La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 09 Janvrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k35m903j6b/
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Dimanche 9 Janvier 191b JOURNAL QUOTIDIEN. — Le JSTumêro : lO Centimes. ■2!m* Année. - N° 411' ' LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS s Trois mois (janvier, février, mars) . . . « • ; fif. Ô.90 Les demandes d'abonnement aont reçuoa EXCLUSIVEMENT aux guiohets des bureaux de poata* ADMINISTRATION ET RÉDACTION Oi, Montagzie-av.x.-Iîerbes-JPotagères, J3Jît723SX*£nES BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES «Jos. MORESSÉE, Directeur Petites annonces . rla ligna, fr. 0.4.0 Réclame avant les annonces . — l 00 PRIX DES ANNONCES Corps du journal = . , . — 4.00 Faits divers J — 8.00 Nécrologie ........ — 2.00 i Aujourd'hui : HTJIT pages. LA GUERRE 524° jour de guerre Lq calme s'étant rétabli ou à peu près à la frontière de la Bessarabie, nous pouvons une fois de plus résumer la situation militaire sur tous les fronts par la formule habituelle : Rien à signaler. Dans l'Ouest, les belligérants continuent à ne rien entreprendre : seules de fréquentes canonnades y révèlent leur vigilance. Cest de même à une aetion d'artillerie assez nourrie que se limite l'activité des adversaires qui sont en présence le long du front austro-italien. Dans les Balkans, les Austro-Hongrois paraissent se disposer à reprendre leur offensive contre le Monténégro, où ils avancent dans le secteur de Berane et vers Plav. A Salonique, o'est le statu que absolu*, de môme qu'en Mésopotamie et dans lest régions voisines du canal de Suez. dans les balkans Londres, 6 janvier : Le dernier rapport dui général ïïainilton comprend trente-huit piages. Il se rapporte aux opérations militaires poursuivies aux Dardanelles pendant la première quinzaine du mois d'août dernier. Le général parie de la diminution des approvisionnements en munitions et des pertes sensibles causées par les maladies. Il constate toutefois que les soidiuts restaient alertes et pleine de confiance.Lorsque lordi Kitchener a demandé télé-graphiquement, le 11 octobre, quelle© seraient éventuellement les pertes qui accompagneraient févacuation de la presqu'île de IGaLlrpai, le général Ilamilton a répondu que cette mesure lui paraissait inadmissible. Le général a ébé rappelé à Londres le 16 octobre, le gouvernement désirant, qu'il lui donne un avis sincère et impartial au sujet do cette évacuation à exécuter dans un dtélaii rapproché. I.o rapport décrit largement la bataille terrible quii s'est livrée en août dernier. Les Turcs» ont! été complètement surpris près de SuivJa; mais la chaleur insupportable, l'épuisement des troupes et La grande difficulté qu'il y avait à les approvisionner en eau ont décidé le lieutenant général sir J. Sflropford et ses généraux de division à donner un peu de repos à leurs soldats-. Le général HamiltoD dit à- ce sujet ce qui suit : „I1 aurait! fallu vraimmt être cruel pour ne pas admettre cette manière do faire. L/umiqjue et fatale erreur a été la lenteur des' opérations, et elle esc la seule cause de l'échec. Les douze heures de repos accordées aux troupes anglaises ont permis aux Turcs d'amener de grands renforts."Finalement, le général Hamilton, qui était resté au quartier général, s'est rendu à SuvLa pour diriger l'attaque. Los jours suivants, des combats incessants ont permis aux Anglais de conquérir quelques positions. 'La valeur combalttàve des troupes était excellente; mais, comme Ils forces turques s'accroissaient sans cesse, les forces anglaises ont dû évacuer les positions diont elles s'étaient emparées. Comme le nombre d'hommes! valides diminuait rapidement, alors que les Turcs étaient abondamment pourvus do munitions et avaient les hommes nécessaires pour combler leurs vides, le général Ilamilton a demandé d|'urgence S0,000 hommes" de renforts. S'il avait lté possible d'envoyer ceux-ci imn^^dâate-jnent, le général pense qu'il aurait encore réussi à ouvrir à la flotte le chemin de Consmntinople. Aussi, sir Jan Ilamilton note-li-il sa grande déception lorsqu'il apprit quo les renforts