La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 04 Juillet. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2804x55s5z/
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WSsfdi 4- Juillet 191S JOURNAL QTJOTIDÎEÏÏ —' SLe ftPamêro : lO Genfimea Annëer— N* 589 LA BELGIQUE PRIX DES ABOHNEMEIÏTS 3 mois (juiII.,août, sepî.), fr. G.90 | 2 mois (juili., août), fr. 4.60 J I mois (juil!.),îr, 2.30 Les «lewiantltts d'nhoisncaient sont reçues EXCLUSIVEMENT anx guîcStcîs des bureaux de posie. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Qlj $£Q2ita,&n3*>au3z<'I~Ier'bQs-l?Qtagèrest 13TI V^EJXjZJ^ BUREAUX :D£ 9 « 17 HEURES %JoSd IVîORESSÊS, DIRECTEUR ; Petits annonces . .- a a i i la lignai ^r* 0.50 ] Réclame ar&at les annonces • * —* 1.25 | Corps c7.«i jwïïBfti 5.00 PRIX DES ANNONCES Faits divers . . - 3.75 | Nécrologie. ...»•*•» —1 2 50 J Coia des Eleveurs , . » , . —i 1.00 LA GUERRE TOT joui- de guerre Des troupes anglaises et françaises viennent d'entreprendre, sur ua front de 40-lvi-louiètres, unie action offensive dont l'imminence s affirmait do jour en jour davantage. La bataille s'êsti engagée samedi dans le secteur de Gommeoeurt-ilébutenne, à une vingtaine de kilomètres au su*t'-ouesb d'Ar-ras. Klle s'est de là étendre jusquau Quel de la Somme dans la région au nord de Chaulnes, en suivant une- ligne approximativement dléljimifcca par les tivis viLages de. Gommecourt, Hébuterno et IBeausmonv-Hamel, qui sont au nord d'Allert; par trois autres: L^a Boiseilo, Pricourt et Montauban., qui sont à 1 est d'Albert]; par deux autres encore : Ila-rtfecourt et Ourlu, qui sont entre l'est d'Albert et la Somme, et enfin pur ceux de Becquincourt, Dompierre et Fay, qui sont au sud! de la Somme. Jusqu'aux environs do Montauban, l'offensive eflt menée par des troupes anglaises ; ce 6ont les Français qui attaquent les posi tions allemandes sur les deux rives de la Sommo. La lutte, qui témoigne sur tout lej front* visé d'une violence croissante, a é$é très vive au nord de la rivière l'Ancre. Ce petit cours d'eau prend sa source aux environs de Bapaume et coule vers le sud-ouest en suivant le chemin de fer dJ \rras à Amiens, pour se jeter dans la Somme à Corbie. Mhûs la bataille a été plus acharnée encore sur les deux rives de la Somme, où la vigueur des attaques françaises a obligé une division allemande à évacuer sa première Jigne, complètement bouleversée par le bombardement, et à se retirer dans des positions de sûreté établies entre la première et La seconde ligne. Sur tout le front attaqué, du reste, tbiff Jremts villages ont changé de mains. Les Anglais gagnaient qu'ils ont occuipé -Serre, La (Boisselle, Main et z et Montauban. De leur côté, les Français annoncent la prise des villages de Curlu, Dompierre, Becquincourt-, IBussy et Fay. _ Les premiers résultats acquis pair l'offen-sivo franco-britannique n'autorisent pas db prévisions! mi à l'égardi de son développement éventuel, ni à l'égard de ses chances lie succès. De mtime qu'il en a été do l'offensive russe, il s'agit évidemment ici •l'une vaste opération, préparée aveo d'autant pius de snn quelle est i irisée centre des posilions établies et améliorées sans rei ioie depuis vingt et un moi3. De part et d'autre, l expérience acquis» au cours de la terrible et interminable guerre que nous subissons va sortiïr tous ses effets : les chefs ^ d'armée ont appris, à leur dJépens, que 1 effort offensif le plus gigantesque peut etre enrayé s il est dépensé sans mesure en vue ci un résultat décLsdr. immédiat, et que ee même la résistance la mi»ux organisée risque, si elle vient à être brisée par l'action il résLStûble des canons lourds, de perdre toute son efficacité quand eUo s'obstine à 1 excès. • * » Én \ olhyïiie, la contre-offensive erctrâme-ment tenace du général von Linsingen fUit ce nouveaux progrès, spécialement au nord-ouest et au sud-ouest de Luck. Dans le secteur au nord-ouest de Tar-nopol, l'armée von Botlune^ a réoceupé en face de Cebrow les hauteurs de Worobijow-ka, récemment occupées par les Russes. Concernant cette armée, c'est par erreur que nous avons hier situé sur la Strypa les attaques de cavaJerie repoussées par elle : eest on réalité au sud du Dniester, dans les environs