LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET REDACTION Petites anBoncw. .• < , -, % . ta lijçiie, fr. oj>8 Si, àlontaffne-a.wc-Herbes-F'otag-ères, I3IÎUX33ZjIjEIS R<«imn>e »™,i les annonces . . — 1.25 Un mois (mars) > > > 1 1 > > 1 1 1 1 1 t > 1 1 1 8.55 bureaux 1 DE 9 A 17 heures Corps du journal ...... —• 5.00 LES DEVJlKDES D'ABOJNEUENT 80NT KHÇIt ES LES RECLAMATIONS CONCERNANT LEBABON. DIRECTION BIT ADMINISTRATION / D. ÎO 1 S à 13 1 3 st de 13 US A n heures. PRIX DES ANNONCES Faits — S.73 EXCLUSIVEMENT PAR LÉB NEUESTS DOIVENT KTKE AXiUBSSEES ; Nécrologi» ......... — 2.50 Bl'REACX ET LES FACTEUKS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE POSTE. JoS. MORESSÉE, DIRECTEUR Coin de» QtTPUrS i— 1.00 Aujourd'hui : DOUZE pages LA GUERRE ©30* JCUP de guerre La saison est encore trop peu avancé* pour qu'un puisse tenir d*'j* poux terminée la troisième cuaû pagne d hiver de la guerre moniiiaie- Nombreux toutef-ns bout te» ut-dictxj qui tetalent a faire prévoir que cetbe cainpngiie touche à sa fin, et que «le peut et i .«ufoe btdi itérants n'attendent que »e moment favorabie puur entamer vigourense-me»«t 1 aotion. Surtout dans l'Ouest, où ias îuumiijerias «ont le (^us aiiWPtM aui'moil-tées, it» deux partie tiennent visiblement pms à toute éventualité. Anglais y «ut entretenu le long de la plus grande partis de leur fnutf, qui vierat de s'agrandir, parai t-it, (Jb quelques dizaines (te kilomètres, un fétt d'artilierie suivi. Lis out engagé leurs* avant-i>oeies fiur de notnlweux points et ont m«me en* replis, principa.emcnt sur les deux rives tle l'Ancre, quelques actions d'infanterie d1*allure décidée. C es action* étaient vraisemblablement dest.nées — certaines y ont réussi — à améliorer le front anglais, notamment dans le secteur de beries. Les Français, «sus, n'ont rien tenté d'tan-portant et w sont bornés à pousser vive nsout leurs patrouilles de reconnaissance. Les Allemands ont de leur côté déployé» bous ce rapport, une activité marquée d un bout à l'autre du front. En fait, la semaine «e «émit cependant écoulée «ans amener dans l'Ouest un événement eerieirx, «i les troupes du kronpvin« n'avaient en Champagne, ;eudi dernier, COruié l'ayant aux positions tenues jxtr les Français au sud de lit pont. Dans cette région ensanglantée déj.\, notamment en septembre 1919, par tant <ie comliats furiens., s œt engagée une brève mais violente ac<i »u, qui a forcé les Français à abandonner une parte de leurs positions asaoz étendue t à laquelle il semble que les Allemands attachent un intér't stratégique particulier. Des deux côtés du front dans l'Ouest, les efforts actuels des belligérants tendent du ret-te maji ftisieaneiit à tectifier à leur avanfei^e respectif certaines position» qu'ils «Aliment défectueuses au point tle vue de la couamte des opérations iilt^xieures. • • • Sur le front dans l'Est aussi, nn' ?.