La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 14 Août. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5d8nc5tn3b/
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s3a!dM4 Août 1917 JOtmNÂL QUOTIDIEN Le Nuxa&r,o : 10 Centimes 4" Année. N° BÛB PRIX DES ABOPJÎ>iBWJ5tNT3 1 mois (septembre) • ••••' «fr* 2«66, Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes.— Les récknnatùms oonesmant lie ahonneKients doivent être adressées 'mclitxi-or,trient aux bureaux de poste* ADMNtSTMTHH ET RÉDâOTIOfl: Cl, Wo^cjv«-aux-iloe^es-?etQSàrc«, SraxoHes. LA BELGIQUE PRfcX DES ANNONCES 'élites annonces, ta ligne, fir. 0.50- — RJchn\& avant tes a&4ianc&tf te. ligne, fr. "2 .C3, — Corps au journal, te fiffne, fir. S«2<-*«— Foi te la Bj*i io, fr. 2LYS. — RAsralcgù;, ta ligne, û:. 2.QO. — Coin des Éleveurs, la Bgnè, fr. "3 Bureaux tf» 9 à t7 heures. !r«t:a ei M1*-9* JOÎ. monessÉB, oirsctbuh LA GUERRE 1,107° jour de guerre ! Les opérations sont toujours très actives 6ur o front en Flandre. Hier, c'est l'artillerie surtout qui esti intervenue j r'ini&nto-xio s'est bornée à prononcer d^s aiiaques à certaines desquelles, sans d'ailleurs leur enlever leur caractère d' actions locale®, oiio paruicipé des effectifs considérables • E effet n en pouvait t«re et n'en a pas été une modification du front de bataille, mads il y a lieu d'y voir le prélude d'op&a&ons P^us ■vastes, que semblo dfailleurs présager 1 intensité persistant ^ canonnade. Le3 deux partis continuent à déployer une grande activité sur 1' Aisne et clans l'ouest de la Champagne : attaques et contre-attaques s'y succèdent et s'y enchevêtrent; on s'v dispute âpreanent tranchées ou sections de tranchées. * -!= * En Roumanie, la bataille est toujours acharnée au nord do Foosam. Entra le Se-re;h ct la voie ferrée Adjudnl-Nou, les troi*, pes du feld-niarécfaal von Maokensen, ont gagné du terrain a l'ouest du ohemin de ter et refoulé les Kusso-itoumakifl vers le nord et le nord-est. Le commun&pé do Berlin ne nous donne aucune précision géographique concernant cette avance, et cekfl de Pétrograd ne nous est pas encore parvenu. Qu'on îe dise! Paris,- 12 août. Le général Malleterro écrit dans te „ Temps" : — 11 n'est que trop certain qu'il règnq chez nous un malaise général que n'a pas reufifsi à dissiper complbtcanent l'arrivés ultra rapide à Paris d'un premier détachement de soldats africains. On peut afÊirmer sans crainie qu'on reste déçu, aussi bien sur le front qu à T arrière. On avait attenc&i pour cet été sinon la fin de la guerre, tout au moins le grand coup qui la ferait prévoir à bref délai, et la rorrai te des Allemands dans la Somme avait aiguillonné l'espoir da la libération d'une énorme partie du territoire occupé : or, tout au contraire, on constate que l'Allemagne, bien Joui que sa résistance feti-bli&se, est à même de contro-at laquer, et | que son gouvernement, tout en proclamant ; son désir de conclure une paix honora-blé, i continue à caresser 1 illusion de la victoire. Hindou'ourg et Ludendorff a&iifinent que. la situation, militaire est bonne, et ils le démontrent en faisant exécuter do violentée contre-attaques sur les fronts de F Ouest et de l'Est- à la fois. À la reprisa de 1 offensive des llusses en Galieàe, Hindenburg répand en les contre-attaquant avec foreur au point sensible do leur front, ai bien que ie Chancelier est en droit de féliciter „les vaillantes troupes impériales qui combattent sans relâche sur presque tous les points des territoires ennemis qu'elles ont conquis et dotés devrais trois ans d'une administration allemande, et qui ne cèdent le terrain que pouce à noue-y '. De son côté, la direction, de la marine allemande assure que la guerre des sous-marins a donné des résultats qui dépassent sou attente et ses espérances au point que le sort de l'Angleterre sera réglé avant le prochain hiver. M. Michaëlis parle avec dédain de Vintervention des Etais-Unis ou disant qu'avant que les Américains Ment eu' le temps de construire le tonnage qu'il faudrait pour compenser les pertes navales journalières de l'Entente, les" sous^marins auront achevé leur œuvra de destruction. 