La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2240 1
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 12 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j96057fb19/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

ÏPR1X DES ABONNEMENTS . v3ù^=f>»e,w'~——' " "■ Un mois (septembre) . < j » 1 i fr. g.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, Montaffne-aux-IIer'bes-ypota.çfères, 13FIZT3£EL:ZjÏS3 BUREAUX ; DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSËE, Directeur »i !»■< .-. Pelîbea annonces • . » -ï—Sf la ligna, îr. 0.50 ■ ««felïmo avant os annonces « • — 1.25 TfFÇ Coçfs du journal 5.00 * ^ ITiHts divers . •-» 3.75 Nécrologie « »-« 2.50 Coin des Eleveurs. . « • • « *a 1.00 .«if* lux guichets des I U GUERRE 771" jour de guerre Six mille kilomètres carrés du territoire roumain envaiiis, trois divisions rusaocou-oiaïues repoussces vers lo nord par îes Bulgares, les Ademands et le» Turcs, les piuces fortes de Toutrakan et do Si*sta:ia ïux. manu» oc l'adversaire, dont rarmiarie domine lo Danube et la route do Bucarest : Ixl est le résultat des opérations militaires engagées depuis le 'A septembre dans le sud do la Dobroufischa. Il est toit compréhensible que pareil bilan soit accueilli, ikuislcs pays de l i monta, avec une mauvaise h.Ur \ meur évidente et même y suscite do l<Agiti-| mes récriminations. .Nous nous guiderons avec soin de tomber diMis 1e travers enfantin des stratèges en cuambre qui s'arrogent, à chaque occasion qui s'en présente, lo droit de critiquer les ' pians des états-majors et- de dénoncer leur incompétence. Toutefois, dans lo eus actuel, rimprévoyance et l'irrésolution des plans militaires de l'Entente danis les 'Balkans éclatent si lumineusement à cous les y oui, 1 qu'une ^protestation s'impose. Comment l la Roumanie a déployé pendant de longs mois une habileté vraiment extraordinaire pour endormir la confiance des Puissances centrales, pour préparer la surfrise diplomatique presque sans exemple qu'ello leur a servie le 27 ao'. t et c'est maintenant ccite même Roumanie et ses alliés s russes que voici à leur tour victimes d'une surprise militaire ! Personne no l'eût cm, car tout le monde savait qu'au moment pré-| cis où leur ministre à Vienne remettait à l'Autriche la déclaration de guerre do son i gouvernement, les Roumains entamaient I sans perdre un seul instant leurs opérations | contre la Transylvanie, démontrant ainsi que leur préparation militaire avait été de-jwiis longtemps organisée avec une minutie extrêfcnc. Comment, dés lors, est-il possible que -la Roumanie soit à ce point prise au dépourvu le long ôe sa frontière die li Dobroudse-ha, où il était logique do prévoir des hostilités autrement vas*\s que dans les montagnes de la Transylvanie 1 On ne s'était pas fait !aute, en effofc, do dire et de répéter que si i les communications rétablies ont-ré^ Berlin, Sofia et Constantinople venaient a ft.e sérieusement menacées, ce serait du coté de la jDohroudscha... Ou-, loin d'Hre prêts l'action suit ce théâtre strolbégiquiement le plus imj^>rtant, l s Roumains (t surtout les Eusses s'y sont laissés surprendre. Il l?ur faut maintenant s'y défendre contre des adversaires qui ont pris, grâce à leur esprit de décision, ries avantages sérieux qu'il ne sera plus possible i de leur arracher sans consentir de sérieux i sacrifices. Rappeions co que le général T d'état-major roumain Gardescu, dont nous [ avons, le 20 août, reproduit les déclarations f savantes et pondérées, écrivait textuellement vers La mi-juillet déjà dans l',,Adverul" : — Il nous faudra utiliser toutes nos forces pour opérer dans le Nord. En conséquence, avant que nous prenions l'offensive dans les Carj>athes, l'action devra être dé-claMÉiée à Salonique et l'attaque do 150,000 à 200,000 soldats russes qui auront traversé la Dobroudscha s'être produite." D'où vient que les chefs responsables n'ont tenu aucun compte de ces déclarations si sensées ? Assurément, nous n'avons pas l'outrecuidance de critiquer, comme certains organes français ne cessent de le faire non sans légèreté, l'inaction de l'armée du général Sarrail. Celui-ci peut avoir des raisons majeures pour retarder son offensive, et il faut, si ïoa ne veut risquer d'être injuste à son égard, se contemer de dé- i (dorer co retard et non le lui reprocher. 