapelle, 4 février i Les usines d'Aix-la-Chapelle n'ont pas chômé. do * * * ice Dresde, 4 février : >ar Le travail a étA repris aujourd'hui par-ai- toiit en Saxe. * ♦ # Dortmund, 4 février : Le tra/vail a été repris partout dans Ici >ék. ch-artooniiiagjes du bassin do Dorfcmund. Le m- usines métallurgiques travaillent è» plvin< Id- équipe. La * * * no- Boehum, 4 février » itif La grève peut être considérée ooman» ter. de minée dans lo bassin d'e la Rfcrlir. m- « * # tent Berlin, 4 février : le Une centaine de milliers d'ouvriers ont »il- Bucore repris le travail aujourd'hui, oi- « * « lit Berlin, 5 février s •ue Le ,,Beriiner Lokal Anzeiger" ditàpro-Stô po3 de l'entrevue du général Ludendorff n'.o avec MM. von Kuhlmann et Czernin qu'on peut à tout 1e moins espérer quo leurs pourparlers seront plus rapides que ccuîx de Brest-Litovsk, le général Ludendorff devante tpj- £tre certainement pressô de retourner au plus :>li- (ôt au aun rbier-g^i^al. - —-tït.—rrz:c■1 ■ :-rg- - y-y Y Amsterdam, 4 février : U Trois nâfto ouvrière seulement b© sont e mia on grève à la demande des socialistes 'a révolutionnaires. dt' ♦ Al ♦ ♦ Paris, 4 février : lul e On dit d^ans les milieuy diplomatiques que ^ a la Conférence ce l'Entenite a dje^dé qu'une p déclaration commune serait faite sur k's ï0' s buts • de guerre do3 Alliés. M. OrTando au- rait obtenu que lo Trontîin et Trieste fussent (* considères comme buts de guerre au même J' iitre que l'Alsace-Lorraine. ja 1:1 -r. ..-•*** hO i Jàome, 4 février : it On mande do Londres à la „Tribunai" : a- — On pOut consid«'rer que le projet de a- l'Entente de crcOr une armCe moldle aœci- Vi ,e liairo de campagne est (Kore^ et d'jà réal sé a* en fait, bien que ce-'o armée no 6oit pas e. encore concentrée; elle sera placée sons les tjc a- ordres directs du Con£Cil sui>rieur de Ii(i in guerre des Alliés. t,a tu * * * «a i& Paris, 4 f 'vrier : se ►n Pepuis quelques jours, les journaux pren- lre a nent à partie M. Painlevé, qu'ils accu but so u ('.•'avoir interrompu de son propv» chei l of-l'ensive d'avril 1917. Le „Pa>V annonce re que M. Painlevé ge propose de se laver de ac ces accusations à la Cham' r ■ et qu'il de- ,ie mandera probablonaent à cet effet la réunion à d'une séance secrète. !.«• * * « C0 Pans, 4 février : at M. Painlevé dément énergiquement dans 1',,Eclair" qu'il ait interrompu de sa pro- sj| piq autorité l'offensive d'avril. L «Œuvres", i o ■ x- :sq basant sur une affirmation d un ami de ** M. Painlevé, fait remarquer que celto ofc'en- i0 sive a ét-^ arivt<e le ll> avril par le géné-' ral Nivelle lui-même, lorsqu'il eut été 6ta- ■fr1 bli, 1e .10 avril, à 9 hettres du matin, que Cq -o les tentatives faites pour percer les lignes ^ e« allemandes avaient éohouc. S * * » rit Pars, 5 février : Dans l^Humanité", M. EenaudeJ (cm si quo 1 attitude de M. Painlevé durant la der- 110 uiôre offensive d'avril étant m-se en discua- y sion, un débat parlementaire! jiuhlic S'.kr c*tte S(j 'v qucsâon est devenu inévitable. Il désire que ,u, les discussions qui ont eu lieu en séance un secrète à la Chambre au su.