de Thumacz,. à une vingtaine Où kilomètres au norduouest d'Obertyn^ que ces combats ont eu lieu. Le commandement du général yon Bothmer, qui ne si'etxeimait jusqu id quei dans la vallée de la Strvpaw ( détend donc désormais au nord Jusqueda-ns , le secteur (î? Tamopol et au sud jusqu-'au au Dniester VaI1&, du P™th' aprto avoir ' î * Kolomea, les Russes ont progressé j f\ * ouiest et au suû-onest de cette ville. , ou l'on se diispu'e la possession des haun « ■eurs do Jîcrezow, à l'ouest .du JaMoaow , L,,czi;a- ,à> .la lJfîne de tataiUe , rejoint par lo snd-c«fc la Bucovinc, où elle i ne s est guèro modificSe depuis qiieloiiœ imirs 1 Les Kusaas y constatons 1 arrivés rie renforts <l"i augmentent les capacités do relance ; Oes Austao-Tlongrois; ils signalent, d'autre î P'ir, (juq ï état (Jépiorable des routes de i montagne, détrempées par les pluies torren- i usi.es, leur crée de sérieuses difficultés. , * V * • Sur 1 Tsonzo, la lutte est toujours vive, mais^ reste localisée dans le eecfour de Pelz- i Mon a-leone. Au sud du 'ï'yrol, les Italiens ( signalent la réocoupation du m'ont Maiou au « norfS du va>l Posma supérieur. Par ailleurs, "î 1 infanterie et^ 1 artillerie à longue portée des Italiens déploient une certaine activité, mais ( on ne voit néanmoins se destiner nulleparl i Que oj-ératLon de grandie envergure. j i DAIMS LES BALKANS Paris, 3 juillet : »- Le „Teuips", refiroiJuisani dbs esteits te la presse grecques, fait resso/tir qu'une r certaine agitation se manifeste dans les mi- ' gaz- milita^A q«ji no se soumettent que 1 ■ '-lueuemeat à l'ordïro die déiuobéjlisiaiiion. 1 uans c.e nombreuses viles, on so proposa -0 cousiMtuer en associations les horan'es 1 renwyés dans leurs foyers, oe qui n>k»W- ' Rendrait en Ire eux des relations. Les; offl- 5 Jers auraient conseillé auix hommes ra>- 1 royés dans leurs %ers de voter auiï pro- 1 snarnes élfect^na ootatua les oandSdhts vé- uzéListes. ( Paris, 30 juin î * On majuli d'Athènes au „Joiimal,% en l îate du 30 juin : r Au cours, do la yWite qu'il a rendue hier e . Za'mis, président du Conseil dc^ mi1] d iistrea M. Elliot, ministre d'Angleterre à u Athènes, a ^déclaré que les pudssancea de l'Entente exigeaient une dtîmobi.isatuon plus rapide et. estimaient qu'elle devait être terminée avant le 31 juillet. M. Za-^nis a fait ressortir que la Grèce, qui ne demande qu'à démobiliser rapidement, ne disposait) ni de charbon ni de moyens de transport suffisants pour hâter 'la démobilisation. Dès le lendemain, M. Elliot faisait savoir au président du Conseal, que les Alliée accorderaient à la Grèce des faciLités pour la dém©bilisation : dans ces conditions, le Roi a consenti à ce que la dernière classe de réserve fût renvoyée avant lo 31 juillet. D'après le „Tèmps'\ la démobilisation grecque sera déjà terminée le lS juillet. Les élections pour la Chambre grecque auront lieu en septembre prochain* Milan, 3 juillet : On mîand'e de Salonique jaui {,,'Corriere diolla Sea.'a" que la d^n^jobilisation grecque a commencé en Maoâd'oine. Les treupos réu gulièa1es sont necp'Ycrfées dans leurs fqyers. Quant aux troupes die police, ed.es restent ençora à Saloniq.no. Les bureaux des douanes sont occupés par des soldats grecfe, anglais et» français. Le ersiseur italien ,,Piemonte" eut* an-,cré cîans le port de Saloiiiquo. Athènes, 3 juillet : Tjtes cpmj»uaiiic*.tion8 télégraphique"? e&tre Athènes et Constantino])le sont inteii'roni-pues depuis quatre jours. Il est impossible au gouvernement grec ôe 99 mettra tèlégraphiquemoat en rapport avec son ministre à Pétrograd. Bucarest, 2 juillet : La „Dimin«ita" annonce que les n/uto-rités rounaaiiLes ont été averties de ce que U5 soldats russes avaient traversé la frontière! roumaine dans 1a direction de Szua-cava. Ils ont été dirigés sur Bucarest. Bucarest, 3 juillet : M. Racler, 'ministre de Bulgarie, est rer.tré à Bucarest après une absence. (Je plusieurs semaines. CHABLES'EV&NS HUGHES La nomination du nouveau président des Etbtsf-Unis a, cette fois, une importance telle que le monde entier s'en occupe comme d'un épisode qui aura une influence décisive sur les événements à venir. Deux hommes restent en présence, mais leur per-bonnalité s'efface pour laisser à leur