1 Mais q,uo dos forces russo-rouaMoes aient i pas été en temps voulu concentrées en. nombre suffisa.it sur la frontière do la Liobroix}-scha pour empêcher à tout le moins ] que cette frontière fût forcée par les fini- ; gares, voilà, qui est plus qurincomjjr&ian- i 6ÎW«. 'Bien longtemps avant leurs adversaires, lies Russes et les Roumains savaient qu'ils allaneot partir on guerre à l'est du Danube, et en cette période où i4 n'est pas ( exagéré de dire quo les Allemands ctt leurs ! alités s« battent un contre doux, les effectifs suffisants pour leur permettre df entrer en campagne dans de bonnes conditions ne leur faisaient pas défaut. • • * Ineontestahlctment, une erreur dans lai- f quelle la w>us-évaluatàon dis forces adverses < entre de nouveau pour une largo part, mais ( une erreur grave tout do mémo, a été com- ] mise* Loin de nous la pensée de dire qu'elle ( soit irréparable et que la partie soit, perdue t dans les Balkans pour l'Êntente. il faut an contraire s'a P endre à voir les Eusses et les lïouinains déployer les jdus grands efforts pour améliorer leur situation : il est mtiaio fort possible que demain ou danïïl huit jours, qu'aujourd'hui môme peut-être, avec l'aide des immenses ressources des Alliés, ils y réussissent. N'importe ! On sera cfaccord aveo nous pour duo qu'après doux ans de guerre, c'est trop d'tfà d'avoir à constater que l'imprévoyance des chefs ait pu comjpromettre jusqu'à un certain point la partie, alors qu'ils avaient en mains tous < les atout»... • * • * Au début de la guerre, les erreurs militaires étaient excusables. C'est ainsi que 1* Belgique, après avoir, dans la nuit du , i août 1914, courageusement lié son sort a . ee'ui des puissances de l'Entente, n'a pas c élevé la moindre récrimination quand ces ^ puissances, malgré certaines promesses, du- ^ reait avouer leur impudssauce à La soutenir et la laêsairent, elle si faible, seul» durant 3es semaines en face d'un Titan. Les Belges se sont dit, pleins d'abnégation et 6ans i colère, que les Alliés n'étaient pas prêts, t: et bien que ce manque de préparation fût I peu compatible avec l'orientation d'omise depuis dos années à la politique interna- s tionalo de l'Entente, ils n'ont pas songé à d le lui reprocher : ils ont supporté noble- ti ment les soiu'frances morales et los dom- n mages matériels qu'il leur attirait. s; Un an plus lird, ce fut le tour de la s Serbie « t du Monténégro à 6e voir provi- p soiremeni rayés de la carte de l'Euro do s SIVEMENT ;s bureaux d« poste, sans qud les Alliés eussent eu> le temps do trouver un moyen d'empêcher la catastrophe. Il serait inconcevable qu'au moment même où la Grèce e6t si instamment sollicitée d'entrer en lice, une aide docisi' o do l'Entente ne so produisît pas en t^mçs utile en! faveur de la Roumanie, dort le territoire 0 est envaiii et los plans militaàres boulov'el,-_ sés quelques jours à peine après son entréo - en campagne. s II ne faudrait pas que cette aide vint à. a lui manquer : il apparaît on effet avec û cci«Wu*io qui'iuio préparataon îplus» minutieuse des pftans militaires et plus do décision s dans leur exécution auraient pu iucontes-^ tabloment empêcher de se produire les év<V-L. iiements dérivants dont nous venons de !S nous occuper. Ces événements aiarmernient ,r au plus haut point l'opinion publique dans _ l«v5 pays do 1. Entant» si l'espoir nj' efcci^tait d'e.i voir sans retard enrayer le cRvetoppe-v ment. Mais, en- tant était do cause, cette a secousse nouvelle et imprévue y aura été a assez forte poifr qu'on s'y croie 1p- droit do s rappeler aux dirigeants de 1 Entente que r leur vigilanco do t être en proportion do i? leur responsabilité. Ce ne ar»ni pos kouIo-â' ment les destin >es des grandes puissances s iU^iéos qui dépendent de la sagesse de leurs décisions, ce sont celles aussi de tous les petits pays qu'ils ont entraînés avec eux . dans le conflit mondial. 