11 ajoute que la situation économique et alimentaire de l'AL lemagne, qui avait paru assez menaçante pour que ses ennemis eussent pu fondé* ■& certitude de leur victoire plus encore sur elle que sur la force de leurs armées, est rcdeveciue normale grâce à l'abondance de la récolte indigène et à une large contribution des territoires occupas. Le Chancelier dit tout cela clairement, sur un ton de sincérité parfaite etè d'indomptable fierté : com-mewt voudrait-on que les Allemands ne croient pas à des déclarations aussi nettes et exprimées avec tant d'assurance ? Naturellement ces déclarations, à raison même cl? leur caractère officiel, passent les frontières et parviennent jusqu'au) front de bataille par la voie de la presse, q.ui les col-porte dans le monde ©nôier. OommonA d'ès lors s'ét-onner qu'elles sèment l'inquiétude parmi nos populations et qu'elles y provoquent, outre des déceptions, la crainte de nouveaux malheurs ? Il y a quinze mois, on croyait l'Allemagne quasi épuisée. Or, quelle est sa situation aujourd'hui ? Ses armée3 ou-t entrepris une formidable offensive conirQ Verdun; elles ont eu à subir ies terribles chocs des nôtres dans la Sommo et dans la ligne Hindenburg ; elles ont livré bataille en V oihyn e, en Galicie et en Roumanie; elles r;'ti tarent en ce moment même leurs assauts gigantesques contre le Chemin des Dames, et simultanément elles mardienrt à fond eon-tre 1-s Russes ! Faut-il voir en tout oeiia 1 effort supr^ne du d-^sespoir ? Ou peut-être l'état-major allemand ^dispose-t-il de réserves insoupçonnées 9 La direction de no®ie armée doit 1" savoir. Alors, qu'elle nous le dise ! Et qu'on nous d:se aussi, clans la- mesure du possible, ce que nous pouvons attendre du tonnage que nous promet F Amérique et ce la lutto entreprise contre les sous-marins 1" Les événements de Russie Pébrogràa, 12 août : Le gèlerai Vliii'.-E, commandant 10 front snei'-ouesi, a été nommé oomnjaiMfeiit du. front à l'on est. Le général Dinikine, ancien ohef de l'(''fcat-major da g^néraliesime et commandant du front à l'ouest, a été nommé commandant dln front suctonest. * Milan, 13 août : On mande de Pétrograd au ,,Secoio" : Outre le général Gourko, cinq autres généraux qui commandaient sur 1® front principal ont été arrêtés et transférés diano la forteresse Sain ts-PrOi-re^et-Paul ; ils sont in- cuiîp's de hau<e trahison. * * Londres, 13 août : On mande de Pétrogirad au „Miorning Post" : —- Le Conseil des ouvriers et soldats a voté à une très forte majorité la esssation de l'offensive. * * ♦ La Haye, 12 août : - Du critique militaire du ,,Nieu\ve Courant" au suiiet de la libération de la Ga-lic.c orianUila et de la Bucovine : — L'œdraordinaire succès que les Puissances centrales viennent do remporter renforce considérablement leur position vis-à-vis die l'Ertf-enteu II est permis attjottrd'hui \,u gouvemoawîn# russe ue «vw wu- •icticn d'une paix sans a'ai>ea.ioi>, car il ne KXiisècte plue en Europe d® terrain conquis, jû& plus cki reste q&e ses aàliés, qui eoa-hruesnt à s'efforcer vainement dé chasser 'ennemi de leur territoire. Les Puissances ^ntrales ont mis un bel atout dans leur eu." 1 * * * Copenhague, 12 août : On manda de Pétrograd : -h t? ' Dans sa prochaine séance, le ConseAl des i u njoietres examinera la (fut^ion des élee- i ions pour x'Assc-mbléo conspuante; on es- un :ime génwralemeiit qu'il en fixera la cîatt3 tio \ deux ou trois mois, la situation mili- tes taire et intérieure ne &Q prêtant guère en ca< ce moment à, une eampagne électorale. mi * * * gl< Coçeniiaçue, 12 ax)ût : ^ On majme de Pétrogjad : — M. Kerenski a invité les gouverneurs militaires et les chefs de l'armée à presadre les mesures les plus rigoar€iuf*5S pour main- CQ, tenir l'ordre et la cRscipifiae. ^ Pour faciliter le travail du gouverna ^ ment, il a été décidé que le Conseil des ^ ministres no discuterait les questions poli-tiques que deux fois par_ semaine, tandf.s qu'il se réunira tous les jours pour e&pén £ cier les affaires courantes. co * * * Pétrograd!, 12 août : • Le ,,Novoié Yrémia" dit qu'il est peu probable que l'entente régnera longtemps enire les représentants des divers partis dont sa compose 1s gouvernement. Lq ,,No-voja CJiisn';, organe clb M. Maeime Gorki, exprime la môme idée, en ajoutant que le gouvernement actuel n'est en réalitïé qu'une ai réédition du précédent. » ii * » w Pétrogirad, 12 août :■ On annonce que Mme Catherine Brest- a< kowski, graaMÎ'mère do la Révolution, fait partie du nouveau ministère eu qjualité de minâstïre sans portefeuille. » t- ♦ Paris, 12 août : L'Agence économique et financière an-nonce <pe le gouvernement russe a besoin d'un milliard et demi ds rottbles pour les monopoles des céréales, des fourrages, du ^ sucre et du charbon. Les banques sont dis- > po#e3 à lui avancer ce'ta somme; la Banque , d'Etat prêtera 500 millions et les banque ae Pétrograd et de Moscou 1 milliard. « Milan1, 13 août : ^ On mande ce Pétrograd au „Seeolo" T — Le Goosei} des ouvriers et soldats a a regeié mercredi, à une grands majorité', la proposifon faite par le goUTcmemant do donner à M. Kerenski des pouvoirs, spè-ciatix.Poitr la première foi®, les di&<5gïté3 des » soldats roumains ont été invitas à assister 1 à la Scéaace d'il Conseil des ouvriers et ; soldais. t ' ' « r » « Pétrograd, 13 août) : Le Comité exécutif central ds9 Conseils des" ouvriers et soldats et d^s Conseils