La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 12 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vq2s46jr4s/
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Uund! 12 Novembre I prrn— ?T?'arr ; w»r- v>?«7»"SW7rea«BaB PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (novembre, décembre), ir. 7.60 j 1 mois (novembre), u. 3.80. Les demande* d'abonnement suni reçuea exclusivement par Les bureaux et les factrurs des postes. —■ Les réclamations concernant les abonnement* doivent être adressées exclustoemem aux bureaux de poste, ADMINISTRATION H RÉDACTION CI. rîaniaano-aux-Horb&s-Polagères, Bruxelles. f ^nnco, — fui u PRIX DES ANNONCES Petites annonces, 1» li<;ne. ir. 0.75. — Réclamm avant les annonces, la ligne, ir. 1.75. — C'q>/>* dm journal, la ligne, Ir. 7.50.— Fait» divers, la ligna^ Ir, 5.Q3. — Nécrologie, la ligne, ix. 0.50. — Cotn des Eleveur»t la ligne, ir. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Dlrectina eî Adiïilnistratis.i : i? IV Vi? l*!-r" J03. MORES5ÉE, DIRECTEUR Vif IlSOUUJjmruut-!,.-. "" J 3— — Aujourd'hui : DEUX pages. 1 LA GUERRE ia a -i.-? tâism » u m m 1,197" jour de guerre Les groupes de l'archiduc Eugène et du général von Below ont atteint le l'iave . de considérables forces au&lro - allemandes sont déjà massées sur le coure inférieur du fleuve, depuis iiusegana, à 7 kiluiiicA-es au sud-ouest de Cougliuno, jusqu'à 1 Adriatique. Elles s'y trouvent à 17 kilomètres de rlrevise.Dans la montagne, les Autrichiens font des progrès constants ei inquiétants. Pieve di Cadore, sur le l'iave supérieur, est eu leur pouvoir, do môme qu'Agordo, dans le Cordevole. Enfin et surtout, le danger dom nous montrions hier les Italiens menacés au sud du Tyrol n'était que trop réel : dut-troupes austro-hongroises ont pris au sud du val Sugaua une offensive qui le* a uii.-cn possession d'Asiago. Inutile de ilire (pie si leur avance dans cette région u est pu.-immédiatement arrêtée, les conséquences eu seront d'une extrême gravité. c i L'Oifsnsiïs austro-atismanâs en Italis S /'Gorz, 10 novembre : \ j L'Empereur avait passé la journée avew / lo Roi de Bulgarie a U«-iz et a Pairna-novo. Au retour, a proximité ne I [son&o, } l'automobile de Sa Majesté ©st rtst»'e pi juôe ! dans un torrent qu elle tenta n ue ira ver I* ee.-. Il fut impossible Ue re irêr i auto. Le piqueur et . le eue' de la gu.t\iie de 1 .Lin j e reur ont essaye de faire pass-er le sauver, in sur la rive. 1-e barrage sur .ejUrdl se trou vait le piqueur s est eCroule et celui-ci a été emporté par les fi0.s. L'Ltuperour n'a pas abandonné le pi jueur (Luw le per 1 et a été eniraft-ô avec i ut et avic le chef de sa garHe sur assez longue .distance. Grâce aux Ci forts surhumains de sa suite et surtout au dévouement du j rince i- lix ck Parme, qui s est imrn^Jiatemeni je^e dana 1-torrent, l'Empereura .ito ramoùe sur 1» berge après <]£ longs efrortâ. jûotw s^ porte bien. * 0 Milan, 10 novembre : Des format ons sauita re» et. des ambulances françaises sout arriva*» avant-iuer a Milan. • • Paris, 10 novembre : Le ,,Petit Parisien'' prétend que la troisième armée italienne, commande© par «e duc d'Aos&e, a fait sa jonction avec la quar trième armée commandée par le g un oral llobi'lant. L armée italienne se recous.itue et o>t aajourd hui ou mesure de leonir le> masses ennemies. Une nouvelle ann,c a oio organisée à l'arrière de li ligne de bataille ; elle marchera bientôt contre 1 oiuuenii. » » * Berne, 10 novembre : La ,,Gazeta Ticinese" dit qu'une rapide contrC-offeusive ita ij.ui.e e^t im^/o^siole. L'Italie a perdu le u rs de son arti lerie; d'autre pari, il n'est plus jrossil' e de Couq»-ter sur la force de rs.stmce de ses trou pes. L'italio ne pourra r sister que si elle arrive à maîtriser tous ceux qui Sont adversaires dû la guerre. • • P»âlo, 11 novembre : Les critiques militaires suisses constatent que les trouve* des Puissances centrées out occupé, en peu de jours, 0,lrt>0 kilomètres carrés do torritxiie italien, lxs d^.ix tiers du Frioul sont eu.re leurs mains. Toute la province d'Udine, ainsi que la moitié de la province de Venise, soin couquises. • • Rome, 10 novembre : Contrairement à l'attente générale, la ^Chambre ne se réunira pas cette semaine. » » Milan., 10 novembre : Au cours d'une r u-nion, les socàTlistes de Milan se sont pronouc s en f.iveut* d une paiix immédiate et sans annexion. Ils ont décidé d exercer une press'n>u sur les aut e5 Etats de l'En lente et de travailler d a<xiorJ avec la Russie pour la Conclusion de la paix. • * • Cologne, 10 novembre Du correspondant de guerre de la „Ga-zelijo de Cologne" : — Après avoir forcé le passage du Ta-gliamento et i»assâ rapidemisni Li Rleluna, nos troupes se sont emparas de Pejual e. ont pris d'assaut Ba^idôlle; puis, eiies out avancé au dei^i de la li0ue de la « einna. L'ennemi, refoulé du l'agaamerito, a eie altacjué dans ]c» environs no la grand'route : Udiné-Coiroipo, au tlcL'i de la t'e<sra di Dol xia; les ItiilienS out aus-a prêt' ré se retirer î! cet oarlroit au d'11 de la Melui.a devant no3 prei^iîre3 trimpta». Pou-rsuivam l'ennemi, nous l'avons épuisé de l'oixle nona, où non» sommes entrés hijr à mal . Grâeo il la collaboration uets U'oufies qui avan;aient sur un, large front par tous le> chemins couduïsant vers les ponts de la Ce lina, notre offensive a rapidement pro-gre'sî \ers San-Leonardo, San-.Marouo, .ve dr -1 uo es San-l^mr no. Aviano *<. Foniano JProclila ont été dépass es, et, 1^3.1 après, en lir.i.son avec des troupes d attaque avan.au dé Poril^îona, nous sommes iU'rivea le so r à Polceuijo et à bacile, tandis que, plus au fend, nos Lroupes occupaieiu lirugnera. Pas plus que la Medu.ia et la 1 ^i.ina, La ïavenza n'arrêtera nos soldais. Noue ïroni avance vet-a l'ouest; 1 enineun marque lui-m?ma l'allure de notre marche ei avant ©d Codant devant nos avant-gaides et ea montrant [)ôu d'empressemeut à entreprendre des opérations. Nos troupes harcô'eut én-ergi.|uement l'ennemi battu, ne lui donnant ni trèva ni re-pit; les Italiens fuient vers le Piave, qui, comme aurait dû le faire il y a qnelrjuos jours le Tagliaœento, don i«exmettre a leurs aïir.'es en débandade d offrir ui-e nouvelle résistance. Les masses de l am e italienne font une vraie course de vi;esse pour au teindre le fleuve, vers le uiel elles se pr6-cip:tcnt par toutea le3 * rouies conduisant vers l'ouest. La fait que le grand quartier général du généralissime Caâorna n'a pas osé s arrê-ter^ h Trévise, mais s e^t i-umvidiateunent îfôdïé ■— ooninie le d clarent l^s prisonnier^ — nisqur'à Padoi.'o prouva combien loin la direction de l'arm e itaLenife d^it se retirer pour espérer arrêter la. dangereuse retraite de som armée ou pour pouvoir la, rec msti-turr sur ime ligne où la r sistance pour-rait être te:,t e. Un regard jet-j sur la carte on dit idus long à Ce> bujet que toute» les phrases. Tous les préparatifs " fai,s par le général Cadorna indiquaient que li doUÉÔème bataille do l'Isonzo devait à tout pri.* douu-ner Triestï à 1 ennemi; aujourd'hui, cette i crie de 1.'Adriatique qui manque à la oou-ronne d Italie en est de plus eu plus éloignée I/en fftousJ asm e délirant a fait place en Italie à une attente angoissante, cir la ligne de batiille gu^ne fatalement et rapi-deinent l'ouest à travers les plaines' de la V'én tie- Il semble que les journées su:perl>e% jui ont favorisé nos opération» milit-iire-, >ont ai tant de jours d'audience du tribunal mondial qui conduit sans ménagement un peuple exalté et parjure vers la puniion ju'ii a méritée." • * * Paria, 10 novembre : L>u «Malin" : — On ue peut songer à envoyer un oorp« axp:\LitionnaJre important en Italie; tout au plus peut-il ("tre question de reuforoer l'ar-iii e ital enne par quelques divisajus anglo-Pfauyai8es. Pour le ies;e, l ar n e iuilieiiue, jui ne manque ni d'homme® ni de mat riei, doit elle-mr-me libérer le sol de la pa-irie.' Uu ,,Journal des Débats" : — L»ans liut'rt commun il faut que l'aide militaire que la 1 rince et 1 Ang,e-terre apportent à I ltal>e soit sutfisammen, mj>ortaiiie |.>oar perme.tie à notre adi e du sud de réorganiser s.:s forces et d eoip cher 1 enneaii de p-uetre^ au Co>ur da j>a.ys. Tx>u-ie»ois, cene aiJe ne peut alïaiulir le front ranco-bolge au point que nous soyons e>-tHjs s à des surprises et que nous perdions i,ouie înn.aiive. iSou» devons aider 1 ludie tusii longtemps qu elle ser.a eu dauger, mai> piis au dei-i. L it die a toujours ea la ajoie amb tiou de vaincre par sjs propies forée■> e., lorsque ses ùdcles amis l'auront sortie e son e nbari'as momentané, elle aura saat> uoule a cœur d'acue^er elle-mame la libé. 1 rail on de e>on territoire.'' * * ♦ MiLm, 10 novembi-e ; Lu ,,Corrieib délia Sera" : — Il semble qu'après avoir forcé lo passage de la Livouza, les armées des Puis-sance»' centrales vont nous en e- ^-'r de nouveaux territ ires. Il faut privoir que l'Allemagne mettra en ligue toutes ses r s-rves ^pour terrasser Pltalie et, dès lors, les Alliés commettraient une erreur .fatale, qui |ra t de nature à mettre en question li vic. |toire finale, s ils esliinaient que laide que fuous apporle'Jt quelques divisions arr iéra i l offei.si\ e eimemie. Le gouvernement se E rend-il l ija compte de la gravité de la situation V' * * * Satnt-Gall, 10 novembre : l>u capitaine Clmrles Aie^ar, critique militaire du „Samt-Ga:l r Lagbla'tt" : — E11 tenant compte du nombre des s 1 dats engages et de ia force de 1 arti.ler.e, la douzième lyitaille de l'isonzo i>eut être considèr e comme la plus grande bataille ■le l'histoire; elle est aussi la plus grande J f.;iio que l'histoire connaisse. Eu ef.e., Li moitié de l'arm e italienne a été eitrainée dans la débâcle, (jui prend les allures d'une catastrophe et qui dépasse de loin le cadre d u». e défaite purement italienne. Les Puissances