La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 22 Avril. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gx44q7s70v/
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Samedi 22 Avril 1916 JOURNAL. QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes 3m' Année. — N® 52< LA BELGIQUE FRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (mai, juin), (r. 4.60 | I mois (mai), fr. 2.30 Les demandes d'alioitneinciit sont reçues exclusivement aux çuicliefs «les bureaux de poste. ADMINISTRATION IET RÉDACTION Si, Montagaetaux-TIerhes-F'otacfères, nRUXELLiES BUREAUX ! OE 9 à 17 HEURES «Jes. MORESSËE, Directeur • Petites annonces . ..... lalign», fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — 1-00 PRIX DES ANNONCES corps du journal ..... - 4.oo Faits divers — 8.00 Nécrologie« ■— 2.00 LA GUERRE Ô283 jour de guerre Les derniers épisodes de guerre signalé tir lo front: dans l'Ouest n'ont pasi urne in sortance essentielle. La section du frontf) ] plu» animée a été celle qui contourn après par l'est, ou des patrouilles al h momies ont réussi dtes incursions- assez éter èues dans les premières lignes anglaise* I/initiative de ces patrouilles a provoqu des combats assez vifs, mais la dépêche' ci Beatf.m eilomêmo ne leur attribue en somm que la valeur de combats d'avant-pestes. Dans la région de la. Meuse, les All( mandis sont restés sur leurs positions», tfei dSs que les Français se sont, efforcés d rés^fir dlantë !le bois de la Caillette. La< v: gourcuse contre-offensive qu'ils y ont er treprise après un sérieux travail cî'artilleri préparatoire n'a pas entraîné une a\tanc générale} de leurs positions, mais leur toutefois permis <îe réoccuper une sectiom c tranchée saillante récemment, tombée au aaïaàufr de l'aversaire. A part ce fait/ c guerre local, la bataille de Verdun est] re< fcéfl stationnairo. * * * C'est toutefois l'avis unanime qu'il far .s'attmdtre à lui voir prendre bientôt ui nouveau développement. Notamment la „Moi .ning* Post" exprime cet avis. Elle nouisi pa raît juger sainement la situation dans soi article <$u 14 avril, dont voici la tlraduc tion : — Concernant la bataille de Verdun, le versions les plus extraordinaires ciroulent Les uns tiennent l'entreprise des Allemand «pour volontaire et préméditée ; les a-utr3 prétendent qu'ils y ont été forcés par le circonstances ; d'autres encore sont d'avi que c'est le général rétain qui attire l'en nemi avec beaucoup d'habileté d'une jposi tion à l'autre, afin de lui infliger le plu de petite possible. Nous ne sommes1 évidten menb y/a si en situation d'éme'.tre un jug( ment, mais nous nous refusons à croar que F état - major allemand! soit „bête a point do se ruer la tête contre un mur' Nous croyons^ plutôt qu'il en va ici comm partout, c'est-à-dire que l'un des partis m< toutes ses forces en œuvre. pour attaquer ( que l'autre fait de môme pour se défendre Le® Allemands on les Français arriverai-^ ils à un résultat 1 C'est là' le secret d l'avenir. En tout ©as, on lutte à ouittranc des d'eux côtés. „Lf adversaire cherche à s'assurer uj grandi avantage : il vise à réduire un vasto forteresse, qui couvre une voie d'ac eès importante vers ;le cœur dm pays. Le Français, quii ne se méprennent pas siui* 1, valeur de l'enjeu, jette.it toutes leuns force dans la balance et comfeatttent pour chaqu pouce de terrain-. Ils ne reculent qu'à 1 dernière extrémité dans cette lutte qui es celle de l'endurance, du matériel eb dte. ré serves. N'ois alliés ont fait merveille en re poussant et) en contenant les Allemands Sans aucun doute, ces d^nniers ont ceipen dJant obtenu un grand résultat en parvenan à briser lia ligne française sur la rive es de la Meuse. . ,,Lorsque Douaumont fut pris, la situation éiait désespérée. Mais, par un eft'or' presque surhumain, les Français ont cou tenu les Allemands, et nous nous trouvons ^maintenant devant une situation qui ne S( développe plus que lentement. Toute pro phétie est insensée, mais les Alliés eti les amis de la France peuvent être convaincus que tout ce qui peut être fait par de vail îante soldats sera accompli, Etn tout etai die cause, la plus grande bataille de l'hîa toire du monde est engagée." * * * La „Mornmg Post" s'occupa arisuito a rôle militaire ;jouè dans l'Ouest par l'An gleterra. Sas