demandés ne pouvaient pas titre envoyés. .Londres, 7 janvier : Le roi Constantin a déclaré au correspondant spécial du „Daily Mail" à Athènes que si les -troupes bulgares entrent en Grèce, celle-ci ne s'y opposera pas. Les divisions grecques se sont déjà retirées suffisamment loin de lia zone do ■pierre. Tout le ohannp de bataille éventuel èst actuellement à la disposition de En-tonte.Londres, 6 janvier : On mande d'Odessa au „Daily Mail" qu'une nouvelle armée bulgare de 150,000 hommes a été formée. Elle est armée de fusils Mjannîicher et dispose de grandes quantités do munitions. Cette armée se compose de réservistes et do volontaires macédoniens. Iîome, 6 janvier : La mission' française constituée (poun pourvoir les orphelins serbes de vivres et de vêtements est arrivée à Brindisi. Ella se rend en Albanie. Sofia, 7 janvier : On vient de publier le texte do l'aooord intervenu le 6 septembre 1915 entre (la Turquie et la Bulgarie au sujet d'une rectification de frontière. Cet accord a été ap>-prouvé récemment par la Chambre turque et par la Sobranié. Le gouvernement turc s'est réservé le droit d'utiliser le plus librement possible, pendant cinq ans, la ligne de dhemin die a 61 lc* *a Bulgarie Kuleli-«Burgas-Anormople. Le gouvernement turc peut, pendant les cinq premières années, sans restriction et sans surveillance du gouvernement bulgare, expédier par cette ligne, en temps de ^ paix et en temps dd guerre, des recrues, des troupes, des munitions-, des vivres, etc. ' Bucarest, 7 janvier : M. Alexandre Marghiloman a convoqué le Comité exécutif du parti conservateur pour discuter l'attitude future <de la Roumanie. M. Marghiloman a été chargé do soumettre au Roi le point de vue des conservateurs. En ce qui concerne la politique extérieure, on serait unanimement d'avis qu'une entente avec les puissances cetntrales serait nécessaire pour la Roumanie. Au cours de l'audience que lui accordera le Boi, M. Mar- ghitoman recommandera de constituer un cabinet qui se rangerait franchement du côté des puissances centrales. Milan, 7 janvier : La presse italienne s'occupe vivement de la situation en Albanie et fait ressortir! les intérêts qu'y possèdent les Italiens1. : L'Albanie n'ost pas capable de se gouverner elle-même, disent-ils et o'est pourquoi l'Italie doit porter ce pays à un plus haut degré de développement. Paris, 6 janvier : On a constaté une importante concentra, tion de troupes turques sur la. frontière nord-est de la Grèce. Athènes, 8 janvier : La nouvelle que l'Entente a déclaré que l'île de Milo devait Otro considérée comme territoire occupé pour la durée de la. guerre a provoqué en Grèce une immense sensation.La presse grecque constate que, dans cette mesure, ii y a une menace pour la Grèce. Paris, 7 janvier : Le correspondant du „ Petit Journal" à Salonique lui télégraphie ce qui suit : — Des indices certains montrent que les Allemands et les Bulgares sortiront bientôt de leur inactivité. Les concentrations do troupes près de Monastir s'effectuent en grande hâte, ce qui fait prévoir une attaque imminente." , Milan, 7 janvier : Depuis quelques jours, aucuji courrier postal n'est arrivé do Grèce dans un port italien. Le courrier -postal destiné à la Grèce est également retenu en Italie. Londres, 8 janvier : Dans les milioux politiques anglais, on est devenu plus ou moins nerveux, ce* derniers jours, au sujet de l'attitude de la Grèce. On commente vivement La nouvelle re^ue de Paris et d'après laquelle la Grèco aurait l'intention do barrer les accès à la rues Egée par das naines, aussitôt que les puissances centrales commenceront leur attaque contre Salonique. Ler4 troupes alliées qui' se trouvent sur le territoire grec pourraient ait.si ôtre complètement livrées- à elle-même si le Grèce prenait soudainement une attitude hostile. Vienne, 8 janvier : Les archives du ministère serbe des affaires étrangères ont été transférée^ à Vienne ; elles sont renfermées dams soixante-trois caisses. Ces archives ont été découvertes par un détachement austro-hongrois dans un couvent où elles avaient été cachées. Dardanelles, Bosphore, Mer Noire! OU LA QUESTION DES DÉTROITS