&m. cissement subit mais momciriiané de la tem i^rature a immédiatement entraîné un réveil d'activité. Les Russes, à la vérité, n ont fait encore qiie m^diooreraçmA preuv« d'initiative, mais les Austro-Alleinandsi se sont montras fort entreprenants en Volhyn e et eu (jralioe, comme au^si dans tes font-* des Carj>athes, où ils ont prià un a van ta. o c&rieiiA c«ans le secteur de liestacanesci, pr<-a de Valefmtna. îin lieîunianie, le* belligérants ont fait mine de reprendre contact dans le val de Putnâ et. d'autre part, l« bombardement de Galatz ooiitinue. De nif'iue en Macédoine, les hostilité ont Été r^risrti por lç« Bulgares : ils s'y sont Kemparea au nord-^&t de Monasilr. apn^s un vif combat, de la hauteur aîaatè-gi'iue de Paraiovo que -les Serbes leur •.vaienf na^ia^re enlevée. Dans le sud de l'Europe, les Italiens Se p6servtont, cependant que Autrichiens ?e »ontrent enti-e»prenn-nfâ »ur l'isonzo, 0|ù ils FMkt délogé les Italiens de quel jues .positions. lîien a dire on revanche des opOraiions în Asie. Aux dernières nopiv>d!cO, le» Turcs ir^i^'itS'înt à contenir dans leurs rmnrel'** positions les forces ansflaise^ ■ ©ousid5rft^ies qui ont depnis les premiers jours de fé-rier commenoé ©n Mésopotamie nne offensive qui leur a permis «ie ie rapprocher, en longeant le Tigre, de Kut-el-Amara. • *4 Bien qu'elle puisse brusquement faire surgir las événements les, plus grave», la guerre sur tnire ne pitssioniie en ce ui>^juou» ! l'opinion : l'attention est tout entière ab- i orli»"e petr la guerre sous-ma ine, qui a p; i». tfans ces dernières semaines, un caractère vraiment ti^ique- Il para t certain, d s ;\ présent que le t-innage des navires coniAs par les souft-uinruis allemands en décembre Bt janvier dernier, soit environ ton. □es p<»ir chacun de ces mois, sera Largentant dé|>as>sà en février. On c<m-r;/uit -P « l<»rs q»ie la prvsse de 1 Enterre Manette de sérieuses ap^>r^hensifws qnant au\ cou-sét'juences des- nouvdlle^f inéthodos ^e guerre ÊOJis-tnad-Lie mises en cruvre par l<-s Allemands et qu'elle conjure les dirigeante, principalement l'Amirauté anglaise, d« prendre sans retard les mesaiires capables i'e rf-mét1i«or au mal. A suivre les discussions soulevées à cet égard par lt« graods journaux . on s'a perçoit que le.^. avis a ni Srè^ partagés en ce qui concerne le caractère et l'efficacité de ces mesures. L'an u ornent général (ka navires mar-ol>ar:\J», orjt^uiiw en toute h lté |«ar VAini-ra«ite, ne rassure pas ie publio an^la;»: o:h Donna?* ries cas trop nomln-eirs de narir«R ai*u)és, et m^ô convoyés, qui n'en ont (>as moins été ooijés par n«e torpille lnjno < [v,r «m ennemi invisible, pour admettre que >et arm^aient g<^iéral j»»iis«<i eoupêchetr le-sonç-marins allemands de se livier à lertrs *.]J its. En même temjts que se poua-suit î'ex édition de <x& armement de la marine iww&betide, l'Amirauté annonce qu s o rompre à href délai parvenir à assurer la sleuritf de certraocs romt^s maritiaiesj on qu'elle ne pourra obtenir ce r^su,-at qw'en mettant en service, pour faire la *>lire des mers, un tr s grand noml>ro (5e anvires de guerre légers. Outre que la ynestaon du ravitaillement eni charbon de ces mi-''s d&r**min»ett sera m n'aisée à résoudre, $nsi&ar% écrivains, Spécialistes en la ma-î^re. craignent que ce» navireig d!e gnrde ne soient eua-mêmee très exposas aux attaquas kif^«iles à coBfli^rsr d^s sousjmaiins. Knf'n, on étutï-e le ms^yen de faire convoya es n? vires marchands,# c'est-;'.