La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 22 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61d86k/
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Lundi 22 Mars 1915 * * * * MMMMTM—namnMMSiaMM—■HMriMtfrjfi'VTWvyTïr,-. fr.-i-iiigraa—aa»' ramw > N» 136 Lundi 22 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Ci, Rue Montttgne-de-Hion, Si, ItKUXËLLËfl Bureaux : de 10 à 17 heures JOS. MORESSÉE. Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUP^ÉRO : 10 CENTIMES i La petite ligne. s ...... .fr. 0.40 Réclams avant les annonces 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers 3.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 23T* jour de guerro Nous n'exagérions paa avant-hier en qualifiant de violente l'attaque dirigée par les f lottes al l^ées con-fce le âe&oit des Dardanelles. Parmi les dépêches parvenues samedi soir en dernière heure des diverses sources intéressées, l'une, datée de Constan-tinople, nous apporte ce détail que 70 projectiles de gros rplihre. la plupart de 38 centimètres, ont été lancés dans le rayon d'un seul des fôrtsT On ne sait pas encore de façon certaine lesquels de ceux-ci ont été particulièrement visés, mais il y a gros à parier qu'outre le fort Dardanus dont nous parlons plus loin, ceux de KiK3LBaEr et de Tchanak auront eu à supporter un gfoS'ïSffôrt. Sans prériseF;-4«»dépêche ! de Londres du 19 constate que les dégâts causés aux forts ne peuvent encore être évalués,mais on déclare, du côté ottoman, qu'en dépit de l'intensité extrême du feu de l'artillerie ennemie ces dégâts sont insignifiants.En ce qui concerne les pertes subies par les flottes alliées, les communiqués officiels s'accordent Pur reconnaître que le cuirassé français Bouvet, de imc que les cuirassés anglais Irrésistible et Océan «Dt été coulés et que le vaisseau de ligne français Gaulois a été mis hors de combat. Une dépêche de Constantinople affirme en outre la perte d'un contre-torpilleur et d'un vaisseau dragueur de mines, mais cette dépêche n'est pas officielle. Les belligérants s'expriment de façon différente» sur les causes de la perte de ces navires. Les Turcs semblent d'une manière générale l'attribuer au feu de leurs canons, et sont affirmatifs en tous cas eii ce qui concerne l'un des cuirassés anglais coulés| qu'ils affirment avoir péri sous les coups du for# Dardanus. / Au contraire, d'après l'Amirauté anglaise, ce sojft des mines qui ont coulé le Bouvet, l'Irrésistible Jet l'Océan. Il s'agit vraisemblablement de mines flft-tentes, apportées par les courants dans la zone cfije les dragueurs avaient au préalable débarrassée <fes mines fixes qui s'y trouvaient ancrées. Il serait intéressant de savoir au juste à quoi s'ép ïenir — certaines dépêches parvenues trop tardivement pour que nous puissions en tenir compte ici commencent à éclairer le débat ■— est de pouvoir apprécier lequel des moyens de défense — canoris des forts, mines fixes ou flottantes, batteries cô-tières de torpilles — constitue le danger le plus redoutable poiir les escadres qui tentent de forces le détroit. En tout état de cause, les pertes que les escadres viennent de subir n'ont pas eu pour effet de les faije renoncer à leur entreprise. Londres signale en eff^t que deux nouveaux navires de guerre sont attendus prochainement dans les eaux de la mer Egée, et Paris annonce que le Henri IV, qui vient d'être désigné pour remplacer le Bouvet, va partir des côlfes . de Syrie pour les Dardanelles. Y En dehors des péripéties de l'action navale, les ; communiqués officiels que nous publions aujour-d'hui ne constatent que des faits de guerre trop,; ■ menus pour être autrement résumés que par la forjf . mule banale : situation généralement inchangé^ < tant dans l'Ouest que dans l'Est de l'Europe, jjv 1 condition toutefois qu'il soit admis que l'occupation de Memel par les Russes,que-Berlin a annoncée hier, ne sait pas de nature à déclancher dans cette régidto des opérations militaires d'envergure. C'est notre avis — nous l'avons dit déjà — pour deux raisons,' ] D'abord parce que les Russes pourraient difficile? 