La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 28 Octobre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qz22b8wz99/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 2 moU (nor.-décemb.), 10.00; 1 mols (nor.), 5.00. Ltê detnandes d''abonnement sont revues «xciu&t-nement par les bxtreaux et les facteurs des postes. —. "Les réolamations concernant les abonnements doivent ttr* adretsées exdusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET 'REDACTION ■lontagno-aux-Hnpbas-Potagères, 31, Bruxeties. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. ï.üQ. — Reclame* avant les anti., la lig., Ir. 2.50- — 'Corps du journal, U lig., Ir. 7.60. — Faits divers, Ja ligne ïr. 6.00a ~ Nécrologie, la li?., Ir. 3.50. — Coin desEleveur*\ annonces notariales, avis de sociéufs (assemblée*, paiement de coupons, lirayts), la ligne fr. 2.Q0* BUREAUX do -J a 17 Iiouroï. | Directioii et Atiminisiraiion: K |f "•ïï"* | Jos. MORESSÉE, directeur, Jlujourd'hui : 'DEUX oap&s LA GUERRE 1,547" jour de guerre D'après les nouvelles parvenues dimanche i midi, la journée a été calme en Flandre, et i ne s'est produit que des attaques partieile; antre 1'Escaut et 1'Oise. Entre 1'Óise et I'Aisne les Francais poursuivent leur offensive; elli a gagné du terrain au sud de 1'Oise, tandi: Qu'elle a été enrayée sur le reste du front *** Les Italiens n'ont pas renouvelé leurs atta ques sur le plateau des Sette Communi. Ei revanche, ils ont poursuivi leur offensive i Test de la Brenta : après des combats achar nés, qui les ont fait plusieurs fois changer di mains, les monts Pertica et Assolone sont res iés en leur pouvoir. AU REICHSTAG Discours du Dr Solf Secrétaire d*État pour les affaires étrazigères Messieurs, Le porte-parole du Centre a pris la défens de 1'armée contre 1'accusation d'avoir, ai cours de sa retraite, commis des actes illé gaux et inhumains, J'en éxprime mes remei clements a 1'orateur et suis heureux de pou voir vpus mettre sous les yeux un documen qui corrobore ces assertions. D'accord avec 1 gouverneur général k Bruxelles, nous avon organisé le 18 octobre un voyage a Tournai k Valenciennes et a Denain, auquel ont pri part le ministre d'Espagne, M. Ie marquis d Villalobar, en qualité de représentant de Francais; le chargé d'affaires de Hollandc M- van Vollenhove, en qualité de représentar 'des Anglais, et le citoyen beige M. Van Bréc en qualité de représentant du Comité belg d'alimentation. Ces messieurs ont reconnu qu les autorités militaires allemandes avaien fait tout ce qui était en leur pouvoir pou adoucir le sort des fugitifs et de la populé tion des villes esposées au bombardemenl Dans 1'exposé trés complet de ces constatë tlons, qui a été communiqué è, la presse, : est dit que les autorités allemandes se sont e forcées de protéger les populations contre 1 plllage, d'assurer leur subsistance en laissar sur place des vivres en quantité sufflsante < de sauvegarder les ceuvres d'art. Seuls, le hommes en &ge de servir ont été éloignés, J'exception des médecins, ecclésiastique: pompiers, agents de police et employés d 11'alimentation. A la séance d'hier, on nous a posé de divei eótés la question de savoir s'il entre dans nc ,vues d'accepter. les principes fpndamentau énoncés par M. Wilson. Le goüvernemer écarté tout doute k ce sujet. S'étant plact dans sa réponse, sur la base des messages d M. Wilson, il est fermement résplü a agir e conformité de ses déclarations. En ce qui cor cerne 1'Alsace-Lqrraine et la Pologne, il app( rait clairement que ces parties de 1'Empir étant nominaüvement citées dans les qu£ „torzo points fondamentaux, nous somme d'accord pour en., soumettre la solution a 1 Conférence de la pais. Ayant accepté le pre gramme wilsonien comrae base de 1'ceuvre d paix, nous sommes décidés k remplir intégr. lement ce programme en nous placant ai point de vue de la jiistice et de 1'équité. C< L pendant, k 1'encontre de 1'opinion du déput Haussen, qui estime que le Schleswig septer trional a de par le traité de Prague le dro: d'exiger que son sort solt fixé par un referer durn, je dois faire remarquer que cette cor ception est erronée. La paix de Prague n'avai i-reconnu, conformément au droit internatic nal, que les droits k faire valoir par les pai ties contractates, et ces droits ont été, ei • ce qui concerne 1'article 5, supprimés par l'a< cord de 1877. Cela a été reconnu par le gouve] nement danois lors du traité d'option de 190' (Dénégations sur les bancs des socialistes Ur\ • dépendants.) Le député Rüdlin s'est exprimé assez dur* , ment au sujet de la réforme du goüvernemer en Alsace-Lorraine. Le gouvernement ne s • laissera pas détourner par cette critique de 1 ,voie qu'il a choisie et qui lui est apparu ■ comme la seule bonne. Le peuple d'Alsace-Loi raine, aura le droit de régler ses propres a] ; faires selon sa volonté. Cette décision est coc forme aux aspirations de la majorité d Reichstag, dont est sorti le gouvernement a< :tuel et a été prise depuis quelque temps déj : avec 1'assentiment de M. Rüdlin, de ses ami politiques et des autres députés des pay ,d3mpire. Le gouvernement considère qu'il le devoir de mettre ces aspirations en pra : tique. Aucune autre solution de Ia questioj d'Alsace-Lorraine ne saurait être prise en coc sidération. Le député de la Pologne s'est attaché, s basant sur 1'article 13 du programme wilsc nien, k revendiquer des droits étendus pour 1 futur