-dire dTorga-user des transports qui réuniraient nul grand wmbro ie navires marchandai naviguant de conserve sous ta «wrveillance de navires » guerre. Mais on sraint, duna les urilien. îuitit», que la préalable conoeai-fcration de c* navires dans le même port reaieon^i^e ( gr<>^!s difficult»'* *u jjotnt de vue du rav tcul-eaiienA eu ch;u*l»u et de la r-^nwt x fies oai-go>so«s. D'auere [wvri, le voyage ( i^MMserve de toute iujc fk»ttilie et por toi les teacpe, fait «urgir le duJiger dee coll sHons et expuse mémo à des pertes e.jriei «8, (tins sou office de surveillance, la m< rine de guerre Oui s jusqu'ici relativeaaei moi s souffert que la fiotie marchaaide <U atta/jues des sous-uwirins. Le sysUane pj< conisw ne parai t dono pas. Lut non plm capable de combattre victorienireiiDen^ Junger. Bref, on tâtonne, on chercîie, on éi *î< mais les journaux font remarquer qu «a: f is *i»e plus les autorités rcspocnsabii 3 s' prennent trop tard, et qu'elles en sont discuter les mesures à prendre alors qu l'adiversaire a d> jc\ psesé à l'osécuîiou d ses décisions!, rapide» et éuer^'iiue» conuu Doujours. * * Depuis trois mois pourtant, le cfernge était apparu aux moitis perspicaces. I-e l ertes ce plus eu plus consul ral>!i£ par la moriae marchande avaienti claii«mesi himofKré que les Allemands avaient j.e-.fet tionne à l'extrême leurs so^is-mjvrins, e f»ar snidte e était se bercer d'illusions qu Ivj supposer qu'ils hésiteraient à ui^er s^Ki mênagesmecit de cette arme ai redoutable. 1 faut du reste avoir le ooniroge de i-econ uaitre que l'Allemagne, étieinte dlepiuis deu. ane et cemi j^ar nn blocus qui vise Ouvea tement à fane péi« r dans les affres d la faim ses 7o millions d habita: ts, ne fait •*i Qt'clarant [a guerre soas-<narine reuf«>r <^e, qu user dss repr^'.illes dont à sa pfae tucune autre ni ri on n'hésiterait à user. Cbe les neutnes, oela n'est plus môme mis ei discussion: l'échec complet v!e limvitcuCiu pie leur a naguère acres® e le Pr s^.cj^n Witson fst à cet égurd tout) à tût dé taons trat f. L'heure n'est abne plus amx j'r6miadb ni aua récrimi nations contre les proe di f* cî< guerre de l'advers ure : c'eet des actes <pu i faut. Si à biû? dx lai l'Amirauté onçlai* n'arri\e pas à a.tJjiuer très senisi l:»:aen lé® ravages exercés par les sous-nia/;-a>«, L situation de l'Angleterre • et de ses allié; r :s me de dfeve. ir peu à peu intenable. A chaque fois qu'une unité marchande «'o quel que importr^uoe est rn -ior tue par l s flot -'e ravifciiliement alimentai ie et industrie re l'Entente est m s davantage en péril '"e ravitaillement deviendiraili totalement îm fiossible en peu de mois si les sou^-marim eontinuaicnt à anéantir une tresntaine dk mille tonnes de navires par jour. Or, l'Angleterre, pour ne parler qi;< d'elle^ no peut, vivie tju'à condition de re revoir régulièrement d^énormes quantités^ 'enr'es alimeKMaires, et niotainment de cé réaies. Le „.Broad Arrow" de fin janviei c-iablis-^iit que la Grande-Bretagne ne pro duit eUe-m&ne que 28 dos 15o millions ck quintaux de craies qu'elle ©onsoin*ne an nnellemewt. D'autre part, le ravdtailjjlemenl normal de son industrie en minerais et e. l'ois est indispemable à la continuation la guerre par les pays de l'En'ente, dom !e soit déjvend entièrement du concours ab. sc.'lu du Royaume-Uni. 3f. Atehil)ald Hurd soulève à cet égait des idées fort intéressantes dans la „ Fort-unglitly Kevie\v". Il «stiine que 1-oec m. contestable actuellement infligé à la politi-que maritime de l'Angleterre provient pré. ciséaient du fait qu'el e a prétendu aj^urr-ter à ses alliés une aide exagérée pour eea forces. — Lob circons1;inces nous ont amenés, dit-il, X [.