1 ment amener là des forces considérables, le tenjf ? toire du gouvernement de Kovno qui touche à Jta ( frontière extrême- nord de la Prusse étant totalement j privé de voies ferrées jusqu'à 100 kilo-mètres à ^intérieur du pays. Ensuite parce qu'il faudrait què; les ; Russes fussent maîtres de la Baltique et de la Saie < du « Kurischer Haff » qui la sépare de la Prusse, < avant de pouvoir aventurer une véritable armée â$ir ; la langue de terre où se trouve située la ville çle '! Memel. L'ébroitesse de cette bande de territoire ést ( telle, en effet, qu'elle peut être prise tout entière sous le feu des canons des cuirassés, lesouels.au- { raient tôt fait d'y rendre les positions russes isite- 1 nables. I La ville de Memel, que les Russes viennent d'Oc- ' cuper, est la ville située le plus au nord de l'Alîe- • magne. Au point de vue économique, elle joue un J grand rôle en tant que place commerciale pour les £ céréales et le bois: les grandes forêts de la Pologne 1 russe, comme on sait, fournissent d'immenses quantités de bois, qui sont transportées en Allemagne sur c les eaux du Niémen. Memel a connu une période de ® prospérité exceptionnelle pendant la guerre de Cri- c, mée, qui fit momentanément de cette ville le centre -J de l'importation et de l'exportation maritime rusàe ^ tandis que les ports baltiques étaient bloqués par E la flotte anglaise. Il est vrai qu'un formidable in- p cendie détruisit précisément à ce moment-là les dé- c pots de bois et les magasins d'approvisionnements. ^ Depuis environ 30 ans Memel, qui compte 21,0ÛQ ll habitants et est reliée par fer avec Tilsitt, n'est a plus une place forte. ■ ++ SUR MER x^uuiuirws, iii-tum ; Le vapatir CoAchestea*,. de la Great Ea&fcem Rafeay rjOompany, a été irno fois encore pmm^ijyjpg.r squs-ff marfa allemand pendant son voyage do RoSerdam à ( ELarwich. Le brait■ s'était répandu, parmi lés passagers, <pe kr'fT 28 recherchait spécialement le Ooicbeeter et' dès W départie Iloek van Holiarid, tout le moaudle eur- tj veillait "îBtettânj&ivement la mer. Après deux heures dis g navigation, un. sous-marin ayant été aperçu, le capi- c| fcaime dm Godchcster a changé immédiatemeait de direo- t tâon et a remis le cap sur la cô te hollandaise. Le sous- p smarin a plongé et a disparu après une courte poursuite, or Las Paknas, 10 mars : Le charbonnier allemand Macedonia, qui ravrtarl- a lait en cKs^çgL&t vivres plû^euais CToiseurs allemands 4, j opérant au» début de la guerre dansles eaux de radian- 1 tique, et qui avait,été amené à» Las Palmns m oott-nhTiP fi parie navire de guerre espagnol Cataluna, a disparu. II E profita du départ temporaire tliu navire prtSpSÉST à sa p SQirveûJilaii ce et quitta le port ce matin à la première fj ceane. L escaj>ade de ce bateau a causé une vive seu- er •tttâoai. Santiago de Chili, 19 mars : Le gouvernement chilien a envoyé à l'île Juan Fer-nandez deux navire» de guerre qui embarqueront et transporteront à V alparaieo l'équipage du croiseur aJ-lesnand récemment couié, le Dresden. i Madrid, 19 mans: x {/Le. vapeur américain Finland a été n>^s à la chaîne if Gibraltar. U transportait des huiles de graissage, du ®nc, du cuivre et d^autres nuarchandsises de contrebande. Le consul américain et les autorité© maritimes de CJibraîtar se sont renduz® à bord pour procéder à une Visite compilète de la cargaison. Londres, 19 mars: _ Le vapeur néerlandais Sliedrecht a coulé dans le voisinage de South Fields. Son équipage a pu être sauvé. Le Sliedrecht a été lancé en 1905 et jaugeait 3,068 tonnes ; £1 appartenait à La compagnie de navigation De Maas, de Rotterdam, et faisait de voyage d'Amsterdam à Buenos-Ayres, via Newcastle. Londres, 20 mars : Le vapeur suédois GehelancI a été capturé à la hauteur des lias d'Orkney, et reu orque dans la lies, les autorités maritimes ayant constaté que la cargaison en était destinée à um port allemand. Londres, 20 mars: On mande de Tenedos à l'Agence Reuter, en date dJhier, que six cuirassée sont de nouveau eutrés daus les Dardanelles, mais que le temps défavorable a empêché une vigoureuse repris© opératioo^ t *+ Discussions byzantines \, . . 