considérations offrant un iati rêt évidauÇ, de récents articles publiés ne tamimont van M. Clemenceau, l'ancien m-r sidtont au Conseil, et par M. 1e senateu .fiumtort, ayant rév/16 une certaine nerve site d'ans les rapports gouvernaaiantaus : — Qua faisons-nous', demande le „Mor aing! Post", pour venir en aide aujx Fran çais t D'après les oomnmmiqués officiels nous tenons une ligne de positions passa blement étendue. Mais une victoire ne peu résulter do notre action défensive ; elle n peut être obtenue que par dea résultats cer tains. Nous avons une foule de cours d recrutemfcjati et dlo comités; nous avons d'à hommes aveo des étoiles, des signes dis hnctii's et dteï certificats et quantité d'au 1res singuliers produits de notre politiqu. do guerre. iilais, en fin do compte, tou nelai aterce pelt d'influence sur la guerre La, question, principale est celle-ci : QUI faisonsi-noufl au front 1 Que manquo-t-il ai front 1 QuiO poiraons-nous faire 1 „La gouvernement anglais a oommenci la guerre en plaiginant sine^r«meiii(i l'Aile magne. La guarrei était d'abord uiae ques iioni d'iionlneur. Maintenant c'est une ques tion: d'existence. Nous mettons tout nota cœur ol| toute notre âme, en un tmcli tou' ce que nous possédons, pour vnincrc l'Ai leimagne. Si nous ma la tattonis pas, ell< r.oiis battra.. Aussi longtemps quo te ma china allemande ne sera pas brisée, l'Eu :roiM ira cessera pas> d'Ctre m dhngct. Nous .souvent parler de façon abstrait* da „militamsme", et beaucoup de gens Eima^maat que la paaple allemand sa laisse coTudiini'a par les cerales militaire oornrne les moutons à l'abattoir. Cette fable répan- ^ ® î g"eri'0 651 fonda,monta-llemeat démentie. Le peuple allemand lutte ■comme un soul liomme. ; "L'Allemagne escomptait la possibilité do battre 1 Angleterre à travers la Franco : si nous lui laissons reprendra haleine, nous ne pourrons jamais trancher- la question do maniéx-a décisive. Nous devons clairement comprdKlrei que l'.Ulemagna veu4 rédluire la France a merci et ne renonça pas un instant a ses projets. Sd avec nos alliés .nous n'arrivons pas maintenant à vaincre ■définitivement l'Allemagne, i0 moihent vien-dra ou UOGB serons seuls a combattra coït, tre elle." SUR^MER •Christiania, 20 avril : La l^ation norvégienne à Londres vieiit, par 1 entremise du ministère djes affaires étrangères, die faire savoir à la 'Fédiératào] dei' armateurs norvégiens que, par suite d l'encombrement, tous les ports do la me Blanche doivent être en fait considéré, oommje étant fermés. Le.* navire? qui ont l'intention! d"y fhir escale doivent demandler l'autorisation i s l'Amjirauté britannique ou à la Commissioi russe d'approvisionnement cTe guerre. Ce e demandes ne seront vraisemblablement prise e en considération que si les ca-^aisuns son j- destinées au gouvernement russe et non pa-i- à d'os destinataires privés. ?. Onu ne doit pas s'attendre à l'ouverturi e de la mer Blanche avant le 15 juin-. le Q Londîrefc, 19 avïii : Lo vapeur anglais „Leicester", jaugem t .1,011 tonnes brutes, a été coulé. Deu/x hom ^ 'mes de l'équipage ont péri; oniao autre 9 manquant à l'appel. Lo reste est sain e , sauf. u F'ari^, 20! avril : ■] 0 Le vaipeuT] anglais „h'nelton", jaugean 0 3,380 tlonnesi brutes, a été coulé diansi 1; a Mécîiterranée par un sous-marin. e ^ « DANS LES BALKANS î- N. D. Tu. E-. — Une , dépêche datée d1! Stockholm, relatant l'opinion de la „Birs I& chewija Wjedomosti," publiée pai* nous 1» 1 19 avril, a été publiée égalemem'J dans ua - journal hollandais avec une variante) si pa: - t'ondamfcmfjoiio, toutefois assez isiérieuse pou: i que nous ex» tenions compte. Après avoi - exprimé son inquiétude concernant la por téo dVij traité do commerce roumainhaK'e 3 mand', le journal) russe, au lieuJ d!e diir< simplemei^ que cet accord prouve quo si h 5 JESounaanie entre en guerre elle ne Se ran 5 gérai pas/ d!u côté de l'Entente, auraiti émi 5 l'avis que' cet accord prouve que la [Rou 3 manjie ne se tient pal3 entièrement aùn . côtés da l'Entente, mais qu'il n'en fa liai - nullement dléduire qu'elle va se ranger, aup s côtés de l'Allemagne et die l'Autriche-JIon > grie. >- * * « e Sofia, 20 avril : i Gra manid'e d'Athènes aui journal! „Mtro' . que le gouvernement grec a prévenu les re e présentants des puissances étrangères qu< t- des ex^plosions de mines ayant causé dfe ,t dégâts d'ans le Canal de Corinthe, il sa voi i. forcé die barrer les dix entrées d!a cana i. par ujnj cordon do mine si. 3 Ce'J-e déclaration du Ciabinet a provoqué a une grande sensation. Milan, 20 avril : a CXn; mande d'AthèmaS au ,, Çorrieti'e c&âlla Sera" que les navires anglais bloquent oom-7 plètiement depuis' lundi la fxiie die Sud'a^ sui ^ l'île de Crète. 