1 t. . t * — a La perte en Roumanie et la Pressa e Paris, 3*>sepfcembre : s Dans un éditorial de la ,yVietoire", M. e Ilervé ne dit pas que la situation militaire , générale soit mauvaise, mais il voit pom- - dre au sud de la 1 Roumanie un gros nuage. ^ qui commence cbcji à se décharger entre n Toutrakan et Silistria. t — Cela ne serait pas grave, dit-il, si s l'armée de Saloniquc pouvait bousculer dans 1 qucl ju<^ joui's les i»i l_,arcs et entrer à " Sofia. Malheureusement, il est. vraiscaubiable e qurolle no pourra faire mieux que de tenir les Bulgares en resj%'et perulant des semal-1 nés et de les repousser lentement. J M- Uervé e'efCam quelque peu die voir ' que le commandement des troupes russes en * Roumanie n'a pas été confié au général ;c Ivvanof, ma'-B bien à l'état-major roumain, 't Cela signifie, d après lui, que pour mener •' l'offensive contre la Bulgarie la Russie •» n'envoie qu'un corps expéditionnaire de tant de milliers d'hommes, et ce alors qu'elle e sau pourtant que le gros des troupes roumaines marche vers les Scpt-Montagnes. 0 Sous î impreesion db lia chute dcilV.utivikan, ' M- lierve se dtsuando, dans la ,,Victoire", quoi & sont les etfoekd's qu'il reuto ^ Alliés à martre maintenant en li#*cj. x — Où sont, dkril, les Portugais ? I^e l>Ciit contingent envoyé ptir l'Italie repré-G seftite-tril le total soci^oe qu'elle veuille cou-" sentir i Les An^gla-is vont-ils' continuer à laisser sans enn>loi lours troupes d'Egypte? ® Est il entendu que les Russes sont décidés ^ à Paire un effort égal à celui des Allemands 1 Aujourd'hui, sans aucun doute, l s •Balkans constitucuit lo front principal : c'est là qu'une victoire des Alliés renforcerait considérablement leur situation', vu< qu'elle c leur permettrait d'établir entre la Russie et ' la Méditerranée do libres cocumun-;citions , par où la Russie fournirait à l'Entente des ^ céréales et des hommes en éoharigo de cannons et de munitions. Si les Alti^s ne par-' viennent pas à met'tro militairement à profi ' l'intervention de la Roumanie, s'ils n'ont 3 pas dans quelcues semaines, ou tout au " moins dans quokjues mois, bousculé la Bulgarie, ce s^rni une gramie déception pour 1 Fopdnion publique en France." A l'opposé du ixîssdinisine de AI. Hervé, ) le ,,Petit Parisien" expose à ses lecteurs, - dans un éditorial, que 250,000 Eusses et 60,#00 Serbes sont partis do Reni et mar- t chént oontre Ua (Bu%mie, et qu'à ces troupes 60 joindra vraisemblaWement; une armée - roumaine. Lo „Poiit Pa*sionr" demande à > l'étet-maior russe de marcher, jiion pas sur ■ Sofia,, mais lûe*'j sur Coustanti^oplè, pour ■ que les Dardanelles soient ouvertes avant l'hiver au traific russe avec la MédJtciran£o. ! Le ,,Petit Journal" estima que la cliuti de la £orto«e^so de Toutrakan, constd^tuo une surprise amère pour la Roumanie. L',,Echo de Paris" écrit : — La ebwso de Toutrakan, bien ,que comw penfléb par la marche en avant on Transylvanie, est) un grave contretemps pour la Roumanie; mais si elle garde son sang-froidi, rian n'est encore penKr. Ttoutrakao était un gros artout dans sou jeu au, j>oiut 1 de vue de son attaque contre la Buiganio : la chute en a modifié la situation en entraînant la perte de la voie do communica^ tien qui assurait l'envoi rapide et Pfccilo des renforts aux troupes roumaines massées au sud du Danube: par son fait, le commandement supérieur roumain doit se trouver 1 dans quelque embarras, et Ja tâche te Allemands et des BiLjares en est facilitée, ; "puisqu'ils peu?vent menacer Bucarest. Iyimportance de la question des (Balkans doit ttro mesurée au développement des eflorts de 1 ennemi. Ce n'est plus une entreprise «îecessoire, mais une grande sinon l'une dos plus grandes entreprises de la guerre mondiale. Aucune sorte do faiblesse n'y peut être de mise : l'enjeu de la partie est) inapr préciable. • • * Berne, 9 septembre : Le ,yBund" écrit que le plan conçu par les Russes et los Roumains réunis, consistant à marcher à travers la Bulgarie sur Sofia et Constantinople, était hardi, mais que le succès en e?t dès maintenant sensiblement compromis. Genève, 10 septembre : Le journal ,,Le Oenevois" est d'avis quo la chute de TouteoJcan constitue une diécep. tion morale et tactique pour la Quadrupe-Entente : — Abstraction faite», dit-il, do l'impression défavorable qu'une délai te aussi grave doit provoque!