La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1914, 30 Decembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx36s65/
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Mercredi oO Décembre 1914 N° 55 Mercredi 30 Décembre 1914 .4^ ADMINISTRATION ET RÉDACTION Rue Montagne-de-Sion, it, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 11 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES ! La petite ligne. Av. 0.40 Réclame avant les annonces . ï „ , „ 1.00 Corps du journal ; . ; 2.00 Nécrologie . . . . 2.00 LA GUERRE 149"" jour de guerre Notis avons incidemment fait ailusion hier aux efforts persistants qu'oint déployés, en vue de franchir les Carpathes, les Russes dont nous avons vu très près de réussir les tentatives d'invasion des piaillas de la Hongrie. Ils y ont en ef fet, il y a trois Eemaines encore, débouché par le versant méridional des Carpathes dans les oomitads de Saros, de Zeraplem et d'Ung, dont ils ont occupé la partie nord sur une assez large étendue. Il est vrai que îes contre-attaques autrichiennes les ont ensuite forcés à se replier sur la GaJicie, niais le peu de résistance qu'ils ont opposé à cette occasion s'explique aisément par ,l'intervention soudaine des forces austro-allemandes considérables accourues de la direction de Novo-Sandeo, dont l'avanœ vers l'est menaçait de les couper radicalement de leurs con|-suinicatioois.Malgré l'acharnement des combats engagés en Galicie occidentale au pied de l'autre versant des Carpathes •— combats dont il semble que le caractère décisif a exigé la concentration par les belligérants du maximum de leurs forces disponibles îcs Russes, repoussés de la région ouest des Caï-pathes, ont renouvelé leurs tentatives beaucoup pliis à l'est. Ce sent le comitiad d'Ung et ceux de Bén|g et de Maramaros qui ont paru cette fois spécialement visés. Toutefois les opérations sur ce théâtfc ne paraissent pas conduites par des forces considérables : nous avons plutôt l'impression qu'en tenant les Hongrois en haleine dans les défilés du nord de ces provinces, les Russes visent surtoutlà leur interdire une initiative capable d'inquiéter tes troupes d'occupation dans l'est galicien. Çfes troupes "sont de la sorte assurées d'une complète Sécurité dans toute l'étendue du territoire d'occupp-tion,c'est-à dire la vaste région qui, bordant des deçjx côtés la vallée du Dniester, se prolonge dti côjié de la frontière roumaine vers la Bukovine, dojit ane grande partie, y compris la capitale, est aux mains de l'envahisseur. Ici également les hostilités se sont peu à peu ralenties au point d'être devenues aégligeahles : nous avons d'ailleurs exprimé dernièrement l'avis que le but poursuivi par les Russes dans cette province ruthène était plus politique que militaire. A moins d'imprévu — il faut toujours compter avec l'imprévu en pareille matière — les opérations dont nous venons de parler paraissent destinées à rester secondaires. On sait d'ailleurs que la partie décisive, en ce qui concerne la guerre dans l'Est, se joue en Pologne et en Galicie occidentale. L'action y est sortie de la phase des savantes manœuvres de haute stratégie et de grande envergure, qui ont avec une étonnante rapidité amené en cette dernière quinzaine la modification radicale du front de bataille, L'ample mouvement de retraite des Russes a pris fin et tout de suite .a fait place au corps à corps des masses en présence sur tous les points stratégiques marquants. Mais procédons par ordre. C'est d'abord l'établissement des Allemands sur la rive gauche de la Bzura, où un confrère anglais note qu'ils se sont déjà fortifiés avec un tel luxe de tranchées et une telle profusion de mitrailleuses et d'artillerie, qu'ils se sont constitués en réalité une base très solide pour les opérations de leur aile gauche qui vise à inquiéter directement Varsovie. S'ils ont réussi depuis plusieurs jours à traverser la Bzura aux environs de Soahaszew, il ne semble pas que.ee progrès se soit ensuite accentué. La résistance opposée par les Russes paraît au con-fraire s'est démontrée ici efficace. Il en est de même plus au sud à Bolisnow, sur la Rawka, où les tentatives répétées des Allemands pour franchir cet affluent de la Bzura sont restées vaines. Toujours dans la même direction, la lutte a pris' à l'est de Tomaszow, ville riveraine de la Pilica, ; an caractère particulièrement acharné. C'est d'ail-: leurs à 20 kilomètres au sud-est de Tomaszow, autour d'Opozno, que se trouve massé le plus gros des oites russes, le centre de l'armée, et de là qu'il dirige des contre-attaques furieuses dans la direction de Inow-Lodz. Cette bourgade, située à 25 kilomètres au nord d'Opozno et à pareille distance à l'est de Tomaszow sur la rive gauche de la Pilica, n'a rien de commun, est il besoin de le dire? avec Lodz, la grande ville manufacturière du cents; de la Pologne occupée il y a trois semaines par les Allemands. Toutefois, en dépit de son importance relative, elle offre cependant un intérêt stratégique suffisant pour expliquer l'ardeur des corn-Kits engagés en vue de sa possession. C'est à Inow-1-oaz, en effet, que les routes de Rawa et de Biala, renant respectivement du nord et du nord-est, croisent celie qui se dirige par le sud vers Opozno, et selle qui relie de l'ouest à l'est Tomaszow-Inow-Lodz et Odrzywol. De plus, la route de Tomaszow i Novo-Miasto passe au nord-ouest et très près d'Inow-Lodz, à laquelle tune bifurcation la relie. 3utre cette abondance de voies de communication, ^'agglomération en cause est importante comme tête 2e pont sur la Pilica. Il en résulte que celui des belligérants qui arrivera définitivement à s'y installer mettra un sérieux atout dans son jeu. Sur la Nida, la situation reste stationnaire depuis les engagements meurtriars qui ont arrêté / sur le cours inférieur de cette rivière, sur la li-ïne Wislika-Koreszyn, l'avance austro-allemande. H paraît en être de même en Galicie dans le bassin de la Dtfçajec inférieure, tandis que dans la région délimitée à l'est de cette rivière par la Biala et la li-£ne Tuchow-Olpiiny-Jaslo-ZmigTad-Dulila, l'énergique contre-offensive des Russes vient de leur assu-Kr, comme on sait, un sérieux avantage.Elle a réussi « briser le mouvement progressif de l'ennemi et à lé forcer à une retraite dont nous ne sommes pas encore . ® état de délimiter exactement l'ampleur. Le résumé qui précède, basé sur la confrontation communiqués de différantes sources, s'arrête à >a date du 27 au matin. Depuis lors d'ailleurs uen de particulièrement notable ne semble être sur-jenu, à en juger par la dépêche laconique de Ber-'D insérée hier et celle de Vienne qui ne constate aujourd'hui rien d'essentiel, * * * L abondante documentation provenant de sour- Afférentes que nous publions d'autre part suf fira pour mettre nos lecteurs à même d'apprécier la situation sur le front franco-belge. Bornons-nous à faire ressortir la continuité de l'action engagée depuis près d'une semaine déjà en Champagne dans la région de Perthes, et le développement notable des opérations .poursuivies en Alsace à l'est de Belfort, où les Français annoncent des progrès, ainsi que dans la région de Saint-Dié, qui a été violemment bombardée par les Allemands, .— —— L'attitude de ïa Bulgarie Il est certain que depuis le début du conflit européen • la Bulgarie s'est bien gardée de prendre officiellement parti pour l'Autriche et l'Allemagne. Elle a adopté une politique qui consiste à ne rassurer complètement sur ses intentions aucun des deux camps ; c'est une politique que nous n'avons ni à critiquer, ni à justifier, niais qui semble particulièrement appropriée à la situation diplomatique et militaire qu'ont engendrée les erreurs bulgares de 1913. Chacun des spectateurs étrangers qui assiste au développe ment de cette politique la voit avec se© propres espérances et en tire- d:es conclusions conformes à ses désirs. Ainsi s'expliquent les opinions contradictoires auxquelles peuvent aboutir, même de très bonne foi, les différents informateurs. Un correspondant du « Daily Chronicle » a eu une' conversation intéressante ave-c M. Radoslacoff qui l'a autorisé à publier ceci : — En réponse à mes questions, dit le correspondant, le premier ministre a déclaré qu'avant tout l'attitude de la Bulgarie comportait la plus stricte et la plus ab&olue neutralité et qu'elle continuera à maintenir cette attitude.En ce qui concerne les désirs delà Bulgarie, ce qu'elle vent est la portion de 1a Macédoine qu'elle aurait reçue par traité avec la Serbie en 1912 de la Grèce ; elle désire recevoir Kavalla, Sérès et Brama. La Bulgarie considère qu'en observant une stricte neutralité jusqu'à la fin de la guerre!, elle aura donné à la Serbie l'occasion d'e grands bénéfices et elle entrevoit en compensation les terrains prévus par le traité de 1912. On estime que la Bulgarie en adhérant à une politique de strict© neutralité, apporte une aide précieuse aux puissances de l'entente et c'est pourquoi elle s'attend à ce qu'on s'en, souvienne après la guerre, quand1 l'examen des nouvelles frontières des Etats kalkaniquies s'imposera.La Grèce a, il est vrai, déclaré qu'elle refusait de donner à la Bulgarie une partie de la Macédoine ; mais la Bulgarie n'a pas reconnu le principe du « rien pour rien ». Le traité de Bucarest auquel on fait souvent allusion ne peut pas durer et devra être remanié aprèsi la paix. Nous sommes très bons voisins avec la Grèce et désirons Le rester. Nos relations avec la Roumanie et la Turquie sont également bonnes. Nous serons patients et attentifs, et quand la guerre sera finie, il faudra bien qu'on s'occupe d'e nos affaires. » +-$ Oépêsliss diverses Durazzo, 2-5 décembre : Etant donné les difficultés grandissantes de la situation dans l'intérieur de l'Albanie, notamment à Tirana et dans les environs, Essad Pacha a décidé de partir pour Kroja où il va rejoindre les forces qui s'y trouvent concentrées. D'autres détachements albanais partiront par le vapeur Citta di Bari. *** Berne, 24 décembre : Le conseil fédéral suisse a chargé M. Eugène Devaud, professeur à l'université de Fribourg, d'aller visiter les camps de prisonniers en Allemagne. M. Devaud partira prochainement pour Berlin. * * * Londres, 27 décembre : Le gouverneur général de l'Afrique du. sud a fait savoir au secrétaire d'Etat des colonies à Londres que le :hef Boer Sar&L Alberts a été fait prisonnier dimanche près "de Damboek en même temps qu'Eramus et deux autres rebelles. , Vienne, 28 décembre: D'après des nouvelles concordantes de plusieurs journaux roumains, des négociations diplomatiques se poursuivent entre Bucarest et Sofia à l'effet de préparer une rencontre des souverains des deux pays en territoire roumain. * * * New-York, 29 décembre Le gouvernement du VénézuevLa a proposé à l'Association Pan américaine la convocation d'une conférence nternationale de tous les pays neutres, qui délibérerait îur la revision des stipulations établissant les droits des neutres en temps de guerre. * * * Tokio, 28 décembre : Il y a eu au Parlement japonais, avant sa dissolution, des scènes" orageuses. Les défenseurs de la politique insulaire en sont venus aux mains avec les partisans de la politique continentale. Le député Schibawa, ancien mi-aistre, a été tellement serré entre les bancs qu'il souffre 3e fortes contusions internes. *** Constantin©pie, 27 décembre : Un vapeur italien arrivé de Port-Saïd prétend avoir vu en pleine tempête, à environ 20 kilomètres deJaffa, un croiseur français qui sombrait. Il n'aurait rien pu faire pour se porter au secours de l'équipage. Des lettres privées oorroborant cette assertion, disent que do nombreux bérets de marins ont été rejetés sur le rivage.# * * Moscou^ 26 décembre : La famille impériale a visité hier divers hôpitaux. Le Tzar a inspecté les écoles militaires et est parti pour le front le soir. La Tzarine, le prince héritier et iLeJS grandes-duchesses sont retournés à Tzarskoïe-Selo. * * * Pétrograd, 26 décembre : Une terrible collision s'est (produite à Kalisolï entre un train rempli de troupes et un train de blessés : 400 hommes ont été tuée et 500 blessés. L'accident est dû à une erreur ^aiguillage. Le chef de station, divers employés et •? aiguilleur ont été arrêté».-* * * Paris, 26 décembre : Les journaux itallieus annoncent qu'un sous-marin français, appartenant à l'escadre de l'aminaH Boué de Lapeyrère, a été couilé devant Polia attore qu'il tentait de torpiller ides cuinassés autrichiens. L'équipage a été sauvé et fait prisonnier. * * * LonJdlres, 26 décembre : Le roi d'Angleterre a signé un arrêté aiHouiant une pension annuelle de 50,000 francs au prince Louis de Battenlberg pour services extraordinaires rendus à la flotte anglaise. **• Abhènes, 27 (décembre : On a annoncé que l'attaché naval de Grèce près la légation de Con>stari tinopie avait été condamné à mort par la cour martiale turque. Il s'agit, en réaîLité, du quartier-maître Erangakis, ordonnance de Rattaché nur-vail grec. Ce sous-officier, condamné èk mort, nJe. pas été exécuté jusqu'à ce iour. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aliamands 28 décembre (Officiel d'hier midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest : Près de Nieuport et au sud-est d'Ypres, nous avons gagné un peu de terrain dans de petits" combats. De multiples et fertes attaques françaises au nord-ouest de St-Menehou ld ont été repoussées avec de fortes pertes pour les Français. Nous avons fait quelques centaines de prisonniers. Ume attaque au Bois Brûlé, à l'ouest d'Apre-montj 3. aimene la prise de trois mitrailleuses et la conquete d'une tranchée française à l'ouest de Sermheiirn cot été ropoussées. Théâtre de la guerre à l'Est : Il n y a rien de changé en Prusse orientale ni en Pologne; dans le secteur Bzura-Pvawka, nos attaques avancent. Dans la région au sud d'Inow- lodz, de fortes attaques russes ont été repoussées. * r * Vienne, 29 décembre (Officiel d'hier midi) : Au noid du col de Dukla, nos troupes ont évité une attaque des Russes contre les oositions les plus rapprochées du faîte des Carpathes. Entre la Biala et la Dunajec au nord-est de Szagliczyn, de violentes atutques de l'ennemi ont été repoussées. Pour le reste, rien d'essentiel ne s'est passé sur notre front au théâtre de la guerre Nord-Est. r Au sud, abstraction faite de quelques escarmouches de frontières, c'est le calme complet. Les Serbes ont de nouveau fait sauter le pont de Semlin. ComKîunigiïés dss armées al'Êéas Paris, 25 décembre (Communiqué officiel de 15 heures) : En Belgique, combats intermittents d'artillerie. De la Lys à l'Oise : nous avons atteint le 23 au soir la bifurcation des chemins de Loos au Rutoire et de Loos à Vermelles. Au nord-est d'Albert, nous nous sommes empares de la partie du village de la Boisselle située au sud-ouest de l'église et d'une tranchée avancée au sud du village Au nord de Roye, à Lihu près de Lihons, nous avons également fait quelques progrès. Ces diverses attaques,.menées avec beaucoup d'entrain, ont partout conservé le terrain-gagné. Au sud de l'Oise, notre artillerie a bouleversé les organisations défer.sm. s de ]'ei;r.emi dans la région de Bailly ets ur le plateau de Nouvron. Sur l'Aisne et en Champagne, oombats d'artillerie; plusieurs attaques allemandes ont été repoussées.Au nord de Sapigneul (près de Berry-au-Bac) notamment, une légère avance de nos troupes a été suivie d'une forte contre-attaque ennemie. Dans la région de Perthes et de Mesnil-les-Hur-l'us, nos progrès des jours précédents ont été poursuivis et consolidés. Au nord de Mesnil, nous nous sommes emparés d'un bois fortement organisé par l'ennemi à l'est de tranchées conquises par nous le 23; au nord-ouest de Mesnil et à l'est de Perthes, nous avons chassé l'ennemi des tronçons dé tranchées qu'il occupait encore. En Argorme, dans le bois de la Grurie, à Bagatelle, Fontaine-Madame et Saint-Hubert,nous avons repoussé cinq attaques et conservé notre front. En Argonne et Meuse, malgré la neige et le brouillard, nous avons progressé sur le front Bou-reui 1 les-Vauquois. Dams la région Cuisy-Bois de Forges, notre artillerie lourde, en maîtrisant les batteries et les mitrailleuses ennemies, a permis à notre infanterie de faire un bond en avant. Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont bombardé la corne sud du bois de Consenvoye où nous sommes établis. Dans le bois d'Ailly et dans la forêt d'Apremont, notre artillerie a obligé l'ennemi à évacuer plusieurs tranchées. Dans les Basses-Vosges, nous nous sommes avancés jusqoi'à 1,500 mètres de Cirey-sur-Vesouze. * * * Paris, 25 décembre (Communiqué officiel de 23 heures) : Légère progression en avant de Nieuport. Vers Notre-Dame-de-Lorette (nord de Lens), une attaque ennemie a été repoussée. Ce matin, nous avons enlevé une nouvelle tranchée pires de Puisaleine et nous nous y sommes maintenus malgré plusieurs contre-attaques. La nuit dernière, l'ennemi a vigoureusement attaqué sans succès dans les Vosges, à la Tête-de-Faux. En Russie : Sur la rive gauche de la Vistule, les Allemands ont été rejetés de l'un des points qu'ils occupaient sur la rive droite de la basse Bzsura et se sont renforcés sut l'autre point. Ils continuent leurs attaques sur Sochajzew et essaient de déboucher de Bolinow. A l'est de Skier-niewice, leur attaque de nuit a été repoussée. Ils ont prononcé pl-usieurs attaques infructueuses à l'ouest de la Rawka et résistent vigoureusement à l'offensive russe sur la rive nord de la Pilica. Ni en Prusse orientale, ni près de Przemysl, ni sur le front des Carpathes, on ne signale de modifications essentielles. *** Paris, 2G décembre (Communiqué officiel de 15 heures) : Il y a eu hier une canonnade de peu d'intensité entre la mer et la Lys, où un épais brouillard a paralysé les opérations. Entre la Lys et l'Oise, nous avons repoussé plu-f sieurs contre-attaques de l'ennemi à Noulettes (à l'ouest de Lens), La Boisselle (au nord-ouest d'A! bert) et à Lihons (à l'ouest de Chaulnes), où une tranchée prise à l'ennemi fut perdue et puis recapturée après un vif engagement. Entre l'Oise et l'Aisne, nous apprenons qu'au cours du 24 une très forte attaque allemande a été repoussée à Chivy (au nord-est de Soupir). Dans la région de Perthes, notre artillerie a réduit au silence les batteries qui bombardaient les tranchées récemment capturées par nos troupes. Deux fortes con.tre-attaq.ues allemandes furent re-potissées au cours de la nuit de ieudi. Hier, une nouvelle contre-attaque, particulièrement violente sur un front de 1,500 mètres et exécutée avec des effectifs importants, fut repoussée. Dans l'Argonne et entre la Meuse et la Moselle, il n y a rien à signaler. En Haute-Alsace, la journée fut marquée d'un progrès appréciable. En face de Cerroy, nous avons atteint la bordure des bois sur îes collines situées a 1 ouest de la ville et nous y avons maintenu nos positions. En dépit de plusieurs contre-attaques, nous occupons les environs immédiats dbas Anspach et les hauteurs qui dominent Carspach à l'ouest. *• * * Paris, 27 décembre (Communiqué officiel de i o heures) : Entre la mer et la Lys, la journée a. été calme et marquee seulement par une canonnade intermittente.Il n'y a rien à signaler entre la Lys et l'Oise. Dans la vallée de l'Aisne et en Champagne, il y a eu un duel d artillerie. Dans la région de Perthes, l'ennemi, après un violent bombardement, a essayé par une contre-attaque de reprendre les tranchées qu'il avait perdues. Cette centre-attaque fut repous-see^ par le feu de notre artillerie et de notre infanterie.Dans l'Argonne, un faible progrès a été fait vers le sud de Saint-Hubert où une compagnie a gagné entre^ioo et 300 mètres de terrain. Nous avosis bombarde un ravin et obligé l'ennemi à évacuer diverses tranchées. Entre la Meuse et 1a Moselle, vers l'est de Saint-Mihiel, deux attaques allemandes contre une redoute dans le Bois Brûlé ont été repoussées. Un dirigeable allemand a jeté 10 bombes sur Nancy au centre de la ville, sans qu'on puisse trouver à ce fait une raison à un -point de vue militaire quel- . conque. Nos aviateurs, d'autre part, ont bombardé le chantier d'aviation à Frascaty, près de Metz, où des mouvements de trains militaires avaient été annoncés, et ils ont également jeté des bombes sur les baraquements de Saint-Privat à Metz. Dans la Kaute-Alsace, nos troupes ont fait de nouveaux progrès sur les hauteurs de Saint-Cemay et y ont repoussé quelques attaques. *% Paris, 27 décembre. (Communiqué 'officiel di. 23 heures) : L'ennemi, après avoir dirigé un fort feu d'artillerie durant toute la nuit dernière contre nos troupes en position à La-Boisselle et dams les tranchées adjacentes, a exécuté^deux fortes attaques consécutives sans aiKun succès. Nous tenons fermement les tranchées prises près de Puisaleine. Sur les hauts de la Meuse, nous avons renforcé nos positions sur les terrains gagnés près de la tranchée de Calonne. Saint-Dié a été violemment bombardée entre 9 h. 50 et midi. * * * Pétrograd, 25 décembre (Communiqué officiel du grand état-major général) : Sur tout le front de la rive gauche de la Vistule, il n'y a aucune modification à signaler. Les Allemands ont dirigé leurs attaques principalement dans la région de Sokatsjew-Bolinow pendant la nuit d.ii 2-i au 25 et pendant toute la matinée du 25. Toutes ces attaques ont été repoussées. Le combat continue sur les rives de la Pilica. Deux régiments ont fait preuve d'un grand courage au cours des opérations entreprises dans les défilés des Carpathes. Ils ont forcé les Autrichiens à abandonner leurs tranchées en marchant sous un feu meurtrier après s'être avancés jusqu'à mi-corps dans l'eau glacée de la Jaskolka : 4 officiers et 150 soldats autrichiens ont été faits prisonniers. * * * Pétrograd, 26 décembre (Communiqué officiel du \ grand état-major général) : La position n'a pas changé sur la rive gauche de. la Vistule. Des combats ont eu lieu le 25 entre le cours inférieur de la Vistule et Pilica; ceux-ci ont eu un caractère moins violent que les jours précédents, sauf dans la région de Pilica, où des combats d'une violence inouïe se sont livrés pendant toute la nuit et durant tout le jour. Les combats contre les Autrichiens dans la région inférieure de la Nida ont été tout aussi intenses.:* * * Pétrograd, 26 décembre (Communiqué officiel de Vétat-major de Varmée du Caucase) : Les Tutcs, dans la région de Dutah, ont tentp de prendre l'offensive dans différentes directions. Toutes leurs attaques ayant été repoussées, ils se sont retirés. Aucune modification sur le restant du front. * * * Pétrograd, 27 décembre (Communiqué officiel du grand état-major général) : Pendant la journée du 26, les combats sur les lignes le long de la Bzura et de la Rawka se sont presque partout réduits à un duel d'artillerie. Nous avons cependant repoussé plusieurs attaques ennemies. Dans la soirée du 25, nous avons obligé les Autrichiens à abandonner le village de Wislica, au nord-ouest de Tarnow, qu'ils avaient fortement fortifié.Lorsqu'ils voulurent se retrancher sur la rive gauche de la Nida, nous les avons obligés à repasser la rivière. Au suid de la Vistule supérieure, dans la région de Tarnow, le 25, nous avons repoussé les Autrichiens de la ligne Tuchow-Olpiny. *** Pétrograd, 27 décembre : On dément de source officielle le bruit circulant à Washington suivant lequel la R'ussir • !a moitié de l'île Sakhaline au Ja.pcm à titre de dédommagement pour la grosse artillerie japonaise envoyée on Russie. Pétrograd, 27 décembre. {Officiel) : L'Emipereur est arrivé sur le front. * * * Londres, 28 décembre. (Communiqué de l'Ami raute) : Le 25, les navires de guerre allemands qui se trouvent a Cuxhaven ont été attaqués par "7 hydro-avions anglais. L'attaque a commencé dès le point du jour aux ^environs de Heligolard, les aviateurs étant convoyés par des croiseurs légers, des cœitre-torpilleurs et des sous-marins. Dès que les Aile mands aperçurent les navires à Heligoland, ceux-ci J urent attaques par deux zc-ppolins, trois ou quatre hydro-avions et plusieurs sous-marins. Un nouveau genre de combat s'est livré alors entre les croiseur" modernes d'urne part et les vaisseaux aériens et les sous-marms ennemis d'autre part. Les vaisseaux anglais chassèrent les sous-marins et les carions -oe 1 « Undauted » et de 1' « Aréthusa » urent braques sur les zeppelins. Les hjdro-avion:-essayerent de lancer des bombes sur nos vaisseaux, mais. ,ik réussirent pas à les atteindre, ce qui permi; uux vaisseaux anglais de séjourner près de troi îcuies a proximité de la côte ennemie. Ils prirent t 01 3 ce îeuis hydro-avions. Trois autres aviateur-lurent repeches par les sous-marins anglais qui 1er convoyaient. Les appareils s'étant échoués, un aviateur manque; son sort est inconnu; son aéroplane r. ete aperçu flottant à 12 kilomètres de Heligoland. Les résultats obtenus par le jet des bombes son inconnus. — — - LES FAITS DU JOUR e p°Noë! » été à Paris et dani « n français, la « journée du petit drapeavS 0el=e >. Un 11e connaît pas encore les résultats complet -|<«^6eau mouvement de solidarité, mais les quelque:'! ieniitres déjà recueillis permettent d'espérer que la k- • |cette dépassera le -million. 0 est. pour Marseille et sa banlieue In <?nrimp n.-. ^TV6'^ frar'CS dans Hérault ; 35,000 franc , ' ,e o2,C00 iixancs dans le Morbihan ; 20 GO. I francs pour la Sartlie, autant pour le département de. h Loire eo autant pour celui de Seine-et-Jlame, qui eu 1 a attarde 1 invasion ; la ville cFOran a recueilli 12,26 francs ,.,onte-Carla et Beaiisoieil 8,000 francs. Enfii îïï® e,tf£'- 0|,f'^eue, avec la souscription de l'Union de Arts, ont produit 350,000 franco a,y?ni été adressé aux propriétaire® récoj-, tants de lourame en faveur des combattants, M. Georges Heine, propriétaire dans le Richelais, a mis à la di. Sîfflfwvu? ®uto™té, en son nom et en celui de sa fa . mule,,200 barriques de vm. Oet exemple a été suivi et le premiers dons pour le département d'Indre-et-Loirt atteignent un total de 1,92S hectos. L'Etat français vient de décider d'offrir, aux femme-' T 51 leur? se"**s. une colla ooration active a 1 œuvre des armées. Non pas évidesr /nent, en leur donnant une place dans les tranchée* Imais en leur ouvrant les ateliers où l'on fabrique sou ' n™ Ie® ar?eS Suerr« : d ouvre ces atelier, non seulement aux fémîmes françaises, maie aussi à leur.; sœurs a'e -Belgique. La- mwmrfacture d'armes de Ohâtellerault en eifet vient a être autorisée à embaucher temporairement, pendant la duree de la guerre, un certain nombre d'oi: prières de nationalité française ou belge, âgées de dix huit a quarante ans. Et du même coup, voilà du .par front.6 a dM famiJleS dont Iee ^œm6s s°nt a;. Ou sont et que font les princessee de Belgique? I',™ ""T Charlotte la maffieureùse épouse de fe-., ,,t , , ?rerur ^laxxmilien, n a pas quitté son château., situ* près de Laeken. Il a été d'ailleurs respecté par les Aile hr i1*?™ ayant été hiesé dès l'en effet k'Is a SraeHes. La princesse est, en effet, Autrichienne par son mariage. La princesse Stéphanie soigne les blessés dans um '•S£8tèfSm' s°" "•b* «è skssskî jfeaS " ™ *•* y-uant a la princesse Louise, elle continue croyonr nous, a habiter Paris. ' ^ laifi1 °f qu4-c0I;cerne £ censure des journaux en Ho'^ lande, le « Hamburger Fremdenblatt » aopreod de sou» 11 n'y a centre- en Hc] ntPT S noirve'jles concernant l'armée holte da,se; Dans les provmees où a été déclaré Têtard ~,tenSUr® S'e.?SrCe f"581 sur 1<a5 dépêches étrar f :™' ™aIS comme 1 état de guerre n'existe que dan " les provinces frontières et que les grands journaux^ paraissent pas _ dans ces provinces, cette censure n' ■ existe pas en reahte pour la presse. Un avion allemand a été signalé le jour de Noël ' Ï 70Îan,fc ^,,une grande hauteur, de l'est ' 1 ouest, au-dessus de Sheerness (Angleterre). Des aviateurs anglais partirent à sa poursuite et er-tamorent la lutte avec l'ennemi, qui, après avoir ét - ? ou,?naîre ?ois> ¥ rehté du côté de laî me f brouillard ajoute 1 «Evening Standard » qi ; l'tv^n deU ;0ESUS i? la,Iafr «fc du fleuve permirent il 1 avion ae s approcher de la Tamise sans être vu 0- «Èft a Sbeerness le virent voler très vi< . et Les haut dans la direction du fleuve. On le perdit d G^vPes- d etqF^r 'f™*03' °D le Tifc de (jravesc-id et Luth, et a oe moment les aviateurs ai fa nier6 pollrsur,,alent» le Poussant dans la direction ù ■ Les canons anti-aéroplanes entrèrent en action et e" ; croit qu un coup au moins porta. Néanmoins, et pr |suite de 1 épais brouillard, l'avion, qu'on croit être d . type « Albatros_ », parvint à s'échapper : quand on 1 • 4. vit en. cemier lieu il filait a tonte vitesse. Plusieurs biplans et monoplans anglais furent engage ;-aans la pcmr.suite et tous sont rentres à leurs dépôts. ^aéroplane es-t passé en vue de Rochester, Cnatha" et Gillingnam. Le gouvernement suédois vient de décide? que jusqu' nouvel, orare, le froment et le seigle ne paieraient p; de droits d entree. Le vapeur danois Kong Helge, allant de Reykjavik • CoperKwrgtre tirée mr^cîiargement de ck&vacx klàndai: a été saisi par des navires de guerre anglais et condu. à Lervick. La compagnie de navigation propriétaii du Kong Helge proteste vivement contre la saisie c. son bâtiment. Elle objecte que les chevaux sont de-stinc. à des syndicats agricoles danois et qu'au smpîas i'e? portation de chevaux est interdite au Danemark. De Montevidéo il est annoncé que Je croiseur aaglaiv Invincible, qui a pris part à la bataille navale des îlu FaJkand, porte la trace de six obus qui l'ont touché. I navire de guerre a à son bord neuf blessés et une oe) taine de marins allemands qui ont été sauvés des flo,< et qui seront con4uit-a-en Angleterre. J.e lourde Noël, au matin, quatre aviateurs auglo-v •ont survolé l'île non foiAifiée de Langeoog, qui se trou' r sur une île de la mer du i^ord appartenant à la provin' | de Hanovre. Ils ont jeté ieaix bombes, dont l'p^iilosâ' ) n'a pas occasionné d© dommages.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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