(ct de Fcf.'en- f- sive du 1(5 avril soient rendues publiques n<l 13 pour quo !e pays soit en mesure d'établir u" it i.;s véritables responsabilités. D autre part, G" un débat publiv donnera 1 occasion au Par- co ^ lemOnt d'examiner à nouveau les nutiio es Ia sé militaires employées, mt>me so.ts le Cabinet f© L'iomencenu. D'ailleurs cerkiins fai s qui ni se rapportent à 1 artii erie de gros c. .Mire, «le [ c aux attaques, à l'aviation et au bomls i-ie- (,r ♦s ment do Paris sont suffsants pour ju'iiitr •,UI un débat. ci rl * 11 • • * tli re Paris, 5 février : ' Pi à 1/interpella tion de MM. Pena udel et Mou-tet sur les conditions dans lesquelles fonctionne la justice mil t'iiie de M. CKtmen- 60 c.'au est bns^e sur le fait que, le 24 dcoem- à lire dernier, M. Clemenceau, en s l qualité do chef de la justi e inilit âre, a invité le gi n r »l Dubail à désigner le colonel Fa^ ^ vart, connu pour ses opinion uMranarkma-u ' listes, comme président d'un d'\s conseils , c guerre de Paris charge de ju cr l s ré* ia s_ centos aifaires son sa t onrel'es. Le géii raf ,( Dubail a refusé, t'a;s:\-nt remarquer que, de- qi puis l'affaire Dreyfus, le pr.-s dent et le» 81 juges des conseils de guaira étaient dési-gri '-a à l'avance pour un trimestre. M. Cle- ^ me iceaa ne s est incliné que devant la m©-^s° uace do démissionner du général Dubail. ji * # lu Paris, 4 février : <h I^es chefs socialistes anglais et fran aisse ^ réuniront cette semaine à Paris pour prv- parer la prochaine conférence ^« iali^o in- a' 1(3 'eraljiée. On attend l'avivée dte M.- Uo-'er- ôt 011 son et d© d.-ux autres dilegu^s bruan i'r e\ *c ia- 4 ! ♦ ♦ e* Berlin, 5 février : On mande de Genève au ,*Berliner Lo- ^ Ical Anzeiger qu'un grand nombre ies b^ j. ses de l explosion de la fabrique do m ni- \>( tions de Moul us ont succorul»^ à leurs b«'s au sures. Le préfet do PAllier dirige en per- ,d" sonne l'enquête. tl Z us Londres, 5 février : 'p. Le .,Morning Post ' annonce que les s.yn- ^ dicats ouvriers de Manchester» Birningham si ^ et Glasgow ont invité lord Landsdowne à faire une conférence sur lc^ priuci;.es o po- ti sés par lui relativement à un accord avec les Puissances Contrôles. ) * * * m Rome, 4 février : % Le ,,Corriero délia Sera" dément la rou- ve'.le d'après laquelle lo Vatican aurait -• » l'intention d'émettre un emprunt internatio* P( j* nal. Le" cardinal Gasparri n'aunit jarnava n: ^ fait pareille déclaration. Il p>t vrai, a-^-U' dit. que lo Vatican soufVo des conséquences Je la guerre, mais la Providence r.e vou- ,ti dra pas que «les mojeius viennent à man- Ui quer au Pape pour l'exercice de son œuvre , de piété «i Z Paris, 4 février : ^ Du ..Mutin" : Sl îC_ — M. Monsey, rédacteur cn cVef du en »»®un ' New-York, a éfté reçu en attlV-ce ri par le Pape, qui lui a exprimé le v«u d.j A vo^r la presse américaine soutenir ser* effort* pour ramener un© paix durable. Le Sainî- P^re a confraude dans le bon sens et l'hn- Rl manité du peuple américain, qui ne désire ^ certes pas voir continiuier inutilement la '1 guerre. y lu * * rl ^ Paris, 4 février : L lg On mande de Madrid : e; — Un' grand nombre de Portugais se Vl réfugient en Espagne. Des tfonbles d'une Qxtrême gravité ont éclat A à Porto et h ^ Vigo. Les trains ne circulent plus dans le K. pays. p( 0 cc ^ OPINIONS ET COMMENTAIRES fr ti: Un million de morts. ||( [€f, Le collaborateur militaire de la revue anglaise The World remarque qu« le maréohai Harg s'abs- t0 tient so»go«useîn»mt de parler, Aans son r(q>port t,i 11 annuel sur les opérations au front Ouest, des ris pertee sangiarctes sufcies par lej» armées aagleises. de Antérieurement, l'état-major général se faisait un devoir de renseigner le pubtte sur les pertes, car 3r- la valeur d'un succès militaire dépend en tout premier lieu des sacrifices de vtes humaines qu'il ^ a entraînés. Or, les grandes offensives de 1917 n'ont pas amené d6 décision, n'ont pas eu môme de suites stratégiques de quelque importance. ^ — .Le maréchal Halg ,dit le World, en rejette m la responsabilité sur le temps défavorable, sur a les Alliés autant que sur le gouvernement art- rc o- glals lui-môme. Nous n'admettons en aucune L< rff façon que le commandant en chef, qui lors des- ^ ia deux grandes offensives a sacrifié plus d'un mil- "£ r- lion d'hommes, fasse la leçon au gouvernement. 