* on Roumanie, ainsi que des très importantes pertes en hommes e* en matériel, Buoaresl se trouve maintenant sans couverture vers le sud et est donc sérieusement tnonaoéo. Une intervention rapide de l'armée do Sa Ionique et des Russes s'impose pour annihiler les avantages ob- le tenus pair un adversaire opiniâtre et résolu, e. Le journajl suisse trouve d'ailleurs étrange ie l'atOLtude de la Russie, qui semble ne guère ■e se hâter de marcher oontro la Bulgarie : i- —i Peut-être la Russie, dit-3, estimons t-elle qu'el o a payé troy» cher l'intervention :e de la Roumanie : peut-être attooii-cllo que r- eellc-ci, sénouseinetit inquiète do l'avance de 'o l'aimée bulgare, lui rétrocède quelques-unes des concessions qu'elo lui a faites on que <out au moins elle se montre disposé à :c faire da*oit aux a.ppétijts russes en Tiuxii ie ie cFEurope. Quoi qu'il on soit, il faut lûon n constater que l'unit du front des Alliés >- dans les Balkans» laisse encore fort à dé-'v- suer. Leur plan, qui visait à vaincre la le Bulgarie, à reconquérir la .Serbie «U à cou-^t per de la Turquie les Puissances centrales, ■» est gravement compromis jwr la marche en it avant germanoi-bulgare." M I/Lusamio, 0 septembre : ,,j La ,, Gazette de Lausanne" met ert doute f0 lo sérioux des projets d offensive du général c Sai-rail : 0 — Tout d'aî>ord, dit^elle, on a raconté ). qu'il fallait, avant de pixuidre l'offensive, ;s attendre la fin des chaleurs et la dîs$>ari-•s bion du danger des fièvres dans les vallées. >s Or, l'ét% est fini et l'heure? es', vonwe do x [lasser des pJadnes macédoniennes dans les montagnes bulgares. Tou.t danger s'est évanoui du cô'ié de la Grèce et rien n'empêche désormais, par conséquent^ de marcher r p solument contre Sofia. Pourtant, le général y Sarrail n'attaque toujours pas ! Son immobilité doit donc s'expliquer par d'autres raisons. Il nous parait vraisemblable que c est io manque d'uniformité ùu commandornent-c qui en est cause. A l'exemple des Puissan-l" ces centrales, la Quadruple-Entente déviait ?* confier ù. nn seul général la direction do e la campagne d'Orient. 5i r.nle, 10 septembre : ^ Divers journaux suisses se demandent ce à qui retarde -en réalité l'offensive de 1 aitnéc [e Sarrail et soupçonnent de provoquer ce re- r tard pour d'autres raisons que dos 'raisons »u>- t- roment mili^iires. Peut-''tre sont ce des dissensions intestines au sein même de l'année, r ou peut-être encoie des tiraillements en%e n Salonique et Paris, ainsi que le donnent à il penser certains télégrammes de Paris de i, ces derniers jours. ;r ^ .t DANS LES BALKANS EN GRÈCE , PélrogTad, "9 septembre : D'après le „ Ritr^'li", les diplomates do 1 rEiitKjnro ù. Athçgjfâ ont f;iit savoir an gouvernement que si la Grucè rests neutre, 0 elle devra s'attmdre, en tout cas, à devoir r cérl'dr, à ha fin de la guerre, djs terri- ^ to'iros à d'a.uti-es Etats builkaniqses. 'l\»?t<o- ^ fo:s, les minisfirss des Alliés sont d'avis •t qu'il n'y a aucune raison pour que la si- s tu.'ition actueRe change, attendu que la w Grùco semble ne pas vouloir ©a'e.:daC rai- , son. s> 1 Paris, 9 sejiitemlra : 1 On mande d'Ataènes au „Temps" quo e les ministres de Russie et d It.wie ont lait savoir au gtmveraemer.t grec qu' ils adUé- •s raiesnt à lai récente démaroke faite par les •s re^résontar.ti de France et d Angleterre^ Pétrognid, 0 septembre : Les milieux diplomatiqi.es re;oivent cons-t tanunent des rapports dvtiillés, mais e»ju-% tradictoires, sur la situation en Gr0 c. " Pétrograd, 10 septembre : 1 Les journaux apprennent d'Athènes quo lo président du Conseil, M. Za^mis, a dé-«fctnî à une députa.ion de notabilités mar | ^ c^kxniecnes qu'aussi longtemps que iogou-l vernement actuel restera au pouvoir, il ne ; . saurait être question de contflits entre la _ Grèce ot la Bujlgarie. 0 Ixmdras, 0 septembre : ' On mande dTAthènes au „Dail,v Teld r grafiit-'' quo ie roi Cons&uitin a L" qm*nmt reksé do recevoir la tWfc^aoït nommée au- cours du gmnd moe>n^ p-ojiu,-laire de dtimaniohe dernier, alors qu il. n/'u > oefendftiifi jms hésité à saluer très amicale-^ ment les o'ficdcrs rentrés do Salonique. S^aloniique, 9 septembre : Le Comité réveiucwnnaji'0 a donné trois jours aux officiers restés fidèles au. Roi pour quitter la Msc^doine. Borne, 10 septembre : I>es journaux suisses annoncent que le gouverneur militaire e't le chef de la po-lieo à Florina ont fait savoir à lrancien préfet gr.c qu'ils quitteront la vile dans deux jours et qu'ils remettront l'administration entre les mains des 'Bulgares. Londres, 11 septembre : On mande d'Athènes à l'Agence Router que des inconnus ont tiré hier des coups de feu contre la légation do France au moment où les minimes do l'Entente y étaient réunis on coîiSéwuce. M. ZafCmis a iimmé»-cfcotoraent exprimé ses regrets do cet incident au mi*stro de France. Celui-ci a accent'. ses excuses, mais no consicèro i«is 1 affaire comme terminée. Berne, 