des ^ j^ysans a déoidô de convoquer en séance • pl?nière les dôj^gués da tous les partis so_ *■ cialistes et des fédérations ouvrières ; ils discuteront les moyens à employer par la u démocratie pour conjurer 1; écroulement militaire d!e| la Russie. *** Pétrograd, 12 août : De l'Agence Télégraphique : r Les ministres de l'intérieur et de la € guerro ont été autorises à interdire ou à dissoudre toute réum on ou tout congrès constituant un danger au point de Vue militaire ou de la sécurité publique). *** !.! ■ c Paris, 12 août : c On mandîa' da Pétrograd ài F Agence L Havas : 1 Cerfaines personnes prétendant être délé- ' guéea par les soldats qui sont aui front en- £ gagaTent la population à manifester; le gouvernement a ordonné leur arref^tion. 1 **♦ Pétrograd, 12 août : Les d^iégués des maximalistes de toute la Russie, réunis à Pétrograd, ont nommé J membres d'honneur MM. Lénine et Sirbof^ef, ^ ainsi que plusieurs autres chefs de partis _ arrêtés en ce moment. °c ♦ * * ( Pétrograd, 12 août : ( La ,,Russkija Yolja" prétend que les t Etats-Unis ont l'intention de ne plus livrer L de matériel de chemin de fer à la Riussie t et de ne plus lui accorder de secours financier.* >r * » Odessa, 12 août : j I/état-major du distrio fi militaire d'Odessa, r déclare qu'il est inexact que l'évacuation de \ la viUe d'OdfôSsa soit imminente. La ville n'est menacée d'aucun danger. Si certaines ' acknÊnistraéiotns ont été transférées & l'in-fcé* s rieur du p^ys, cette mesure a undquefaeict pour but de mettre des locaux à la dispo- ^ sition militaire. • ■ * • Pétrograd, 12 août : De l'Agence Télégraphique : Le gouvernement a demandé à son délégué à Rosfcoff-sur-lo-Don s il était possible ( oe loger la Cour de Roumanie dans la ' ville. { « c La guerre SQiss-rrsarl&i© i Budapest, 12 août : M. Dato, président du Conseil des mi- c nistres, a déclaré ce qui suit au correspon- £ dant du journal „Az Es*" : — La pre&sa prc-tend (lue, dans la ques- 1 tion des sous-marins, nous agissons sous 1 la pression de l'Entente. C est l-i une er-reur. Nos intérêts nous commaniienîi do res- l ter en bons termes avec les Puissa/ncesi centrales, et nous espérons bien qu'aucun incident ne viendra porter atteinte aux bonnes * relations que nous entretenons avec elles. 1 „ * * Pars, 12 août : Le contre-amiral Salun dirigera désormais c la guerre sous-raarine. r Le contre-tuniral Merveieloux-Duvignaux a t été nommé commandant des points d'appui ■ de l'escadre d'Orient. * * # Paris, il août : Le ,,F'garo'' constate que le nombre des navires coulés par les sous-marins n'augy men'te pas, mais que les submersktiles attaquent de plus en plus oies navires dé fort o tonnage. Les Allemands semblent actuelle- < ment choisir leurs victimes, ce qui aocroit t le tonnage détruit. En sommet, le danger 1 des sous-marins reste toujours grave. { * t * # 1 Copenhague, 12 août : De la „Berlinske Tidende" : t —' Depuis le 1er août 1914, la flotte i marchande danoise a perdu 186 navires. En r 1014, 7 navires ont péri ; en 1015, 23; ta 1916, 56, et pendant le premier sesme&he de 1917, 1Q0. Les compagnies d'assurance» ont payé 33 millions de couronna Le COMMUNIQUÉS OFFICIELS mmcaiqBés des Paiasaaces Centrales. : îerlin, 13 août. «-* Officiel de ce midi : q UtéStre de la guerre à l'Ouest. Armées du feid-manéchal prince héritier v' pptrecht de Bavière : >ur le front de batailla esi Flandre, auprès , i journée relativemejat calme, Içg opéra- c os sont êtevenues de nouveau; m^jcï^an- ^ dans la soirée. Notre ar&ÎSerie a efîi-;emeni contarorbattu les battejries enine-eS; elle a aussi dispersé des trofu^ves an-tisea pertes à prenne l'offensive à F est : Messines. r àrmées du prince héritier allemand! : Le long du €8iemin des Dames, dans . ne^t de la Champagne, la canonnade a 3sid)étraldemeaït augan^ité d'intensité. Au rd de la route Laon-Sodsscns, les Fran- \ is se sont lancés liier à l'assaut die nos r nés; ils ont été repousoés par notre féu i par des coi-ps à corps. Une autre atca-e prononcée par l'ennemi au suxî-oiuest '; A-illes a été tout aussai vadne et lui a : f. tr3 tout autant do pertes. Sur le front au nord dla YercBuni, de i olrnts duels c)'artillerie se sont engagé» j r les deux rives de la Meuse. Armées du feldj-maréchal duc Albreoht da ; urtemberg ï Rien de nouveau à signaler. Hier, une da nos escadrilles aériennes a taqujé l'Angleterre. Des bombes ont été i noèes avec une efficacité constatée sur) les stallations militaires da Southend efc de argate, à l'embouchure de la Tamise* Un î nos appareils manque à l'appel. Sur le continent, nous avons descend^ ictr quatorze avions et un ballon captif ï menais. Théâtre de la guerre à l'Est.. Front du fdd-maréohal prince Léopold 3 Bavière : La canonnade n'a été plus violenta qu'au