Etat polonais. Je déclare, en réponse j ce discours, que le gouvernement allemand i accepté ouvertement et honnêtement le pro gramme du président des Etats-Unis, basé su . la paix par le droit et la réconciliation et qu'i ne veut laisser subsister aucun brandon d discorde qui puisse provoquer une nouvell .guerre. I Quand 1'orateur du groupe polonais laiss< entendre qu'il revendique, par exemple, Ij ville de Dantzig pour la future Pologne, i fait valoir des droits sur une ville incontesta ;blement allemande, qui ne compte que 2 t 3 p. c. de Polonais, et se met en oppositior évidente avec les principes du président Wil son, qui ne veut réunir è. la Pologne indépen dante que des territoires incontestablemeni peuplés par des habitants de race polonaise, Le programme ne dit nulle part que les par ties de la Pologne habitées incontestablemeni par des populations allemandes doivent être réunies au futur royaume. Une interprétation eemblable du principe qui garantit a la Pologne un accès oertain et facile k la mer ne pourrait être considérée comme une applica-tion du droit international et ne serait que la conquête territoriale 4'un sol étranger. D'ail-Jeurs, elle est en contradiction formelle avec !Je droit accordé aux peuples par M. Wilson 'de disposer de leur sort. Les revendications polonaises seront mises par les Polonais eux-mêmes en conformité avec le principe wilsonien qui veut que tous nouveaux éléments de discorde soient éliminés pour que ne soit pas mise de nouveau en péril la paix de 1'Europe, et partant la paix du monde. Je ne puis ca-eher au député polonais cfue le sentiment du droit du peuple allemand a été froissé trés Vivement par son interprétation violente du nouveau principe de droit international. Car e'est une violence de prétendre arracher de !*Empire allemand un territoire qui lui est attaché intimement par des liens ethnographi-gues et économiques. Le gouvernement allemand s'opposera avec la dernière énergie aux tentatives des Polonais lors de la discussion de ces questions et récusera toute solution qui rendrait précaires les relations entre les peuples voisins, provoquerait de la haine et con-tfoirait inévitablement k de nouveaux conflits. Je me plais k rappeler è. Torateur, qui a posé les revendications et a critiqué si vertement certaines mesures que le gouvernement prus-üen a prises, ce que 1'AIlemagne a fait pour la délivrance de la Pologne. Le groupe polo-oais ne m'a pas facilité la tache pour faire la proposition conciliante que j'ai encore a vous joumettre. L'Allemagne démocratique, dont la ■u«Mai»g^iv^uiak!iii hmim <■ i nuumznnwi nwrmm sMmiaaEa position historique dans la question polonaise fc n'est pas inconnue des Polonais, a 1'intention [ formelle et la volonté ferme de vivre en paix P et en bonnes relations avec le peuple polo- l nais. II est de i'intérêt du peuple polonais, que son épanouissement économique et intellectuel oriente vers 1'est, d'entrer dans ces vues. Ce-pendant, il faut que des deux cótés on soit t résolu a le vouloir sincèrement pour arriver k ( ce résultat. i Discours <£u général Scheüch, r ministre de la guerre Messieurs, t • C'est la première fois, depuis que je suis c > ministre de la guerre, que j'ai 1'honneur de j prendre la parole dans cette enceinte. Les ' jours sombres que nous traversons ne sont • pas, quoi qu'on dise, des jours désespérés. II t nous appartient a nous-mèmes, a notre armée, l è. notre effort économique et k notre habileté ; • de faire en sorte qu'ils ne le soient pas. Notre : } armée n'est pas battue, notre patrie ne s'est - pas effondrée. Partout, nous disposons des j farces nécessaires pour opposer une résis-tance efücace. Ce sera ma tache principale de , faire donner ces forces et dejes rendre utili- , sables au front. Je compte sur votre appui, , car il n'est pas pour 1'instant de t&che plus urgente. Accordez votre entière confiance a mon administration, qui en a besoin pour me-ner a bien la lourde tache qui lui incombe. j Elle mérite votre confiance. Si certaines cri- , tiques sont jugées nécessaires, qu'on les fasse , avec la mesure que commandent les exploits ; de nos chefs au front, avec les égards dus aux , 5 énormes respoilsabilités du commandement. 1 Ne m'épargnez pas, moi, si vous avez k criti- ■ quer des faits vrais ou supposés: je vous ré- ■ pondrai comme je 1'ai toujours fait en ma • qualité de chef du ministère de la guerre. ( t Mals ne dirigez pas vos attaques contre des - hommes qu'aigriraient la forme de vos accu-s sations et 1'heure choisie pour les énoncer. Je i n'ai, en vous parlant de la sorte, d'autre but s que de rendre plus francs les rapports entre le , e Parlement et les autorités et de rapprocher s davantage leurs conceptions réciproques dans . les questions soumises è, vos discussions. Ce t but vaui la peine qu'on le poursuive. Je ne , sais cependant si nous arriverons k ce résultat e quand j'entends le chef d'un groupe important e et influent, du Reichstag comparer des géné- t raux commandants è. des maniaques, Il a r d'autre part"été afflrmé ici que la fabrioation ,- des munitions avait diminué en 1916. Cette affirmation est fausse. Après quelques considérations d'ordre tech- .1 nique, le ministre de la guerre continue : !