3 Bucarest, 19 avril i 3 Li',,UniverSul" annonce qu'un grandi isi, 1 cendie sévit dans les forôts de Foesani. Jus ^ qu'à présent, 80 liéees ont été détruâts pai - les flammes; le sinistre n'a pas encore pu " être circonscrit). ; L'ÉPIRE ET _LES ÉPIROTES On vu par les télégrammes, que 1< ! vieux coin du globe, qu'on nomme l'Epire, est la dernière pierre d'achoppement jetée sui ' le chemin de la bonne entente, en Grèce L'Albanie, ou ce qui en reste, la réclame; [ l'Italie s'oppose à sa cession et la Grèce fait valoir ses droits historiques. Et les ; malheureux Epirotes, ballot-lés entre tant de convoitises, ne savent plus à quel saint) se ! vouer. L'Epire a été-, de tout tfâmpsl, le ' champ de bataille où les peuiple» ennemis tranchèrent leurs différends. Et, voyea le sort des petits peuples quanc les grands augures» de la diplomatie d£ci-1 dent do son avenir ! Alors quo l'histoire " et la géographie s'étaient toujours accoi> dées pour considérer l'Epiro comme une - rég ion entièrement hellénique, les ambitions " secrètes de l'Italie, appuyées sur une ha-r bile politique d'intimidation plus ou moins déguisée, avaient amené l'Europe, lors du dernier règlement de Compte dans les -Bal- - kans, à édicter cette règle paradoxale, que - les habitants des bords de l'Achéron, les , descendante des héros d'Homère, les fils de - tant de Palikares qui s'illustrèrent dlans la t guerre (l'indépendance, n'étaient point Grecs 3 mais Albanais. Qui donc s'avisera de nier quo l7 Epire 3 fasse partie intégrante do la Grèce an-3 tique 1 C'est dans ses profondes vallées tourmentées^ par ^ les orages et couvertes de bois do chêne, impénétrables, quo les an-^ ciens avaient placô les Enfers, lo Cooyta eti l'Achéron, exil éternel des âmes et • royaume de Pluton. C'est là aussi quo sfé-' lovait lo fameux sanctuaire de Zeus, fondé, ' noud dit Hérodote, à Dodone, en mémoire de la Colombo no.i;^ envoyée sur terre par lo maître des dieux, et où l'esprit divin ' rendait sss oracles dans un temple gardé 1 nuit et jour par deux troupes do prCtres ■ et de progresses qui avaient fait vœu de 5 dormir sur la terre nue et de ne jamais ' faire couler l'eau sur ieurs pieds... ' Rappelez-vous lo passage classique, où Achille invoque l'oraclo de Dodone on fh-" veur des Grecs tenus en échec par les ïro}-ens. Cette région foui-mille, d'ailleurs do souvenirs antiques. Partout s'entremêlent ; les ruines pélasgiqueS, grecques, romaines, byzantines et franques, témoins silencieux des luttes acharnées qui s'y livrèrent. Certes, il est à présumer quo des batailles sanglantes se livreront encore dans un avenir rapproché sur ce sol déjà saturé do sang, jnais elles no sauraient avoir les conséquences des grandes renconttres historiques, do celles de Nieopolis Augusteia, dont onj voit encore les ruines-, qui rappellent la bataille d'Actiium, où Octave défit Antoine et devint par-là César Auguste, maître du monde. Non plus que celle du passago do Paul-Emile, le njacédonique, qui délit Perséo à Pydna et amena. '0 peuple m captivité à Rome. Puis vinrent les Gofejis, les Visigot-hs, les Ostrogots qui renouvelèrent les exploits du consul romain. Justiiuen apporta la paix, n^ais tfle no fut guère de longue durée, car bientôt Bulgares, Serbes et Turcs, empereurs grecs et empereurs latins, Francs et Vénitiens, chrétiens et musulmans, y rég.lôrent leurs conflits au grand dam du pays1. Comme la plupart des pays balkaniques, 1 Epire est habitée par deux races bien i distinctes: les anciens Grecs et les Alba-»i 3 nais et œi, depuis les premiers siècles du « ' moyen âge. Les chrétiens grecs et les mu- < 3 sulmans albanais vécurent d'abord en assez bons termes, chacun conservant sa langue 3 et ses usages. Mais les Albanais des mon-1 tagnes du Noix) s'étant joints aux Turcs ; 1 P°.ur. étouffer la révolte des Grecs, une -s inimitié terrible les sépara bientôt. * Et