1 C'est le titr© d'un article publié il y a quelques jours par la «Métropole» de Londres. Nous voulons en reproduire un large extrait, dans lequel sont affirmées des idées qui sont nôtre© et que; nous croyons dignes d'être partagées par tous les Belge© de. bon sens. friotards — l'espèce, dirait-on), tend à .s'en restreand-re — ttontmuèii't à se bercer a^illugjjOgg, à oser des anticipait cois ailc&icïeu^es*a succomber aux tentations 4'une mégalomanie ridicule! Le sang-ffoM 8fîffiposè pius que jiamais aux vrais patriotes. Sachons regarder [a situation comme il la faut voir : en face I Mai® écoutons lia « Métropole » : — La guerre no nous aur^iï-^'Bo rien appris 1 N'au-rait-elLe diminué eu Heu notre prédilection majeure pour les discussions byzantines, l'âpreité que nous apportions à défendre nos idées de politique intérieure, l électoraiisine. souverain qui nous fermait si souvent les yeux sur des problèmes pius urgents ï Nous serions vraiment tentés de la croire en considérant la polémique qui vient de s'engager au sein de la presse belge exilée, au sujet de l'opportunité ou de l'inopportunité pour la Belgique... d'annexer la Prusse rhénane à la conclusion de> la paix ! Tout oe que nexus voulons dire de cette discussion, c'est qu'eJJe est absolument hors dieT saiison jist, par conséquent, profondément .r^igre6£aSï^~ q'iîfau. surplus, elle ne répond d'aucune- manière, ni au sentiment public de ['imniiense majorité des Belges, ni au. senti ment public [le l'immense majorité des alliés de la Triple Entente ; qu'elle ne nous paraît être le fait q-ue^ de quelques polémistes incorrigibles, ou de quelques idéalistes de cabi-ict, auxquels les événements de ces derniers mois n'ont rien enseigné ; qu'enfin, plus tôt on y mettra fin, mieux >ela vaudra. Nous ne voulons pas même rechercher, comme le font , îertains de ces polémistes pour g'excuser de vendre la Deau de 1 'otu-s avant qu'il aoit abattu (reconnai'ssaht Dar là même l'inopportunité de cette discussions), à qui )u à quel groupe il faut attribuer la responsabilité absolue- de semblable- polémique. Nous croyons, du reste, lue cette responsabilité est partag^f^-îwfi:'s_ n'app^m--ronis pas plus" le discours de M!fcchollaei-t à Sainte-idriosse, décfettint qu'il 'ne' veut d'une Bé-igiquè [•grandie, que- la harangue de. Londres dans la-queùie VL. Va^ferveldo a déclaré avec pltus de précision que les Bel^a^!^ sgïjZ pas ambitieux, et qu'ils s'annexeront )eut-êtrëTë' grand-duchê d-e Luxeni.bourg, si les habi-ants le désirent, commo aussi oeir tains "petits terrîitoi-•cs liïUllJdpiï-c!^'qui sont moins allemands que belges. STon que nous ve u illions_ critiq uer i~ÏÏbîit'en ouït cas ddiscutables, mais parce que nous trouvons que eur expreission est inopportune. En effet, discuter la amestlon de g la plus .jpgpap^ Bel-nque comme on veut bkai l'appeletr," c'est tducHer Iiireetémènit à celle des oondiitien© de la paii, et la dis-Tussdon des coaiditionis de la paix, en ce moment, est considérée par les plus hautes autorités d?s pays alliés omme absoliumenit h-ors de saison, comme contraire aux utérêts les plus directs et les plus pertinents de notre ause. D'abord^ la façon dont las Alliés réaliseront le q>ua-liruple objet de leurs efforts dépeindra avant tout de aits d'ordre militaire au su i et dcGQ uefe ^re rsonne ne peut'1 aussi, sans doute, dans une ©er- aine mesure, d'événements d'ordre po-litique provoqués bez nos ennemis pai^cc\s faits. Vouloir di u-tsr des au- 0-u.r J:' 11.If ^i^iquel aboutiront ces aâts et leurs, conséquences sea-ait de la pure fo-lie. Or ce eront eux, précisément, qui seront prédominants i fixation des modalités de la paix. Mais ensuite,, et surtout, tous ceux qui se livrent à ette futile besogne semblent oublier de considérer la Situation actuelle du théâtre de la guerre. Ils perdent <e vue que la guerre ne fait que commencer, que les Jliés se troûveBt°en pr^êernSe' ^un''èunë"fmTormidable, m^u^Êent^préparé, par