1 Je Le résultat de ce3 offensives démontre clairement en ott que le commandement supérieur anglais est loin ie, js d'approcher do la vateur de l'étaUmajor aile- bc mand. Mais il ne faut pas que Btwg seul en porte de toute la responsabilité. Le commandement supô- f neur français y a une large part.-Malgré cela, Il i faut convenir que l'état-major anglais n'est pas * de taiile à assumer la charge qui pèse sur lul. Les Allemands occupent, au Cmnt à l'Ouest, une ai- ^ tuation plus dangereuse pour nous qu'elle ne fui Jamais depuis la bataille de la Marne. Une grande offensive s'y prépare, et ce serait presque de la folie que d'admettre qu'elle échouera. Au contraire, il y a grande apparenee qu'elle réussisse. Ce 6era là très probablement la dernière crise que [j traversera la guerre, car les pertes des deux côtés seront si considérables qu'aucun résultat mil*- q taire ne saunait justifier la continuation de cette si horrible boucherie. » u a -0 c Wiison, Hertling et Czernin Ij Le président Wilson a formulé en quatorze 0 ticles son Symbolo do la Paix. Le chancelier s llçrfling et le comte Czernin y ont répoud-i poiii par point. Il n'est pas «aiH nt.irOt do iu\lauo «er, arucle par article, ice (joints de vue auxquels (I se placent les trois hommes d'Etat, pour dôiuou- > trer quo leurs aspirations « onetu\'h>Ht et qu IÎ8 ne >' sont pas trôs éloignés de o entendre. u 1. — W1L3UN : Conveniions de paix publiques n et suppression de la diplomatie secrète. HKKTLING : Nous avoua toujours préconisé les v accords ikploinatiques publics et les négoc.a.iona de Brest-Litovsk démontrent que nous sommes prêts ^ à persévérer dans celte voie. v CZERNIN : Je n'ai aucune objection îi faire à co sujet. • 11 2. — WILSON : Liberté des mers pleine et entière, en temps de paix comme en temp3 de guerre. ItARTLBft» : Cette liberté est l'une des nécessités primordiales quo l'Allemagne envisage pour r 1 avenir. CZERNIN : Désidératum parti du cœur auquel Je souscris entièrement. 1* — WILSON : Suppression de toutes les bar .] rières économiques et égalité do traitement pour t. uus les peuples en ce qui concerne les traités de r commerce, pour autant que la possibilité en soit démontrée.. HERTLING : La suppression de toutes les barrières économiques figure à notre programme. ( CZERNIN' : Ce point nous apparajt si juste, v si raisonnable, a été tant do fois préconisé par nous, qu il ost superflu do déclarer quo nous nous ( y rallions entièrement. 4. — WILSON : Garanties suffisantes préconl- ( sées et mises en œuvre pour réduire les arme , monts au strict minimum, pour autant que le permet la sécurité Intérieure. » II RUT LIN G s Nons sommes prôts à entrer en ,, négociations au sujet de la limitation dea arme uienta. , CZERNIN : Cet objet constitue un article de ma profession do foi politique, et je salue avec re- , connaissance toutes les voix qui s'élèvent en sa f faveur. 5. — WILSON : La solution des question colo niales doit C-tre basée sur les Intérêts bien compris des populations intéressées, en tenant compte des droits et des exigences équitables, dea gouverne- . ment» y e.xeny«nt la suprématie. HERTLING : La miso en pratique de ce principe se heurtera à quelques difficultés, mais j'es- i lime que c est à l'Angleterre tout d'abord do se prononcer dans co seus. CZERNIN : »}. _ WILSON: Evécuation des territoires rua ses et conclusion d'un accordandum, qui permette h la Russie do se développer librement dans l'aveu, r. 