11 septembre : D'apràs dés infsimsition^ grecques, le baron Schcnk et trente-quatro Allemands Autrichiais sont partis jeudi soin, sans pro-voquer d'incident, à bor'î du vapct;rW^Skiv gnrifia" pour ('avaî'ia, d"où ils sont rejMi% tis en automobile pour Drama et Ofcilar. Ivcs Allemands résidant A Janina qui ont été sommés do quitter ia Grèce ne sonjB;pas arrivés à Athènes-* Paris, 10 septembre : Le „Petit Journal" écrit : — Le sucoes diplomatique que l'Entente a obtenu en Roumanie no semble jpas av«ir simplifié le problème, greo, ainsi qu on l avait cru fermement tout d'abord. Il est absolument indispensable aujourd'hui d'empêcher que l'armée grecque ne se joigne ai» puissances centrales, car elle rend M. Ve-m^elos re£r>n«aWe de tous les maux et, pour les neuf dixièmes, est enthousiaste de nos ennemis. Les éleefions ne modifieront rien à cet état de choses, car ce n'est pas la masse do la population, mais bien l'armée grecque c.ui est l'ennemie mortelle do l'Entente." ; COMMUNIQUÉS OFFICIELS " CawaimtquéJ ées Pu»sa»ce« Centrale! Berlin, 11 septembre. — Officiel de c midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Front du feldmaréchal duo Albncht dt War.emberg : IJiiea de nouveau à signaler. Front du feld - maréedial' prince -• héri' ie Riipprcclit de Bavière : A la grande attaque anglaise du 0 sep teintere ont sucoéé«> hier des attaques bjm'* téen, irttiis énergiquement etaéeut^e^, sur 1 louto l'ozières-Le tsirs et oo*tre le s®0 te*a- |G«ncliy-ComW<îS ; eiles ont étô japons séis. Autour de (» iuchy ct< au- sud-€£t de ce endroit, de nouveaux combats se jpoursui vCnt depuis Ce matin. l'rèv de Li igneval -et daes le bois d1 Leuxze. outre Ginchv et Combles, api\s le corps à corps signalés hier, dt^s tranchée: avancées sont restées e^tre les mains d 1 e menu. Au sud de la Somme, le> Français or atw pié vainement prêts de Eelloy et d Verm.indovil'.ers. Nous avons repris quel que-» maisons de 'Berny, occupées l'3 8 sep tembre par l'ennemi, et nous avons f i pl.'js de 5o prisonniers. Front du prince; héritier allemand : A l'est de la Meuse, violent duel dar tiJlerie intermittent. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feldmaréohal prince L'-'opol de Bavière : D<;s deux cjti's d^ -'tara^ Czerw iSze//\ 1 Russ vi, a.t . niant de nouveau a\ec d i n portaures forcer, ont ^t.i repoussés d un manière sajiglante, comme la vei.le. Front du généu-al de cavalerie archidu Charles : Le^ combats' livr's entre la Slota-Lipa e le Bniestci, les 7 et S septembre, consti tuent ujac tentative fiito par les Russe, pour j>ercor, <lans la Uiiec.ijn de Bursz^yn par une rapide attaque nouvelle et en mot tant a profit le terrain gagné le 0 scjïtvm bre; il h voulaient, en même temps, s'enipa rer d llalicz. La défense halXoment liingé1 et tout aussi liai-f!emont exécutée par L généial comte von Bobhmer, a rendu cetrn tenUitivo vaine. Les Russes ont subi de* portes e t traordinair emon t fortes. Dans les Carpatlics, la tJ tua'.ion csti gé néraieniLi i inchangée. "Théâtre de la guerre dans 1 •? 'Balkans. Pas d événements spéciaux à signa"or. Vhnne, 11 septembre. — Olli^iel d'hiei midi: : Front do l'Est. Fro;;t roumain : La .sdauvtion n'a change. -Front drts orm'es d v g^n^ral de la cava lerie archiduc Charfefi : .U'e attaque de l'ennemi contre nos po salons à l'ouest de la vallée de Cdbo i ét ; repouss je. Dans la Galicio orie t 1 • le calme rôgne. Pas d'awtres événements. Front des armées du feldinarienal généra prince Léopold de Bavièro . Activité un peu pins vive par endi'oi s Sur hs lxnds du Moehod iuf r.eur, iim tjii't- t ve d'attaque de 1 ennemi a ^chow sous lo feu de barrage de notre arîiTl rie Front ita-Hen. Sur lo front du territoire du li : toi-. 