tous les moyens, à son effort e domination universieile, et qu'il faudra l'union te-ace de .touteis les volontés et de toutes nos ressources, our en vernir à bout. Ils ne paraissent pas se rendre ompte que la Bclfiiçpe, la Pologne et une partie de is 'ra-nce sont cgvfâuçg, qu'il n'^ffÇSs un soldat aîKé èUr 3 tâmtSfe aluêimand en 'Europe, que tout ce que nous vons tairfc jusqu'ici" c'est d'endiguer la marée germa-ique, conquérir une partie de la Galicie et nous assu-3T H'empiro des mers. Nous ne songeons pas à diminuer l'eSort des Alliés, ud est considérable, mais nous voulons faire ressortir ue nous ne nous trou-v-ons qu'au début de notre pro-ramme, et qu'il faudra encore d'énormes sacrifices poui' a assurer l'exécution. » yG&INION DE STATISTICIEN Au cours d'une conférence qu'il a donné à l'Associa.-on statistique de Londres, un savant anglais, M. Ed-ar Crammond, a déclaré que les frais qu'entrafc&era irectement^ et. indirectement la guerre jusqu'au * juillet, peut être évalué à £ 9,147,900,000. Ces frais Duvèûlf^être répartis comme suit : Belgique 626,500 lillions, France 1,686,400 millions, Russie l,400,0(p illions, Grande-Bretagne 1,258,000 millions, soit,' an )tai, 4,870,300 millions, Autriche-Hongrie 1,5C2,0Q0 illions, Allemagne 2,775,000 millions, soit, ensemble 277,000 millions de livres sterling. Le commerce extérieur des neuf puissances bellicè-mtes s'élève à environ 62 p. c. du commerce mondial, 'épuisement économique et le manque d'hommes £t 2; matériel de guerre mettront vraisemblablement odr- 1-ines puissances dans l'impossibilité de continuer ia aerre après juillet prochain. Tel est l'avis de M. Crammond. Faut-il le partager 1 •—--"4 'irraCCT^''i:|1- f1n^an r" COMMUNIQUÉS OFFICIELS CQmmunîqiiés allemands Berlin, 21 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre dans l'Ouest. Au sud-est d'Y près, un . éroplane anglais a été descendu par notre feu et les aviateurs ont été faits prisonniers. Nous avons repoussé deux tentatives françaises fautes en vue de reprendre la position que nous avons conquise le 16 mars sur le versant sud de la hauteur de Notre-Dame de Lorette. Nous avons constaté que les Français avaient installé un poste d'observation sur la cathédrale de Soissons, protégée par le drapeau de Genève. Nous avons pris ce poste sous notre feu et nous l'avons détruit. En Champagne, au nord de Beauséjoitr, nos troupes ont poursuivi avec succès leurs travaux de sape et ont détruit plusieurs tranchées françaises. 1 officier et 209 soldats ont été faits prisonniers à cette occasion. La crêtç du Reichackerkopf, vaillamment défendue par deux bataillons de chasseurs alpins, a été prise d'assaut hier après-midi. L/ennemi a stibi de fortes "pertes" ef a "liUssîRSSe nos mains 3 officiers, 250 hommes, 3 mitrailleuses- et 1 minenwerfcr. Les ccntre-attaques françaises ont été repoussées. En guise de représailles contre le jet de bombes par un aviateur français sur la ville alsacienne ouverte de Schlesstadt, des dirigeables ont lancé cette nuit quelques bouibes de gros calibre'sur les fortifications de Pa ris-et sur les croaseniêiits de chemins de fer à Compiègne.} ^Tl#ÈW'(?Éae la guerre à l'Est. Entre l'Omulew et l'Orzic, une attaque russe a été repoussée et a laissé entre nos mains deux officiers et 600 soldats. Deux attaques russes nocturnes sur Jednorozek se sont écroulées sous notre feu. * * * Vienne, 20 mars (Officiel): Sur le front dans les Carpathes, il n'y a pas eu d'événement spécial à signaler. Il s'est livré un vif combat d'artillerie dans quelques secteurs. Au nord-ouest de Nadwoma, une attaque nocturne effectuée par plusieurs bataillons russes, qui s'étaient avancés à cent pas devant nos positions, a été repoussée. Sur les autres parties du front de bataille, au sud-est de la Galicie, un caxîne.relatif règne. En Pologne et à l'ouest de la Galicie, il n'y a rien à signaler. Les valeureuses troupes qui défendent Przemysl ont entrepris hier une sortie en direction est. Elles ont rencontré d'importantes forces ennemies et se sont retirées derrière la ligne de ceinture des forts après un combat de plusieurs heures. * * * Constantinople, 20 mars (L'Agence Milli annonce d'Erzer'oùm) ' : " Les^RtîSÉâs ont essayé hier d'attaquer les avant-postes turcs près de Morghul-Bortechka, dans le Caucase. Us ont été repoussés. * * * Constantinople, 21 mars (Officiel du gr.and quartier général) : Il résulte des observatisns faites que, sans contestation possible, pendant la bataille dans les-Dardanelles, le cuirassé français Bouvet a été touché, avant de sombrer, par deux obus Se gros calibre. 