cecirralOi, ont ébranle un des piliers des aiies de l'é-'lifiee construit par Ios Al-ii s au point <jue tout leur front à l'Oues; eu est singulièrement affaibli." Les événements de Mussie Stockholm, II novembre : Ou maude de Pétrogixid que le désir de yaix se manifeste partout en iiàssie. L,'iir mée esi «nsuliisaniment approvisionnée;; cLuis cos conditions, le» Sjidats ne iieuveut plus résist r au froid, dont 1 intensité augiuenre sans cesse. Toutes les troupes discutent la u c ss.t: d une paix immédiate- Le comman-d'-ment sup r-eur du front septentr.onaà s est retiré. Vriugt cmq mille hommes ont été envoyé^ -ii Petrograd pour appuyer le Soviet. La plus grande partie de 1a garnison de Tifns s est pi'ououc e eu faveur du Conseil des ouvii.'rs et suldats. Par caut e, l'armée ne l'ouest semble encore déieudie lo gouvernement provisoire. * * * • Londres, 10 novembre : On mande do Petrograd au ,, Contrai News'' et au ,,Oaily Curonislo'' : — Les moiiii>rjiy do l'aiDeieii gouviamemenj provisoire, à lovCeption de M. KerensLi, ont été incarcères daus la fortei'osse des ^>S. l'ierre-ot-ePaul, où sont détenus les ministres du Tsar. L>yautre part, il est officiellement confirmé que les d^ 1 gu-és de la f.ot e de la- Bal lique e>t les Comités militaires de Fiulaude se sont ralliés au nouveau gouvernement. Om nn-ude de Pétrograd au ,,DaUy News ' que, sur l.s 475 d;l igués au Congrès des àovijt, 335 sont des bolchevikt:;s. L'artillerie el. la cavalerïe se prononceront peruc-éire contre re .-Soviet, mais la plus grande partie de l'infanterie est composée ie bolcLevistèS. i^ouures, 10 novembre : On mande de Pétrograd au „Times'', en date du 7 novembre : — Le bru'.t court que M. Kerenski aurait té arrête alars qu'il fuyait en aulomvjbile. » * 0 Paris, 10 novembre : On mande de Londres que M. Kerenski serait arrivé à Moscou. Amsterdam, 10 novembre : On mande de Londres à l',,Algemeen •landelsblad" : — Auk dernières nouvelles die P'foxrad M. Kereaski et les généraux Ivornilof et Kaledine avancent avec des troupes contre etrograd. * * • Paris, 10 novembre : De l\,Intransigeant" : — Dans le nouveau gouvernement maximal! t \ M. Lénine devient pr ésident d*u Conseil, M. Troteky ministre des affaire? étrangères et le général Wêrchowski, dictateur •t généra!"!ssime» 0 0 Londras, 10 novembre : I-e „Da ly Ne^vs"' publie le passage suivant du dis» ui-s prononce jjar M. Lénine le 8 novembre au Soviet de Pétrograd : — La deuxième révolution est aeo mnplie. N'ous précoaliserons une paix acceptable parles proleta'res de tous les pays. Nous nous Mnparerons des liens des propriétaires fon. c:er3 e: nous cr 'erons un comité forint d'ouvriers chargé de contrôler l'industrie. i Londres, ]1 novembre : Du ,,Daily Telegraph" : — O11 annonce que les bolchevistes ont l'intention de ne pas nommer de premier ministre. Les minisiies présideront 1e Conseil à tour de rôle. Les j ;;!rnaiLx reparaîtront lundi sur format réduit. * * * Londres, Il novembre : On mande de Pétrograd aux „Centraî News'' : — Le nouveau gouvernement a décidé 1 qu'ur-0 assemblée populaire déciderait de la c guerre ou de la paix. [ * * * l Stockholm, 10 novembre : î On mande d'IIaparanda à 1',,Afbeabladefc" : £ — Lg personnel de l'ambassade d'Angle- ç r la terre à Pétrograd est attendu ici aujour- api- d'hui. Des voitures sp^c aies ont été reie- ; la uues pour le conduire vers le sudw rbe» , * * ûre> Pétrograd, 10 novembre : unal Tous les fonctionnai:es des mini-tîire/S des .'LU affaires étrangères, des finances et du com- LOon merce ont cessé le travail. 0 • * Pétrograd, 10 novembre : La s.tuatiou financière de la ville c!e Pétrograd devient de plus en | L.s grave->or^® Lorsqu'on septeml»re la ville n'a i«i pa e. l|.au Iiîs appointenic;its de ses fonctionnaires, lc^ ^ rentrées ont été hypothéquées. Les traunva; s ^f:,r miuiicipaux avaient déjà été donnés oa ga^e. riei * * rIe<>- Zurich, 10 novembre : Ou mande de Pétrograd, vi& Stockholm : qu^ — Après cinq heures de combat de rues, n„ es maxiinaliste* oait eu le dessus à Moscou. "ei6" * uiem * * e (ju Taris, il novembre : cher D vers journaux annoncent que les co_ l\>u- sajjues «lu Don, du Volga et du Caucase front (mt déci.lé de crjer la Fédération des co-e,- saques du Sud-Est; elle auw pour missaon iiaus d'établir la sit.iation du pays sur des bases udie solides et de former un gouvernemout mili-mais taire national. Les parti dos zemstvo» du aoolo Préparaient et .e parti polit que nioseo-jree-> vite se sont ralliés au\ cosa/pies, qui ont 01 tie placé le géuéral Alexé'ei- à leur tHa. saab « " ♦ libé. Firancfert-sur-la-Mein, 10 novembre : On mande do Stockholm à la ,,Gazette île Francfort" : — La grande assurance dont font montre 1rs révolt s s app: ie surtout sur les nou-pas- ve.le? r -paudues par le comité militaire, Qui LJuis- fait courir le bruit d un soulèvanent géné-uou- ral des paysans dans les régions de Mos l'Ai- cou, de Kief, die Ivharl< .f ej d'Odessa, ot donn.' -rves à entendre qu® des t'oupes, sur certaines Al- (jarties du fr >nt, ont pris u :e att tude net-i ce rcment auîigouvernëmentale. On annonce qt g vie- tous les particuliers anglais ont quitté Pé que irograd et que les meni res de 1 ambassade ter a ang::r.s* sont, d f le début de la semaine ; t-e di-r. i rî, partis pour Moscou. .M. Tr >iskj a 1 si- déclaré que 1 s ma\i mal s tes ife" i-eeuloraieit pas devant la gue;. e civ.le, mais qu'il espérait toutefois «jui is arriveraient à i^ur but- sans effusion de sang, la diminution du > mi- trafic, la f .mine géc/érale dont, la Iïu>si-est menue e t 1 esprit t'es troujies devant s-1 rendie impossib e une longue r 'sisuuice des er.e, forces ennemies do la révolution. Le comit • être militaire di>pnse i'e tout le service téL'gra-taille phirjue. 11 o.erce une sévère censure s-ur li iinde presse et a saisi tous les stocks qui se trou. L valent dans la gaie des marchandises et îinée Jans les dépôts militaires. 1 un. jaore paris, 10 novembre : 1S" Les journaux s ;nt consternés par les :1'^s événements en Russ'.e et ne ménagent pa* y }' ' s reproches à M. Kerenski, qui n'a pu ■^ueô* eiupéc..er d'éclater lo coup d Etat qui mo.iu-çai . Ls reconna-sseut unanimement que la situation est très grave pour la itussie, et • eons^uemment aussi pour l'Entente. 3l6 a"« Paris, 10 novembre : Interviewé par le „.'ournaI des Débafc3", [> de M.. Maklakof, amlxissadeur de Kussie à Pa-u'-ur rts, lui a cohsalie de rassu'er 1 opinion dui-s publique, qui aurait tort" de s inquiéter et plus <lo coiisii'rer la situation en - llussie coinme 1 enre djsasp r o. t U — Le nouveau coup d'Etat, a-t-d dit, ét i nan- nne étape in vit il le, mais les maximals.es onaà eut déjà jet ' le masque. Loin de suivre ce-tous criminels, la majorité de la popui ;tion oyès - russe les traitera co/aïue ils le m ritent et les ma.tri^cra, s'il le faut, par la force 1 de -Sans doute, 1 s triomphent à Pétrograd, mais nseil ;l Moscou et dans les au.res Miles, 011 leur nuée résistera certainement, ils prétendent réjdi-goo- e:1 vo re CommuLe de ld7l, mais leur pas-sige au [khivoir ne peut être qu'éphemère. m Le gouvensàmeut, qui a su lés mater en juillet, n'hésitera p;.s cette fois à recourir itrai aux armes : le sang appe.le le sang. Quant aux Alli s, ils 11e doivent pas désespérer, nenj de la Kussie, à qui leur aide morale sera ls .i, précieuse eu ces heures d'épreuve- Les der. des uiers événamenia feront entrer la révolution mi- ruSrc dans des vo es nouvelles." ♦ ' * nfir. Stockholm, 10 novembre : Bal La ,,Nya Dagh.igt A leniànda'' annono" mde que des firmes suédoises qui transportaient -nt. eu Russ e des harengs envoyas de Norvège, ws ' 01U été sommées par le gouvernement an-dûs Li is de cesser complètement ce traus-t : la somma {i ou n'indique ni motifs ni délai. La nce- nouvelle fait sensation. I s harengs norv^ [•l'as giens étant un appoint i uportant du ravi-osée i •! 1 me t de la 11 us de e 1 vivres. On s'attend à ce que l'intervention anglaise s'e-teude au transit vers la liussie d autres produits alimienta.res. , en ^ irait La cfiierra navale Paris, 10 novembre : aski manJe ce source ofricielle d'o Nov- ilork au ijMatin'' : Le vapeur ,, Roches ter'' — premier navire am ncain qui ait forcé le blocus îeen inar^lAÛ© — a été torpillé. * * Am^ordam, 10 noven ' re î e, Lo iougre à moteur ,,Elisabeth", df YmuL itre ieu' ^au<lue ^ l'appel. Bél:, 10 novembre : *0 Les journaux annoncent que, pendant la preiuiiiro semiine du mois de novembre, axi i/x-neuf mi vires anglais, français et ita-yQn_ « ieufl ont été coulas. ran- — —«.— eur ' EN AMERIQUE Bui- Pai^s, lo novembre : line On mande de New-Y01 k au t,Matin-" que la nouvelle du renversement du gouverne-ilie. uic:it russe par les maxiaialistea a fait aux par Etats-Unis une impres^ijn très d^isagréable. IOuS * * * fon. Washington, 10 novembre : 'ou- Les Etats-Unis refuseront vraisemblable, meut toute nouvelle avance à la liussie. On croit que le Japon fera de môme. 6i M. Kerenski, qui marche contre Pétro-grud., parvenait à se faire obéir de l'armée, ont us Etats-Unis lui rouvriraient les cordon^ aier Je leur buurse. on- , * , Washington, 11 novembre : 'or- L'ambassade de Eucsie annonce qu'elle se refuse *à reconnaître l'autorité du gouverne- ! ment maximaliste. * * fcraî Pans, 10 novembre : D'après une information ofiicielle du gv>u-:idé vernement néerlandais chargé de la défense la des intérêts allemands au Er 'sil, le Congrès brésilien a voté le 26 octobre le projet de loi qui proclame 1 état do guerre entre l'Ai. Lemaguo et les Etals-Unis du B'éstl. Le : président da la llépublique brésilienne a 5"le- sanctionné la loi. , | , ' œi^VlUNlQUÉS OFFICIELS ComiQUDÎqués des Puissaaces Ceatraies. Berlin, 11 novembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Ami es tlu feld-maréchal prmee héritier Ruppi'e-ht de Bavière : Lu r-giou des entonnoirs entre Poelcapelle ^ et PasscLeadaeie a été hier, une fois tan-! core, le tn*âtre de combats ackarues. L«e Anglais oui ui.s dos divisions fraîches en li^ue dans le but de oonq uéi'ir la regipii ues collines situées au nord de Passohen-diiele. Lcirelonnes eu colonnes profondes, leurs régiments ont pr a 1 offensive. Au contre du front d attaque, ils ont pon^tr • dans noire zone de défense et Sj sont ia*i-cs à 1 assaut ue la cr>te qu ils visaient. A cet enur^it, l'ennemi s'est heurte a la contre-attaoue de ba-taiilons de la Pouiérauie et ue la Prus. e orientale et a été rej-'te. Lés An-gl 11s unt renouvelé leurs at.atjuos a Cinq reprise»; el.es se sont généralement d.;j. eoi'ouices devant nos ligues sous l act ou do noire l'eu de défense, bur les points on 1 eniieau ava t réussi a gagner du terrain, d a été délai t à 1 arme Oiauoiu) par notre infanterie. Des troupes du lirandeuoui'g oui poursuivi les Anglais et leur ont arrache ues paetios de leurs 1 ranche^s de deparu Le comoat d artillerie se't poursuivi jus.ju'au soir; il s e^t aussi étendu aux positions li-mitro-pues du cuamp ue bauul.e. Une at^i jiie paméile angla.se déolanohee le soir a 1 est de £onnebci*e a échoué. La journée de ba.aii-e nier eu 1 tondre a coûté de fortes pe.tes a 1 ennemi. Une centaine cie prisonniers sont restes eutre nos mains. Au cours d'une attaque de reconnaissance prouonc 0 au sud de KiCaeoourg, nous avons iait priso.inici-s un of leier et a, l'ortu^a s 1 En Artois et prv.s de i^uni--viuenun, c.>m-uats entre avadit-pos-e» fructueuA poiir n^u». Arui es du priuee llérit.or aheoiand : i'ivs du bois de Cnaume, la caaio.jjnade a éfié plus violente pendant la journée. L© uomere dos Elançais que nous avoos fan prisouiiicis à cet endroit ie 0 novembre au leiut 8 olficiois et ^00 hommes. Armées du leid-uiaivonal duc Albrocht de Wurtemberg : ^os trompes d'assaut ont evéçuté une heureuse opération prcS du llaib i^i-uns'weiiler-ùOi»J et ont ramené o7 chasseurs frau aiS. Lo Le-tenant VViistholï a remporté sa vingt-sixième v.ctoire aérienne. bur le taeâtre de Li guerre à l'i^t et sur ie iro.it eu Alacédeine, rien d'e^o^iel à signaler. Front italien. > D'importantes forces italiennes se soin ' ^etées sur les détachements qu-, traversant 1 Asiago, marchaient vers 1 est et ies ont • légèrement refoulés sur un poin*. k Les troupes coalis es se s une emparées de i B^ilui-O. bur ie Piave inférîeu», L'eanemi a accepté le combat. « * u Tîorlin, 11 novembre. — Cffic el d'hier 1 soir : Eu Flandre, do fortes Attaques prononcées par les Anglais dans no.ra zone de d fen^e entre Poelcapel'e et Passchcndaolo se sont écroul es dans le sang. En Italie, la potusuite dans la montagne continue. 0 *> & Berlin, 10 novembre. — Officul : Dans l'océan Atlantique, nos sous marin* ont encore coulé 5 vapeurs et 1 voi.ier, ,'a-ugeaiic au to'te.l 17,0"X> tonnes brut* Parmi les navires djti-ujts se trouvait le vaj»eui anglais armé ,,Caiifornia'' (5,547 to. ii'&i, qui transportait une pleine cargaison, d An Ueterre à Panama, }iin&i qu'un vai'eur nrme uiconnu et tin \ajHiur marchant forlôment chargé, qiû a été torp llé en plein convoi comprenant un grand nombre de navire». U11 des vapeurs oouiéa trunsportiit des at-a_ chiles de Dakar à Dunkerque et le voii'-e: trans[>ortait de l'huilo de graissage de* Etats-Unis au Havre. * 0 « Vienne, Il novembre. — Officiel d'hier soir : Théâtre de la guerre i alien. Notre marche en avant dans la Vén'te fait pen'trer de plus en plus loin les troupes coalis-'es en pays ennemi. D'importantes troupes austro-hongroisis et allemandes se trouvent déjà sur le Piave iuïé-r'e-ir. Le» arrière-gardes italiennes ont ét • r^poussées de tous io> endroits où elles oni tente de résister. Après si\ j>urs de violent s combats qui ont commence par I: prise d'assaut du monte Para.ba et se sont terminés par la conquête du groupe de montagnes dominant -la vallée supérieure du Piave, ia £Me division de i infante.ij înipe i iala et royale a atte nt hier Vigo et Pie,e di Cadore. Cette div siou, dont 1 énergie au comoat et la tenace r s-stance ont eu raison des plus graiidea dilneuitei», a ftut un total e lOjtAjO prisonniers et s e't emparée de j4 canons et d'iiuiombrables mitra l.euses et lance-mines. Dans la vailfe du Cordevole, nous avons occupé Argoda. L'écroulement de l'ancien front italien s est étendu à la vallée de la bugana eî à la parue orientale, dis bet e Couiuiuui. i-e-troupes du feid-marécual von Conrad avancent à l est de Borgo vers la t'romi.re et sont restées maitres^>es, après de \ioients combats de rues, de la ville d'Asiago. bur ie front russe et roumaiu, de m'ane qu'eu Albanie, la situation ne s'est pas modifiée.* Vienne, 11 novembre. — Officiel de Ce midi : Sur le Piave inférieur, les Italiens se prépare:: t à une nouvelle résistance. Da es la montagne, nos opérations so pour-suivei» avec succès. Belluno est entre nos mains. Dans les ^e;te Communi, nous nous sommes emparas d'importantes positions ennemies établies sur les hauteurs. De foites con ire.-a traques italiennes, au cours des-p.elles l'ennemi a peidu plusieurs centaines de prisonniers, ne lui ont permis de pieu-dre pied sur aucuiu point, absbractio;i faite d'usa épisode de comlxtt localement Limité. Sur le front russo-roumain, et en Albanie, rien de nouveau à signaler. * • * Sofia, 10 novembre. — Officiel : Sur tout le front en Macédoine, feu habituel de diversion. A l'est de la Czerna, p-ès de Gradiesnica, d'importants détachements de recoiuiaissance ennemis ouii prig l'offensive. Dans la région de la Alogiena et sur la rive gaucho du Vardar, nosfi-ou-pes d'attaque ont pénétré sur do nombreux points dans lei positions ennemies et Ou ont ramené du butin de tout genre. Dam» La vallée de la Scrouma, au sud d'Ormanli, une compagnie ennemie a été dispers-ée i*ar j nos troupes de reconnaissance, qui ont I ramené des prisonniers anglais, parmi Le#- | quels un officier anglais. ^ Sur le frout de la Dobroudscha, faible j canomiade. Au sud de (ialatz, un detacho- ^ iqeut ennemi a été re[K>ussé. j • * * Constantinople, 10 novembre. — Officiel: j Sur 1e fronit du Caucase, sur l'aûe ga^i- ( ^ che, une tentative d'attaque ennemie a été £ i-epous8ée; uu certain nombre de fusils et j e ne grenades à main ainsi que quatre soL j u dats blessés sont restés entre nos mains. * Sur ie fiont du binai, le 9 novembre, le y' combat a subi un tomps d'arràt. L'ennemi n'a pas attaxiué. Berlia, 10 novembre — Officioiix : "u Eu tlaaidre, lo v) novxiiikbre. au matin, le fcw , rt- r«»idant d1 jà sigunt'- éteiudu \©:fl lo sud n- jns.|,iie daJifi la p gion ne ZaïiuVo^rd©- La c» 1 A 1101:uwlo ennemie a particulièrement vlolonto c<»Jilre nt*« ju ewioiis (Ud)ii,CB <t(fl dlî?ux côt 8 •:o t'a:-8tvl.e;td»ioLti ell« so t aJjoUlue loin à- I'uj- je rit-re île ce 8oc4eur A» nord et à proximité <« c l'a*sty"Keiwlkiole. les atiwi'tupe dj jnfontoi*!© projet < « ^ nj pa.r l'eiMiemi n'cwu pu d vfr(ti>i>er 6pns dq'tw j , fou d« i-truPU>iir. Au nerd-oue-sj de P' e* »i elle. 1 >u «riirriiortanUï d/lâchement» ci:non la on* «ttatjue no® L potsi.àime ; ils ont «te tore a do refluer ot oiti >l1 subi «le fou*» Dopuia cniHi. pur te front un vi(<l<ent dutJ d'ar<:$ierie s'en» u« re neiivwuu dôveuopp -, la vilJa ck* LixjuUs'e a t ui HUit'Hjt la oit»Ie des batterie8 erd'euniôa. Entr® le 1 lc lx>is iJ'laninlujlat e* Zamlvoorsle. t:i c«unotaia « e-t nu -si devenue beai-coup pl«fa inton-'?e. L? combat (i';utiillor.io a conUmiA jus il uu « r puAOule « ^ tu vi«>Lc.iice n'a pfuJ dlnifcaue la nuit. Au nord ri® [ ti- l'o«J<;a{«'lie. n«iu« avoua priB d asa^ut un jtoini | dajunui enimnii et noue nvuu£ nvauc notre li^jne-Dis l'aube du H oovemhro un feu rou^a"! a 't 1 i!i clnnrlw; d»-3 deux oôl s i!e P;iSS-jliea iae>ae tin« ÎB ■ ijne U ca.i<rtnu:i<ie cU-veiwit plu3 intun^« bu.-»i ( s liopids le bote d'ilouihuist juaqu^au eud d* Gl» t n- luviult. jq lvc« op,Vntion« eiriuwn* oni W aotivee p«r» dain fa joum'o ; la nuit. n«.a aviateurs ont c<> piL'iK-vmen; (1 ofbca» en naïf bomba.rd/' de» d pôto et do-" (î»rre eirn g à l'ai ri ro du froni ennljini. l ^ lin Artoi--, au milieu do ia grande aetivit ■ 1 es S patrouiller, d a H1- coiiBUit'1 quo 1< ennemi a au<4 n- t!ea (K^rieà e\trfior<l\n-'>dr3uiont «'lev es l"r» do l'a^. t-i^ue e-^' « ut e l»Kir patrou'dio^ le 8 noveiiv b;o, au sud dlAelreville. Noue avons d'convert le-s co-rpes d'un j.Taiid nombre de sod'fats etviio 4 » mie tirs devant nos positions. Los deotx Ct»tS» ^ -e !e Loui'B te y -novembre, au soir, un vin «?m j ui eu d nrtill trie c. de taucMnine/j a di citvn«iii- | ^ h pn<\uidti du c.inaJ de l'Aisne: pr» 0o Ia Ncuviilo et au cord-oucst tlu fort <le 1» PompeWe > . sur c*y» deux poin^*. if a Cl'- &uivi par d» ; ie de putrouiliee aivreDiiia, qui out -1- ( r8pOiLso us et ont subi do forme perles. Au cooir" ; j- .lia oon-ire-atïaques que lea Français ont d^rig o, r_ ù phisieur» rcyri-'e3 ctinîre liô pt^itione qie nous s i\o. a conquises le 9 rovenjibre, eu ma.»n, datif . " boi-i «lo Chaume, f cnn<iui a de tr«'-e 541 i«;rte>-» pcrttfi. Noms avoua nettea-eiit tenu iuj» nouvelles tr^nch^ea. > ir Lntre la Meuse et la Moeelle, au sud-ou««f de ) à, HimU'.OUirt, apxéa UJi» longu« pr parution d'»à ( tdler-e. de fortes palr.vniilJpa cnniernioa 01 i •iu la nuit nos traj.ch ©s ; cil s ont Ci repo.is-•« os et ont la<«*.'i dea prisonniers entre ijo® a' mains. li. Taudis qu'en Lu Sa. le» troupe» coalis es ont it alloua le l'ia.e dixj.s U plaine, nlli* {K/ar7,invt.u* ( iiii*^ r pit, dan3 1:» «troiteà v. L &■< de la u«»n-, tagno l'onncmS qvij cède et dont la retraite «si 1 re;idue «Ijfficile par te mauvais temps. La coji- 1 <|u.ito d'Aobigo e»t un nouvel et. juupôrtanl r eul-té t.it de la fi>rjnid&ble e* viworic'iâj op «raiioa que | uouô Cx«xji t <ns. ei ' r * — ( Coiïiniumqiiiéj» ue<> armées alliées i es ^ Paris, 10 novembre Of ieiel de 'à h. : "t Sur ie ir.iut au nord-ouest de Keims, la nuit a marquée par une série do ten- 1 it! tatives eunetnioà sur lus trunctioea et uuq peti.â pustes, notamment dans les soe.eur^ do Loi vi e, Coucy et du Lodal. liei>uu.-8 l»ar nos feux, 1 eunt-ini n'a pu aborucr nos n> «ignés eu aucun point. i>e norre eot-', nous , >r, avons r-uasi, à 1 es^t de ia .Ne tville, à pe- ( m i.étie;' dans une tranchée ennenue, duut nous , ui avons détruit ios ai>tis. ^ 'i, ^ ^ar la rue tli-oito de la Mense, la lutte j n- d'artillerie a continué assez vivo. m-' bui- le front du bois œ Cliaume, on si- , nt s,iale des onga^einente ae pat^'uiiles qui oi nous oui permis de fare des prisonniers. ». Lans les Vosges et en_ Alsace, au cours , a. d'une incursion cU:ns les lifon-a enne-ufas au ' e: nord-onest do renoues et à l est do Seppo s. lis nous avons inuig-é pertes sensibles à l ennemi. j it'en il signaler sur le reste du front, en Aviation. — Des avions ennemis ont l.uioé une cinquantaine do bombes sur la C i L ..i_>n de Dunkerque : trois morts 01 trui, e bless '23. a- « * , r. Paris, 10 no'.embre. — Officiel de 11 h.: ' e. Lut;e darii.Lene assez active d^ins la i-é-é- ffion du canal de l'Oise à 1 Aisne. 1 l Sur la rive droite de la Meuse, de vifs J( combats d'infanterie ont eu lieu ce matin ^ dans la. région du bois do Chaume. Conti- , [, nuant la lutte siimalée au compte rendu llt à hier,- après plusieurs conir^attaques, nos ie lroupes ont er.iracrement rétabli leurs po^i- ^ [a lions. Canonnades intermiMcnto sur ie reste e du front. e * * ♦ -u Lon ires, 9 novembre. — Officiel : Ui?r soir,, nous avons exécute un heu- f tl rcux coup de main A l'est d'Hârgicotirt. [c. L'art-iLrie ennemie a itî tr.s active Ce .ji matin au noid-est d'Vpres. Nos liatlCjies •nt ooutinue à oontre-l-tiie les canons jd-ls Ieniarids et a bombarder front de bataille. Pour le reste, rien à signaler» n Le 8 novembre, nos aviateurs ont mi-^ traill.4 les trouj-es ennemies dans leui« s- iraneliées et ont eff icacement bombai d! - le-i- objectifs qui leur étaient assiégés. Un gn-nd si nomUe de combats aériens s© sont livris. s Douze avions ennemis ont été descendu- e. -ix désempares, forcés à atterrir} deux au-e très «ont tombés sous le Lu de n s canons de d'fen^e. Liix de nos appareils msniu-nt 1 l'appil; l'un d entre eux n est pas ren r d'un raid exécuté la mut du 7 au 8 no e vembre. * * ♦ Itome, 10 novembre. — Officiel ; Depuis le Stelvio jusqu'à la vallée de la Qugana, opérations habituelles. D'im{X>rtant3 détachements ennemis ont ait aqué nos avant-postes dans la vallée do Ledro; i.3 ont étî nettement repousses, quoique leur attaque aie été précéd é d'une forte préparation d'artil-s ierie. Dan# La région des monta.s^nes, d'ares la vaL s l'e de la Sugaua jusqu'à Ix val'ée du j Piave, des combats locaux se sont livrés. ô Prés du col Bricon, nous avon"? enrayé la marche en avant de l'ennemi. A Loienza^o, T une ce nos arrière-garde», coupée du gros n de nos forces, s'est frayé un passage à r main armée à travers le secteur occupé par l'ennemi. E Dans la plaine, depuis la gare de Suse-gana jusqu'à la mer, nos aniVe-garrîcs, ^ a prés s'«tre soustraites ea com^xittant à la pression ennemie, ont passé sur la rive « droite dta I^iave ; elles coït fait sauter les c ponts. La nuit dernière, cinq dirigeables italiens 1 ont bombarda efficacement-, près de Lati- l sana, le passage du Tagliamenio, ainsi que { Ila localité d© Motta di Livenza. Ils oni ^ auasi lancé des bombes sur des troupes en- f nemies en marche vers les passages du s fleuve. 1 a 0 ♦ \ Ptrograd, 9 novembre. — Ofiieiel : Sur le front septentrional, dans la diro». lion de Friie iriclistadt, de laibles démons me a te allemands ont tenté, -à deux reprises, d attaquer nos postes avancés; ils ont éM 0 repouss s. ^ Sur le front sud-ou°st et suf le front ea Roumanie, l'usil.ades. Dans la région da Nanti u, à 25 versies au nord de Loc^aui, le 7 novembie au soir, trois de n<^s avi*. teurs ont livré lui combat ai-rien. Deu* avions ennemis, fore's à a. ternr, sont ton* tt bes dius les lignes ennemies prv-A du viV» lage de Prisaeeca. ' D£PÈCHESJ)IVERSES Munich, 10 novembre : Le chancelier de i Lmpire est arrivé à j Muniohj il a été re^u eu audlAsuce par Im * roi de Bavière. 0 © Munich, 10 noveaibie : ^ Le oonsei.ler d Ltat Otto von Dandi, chef * du cabuiet c vil du Loi, est nommé mim*, * Lre d Ltat tle la maison royale, mini^^t Jt* , alïaires étrangères Qû président du Cons«| « des minières. u * * ♦ '* Berne, 10 novembre : * Depuis niiuuU, l-t frontière française, f®*, mée depuis dimanche 4 novembre, e&t ix>u\a^te. -n u Genève, 10 novembre : «• Le journal ,,1'aris-oenève'' annonce qua l® les t'ou^/os françaises ont i-té reânos de la ^ fiontière suisse et remplacées par d'ant;«ai c unis s. Lu outre, do 11cm roux hommes >s aptes au service de campagne, ocoupéa jua-qu'ici dms les fiabri jues do munitions, oui * été a^el s au front. » • 0 * > Paris, 11 novembre : u, i^a Coi.f rence des Alliée so réunira le 1. 19 novembre à Paris. 4 Londres, 10 novembre : Le ,,'limes'' annonce que la réunion d% n lî-nipallo a iunené un accord au sujet de la création d'un Com'ité de guerre des Ai«i.a -»nr le front à 1 Ouest. Ce comit se oom~ " pt»sera vni'Semblalblement du présicie.it dm l' Conseil et lies membres des cotn tes da ^ guerre des difl'ererits pays, qui désigneraiani „ ;uis,si des d'.légués militaires. Touaefois, Ica 1. (xniunandants supérieurs resteraient ro>[x*^. "** sables devant îeur propre gouvei-nement. u Paris, 10 novembre : L/,,Eclio de Paris" dit avoir appris ô* * source auDorisée qu un pas décisif a été tai* dans la question de l'unité du commande-ment sur tous les fronts |>ar la créatio* ' d'un conseil de guerre interaillé qfui sera ^ instrillé à bref d l i. * * » Paria, 10 novembre : lt L'Agence lia vas aunonoe que la Cour db "* cassation a priuioncé la peine de la d^sti-tulion coq lie M. Mouicr, président de U v Cour d'appel. l- A la demande de M. Ru ml e't lui-mêma, « la Commission sénatoriale charg e d; tioiv aer son avi.s sur l'autorisation de i«oui deaiandée |>{ir le j^ar-juct, a voté à l'uiLtui-»iiit î la suijpemiiou de son immunité jjarUu mon taire. * * * : Londres, 10 novembre : La Au banquet annuel d nné par le lord-1- maire AI. Bunir Lavv, renplaç*int M.L1 »\d Js e r^e, a prononce un discoui« dms lequ«i ^ 1 a déclaré notamment : 5 — La liussie 11 existe pins au point do 's vue n i. ita ire; toutefois, il ne faut pas déa-Js <:spi--rer. Le? avantage* qi e nous uonn*i| L'- l'année i-us-^ saut perdes, il est vrai ; m :is la disparition de la ltussie sera corn-pensée par les Etats-Unis qui jette 1% le.n *e immense s ressources et toute leur puis.s.tn,-* dans la balance. D'aï t e jxi.t, la colialw-ration des Alliés sera désormais plus eiroise. La France, 1 Angleterre et 1 ti ie vienne^ ne cr er nn »t t iua.'Or "qui réalisera l umve * d'aciibn sur uiu Ir ait ui.i ;ue- J'es;>èie (H .a tu huis convaincu que 1 Ital'e arn,vtei*a l ennemi i. jusqu'à 1,arrivée des secours (pie notis UJ a eu voyons. L'Alleai.tgne ne pourrait vaincs les armées française et anglaise que si eli« parvenait à jeter la désunion entte elles e» elle n'y ariivei*a pas.'' a * T ♦ ♦ Lonires, 11 novembre : l e cliancep.er de l Lchiquier a autorisé* en s gue de solidarité financière, l'émi^sioc en Angle terre d une partie du troisième om> ^ prunt de gueire fran ais. * • s Londro>, 10 novembre : n Les „Central News anaonceat que dir 1_ ni m es du parti sinn-b i 1er ont encc»;e . té 11 arr t~s à Cor«c, dont trois sout incuii>»jt s u avoir donné 1 instruction militaire à &ea troupes recrutées par eus d une manL-re e il.icue. * • * Amsterdam, 10 novembre : Cc.to nuit, à 3 h. y2, uu aviateur inco mu l- a lancé deux liouiœs sur le Sas-do-Garni. Outre les dégâts mat ri.ls,. trois pex^Soni.ea ■e ont été blessées, dont l'une asfi z gr^êve. « ment. A Axel, nue bombe a été jetée, à l- -l bo.ires du m mm, près de l'usine a gaz. L'aviatear, qui volait très bas, a d'isj-tra ver» le sud-ouest après avoir lancé boni es; il a »éapparu au bout de dix s minutes et a 'té ce te- fols violemment om-bardé. Deux evjjlos.ons ont t.- emenduea '• plus tard : l'une des bombes a éclaté dan< '• la |);irlio belge d'Overs.ag ; la sojouv^ 5 bomi>e serait tombée dans les environs oa 1- llulst. s il résulte des dernières informations qu^ it 0 est un aviateur anglais qu' a lancé 'e« bombes croyant survoler le terri tuire Ijelge. ' Des aviateurs allemands se sont élevés à " "Olzne'e pour le poursuivre. Toute la froo-ti re était irumini'e par les fusées ei le* signaux lumineux. Au Sas-de-O and, une femme de 65 an# a 'té gri.vement bieSsée et une femme da ans a perdu trois doigts. * * * Iyondres, 10 novembre : L'Agence Router annonce que lo gouver-nemmt britannique a adressé defix longues notes au g,ouveniement néerlandais au sujet du transit de sable et de gravier. * 0 0 Copenhague, 10 novembre : Lo Roi de Suèle esi arrivé hier après-3 midi à Copenhague pour rendre visii© 1 roi de Danemark. PETITES NOUVELLES ^ LE PRIX NOBEL POUR LA LfTTÉRATURï v A en croire la presse suédoise, le prix 0 Nobel pour la littérature serait déetumé ï cette année au poète Karl Gjellerup. Le lauréat, Dunois de naissance, réside à s Dresde. Très épris de Schopenhaucr et d« Kant, il entreprit des voyages en Allemagne, s'y maria et s'y fixa définitivement, jj. Sa ville d'adoption a été magnifiée par lui dans son roman "Minna„. Le moyen âge ei le bouddhisme indien lui in>of*èreut plu- 1 sieurs œuvres marquantes, et" son dernier roman, "Pilger Komanita„, a fixé définitivement sa réputation. Lundi 12 Novembre I9Î7

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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