- — La production des munitions n'a pas di- e minué- Elle répond entièrement aux exigences t du commandement supérieur malgré 1'énorme :t consommation "et les pertes considérables que s la guerre a entralnées avec elle. En ce qui a conoerne les chars bündés, on doit attendre i, qu'ils se meuvent dans tous les terrains et e' surmontent tous les obstacles. Nous possé-dions déjè avant la guerre des autos blindées, s mais elles ne remplissaient pas ces condi- s tions. L'invention américaine des chaines s chenille a apporté une solution k la question. t En 1916 parurent les premiers tanks au front i, anglais de la Somme. Immédiatement, nous é avons commencé la construction de chars q blindés. En mai 1917, les premiers essais pou- L. vaient déjè. être tentés. II n'est pas possible de t. construire de grandes quantités de tanks chez e nous, 1'industrie étant complètement accapa-rée par rexéoution du programme Hinden- - burg. Nous nous trouvons en état d'infériorité a sur ce point, 1'Entente disposant de 1'industrie du monde entier. C'êët pourqitoi nous nous e sommes appliqués plus spécialement k la dé-L. fense contre les tanks, et ce avec un succès , marquant. Le député Stresemann a critiqué nos instal-'a lations techniques guerrières. Je le renvoie k nos canons lourds a tir vertical, qui, depuis le ï début de la guerre, ont joué un róle si consi-_ dérable, et a nos canons lourds a tir rasant, 1 devant la puissance balistique desquels le l.' monde entier s'est trouvé en admiration. L'équipement des armées en cuisines de cam-pagne s'est révélé trés satisfaisant. La construction de mitrailleuses et d'armes k main lt s'est constamment accentuée. Messieurs, je termine. Je ne vous demande ' pas seulement votre confiance: je vous prie éfl*lement de me prêter votre appui. Le Chan- • *imer a déclaré que nous étions prêts k donner k 1'armée nos hommes, nos moyens et nos " biens. Tous tant que nous sommes, nous de-t vons y mettre du nótre, autant qu'il est en 0 notre pouvoir de le faire, au pays. » 1 L'ordre du jour de confiance, mis aux volk, 0 a été adopté par 193 voix contre 52 et 23 abs-'* tentions. ; La note de M. Wilson 1 Berlin, 26 octobre : s Le gouvernement allemand vient de recevoir s le texte offleiel de la note de M. Wilson. On 1 estime que cette note sera discutée et que le • résultat des délibérations sera porté demain 1 soir k la connaissance du public. **•* Amsterdam, 26 octobre : 3 On mande de Washington a 1'Agence Reuter i " qu'on est d'accord dans les cercles diploma- ] 3 tiques officiels pour dire que la note de M. Wil-1 son signifie que les Etats-Unis ont jusqu'fc pré-1 sent négocié seuls avec le gouvernement alle-" mand, mais qu'& 1'avenir toutes les communi-r cations k faire k 1'Allemagne seront rédigées ] 1 de commun accord par les AUiés et les Etats- ] 3 Unis. ] »*• Londres, 26 octobre : { ! Le Manchester Guardian consacre un leader- j - article a la réponse de M. Wilson et 1'apprécie j 1 comme suit: { — II est évident que le Président ne parle qu'eQ son nom personnel en ce qui concerne la paix et les conditions d'un armistice. II ne peut lier ses associés par ses déclarations.. Cependant, on peut admettre comme vraisem-blable qu'il a pris, langue k Londres et a Paris dont il a obtenu 1'accord dès le commence-ment. Les conditions militaires a imposer a 1'ennemi impliquent virtuellement la capitia- I lation de 1'armée allemande et la garantie que G le peuple allemand sera dans l'impossibilité £ de s'y opposer. A ces conditions toutefois, les c Alliés ne sont pas tenns de souscrire; elles ne 1 les lient pas. M. Wilson a demandé aux Alliés c s'ils acceptaient les conditions qu'il a flxées comme base d'un armistice. Leg Alliés n'ont pas encore répondu k cette question.» Le Manchester Guardian néanmoins ne c doute pas que les Allemands accepteront et r que les Alliés se rallieront aux conditions mi- f litaires posées par M. Wilson-. II explique la fin de Ia note du Président en disant qu'il estime que les réformes gouvernementales en Allemagne rendent possible la conclusion fï d'un armistice, mais que d'autres réformes devront suivre avant qu'on puisse songer k en-tamer les négociations de paix. VERS LA PAIX Londres, 27 octobre : Du Daily News : — Recevant les délégués de la Fédérafcion des syndicats ouvriers interallié», M. Lloyd 3 George a dit qu'il estimait la fin des hosti- P lités trés proche. — Le sort du monde, a-t-il ajouté, dépend désormais de la communauté de vues d>es gouvernements de 1'Entente. > *** r> Londres, 26 octobrc : On mande de Paris au „Times" : v — Le Conseil de guerre ^es Alliés réttni ^ k Paris a terminé ses travaux jeudi soir. I< i3es décisions vont être transmises immédia- Ti »■ jment aux gouvernement^ alliés. On ne peut as s'attendre avant le début de la semaine rochaine k la publication des conditions de 'armistice.