5 de nos grenades ont touché le Oueen Elisabeth; 4 ont touché l'Inflexible. De notre côté, un canon à longue portée a été endommagé. Nos pertes s'élèvent à environ 20 tués. Aujourd'hui, l'ennemi n'a tenté aucune opération contre les Dardanelles. Communiqués dss arméss z'\l&3$ Paris, 10 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : A Notre-Dame de Loretre, nous nous sommes emparés des -boyaux de communication qui conduisent des tranchées se trouvant sur la crête que nous avons conquise vers le village d'Ablain. Nous les avons détruits après avoir tué, chassé ou fait prisonniers les défenseurs. En Argonne, nous avons avancé d'environ 150 mètres entre le Four de Paris et Bolante, après un combat très violent. Dans la forêt de Consenvoye, nous avons repoussé, la nuit dernière, une contre-attaque allemande. Nous avons maintenu nos avances du 18 mars. Près des Eparges, nous nous sommes rendus maîtres d'un point avancé à l'est de nos positions, point où l'ennemi avait réussi à se maintenir depuis les combats du mois dernier. Nous avons repoussé, pendant la journée d'hier, deux contre-attaques et une troisième exécutée pendant la nuit. * * * Paris, 19 mars (Communiqué officiel de 23 heures) : Sur la plus grande partie du front, la journée a été assez calme. g Dans la vallée de l'Aisne, il y a en un combat d'artillerie assez violent. En Champagne, devant la hauteur 196, au nord-est de Mesnil-les-Hurlus, l'ennemi a entrepris une attaque d'infanterie après avoir au préalable violemment bombardé nos positions. Cette attaque a été repoussée avec des pertes poux les Allemands. * * * Paris, 20 mars (Officiel) : Pendant les opérations dans les Dardanelles, le iS mais, les forces alliées ont eu à soutenir un feu violent. Les navires de guerre ont rencontré des mines flottantes dans le détroit. Les cuirassés français et anglais ont violemment bombardé les forts de Kilid-Bahr, Tschanak-Ka-lisse et Dardanus, ainsi que la pointe de Kephez. Les résultats obtenus pendant cette journée de bataille ont coûté des pertes sensibles. Le Bouvet a ooulé à la suite d'une explosion de mine.—fcç-6au-kus a été endommagé par le feu ennemi et mîs"'mo-mentanément hors die combat La flotte anglaise a également souffert. Deux de ses cuirassés ont été coulés par des mines.™" * Ces"""fîeïtés, aussi pénibles qu'elles soient, n'arrê-tpront pas le cours des opérations. Immédialement après l'annonce de la perte du Bouvet, le ministre 1a: Marine a télégraphié au commandant du Henri 1V^ qùi se trouve à la côte syrienne, de prendre la glace du Bouvet. On n'a pas encore de nouvc'l!es~§ur le sort 3e ^équipage du Bpuvet. Certaines indications permettent de dire qu une partie de l'équipage a été sauvée, mais on ne çonnaît pas encore le nombre exact des survivants. * * * Londres, 19 mars (Rapport du maréchal French): La situation est généralement inchangée. Celles des tranchées au sud de Saîiit-Eloi que nous n'avons pu ieconquérir ne sont pas occupées par l'ennemi. * * * Londres, 20 mars (Officiel de VAmirauté) : La perte des navires britanniques et français Qlans les Dardanelles est survenue avant-hier au qours d'une attaque générale sur les forts et le dé-" troit. Le Bouvet a sombré en trois minutes. Les dégâts causés aux forts par notre feu violent n'ont pu encore être évalués. Les opérations continuent. ^ On attend l'arrivée prochaine de deux autres navires de guerre* — Dépêches divsrsas Berlin, 20 mars : De sour, on publie ce qui suit sur la fin du croiseqr Dresden : — Il se