id de Smorgon, à F ouest dd Luck, près a Tarnopol e& sur le Zbrucz; à cet ea-roit, il y a eu plusieurs rencontres entre Sbachemants de reconnaissance. Front du général-colonel archiduc Josepjn: ! Dans la Moldavie occidentale, quouju© ennemi se soit défendu; avec un extrême eharneanent et ait exécute de nombreuses i violentes attaques, nous avons réussi à ugmenter notre gain territorial au sud de » vallée du T^otus. ArmeeS du feld-maréohal von Mackensea La localité cfe Panoius, opiniâtr-eanent dô-indue par l'ennemi, a éfcé prise dfassaut. )qz attaoues de diversion prononcées par îs R?assos et Ie». Roumains dans les secours avoi*inanit notre front d attaque ®on& esties vair.es> elles ont toutes échoué ec nt coûté de fortes pertes à l'ennesni. Sui* i Ser^da inférieur, l'action de F artillerie continué à être importante. Plusieurs at-iques ennemies ont éfié repoussées entre embouchure du Buzaul et le Danube. Sur le front en Macédoine, pas (Févéne- lent particulier à signaler. « « * Berlin, 1S août. — Office d'hietr soir ; I ®n Flandre, activité d'artillerie d'intcn-ité variable. Dans F Est, combats viefco-ieux dans ta vallée du Trotusul ét au sud é l,a Susita. * * q „ Berlin, 13 août. — Officiel :• Pendant la mois de juillet, nos enaemis nt perdu 34 ballons captifs et 2l3 avions, iont 98 ont été descecidus et sont tombée u flammes à l'arrière de nos lignes* au ours de combats aériens ou sous le feu de :os canons de défense; 115 appareils enne-;is sont tombés xfetns les lignes -de nos .dversairea. Nous avons perdu GO avion»; aucun de los ballons captifs n^a Sté descendu!. Berlin, 11 août. — officiel : Dans l'Océan Atlantique et dans la Man-he, 2S,C<X) tonnes de jauge ont encore été néanties par nos sous-marine. Parmi les a vires coulés, on note les vapeurs anglais uni s „Zermatt" (3,767 tonnes), chaa'gé de harben et de marenandises, „Purley" aveq ;,500 tonnes de charbon d'Angleterre vei-s xibrakar, et un vapeur armé inconnu, puis i ji vapeur anglais à sa sortie du port et j n vapeur anglais protégé par quatre contre- j orpilleurs. * * * Berlin, 13 août. — Officiel : Dans la zone barrée d.limitée autour de 'Angleterre,nos ©ous-marins ont encore cou-jé : 1,00-0 tonnes brut. Parmi les navires cou- ; és se trouvaient le vapeur armé anglais ,Peninsular'' (1,3,18 toœies), qui trans*-lortait du charbon d'autres marchan- i es d'Angleterre à Lisbonne, ainsi qu'ut j ;rand vapeur convoyé par quatre navires 1 ie garde. » * Ydenne, 12 août. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. Au nord-ouest de Focsani, nos alliés ont ncore refoulé les Russes et les Roumains, toutes les tentatives faites par l'ennemi K>ur souiageir ce front par des attaques xécutées &n masses semés se sont ébrouées et lui ont coiité de fortes pertes. Dans a région d'O'itoz, au sud do Grozesci, i'importantes forces ennemies oirt "aussi aL aq,ué nos positions. A certains endroits, ils -nt prononcé jusqu'à douze attaques, qui s© ont toutes écroulées devant nos lignes. Le égimesnt honved n° 18 de Sopron s'çpt i«r-iculièromerrb distingué. A l'ouest d'Ocna, los attaques progressant favorablemeurt. î-rozetsci et Slanic ont été occupées par nos roupes. Nous approchons de la valide de ?rotosul. En Bucovine, au nord-est de Wama, plu-ieurs atiaques russes dirigées contre nos (ostes établis sur les hauteirrs ont échoué. Théâtre de la guerre italien. Sur l'Isonzo, une reconnaissance aérienne nnemie a été fruocueuBcmcait attaquée par os aviateurs ; cinq avions italiens ont été escendus, dont trois par le capitaine Bru-aowsfcy.Théâtre de la guerre dans les Balte®. La situation est inchangée. * Sofia, 12 août. — Officiel : En Macédoine, sur tout !o fro t, _ i'aU fc • anonnade; «lie a été un peu plus violôûtg -u) sud du lac de Doiran. Sur la rive oriesu aie du Vardar, uji detaclanent de reco.v aissance ennemi a ét« mis en fuite- ; ur dusieurs points du front, activité ds pa-rouilles.Sur le front en Roumanie, prè» dj. Mah. tmdiS, fusillades; près de TuIccki, canon-ade modérée; i>rès d Isaccea, coups de «a-lou isolés. ♦ * * Consiantinople, 12 août. — Officiel : En Perse, pres du col de Gilischin, un [étachôment ennemi a attaqué nos postes ; grès une heure d'à combat, il a ^té i e-ms9é.Sur le front du Caucase, plusieurs attau iies, cErigées en par.