® *** Baie, 27 octobre : On mande de Lyon que de grandes manifes-ations en i'aveur de la paix ont eu lieu a irenoble et a Lyon. *** Cologne, 26 octobre : On mande d'Amsterdam k la Gazette de Co-ogne : — Outre le colonel House, homme de con-iance du président Wilson, 1'amiral Benson, Lirecteur des opérations de guerre sur mer, sst arrivé a Paris pour prendre part aux déli- >érations concernant 1'armistice. *** Stockholm, 26 octobre : M. Branting annonce dans son journal le Social DemoKraten" qu'il a télégraphié a L'roelstra pour lui demander s il ne serait )as possible de faire immédiatement les pré-jaratifs nécessaires en vue de la convoca-ion d'une conférence socialist# internationale. — II est temps, dit-il, que la classe ou-rrière se remue et fasse entendre sa voix >our obtenir uno paix qui soit conforme au Lroit et a la démocratie." *** Bèle, 26 octobre : D'après les Basler Nachrichten, la censure a nterdit au journal socialist^ Avanti d'expri-ner son avis sur la question de la paix. D'au-re part, la censure a supprimé a Turin trois irticles dc la Stampa discutant les opinions le M. Wilson et ses discours officiels. La Stampa proteste énergiquement. *** Berlin, 26 octobre: Le Vorwürts, organe offleiel de Ia social-ïémocratie allemande, publie eet appel a la :aison: — Nous apprenons de bonne source que le ?roupe des socialistes indépendants cherche iès maintenant è, faire naxtre des conflits ïont ceux de ses membres qui réfléchissent >ont les premiers a ne pas vouloir. II souhaite pouvoir dire que Ie gouvernement populaire 'ait tirer sur lë peuple; il espère que les évé-lements prendront une tournure violente. Or, a nécessité de i'heure présente, c'est que le gouvernement démocratique issu de la repré->entation populaire soit k même d'exercer issez complètement son pouvoir pour que ['étranger lui-même reconnaisse qu'il brise dé-ünitivement avec le régime k raison dénommé ie régime du militarisme, ce qui ramènerait mfin la paix a laquelle aspire le monde tout mtier. II n'y a pas k tergiverser et la grande masse des travailleurs 1'a parfaitement com-pris: elle s'est mise résolument derrière^la social-démocratie, qui a accepté de participer au gouvernement non pour jetar bas les sou-verains maltres d'hier, mats pour ruiner leur influence néfaste. Une politique ouvrière bien comprise doit s'attacher k appuyer la puissance de la représentation du peuple, eet ac-sroissemapt de pouvoir devant lui être profi-table au premier chef quand, après les hosti-lités, le pays sera appelé aux urnes pour élire son assemblée législative. Les ouvriers, qu'ils appartiennent a la social-démocratie ou au parti socialiste indépendant, doivent avoir conscience de leur responsabilité et ne pas se laisser enróler dans la bande des pêcheurs en eau trouble qui ne poursuivent que des'buts oonfus et embromllés.» Londres. 26 octobre : Lo ^PsiTVr, met en j?arde contre le langer qk u y aurait a vouloir ïöapoaer a 1'Allemagne une paix par la forcis. Si 1'on /eut aider le peuple allemand k tuer le cé-3arisme et le préserver de 1'anarchie, il ne :aut lui imposer que des conditions équita-bles qui. lui laissent la possibilité d'exister. Personne ne peut dire ei les conditions de paix sont déja fixées. Les gouvernements se taisent et les traités secrets ainsi que les 3écisions de Versailles sont toujours en vigueur. LES OPÉRATIONS A L'OUEST La Haye, 26 octobre : Les correspondants a la frontière beige des journaux néerlandais signalent unanimement gue les opérations dans le secteur de la cóte de Flandre subissent un temps d'arrêt depuis trente-six heures. Rotterdam, 26 octobre : On mande de la frontière beige au Nieuwe Rotterdamsche Courant : Les bombes des Alliés ont tué plusieurs ïivils a Gand. L'extrême aile droite allemande résiste toujours. Les Allemands ont repu des f'enforts et ont réoccupé Stoobrugge. Des balles ;ombent toujours sur le territoire hollandais. \ I%de, deux balles sont entrées dans la mai-ion du bourgmestre. **# Paris, 25 octobre : Le «Matin» et le «Temps» dise-nt que la jontre-pression allemande s'acci^olt trés no-ablement sur le front depuis quelques iours et que par suite la marche en avant ies Alliés s'est ralentie. Il faut escompter 'éventualité de contre-mesures allemandes. ***. Turin,, 27 octobre: De ia «Stampa» : Le haut commandement des .armées de 'Entente reconnait que le front aillemand k 'Ouest s'est seaisiblement raffermi ces der-ïiers jours. La résistance des Allemands est violente et s'accroit de jour en jour. On ne loute que si F Allemagne décide de conti-ïuer la guerre, elle pourra encore tenir >endant de nombreux mois, même si 1'Au-rixjhe et La Turquie font une paix séparée. DÉPÊCHES DIVERSE5 Berlin, 26 octobre : A sa demande, 1'Empereur a mis le général .udendorff, premier quartier-maïtre général, n disponibilité avec pension. En outre, Sa lajesté a décidé que le régiment des fusiliers u Bas-Rhin n° 39, dont le général est depuis Dngtemps le chcx.', portera désormais le nom e « Général Ludendorff », *** Berlin, 26 octobre : Les députés socialistes, polonais et danois nt déposé a la Chambre des députés une pro-osition d'amnistie en faveur des condamnés mir nnlitimioe Af milifniroc *** Berlm, 27 octobre : Le Reichstag a voté aujoTird'hui Ia modi-cation de 1'article 11 de la Constitution., < **4r Vienne, 26 octobre: Les journaux apprennent de Gratz la démis-Ion du statthalter de Styrie, le comte Clary, ] t son remplacement par M. Hutte, qui prend : i titre de commissaire pour les affaires éco- i omiques. *** Berlin, 25 octobre : ] Des nouvelles parvenues de Sofia dis ent < u'un remainiement a eu lieu dans la oom- ] osition du cabinet bulgare, mais que M. < lèlinof reste président du Conseil., < *** 1 Amsterdam, 26 octobre : < On mande de Londres que les t-entatives ute6 par des membres du groupe libé- i il en vue de rétablir 1'union dans le parti, 1 isent en tout premier üqu a débarrasser 1 [ .Lloyd George d© Finfluence néfaste que < »rd Nordciiffe exerce sur lui et son en tou- 1 ige. < COMMUNIQUES Communiqués des Puisssncse Gcntrsles mont ont été démolis, et néanmoins I'ennen ^ a continué ses attaques toute la journée. Gr&( Berlin, 27 octobre. - Offleiel de ce midi: k 1'appoint de renforts de troupes fraiches ■ ' sans cesse renouvelees.il a pu rapprocher que Thedtre de la guerre a l Ouest. qUe peUl mais de plus en plus éclaircies, s< Armées du feld-maréchal prmce héritier troupes qui avangaient derrière un grar Rupprecht de Bavière: nombre de tanks. Son intention' était, au Pas d'opéraüon spéciale k signaler en Flan- dires des prisonniers.d'atteindre Saint-Richa dre. L'ennemi continue è. détruire les locali- mont, qui se trouve k plus de 15 kilomètres tés beiges situées derrière le front. La plupart 1'arrière de notre front, mais elle a été compl des habitants d'Otegem et d'lngoyghem, qui tement déc-ue. On avait dit aux soldats que avaient cherché un refuge dans les caves du- moment était venu de briser la dernière rési rant le bombardement de ces villages au tance des Allemands. mais en réalité nos sc moyen de grenades incendiaires, ont péri. Au dats se sont battus aussi vaillamment que j sud de 1'Escaut, nous avons repoussé en con- mais, si bien que 1'attaque des Franacis s'e tre-attaquant de fortes attaques exécutées par , écroulée en leur coütant de formidabL l'ennemi entre Famars et Artres. Des attaques pertes. A 1'est de Sissonne, des assauts enn paitielles ont permis k l'ennemi de pénétrer mis renouvelés par sept- fois dans la régie dans Engle-Fontairie et Hecq; il a été rejeté de de Selve ont été repoussés d'une manièt Hecq par une contre-attaque. sanglante par des troupes bq^aroises. La pou Armées du prince héritier allemand : sée principale de la grande attaque d'hi De 1'Oise a I'Aisne, les Irancais ont conti- était dirigée contre la partie de notre fro nué leurs attaques. De part et d'autre d'Ori- qui se rattache k 1'est jusqu'a I'Aisne. Tout gny, nous les avons repoussés devant nos long de la journée, les Francais y ont tent lignes. L'ennemi, qui avait pénétré dans notre avec 1'appui de leurs tanks et de leurs canon position prés de Pleine-Selve, a été arrêté sur ^e percer. notre ligne. Grace a de fortes att la hauteur au nord-est du village. Les tenta- ques de tanks, ils ont, en réalité, réussi tives qu il a faites en se servant de eet endroit prendre le Sachsenwald, qui se trouve è 3 1 comme tremplin pour attaquer vers le nord, ïomètres au sud-est de Fergeux, mais parto dans le but de faire crouler notre front de ailleurs leurs vagues d'assaut ont été rejeté 1'Oise, ont échoué avec de lourdes pertes. Nous sur cette partie du front. Nous y avo: avons tenu Origny et les hauteurs qui s'y compté 23 tanks mis en pièces rien que deva rattachent au sud-est. Nous avons détruit un une section de front défendue par une dr\ grand nombre de chars d assaut ennemis. La sion. Le caporal Nemschkiel et le sous-offici batterie du lieutenant Meyhöfer, du régiment Broekman, de la 9" batterie d'un régime: d'artillerie de campagne de réserve n° 1, et le d'artillerie de campagne de la Garde, se so lieutenant Zuppke, du régiment d artillerie de particulièrement distingués dans la défen campagne n° 37, ainsi que le lieutenant Otto, cont,re jes tanks, dont le premier en a démc du régiment dinfanterie n° 4oo, ont pris une h,,it pt 1(S cf.rnnd riiv part prépondérante k la destruction de ces - taBks: , , , _ , ,, Berlin, 26 octobre. — Offlcieux: Dans le secteur de la Serre, des attaques ^ Valenciennes, une commission dont fi ennemjes débouchant. de Morüers ont échoue sait partie ]e maire a constaté tfune maniè devant nos ligncs. Des régiments de la Pos- irrécusable que les habitants de la maison i name et du Wurtemberg ont repoussé de ™- tllée bou]6vard Faidherbe, 49. ont, avant lei lentes attaques cirigees par 1 errnemi contre ,jépart, brisé les glacés et les horloges, lacé le secteur de la Souche, entje Kroidmont et j garnitures des sièges et des divans, ba Pierrepont. A la soiree le regiment de fusi- bouil)é ,es tepis de graisse_ de goudron .01i^ 5, ? I?®1/11®!1 e 8^"adl®rs n d'encre, enlevé pour le rendre inutilisable d et le régiment d'infantene n» 121 ont repoussé tle3 du ian et brjsé d hronz fl, t une nouvelle attaque exécutée par Iennemi D. t t on mand d D j avec une grande puissance Des deux cotes d« priétair6 d.un magasin de giaces a détn Sissonne, llnfantene ennemie est restée ln- tcrat £es marC|iandises avant de guitter active hier. Sur les hauteurs a 1'ouest de ville c 4 I'Aisne, une contre-attaque locale dirigée par ' nos troupes contre le Sachsenwald s'est heur- ' . , . , (6e k de fortes attaques ennemies visant des Commi3niQUè3 08S alllées objectifs t-rès éloignés et déclanchées entre Nizy-le-Comte et I'Aisne. Déja en franchissant Paris, 26 octobre. — Offleiel de 3 heures: la hauteur au nord-ouest de Nizy-le-Comte, Au cours de la nuit, grande activité d'art l'ennemi sübissait de lourdes pertes sous notre lerie entre 1'Oise et la Serre. Le contact a c canonnade. A eet endroit, ainsi qu'a 1'ouest de maintenu avec l'ennemi sur tout le front q' Banogne, les attaques de l'ennemi ont complè- nous avons maintenu hier. Sur la rive su tement échoué. Des combats ach ara és se sont nous avons attaqué le village de Mortieis, q livrés toute la journée & 1'ouest dé I'Aisne sur est tombé entre nos mains après un viole un champ de bataille coupé de nombreux ra- combat. au cours duquel nous avons f< vins et semé de bois épais. Le soir, ils étaient 187 prisonniers, dont 2 officiers. A 1'est de terminés k notre avantage, approximative- Souche, la nuit a été marquée par une réi ment sur la route de Banogne a Ch&teau-Por- tion. énergique de 1'inianterie ennemie. U. cien et prés d'Iierpy. _ lutte trés vive s'est engagée, notamment ai Sur le front de I'Aisne et auprès des armées abords du Petit-Caumont. Les contre-attaqu du général von Gallwitz, des deux cötés de la ennemies ont été enrayées et nous avo Meuse, pas d'opération importante è, signaler. maintenu nos positions a 1'est de la rivièj Thédtre de la Querre au Sud-Est. La baiaille a continué hier, en fin de journt Les xBtfuvementa que nous exécutons pour entre Sissonne et Chflteau-Porcien; Nos tfc occuper des lignes établies a l'awWe pour- Pé^- bfièant la -résistance de l'ennemi, ont e: suivent méthodiquemenf. La retrafte ^u gros P°rtc de puissantes positions organisees d de nos ti'oupes a été assurée par les combats ^ Par ^ sans cesse renforcées p de défense fi*uctueux livrés prés de Ivrajuge- lui jntre Banogne-Recouvrance •et: le mou, vac et d'fagodina de HerPy- Sur un. front de 7: kilomètres et u « profondeur qui atteint 3 kilomètres-en certai Berlin, 26 octobre. - Offleiel du soir: points nous avons poussé notre.ligne jusqt En Flandre, journée calme. ^ route de Recouvrance. A Conde lez-Hen Combats partiels entre 1'Escaut et 1'Oise. Pjus k dfoite- n»LIS a™ns enlevé le mouhn Depuis 1'Oise jusqu'a I'Aisne, les Francais Herpy et pns un centre de resistance. No ont continué leurs attaques. Après avoir avons 'ait nombreux prisonniers et capt.: donné k l'ennemi le gain territorial du début, un ma enel considerable Situaüon sans che elles ont étó arrétées au sud de 1'Oise; sur le sement sur le reste du^ front. reste du large front d'attaque, elles ont ^ échoué. Paris, 26 octobre. — Offleiel de 11 heures : » Nos troupes ont entrepris aujourd'hui, a^ Vienne, 26 octobre. -Offleiel de ce midi: raPPuj de, d'fsaut. une vigourei _ . . rs poussée entre l Oise et la Serre. L'ennemi, c Thedtre de la guerre en Italië. ge cramponnait avec énergie & ses organi: Après 1'échec que les Italiens et les Francais tions défensives, a été bousculé et rejeté ont subi la veille, les combats n'ont pas con- plusieurs villages. Nous avons conquis Pleii tinué hier dans les Sette Communi. A 1'est Selve, Parpeville, Chevresis-les-Dames de la Brenta, un nouveau combat acharné, poussé au nord de Pleine-Selve jusqu'a qui a diiré jusque dans la nuit, s'est engagé. abords de Courjumelles. Nous avons fait C'est de nouveau 1'Assolone et le monte Per- nombreux prisonniers. Entre Sissonne et Cl tica qui ont été le thé&tre des combats les teau-Pörcien, l'ennemi a essayé, au cours plus opihr&tres et qui, tombés plusieurs fois la journée, de nous enlever nos gains d'hi' entre les mains de l'ennemi, ont été chaque Ses contre-attaques a gros effectifs, renou1 fois reconquis par nos* contre-attaques. Ce léés a plusieurs reprises, notamment au s n'est qu'au prix des plus lourds sacriflces que de Banogne et sur le moulin de Herpy, les Italiens ont réussi hier, vers la soirée, a sont heurtées a la résistance de nos troup prendre pjed sur les deux sommets. Par con- qui les ont partout repoussées et ont maintei tre, tous les efforts faits par l'ennemi pour leurs positions. Le chiffre des prisonniers fa pénétrer xlans nos lignes au nord-ouest du par nous dans cette région depuis hier c monte Pecrtica ont échoué. Les nouveaux as- passé 2,300. Une seule de nos divisions a ce sauts dirigés contre le Spinuccia ont aussi turé pour sa part plusieurs centaiues de r échoué sous la vaillance de nos troupes. Dans trailleuses. Rien a signaler sur le reste < le bassin d'Alone, nos troupes de couverture front. ont repoussé les Italiens, et la bravoure de ' • r 1 im r Mih'i i ■ ■» n m n nos soldats a étó une !ois de plus au-dessus de tout éloge. A 1'occasion des combats livrés • Dépêches Diverses hier k 1'ouest de la Brenta, le régiment d'in- _ fanterie de la Hongrie supérieure n° 125 mé- Londres, 26 octobre: rite unc mention spéciale. Dans le secteur de l6 chroniqueur militaire du Daily News t 1'Assolone, le régiment de la landwehr de écho au bruit qui court dans les sphères r Croatie n°u27 a contribué essentiellement è. litaires que des élections générales aurc raffermir le front en intervenant notamment lieu en Angleterre vers le milieu de novemb: de sa pro pre yiitiatiyè dans le combat livré Dans le courant de la semaine écoulée, ] dans le secteur avoisinant ses positions. II y partis politiques ont fait preuve d'une gran a lieu, en outre, de mettre en lumière 1'acti- activité. vité de notre artillerie qui, collaborant adroi- tement avec 1'mfanterie, a glorieusement con- Londres, 26 octobre : tribué k notre maintien sur le champ de ba-# ij semble bien (iue la Hollande va se tr( taille. Des aviateurs attachés è, 1'infanterie et ver bientöt en présence d'une question trés i des aviateurs de combat ont participé tout dieuse è. résoudre concernant 1'Escaut. aussi fructueusement k 1'action soit par des re- — L'arrivée des armées alliées dans le bc connaissances, soit en inter\renant dans les gm de 1'Escaut, dit le Manchester Guardia combats. a donné lieu dans certains milieux k des c Thédtre de la gutrre dans les Balkans. tiques acerbes k 1'adresse des Pays-Bas, q En Serbie, nous nous sommes retirés pas k on^ ^lo^é 1'embouchure du fleuve. L'Enter pas dans les positions de Kragujevac. n'éprouverait guère de dommage moral si el Sur le thé&tre de la guerre en Albanië, pas placait, dans roccurrence, son intérêt au-d< d'opération importante k signaler. sus cie ia lêgalité. » Berlin, 26 octobre. — Offlcieux : f aa rfA S?ne6i Nos troupes livrent de violents, acharnés et cfüuciiicuia UC fructueux combats qui inscrivent une nouvelle ■ page glorieuse dans 1'histoire de notre dé- Moscou, 26 octobre: fense et proclament 1'inébranlable et irréduc- Le journal Wolla Groda se plaint amêr iible résolution des soldats de toutes les races ment de 1'indifférence inquiétante dont U illemandes. L'ennemi a partout cherché è preuve la masse populaire è, 1'occasion ( remporfcer une victoire décisive; mais, malgré 1'anniversaire de la Révolution. Nulle part c .es efforts gigantesques qu'il a déployés, il n'y n'apercoit de signes précurseurs d'une réorg i pas réussi. A un violent feu roulant ont suc- nisation durable. Dans les sections du coi ïédé, k 10 heures du matin, de fortes attaques missariat du travail et dans les associatio] prononcées par les troupes anglo-francaises ouvrières du district de Moscou règne ui iepuis Machelen au sud-ouest de Deynze jus- anarchie compléte qui rend impossible to ju'a 1'Escaut. Dans le secteur de la Lys, nous travail sérieux. Même la solution de la que es avons repoussées; plus au sud, depuis la tion des salaires est laissée k 1'arbitraire g •égion de Otegem jusqu'è 1'Escaut, I'en- néral et partout règno une inc'ompréhensib lemi a remporté quelques succès locaux, mais autant que funeste indifférence.. 1 n'a pu les étendre malgré tous les efforts ju'il a faits en réitérant ses attaques. Pétrograd, 26 octobre: Nous avons prononcé des attaques fruc- La Krasnaja Gazeta demande que les f .ueuses isolées au sud-ouest de Culte et a milles prolétariennes soient autorisées k occ 'ouest de Hestert, oü nous avons fait plus P01* les maisons délaissées par la bourgeois le 100 prisonniers. Le 6ous-offlcier Streller, de et les bourgeois contraints, de par la loi si a 6° batterie du lw régiment de 1'artillerie le travail obligatoire, d'aider aux déménag le campagne n° 23, s'y est particulièrement ments. listingué en prenant k différentes reprises les ' * '— ragues d'assaut ennemies sous le feu efficace KT" M A EVifP' P? 3 O 8 I F le son canon d'avant-garde. Des troupes E-8NI H Iw! L n S Va U L ranco-anglaises, appuyées par des tanks, ont _ enté, après une violente canonnade, de péné- Washington, 26 octobre * rer en colonnes profondes dans nos lignes en- Le Président a adressé au peuple amir re 1'Oise et la Serre : prises sous notre feu cain un manifeste lui demandant de réélu :oncentrique de défense, elles se sont écrou- le Congrès démocratique au mois de n< ées devant nos lignes. Douze tanks d'une es- vembre prochain, sWapprouve son pn ladrille qui avangait dans la région de Ribe- gramme politique/' PETITE GAZETTE i Sur les dents j . ' I ii II faut plaindre les médecins: ils sont posi^ e tivement sur les dents. J'en ai rencontré un, hier, qui est de mesi 1, amis. Je me dirigeais vers la rnaison oü cha-!S que midi je m'en vais casser la croüte, quand3 d je le vis venir a moi: x — La vie, me dit-il, n'est plus tenable pou^j j. nous. Je suis .en route depuis six heures, et tu ^ me vois déj& fourbu. Sais-tu combien j'ai vi» b. de malades depuis ce matin? Quarante-neufV fe Heureusement, il ne s'impose pas qu'on restö s. longtemps chez les clients: on passé, on fait 1_ sa prescription, toujeTurs la même, puisqua tous souffrent de la même maladie, et Toni st s'en va. Mais que de courses' et que d'escaliers{ ,s a grimper! Et ces maudits trams qui n'avan-' e. cent pas!... m — Beaucoup de gens meurent ? :e — Ne parions pas de cela. C'est trop trista..*, s- Tu comprends, Ia maladie n'a que trop faci-< 3r lement raison des organismes épuisés. Et ma it journée n'est point finie. Je vais rentrer chez le moi. J'avalerai rapidement un morceau, puis é, je m'installerai dans mon cabinet de consul-S| tation. Combien de gens y verrai-je défiler?! a. Trente, quarante, cinquante, peut-ètrel II sera^ a cinq heures quand j'aurai fini de les «expé-' :i- dier». Et le dernier n'aura pas franchi le seuit L1t de ma porte que ma servante m'apportera 2S 1' a ardoise». J'y verrai les noms et les adresses \s de vingt personnes au moins dont on m'ap-prendra qu'elles désirent me voir absolument» le soir même. II faudra que je tracé mon itiné-' 3r raire, que je le combine de manière a utHiseifi au mieux le temps qui restera devant mot Efci ,lt je regrimperai des escaüers, et je retóterai^ 56 des pouls, et je represcrirai de la quinine et ,2i le reste... Au revoir, mon cher, et p2ain»-moi 1» De fait, si la vie des malades n'est point? dróle pour 1'instant, celle des médecins n«n j. 1'est guère davantage. \ re Mais voyez, s'il vous plalt, d'avoir assez1 ii- d'indulgence pour m'autoriser a passer du co<r ïr a r&noique le malheur des uns soulage par-ré fois lamiisère des autres. Et c'est par ce dé-i'. tail-ci surtout que cette vérité vous apparaïtrat et a savoir que tout k 1'heure on ne saura plus 3S que faire du pain qui est dans la circulation.-Les malades ne mangeant pas et les rations de 0- pain continuant k leur être déüvrées, il y & iit du pain en abondance autant dire dans tous la les ménages, puisqu'il n'est pas de ménage oü! il n'y ait au moins un fiévreux a la diète. J'ai' vu hier un gargon boulanger offrir du pain do porte en porte: — Vous comprenez, expliquait-il, beaucoup de clients ne prennent plus la ration. Ils n'ont qu'en faire, puisqu'il leur est défendu de; 1" manger. • \ te Ceci n'est pas pour consoler de cela, mais la •1° situation qui en résulte n'en est pas moins : curieuse et elle serait même comique par quel-1 ai que cöté s'il n'y avait pas tant de larmes dans nt l'aventure que nous vivons et dans les com* llt plications qui sur elle viefanent se greffer, ® ia Avoir du pain en abondance en des tempsi lC~ comme celui que nous traversons, c'est pres-* 1G que dróle... 1X En attendant, les médecins sont sur les bow es Iets, les médecins t&tent des pouls k 1'infini* rédigent des ordonnances a tour de bras, nq 'e- savent plus, .en un mot, oü donner de la tètef plaignons-lcs... n- ès Questions de boustifaiile ar Je n'éprouve aucune espèce de honte a dire in que j'ai dïné hier comme un prince. Ce fut üm repas magnifique, encore que modeste — cqj que 1'un des saints évêques qui se succédèren* l*^ sur le tröne épiscopai de Namur, écrivant il y< y> a longtemps k 1'un des curés de son diocèse,: de appelait un prandium bonum, sed modicums 11 s Le menu ? Un bouilli, tout simplmeent. Mais ré quel bouilli 1 Rien qui püt faire penser, comme^ n_ tant de fois il m'advint au cours de cette guerre, a de la ficelle ou è. de la flbre de coco. Mais de belle, bonne et saine viande intégrale« servie avec tous ses agréments k une ména* ec gère ay,entive par un boucher que les perspec* tives de paix avaient sans doute mis en hi>-meur particulièrement facile. Et il y avait da ;a* la graisse autour de* cette viande-ló.. Non pas de de cette simili-graisse comme la semaine pr^ ie_ cédente encore j'en avais vu autour d'un os def et mauvais aloi, faite jfceutrêtre d'une mince cou-< 1X lée de synovie, mait de cette graisse pleinr 1:16 qui, è, la cuisson, s'épanche en se boursouflanj et fait courir jusque dans la profondeur de$ de tissus son jus reconstituant. Un plat savott) }r- reux, onctueux et juteux k souhait, vous 'e" dis-je, et comme je voudrais chaque jour et au 11(1 moins une fois par jour en trouver sur m» se table jusqu'ó, ma dernière heure. Avec cela el} 3S» après un potage sur lequel il y avait assezj d'yeux pour vous sonder jusqu'au tréfonds d^ la conscience, une platée de pommes de terre uk tout casser» et, pour les amateurs, du P" chou è volonté. Vous me direz tout ce qu^ vous voudrez, mais, pour un repas de cetta iu espèce-la, je donnerais le plus somptueux des banquets de 1'escadron Marie-Henriette. A-S pouvoir suivre le régime qui fut hier le mi en* les pauvres perches k haricots que nous som-» mes devenus verraient, en moins d'un mois* repousser, comme violettes en mai, leurS'si] intéressants petits bedons depuis quatre ans lil disparus. ai. Positivement, j'ai eu bon k manger hier cei nt bouilli, et vous pouvez vous en apercevoir uk peu a 1'enthousiasme que mon crayon met èl es vous le dire. üq Je n'ai pas manqué de demander è maJ bonne hótesse en 1'honneur de quel saint pa-reille aubaine nous était dévolue. En l'hon-< neur d'aucun saint, mais bonnement parcej ,'u. que les prix de la viande ont baissé rtaus dea lé, proportions a tout le moins remarquables ec paree que MM. les barons Zeep ont disparu de» lS. la circulation. On peut dire qu'ils on^ont«i n ceux-ci, des morts sur la conscience I Mais qua' ri.' d'autres choses encore on pourrait dire auj même propos et le joli couplet que notamment! 1'on serait k même d'écrire sur les beautés efc l0 les bienfaits de la liberté du commerce !..* >3- Toutes ces beautés et tous ces bienfaits sonfr' du reste dans 1'air, sauf qu'un de ces quatrei matins il nous tombe sur 1'occiput une tuilel nouvelle autant qu'inattendue. En attendant,) ft souvenons-nous du Carpe diem d'Iiorace et? mangeons du bouilli — en n'oubliant jamais la part du pauvre — jusqu'è. plus faim. Un mets dont et par exemple il me paraHfc que nous sommes encore et plutót éloignés, ■it c'est 1'omelette, avec ou sans jambon. Tandis le que la viande diminuait, les ceufs se sont misj n a ascensionner sur 1'échelle des prix avec une' a" maëstria mouïe depuis la guerre de 1870. On-n" les a vus», en trois ou quatre jours de temps,; ls passer de fr. 1.40 è. fr. 1.80 et a 2 francs, etj l® Dieu sait è. quel étage ils seront demain. Mais \ le monde, comme dit 1'autre, ne s'est pas fait j en un tournemain, et il faut, si je ne m'abuse, au moins trois mois avant qu'ün cochonnet; le qui vient de naitre — je pense au lard k mettral dans 1'omelette — soit bon a, tuer. Faisons des vceux, en ce qui regarde lesj ceufs surtout, puisque les enfants ne peuvenfj l" se passer d'ceufs, et souhaitons que le joun j 1_ vienne bientót oü tous les petits Cocos qui» e s'agitent sous la calotte des cieux pourrontj ir manger leur petit coco avant que d'aller au/ ^ dodo... Cure... d'antiquité L'automne est la saison oü fl'on visite abon*, damment les musées. Les longues journéeai pluvieuses incitent k 1'étude et k la rêverie^, 1- Aussi de nombreux visiteurs se dirigent-ils^; e actuellement vers le musée des arts déooraV )- tifs, au Cinquantenaire, y> Les visiteurs qui arrivent en face de faila{ droite des b&timents, c^lle qui est aff^ctéei auxj Lundi 28 Ociohre 1918 JOURNAL QTJOTIDIEN — ILs Numéro : SO Centimes 3' Ar»née. — - IS" 1418

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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