tïtrOTÎfîV^i l'ancre dans la ba<3 de Cumb-er-land, qui echanere l'île" chilienne de Juan Fernandez; il avait une avarie à ses machines et manquait de charbon; 400 mètres au plus le séparaient de*la côte. Le 14 mars, au matin, il fut attaqué par le croiseur cuirassé anglais Kent, le petit croiseur Glascow et le croiseur auxiliaire Orama qui ouvrirent le feu à une distance de 3,000 à 3,500 mètres. Le Dresden répondit. Le commandant allemand protesta contre l'ouverture des hostilités dans les eaux neutres; le commandait anglais répondit à sa protestation en déclarant qu'il avait ordre de détruire le Dresden quand et n'importe où il le trouverait, et ope ~pffrfp^e reste il s'en rapportait aux s-oins de la diplomatie. Voyant qu'une plus longue résistance de son navire, étant donné la supériorité numérique de l'ennemi, était inutile, le commandant du Dresden le fit sauter. La plus grande partie de l'équipage a réussi se sauver. Les pertes allemandes. ?ont de 3 morts, de 3^ blesses grièvement et de 7 btessés !&rèrenreri't PU sieurs éclats d'obu.s anglais sont tombés er territoire neutre et ont,en^prnmagé un navire marfchanj chilien qui se trouvait à.l'ancre à proximité. i **■> ' JpPaiïis. 18 mara : jgl.a Chambre fooaçafc» <b» députés a. décidé de per-ft'bbre l'imiiMiu'll WWBS <Jo Trésor à canranrv"_oe de jpOO millions et a voté um crédit <te 1,880 millions pour Pïrteittaï-isra'a pays alliés et âjfis: —~ ï Le ministre des finn^oès, M. Kibofc calant de la. m-jffci.iaitioii finaocière. a. déclaré que dép^BEM de l'Etat fd'épa.iàent mgms-aellsmeat l,î-50 millîô'ftâ 11 " " Londres, 20 mars : Loaxl Kiitchenei- a prié le Comité exécutif de la Fédé-ration dos Otrarims mimanrs às> réduira la, dmréa du chômaga teuKtionraal ds Pâques. * " ■» Londres, £0 mars : Ce matin, des aviateur3 ont paru -au-d'ese-uis de Deal (eôte angLaise aiî'norcfesB de Douvrtee) et y onlt iwm boL',n.be.s qui sont Colites tombées dans la mec. De® navires garde-cote eut tiré -sur les avion»*, qui ont pu s'échapper.-* * * Pébrograd, 13 mars : On mande -de T-ek.-o au « ÎTovoié Yremia » que dep'uis h'i'-cli, hi r - iiiterronip'iiC' peur Lc-s 'm-Àf® u'!:; _.c_;Uro le. Japon et la côr-e- clsinoi.se-, la moa* devant reoter Jiiire peur les fffaiîs'j^ô'tft^~ "etc* firoupets. * * * Copenhague, 18 mars : Depuis^ vendredi, lies j-ouaTiaux japonais ne> peuvent plus pénétrer en Paissie. *** Jugenheim, 18 mars : Hier soir, ou a obisecvé un faible mouveimenit edsmi-Q'Ue a une distance de 8,650 kilomètres. Le trembleuncut de terre a eu lieu vnadseimblabileauenit eu Exti-ème-Oiient.* * * * Londres, 19 mars: 1 On mand,© de Wasliington- que les Et a te-U nis n'*ae- cèpteront p:a^ la note anglaise1 concernant bloaus de < 'UAllemagnjfr^ls feront savoir à ^Angleterre qrrMlg Wft-' ! pdiè'iTniii "" ^stureis sn^écifiées dans la note comme cou- ^ traires aux lois et aux usages courants. *■ i * * Londres, 19 mœrs : 1 La fr«t pour le transport des èfeairbon» de NewcaGtJe à ' Londres vient de tomber de 15 sh. 6 d. à 8 sh. * i * * Sofia, 21 mars : { A la séance d'hier de- la Sobranié bulgare a été dé- | posé un projet de iod oonceirmanit tes secours ans familles de® réseii-viistes qui seraient éverotuieilkimenit rappelée ' seras las aames an cas de mobilisation!. * 1 h * * I /Washington, 21 mars : Y /Los membres du^ gou.vcrnement ont délibéré sur le c fexte de La noto qui sera envoyée à l'Angleterre. Cette c ffioto ^ïjo.tegt'ej-q. contre daye-rees décisions, do l'Angle- cn œ <Pâ ooneërué le© représailles. Sur d'autres 1 -poists elle réclamera des explications complémentaires. 