place deux humanités, deux morales, peut-on dire, qui se chsp utent l'hégémonie du gllu >e. L'un, M. Wilsom, le président en fonctions, est suffisamment connu j l'autre est un homme dont lo „curriculum vi'tae" mérite qu'on s'y attarde un moment. On prête au candidat républicain) cet aphorisme : „J'espère bien que lorsqu'on fera quelque jour l'autopsie de mon-corps, on y trouvera autre chose que du son et q uelques procès -• v erbaux adminitetratif sf '. Ces mots campent l'homme. Ils nous prouvent que . sous le masque froid du juriste se révèle une personnalité au sang chaud, qui s»'es(b fait une opinion propre sur les hommes et les choses de son temps. Charles Evans Hughes, ainsi que son nom 1 indiqua, d'origine galloise, est un anglo-saxon américain de puro race. Son père, David Charles Ilughes, occupait le poste de pasteur de l'Eglise baptisto à Gdenn-Falis, dans l'Etat de New-York, quand) y naquit son fils aâné Charles Evans en l'an 1862. La mère du candidat républicain, Mary E. Connelly, fille d un médecin de l'endroit, une femme d'esprit i levé, de haute culture, douée de la bosse des mathématiques, eut une influencée prépondérante sur La formation de l'intelli* gence de son fils. Le Pactole ne coulait pas devant l'huis paternel et le jeune Charles llughes, à peine sorti du collège 3t envoyé à l'Académie de droit- du Dela-svare, dut y pourvoir à ses besoins, en Jonnant des leçons de grec et de mathém^-iques à ses condisciples mieux favorisés }ar la fortune. Après son droit, il alla travailler quelque temps dans les bureaujx tu grand avocat Stewart L. Woodfort, qui le vint plus tard ambassadeur américain à Madrid, tout en complétant ^.ses études à .'Université de Columbia. Une étude de iui-isprud'ence fixa T attention publique sur ni; un prix de 5tK) dollars et une chaire le répét-'tmr de droit furent la récompense le son travail. Peu après, le grand juris-îonsulte Walter C. Carter l'appela dans son ■tudo. Charles Hughes épousa bientôt la iile de son patron, Annctto Carter, une einme supérieure, et en 1891 le jeune ju-•iste fut appelé à occuper la chaire de droit : t la CornwaU-University. Au bout de six me, il abandonna cette charge pour deve-iir conseiller j;iiri(îique d0 la ,^Stevens Gasg , :ommiiiS9:on". Dans ce nouveau poste, il : ■éussit à aplanir do grandes -difficultés. Ce uccès le fit choisir, peu après, comme juge-ommissaire dans lo grand scandale des assurances, «dit »,Arm&!rorigrlhsuranoe-vCoun-y'\ qui eut un grand retentissement, même m Europe, où Hughes trouva l'occasion de ; e monter à la fois homme à poigne et uristo consommé. i Ce fut cette affaire sensationnelle qui fit ; e Charles Hughes un homme politique. En 907, il fut élu gouverneur <îq l'Etat de I rew-York et réélu deux, ans plus tard'. En 9l2 suivit sa nomination comme juge à la }our suprême, sur les instances, dit-on, do I. Taft, q;ii désirait, à cette époque, écarter comme compétiteur à la Conven-ion républicaine. C'est dans cette haute situation de tout °Pos que Iog républicains sont allés cueil-ir leur candidat pour l'opposer à Roose-elt et scoïer l'union entre les deux froc- ■ •ons du parti. 1-e.g adversaires politiques de Charles LiUgues nous le représentent comme» un i loc de glace, un homme au cœur froVL ■ ur lequel aucune considération n;a do l rise. Au» physiqae, Hugues est un Amé-icain de bonne eoucho, taillé clans un bloc « e chôao, jouissant d'une santé proverbiale. . )n le dit l'une doo meilleur ses fouTcJMtites de »e\v-York, gai compagnon et intarrisable ; ur le chapitre des anecdotes, occupant ses 1 oisirs à ^ résoudre des problèmes de haute lathéma&Mfue. Passant toutes ses vacances i n Europe, il connaît à fond les peuples e l'ancien continent et se montra en Suisse n aJpiinsta do# £romière_ force. < COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissaacss centraleî. Berlin, 3 juillet. — Officiel do ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. D'une manière générale, la oomuaualion dos attaquas anglo-françaises sur les deux rives de la Somme n'a pas. donné d'avantages à l'ennemi au nord do la rivière, tandis qu'il a subi des pertes sanglantes ektra-ordiaairement élevées. Au sudi de la rivioro, nous avons replie, pendant la