précisément, au moment où uno fais do plus il va être décidé de leur sort, les 3 Epiro'tes songjent à commémorer lo centenaire d'un épisode fameux dans leur Histoire. Le oruetl bey de Jahina, Adi-Pacha, ' donifc le nom est encore dans toutes les mémoires, -teirrorrisait, -5ncendf..ait, jpij&'ait b Lpire; les habitants se défendirent liéroï- , * qaomont. Voyez au Louvre, à Paris, lo ; s célèbre tableau d'Ary Scheffer, représentant 5 l épisode épique, où 3iC0 combattants ceirnés sur un rocher avec soixante femmes, préférèrent se donner la mort en se précipitant au bas de la montagne, plutôt que fc (te se rendre aux musulmans. Mais Ali-i Pacha triomphait et les Anglais, que les rêves d'émancipatibni des (Grecs inquiétaient, lui vendirent, en 1816, la, ville do Pa-rga, sur la côte d'Epire. Et les habitants do cette contrée se résolurent à émigrer et se réfugièrent à Corfou, en face do leur rivage; mais, avant de partir, ils coururent ^ au cimetière, déterrèrent leurs morts eb en emportèrent les ossements, ne voulant pas les laisser profaner par l'ennemi héréditaire.Et cependant, quand les Turcs voulurent 1 Soumettre Ali-Pacha, à son premier appel, 1 Grecs et Albanais saisirent les armes et' ' partagèrent) le sort du vaincu. Depuis», ils ! furent do toutes les révolutions* de tous les soulèvements, so conduisant toujours en ' héros, mais ne furent guère payés do leurs sacrifices. La dernière guerre balkanique, ' mêtnie, tourna contre eux. L'Europe so dé- 1 sintcre&sa de leur sort, le gouvernement » d'Athènes les abandonna1, soucéeux de s'as-; surer d'abord les îles de l'Egée qu'on lui C offrait en échange de l'Epire du Nord, quitte à revendiquer plus tard ce dernier pays?< Mais malgré tout, les vaillants Epirotes £ no désespèrent pas do l'avenir, et il sein- ( , ble môme que leur vieux rêve de faire par- / , tie intégrante d'un royaume hellénique c . agrandi, est en voie de rOilisation. s . DÉPÊCHE£5IVEESE^ C Berlin-, 20 avril : 1 De la „ Gazette do l'Allemagne dVu N'ordJ" : ' — Des beruâts d'ollre de paix de la j^rt de nos ennemis ont été dg nouveau mis en circulation. On; prétend, par exemple, que c d'il côté russe on aurait fait des déma<rchc-s I pour entamer des négociations. Dans les £ , milieu'x officiels berlinois on ne confiait . rien à ce sujet. Ces informations sont donc inventées de toutes pièces. * i Berlin, 20 avril : * s A l'exception d'une partie dtont on ait- e tenct l'arrivée d'une heure à l'autre, la f nota dont le présidant Wikon a dopué lac- ' tare hier au Sénat) et à la Chambre réut- 1 nis est parvenue aujourd'hui à l'ambassadb 1 amorioaine à Eerlini. g il. Gérard!, ministre des Btats>-Unts, es-timij qu'il pourra remettre ce document! à la Wllholmstrasse (tins la courant d^ la journée. 4 * . d Berlin1, 21 avril : c M. GCrard, ambassadeur des Etats-Unis J1 à Berlin, a transmis personnellement! hier 1 soir, vers S heure?, la nota ilu gouvoi-ner ' ment américain à l'Allemagne. On dit que ce document serait long. c En effet, lo toxto do la note comporte sept v i pages, auxquelles il y a lieu d'a^uter les " annexes avec de nombreux détails compor- 11 tiant ôgajlq-nerit un oertoin nombre de pa fres. ^ >!« Utralrer, 20 avril* : * Si M. Asquith no réussissait pas à déposer mardi au Parlement un projet mims-tJriiel sur la, question du service obligatoire, on. décréterait, paraïUl, de laonvetles cl élections1. ^ D'aiprès le „Daily Telegraph", M. As- à quith disposerait, à la Chambre dtes com- ci muriez, d'une faible 'majorité ou faveur de " sa politique do compromissioff. î * * * '' .LoMdres, 20 avril : g L'agença Keuter annonce de bonne sburce qu'un accordl est intervenu au suc'ati de la tc qudiiion dw service obligatoire et qtaa la, 11 crise ministérielle est ooiajurée 1< **. I' Lonûlres, 20 avril : a La Bui-eau de la Preslîe annonce ce oui suit : 1 (I Au cours do sa délibération d aujourd'hui lo ministère s'est mis d'accord! sur les divers points des propositions qu'il comi té ï soume'tia au Parlement concernant la ques-tion du servies obligatoire. C'os pro^>osiiions •feront exposées mardi prochain à la Chambre «le? communes et à la Chambre des lords én séance secrète. ' ™ * cl Pari», 20 avril : * " 1 A la dtsmande du ministre de 3a guerre- '' los membres de la Commission de l'année a ont retiré, dans l'intér® de la défensa nationale, lear interpellation sur l'envoi évan- 111 tuel au front des jeunes gens c'a 17 ans'. c' jj, e Genève, 20 avril T * Le „Journal do GenW apprend) qua la Sl lectia'3 des journaux ueutros e^t interdite aux soldats français. * Pari?, 20 avril : * * Oln dit que le blocus renforcé contra tais ; les neutre? entrera eu vigueur sans avèr- !" tissancjiti îiréalable. v * ' ,v * • n Lonxlie?, 20 avril : Les ouvriers minénrs du, Pays de Galles ^ tienxiront uno réunion au cours do laquelle ja ils ,se déclareront ' adversaires die® disposi- vi tionS concernant le service obligatoire. Ils gO ctomandoront également quo les cheft? ou- cô vriers do la .Clyde qui ont éiô ou bieni ar- ol rêtàs m» bien expulsés soient réintégrés s< dans leurs fonctions, et ils* men'aceront de fu sa mettra en grève s'il ne leur est pas et diomné satisfaction. , Malgré la demanda urgente da l'Ami- en anté, les ouvriers mineurs dit Pavs <îe iajles chômeront pendant toute la durée 103 fûtes de Pâques. ♦ 'Budapest, 20 avril : Lo ,,Journal offio'el" publie un d.'cret gouvernemental d'après lequel les horloges icror.t avancéesi d'une heure dtu 1er mai au 30 septembre prochain. __ ♦ + * Pans, 19 avril : Hier, à la séance de la' Chambre, l'introduction du temps d'été a étié votée par !S9 voix contre 171. » Stockholm!, 20 avril : D'après clés déclarations du ministère- die 'iutkieur, le temps d'été sera vraisemblablement adOpté on Suède. * * ♦ Par:s, 20 avril : Après de longue? délibérations, la Cham-jro s'est mise d'accord!" avec le Sénat pour ;éformer les tribunaux nulitaii-es, Lbndires, 20 avril : * Lo ,,Daily Mail" préconise l'inscription Pu tabac sur la liste de contrebande, atr endlu que de fortes quantités de tabac. aurais sont eeportées en Allemagne par les jays Scandinaves. Londres, 20 avril : A la Chambre des commune^, M. IIous-on a fait remarquer que l'Argentine, le. îrégil et) l'Uruguay couvreat une pai"te considérable de leurs besoins en charbons par les achats effectués aux Etats-Unis, bien lue les frets de F Amérique duj Nord soient ;eaucouip plus élevés que ceux d'Angleterre.M. Ituncima'n, ministre du commerce, a -épondb que la tempête qui a récemment ;évi dans 3e Pays de Galles avait prnenô me diminution d'ans la production et) dians es transports des charbons ; les stocks ont, iu conséquence, considérablement diminué. *** Ne'w-York, 19 avril : T^es Américains qui résident au Mexique ont dans une situation très sérieuse, étant ionin'é que toute la jK>i>ulation jjirendl en éalité position contre eux. Le général ,'arrauza n'est pas en mesure de muitjriser es troupes. ♦ Tokio1, 20 avril : * Le journal „Tsâfsi" anlnonce qu'uni ao-ordf coniclu, paraît-il, avec la Enissie, a otamment xx>ur but de ne plus considérer ^lad'ivostock comme un port de-, guerre. , * * * F:aris, 20 avril : M. Kuyper, ancien x>rêsidenti du Conseil es ministres hollandais, qui a séjourné à îerîirw, s'est rendu à Budapest», où il ei;so passer une huitaine de jouis. Londres, 21 avril* On annonce que de nouveaux troubles! ont daté au Portugal. D'os troupes d'infanterie 0 sont mutinées, ont provoqué des troubles ti ont détruit leur caserne. Elles i/ont pu tre maif-ritséos, 1e» soldats chargés de| îétaw ilir l'ordre ayan« refusé d'intervenir» Dans 3 pays, la situation serait incertaine ell l'ir-itation grandirait contre l'arbitraire du. |ouvemementl et la cherté des vivres1» * * * Londres, 21 avril : Otii n i a.mîtj de Tang'er aui ,,Temps" ( —. I«3 forces espagnoles qui sont parties a Larrasch do Araila pour so joibiîra ù, < allé? d|a Totouan, près de Eonduk Aimdi-sdiH, sa Sont avancées, lo 15 avril, jus>-u'à Ua5 Tlata. Elles ont rencontré en sntie luici résistance sérieuse de la pai^dles •ibus qui séjournent, dans cette r^ion. Au Duira des combats, les Espagnols oint eu ' ingt morte, pour la plupart dbs soldkts Kiigùnos. Des négociations ont été entla- 'î lée? avao les tribus. Le calma règtaj. dkns 1 région! de Tanger. i LES BELLIGERANTS X>es esprits timtorés que lesi chiffres fati-iques horripilent ont lieu do sis montrer Lquiets. En effet, treize peuples parti'.ipenij la guerre actuelle. Du côté dis puissances jntrales : l'Allemagne, l'Autriche, la 13ul-irii3 et la Hurquie; de l'autre côté : la ussie, l'Angleterre, la 'Beloiquo, la France, Italie, le Monténégro, la Serbie, le Porïu-ïl et le Japon. Les neuf Etats alliés n'ont pas tous, tour fois, déclaré la guerre aux puissances cen-aies. Se trouvent en état da guérie : l'Air jinagne» avec hait Etats (sans «l'Italie); A-utriche-Hongrie aveo neuf; la Bulgarie roc sic (Kussie, Angleterre, 'France, Italie, ionténégro et Serbie) ; la Turquie aveo six es mêmes que ci-déssus). Du côté des Alliés : la Eu-ssie avec qua- 0 (Allemagne, Autriche, Bulgarie eb ïur-aie); l'AnglcteiTO avec les mêmes quatre tats; la Belgique avec deux (Allemagne et Li^riche) ; la France avec quatre (les infimes ie la Russie et l'Angleterre) ; 1 Italie aveo ois (Autriche, Turquie et Bulgarie) : lo fonfcénégro avec quatre (Allemagne, Aiatri-le, Turquie et Bulgarie) ; la Serbie avec >s mômes quatre Etats; le Portugal avec lulx (Allemagne ^t Autriche);, lo Japon rec l'AUemagno et l'Autriche. Si on additionne les chilfres, on arrive à ( 1 total de cinquanto-huit', mais comme { laque guerre est calculée en doubla, par t onemi et ami, le tlolal doit êli-o partagé en' »ix. Il y a donc vingt-neuf guerre^ qui t vissent sur notre hémisphère. c Pour êt.rd complet, nous devons y ajouter f m Marino et la République de C'ounani. , Counani :? direz-vous.. Mais oui, un petit ( at, grand comme un mouchoir, situé entre j Guyane française ott le Brésil, proclamé , dépendant eu 1SS6. La majeure partie de population .se compose d'anciens convicts A happés ou lilxrés. Le président da la Ré- ^ ib'iquo, \dolpho Bea.ufort, sixième du nom, f; t-nièmo ua ancien, officier échappé du ba- ' lc, convoqua lo parlement counanien quand f guerre mondiale éclata, proposa d'en-lye'r l'armée de la République, forte de 6 fusils, sur le tliéàlro des opérations du i té des Alliés, et déclara incontinent) la 0 erre à Guillaume II et à François-Jo-pli. Les 300 lascars arrivèrent en France, rent incorporés dans la Légion étrangère subirent le premier assaut lois de l'at- V lue du Boisi Sabot. Il n,e doit guère Ç rester beaucoup. iç COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin1, 21 avril. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dans la région de la Meuse, en même temps que les deux artilleries dçveloppaien unei grande activité, de violents combats d'infanterie so sont livrés. A l'ouest du t'ieuvoy les Français on/j attaqué aveo des forces considérables' à l'est du Mort-Homme. En général, ciette attaque a été repoussée avec des pea-tes sanglan'tes pour rennemi. La lutte continue encore la ^osse^ s ion1 d'une petile partie de tranchées dans la région du bois Les Cauret-es, partie dans laquelle les Français avaient pénétré. A droivo de la» Meuse, les efforts ^ai'tJs par l'e&memi pour reprendre la carrière située au siud) do la ferme de Jlaiulromont ont étâ totalement viains. Au sujdJ diuj foi*t de Douaumoiat, les corps à corps quji se sont eng\agés dans le courant de la nuit près de quelques tranchées' fiançaises no sont pas encore terminé©. jS otre violent feu concentré d'artillerie a t'ait échouer, diès le début, une nouvelle attaque d'infanterie ennemie dirigée contre les lignes allemande établies dans la forêt de La Caillette. Dans lo semeur de Vaux, dians la plaine de la Woëvre et sur les' hauteurs au sud}-est die Verdun, très vive activité d'artillerie de part et d'autre comme d'habitude. Uni avion ennemi est tombé en flammes dans la forêt de Fumin, au sud-ouest de Yaupc. Théâtre de la guerre à l'Est. Près db Garbuncwka, au nord]-ouest cfie Dw'ins'k, au» cours d'une nouvelle et vaine attaque exécutée par une troupe de la force d'environ un régiment, les Elusses ont subi des pertes considérables. Dans le secteur où op'èro l'armée dm général comte von Bothmer, une escadrille d'avions allemands a copieusement, bombardé les installations du chemin de fier à rarnopol. Théâtre de la guerre dans les Balkans. Nhsl aviateurs ont attaqué des localisés situées dans la. vallée du Vardar, où se trouvent des troupes françaises ; iLsi ont également attaqué plus à l'ouest de cet en: Iroit. « * * Vienne, 21 avril. — Officiel d'hier midi : Fronts russe et du Sud-Est, , Rien de nouveau». Front italien. Favorisées par un temps clair, les luttes l'artillerie sont devenues plus vives, en beaucoup d'endroits du front. Le sommet du col di Lana se trouve au pouvoir de l'ennemi. Dans le secteur de la Sugana, les Italiens ont, eu vain, attaqué noa nouvelles' (positions*« * * Constantifcople, 18 avril'. ==t Officiel du grandi quartier général : Sur le front de l'Irak, le 17 avril' an natini, l'ennemi a attaqué, aveo des troupes ïépassant la force d'une division, une position avancée sur l'aile droite de nos positions piès de Fdîallie, sur la rive gauefae îu Tigre, à 1 kilomètre de la localité de Bendissa, et a tenté de porter cette attaque jonitre notre position principale. Ces tentatives ont complètement échoué devant une îontra-atfcaquej de -nos troupes. Enorgique-nent poursuivi par nos soldats, l'ennemi a ïft abandonner la position " avancée qu;il ivaife occupée le même jour et a <Jû> so re-âi-er vers l'est, en subissant da fortes pertes. Près de Kut-el-Amara, il n'y a lias le modlifica'tion. Sur lo front du Caucase, nos détachements chargés do surveiller la côte dans lo secteur de Lavietan ont opposé "une résistance extraordinaire à l'ennemi depuis le L1 mars dernier. Contre des attaques réitérées de forces ennemies de terre et de mer numériquement supérieures, ils ont défendu chaque pouoa de terrain qu'il était possible do défendre. Pas à pas, l'année a atteint dignement le but qui lui étiVit fixé. Finalement, lo lS avril, après avoir contraint l'ennemi, près do Kowata, à 7 kilomètres à l'est de Trébiaonde, à une ba-taillo sanglante pour lui, ils se sont retirés, conformément à l'ordre qu'ils avaient reçu, sur un sxteur où ils auront à accomplir de nouvelles tâches. La situation militaire dans le secteur de la côte de ce théâtre do la guerre — secteur où les opérations sont à présent terminées — ayant eu les conséquences que nous avions prévues dàs le principe, nous avions au préalable évacué la ville de Trébizonde. Six canons de 150 lnm., d'un ancien système, qui avaient été récemment postés dans les environs do la ville, ont été abandonnés, après avoir été complètement détruits. Communiqués des armées alliées Paris, 2o avril. — Officiel de 15 heures : En Argonne, à la Haute-Chevauchée, lûtes de mines à notre avantage : nous avons ait jouer un camouflet qui a détruit les ravaux souterrains de l'ennemi. Sur la rive gauche do la Meuse, bombardement continu de nos premières lignes au ours do la nuit. Sur la rive droite, hier en in do journée, nos troupes ont mené contre 2S positions ennemies situées au nord-ouest e l'étang do Vaux, une vive. attaque qui sur a permis d'occuper les éléments de ranchée et d'enlever une redoute fortifiée, m cours de cette action, qui a coûté des ertes sérieuses à l'ennemi, nous avons! faib risonniors 10 officiers, 16 sous-officiers et 14 hommes. Nous avons pris, en outre, lusieurs mitrailleuses et une certaine quon-lé de matériel. En Woëvre, tirs de concentration de no-re artillerie sur les voies de coniniunication o l'ennemi. M Paris, 20 avril. — Officiel de 23 heuiresi : A l'ouest die la Meuse, grande activité de artillerie dans lea secteurs, de la côte 304 b d'Avocourt. L'attaque déclanchée parnoaig ans la rédon d;u Mort-H.omme4 nous a per mis ao enasser l'ennemi ao quelques eieœiepiïfc de tranchées occupés par lui le 10 avril. A l'est de la Meuse, bombardement violent de la région Douaumont-Vaux. Quelques rafales d'artillerie en Woëvre. ♦ • * ^ Rome, 20 avril. — Officiel du grand quartier général : Dans la région ®de l'Adiamello, après avoir repoussé les derniers dôtacheuiiente - ennemis errajnt sur le Vedrcto, nos chas-soirs alpins ont occupé et fortifié, ' (pendlanr. la journée du 17 avril, lo col du monte Fumo, qui s'élève à 3,402 mètres die hauteur.Dans la vallée do LeCro, nous avons continué à progrès-er pas à pas vers la cime dm monte Spcrome, tout en détruàsLuî: les lignas de défense autrichiennes établies les unes derrière les autres. Activité de l'arfeiilerie dans la régiom qui va de l'Ad'ige à la Brenta. Dans la vallée de Sug/ana, dans ila nui} du 18 avril, les nouveaux eîforts tentés pas l'oimemi contre nos positions établies à l'ouest d'u ruisseau do Larganza Se sont brisés contre la forte résistance de noa . troupes. Pendant la môme nuit, après avoir1 bouw le versé les lignes ennemies par des explui-sioiïs cTe puissantes mines», nos troupes ont attaqué et conquis la crête couronnant le col