1 * * * t Eome, 21 mars : 1 Le Sénat italien a adopté après un court débat, le projet de loi concernant la défeuso économique et mili- c taire <Le l'Etat. 1< / # „ <3 Amsterdam, 20 mars : r Le gouvernement néerlandais a communiqué aux gou- vernemients anglais et français s-és obsea"vations au so»- r jet des mesure® prises par eux pouir assurer le blocus de F Allemagne. Il dément l'information ayant trait à une action diplomatique commune de la Hollande et des ^ Etats-Unis sur cette question. n I. 11—y*—t |Londres, 19 mars: 1 I Le gouveim&memt anglais et las représentants db parti i fflivadea* ont concliu aujour d'h-ui un accord définitif. & Was'hingtoai, 19 mains: c L'Angleterre, T Allemagne ©t If Autriche se sont rifeas à accord ' pour permettre aux reç>riéseivtaQts-des Ums d'iïsp.efttar.iqB, %fc <1 a'y distribuer des provusions. ' i h Ce© gou.viernieuKm'ts se- sont également entendu® en n vue d© l'échange dos prisonniers civils qui ne sont p#© v eoi âge dfètrie enrôlés dans l'arméa Ji r. PETITE GAZETTE Nos sofdats internés e** Hollande. A en croire» les notes que puîSTientf çà et là 2es journaux néerlandais, nos soldats iniUjmés em Hollaai)de s'ingé^, nient à tromper les ennui® de l'exil... et y réussissent, % r Lisez plutôt l'information que voici, publiée il y a quiet» ques jours par le « Telegraâf », d'Amsterdam. — Les soldats belges Dister et Oolin, internés à Hai> ^ der-wijk, dont l'un fut basse et l'autre ténor au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, organisent une soirée et un# matinée artistiques au théâtre de Hardeirwijk, avec le concours de leurs' co-internés Thoen et Réfères, du Conservatoire de Liège, Uoels, du Conservatoire de Gand, et^ enfin de M. Gevaerts, airecteur de la musique militaire à Harderwijk. Le programme comprendra Le premier acte de « Faust» en costumes avec accompagnement d'orchestre!, des airs» d'opéras et de© œuvres classiques pour piano, violon et violoncelle. Le général Loclia honorera la soirée de sa présence. Le fisc. Nous, avons récemment publié, à cette même place, une communication nous adressée par un contribuable dinantais qui y prenait assez vivement le fisc à partie. Ayant lu cette note, M. Mansvelt, contrôleur cLes contributions a Dinant, « sinistré » et actuellement à Y voir, nous adresse Ta rectification suivante., que nous accueillons avec empressement : Monsieur le Directeur, Le receveur des contributions à Dinant n'a encore fait exercer aucune po ursuite^ pour 1614. Co mime tous ses collègues, il a invité les contribuables «en état de payer» à acquitter Les termes échus de leurs contributions. Il accorde des délais. On doit savoir que la ville de Dinant a un urgent besoin de ses additionnels, compris dans les sommes dues. Un dégrèvement de l'impôt foncier à partir du 21' août 1914 sera accordé pour tous les bâtiments sinistrés. Dans le même but, le dit receveur est occupé à rechercher les derniers noms des patentables décédés dont les héritiers n'ont pas continué d'exercer ia profession ou le commerce. O est tout ce qu'il est poissible de faire « pour le moment ». Iteeevez, Monsieur 1© Directeur, l'assurance de ma haute considération. (signé) Mansvelt. Les bihero?s patriotiques. Ne méprisons aucune industrie. La plus hirmbfe a droit au respect et mérite qu'on l'encourage. -Nos b-imbeiotiers jettent en ce moment sur le marché toute une série de menus objets à bas prix auxquels, pour la facilité de leur écoulement, ils donnent un aspect plus ou -moins patriotique». Ce sont de petits porte-monuaic, des portefeuilles, des porte»-cartes en papier, gaufré, forft éLégamts, ma foi ! estampés de dinapeaux américains ou belges; dies bagues au chiffre -de nos souveraine, des médailles, des broches, des épingles de*cravate ornas du profil du jRoi e»t 1a Reine ; des vases, des tt&Afis, dc« c^ndii-ie.vrs, que s<ais-je? où l'on trouve repro dfUi?fs les tr?its do "un ou l'auitnô membre de la .famille loyale. Faites vo-'îre choix. Ne vous gênez pas. Oes ob-jets sont à Li -pcntltée de touteis les bourses et l'on peut s'pta î^MO-T'à «KiéquéireuT sans risquer die compromettre l'équilibre de âon budget. L'apparition aux vitrines de ces ingénieuses nouveautés doit être accueillie dJau.taut mieux, qu'eMes foua-nis-sent du travail et <?:es juoycaae de> s,ubioài&tance à beaucoup de diéohéjûtés at contribuent pour une bonne part à ce relèvement écouon.vique qui est dans les désirs de tous en co moment. Les excellentes intentions qui animent Leurej créateurs suffisent à leur faire pardonner bien des fautes de