'HERTLING : Après que l'Entente a refusé de prendre part aux négociations do Breat-Litovak, je i.ie vois contraint de lui refuser le droit de s'im- ' miscer dans cette affaire. Nous nous trouvons ici devant des questions qui intéressent exclusivement i ia Russie et les quatre Puissances alliées. CZERNIN : Noua avons démou:ré par dea laita 'lue notre intention était d'entretenir avec la Rua-s q des relations do bon voisinage. 7. — WILSON : La Belgique doit être évacuée, saris la moindre tentative do limiter l'exercice de i '•a souveraineté. i HERTLING : Mes prédécesseurs ont acc oré à diverses reprises que l'anne :w»n par la force de lu Belgique à l'Allemagne u'a jamais fait partie du programme polit que allemand. CZEit.vIN : Noua sommes décidés h aller jua qu'au bout pour la défense des droits de nos alliés. 8.— WILSON: Le territoire français occupé doit être évacué et aura droit à un complet rétablissement. * i HERTLING : En ce qui concerne la France, l'annexion par la force d'une portion du territoire fran ais ne fait pas non plus partie du programme gouvernemental allemand. Les condition» dans lesquelles s'opérera l'évacuation seront débattues entre l'Allemagne et la France. CZERNIN: 9. — WILSON : L'Italie obtiendra la délimita- j tion de se» frontières, conformément au principe ( des nationalités. ; HERTLING : Dans cette question, les intérêts , politiques do l'Autriche-Hongrie prévaudront. CZERNIN : Je mo refuse à faire des conccs- ( sions uoilatérales. 10. — WILSON : Aux différents peuples consti- •' tuant l'Autrrceo-Hongrie seront accordées toutes » facilités pour lo développement de leur autonomie. HERTLING: (Même réponse que sub 0.) i CZERNIN Je mo vois obligé de répudier poli •' nient mais formellement toute immixtion étrangère dans les affaires intérieures do notre pays. 11. — WILSON: La Roumanie, la Serbie et le l Monténégro seront évacués et le3 territoires occu- t péa rétablis. La Serbie aura un accès libre à la ( mer. La situation respective dea Etats balkaniques ' serait réglée à l'amiable sou9 la garantie des grandes puissances. HERTLING: (Même réponse quo sub 9.) CZERNIN : Je refuse do fairo des concessions ( unilatérales. ; 12. — WILSON : Aux différentes parties con- f fitiiuant l'Empiré turc actuel sera accordée pleine ( et entière souveraineté. Aux autres nationalités c dépendant do la Turquie sera accordée l'autonomie nécessaire i\ leur développement. Les Dardanelles seront ouvertes À perpétuité à la navigation. HERTLING : Nous laissons la Turquie souve- ( raine maîtresse de décider de l'attitude à prendre [ \ cet égard. < CZERNIN: 13. — WILSON : La Pologne devrait être éri- ' gée en Etat libre et indépendant» comprenant lca i territoires habités par des populations polonaises • de langue et de mœurs. HERTLING : On peut so fier & l'Allemagne, à ( ''Autriche-Hongrie et à la Pologne elle-même pour c régler définitivement son statut étaiiste futur, t L'année qui vient do s'écouler a montré à suffisance que nous sommes très avancés dans cette t voie. î CZERNIN : Il est de notoriété publique que nous « sommes partisans de la création d'un Etat iDdô- i pendant polonais comprenant les territoires habi- 1 tés incontestablement par des Polonais. Sur ce point, nous sommes près d'être entièrement d'ac- i cord avec M. Wilson. 