Nous avons interviewé, au sujet do cette importante question de droit international toute en vedette en ces temps, un éminent jurisconsulte, dont nous résumons pour les lecteurs de ,,La Belgique" les intéressantes communications qu'il a bien voulu nous faire. La Convention des Détroits date du 13 juillet 1841. Elle stipule, en temps de paix, la fermeture des Dardanelles et du Bosphore aux bâtiments de guerre des puissances' étrangères, avec une exception en faveur des bâtiments légers employés au service dos ambassades à Constantinople. Le Sultan s'était engagé envers les Etats contractants qui, de leur coté, avaient déclaré à l'unanimité, ,, vouloir se conformer à l'ancienne règle de l'Empire ottoman". Cependant, deux d'entre eux ne tardèrent pas à oublier leurs promesses; le Sultan, au surplus, ne fit rien pour les leur rappeler. Durant la guerre de Crimée, en 1856, le? flottes français© et anglaise pénétrèrent dans la mer Noire pour protéger la Turquie contre la Russie et mirent le siège devant Sébastopol. Ias traité de Paris, qui mit fin à la guerre et marqua la déroute de Pétersbourg, non seulement confirma la Convention de l&il, mais enoore l'aggrava en étendant ses dispositions à la mer Noire qui fut déclarée neutre et sur laquelle furent interdits tout pavillon de guerre et tout arsenal militaire. La Russie supporta pendant quinze années les mesures prises contre elle. Ce ne fut qu'en 1S7X), alors que l'attention des grandes puissances était retenue par. le conflit franco-allemand, qu'elle brisa la porte derrière laquelle on l'avait emprisonnée. Elle se déliai par une circulaire du 31 octobre IS70, des articles 11, 13 et 14 du traité^ de Paris interdisant à ses flottes la mer Noire. La Conférence de Londres, réunie peu après à la. demande de l'Angleterre, sanctionna le fait accompli, tout en confirmant, quant aux détroits, la Convention do 1841. Cependant, par l'article 2, le Sultan eut ,,la faculté d'ouvrir las détroits en temps de paix aux navires des puissances amies et alliées, dans le cas où la Sublime Porte le jugerait né- ( cessaire, afin d'assurer la stipulation du traité de Paris de 1856". Cet article, assez, obscur dans la forme, donna lieu au Congrès de Berlin de 1S7S. à des difficultés d'interprétation. La Russie et l'Angleterre ne furent pas d'accord sur la nature des engagements pris- par le Sultan envers les puissances, et, inversement, dans la séance du 11 juillet, lord Salis-bury fit devant le Congrès, au nom de son gouvernement, la déclaration suivante — Considérant que le traité de ^Berlin changera une partie importante des arrangements sanctionnés par le traité de Pari-? de 1856, et que l'interprétation de l'article 2 du traité de Londres peut aussi Être sujette à de? contestations, je déclare de la part de l'Angleterre quo les obligations do Sa Manifesté. britannique concernant l'a. <flôt/ure des détroits se bornent à. un engagement envers le Sultan, à respecter à cet égard les déterminations indépendantes do Sa Majesté, conformes à l'esprit des traités existants." Le comte Schouvaloff, plénipotentiaire russe, répondit le lendemain comme suit : —. Les plénipotentiaires de Russie, sans pouvoir se rendre exactement compte de la proposition do M. le second plénipotentiaire de Uv Grande-Bretagne concernant ta clôture des détroits, se bornent à demander, de leur i oôté, l'insertion au protocole de l'oonecva» i tion qu'à leur avis le principe de la clôture des détroits est un principe européen et que les stipulations conclues à cet égard en 1841, en 1856, en 1871, confirmées actuellement par le traité de Berlin, sont obligatoires de la part do toutes les puissances, conformément à l'esprit et à la lettre des traités existants, non seulement vis-à-vis Un Sultan, mais encore de toutes les puissances signataires de ces transactions." On voit, par ces deux déclarations!, la différence des points de vue russe et anglais. L'Angleterre voulait faire dépendre la faculté oxceptionnedle d'ouvrir les détroits, mentionné dans l'article 2. de la Convention de Londres, de la seule volonté du Sultan. La Russie, au contraire, en faisait une