goût, par exemple la familiarité vraiment excessive des fabricants de blagues à tabac, qui n'hésitent pas à orner leurs produits do l'auguiate effigie' du roi Albert !... P eut-être récuserez-vous qu'il eût mieux valu la réser*. vea;, cette effigie, pour des objets .plus nobles ? Bh ! mais, qui vous dit qu'on n'y ait pas songé 1 La voici décorant un miroir destiné aux coquettes, an étui à aiguilles que se dif-pu^eroint nos gentilles ouvrières, une tirelire où la ménagère économe serrera sa petite épargna, une montre qui rappellera aux éoolières qu'il est temps de se rendre en classe. On met en vents, également des mouchoirs do poche aux couleurs mationaiee. Encore une [ois i on peut se demander s'il est bien séant de se mou-sher du^.ns son dinapeau,, ou même au pis aLIeir de s'en servir comme tour de cou 1 Ma-s il ne s'agit, en l'occur-L'encev comme nous l'avons dit, que de faire aller le commerce», et puis, c'est l'intention seaile qui compte, 3'est cale seaile qu'il faut etnvkager. De par ces humbles dbjets, ces patriotiques paco-tillies, une famil.le aura le ioir une somme un peu plus rondeOette dans sa maigre escarcelle, et cette pensée dioit suffire à nous leis rendre nt-éressants. De gùstlbus et coloribus.. Il est des nuances sympathiques et d'autres a-ntipa-;hiqu'es. Il y a de3 gens que le bleu rend tristes et le rouge gais. L'indigo donne le spleen à certain individus; d-autres, c'est le gii&, certain gris, qui les empê-;he de voir la vie en rose. Il paraît donc établi que es couleurs produisent du malaise ou du soulagement, :t que des troubles nerveux résulteraient à la longue des sensations desagréables que peuvent déterminer sur e rayon visuel les colorations qui l'offusquent. De là à trouver qu'il y avait nécessité, si pas urgence, à introduire un peu de science dans la mode, le )as a été viite^ franchi, et voici les conclusions auxquelles est arrivé le docteur Foveau de Courmelles : 5< Les femmes, écrit-il, habituées à choisir pour leur oilettes les nuances qui leur vont le mieux, ont en :ela un gout bien plus délicat que les hommes. Il en ;st qui trouvent d'instinct ia coloration appropriée à eur genre de beauté. Comme ce n'est pas le cas pour haeune, on peut se demander s'il n'existe pas une egle dominante, par exemple si « la coloration géxiié*-aie de la toilette ne doit pas être la couleur complé-n entai ie de la nuance de celle qui ia porte? « (La colo-ation générale étant la résultante de toutes les nu ânes qui composent l'habillement complet : fleurs du hapeau, corsage, robe, rubans de taille, etc.). « C'est-à-dire que la blonde comme les blés choisira a coloration turquoise; la blonde dorée, le bleu vert* a rousse, le vert; la brune aux cheveux couleur ailé [e corbeau, le rouge. Pour les cheveux châtains, c'est 3 violet qu'il faut prendre, et ainsi de suite. » De quoi, mesdames, il résulte qu'il faut vous appli* uer, pour faire valoir votre teint à trouver la cousu r complémentaire de oelui-ci. CJest le vrai moyen e retenir, sans les blesser, les regards qui ne peuvent lanquer de s'attacher à vos pas* îne petite explication. Si je ne la donne pas aujourd'hui, il faudra, que je la onne demain, quelque ennui que j'en éprouve, et conti-uer à différer ne servirait dès lors de -rien. Qu est-ce qu il m aiirive tous les jouns une vingtaine }is? De recevoir la visite dte> malheureux ou die nzaitheureu-?s porteurs d'une lettre de recommandation d'un meneur ou d'une dame que je ne connais du reste pas » e qui ne m'empêche point d'avoir pour ce monsieur et stte dame les meilleurs sentiments puisqu'ils cherchent faire le bien. II me semhlie parfois entendre oes pauvres- gens haleter e l'autre côté de la porte de mon bureau, et je suis par t» pensée tout ce qui se passe dans leur esprit : — Convient ce Monsieur va-t-il me recevoir? Qu'est-ce que je rLis lui dire? Comment va--t-il me répondre? Me donsne-irt-il ou me refusera-t-il la paire de chaussures.1 ou la

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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