1, ;< plateau gU Karsf. et la tête de po.nt d< Tohnein ont éhe. vi^oureiscment ca nonnés [>ar l'artillerie ennemie. Sur le l'ront du l^rol, 1 artillerie ot le patromiles contimen^ dans certains soe leurs, à déployer une vive activit . Au no ri do la vafke de Tra\ ij)v>lo nos troupes on t d'Tnoli un abri. a vancé d* r ennemi et infligé des perles eens'ibîes ato luili-is, sans [jeixlre, de leur côu', ui seul hommfc. Front du Sud-E-t. Rien de nouvaiu. * * * OonsLmtinopie, 1(^ sa[>tembre. — Officie) du grand quartier général : En repou<sS.int l'ennemi, nous avons oc-cuj^i la haute ir située au sud de Dar-Ixinde, à la frontière persan®. Une attaque dirigée par l'ennemi contre nos troupes a été repoussée. Sur le fronl) du Caucase, sur l'aile droite, dans le secteur d'Oghnut, le S septembre, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi nous a attaqié à différentes remises, mais a é*é nettement repoussé. L'ennemi, qui avait occupé une partie de li hauteur 2,11G et qui tentait de s'y maintenir, a été repoussé par des contse-attaques. Nous avons repris nos anciennes positions tout entières. Dans le secteur d Oghnut, dans la nuit du 9 septembre ot au cours de la journée suivante, l'ennemi a lanco environ deux diviséocs à l'attaque. Au début, il a réussi à prendre pioi dans une partie do nos positions, mais grâce aux contre-ateaques de nos trompes, il en a été rejeté eu complète cfeliandtedo. Nos positions sont restées complètement entre nos mains. L'abnégation de nos vaillantes troupes a été au-dessus de tout «4ogo. Un détachement de mi trailleurs a résisté dans sa potion jusqu'au dernier homme; les mitraail*uscs ne sont tombées entre les mains do Vennemi quie lorsque tous loe servants furent touchés au champ d'honneur. De mêtoo, au cours '.'un cor*i>s à coq>s livré dans nos positions les pki* avancées, l'ennemi n'a (pris que quelques parties accessoires d'un de nos wwkhis do montagne; lo reste est demeuré [iiitre nos makis. Nous avons fait prisonniers un certain nombre de sol dots, jArmi lesquels un capittiec, et nous nous sommes 'inparés d'une mitrailleuse et d'une quan-i'é de fusils. Au centre et sur l'aile ffau-?he, il y a eu des escarmouches favorables pour nous. Sur les autres fronts, pas d'événemeuts importants à signaler. Le 8 septembre, l'ennemi a prononcé une nouvelle attaque près de Dobricz»; il a été le nouveau battu par 1rs troupes ottomanes t leurs alliés. Communiqués des armées alliées Paris, 10 septembre.— Officiel db 3 heures : Au sud de la Somme, 1 ennemi a dirigé, au cours de la nuit, à plusieurs reprises, de fortes attaques sur différents points do notre front entre BcUoy-cn-Santctrre et Bar-leux. Ses tentatives, accompagnées do jiots ue liquides Ou flammés, lui ont permi> tout d'abord de prendre pied' dans une do nos nouvelles tranchées. Une contro-atutque vigoureuse de nos troupes nous a rendu tout lo ter r. in momentanément occupé par 1" ennemi. Nous avons pris quatre miuraiUeutsQs. Au sadksst de liernty, à l a-t de Deuiécourt et au sud' de ormandov illersi, les atfi.ujue^ ennemies à la grena<te, lanoéeS sur nos positions après il*? violents bambarèemen s .ont donné lion à d"o vifs' combats. L'ennemi a éti rejeté snr t>i:to la ligne dons ses tranchées do départ ot a subi des pertes graves. .Sur la rivt« dro tô de la Mcu.se, à la suite do li brûlante aet?on engagée liiii' par. nous à l est de Fleury, cjnt pi isoniiiers sont tombés enitro nos mains; ce qui porte & irois cents lo chiffre total des ennemis quo nous avons capturés dans cette af.auo.Uno attjvque ennemie ôur les posi ions que nous avons conquises récemment à l'ouest de la route du fort de 'Vaux a échoué sous nos tirs dî - barrage et sous les feux de nos mitrailleuses. Au.v Ejjarges et on for*t de Parroy, des coups de main ennemis n'oi t ea aucun résultat.* * * Pans, 10 septembre- — Officiel ('e lî h.: Au sud de 1a Somme, l/enncmi a attaqué par dèulx t'ois nos tranchées au sud-ouest île Berny. Ses ten'atives ont subi un écho? complet. Notro artillerie s'est montrée active au cours de la journée sur l'ensemble du front ("e la Somme. Aviation. — Dans la jonrneo du 9 septembre, nos avions ont Jivro au dessus des lignes oancmics quarante combats. au cours desquels l'aviution ennemie a subi des partes sensibles. £):r le front de la So^nme, l'adjudant Donne a abat a son neuvième avion ennemi, (jui est' touil>é pr's de Beaulencourt «sud de Bapaume). Qua're autres appareils sont tombés désemparés : l'un dans la région de la Maisonnette, les autres au nord et à l'est de Péronne. Sur le front die Verdun, un avion ennemi:, mû raillé de trois obus, s'est écrasé sur le sol près do Dieppe; un autre s'est abattu sur les premières lignes ennemie^, près de Vauquois (Argonne). D'ans la nuit du 9 au 10 septembre, une do nos escadrilks a lancj quatre cents quatre-vingts borniez s'ar h s gares et les dépôts ennemis durs l.i ragion de Chauny. l'iusieui ' appareils de ce c escadrille ont effectué deux fois le tr^et de leur terrain d'aviition au liai du 1 •omlnideaient. l>a mêtee nuit, dix-huit de nos avions ont lancé do nombreux obus sur les établissements militaires de la régiswi au sud de l't'ronne. De nombreux Licencies ont été constatés dans les endroits bombardés. * * Londres», 9 septembre. — Officiel : Ui nuit derrière, dans le bois de la Montagne, un violent corps à corps s'est engagé. Nous avons conquis une tranchée et f.;it prisonniers 2 officiers et 19 soldats bavarois. Au cours de la lui te, de 'fortes pertos ont ; té infligées à l'ennemi. L'ans ra.prtis-niidj, nous avons pris l'of-fçnsivc sur le front de 5 % kilomètres qui s'étenc entre le bois des Foureaux et, lo l>ois de Leuze. Après un combat opiniâtre, lo village de Ginchy est comjftètemoal-tomiM' en;io nos mains. Nous avons également gagné du terrain entre ce village et le bois do Leu7o. A i'est du lx)is des .Foureaux, nous avons avancé de '270 mètres sur un front de 450 mètres. Nous avons fait do nombreux prisonniers. Les pertes do l'ennemi s uit très lourdes. Au nord-est de Poziôres, nous avons en-eoro conduis 450 nnti'es de tranchées; nous avons f.vit 00 prisonniers et inn.ig)é de fortes pertes à l'ennemi, qui a éié surpris par notie artillerie. L'artillerie a été active dans les autres secteurs. De nombreux combats aériens ont été livrés. Nos aviateurs ont lancé de* bombes sur un champ d'aviation ennemi; les explosions ont détruit deux hangars et divers autres bâtiments. * * û - Rome, 9 septembre. — Officiel do grand quartier général : Dans la vallée de la Vallarsa c* dans la région de l'Anigc. après une énergique pré-jaration d'artilïl'ori.e, un fort flétacheoncnt ennemi a a'ta/ïué, le soir 7 heures, nos positions étab'ics entre le monte Spin et le monte Corno; il a réussi ]iénétrer dans quolques-uncs de nos tranchées. Par une énergique contreatiaque. nous avons réoc-eup<> on grande partie le terrain perdu, infligé de fort -s pertes à l'ennemi et fait u no vingtaine do prisonniers. Dans la région de la Tofar.a, nous avons repoussé une attaque autrichienne dirigée contre la position conquise le 7 septembro par nos AJpins dans la vallée de Travo-nanzes.Sur le reste du front, duel habituel d'ar-tillftrio entravé par lo mauvais temps. Nctro artillerie a bombardé la gare de Santo-Lucia do Tolmino, où d'importants mouvements de trains avaient été signalés. La nuit dernière, uo do nos diri^eiblos a lancé, maJgi-é lo mauvais temps, 600 kilos d'explosifs le loug de la voie forréo Duino-Trioste; plusieurs inslalLations ont étâ dé-truiies. Le cTiiigoa^lo ©si ensuite rentré in:- acinne à son port d'attache. * * * Pétrograd, 9 saptembre. — Offim'ol : , Dans la direction de ILalicz et sur la Narî^owka, nous av»ns repoussé par notre feu des oontre-attaques exécutées par des Allemands et par t'es Unes. Les combat» acliarnés continuent dans cetto région. Dans les Caipathes boisées, nos troupes ont occupé une série do hauteurs au sud de Baranow; elles ont fait pbis do 500 prisonniers et se sont emparées do mitrailleuses. ainsi que d'une bat cric (Jo canons do montagne encore utilisables et de clu- sieirrs cîmons que l'ennemi avait j tés dans les précipices. Dans la mer Noire, lo 7 septembre nos _ torpilleurs ont bom'>ar';é le p'Mt do i"ïa't-schik et ont coulé il barques chargées de 3 céréales par les Bulgares. Dos a.'ions ennemis ont attaqué sans succès nos torpil-B',: leurs. g®, ^ es, do Dans les Balkans (Suite) ar- i)ts Paris, 18 septembre j Jut Le ,,Temps" annonce quo la presse antii-vénûéliste, qui ô\ait devenue très prudente ces demiiis jours, attaquo dlo nouveau vio-)ut lemmont les Alliés. Plusieurs joumiiiux dé-L>tri" clarent que si le Cabinet démission-!, it, °s- ce n'est en tout cas pas M. V<kiiij/olos mt qu'il fjuidrai'î) confier le soin de consigner J0S un nouveau ministère. po- jnt Londres, 9 saplombre : a Le correspondant à Athènes du ,.,Daily m- Telqgroph" écrit : os. — L'attitude des agents an^lo-frauçais itc qui ont procédé à des anvstnûo: s, l hosu >us t! 1 i té qui divise l*s deux grand? partis j ir->nt Jomoutairos et enfin le fait que les oft'i-à ci ers royalistes ont réussi à quitter Salo-[uo nique lorsque le mouvement révolutionnaire 'ne y a éclaté, prouvent à suffisance dans quoi >us état de désarroi se trouve lo pays, la ly>s divergences d'opinions sont si propos fondes que certains aco.iscmt M. Veni/yl'OS los ef] ses partisans de .ne |Xis être de vrais