question internationale. L'interprétation russe était de beaucoup la plus logique. L'Angleterre n'avait émis La prétention qu'on sait, parce qu'elle se savait toute puissante à Constantinople : la faculté d'ouverture des détroits qu'elle semblait réserver au Sultan seul, elle se la conférait, en réalité, à ello-mcime. Coi* ne le dit M. £>neet Lemonon, la Porto étant le paravent derrière lequel elle se cacherait. Auoun plénipotentiaire, au surplus, ne discuta la thè^e anglaise ou la thèse russe. L'Angleterre qui, avec l'Allemagne, avait été victorieuse pendant toute la durée des débats, put croire que dans l'avenir le principe proposé par elle quant aux. détroits prévaudrait. Ce fut, sans doute — ainsi que le cession de Chypre — ce qui fit dire A son premier plénipotentiaire Disraeli, à son retour de Londres, „qu'il rapportait la paix avec l'honneur". Ce fut l'interprétation donnée par l'Angleterre à l'article 2 de la Convention do Londres qui, en fait, depuis le traité do Berlin fut adoptée, et, chose curieuse, celte interprétation fut acceptée par la Russie elie-même. Lorsque, en 1902, la Russie voulut faire passer quelques torpilleurs de sa flotte du Nord dans celle de la mer Noire; lorsque, deux ans plus tard, en 1904, au cours do sa lutto contre le Japon, elle voulut envoyer vers les mers d'Orient des paquebots dp sa flotte volontaire stationnés dans l'Euxin, ce fut au Sultan seul qu'elle s'adressa pour obtenir l'autorisation de franchir les Dardanelles et le -Bosphore. Le SuUan lui accorda celle-ci, et aucune puissance ne protesta... sauf l'Angleterre qui, oubliant les déclarations de Salisbury au Congrès, de Berlin, dénia à la Porte le droit d'ouvrir les détroits de sa propre volonté. sur'mer Londres, 7 janvier : La Peninsular Oriental Line annonce que la perte du „Persia" a coûté la vie à trois etnt trent-cinq personnes. Cent soixante-six personnes ont été sauvées. Le «Caire, 7 janvier : L'agence Router annonce qu'à bord du „Persia" se trouvaient des bijoux appartenant an maharads»/ia de Oapurthala et ayant une valeur dfe 3,125,000 francs. Niieu^vodieip, 7 janvier : A bord du sous-marin angLais „E-I7"4 qui a coulé, se trouvaient dix-sept officiers. Copenhague, 7 janvier : Le vapeur danois „ United! States" annonce par radiotélégramme que le vapeur grec „Thessaloniki" était en détresse dans l'océan Atlantique. Les passagers et l'équipage ont été sauvés par le vapeur ,,Pru-gia".Copenhague, 7 janvier : Le vapeur norvégien „Fridtjof Nanser»" a touché une mine et a coulé dans la Manche. Le machiniste et le chauffeur ont péri ; le reste de l'équipage, soit vingt-quatre ihommes, a été sauvé et débarqué à Douvres. Amsterdam, 7 janvier : Le sous-marin anglais VE-,17" s'est égaré en fuyant devant des bateaux éclairaurs allemands. Il a touché fond à Bank^gror-don.Londres, 8 janvier : L'Amirauté confirme la perte d'un sous-marin anglais à proximité de l'île de Texel. Copenhague, 7 janvier : Le paquebot „Skagen", qui se rendait dé Friedrichsafeii à Kr.istiansand, a rencontré hier en mer une dizaine de. mines flottantes, à 2 mi ries marins environ au nord-:)ue>sti de Skagen. Le vapeur a évité ces mines aveo difficulté ; elles dérivaient vers !e Kattegat. Paris, 7 janvier : Un croiseur français a capturé, dans la nor Egée, un trois-mâts grec. Le navire a foé cyivôyé dans un port des Alliés. La cargaison, comportant des armes et des munitions, «a été saisie. Cettigné, 8 janvier : Un vapeur italien de Brindisi', venant l'Amérique et ayant à bord plusieurs centaines de tonnes de vivres et 425 recrues nonténégrines, a touché une mine à proximité de San Giovanni di Medua. Deux hommes ont péri. Les Faits du Josir Quoique les statistiques officielles de la ïernière récolte française ne soient poa complètes, on prévoit que la récolte vinicola,ea France, ne dépassera guère le tiers de la récolte de 1914. La qualité du raisin a été i ïxcellente, particulièrement en Champagne 5t en Bourgogne,, où la. récolte se rapproche un peu plus du chiffre normal que dfcinR es autres centres vinicoles. En ce qui concerne les vins inférieurs du Midi, la^r&vnJte i été désastreuse au point de vue qualité. La récolte totale de lia France esti éva-iiée à 20 millions d'hectolitres, alors que [914 avait! donné environ 60 millions dfhee-iolitres'.Evidemment, le mauvais temps, qui a narqué le printemps dernier, a re(nc$n difficile 11» travaux dans les vignes, mais la j pauvreté de la récolte doit) être attribuée i Drincipalement au phylloxéra, qui a fait ! K>n apparitnion à la suite des ploies inces- ! tantes eb qui q, pu exercer ses ravages 1 Pautant plus facilement, que les viticulteurs , ont manqué de la main-d'œuvre indispensable. Vers le mois de juin, l'oidium, le cocchylis et d'autres insectes se sont attaqués aux vignes, qui en ont énormément souffert. 1./CS ressources totales de la France cai vin, pour 1915-lG, peuvent être évaluées à 47 millions d'hectolitres, y compris le stock existant au 1er octobre dernier, ainsi que les exportations algériennes, espagnoles et. portugaises. Les besoins dai commerce d'exportation ne semblent pas ctavoir êtve bien important?, à en juger d'après l'exportation de cette année; on prévoit donc qu'un million d'hectolitres suffiront largement pour cou-vrir et 1'exporta.tJion et la distillation. En accordant 4 millions d'hectolitres pour- les besoins de l'armée et en prévoyant 2 millions df hectolitres de déchet, il restera donc disponible pour la consommation intérieures environ 40 millions d'hectos. Le président du Syndicat national du commerce de gros- des vins de France a ; déclaré au correspondant du ,,Manches ter Guardian", à qui nous empruntons ces considérations, que lesi vins subiront probablement une hausse do 50 à HO p. c. pour les crûs supérieurs et do 100 à 150 p. c. pour Las qualités courantes. 11 a fait ressortir, comme exemple, que teiis crûs du Sitfl, se vendant l'année dernière 20 francs i l'hecto, sont offerts aujourd'hui à 48 et à 52 francs. Las chiffres fournis par le bureau international des télégraphes concernant l'extension formidable de la télégraphie sans fil, en <1915, sont très caractéristiques. Le monde entier n'est plus qu'un vaste réseau télégraphique, peut-on dire, où nuit et jour so croisent des milliers de télégrammes sur l'aile mystérieuse des ondes hertziennes. En j ce qui concerne les stations oôtières, les j Etats-Unis prennent hardiment la tôto avec 140 stations. La Grande-Bretagne 6uit de ! loin avec 61 stations et en troisième ordre : vient le Canada avec 47 unités. Après eux viennent l'Italie avec 37, la Russie avec 32, l'Alaska avec 29, le "Brésil avec 28, F Espagne avec 21, l'Australie ayee. 20. La dixième place est occupée par la France et l'Allemagne avec respectivement 18 stations i côPières. Les autres pays, le Japon en possède 11, la Hollande 6, l'Autriche-Hongrie 4, la Chine 3 et la Belgique 2. La télégraphie sans fil étant d'une importance plus considérable pour la navigation, il est aisé de présumer que le» proportions ci-dessus ne so maintiennent pas quant au nombre des stations de bord. Dans cet ordre d'idées, l'Angleterre tient la tète avec 1,568 stations de bord ; après suivent les Etats-Unis avec 9G7 unités, l'Allemagne avec 537 et en quatrième lieu la France avec 357 stations. A très grande distance suivent l'Italie et le Japon avec 125, la Holkinde avec 122, la Russie aveo 119 et l'Aurtfricho-Honigrie avec 101 stations. Le Japon, le Brésil, l'Espagne, l'Australie accusent respectivement 96, G5, 79, 04 stations de bord, tandis que la Norvège en inscris 85 et l'Argentine 83. Dans l'ensemble il appert dono que les stations' côtières sont au nombre do 706, tandis que los stations de bord atteignent lo chiffre de 4,840. A ce total doivent s'ajouter les stations militaires et marines dont les différente ivays ne renseignent pas le nombre au bureau international. Depuis lo lnois de mai 1915, un grand nombre de stations côtières et de boird ont été, en outre, mises en batterie. Les systèmes de télégraphie sans fil plus généralemei^ employés sont ceux do la Compagnie anglaise Marconi et de la Compagnie allemande Telefunken. Ils accusent un total de 225 stations côtières et 1,894 stations de bord pour Marconi, contre 150 et 807 pour Telefunken. Depuis 