di Lana à son extiv'mité occidentale, où les Autrichiens se tenaient encore. Le détachement ennemi qui occupait les tranchées a été eu grande partie enseveli et tué. Les 164 chasseurs impériaux survivants, parmi lesquels 9 officiers, sont tombés entre» nos mains, en môme temps qu'un riche butin composé d'armes, de munitions et dto ma^ fcériet do guerre. Le 1*9 au matin1, une colonne ennemie qui s'avançait contre le monte Sief a été repoussée et dispersée par notre artillerie. Sur le reste du front, rien à sigtualer. •* i* * Rome, 20 avril. —» Officiel' du grand quartier général : Dans la région située entre l'Adige et la Brenta, pendant la journée d'hier, activité restreinte des deux artilleries. Par un bombardement efficace, nos bat-. teries ont continué à détruire les forts aut-triohiGns de Lucerne efc de ÈeNedercA, Le butin tombé entre nos mains jusqu'à présent sur le col di Lana comporte ua canon, quatre mitrailleuses, quelques centaines de fusils et de grandes quanïnnéa db rnatéa-iel de guerre et de vivres. Sur l'ïsonzp, iLi pluie et le brousTLard; ont entravé l'activité des troupes, mais nous avons roussi toutefois à provoquer des incondiesi dans la localité de San-Mar-tina del Oarso e") une explosion dans uni dépôt de munitions à l'est de cette localité. Uni avien ennemi a lancé trois bomjxs sur Bassano. Il n'y a eu nli victime», ni dégâts) matériels. e Dépêches Diverses Paris,. 21 avril : On mande do Madrid au ,,Journ&r' des modifications seraient imminentes, dans le Cabinet espagnol. A La rentrée des Cor-tès, M. Villanueva, ministre des finances)» sorait nommé i)résident du Conseil eb Pamir al Miando, ministre de la marine, se retirerait. M. Burell, ministre do l'instruction ,publique, se chargerait probablement de la gestion d'un autre portefeuille. La question de savoir si le comte Romanones conserverait la direction du ministère des affaires étrangères ou s'il la céderait! à uit^ ami politique, n'e^t pas encore tyraim chée. ♦ * * La Haye, 21 avril : Un nouveau danger menace la navigation: britannique : celle de l'impossibilité dlansi laquelle on so trouve d?'aplanir le conflit d'intérêt existant entre les armateurs et) les matelots de Glasgow. Les hommes (D'équipage refusent de prendre du service à bord des navires enregistrés à ;Glasgiow, à moins! do recevoir une augmentation do salaire de 30 shellings. Or, les armateurs ne veulent accorder que 10 shellings. La grève parait donc inévitable. iPIusieurs na,vires, qui de-vu ion t' prendre la mer il y a dix ou quimscj jours, sont toujours dans le port. * * » Londres, 21 avril : La fin de la crise ministérielle ai été accueillie avec soulagement. Le parti ouvriec avait demandé que la question du servie# obligatoire fût; soumise, en séance secrète^ au Parlement. Mais c'eût été là un événement sans précédent dans l'histoire constiitiiK tionnelle de l'Angleterre; aussi le nublicx^-, serve-t-il encore son appréciation. La „Press Association" écrit ce qui suit':1 — M. Lloyd George, dont l'initerventioi* énergique en faveur du service obligatoire général» a principalement provoqué la crise, est tout à fait satisfait du résultat) du Conseil du cabinet. Le Roi a été mis au) cou-ranb de la situation. Il n'y aura pas d« nouveau Conseil de cabinet et les ministres comptent quitter Londres durant les fêtes» dg Pâques. On croit qu'après la séance da mardi-, le Parlemenb s'ajournera de nouveau pour un court laps de temps. Paris*, 20 avril : La Chambre ayant retuvoyé le projet dg loi relatif au rajeunissement dies cadres à la Commission de l'armée, celle-ci a entendu le général Roque;, ministre dja la guerre, e!i l'a prié de déposer sans d[&ai un: nouveau projet. ♦ * 4 Pétrograd, 20 avril : M. Bark, ministie des finance», » fait ecC. voii^ au rédacteur d'un journajl fînaincderi que le gouvernement a l'intention dJ émettre un emprunt intérieur, dont le produit, sera exclusivement affecté à l'extension duj r& seau des voies ferrée?. « 0 * Londres, 20 avril : La Société du Chemin de fer Londoni and North Wes'ern annonce qu'à partir du 1er mai elle ne mettra plus' en, circulation de Voitures-restaurants. On croit qjuie dTau-tres sociétés suivront cet exemple.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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