^e par des dëteicbe-londs dé reccsuïaissancQ assea importeots Mitre notre ligna de sûreté, ont échoué sous otre feu. Sur le front du Sinaï, la nuit du 10 août, os troupes d'attaque ont entrait les ofcsfcv-Iss en ftl cfe fer barbel-é de l'ennemi. Lq 0 août, assez violente canonnade enr.c^me. Berlin, 13 aoft*. — OTffeïcœc : 8ur le front en Flamire, satiif dans lo EWtteur ;tu8 à, l'est d'YprgS, l'artitterlo eraîerâig a été joins activ|0 dar.a la «iwftmço du 11 août, 1q anpe éta-at couvert. Co n'est que vers la soir ne son feu est redevenu plus violent cl a rc-ris dans certain^ sfcr^urss son kitoiMtil anfefc-toure.DTÎegKKihtEa a pria sous uw fotrt feu cte ûqq3 ennemiss. "Cno palro«fllt3 qui a attaqt» lattpvolle pemtaat la mnt, apr^« une forto pré-ara tion d artfc forto, a été re|>oti£wée. Depuis î^éro-«m jnequ'au canal, près (P> Hollebeîie, un vio- nt feu roiuSant a ctr- d«l<àuiché p«u aprè» heures dn matin et a e^vi pesant plus eure. Au cours de c® feu roulajTfl, les AitglaiB ni attaqué, près do Hoiiefeek'e, sur la largeur e l'espace qxtfoccupe u,t e dt\^»tofa ; ils oni-trpouss'g et ont -ubi de fortrs pesetca. Pln-ieura îortfes attequfre et pfl^xon8!te5 prot!<ynC'ie3 .ans ce secteur n'ont pas eu le moindre s)secès. Au nord (Je Sftiai- QffieniSn.. aparès un {en des-rueteup dirigé penciar4 iiwe heure et deoii'e cooi-re nos nouvedlea trancliées,' l'eflneanl a réus^d à aire reculer notre» ligne la plus avancée d'erv-'iron 50 mètr»» ; ea revanche, nous avons n»-yradeiâ une forio attaque do pati-ou3Lîe su» la ■oiue de Cambrai à Bapaume. Sur le front en Lorraine, pendant la nnij du LO an 11 août, usines de Nsuve-àîhîson, d!g po-mpoy et de Koule<qnar6t ont bptniiarftéee vvec un succès visible, par nos escadwllee d'avions, ÎJefpvii Ta Baltique Jusqu'au Pr»th, paa [reicefnts particoTiers à Signaler, sauf uma ^ue ïrande iniecsît^ de la canonnade près de Bhviiusk ians la boucle du Stochod, près da Hu&otyn €' ?o Boijati. Entre Salka et la vall;e la Yiol-iava, plusieurs fortes attaqtKfl «nneonies ont èU reipoâiPa^-es- Ood viotenie aftaque e/a.neiaAû, réosA pce trois fois, après une préparation <5lart31eri< ciui a duré deux heure», contre la liautenr Stwm oina, s'eet écroulée tl.tics lo sang. L'enuiemi t subd des p.ertOa exfraordiniaâreBiienft gra\tsJ ai cours des coaitre-aaJ-Aqr.es acharnées qu'il a pro! no«.C3Ôos des àwx côtfa d'Oifcoz. A oet endroit 1S contre-attaques ennemies ont é{i repoiTes^: d'une raciHère sanglante. Bo mémo, (tes vagus d'assaut ennsmitfl échelonnée» sur un© grandi profcntkur et qui attaquaient au nord" ril'Oitoz e à l'ouest de Meo-rcecl, s0 sotnt éevro-uiées &ow notro feu. A.u, cours de violente combats pro nonc/s au nord de Foosani, nos troupes se son baticea avec loir longue bablsf.îoïls. L'ennemi « da nouveau subi de très fortes pc-rteS. » * * Vienne, 12 août. — Officiera: : Hier les troupes coaPîs^f*? sp siont de nouf^Oai IrHJai-nanxiîH battues. Lip3 Bounw»ins ont tenté d'af taqvctr 1's.Ilo droits de nota-a secteur d'atïaqne su; le ScreSu*. ifplgiii leurs contnsj-R^toqucs, psonon oies par des forces importantes, ils n'ont p» réussi à, reprendre le terrain qu'ils cuvaien ponltî et iÎ9 ont subi re lou-rdee pertes pan g-Iantts. Uine division allccnando a reçou^é Ulo s^ule 7 contre-attaqxiieP et a erpuàte pri l'offensive, en coMabcration avec d auires trourcs Cett» entreprise a été coxronnée do succès. Dan. l'après-midi, nous nous sommes empares è*e T: e'Sa et poursuivi l'enmiemi juam'à la vole fcrr<-' Àftufiswtn- Pandîr. Près dp T^fScatâ, des {rrvupè allemandes ont rencontré une forte réetetctico e oia dû repousser au roM-ouest de cette vifcl< phisieurs cojotrel abaques. A cet endroït aua_' nos aVliés continuent à marebsr ('«e l'avant. Dan la région de POitoz, 1 ennetoi a prononoô bie plusiçm-s fortes contre-attaques. Une de nos mer 1 sures divisions a repoussé successivement 12 a t^qu-ts, en ralii'.-y^int des pertes exiHmssReni fort' à 1 ennemi. Un millier d» Roumains gLççjnt à vaut notre front. Au cours du coinbst, Je rég reent d'Infanterie bonved n° 18, de Sopron s'ef battu avec uni courage et une sar exemple. L'ennemi n'a pas gagniâ un pouce t terrain. Plus au nord, nos troupes sont arrivées à 1 lisière orientale de Giroccsci e3 la gare c 8tani, €t elle^ descendent àaèa la vaàl'e c Tiotus. En Bucovine, les attaques russea cn,t é toi;tes ropoussres. Partout l'enn^»! a s.ubi d« pertes, sr.n» obîenîr un sucoè» queicosiq^ie, Communiqués des armées alliées Paris, 12 août. — Officiel de 3 heures En Belgique, actions d'artillerie au no: d» Li.schoote- Aucnme action drinàanteri A l'est de Fay«t, nos troupes ont enîa rement reconquis les éléments de tranché enlevés par l'ennemi pendant la nuit du au 10 août. Nous avons fait une vingsaii do prisonniers au oours de cetle actioi Dans le secteur ferme Moi^y-Mbœlin de La faux, nos reconnaissances ont e^eetué p-h sieurs incursicHis dans les lignes esineam et ramcsijé des prisonniers' Au sud d?Aille 1 ennemi a renouvelé ses tco-tatives sur h tranchées que nous avions conquise» liie Deux attaques, dont l'une très violente, o été repoutasi-cs avec des pertes séimis pour i'ennemi. Nos U'oupe9, qui ont mai tenu toutes leurs ppsitions, ont réalisé < nouveaux progrès au cours de la nuit. Ln Ohampegue e& sur les deux: rives i la Meuse, lut.e d artdleriâ assez active, l ouent cî'Avocouït, nous avons arre^é i coup de ma]n ennemi. Rencontres de patrouilles en Alsace dai le boas de (Jarspach. Il est confirme qu'un avion ennemi a & abatltu le 9 août on oomtet aérien sur front de Belgique. Hier, un appareil en nemi a été aoattu par nos feux de initraj leuses au nord-est de Vauxailkci. En r-préeailles des bombardements efiecai^s p P ennemi sur Nancy et sur la r^ioo ns>] de Pans, deux nos avion», pakrtés pc lo liejutenaut Meaorgues & le soufii-liairtena< BeaumOnt, ont bombardé hier la ville ( Francfort»-sur-le-*dein. Les deux apparei sont rentrés indemnes. # * s Paris, 12 août — Officiel de 11 heures Aujourd'hui, la lutte d'artilberfe a é par moments assez violente en Lelgi<fu dans la secteur d'Hurtebise et sur les den rives de la Meuse. L'ennemi a dirigé & tirs d'artillerie cïr^peirséfl sur touiw la vil ;/e Eeâmsj deux civils ont été tues et r blessé. Journée cabne partout ailleurs. Dans la nuit du 10 au 11 août et djàa la Journée du il. nos avions oeit bon lardé, sur le front en Belgi<fne, des bap çpieimente ennemis au nord de la for< dTHouthulst, les gares de Cortemarck de L'c&tcrvelde.Un incendie et de violent explosions ont été constaftt's a Ldchtcrvtld I-e terrain d'aviation de Colmar a re;u Cgi lemont de nombreux projectiles. # Paris, Il août. — Officiel de l'a® df Orient) : Les Bulgares ont tenté plusieurs attaqu près du lac de Doiran, dans la boudle i la Caerna et entre les lacs de Prespa (FOchrida. Ils ont été partout reptfossé Par contré, un raid heureux dans les tras c-hjes bulgares a été exécuté "par les tro pes britanniques dans la région de Kra ;ali. * * Londres, 11 août-. — Officiel : Hier soir, de violents combats se soi livrés pour la possession _ du terrain ( grande importance siratégique dont noi nous sommes emparas à l'est d'Y près. L'o nauri a à six rei«a*i$fts ; H a été oh nonS toute la position et nous ayons, en outre, gagné du terrain à proximité de la — rotKe Yprea-Meoin. > l. Hier soir, nous avons fait des incursions dans lés tranchées ennemies établies au nord m d? Armenfcieres. n. * * * I ' Lonâs®, 12 août. — OfFieïel .1 A 5 h. 15 de l'après-midi, ime_ escadrille m de vingt avions ennemis a é»té signalée do Fetixtown. Les aviateurs allemands ont ^ survolé en groupe la côta jusqu'à Clacton, où iîs sa soat s^par^s. Une partie d'entra eux a survolé et bombardé Margatej les autres ont survolé la cote et ont lanoô d©3 \ boaibeai dans les environs de Southsnd. Nos . avions on^ poursuivi l'ennemi jusqu'au des- ^ sus de la mer. ^ y Kome, Il août. — Officiel Dans la vallée do Lagarina, au ëud-est 1 de Mori, la nuit du 0 au 10? do forts dé ta- chemeaits onnouvis, après avoir brisé la ré- g sâstauce cPim de nos avant-postes, y ont- >l pénétré; nos renforts étant accourus en h&ie, n les Autrichiens ont été forcés d'évacuer ce 5 posto. . ® Hier, sur le front des Alpes Juliennes, la 1 canonnade a été plus violente et les deta- 1 ; choments de reconnaissance, plus actifs ; ( nous avons fait quelques prisonniers. Entre f; B0200 Malo et Gostanjevizza, n,ous avons \ lég^roment amélioré notre ligne en y englo- c bant Quelques collines. Le soir, nos escadrilles aériennes ont i bombardé les inatallatéone militaires enne- c mies établies dans la valléade Chiarpovano; : ©Use ont laneé, avec un r'sulfeat visible, trois c tonnes de puissants explosifs. L'énergique ^ feu cfe d$&EïtJe Érigé par les Aufe-fcliiens j contre nos avions a été inefficace. Un grand j nombre d'aviateurs ennemis, vaillamment ( attaau^ por nos aviateurs de chasse, ont éfcô forcés de se retirer. Nous_ avons observé j que l'un d'entre eux atterrissait dans la direction de Planina, à l'es! du Mon^e Nero. ' Le 8 août, au cours d'un combat livré enf'e : im avion ennemi et un de nos anpareâls de 1 ckflïiS©, PavmKJur autrichien a été forcé à 1 atterrir dans les environs do Toîmdno. Un ' autre appaa-eil ennemi a été descendu hier ' dans nos lignes à l'ouest de Flondar ; les aviat^iïs auttrféhlpns ont été/ faits prœon-niers. EN AMERIQUE On mande de Washington au ,,Né'w-York HeraiLd;' : Interpelle par M. Stone, M. Lansing a : d^elaré au Sénat qu'il n'existait pas d?a convenfeon écrite entre les Etats-Unis et les puissances de l'Entente au sujet des conditions de paix. * * » Washington* IS août : Le dépa teraent de la marine et «ir Thomas î&oyû ?a, délégué du Bureau britannique dé la navigation, ont discuté la question du contrôle commun sur le tonpa^e mondial et celle d'une révision complète des prix du fret. On annonce que le Bureau de navigation examine une proposition tendant à faire ac£i4?er le gouvernement américain à Vaccord conclu entre les Alliés au sujet de Faitr^ômeat des navires et de leur approvisionnement en charbon de soute* ♦ * # Londres, il août : L',,United Press ' annonce que M-Wil^on a nommé une commission chargée de dresser un bilan de l'industrie et dhi commerce. On pense que ie gouvernement mettra toute» les usines de P Union sous le contrôle cfie l'Etat. * * * Pari3, 12 août : On mande de New-York au ,,Matin" : — Les difficultés deviennent de plus en plus grandes entre la Fédération do l'acier et le président Wilson. Les Usines Bethléem refusent de livrer au ministère de la guerre, aux prix fixés officiellement, des rails destinés à la construction de voies ferrées en France. » * * Paris, 12 août : On mande de New-York au ,,Petit Pari-* sien*" : — M. Toffe, ancien président des Etata-" Unis, est gravement malade. DEPECHES DIVERSES xx «v«» • Il n'est pas possible d'obbfâiir des infor-ma-tions complémentaires ou des détails précis au sujet du télégramme reçu de Paris par le „Berner Tageblatf', qui annonce la retrait0 imminente du président de la République française. Certains ratpprocfaea* cette nouvelle " d'une information envoyée de Bellegarde à la ,,Gazette de Genève'' disant que, depuis ce midi, ia frontière firan- çaiso est complètement fermée. » « # Paris, 11 aofit : Dans les milieux financiers, on parle de Rémission, en octobre prochain, d'un troisième grand emprunt national die guerre. « * * Paris, 12 août : On. annonce que la population civilé évacuera la ville d'Armcntières, située immédiatement à l'arrière du front. * ô * Paris, 11 août : A Pau, l'aviateur militaire Therasson a faii une chute mortelle au cours d'un vol d'essai. * * * Londres, 13 août : Les attaques aériennes allemandes ont causé des dégâts appréciables à South end. Les aviateurs ennemis ont lancé 40 bombes. Il résulte des informations reçues jus-' qu'à présent que 8 hommes, 9 femmes et . 7 eiï&mte os* été tu^s ; eu outre, une cinquantaine de personnes ont été'blessiées. A [ Rocliford, 2 hommes ont été blessés. Quatre bombes ont été lancées sur M argate ; une 5 maison vide a été détruite ; il n'y a pas eu de victimes. . « * * Francfort-sur-le-Mein, 12 août : c L'aviateur ennemi qui avait lancé une bombe sur Francfort, eu a encore jeté cinq autres, qui sont tombées, sans causer le moin-^ dre dégât, dans un petit bois situé à. l'ouest de la ville. * * * y Francfort-sur-le-Mem, i3 août ? Dimanche soir, vers 7 h. %, un avia-, téur ennemi a de nouveau survolé Franc-I fort; il a. jeté au hasard plusieurs bombes l sur la ville, où la foule du dimanche encombrait les rues. Cette fois, malheureuse-* ment, quatre personnes ont été tuées et plusieurs blessées. « a * * Budapest, 1-3 août : Le „PeSther Lloyd" publie le ppo;et do loi concernant la réforme électorale que le i Cafoinet Esth^raey compte déixjser à la ; Chambre. Il raffermirait la situation du . ministère, car il est de nature à. faire ces-' ser ;'opposition des aociaJistes, du parti . Kar«lyi et des déments radicaux. \ IHONNAIB Telle est l'opinion d'un monsieur ré cernent débarqué de Hotande, tombé parmi mts, à Bruxelles, au beau milieu de la •ise monétaire que nous traversons. — En e&et, dit-il, comment pourrais-]e 'ctmpôohec cie dire que vous retardez lors-ie je me vois forcé ci'être le spectateur îs folles scène» qui se paient journellc-ent eatre receveurs et voyageurs au sujet ?s tickets... à prendre ou à laisser, sui-int «jue P humeur esfc plus ou moins alxir-i;ble chez les uns ou chez les autres. Car . mauvais* humeur, observez-le, joue aussi a petit rôle dans la position drôle où vous ouS débattez. Mais là n'est pas la question. J'ai dit ne vous retardez. Je m'explique. Depuis j début de ia guerre — et dans certaines pandes villes depuis quelque» mois avant i. guerre dé;à — nous avons instauré chez ous un service de carnets-tickets dispensant totalement le voyageur de toute réqui-ition monnaie. Mais... je sais, vous vou-îz dire que voua en avez aussi déjà eu id£e et que les journaux en ont parlé, 'ela ne suffit pas : il faut en arriver à lire accepter complètement le système par os tramways. Pour cela, frappes donc cn-ore sur ce clou. Yoici comme nous faisons au plat pays Poutre - Mocrdyck : Nos carnets ou nos artes de tickets sont mis en vente au bu-eau de la Compagnie au prix de 1 ou ; florins ; chez vous, ce devrait être de 1, ; ou 5 francs», ou encore da 2 ou o. mark, ^es „aul)ôttetf" de la Compagnie éparpal-ées le long du réseau ferré en disrpc&jnt paiement. Lorsque le voyageur doit effectuer un parcours, il arracho simplement un icket de son carnet, 1® tend au receveur, [ui 1® contrôle et le poinçonne, et n a plus inoune autre formalité à remplir. Les op5-•at'oas de change sont radicalement sappri-nées et, de ce fait, le bon accord règne >utxe rece%'eurs et voyageurs. Ce système isî vraimesnt le système idéal 1 Notre interlocuteur, saredn et paisible iornme touë bon Hollandais, s'éloigna en îaussant impeacepti blem ent les épaiiles. Une espèce de comiudsération lui paissait les lèvres, et il murmurait encore : — Y ous retardez l... voua retardez l" L'NE RÉFORME QUI N'EN EST PAS UNE îri nous en croyona un bruit qui court iveo insistance, depuis quelques jours, le Comité national de ravitaillement aurait ïécidé d'enlever aux petits boulangers le bénéfice de la cuisson du pain, pour cou-"ier le monopole de la panification du pain Je guerre aux grandes boulangeries, &o-aiétés adionymes et cooi>ératives ouvrières. Si telle est réellement 1 intention de ces messieurs du Comité, qu'ils nous permettent ds leur djire qu'ils vont au-devant dl'uv to4Là général. Et s'ils veulent bien noftit faire F honneur de nous prêter une minute (î1 attention, ils seront convaincus de 1 • justesse de nos observations. En règle générale, la population desser vie par ,,son" boulanger, se montre en ce moment tr^s satisfaite de 1a qualité du pain-fournsi par lui ; il n'en est, malheureuse ment, pas de même de la clientèle dj:s grandes fabriques et des coopératives. Et ccl-s'explique rtarfaitement. Le petit boulanger, connaissant son mé tier, est à même de fournir un; pain p1 us appétissant sous tous les rapports 'que le* coopéiatives. D'abord, il emploie moins d'eau pour pétrir sa pâte et son fotrr, construit en briques réfrnetaires qui absorbent la vapeur d'eau, lui permet de faire^ une cuisson plus parfaite. Les grandes fabriques font usage de Cours ocgisrrT.-it^ presque entièrement en fer, qui n'absorbent pas de vapeur et sont ohauffés à une tetfupjérar ture trop élevée pour activer la cuisson. Le pain fabriqué par elles présente une croûte pJus foncée, conséquence de la cuisson rapide et P évapora tion ne pouvant sa faire normalement, le pourcentage dP eau est plus élevé. Aussi, il suffit de goctee les deux produits pour être fixé immédiatement. Puisque nous sommes astreints au régime de la boule de son, que le- Comité x:Qi> mefte qu'on nous fabrique notre pain dans les meilleures conditions. Et ceci ne Sera pas le cas, si le monopolo de panification est concédé aux grandes fabriques. Nous en trouvons la preuve dams le fait que la clientèle des fai^riqueg et coopératives, tenue de payér le même prix que les particuliers, n'étant plus retenue par iea avantages multiples da ;adis, retourne de ;our en jour plus nombreuse aux petits bou-kmgersA côté de ces considérations, il y a la question d'humanité. La petite bourgeoisie n'eet-elle pas assez éprouvée qu'on se propose encore de priver dea centaines de ménages des petits bénéfices que lui laissa la panification de la farine Giu Coinité for r<&-tief ? On assure qu'un grand nombre de-bras seroiw reluis pour le travail dans les grandes fabriques. A-t-on songé un moment à la situation qui sera faite de ce chef à des concitoyens qui furent toujours leurs propres maîtres Non, non, que le Comité abandonne bien vite l'idée do cette réforme qui est malencontreuse sous tous les rapports. Les motifs qui l'ont inspirée ne sauraient contre balancer ses désavantages et les boulangers, sauvés de la ruine, mettront si possible plus de bonne volonté encore à nous fournir un pain plus appétissant ce dont no? estomacs sur le flanc leur sauront gré. L.È3 POKSR5ES DE TERRE La persistance dla la période de pluies que nous traversons depuis un mois menac; d'avoir la plus néfaste influeuce sur 1;-récolte des pommes de terre. Dans certaine • régions — précisément celles d'où nous viciaient les pommes de terre hâùyes débitées actuellement dans les magasins communaux — c'est un vrai d'csastie. Des centaines de milliers de kilos de tuberoole? pourrissent sur pied, et l'arraohage, qui pourrait sauver en partie la réoolte, est rendu presque impossible par suite des inondations de la Dyle. Le public aurait donc tort de s'en prendre aux administrations publiques et notamment aux magasins communaux cb manque de pommes de terre qui comijcence à se fair, sentir. Alors que la KartofkL e^sorgung^ stelle s'est' organisée et a outillé des 'are*, de chemins de fer pour le transport journalier des deux ou trois cents v/a-gons, il ne lui a été possible, depuis plusieurs jours déjà, que de charger 60 ou 70 wagons quotidiennement. La réoolte des pommes de terre tardives qui s-1 annonçait particuilièrement brillante cette année, ne tardera pas à être elle même sérieusement compromise si la période de pluies persistantes ne prend pas fin à bref délai. LES FRAUDES AU RAVITAILLEMENT Des mesures sévères vont ctre prescrites 1 contre les personnes aui frain$e»t dans 1-

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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