1910, l'accroissement annuel dos télégrammes échangés atteint environ 50,000 unités avec 50,000 mots. Pour un seul pays, ce chiffre passa de 97,000 télégrammes avec 150*000 mots en 191.1-12 à 126,000 télégrammes avec 2 millions de mots en 1912-13. DÉPÊCHESJSVEESES Paris, 7 janvier : Le (général Galliéni, ministre de la guerre, a soumis à la Chambre un projet de. loi au sujet du rajeunissement des1 ca-; d-rcs die l'armée. Ce projet réduit la îimite | d'âge des colonels et desi généraux de brigade et de division, limites qui sont actuellement 60, 60 et 65 ans, à 59, 60 et 62 ans. Des exceptions sont permises : les généraux de division peuvent rester en activité, mais seulement pendant un pn et avec | l'autorisation du généralissime. La limite d'âge de 65 ans est exclusivement réservée aux commandants d'armée et de groupes d'armée. * * * Paris, 7 janvier : Le général SerretJ, qui a été grièvement blessé au cours des combats qui se sont livrés au HJartmannsweilerkopf, a succombé. Les médecins avaient été forcés de luj amputer une jambe. Londrets, 7 janvier : Parmi les députés libéraux qui ont voté contre le projet de loi sur le service obligatoire! so trouvent MM. Simon, John et Boruu. Parmi les députlfo du Parti ouvrier qui ont voté pour le gouvernement se trouvent) MM. Boweriman, Hedge, Barlepp et Duncan. Les trois ministres qui ont donné leur démission n'assistaient pas à la séance. * . ♦ » Londres, 6 janvier : Un nouvel appel sous les armes, daté du 8 janvier, avise las hommes des 6e, 7e, 8e et 9e groupes, c'ast-à-dire los célibataires âgés de 23, 24, 25 et 26 ans, qu'ils doivent se présenter le 8 février. * * • Londres, 6 janvier : M. Coniwall a demandé aujourd'hui à la Chambre àss oommunos si la situation diplomatique da l'Entente avait subi des modifications depuis les élections grecque» et si le gouvernement la jugeait satisfaisante. M. Jlobert Cecil, sous-secrétaira d'Etat aux affaires étrangères, a répondu ce qui suit : — Je crois que les Allié; n'ont aucune raison de considérer la situation oomfmo défavorable." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 8 janvier. — Officiel do midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur la plus grande partie du front, les opérations ont été entravées par la défaveur du temps. Au sud du Ilartmannsweilerkopf, nous avons enlevé, .par surprise, un bout de tranchée française ; plus de 60 chasseurs sont restés prisonniers entre nos mains. , Théâtre de la guerre à l'Est. ' - et dans les Balkans. Pas d'événements intéressants. * *> * Vienne, 8 janvier. — Officiel d'hier i Front russe. Au nord-est, la journée d'hier s'esi passée dans un calme relatif, sauf sur le Styr, où l'on s'est buttu quelque temps. 1/ennemi a occupé le cimetière situé au nord; do Czartorysk, mais il a été délogé peu do temps après, par la landwehr autrichienne. Ce matin, l'adversaire a replis 1 offensive, dans la Galicie orientale. Des tirailleurs du Turkestan so sont, dès avant i'aube, mis on mouvement contre nos lignes au nord-est de Buozacz et ont envahi nos tranchées sur une petite étendue du front. Les régiments d'infanterie honvec nos 16 et 24 en ont expulsé l'ennemi à la suite d'une rapide contre-attaque. Nous avons emmené do nombreux prisonniers et capturé trois mitrailleuses. Las prisonniers s'accordent à dire qu'à la veille de la récente offensive oontre l'armée du général Pflanzor-lkiltin, les trou-pes russrs ont été partout prévenues qu'elles allaient livrer une grande bataille pour forcer le front ennemi et ramener les armées du Tsar, dans las Karpathes. D'après des évaluations sûres, les pertes que l'ennemi a essuyées dans les combats du jour de l'an sur la frontière do IBessa^ raljde et sur la Strypa, s'élèvent à 50,000 hommes au moins. Front italien. Las luttes d'artillerie ont continué en beaucoup d'endroits du front; ellas ont uiâme par moments, #ssoz violentes dans la région du col di Lana, près de Flitsch, devant la tête de pont de Gorziet dans le secteur du plateau de Doberdo. •Front du Sud-Est. Après de violents combats, los troupes du général von Kovess ont mis en déroute les Monténégrins, près de Mojkovac, dans le coude formé par la Tara, pocs de Go-dusa, au nord de Berane, et les ont délogés do leurs positions à l'ouest de Rozaj et à mi-chemin entre Ipek et Plav. Nos têtes de colonnes sont à 10 kilomètres de distance de Berane. « * Constantinople, 7 janvier. — Officiel du grand quartier général : Sur le front àe l'Irak, il n'y a pas de modification à signaler. Sur le front du Caucase, combat peu important entre avant-postes. Dans le secteur de Milo, notre poste de garde a surpris un poste do garde ennemi et a ttué 6 hommes. Sur le front des Dardanelles^ le combat d'artillerie, qui a été violent à certains moments a continué sur l'aile droite et au lie. Un croiseur et un monitor ennemis1 ont bombardé, xjendant un certain temps, les environs de A'itschi Tepe et se sont ensuite retirés1. Notre artillerie a réduit au silence une batterie d'obusiiers et une batterie de campagne; elle a /-bombardé avec succès les camps ennemis é$mïs près de Sedd»uUBahr et près de Teke-Thirnu. Le lieutenant liyck Boddiiecke a attaqué un avion français qui survolait le Détroit; il l'a endommagé et l*a descendu sur la côte tnatolienne à proximité d'Akbasch. 17avion ennemi pourra facilement être réparé. Uaviateur français a été trouvé mort. Dans le secteur d-'Anaforta, nous avons trouvé 2,000 caisses de munitions d'infanterie, 130 véhicules et 1 mitrailleuse enfouie dans la terre. * * * Constantinople, 8 janvier. — Officiel du grand quartier général : Sur le front d;es Dardanelles, l'avion piloté par le lieutenant Boddiiecke a attaqué, en dehors de l'avion ennemi dont nous avons annoncé hier la chute, un autre avion ennemi qui est tombé tout en flammes. Le premier de cas avions est un appareil du type Farman et porte le n° 42 ; il est tombé le 6 janvier dans la matinée à l'est dui cap N'ora ; l'autre, un appareil anglais du type Farman, est tombé sur la cota européenne à l'est de Jalova. Dans lo courant de la môme journée, notre escadrille d'avions a jeté avec succès plusieurs bombes sur la position ennemie do Seddi-nUBahr et sur le champ d'aviation établi sur l'île d'Inubros. Le 5 janvier, des jets de bombes, actifs sur l'aile droite et faibles au centre, ont continué; il y a ou également une attaque d'infanterie peu importante. L'artillerie ennemie de terre, appuyée par deux monitors et par deux croiseurs, a ouvert un fer partiellement, violent contre nos positions ; ce feu a duré jusqu'au soir. Notro artillerie a fortement répondu. Elle a forcé un do ces croiseurs à s'éloigner, a détruit une partie des tranchées" ennemies et a réduit au silence une partie de l'artillerie do nos adversaires. Le 6 janvier, dans la matinée, des croiseurs ennemis, protégés par quatre monibors et par six torpilleurs, ont bombardé s.rns interruption la côte anatolienne du Détroit et quelques-unes de nos "batteries. Dans la nuit du 5 janvier, notre artillerie à bombardé par intermittence, dans le D'étroit, les- débarcadères do Sedd-nl-tBahr et db TekeiBurnu ; l'ennemi a répondu sans succès à notre feu-. Notre. bombardement a été repris le 6 janvier et a provoqué un incendie près de Te'vO-'Burnu. L'efficacité de notre artillerie a été plusieurs fois constatée sur les débarcadères et sur le» canote. Le feu que nous avons dirigé contre les débarca/lères de Sodd-uil-iBahr a donné de bons résultats. Sur la? autres fronts, il n^v a pas de modifications à signaler. CoïKKîuniqués des armées alliées Paris, 7 janvier. — Officiel de 1.5 heures : Rien à signaler au cours de la nuit. » * • Paris, 7 janvier. — Officiel de 28 heures: En Artois, au cours de la journée, nous avons bombardé à nouveau la garodeBois-leux-au-Mont, sud d'Arras, et interrompu le trafic de la ligne. Un tir de destruction exécuté sur les positions ennemies du plateau de Nouvron, nord-ouest de Soiss»ns, a été efficace. Deux postes ennemis ont été détruits. En Champagne, notre artillerie continue à se montrer très active. Un fort groupo de travailleurs au nord de Sommepy c; un convoi piv^s de Saint-Souplet ont cie ensper-sés par son feu. Bombardement) do tranchées ennemies vers Maisons do Ctiamim-gne et dans la région de La Main deMas-siges.En Argonne, une io nos mines a fait sauter un petit poste ennemi dans le ' secteur de Vauquois. A l'est de la Meuse, une de nos pièces à longue portée a tiré sur une colonne ennemie aux lisières de Biily sous Mangien.