14 — WILSON : Je préconise la création d'uno Confédération des Nations avec, à la base, des traités spéciaux par lesquels les adhérents garantissent réciproquement et mutuellement l'indépendance politique et l'Intégrité du territoire des nations.HERTLIN6 : Je suis entièrement sympathique à toute idée qui rendra les guerres dans l'avenir im ' probables et imposBibles. l^e gouvernemeni impé- ! rial ao déclare prêt, après que les questions pendantes seront résolues, h examiner sérieusement la i possibilité do la constitution d'uno Confédération de cette nature. CZERNIN : La proposition de M." Wilson concernant la créaWon d'uno Confédération dea nations sera, certes, accueillie avec une vive sympa-; thie dans toute la monarchie austro-hongroise. „ 1 H est h remarquer que la plus grande divergence d'opinions s accuse au sujet d'un point que M. Wftson n'a pas traité séparément, mais qu'il a accolé à, la question de l'évacuation des terfitoi- ( ; rca français, notamment la question de l'Alsace-i Lorraine. Alors que le comte Czernin évite d'aborder ce point, le chancelier Hertling déclare qu'il no peut ôtTe question de ia cession d'une parcelle du territoire allemand. Concernant le programme wilsonien, dans «on onsemblo, les deux hommes d'Etat déclarent qu'à leur avis co programme pourrait, avec quelque bonne volonté, servir do base à dea négociations > de i>aix générale. I OftitimimiiiiÉs ftffieiaia Comx'iiiiqués de> Puissances Centrales» Berlin, 5 février. — Officiel do co midi t} Thôûtre de la guerre i\ l'Ouest. Arméos du feld-nmréehal prince héritier* lluonrecht de Bavière : De la côte à îff Lys, combat d'artillerie, qui est devenu beaucoup plus violent lo . soir, sur le ckwiiu de fer Boesinghe-Stadruj-au moment où nous repoussions une attaqué anglaise, ainsi qu'entre Passehendaole et B©. celacre. Au sud de la Lys, sur le canal de La Basftéo et sw la Scarpe, la canonnade i -"J devenue plus violente par intermittence. -*i cours d'opérations de reconnaissance fructueuses exécutées au su<i d'Armentières et de Graincourt, nous avons fait prix son u lors quelques Anglais. Aniiv.es du prince héritier allemand : Au sud do. Beaumont, des troupes d'atta-i que bud-^16 ont pénétré profondément dans .m positiuue françaises; après avoir inflige ! .le fortes pertes à l'ennemi, elles sont ron-ircea dans nos lignes ramenant 33 prison-a niers et plusieurs mitrailleuses. ArtnVs du feld-maréchal duc Albrecht de j Wurtemberg : i fc>ur les Hauts-de-Meuse, au nord et au i sud de Saint Mihiel, les opérations sont de-, venues plus actives l'après-midi. i Sur les autres théâtres de guerre, rien de uou veau à eigualer. Berlin. 4 février. — Officiel du soir : Rien do nouveau à signaler sur les diffé- : ronts théâtres de guerre. * * * i Vienne. 4 février. — Officiel de ce midi : Entre l'Adige et le Piave, violents duela •1 artillerie. A l'est de la Brenta, deux at-r taques do reconnaissance ennemies ont été i repoussôes. t ^ Berlin, 4 février. — Officieux : Le communiqué officiel français du 1er fôvrlcf (11 heures du soir), contient lo paragraphe aul- • vant : — Pendant l'avant dernière nuit, nos escadrilles 1 de bombardement ont lancé des bombes et des pro* jecries de gros calibre sur les aérodromes de départ des avions ennemis venus sur Paris. De bons r ou tais ont été enregistrés. Tous nos appareils sont rentrés. Ce!te m urmation est tout à fait fantaisiste, les 1 aviaeura français n'ayant exécuté aucun bombardement de ce genre ; elle a été lancée uniquement dans le but de calmer la population parisienne 0 surexcitée par no;re a'-taque aérienno et montre une fois de plus la valeur dea radiotélégramiae» fran^aïa. Coin îii unique j ciea armées alliées Par s, 4 février. — Officiel do 3 heures : A,pres une violente préparation df'artilla-rie, i es-menu a teulw, dans la soirée d'hier, c sur le secteur ouest de Fresnes (au nord*. de Couey-le-Cii' foua), un coup demain ijsomeiiti r«i*>U8sé. Activité dm deux arb'd-, let'ios s ir la rive droite de la Meuse. Aviation. — Dans la périoda -du 2l au W janvier Inclus, neuf avions ennemis ont e • tr'j abattus nos pilotes en combats 3 aériens et quatre par les tirs de notre artil-Icrie antiaérienne. En outre, dans la m^me » péri.