nuit, dans une deuxième posiiioj», les dirigions trameu nées hier dans la position do sûreté. L/activité des opérations esb restée la m^m® sur les fronts non attaqués de 1 armée. A l'ouest de la Meuse, des tentatives faites par les Français pour npus eitlever les cléments de tranchées dont nous noiïs sommes emparés sur la hauteur 304 ont provoqué de petits combats d infanterie. A l'est do la Meuse, l'ennemi a continué a s'épuiser par die vaines attaques contre l'ouvrage do CThiauiiiont et la côte de Froide-Terre. Au cours d'une de ces attaques, îa est entré momentanément dans notre tranchée la plus avancée, à environ 6CO mètrvs au S'uUI-ouest de l'ouvrage, mais il en a éfeé imméiiateiaL^nt repoussé. Au sud-est du fort de Yaujx, la ,,Haute-Batterie ' do Dam loup est en notre pouvoir depuis cette nuit; nous y avons1 faitj 100 ptisonniers et capturé plusieurs mitrailleuses.Des détachements français, qui se sont avancés contre lera positions allemandes établies dans le bois Lo Prêtre, au nord-ouest do Pont-à-Mousson, ont été repousses sans peine. Au cours des nombreux combats aériens livrés dans la journée d hier, 6 avions j ennemis ont été descendus; quatre d entre eux sont tombés dans nos lignes. De lieutenant-aviatsur Mulzer a mis hors de combat son septième, et le lieutenant-aviateur Parschau. son sixième adversaire. Par le feu do nos canons de défense, un biplan a été descendu au-dessus de Douai et un autre, avant-hier, à l'est de P^rwyso, sur le front de l'Yscr Deux ballons captifs français ont été descendus par nos aviateurs dans la région de Verdun. Théâtre de la guerre à l'Est?. Des torpilleurs russes et le vbissoau <5a ligne ,,Sla\va" ont bombajrdié sans succès la côte de Courlande, à l'est -de Raggasen. [L'3i ont été efficacement pris sous le f^u de nos batteries de la côte et ont été at aqués par nos escadrilles d'aviateurs. Le ,,Slavva" a été touché. Armées du- maréchal von ïlindteniburgl i Sur de nombreux points du front où opère cette armée, l'ennemi a augmenté l'intensité de son feu et a entrepris, à différentes reprises, dos attaques qui, seulement près de ilinlvi, au nord' de Smorgon, ontf amené le combat dans nos lignes, hors des-qrflics l'adversaire a été immédiatement rejeté; il a abandonné 243 prisonniers entre ni>3 mains et a subi de fortes pertes sanglantes.Armées du maréchal prince LéopolcJ de Bavière : Au nordrcst et à l'est die Gorodtischîsoihe, ainsi que des deux côtés du chemin de fer do Baranowitschi à Snow, après une préparation cPartillerie qui a duré d'à longues heures, les Russes ont passé à l'attaque. Notre contre-attaque contre des détachements qui ofnb pénétré au nord-est de Gorodischtsche progrosse. Pour la reste, l'ennemi a été force de rebrousser chemin, en abandonnant de nombreux morts et blesses. Armées du général von Linsingen : De fortes contre-attaquos russes au nord et au sud-ouest de Luck ne sont pas arrivées à arrêter notre avance. De grands attaquer de cavalerie se sont piteusement écroulées?; Le nombre de nos prisonniers s'est accru d'environ 1,800 hommes. Armées du général comte von Bothmer : Au sùd-est do Tlumacz, nos troupes sont engagées dans des combats qui se déroulent an leur faveur» Théâtre de la guerre dans les Balkans. La situation est inchangée. * • * Berlin, 3 juillet. — Officiel : Une erreur s'est introduite dans le coîn-nuniqué du 1er juillet. Sous la rubrique : ,,Armées du général von Linsingen", il fam ' iro Depuis le 2G (et non depu;s le lG) juin, les Kusses ont laissé entre nos mains iO officiers et 3,165 soldats. * * * Vienne, 3 juillet. — Officiel d'hier midi: ' Front russe. , En Bukovine, pas de changement; rien à ûgnaler. A l'ouest do Kolomea et au sud' du Dnios-er, de nouveaux combats violents sont engagés. , Au nord-ouest do Tarnopol, des batail-ons austro-hongrois ct allemands ont rc-:onquis la hauteur de Vorobijovka, douti la i Dosition a été si souvent disputée. 7 offi- ! >ier.s, 882 soldats russes, 7 mitrailleuses et ! lance-bombes y ont fié capturés. i Les attaques des forces alliées du général :on Liasingen ont progressé sérieusement, ; lier encore, en do nombreux endroits. Le lombre des prisonniers et le butin aug- t nentent. Des contre-attaquca russes ont ichoué. Front italien. Dans 1e secteur sud du plateau cle Do- 1 verdo, les Italiens ont continué à camonner i •iolemment et à attaquer le secteur situé à l 'est de Selz. Tous les efforts de l'ennemi,bien qu'avant taré toute la nuit, se sont brisés à la ré- i dstance tenace des défenseuirs. Entre la Brenta et l'Adige, l'enneani a i ■enouvelé s»3 vaines at'aques en de nom- i >reux endroits de notée front. Dans la région do la, Marmolaïa, nos roupea ont repoussé plusieurs attaques de t IéUichements italiens. Dans la région de l'Ortler, elles ont on- c iuia una «les ^KristaJJl-Spitzeii", Jlier, noos jj. aivens fait prisonniers, 600 Iitalien®, don 10 offioiers. Front du Sud-Est,. Sien de nouveau. * * n Consftamtinople, 2 juillet. Officiel du grand quartier général : Sur le front de l'Irak, pas de modifications à signaler. En Perse, nos troupes ont ooutinué leur mouvement vers l'est en repoussant les ar rière-gardes russes. Sur lo front du Caucase, rien de spécial ne s'est produit sur 1 aile droite it au centre. Nos troupes qui se trouvent, au nord du Tchorok, ont pesé sur le centre ennemi et ont repoussé les Russes de 8 kilomètres vers le nord, dans la direction die la côte. Elles ont do nouveau èoeupé, sui une longueur de 12 kilomètres, les positions ennemies dominantes. Nos forces navaies ont obtenu, la semaine dtâruière. quelques succès dans la mei Noire. A la côte du Caucase, nos sous-marins ont coulé quatre grands vapeurs russes paimi lesquels des vapeurs do transport; l'un d'eux cfcwit bondé de troupes. Ils ont coulé, oïl outre, un voilier russe. De plus, un vapeur ennemi chargé do munitions et) un autre grand vapeur ont coulé après avoir touché des mines. Le 2S juin pr;s de Ka.ia, après un combat aérien qui a duré quinze minutes, un avion ennemi a été forcé de s'enfuir. Il a dû atterrir entre le Canal et Taia pour échapper à la poursuite de notre aviateur. * * * Idrj-Jstainf.inople, 3 juillet. — Officiel du quartier général : Sur le iront de l'Irak, pas de modij'iea tion. Concernant le sud de la Perse, il m'y c pas de nouvelles informations. Sur le fron du Caucase, à l'aile droite le calme pré vaut. Au centre, le combat !«cal d!e l'artil-lerio continue par intemittence- A 1 aile gauche, notre offensive au nord d|u Tclio rok avance pas à pas vers la cjte. Hier, nos colonnes de poursuite ont pris quelques nouvelles postions ennemies et ont ai:.si étendu leur rayon d'occupation. Au cours de ces combats, nous avons fait 20 prisonniers.Deux aviateurs ennemis qui survolaient l'eutréo du détroit des Dardanelles ont du fuir rJe\'?mt notre feu dans Jai direction d'Imbues. . Pour lo reste, i-ien de nouveau à signaler. Communiqués des armées alliées Paris, 2 juillet. — Officiel de 3 heures : Au nord de la Somme, la lutte a été acharnée pendant la nuit. L onnemi a lano: des contre-attaques violents contre nos nouvelles positions aux abords de Hairekooiirt. L ennemi a dû refluer on d»Jordîe, laissant 20o 'prisonniers entre nos mai*®, dont 6 o'ficiérs. Poursuivant nos avantages) sur la rive droite, nous notes sommes eanparés, après un vif combat, du village de Curlu que nous occupons en entier. Au sud delà Somme, nous avons conservé tloutes les positions conquises hier et avons accpmpHi quelques progrès âui cours do, la. nuit efatre Ilerbccourt et Assevillers. D'après de nouveaux renseignements, le chiffre total des prisonniers non blessés faits) par nous dans La journée d'hier dépasse 5,000. Entre Oise et Aisne, nous avons capturé uno patrouille ennemie, qui tentait) d'abor-ler nos lignes près de Bailly. En ChampOfgne, nous avons effectué do nombreuses reconnaissances; plusieurs d'entre 2dîes ont pu pénétrer dans les tranchées annemios qu'ekes ont nèttojjrées à la grenade. Nous avons ramené 15 prisonniers. Sur la rive gauche de la Meuse, une attaqué ennemie déelancbée di.ms la soirée sur nos positions au nord1-est 'du bois d'Avo-3ourt, a»jrès avoir réussi à pénétrer dans 10s éléments avancés, a été -efouioe complètement par notro contre-attaque. Sur les poi-tes est du Mort-Homme, noua b\r( rs ef-"ectué un coup de main qui a pieinemen. réussi. Au cour à du combat qui s'est engagé dans la tranchée ennemie, une <j uquan-aine d'ennemis ont érté tu^s; une vir^taine ;j:ris par nous ont été ramenés dans* nos ignés. Des mitrailleuses sont également ■osj^es en notre pouvoir. Sur la rive droite, plusieurs tentatives 'aitcft par l'ennemi sur l'ouvrage de Thiau-nont, dans lequel nous sommes établis* ont ;té aisément repoussas. Dans cette i-égion, me forte partie ennemie s étant heuri ■■c à io«3 élémeews do première ligne, a été dis-jersée après avoir subi des pertes élevées. \Tous avons fait 16 prisonniers, dont 2 ;fiicicrS>. Sur 1e front à l'ouest et au sud du fort- le Vaux, grande activité des deux ardlleries. * # ♦ Paris, 2 juillet. — Officiel die 11 heures : Au nord de la Somme, le combat s'est joursuivi toute la journée à notro avantage Ltns ht région do Hardecourt et de Curlu. \ l'est do ce dernier vilLige notamment ious avons enlevé une carrière puissam-neut organisée par l'ennemi. Au nordl do a Somme, nous avmis pris. pied1 an de îombreucL endroits de la (secondé li^ne en-lemie. Entre la rivière et Assevillelrs, le • illage de Frise est tombé entre nos mainB, linsi que le bois de Moreaucourt, situié» pitm 1 l'est. Lo nombre des prisonniers valides îaptfuWte par nous dans les .journées dos er et 2 juillet est actuellement dénombré à >lus do 6,000, dont au moins I50k)£ficiejrs. canons et beaucoup de matériel sont également tombés en notre pouvoir. Grâce 1 la pi« para tion d'artillerie tris pomplè.te ot j-ès eifica.ee, grâce aus^i à l'élan de notro nfantei"ie, nos pertes ont ét)é minimes. Sur lo front pord de Vertli*s on ne ïitfnaîe aucune action d'infa*terie. Le bom-jariément s'est maintenu tiys vif dans k ■égdon de la côte 301 et dans les secteurs lo Fleury et do Damloup. * ^ * Londres, 1er jniVefc. — OfLciel dkt quai^-ier général britannique : Au cours des attaques entreprises i?o ommun accord par des troupes françaises t britanniques au nord_^dc la Somme, nous avons pénétré, sut un front de 25 Sûlomè»-très, dans lo système de défense "avancé al'leanand. Lo combat continue. L'attaque française dans la partie du front se reliant immédiatement à l'aie J droite britannique fait d'importants progrès. Sun le resta du front anglais, des d^ta»-chemonts ont. de nouveau réussi, eni attai-quant, à pénétrer sur de nombroutx joints -ians la ligi.e dio défense ennemie, à infliger d'3.3 pertes aux Allèmandis1 et à faire quelques prisonniers. ♦ Londres, 2 juillet. — Officiel dut quartier général britannique : Pondant toute la journée), la violante, bataille a continué sur tout le front entre la Somme et l'Ancre et au nord de l'Ancre, jusques et y compris Gommecourt. Nous avons pris, sur notre aile droite, un labyrinthe <Ie tranchées allemandes sur une longueur de 11 kilomètres et sur une profondeur de 900 mètres. Dans ce secteur,nous avons également pris d'assaut et occupé les villages fortement retranchés de Montauban et de Mamet/3. Au oe^rtre, nous nous sommes emparés, sur un front de plus de G % kilomètres de divers points mis eu1 état de défense. A l'est, à d'autres endroits), l'onnomi se main tion t encore et le combat continue violemment. Une bataille tout aussi acharnée s3 livre au nord de l'Ancre et près de Gommecourt-; nous n'avons paé réussi à conserver quelques points du terrain que nous avions conquis lors de notre première attaque, tandis que d'autres secteurs1 sont rea'.és en notre pouvoir Jusqu'à pcés?r.<b, nous avons fait prison-nieis plus de 2,03,0 Allemands, parmi les'-quels douix commandiau'.s de régiment et l'état-major tout entier d'un régiment. Le grand nombre d'enneniis mor.s que nous avons trouvés sur le champ de butai .'lo prouve que les .pertes des Allemands ont ét'i importantes,- surtout dans ]a région ' de Frioourt. La nuit dernière, des détachements de nos troupes ont pénétré siu* différents points dans les tranchées allemandes en 11x3 Souches; et Auberfc, et ont infligé de fjrbess portes aux troupes qui les occupaient: Un de ces détachements a fait lG piisonniers. Malgré un vc^nt violent, nos aviateurs ont déployé une grande et fructueuse activité. Ils ont lancé do nombreuses bombes sur des dépôts ennemis, dos points de croisements do voies ferrées, des batteries, des tranchées, etc. Ili n'est }>as xwssille de donner des fïSév-tails sur ces opérations aériennes, tou»s les rapports n'étant pas encore rentrés. Nos avions-ont attaqué un train do marchandises entre Douai et Cambrai. Un de nos appareils s'est approché à 30o m tros dix sol et a faib sauter un wagon. Nos aviateurs ont vu les flammes gagner tous-- les wagons et ont entendu plusieurs explosions. ♦ * * Rome, 1er juillet. — Officiel du grand quartier général : En'ro 1 Adige et la vallée cle Terragnolo, l'artiUerio a été très active hi*r. Dans La- Vallarsa, notre infanterie a occupé Zanolii. Sur tout lo front de la vallée de Posina, nous continuons à avancer, malgré le vio_ lent feu des nombreuses bat' er Us ennemies établies sur les positions dominantes du col de Bo'rcola, du monte Maggio et du monte Toraro. Sur 1 «aie gauche, nos troupe^, brisant. la résistance acharnée do l'ennemi, ont escaladé le monte Majo, dont el es sillonnent maintenant les versants nord pour en chasser les détachements ennemis nichés dans les anfractuosités des rochers. Sur le - haut plateau de Secte Commun i, nos troupes se trouvent en contact étroit avec les positions de l'adversaire. Sur ce terrain difficile, le combat continue, par un _ temps brumeux, à l'aide de grenades à main et dégénère souvent en violonts corps à. corps. Dans la vallée de Sugana, la situation e3t inchangée. Nos canons de gros calibre ont t de nouveau _ bombardé hier Tol,\Uch, fnnichen et Silliam, dans la vallée de Pustcr. _ On signale des progrès de notre infanterie dans les vallées supérieures de Seisera ('FelÈa) et de Soebaoh (Gail). Jsotue artillerie a détruit les installations d'e d'éfense ennemies établies sur la c-rêtô du Prasnik et dans les environs do Raibl. Sur lo front de l'Isonzo, activitjé do l'artillerie- Notre artillerie a provoqué de grands incendies dans la gare die Borgo Carinzia ( Gôrs). Dans le secteur de Montfalcone, nous avons étendu lo terrain que nous occupons sur la hauteur 70 et nous avons icpoussé des contra-attaques ennemies. Sur Le front de l'Albanie, noas avons constaté la présence de troupes autrichiennes [ rès de ta tête de pont de CiLik" Ydris, sur la Vojusa inférieure. Les homme» d'un do nos détachements de cavalerie, a pris avoir mis pied à terre, ont attaqué l'ennemi à la baïonnette dans le courant de la journée du 20 juin. Ils l'ont forcé à se retirer en désordre et l'ont poursuivi par des feux de mitrailleuses et par des fusillades. Trente-cinq Autrichiens ont été faits prisonniers avec armes et munitions. * * * Pétrograd, 1er juillet — Officiel d'u grand état-major général : Notre aile gauche refoule l'ennemi toujours plus loin. Au sudi du Dniester, plusieurs localités ont été conquises. Après un combat extrêmement violïnt-, nos troupes ont repoussé l'ennemi contre Les hjantours de Beraaow, situées à 17 ki>-Lorcfètres au sudl-ouest de Kolomea. Quel-queis-imes de ces hauteurs ont m cime été déjà prises d'assaut. L'ennemi, qui attaque au norcD-oucSt de Kimpolung, a été repoussé ' dans la. direction de l'ouest. Dans ce sec tenir, nos- troupes ont refoulé les Autrichiens, et après un combat, efiias ont concpuis quelques positions fortement retranchées établies dans les montagnes. L13 nombre dles prisonniers faits lo 23 et) le 29 juin par l'armée du général I.ct-sohitzki s'élève au total à 305 orficiers et à 14,574 hommes ; nous avons pris, en ouiro, 4 canons ot 30 mitraillerses. Dains le secteur entre le Stochod et la ^tyr, l'ennemi a entretenu un violent feu d'artillerie. Un combat spécialement acharné se livre pour la possession des positions de Zaturco, où les troupes, malgré un feu roulant d une extrême violence, ont repoussé neuf aî-tivques successi»es, en infligeant do fortes perdes à l'ennemi. D'ans un des soeteurs de ce. te région, les Allemands ont sérieusement été éprouvés par lp feu de leur propre artillerie. Le tea> rain y est jonché de morts ennemis. Dans la régiioa /le la Lipa, l'oîiiirami continue à boinbau^fer nos positions au mot)'en d'e son artillerie loureo et légère. Nous avons repoussé ctos attaques allemandes et infligé de fortes pertes à l'ennemi. Jusqu'à présent, nous avons fait prisonniers 9 officiers et 419 soldats. Dans la région de Wrobijowka-, vsc&'ent feu de l'art-ilfceriô eniiemise. Sur le front de là. Dwina, l'artillerie eai-nemie bombarde quelques secteurs de nos positions. Depuis Dwmsk jusqu'au marais de Ho- kitno, il y a ou des fusillades. # Pétrograd, 1er juillet. —• Officiel du grand! état-major général : Entre la Strr et le 9tocho(ï etl au sud do Stochod, 1 ennemi a contiinué ses ques acharnées contre cpiolques secteurs. Au nor:l-ost de Kis'jlin, nous avons d!is-persô des concentratifons de troupes ennemies ; nos adversaires se sont retirés. Au sud-est de Kiselih, . nous avons arrêté une attaque ennemie. Nous avons repous^-5 des tentatives faites par l'ennemi pour trancliir la Chara, au sud do Baranowitschi. SUR MER Londres, 1er juillet : Lloyds annonce que le vapeur britannique „Windermere" ot lo voilier italien ,, Carlo Alberto"' ont. été coulés. Pari?, 3 juillet) . Le bateau de cabotage français „Sain't-•facques" a été torpillé dans le n<or diu 2sorcîl. Neuf hommes ont péri. Londres, 3 juillet : Ll jyds annonce que lo vapeur norvégien ,,Molina" a débarqué à Londres l'éqmpage (iiii vaipour ijToiinô", do la Wxtson Line, qui a été coulé par un sous-marm ennemi. DÊPfCHESJNVERSES Paris, 1er juillet : L'objet principal des1 dlélibérations db la Coaii'Crence financière des Allies à Paris sera, dit le ,,Journal", celui de rechercher le& moyens cie remédier au manque d'argent de la Kus-ôie, manque d'argent provoqué par la longue durée de la g-ucure. « # e Tanger, 3 juillet : Dans la région do Fez et do 'Taxai, le rebelle Si<ii Kaho a provoqué de nouveaux •-r-nubles. Les révoltas ont opposé a.uix troupes, dans los terrains difficiles, une •^rair-Ja rcsiaonco. l^a j_x>«ition fnin^u .g il® farzent a été attaquée dans le secteur dis Uuig'ou et a dlu être énergiquement cilofen-tue ; des renforts ont éto amenés cfe Me-kiinez. Entre. Mogador eti Agadir, les troupes françaises ont dû livrer divers combats.« ♦ « iîome, 3 juillet : Le „Journal officiel" publie un décret du itegent autorisant lo ministre du Trésor à omettre pour 500 millions do lire de Bons d'ui Trésor. * * * Eome, 2 juillet : La Chambre a voté, par appel nominal et par 391 voix contre 45, l'ordro du jour .le il. Tesco, sur laïuel le président diu Conseil des ministres avait posé la question do confianqe. Cet ordie d)i jour est ainsi conçu : ,,La Chambre approuve les déclarations du gouvernement et passe à l'ordre du jour." • a * RomcJ, 2 juillet : La presse catholique italienne tout entière désavoue énergiquement Le député Ci-viani qui s'est prononcé contre l'a.lmission du Pape à la Conférence de la paix. Ces journaux lui contestent lo droit do prendre la parole comme représentant des catholiques italiens. • * * Milan, 3 juillet : Les journaux annoncent que les grands industriels Enrico et Bcrtholi, do -Gènes, ont été arrêtés pour détournement et fabrication do fausses traites au montant de 2 Yi millions de lire. * * ♦ Madridl, 1er juillet : Hier, le gouverneur militaire de la colonie espagnole Rio do Oro a pris possession du cap Juby, situé à ht côte de r Afrique occiden&ulei, vis-à-vis des 'J'.os Ca-nariosi. Lo traité fran 1 oo-espagnul de 1012 donne incontestablement à l'Lspagne le droit d'occui:er ce point. + * * Londres, 1er juillet : I^e ,,Daily Chronicle" annonce que la nomination de M. Lloyd George au poste de ministre de la guerre est certaine. Un accord complet existe entre lui et le grand ûtat-major général. « « * Londres, 2 juillet : En même temps que la nomination de M. Lloyd Go>rgo cpmm® minisiro de la guerre, lo ,,Daily Chroniclo"_ annonce que les sou/s-seCrétaires au département de la guerre, MM. Tennant et Forster, changeront die fonctions. Le .,Daily Chronicle'' dément le bruit d'après lequel M. Ausûn Cliambei'lin serait nommé ministre des munitions.* « * Lrlirltes, 2 juillet : Lord Kitchener a légué une propriété e& Afrique orientale, d'unie snperficio de cinq cents acixjsi, à son seciv'Uaire militaire, le colonel Fitzgerald, qui a également p«éri à bord1 du ,,Hampsliire". ♦ * * Ix>ndres, 1er juillet : M. Asquith a adrèssé à l'archcvôque do Canterbury une leltre refusant de décréter que le 4 août — deuxième anniversaire de la guerre — sera un jour de prière et de pénitence. Le premier ministre a donné

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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