-ncs, nord d'Etain. Son tir bien réglé a jeté le désairoi dans la colonne et allumé un incendie daiis le village. Au Bois Bouchet, nord de Saint-Mihiel, nos batteries ont provoqué trois explosions dans les ouvrages ennemis. * . * * Londres, 6 janvier. — Officiel du quartier général britannique : Lo 5 janvier, en même temps qu'une escadre aérienne attaquait Douai, fcroizç aviateurs ont attaqué une deuxième foi?, à l'aide de bombes, un dépôt d'approvisionner ments établi près de Lens. Au nord de la Somme, une patrouille allemande a été dispersée. L'activité do l'artillerie s'est limitée aux secteurs situés à l'est d'Armentières et près d'Yprcs. * * * Pétrograd, 6 janvier. — Officiel du grand état-major général : Sur le front qui s'étend de la baie de Riga au Pripetv fusillades et, à certains endroits, canonnades réciproques; des reconnaissances do patrouilles ont également été faites. Nos troupes ont occupé le cimetière de Czartorysk et, en repoussant l'ennemi, elles ont encore poussé plus avant. Sur le front de la Strypa et. au nord-est de Czernowitz, nos détachements se sont établis dans las secteurs qu'ils ont conquis. Dans la région do Bojan, à l'est de Czernowite, près de la frontière roumaine, l'ennemi a tenté de prendre l'offensive, mais il a été repoussé par notre feu. Dépêches Diverses Flessinguc, 7 jan\9ier Hier soir sont 'irriv4« à Flessingiue, par train spécial, cent citoyens anglais qui avaient ete intérims eu /wiemagne. Ils sont partis ce matin à bord du paquebot „0ran-ge-Nlassau'', pour l'AngicDerre. Yniuiden, 6 janvier : Les exigences des pôcheurs ont été admises par les armateurs. Les chalutiers reprendront la mer aussitôt qu'ils seront munis de tous les moyens de sauvetage jugés i nécessaires. • * * * Pans, 8 janvier : Orr mande do Nancy au „Temps" que les autorités municipales ont décidé d'éloigner les œuvres d'art que renferment les musées, les Allemands ayant commencé à bombarder la ville à l'aide de canons de marine. ♦ • * Londres, 8 janvier : Sir Edward Grey, répondant à une interpellation à la Chambre des communes, a déclaré quo l'arrestation des capitaines britanniques Napier et Wilson à bord d'uni navire grec par un sous-marin ennemi n'est pas contraire aux prescriptions généralement admises du Dr«it des gens. * * * Londres, 8 janvier : Le Bureau do la Presse annonce que, d'après une déclaration do M. Asquith, les bureaux de recrutement reprendront leur activité le 10 janvier. * * • Passau, 7 janvier : Hier soir, entra Vousfiift et Pfennigbach, le train ordinaire venant do Rottal a déraillé et est tombé du talus. Le remblai avait été miné par les pluies incessran-ics. Le machiniste a été tué; six voyageurs ont été grièvement blessés, et dix, légèrement. * * * ' Washington, 8 janvier : Le (Département d'Etat a annoncé que, d'après une information de l'ambassadeur américain à Vienne, le gouvernement austro-hongrois n'avait pas encore repu, au ,4» janvier, d'information au sujet de la porte du ^orsia". • * Paris, 7 janvier : L'agence Havas annonce que le général Rambot, commandant de la division de réserve de Périgueux, a été tué dans un accident d'automobile. • * • Rotterdam, 6 janvier : Les représentants socialiste^ belges Emile | Yanderveldo, ministre d'Etat, Edouard A m-seele et Camille Huysmans ont vfc.i^ hi«r j les camps d'intern«m«nt de Zeist- dt» d'Jlarder wijck. * . * • Londres, 8 janvier : Le correspondant spécial de l'agence Ren>> ter auprès du quartier général britannique en Franco dit avoir appris quo M. Winston 01iurchill( a été nommé commandant d'un hataillon royal écossais. Il est probable qu'il sera prochainement proposé pour W grade .do commandant de brigade. ♦ * . * Washington, 7 janvier : L'„Associated Press" annonce quo M- Carrais, consul américain à Alexandrie», a télégraphié au gouvernement que les témoi-

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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