«le, quinze avions ennemis gravement t endommagés ont été vua tombant d somp» rés dans leurs lignes. 9 * • • . . Paris, 4 février- — Officiel do 11 heures: lt Au cours de ia j mrnée, la lutte û'artilleL s rie a pris une certaine intensité sur le front au nord de 1 Ais^e, dajis la région du Cor-& nillet, en Haute-Alsace et en Argonne. f * * * Paris, s février. — Officiel de l'armée , (l'Orient : * P '-s tle Suffovo (sur les pentes sud du Hclés), loi trmrpesv britanniques ont exécuté t avec suecAs nn raid sur les tranchée® bul-'• cares. A 1 ouest du lae d'Ochridn, un c'"'m'v>t ennom-. qui tentait d enlever un de '• nos postes, a ;t' repoussé. L'aviation heb-'éninue a homîv- ^ ja gare de Milctskovo^ 9 dans la vnllée du Va-rdar. ♦ * Londrf's. 4 février. — Officiel : Ili^r soir, nn de nos détachements a atta- . k- qué lea tranchées onnemiee? établies à l'est e d'Her^icourt. L'artillerie allemande a été active la nuit dans 1^8 environs do Lene et 8 ou nor^-esl do Gavrelles. Un imnortant détachement ennemi a tenté ee matin d'attaquer par surprise un do nos postes établi au nord d'Hargicourt ; il a - été repoussé par le feu de nos mitrailleuse^ et a subi de fortes pertes. Avant l'aube, un autre détachement allemand a attaqué un do nos postes établi au sud d'Armentièrcs : cinq do nos hommes o manquent à l'appel. Ce midi, la canonnade a été violente h o I est d'Harcicourt. L'action de l'artillerie a i. été un pou plus intense au nord rlo Lens, r\ dans les environs d'Armentières et à l'est s d'Ypree. s Rome, 3 février. — Officel : Canonnade modérée depuis le Stelvio juB-s qu'au Piave ; l'action do l'artillerie a été plus violente sur lo cours inférieur du» '■ fleuve. L'onnemi a fait sauter ^ans résultat c deux mines dans les environs du monte Pa-3 su'iio. Rencontres entre patrouilles sur les 0 auteurs situées au nord - est du monte 3 Grappa. Gr'ce au beau temps, nos aviateurs ont £}é très actifs : nos hydroavions ont effica- 0 cernent appuyé leur3 opérations dans la région située à l'est du Piave-Yccehia. A l'arrière du front ennemi, nos esca-i- '.trilles aériennes ont bombardé de3 croise-a ments et des lignes de communication aituéea s dans la r«giou du haut plateau d'Asiago. Nos bombardier? ont endommagé, la nuit à dernière, los lignes télégraphiques autri-t chiennes établies à Calionezzû et sur le monte Rovero. i- Dans la journée, nous avons descendu e 8 appareils ennemis. Un appareil est tombé sous le feu de ne« canons de défonso près s de Mereno ; nous en avons descendu un >- autres nres de Primolano, et les aviateurp i- britanniques eu ont doscondu o ; ils r e eétruit, en outre un ballon captif ennemi, i- proximité du Piave. 0 ^ r. EN AMÉRIQUE Wacihui^on, 4 février : ^ Le général Peyiou March a été nommé chef ~ d'état-major d0 l'armée am'rioaine. Le général lili^s restera en pcnuar.cn ce en Europe i>out représenter I93 Etal^Unis an ^ Conseil de guerre supérieur do l'Entente. ♦ • New-York, 4 févr er : Lo sénateur M.Huches, ami de M.Wilson ci l'un de* protagonistes de lr. guerre, mort avant-nier d'une pneumonie. e Gènes, 4 février : 1 Les journaux apprennent que le- chenr nets argentins qui ^ont encore en grève lv livrent à des actes de sabotage. EM ITALIE k Rome, i février : , L'ouverture du Parlement a été ajournée a-u 12 février.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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