Grecs, ceux-ci (tu t rejurésont s uniquement les jar les gounaristes et les rhallistés, ui i"é- affirment, à tort ou à raison, qu ils j marchent d'accord avec le Roi. Le grand avantage (|ue les gounai es i-: ont sur tours adversaire^, c'est que «eux né qui v,oter t pour M. Venizelos volei-t en réalité en faveur die la gterre. i e -"1 lf> Paris, 9 septembre : jl8 On mande d'Afi&vçs au „Matin" qn'ua contre-torpilleur fasm^ais a enlevé fus loi »p- appareils de ht station de rad'iot'il gra-iiiio ies installée sur l'île de J^yra. irs ,r- EN ROUMANIE Stockholm, 10 septembre : nt On macule de Pétrograd que la nouvelle n- do la chiite de TulraAan et lo redoublement irt su^at de la canonnade ont déterminé uuo o- panique à Bucarest. Mercredi, à 5 heures ns de l'après-midi, le trafic par chemin de fer au a été armé, les autorités militaires a^yant réquisitionné tous les wagons. Dans la ville, n- une partie de la population ei\ilc j rit la sé fuite et l'ovode dura toute la nuit. L'éva-«t cu«it.on oï'ficelle a commencé également. Le 5», grand quartier général a é|i,é transféié à Sinaïa, où l'étaUmajor et l'2S fonotio:maires ne du département de la guerre se sont trans-a- portés. Ivii direction de la marine a été lé- établie à, Constantza.Craignant la mauvaise y. impi-ession que son départ pourrait, f i'-o à ►nt l'étranger, lo d^pai^cmcnt des a/faires tian-in gères reste provisoirement dans la capitale. lïucarerst, Il septembre : a_ Dans son jonrnr l, M. Ta'ce Ja e~en lLl écrit ce qui suit, à propos des ati'jarpics ;vérionnes dirigées coiifro Bucarest : — Aucune ville cnïapéanno n'a éti so\j-miso,dei'iiis los premiers jours de la guerre, à un traitcnirnt paroil à codui que es Alle-imaiâs font subir A Bucarest, i.es atsp a-r,sl lins ont, cy* seomne, asîsez rare nou'i- suir-c volé Paris, et si les aftaqces w riinw.es îts cc'^re lxondres ont été pks nombreuses1, Les c^'0? lXRTvent cependant <*tre cor.sid r^es comme d»i3 incirfaats isolés. Il f-r.t donc en oonclare que i Allemagne consi'iod'e la ,Qj Roumanie comme son pire et son plu» 10 haïssable ennemi, celui oonére kyinel il faut ro exercer ces représailles ex c e^jféi on nelic ». 'bé 'Bucarest, 10 septembre : lut Le journal ,,iÎMerva", appartenant au 518 prince Cantœuzàne, a étfi suspendu par les autorités roumaines. 1111 Lo biueau de la. censure militaiihs a dtéciluS de publier un bulletin quotidien à l'usage :u" aes soldats. •Il- EN BULGARIE us Londres, 10 sept««bro : )r" Le correspondant militaire du ..Dnily ax Clironiele'' à Sal»m^uo écrit que, contrairement à d'autres insT«rmations, on ne s'aper-0s çoit nullement que la forte pression des , r Bulgares diminue ; au contraire, leur arlil-t0 Ici*»e lourde vient d'être encore renforcée, tes ^ S SUR MER ^ Amsterdam, 11 septembre : nc* Le vapeur norvégien „Lindborg", qui se rendait de Rotterdam à Lonâres. a été If1 coulé à 6 heures du matin à 15 unlles an nord-ouest du bateau-phare ,,Maas" par an sous-marin allemand. Le sous-matrin a °s remorqué Jusqu'au bûte;ii>pbare les canots 1° de sauvetage portant l'équipage, lequel a ns été débarqué à IIode van Holland-no•c- Berlin, 11 septembre : n- Le JO sepiicunbno nu matin, le motou-boat tl0 holl.uidais ,,Zeemeeuw", qui faisait ro'ite, avec une ivirg-n : son do contrebande, de Rjps. ns tei'dam à Londres, a été capturé. : dépêches'diverses r- Paris, 10 septembre : s. A la rentrée de la Chambre française, le trois questions seront posées au ministre ts de la guerre : l'uue par M. Bénazct à s. pi'ojws des opérations dans le secteur de a Ver.«un, l'autre par M. Déguisé au sujet 3s des visite? lies dk^'Utés dans la zone do 0- guerre et la troisfcme pir M. Auriol sur é- les hommes ao<03 au- servioe qu>i sc| ;t om- Or ployés à l'arriére du front. • * * Paris 10 septembre : La eensnro vient d'iutcidire strictement la à la presse do commenter la situation de ro l'armée do Salorrique et la position du gé- ?s aérai Sarrail. i * •a * * Paris, 10 septembre : es Le mémorandum de M. Ribot évalue les le dépenses de l'Etat français, en 1916, h on. 1- viron 30,35 milliards de francs, oontre 1- 32,7 milliards do francs en 1915 ; &>,G6 is milliards de francs ont élô dépensés uni-i- quement pour la guei're; l'année passée, ce Mardi 12 Sejatembre 1916 A B C O JOURNAL QUOTIDIEN - Le KTu^êro : Ce^nt]xne3 3' Anné< se1. — N" 658

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes