La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 08 Août. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/319s17v09q/
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Dimanche 8 Août 1915 * N" 2S8 Dimanche 8 Août 1915 ADMINISTRATION ET RÉDACTION Q±f i&oni&ffne-axuc-IIer'bes-F'otaffères, SJR UXELLEIS BUREAUX : DE 9 à 17 MEURES «Jos. MORESSÉE, Directeur p; y ^ssS:4 JOURNAL QUOTIDIEN .>' ■ LE NUMÉRO s lO CENTIMES iLa potite llgno . ï ....... fr. 0?$cî Réclama avant los annonces î 00 Corps du journal , . . . 4.00 (' Faits divers 3.00 ( Nécrologie 2.qq JLujourd'îiuî: SI3C pages. kl Kî -^St» 3 È EK3 CSSi. .feîiv iGEia U SUEB8E 3709 jour* de guerrs Les opérations en Pologne suivent leur développement logique. Les arrière-gardes russes qui, sur la rive droite de la "Vistule, occupent les forts entourant le faubourg de Praga, bombardent la ville do Varsovie qu'ils viennent ci',évacuer". Au nord do la région de Varsovie, l'armée von G-alhyitz a pesé fortement sur la ligne Nasielsk-nord do Serozk. Elle a réussi-à la percer à pou près au centre, à Blon-doslrwo, et elle s'avance vers le Narerw inférieur do façon à se rapprocher de Nowo-goorgiowsk au nord-est. Cette place forte est dès maintenant aux: trois quarts investie. < Sur le Narew supérieur, do grands combats sont signalés au sud de Lomslia. 11 en faut inférer que les troupes von Scholtiz ont passé la rivière dans le secteur de cette forteresse, qui reste néanmoins au pourvoir des Eusses. Los Allemands rencontrent dans cette région une résistance dont l'opiniâtreté est aisément compréhensible. Lomslia figure l'extrémité d'une des branches de l'étau que les Austro-Allemands essayent do fermer sur Brest-Litowsk. Le nord do la région do Cholm en termine l'autre branche. Près de Sawin, l'armée von Mackensen livre des, combats sans relâche et d'une violence croissante aux troupes du général Ivanof, qui lui disputent chaque pouce de terrain. Pour compléter le tableau, au nord-est de N'awo-Aloxandrija les Austro-Hongrois se rapprochent do la Wierpz inférieure, et l'armée von Woyrsch poursuit lentement son avance vers l'est. Le long du Bug supérieur et jusqu'au Dniester, le calme est complet. Par contre, dos mouvements très étendus-de l'armée von ï3elow sont signalés, principalement cette l'ois au sud-est de Ponewjosh. Des combats de cavalerie se sont engagés dans le secteur Kowarsk-Kurkle, qui s'étend sud' las deux rives do la Swenta, à 23 kilomètres au nord-est de Wilkomir. Du coup, le nord de la ligne Kowno-Wilna se trouve incor-, poré dans le théâtre des hostilités. r— I L'Europe;et la Guerre -,.V On a dénommé la guerre actuelle, au fur et à mesure que le confiit s'étendait: guerre européenne, puis guerre mondiale. Mondiale elle le sera, en effet, non ^ seulement parce qu'elle aura eu pour champ d'opérations la plus grande partie du globe et que des peuples appartenant à tous les continents y auront pris parti, mais aussi et surtout parce que la face du mondo en sortira, notablement - modifiée. S'il est aujourd'hui impossible autx politiciens los plus perspicaces, aux économistes lus mieux informés, de calculeir môme approximativement la portée d'événements qui exerceront sans doute leur influence durant pliiiséeurs siècles, du moins peut-on dès maintenant, eu tirant de l'observation des faits des déductions do simple bon sens, pressentir quelques-unes des! conséquences mondiales qui résulteront de cette lutte. Malgré les innombrables guerres dont elle a . été lo théâtre et les haines qui la divisent aujourd'hui en deux paras adverses, l'Jïurope n'en possède pas moins uno certaine unité faite do souvenirs, de traditions, d'un patrimoine intellectuel et moral, de vues politiques et d'intérêts communs. Toute petite qu'elle est, elle avait fini par dominer la majeure partie des terres ; depuis uno vingtaine do suècles, elle jouait dans l'histoire do l'humanité un rôle prépondérant. Toutes ces raisons nous semblaient justifier suffisamment la place d'exception quo nous assignions à 6es habitants, c'est-à-dire à nous-mêmes. Certes, chacun se sentait d'abord solidaire dë ses compatriotes: on, était avant tout Belge, Français, Anglais; pourtant l'idée d'Europe n é- ' tait pas une simple abstraction et la qua- 1 iité d'Européen nous élevait à nos propres yeux sensiblement au-dessus du reste du genre humain. L'-efctfotique était pour nous un être un peu inférieur destiné à nous fournir des matières premières, do précieuses 1 denrées efi qu'on amenait aisément à com- \ position, tantôt par voie do persuasion diplomatique, plus souvent en exerçant sur lui par les armes une facile contrainte. ' Le prodigieUs développement des Etats-Unis, au cours du siècle dernier, les surprises de la guerre russo- japonaise • au début de oelui-ci nous avaient forcés à raviser nos idées. Il fallait compter désormais . avec la puissance de la Jeune Amérique et celle de la race jaune, en train de s'organiser.L'Europe néanmoins possédait sur ses rivales une telle avance quo sa suprématie semblait pour longtemps assurée. Contro les forces réunies de son capotai, de son in-: , dustrie et de ses armées, les peuples jeunes n'auraient osé risquer la lutte. Or, poussée par une incompréhensible fatalité, elle s'est chargée de fournir à ses adversaires do demain des armes contre , elle-même et de précipiter sa propre ruine. ' Oublieuse du sage avertissement de l'Ecri- j ture : ,,Omne regnurn d'ivisum contra se desolabitur", elle s'est lancée dans une lutte j sans merci et dans laquelle elle dépense lo , meilleur do ses forces. Car quelle que soit l'issus dp cette lutte, il ( esJfe dès maintenant évident que l'Europe en j &prtira affaiblie. Les deux; facteurs do la ( richesse, capitol et travail, lui feront en « môme temps défaut. Elle aura perdu, en fait { do matériel humain, plusieurs millions de . travailleurs dans la force de l'âge et do la ç productivité; et ce ne seront pas seulement des travailleurs qui manqueront à l'appel, mais des chefs d'entreprise, des pionniers qui allaient représenter nos firmes à l'étranger et qui no pourront être remplacés ! flu jour au lendemain. Ces pertes seront ? d'autant plus sensibles que la nécessité do ' relever les ruines, do reconstruire les villes 1 détruites, les chemins de fer, routes, ca- f oauC£« ouvrages d'art, etc., créera uno tâcho supplémentaire et réclamera un surcroît de -forces. Parmi les belligérants, même ceux qui ont été le moins atteints par l'état do guerre subissent journellement des pertes énormes. Pour les uns, c'est l'impossibilité de so livrer à leur trafic maritime par suite du blocus; pour les autres, c'est la diminution des exportations, faute do bras pour la fabrication. Partout la consommation a été développée au détriment de la production. J1 en résulte un déficit qui va chaque jour s'aggravant. Et les. dépenses occasionnées par la guerre ne sont pas seulement improductives, elles sont, si l'on peut! ainsi parler, destructives, puisqu'elles ont pour objet l'acquisition de munitions et servent à anéantir les moyens de la production : hommes, matériel, fabriques, voies de communication^ marine marchande, etc. Après la conclusion de la paix, des années s'é-couleronf) avant quo certaines entreprises puissent reprendre leur exploitation normale, faute do bras, d'outillage, de capi-taurc. Ce chômage /prolongé équivaudra pour nombre d'entre elles à la ruine; leurs clients étrangers ayant appris dans l'intérim à se passer d'elles, il leur sera im- 1 possible de reconquérir le marché. La fortune « publique et la fortune privée des différentes nations se trouveront dono liotabloment réduites; or, les Etats auront plus que jamais besoin do ressources et devront avoir recours à de nouveaux impôts. ils sont en e$et en train de s'endetter de façon peut-être irrémédiable. M. Victor Cambon^ dans un article du ,, Temps!", reproduit ici même (1), estime que le coût de la guerre pourrait être, pour les principaux intéressés, do 30 à 50 milliards; et si l'on tient compte des dernières déclarations de MM. Ribot et Asquith — le premier in^ diquo pour les dépenses mensuelles courantes de la France le chiffre de 1 milliard 500 millions, lo second- pour les dépenses journalières de l'Angleterre celui de 3.2 millions do -livres sterling, soit plus do 2 milliards par mois >— on se rendra compte j quo ces estimations ne paraissent pas exagérées. Il est vrai que ceux qui escomptent la victoire espèrent en même temps couvrir leurs dépenses par une indemnité de guerro imposée/ au vaincu. Mais — sans vouloir g examiner la question do savoir si celui-oi | ne sera pas trop épuisé pour supporter cette S nouvelle change — le résultat au point do 5 vue européen serait sensiblement le même, puisque _ l'indemnité, en relevant les uns, achèverait la ruine des autres. Il apparaît donc 'jusqu'à l'évidence, même pourt ljejpi moins pessimistes, que l'Europe est menacée après la guerre d'une crise -économique telle qu'elle n'en a pas encore,; connu et quo cette crise sera d'autant plus:.' grave quo les hostilités dureront plus longi-ternps. i - „-,9éËs rim> soiîreanent, PattiiÂido des- divers gouvernements. Ils se montrent au contraire d'autant plus décidés à pousser la lutte à l'extrême que l'enjeu est plus élevé. Persuadés de la légitimité de leur cause, ils opposent aux exhortations pacifiques des voix les pins autorisées une fin de non-reeevoir et rejettent les uns sur les autres j la responsabilité du conflit. Jusqu'à nouvel • ordre l',,ultima ratio" est la seule qui soit J écoutée, la force aveugle continuera son j ceuvro de destruction, et nous sommes obli- i gés d'assister impuissants- au specrfacle de j' l'Europe s'enlisant chaque jour un peu plus. g Cependant le monde continua d'aller son train. L'Amérique du Nord vaque à ses | affaires, les trois républiques sud-américaines -l'A'BC (Argentine, Brésil, Chili), comme on les appelle maintenant — contractent une alliance pour la défense de lei.irs intérêts, j et ce faii, pour avoir passé chez nous ( inaperçu, n'en a pas moins de signifier- j tion; le Japon, profitant du moment où la , vieille Europe pratique avec enthousiasme lo hara-ldri, s'assure la prépondérance en Eîxffcrême- Orient. Sans doute, la guerro a eu dans ces di- ( verses parties du monde sa répercussion; toutes les bourses et tous les marchés ont ( éprouvé un certain' malaise; des industries ( américaines se sont vues momentanément paralysées par suite de la défection de 1-Surs J fournisseurs ou de leurs clients européens. D'autre part, les nations extra-européennes ne pourront, pas plus après qu'avant la 1 crise, so passer de notre concours. Il y a ( des industries qui sont l'aboutissement de 1 patients efforts, d'une longue éducation 1 scientifique et technique, qui supposent un I usage très ancien do la richesse; celles-ki, à nos concurrents ne les improviseront pas en quelques années, même en disposant de rés- e sources considérables. M'oublions pas cependant qu'ils se sont iormés à notre école; ils ont appris chez ious l'art càe nous faire la concurrence ; < et f ious sommes en train de leur en procurer t es moyens. Ils continuent à nous expédier, L jontro espèces sbnnantes et trébuchaiites, [ eurs produits, dont une partie est destinée j \ nous entro^îétruire. NOus nous ruinons lu même coup et nous les enrichissonsJïls m profitent pour renforcer leurs armées ei leurs flpUes, dont la puissance relative s-'accroît et des uniDéâ nouvelles et des pertes des nations rivales. On s'est habitué dopuis des milliers d'an- ' aées à considérer l'Europe comme 1e centre \ lu mondt5 et le pivot de l'histoire.Ceux qui io nos jours signalaient le développement s prodigieux du nouveau mondo ou parlaiant c i'un péril jaune passaient pour alarmistes, a Lo^ public européen vivait dans la sécur r rité, convaincu que le sceptre ne pouvait r î© longtemps lui échapper; on s'occupait (kr 'équilibre européen beayicoup plus %io Éo .'équilibre mondial, qui ne paraissa-i^t^is i nenacé. ' | jr M Or, de nouveaux centres se sont- rïjés b lutour desquels gravitent des intérêts Maque f (1 our plus considérables et plus nom! jliix, et J j'est au moment même où son antique- su-1 ^ >réma^e commençait à être miso eu. ques-1 s ion, que_ l'Europe fermant les yeux aux 1 1 )érils qui la menacent au dehors, tourne | f •es armes contro elle-même et se précipita |L lans la plus terrible des guerres que lliis % oiro du monde ait jamais vue. CeuK qui • lu dehors considèi'ent ce spectacle lamen-able n'ont-ils pas le droit de proclamer la. afllite d'une civilisation qui, après vingt, d -iècles d'efforts, aboutit à pareil cataclysme r t de se croire appelés à guider l'humanité d -ers des destinées moins cruelles ? a Il serait prématuré pourtant de vouloir p onclure à une décadence prochaine. Qui n ieut dire dès maintenant si la terrilVlo n preuve quo subit l'Europe, doit contribuer , son salut ou à sa perte, même au cas irobablo où elle serait suivio d'une crise conomique plus ou moins prolongée, . plus n •u moins profonde t Les années, les siècles ii (1) Y. <Bclgifiuc>i n.2^. r môme comptent peu dans l'histoire du monde. L/avenir seul montrera si cette guerre n'était pas le moyen le plus rapide de meltltro un terme à l'accroissement indéfini des armements, de liquider une fois pour toutes des malentendu^ defc rivalités qui menaçaient do s'éterniser et de ruiner les adversaires. Uaie chose est au moins certaine: e'e^t que plus ceite gueri-e se généralise», plus elle est_ impitoyable et désastreuse, moins il est vraisemblable qu'elle so renouvelle.'Elle sera nécessairement suivio d'une longue période d'npuisement. Durant ce temps, ceutx qui cherc! 8(it depuis tant d'années déjà un terrain d\ "lente pacifique, auront le loisir ! de se reim.ctre à l'œuvre et peut-être ver-ront-iljs aboutir ^ leurs efforts. Il es!l vrai qu'un péril extérieur pourrait menacer l'Europe et que _ ses rivaux seront peut-être tentés do profiter do sa division et de ~ sa faiblesso momentanée pour lui porter un coup décisif. Mais qui sait, si en présence d'un tel Rangerl'Europe aujourd'hui désunie no bornerait pas contre un adversaire cOmmunl ies armes qu'elle dirige aujourd'hui contre ellc-jncme ? _ -Le passé n'est pas sans exemple d'un pareil revirement. Ceus qui alO'js s'attaqueraieni à elle devraient sans dotfte fa^re l'e^péj^ence que l'Europe est, sulmnt; l'etxpressi'm de M. Asquith, ,5un partenaire avec lequel on ne pourra cesser do compter". f. L. B. , • —— o- - — SURFER. Ix>ndres, G août : Le c-iaintier à vapeur ,,Grinbârian" a ( été coule par un sous-marin • allemand. Quatre hommes^ sur les dix marins qui coinlpo- , saient l'équipage ont été recueillis et mis à T terre. i j MPÊCHëS DIVEiSES ! . Paris, 6 août : Jjg Sénat a adopté lo projet de loi sup- 1 primant les droits d'entrée sur le papier pour journaux et sur La pâte destinée à la fabrication de en papier. ** f' * * Londres, G août : l On mondo de Pétrograd au ,,Times" que s la nomination de M. Schingarow, député ap- v parbenant à l'opposition, à la présidence de e la Commission do l'armée et de la flotte, s est symptoma,tiquô quant à l'orientation actuelle de la politique russe. à *** ! I Christiania, 5 août : < e ?dpj^,v,iR^1'ïiiterêsses noYve-^iens, demandant des dommages - intérêts pour les marchandises qui ont éoé englou- :ies avec le navire anglais „Glitra", * v Wellington, 6 août : _ M. Massoy, premier ministre de l'Ausôra- ^ io, a annoncé au Parlement que les partis ta politiques sont d'accord pour former un pabinet national, dans ler^uel siégeront cinq membres de chaque parti. 4L Ward-j chef de' i'opposition, a déclaré }u5a si l'on n'avait pas constitué un miijis- H1 ère de coalition, on aurait dû procéder à j3* le nouvelles élections, qu'il vaut mieux i1 iviter dans les circonstances actuelles. tf si * * lq Tokio, 5 août : Le 3 août, le prince Yamagata et le <*" )rinco Ojama, se sont rendus auprès du ;omte Okuma pour l'engager à rester au ^ ) ou voir. Leur démarche n'a pas eu de uccès. " u< » pj Genève, 5 août : 1^0 Conseil fédéral suisse a transmis offi- liellement aux ambassades de Berlin et de V]. ^aris une requête de l'E.toile-R.ouge, qui 'J lésire envoyer deux membres de son comité '3t (entrai pour inspecter les installations vété- cc ■inaires sur le front en Allemagne et en 61 France. er M. Millerand a donné une réponse favo-ablc'. Les. délégués de VEtoile-Itouge, le olonél Noyer, adjoint au vétérinaire supé- [i1 ieur de l'armée suisse, et lo capitaine £gger, président de l'Association suisse four la protection des chevaux, se rendront i)A Amiens. L'Allemagne n'a pas encore fait connaître dï a réponse. « i'i <■ * n; Copenhague, 5 août : L'Etat danois négocie avec plusieurs er' Li*mes de Baltimore la livraison de 150,000 >nnes de seigle et de 100,000 tonnes do frôlent. Certains achats ont déjà été faits. La tii ivraison s'échelonnera de l'automne au dé- di nt de l'hiver. * * <t ru Washington, 5 août : a La. réponse des Etats-Unis h la note aus- -,i ro-hongroise, qui demande la suppression ur> o l'exportation d'annes et de munitions a ers les pays alliés, sera envoyée d'ici fit ûelques joui's à Vienne. La réponse expli- fa. uera une fois de plus le point de vue à méricam exposé déjà au comité BerndSorff, 'est-à-dire quo l'embargo mis sur le com-îeroe des armes- et des munitions constituait actuellement une violation directe de la S1 euferalité dos- Etats-Unis. / » % 'e FFrancfort-sur-Mein, 5 août : •' On' mande de Budapest à la „Gazette do 'a 'rancfort" : ai D'après un télégramme envoyé de Mos- a< ou à la „Bucaresti Scara", les journaux usses annoncent que la Bulgarie va adres- m er à la Serbie une demande d'enlever les 111 lines des eaux du Danube et de laisser g* osser les navires bulgares. Si,Ja__ Serbie rG e faisait pas droit à cette demande, la CG Bulgarie lui déclarerait la guerre. I1(^ ' ' til "Ghrlstianià, 6 août : *o Dans sa séance d'aujourd'hui, le Conseil 'Etat a décidé l'émission d'un nouvel em- runt de 27 millions de couronnes, à côté ca e l'emprunt de 33 millions déjà approuvé ntérieurement. Si le Parlemont n'adOpte nc as la nouvelle proposition, il lui sera sou- l'f lis alors une opération d'embrun»! d'un di lontant total de 60 millions de couronnes. * 1 >p * * Chiasso, 6 août : kc On annonce qu'un petit nombre de jour- Ci alistos italiens, choisis do façon à repré- Il înter toutes les régions et bous les partis va aliens, seront admis au front. Ils visiter :>nt les positions un à un. s'< COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aliemaudis Berlin, 7 août. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Flandre, notre artillerie, a obligé les S3elges à évacuer en partie leurs positions avancées au delà de l'Yser .jprès de Ileer-nisse, au sud do Dixmude. D'ans La région de Souchea, nous avons repoussé -des attaques entreprises' à l'aide de grenades à main. Au sud de Leintrey, à l'est de Lunéville-1*0us avons repoussé aiséinen/t une attaque le l'ennemi. Au nord de Munster, rien de particulier x signaler au suiet des combats do montagne.Théâtre de la guerre à l'Est. A l'est-de Poniewiez, les Busses se sont retirés' (""srrière la Jûra. Dans la d'ii-ection du front ouest de lvowjio, nous avons fait do nouveaux progrès et capturé 5*00 Busses et deux mitrail-.euses. Après un violent coml>at, les .ar-uées des généraïux von Seholtz et von Gall-»vitz ont brisé la résistance do l'ennemi intre Lom;;a et l'em'bouchure du [Bug. Au :ours des eombats livrés du 4 au 6 août, ious avons captui^é 85 officiers, plu» de 11,300 soldats, 6 canons, 8 lance-bombes^ et >9 mitra.Jleuses. Les troupes d'investissement de Nb^vo-^orgiew V-î, venant du . nord, sont arrivées lu Narew. Lo fort Dembe a été conquis. )u côté sud, nous avons atteint la Vistule >rès do Pienkow. A Varsovie, la situation n'a- pas changé, ^es Eu-ises, de la rive est de la Vi^uie, nt continué à canonner la ville. Nos dirigeables ont lancé des bombes sur 3S gares de Nowo-Minsk et de Siedlce. Théâtre de la guerre au Sud-Est. 1 Près et au nord d'Iwangorod, la situa-ion n'a pas changé. Entre la Vistule et le 5ug, dos troupes allemandes ont pris d'as- J aut les positions ennemies près de Iiusko-rola, au sud-est do Lubartow ; au nord- 1 st de Lenczna, nous avons forcé le pas- ' âge entre les lacs de cette région. (N. B. — La Jara coule du nord au' sud t 60 kilomètres environ de Poniewiec ; Luskowola est situé à 8 kilomètres au sud- j st de Lubartow.) ( Vienne, 7 août. — Commuùlque a iii™. . 1 Front russe. | Au nord-ouest d'Iwangorod, nos Alliés [ it progressé. z Entna la Vistule et lo Bug, los combats ; : poursuite continuont. En Galicia oriea- 2 1-e, la situation n'a pas changé. Front italien. ( Les tentatives d'offensive et les attaques (. olées quo les Italiens entreprenaient ch.v-lo jour se terminent régulièrement par un c ;hcc complet, i Partout où l'infanterie ifc.v ' mno attaqu/e, elle est ropousséo avec do 1 rtes pertes, soit par notre artillerie, soit, elle résiste à notre feu, par notre vail-nte infanterie'. - Quelque violente et intense ie soit la canonnade préparatoire de l ori- c >mi, elle ne peut modifier en rien cet ét&t 0 i choses. C'est ainsi que, dans la nuit du 1 au 5 août et hier, plusieurs attaques ennuies ont de nouvoau échoué. L'une egfc e rt'tio dû Sagra-do; une autre était dirigée 1 ntre la hauteur de Podgora où le secteur c atijaque est, à présent, couvert dui cada- H •es ennemis. Do môme, les Italiens ont toqué en vain dans le s,ectieur de Plava dans la région du Krn. Près de Monfal- é no, nous avons descendu un ballon captif >rvant de poste d'observation à l'artillerie ^ neinie. 1; Dans les Alpes carniques, dans la région ë l mont Paralba, nos troupes ont occulté t lelque» hauteurs favorablementi situées len [■ritoire italien. ' b Dans la région-frontière du T.yrol, nous v ons repoussé l'attaque d'un bataillon en-mi contra le Col di Lana (Buchcn- o ïin). d Dans uno vallée latérale de la région do ( )rtler, uno cÏ3 nos patrouilles a assailli à a mprovislje et décimé une demi-compagnie a nemie. d ^ur mer. Un de nos sous-marins a coulé hier ma- ^ t près do Polagosa un sous-marin iteiiien v i type du Nauûilus. Dans la nuit du 5 au 6 août, vers mi- liîi, le dirig&ible italien ,,Citta di Jessi" r été abattu par des ishi-apiuells au moment . il voulait survoler le port de Pola et J ■ant qu'H n'ait pu causer dos dégâts quel- f( •nques. Tout l'équipage, composé de 3 of- f iers; 1 machiniste et' 12 soldats, a été it prisonnier. Le dirigeable a été amené Pola. v * ♦ « > s. Constantinople, 7 août. — Officiel du r and quartier général : & Suir lo front du Caucase, les progrès ob- ^ aus par notre aile droite s'étendent. Le août, nos troupes, qui ont occupé toute ^ vallée du Mur.'id, ont enlevé à l'ennemi, P l cours de leur poursuite, Alaschgert, au P ird-ouost do Krakilissa. p Sur lo front des Dardanelles, dans la 11 rit du 4, août, l'ennemi a fait sauter une P ino devant les tranchées" do notre aile t! oiche et a entrepris une attaque; il a été poussé avec des portes. Nous avons mpté un grand nombre de morts devant si is tranchées. Pendant la même nuit, l'ar- ^ lerie de notre aile droite a bombardé un rpilleur ennemi, qui, touché, s'est éloigné ^ feu. Près de Sedd-ul-^Balir, faible fusillade et & Qomiades intermittentes de part et d'autre, ri ir leur attaque- avançant progressivement, s troupes ont enlevé à l'ennemi, sur ile gauche, 200 mètres do terrain dans la é( rection do ses tranchées. Dos aviateurs ennemis ont jeté des bom- lr s sur l'ambulanco d'Agadere, près de à ddmyBahr, bien que lo drapeau portant le s< •oissant-Rouge était distinctement Visible. C 5 ont tué quatre blessés qui s'y trou- e: ient et blessé quatorze personnes. v: Sur les autres fronts, rien d'imoortant ne a es produit CoiBiiiïisaiquéiS des armées alliées Paris, 6 août. — Officiel do 15 heures : Eu Artois, combats à la grenade autour de touchez pendant presque toute la nuit. Devant Neuvillo^aint-Vaast, une tetTuativo d'attaque ennemie a été facilement enrayée. Eli Argonno, .la lutte à coups de bombes et de pétards, appuyée par des actions d'artillerie, a repris plus d'intensité pcii-c^nt ni-iit, particulièrement autour do la côte 213, dans la région do la Fontaine-aux-Charmes et vers Saint-Hubert. A l'ouest ue la côte 213; l'ennemi a essayé de dé-l>oucher de sesi tranchnées, mais il a été aussitôt arrêté par notre feu. ■ Sur les Hauts de Meuse, au Bois^Hant, l'ennemi a attaq/ié par deux fois sans succès ; les assaillants ont été repoussés à coups do grenades et par lo feu de notre infanterie. En Lorraine, l'ennemi a bombardé, pendant ia nuit, lo village d'Emberménil et nos positions autojir do Keillon. Deux avions allemands ont jeté sur Trai-ze, dans la .vallée do la Meurtlie, une dizaine de bombes, qui ont tué deux femmes ot un soldat. Dans les Vosges, la nuit a été calme. ♦ Paris, 6 août. — "officiel de 23 heures : Actions d'artillerie en Artois, entre la Bommo et l'Oise-. Dans la partie occidentale de l'Argonne. ['ennemi, pendant toute la journée, a boin-Dardé très violemment nos "tranchées avec les obus de tous calibres. Notre artillerie rt nos engins de tranchées ont riposté à ce Dombardemont. En foret d'Apremont, vive canonnade. Journco calme dans les Vosges. * * Home, 5 août. — Officiel du grandi quar-ior général : Dans le val de Corde vole, nous avons continué l'offensive ayant pour but loccu-)atdon complète du col di Lana, où, par les :om j.its des 17 et 27. juillet, nous avions îonquis -los tranchées ennemies les plus>? Lvancéas contre ëalesei, au. pied1 du Livr-nillonga et près d'Aga/i. bous le feu viç euù ue l'ennumi, notre infanterie, efficace? uant appuyée par 1 artillerie, a réusbi a'* i'emparer des lU'auchées fortifiées qui dê-endaient 1a partie supérieure de la croupe tu col di l'jana. -,C r. ' ' y11111' lIUA tc'niaic a arrti-.ile gauciio, a euirepi-is, tiiui; apieo-nuii, iao vioi'ente attaque dans la-direction de la orot. des Capuciu». Nos troupes ont résisté cet assaut. Ensuite, elles ont, réussi i s emp.ii er des tranenées solio>os que los soldats désignent sous le nom „11 'rinoerohe" et quii dominent la lisière irientale de la forêt tics Gupuems, arn^i uo l'accès do San .Martino, sur le Karst. Jans 1a soirée, l'ennemi, appuyé par une anounade violente et incessante, a tenté ne nouvelle attaque contre nos lignes sans éussir à obtenir le moindre résultat. * * « Rome, 6 août. — Officiel : La nuit dernière, notre dirigeable ,,Citta i Jessi" a jeté des bombes sur Pola, où es raids semblables avaient déjà été entrons différentes fois. 'Pour des motifs qui n'ont pas encore pu Ire établis, -le dirigeable est tombé dans la ier._ L'équipage; qui se compo&iiii do trois fficicrs et de treize homîmes, est sain et auf, mais il a été fait prisonnier. « * Pétrograd.', 6 août. — Officiel du grand tat-major général : Devant liiga, lo 4 août, l'^ennemi, après es com kit s sur la Muslia, a reculé vers Ekan, abandonnant dans ses tranchées une rande quantité de grenades et de munirons.Dans la région de Poniewiez, les coin-ats continuent; ~ les Allemands ont do non- 1 eau réitasi à avancer légèrement. Sur le front du Noarew, les Allemands nt entrepris des "attaques dans la direction e Lom.^a. et dans .la direction du front Istrolcnka-Rozan. Ils ont pris l'offensive vec dos forces, importantes sur les routes « liant vers Ostrow. Le 4- août, un combat 'un acharnement extrême a été livré dans ) secteur de la rivière Orz. Nos troupes nt entrepris des contre-attaques énergiques 1 ontro l'ennemii, qui avait franchi cette ri-ière à plusieurs endroits. < A l'ouest) de. ,Varsovie, au sud de la < oute vers iBloiiie^, 1e 4 août, nous avons îpoussé des attaques allemandes. L'ennemi, ; >ut en subissant de 'lourdes pertes, j st arrivé jusqu'à notre réseau de fils de i ir barbelés, mais il a éflé arrêté par notre ai. A droite1 do la Vistule, près de Maciejo-ice, la situation est généralement inchangée. 1 Dans la région d'Iwangorod, nos troupes, t ins être attaquées par l'ennemi, se sont -îtirées sur la rivo- droite do la Vistulo on f lisant 6auter tous les ponts se trouvant îrrièro elles. Entre la Vistule et le Bug, le 3 août,. ,rd dans la soirée, nos troupes ont roo- l oussé les Allemands, qui ont subi de-a f ertes impoilantes. Sur de nombreul t oints de ce front, les succès locaux que^ t dus avons mis à profit après une courte^ e oursuito do l'ennemi ont permis à no'S^' ( oupes d'occuijxir, pondant la mCmio nuit,# t ms que les • A llemands y aient mis obsta-lj j e, uno nouvelle ligne plus avantageuse i ir la rive gauche du Bug, ainsi que dans , direction Wladimir-Wolynsk-Kowel. Sur le Bug supérieur, la Zlota-Lipa et le niaster, il n'y a pas de modifications. r Sur la mer Noire, nos torpilleurs ont t changé des coups de canon avec, les batte- q es c^&regli. - t * n * «c <• Pétrograd, 5 août. — Officiel du grand I at-major général : r Par suite des circonstances résultant de i , situation générale, nos troupes, postées l'ouest de Varsovie, ont reçu l'ordre de j retirer sur la 'rive droite de la Vistule. * après les rapports reçus, cet ordre a été 1 :écuté. Les troupes qui couvraient Varso- e !o ont passé, à 5 heures du matin, sans r roir été attaquées par l'ennemi, sur 1e t mvoau front qui leur a été assigné, aprè.« d avoir fait sauter sur la Vistulo tous les ponts se trouvant derrière elles. Pétrograd, S août. — Officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Dajis la région côtière, fusillades. Près (POlUy, les Turcs ont été repoussés Uors de la région de Norchine. Dans la direction de Sarykamish, nous avoirs, après un combat, pris les villa d'Alakilissa, de Tsars et d'Ardost. Près d'Alashgert, combats violents. Sur lo reste du front, aucun engagement. -o Dépêches Diverses Tort-au-Prince, C août : La division maritime américaine a occupé, sans rencontrer do résistance, lo fort nui domine la ville. Breslau, 6 août : l'ar suite des pluies continuelles, des inondations «e- sont produites à Katibor. La navigation, a dû être interrompue sur l'Oder supérieur. * Athènes, 5 août : Ou mande de Durazzo au ,,Neon Astiy" que les Serbes ont })endu vingt chefs albanais et d'autres personnes. On dit que les forces serbes qui se trouvent ^ en Albanie, spécialement. sur la cote orientale, sont très importantes. Les premières embarcations naviguant sous pavillon serbe sont sorties. * * Wellington, 6 août : Dans lo nouveau cabinet de coalition, Yi. Massey conserve la présidence. M. Alleu a été nommé ministre de la Défense nationale et sir Joseph Ward a été nommé ministre des finances. * _ * * Paris, 6 août : Par suite _ dJun défaut de moteur, un avion français a atterri près de Moulins-sous-Touvent, dans les lignes françaises,' à peu de _ distance des lignes allemandes1. L'appareil a pris fou, mais les aviateurs sont restés indemnes, * »£ * * •r' K'Orao, 6 août : Le ,,Journal officiel" publie un décret \ ordonnant que les opérations du Conseil, de révision pour les iiommos nés en 1896 J soient faites cette année. . * * * Solia, 5 aoûo : La réponse de la Quadruple-Entente a été skgo lo plus important de la note est" oeîui la Bulgarie sont indépendantes do tout igrandlsseaneut futur du territoire .serbe. f if * Milan, 6 août : Les négociations du gouvernement italien xvec le chancelier du Trésor anglais pour L'ouverture d'un important crédit "en faveur le l'Italie ont abouti. ♦ * Téhéran, 5 août : Le cabinet Eyne cd Dauleh, qui, d'aeccrd ivec lo Parlement, avait pris lo poa/nr ians dos circonstances spécialement dil'i'i-jilos, se trouve à la veille d'une crise. Aujourd'hui, déjjutcs" assurent que le irinee Zirman Zinna, ministre do l'intérieur, a envoyé des télégrammes chiffrés a Èvonmaiischach ; en outre, ou l'accuse d'avoir îsé do son influence personnelle pous pro-. oquer, à Kermanschach, une révolte coure les Turcs. Le prince Eyne ed Dauleh a déclaré }u'ea présence de la division qui règne au Parlement et de l'impossibilité pouir le Ca-ûnet de rester au pouvoir s'il n'est pas •ppuyé par i'unanrurk-é des députés, ceux-ci foi veut s'entendre sur la formation d'un îouvciiu cabinet. Après cette déclaration, tous les ministres mt quitté le Parlement. * * Paris, 7 août : Le général Serrai! a été nommé communiant supérieur do l'armée française d'Orient* * « » -Rome, G août : On mande d'Athènes au „Messagcro de lomo" que le roi Constantin a chargé d. Venizelos de la formation d'un nouveau iabinet. ♦ * * Berlin, 6 août : M. Stovanoiï, directeur de la. Dctte^p.ur )liquè bulgare, après avoir terminé' avec *N_ iuccès ses ■'négociations avec, le consortium le banques berlinoises'^ que dirige la- Dis-ionto' (Sostîllscliaft, Yi ^quitté Beilin. Avant son départ, il a été reyu par la / secrétaire d'Etat dm Trésor de l'empii-e et * >ar lo secrétaire d'Etat aux affaires étrangères.* ' ■* Pétrograd, 6 août : Le „Riotch" annonce que les Anglais et es Français établissent de grands hôpi-aux militaires de campagne sur l'île de lytilèno, dont le climat est beaucoup plus avorablo. 0 * * Paris, 6 août : Comme première expérience du contrôle \ >arlementairo aux armées, la Commission \ énatoriaie a décidé d'envoyer quatre do ses \ nombres dans les forteresses de l'J^st pour ' xaminer leurs stocks en approvisionnements b eto, matériel de guerre. M. Himibert-, dont «n connaît, les retentissantes" critiques con-ro l'administration militaire, et l'ancien résident du Conseil, M. Doumorgue, feront iartie de cette délégation. * * jj Amsterdam, 0 août : On mande de Washington que le contre-miral Fisko a obtenu un brevet pour un ^rpilleur aérien qui serait, à même d'atta-uer des navires 'ancrés, dans des porte pro-5gés. Il projette de prendre à bord de son vion monstre une torpille Wbito-IIead. /avion atterrirait à imo distance de cinq villes du but à attaquer et lancerait la tor- lille comme le fait un contre-torpilleur. * *:■ * Copenhague, 6 août : Des négociations entre les représentants à .ondres du Conseil de l'industrie danoise t les autorités anglaises ont abouti à per-îettre l'exportation de 4,000 balles do corn, ce qui correspond à la consommation u Danemark pour un mois.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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