«rendre la. cécision — dont Napok»i>n 'i^ait d-jà qu'elle nous serait le ces échéant néfaste — tie main tenir Ui suprôuuitie de notre marine tout en (teveîiani simaiiifewWs. I11WJH sur terre une gjr.inde nation militaire. Nous avons oublié, en ce faisant, que mal* gré lç<s millions de soldats que nous avoua envoyés sur le continent, l! Angleterre est restés une ÎHe et qu'il nous faut à tuut ixix conserver la suprématie incontestée sm mer si nous voulons c,ue notre année puisse opérer sur une base s'rie s ^ Sans aucun doute, et malgré toutes aee pertes, notxe flotte de gjuerre est plua fort' qui; jamais, mais il n'en va pas (le mfïne puur notre marine marchande, que l'aoû m des «oufe^marins entame chaque .our plus profondément. Or, notre flotte de guerre n'a de valeur que pour autant que notre flotig marcjfc-uuîe puisse continuer à assurer le ravitaillement de notre population et ûbnoa twisics,, dont le fonctionnement régulier est rndw[>eai«ûb!e pour continuer la guerre." M. Archibaldi Hurd qui, non sans raison, voit ainsi «kwis l'actLon toujours plus néfaste cfes sous-marins une menace de plus en plus grave pour les communications de l'An^le-'•3T0 avec Ses alliés, jette un cri d'alarme. Il ne méconuait pas 1 imporUiiiiee des mesures que le gouvertuemeut anglais a pr^ ou va prendre et que nous avons (>&% es en revue plus haut, mais il déclare que |a solution rîa i^roblèmc, s'il est temjs eue ru de Li trouver, ne peut à son s<bna résider lue dans le retour do l'Aner^eterre à*« po. Iitiiuo feedStiosuaaiie, la^fucBe tenjoura préoccupée lui en |>lns de sa fores mari terne que do t**n artnte terrieuue. li «U*.»tuïdu dono que les forces vives de la nation», au li®u (Pâtre e» orcii^ primordial mis^ à la du», fioaiticsi de l'armée, soient priuicipaiement oonnentréBS dan» ies chantiers navals, et qu'avant tout on organise la ccmstetncti <« eu metsse de na>ires marchands pour oon. blar les vides énormes oré-is par las sous-marins allemand. C'e^t dans cette voie — ©ixn&tructfcm en masse et meilleure utilisation du I disponible, fecilit-ie par la mise (V twis les ehaRtrers «oua ]*» eontrôle de l'Etat — que « écrivain an^bi» veit le salc-t. Qne raiit son opinion î Pour le dire, il farv drait s^toït, sans parler du temps que pi-eadra la eonftfcrtts^iom et la mise en servk« dn tonnage sn^îsant ou à peu près pour o«m-bk-r kn pertes, quelle influence l'inHmW'Ui-«uiou dans les usine» et les cluuitie<« .^i_ glaia d'un nombre énorme d'ouvriers fctn«kV-kiment an service de l'armé^, serait susceptible dfecçQrcer sur lef® opOra'ious militaires, notamment dana f Ouest. a La guerre sous-rnarinc !>J ûBerliu, 1G février : u Penilant len dernières TTUfï^featre heures u an de ne» sous-mur'us a «noore coulé u: 'e croiseur auxiliaire de 20/100 «om.es l«ùi, deux croiseurs ibuxiliaues ou vapeurs (i transport. do 13,60U tonnes brut chacun e un vapeur de transport de 4,ti00 k*Lne u Unt, soit aa total 6l,^!0 tonnes ^ Parmi les s^x va^>«urs jaugeant au tom « 2»r>,WX/ tonnes brut signalés comme ayan. ^ éfi«i coulis le 13 février, en auune I *oijK ^ qu'un voilier, 1 un dentie eux trau*i^K»ruii e i,<juo tonnes de foin, 1,500 tonnes de fro ment ej 2,(XX) tvnœs d'avoine; un autre i, jaugeant 6,0 touiies brus, ameairiat dn a truie eu An^letorre* Trous ca^j»ij.vkmM ou y '-;i fai:8 prisonniers, amsi que doux ins^ à meurs ec. un radiot^iegrapiiisto. Deux, cet e va|>curs étaient armés. • * * e Zurich, 16 février : On mande dw La Haye ^ la ,,Nwoe Zur cfuer Z^^jng1'' <uiie,. pd.w.iw t le de tro^s jours du il a-i l'J février, 41 nar r vires d'un tonnage total de 7&,0ti0 totm^ ont été coulêa. - * * 1 Londres, 10 février : Le vui-cur anglais ,,Long*c-3v" (2,771 * tonnes), le chalutier „Mary iie.l" et k 0 voilier anglais ,,1'exoy lioy' ont ttâ coulés, 1 . . * * • Londres, 16 février : 1 L'Agence Reuier annonce que le vaçsui ^ anglais „Gmeniauii" a été coulé. L équi- ^ pu^e a cto sauvé. 2 * • * Londres, 17 février : Le vapeur belge „Egypte" (2,412 tonnes, le vBpeair frança&s ,,\Eont-V1au,fionvx'1 (3,233 tonnes), ainsi que lo voilier fno>- is ,,Aim^e-Maria" (327 tonnes), ont ébà c&ai<ô&. * « * Londres, 17 février : Lloyds annonce que les vapeurs af^laiç ,,IIo«>einoor" (3^700 tonnes) eS ,,Àf:oa" (1,060 tonnes) ont éti coults. * » tr Londres, 16 février : 1-e vapeur anglais „K.yani<ta," et le lr-.t^au de p6cli& ,fBeivior Castie" ont 6fce cooiite. • * Christiaria, 16 février : La légation de Norvège à Lnndres fcl> ^rapliie au minivtèrv aés affaire® ^tkangères : — 1 o vapeur ..Dalniato" a et coi-lC le Il février au matin. L'équipage a H; sauvé. I lus tard, an des hommes est moi^ d ipui-^iccnt. Après a\oir séjourné pendant sep-tante-deux heu.es dans un cunot non ponté, i'é<.;u']t./;-e a eu rec^ieilli par le sclicotier ••l'.^en l'enzcn" et dfibarqué i\ Queenatovvn le 15 février. * * • 'Berne, 16 février : L',,[utransiiee-ant/" apprend! de Santnrjcîer qu'un trois^uinis a été codé p^r un «ous-marin allemand en vue de la cjte. Lû f >nle compacte qui s'était amasse sur 1 lit o-ral a suivi des yeux l'incilsnji au nii.ie.a de la plus vive émotion. i * * • Stockholm, 16 février : On annonce que cinq na.vireï suédois qui amenaient du charbon d'Angleterre dan» ie* ports suédois ont été coules dans la zona barrée de la mer du Nord. * * • Barcelone, 16 février : Des 6quûpu&es aiuivés (B"AQfetxatndri|Ci dé-clarent q;ue, aans les jounié^ du 20 au 2i) janvier, deux vapeurs angwis cJiarg'S de fnoment et jaugeant, l'un a),<X)0» 1 antre 10,000 tonnes, ont éçî coulée devant le ix>rt par des sous-mari ne. Les dWïfl-rdeUTS d'Alexandrie ont rronti que Its naviiCA-UôiJwux anglais fi-éqsieutaut le port servaient evciusivemeait aa transport 'k1 troupes et de matériel de guerre à destination de Saloni«uo. • Londres, 16 février : On irwnde de Washington au „Momk^ Post", en dr«te dîu 15 : — n est certain qu'il existe au> Congrès une forte opposition contre une gHXTre a-veo l'Alterna***. Elle ne pourrait £tre vaiiK'ue que si do noailrreirx Américaine périssaient en m«r; dans ces conditions, il est- possible qne les chefs germanophile# du Cewigrès approuvent une déclaration de guerre à l'Allemagne. • * .* Washington, 16 février : vSuj* la proposition du député Mann, la Chambre a vote à mairw levées un amendement à la loi sur la navigation,.qui prescrit que tous les b tiges incarnation aux soient réglés par arbitrage, afin d'éviter une guerre. • Paris, 16 février : Le ,,New-York lierai?" apfrrrer*ï Washington que, mardi soir, le cabinet a décidé, en princijie, l'armement dr» navire» de commerce américains. Les «anoas seront fournis par 1 Eiat. • Lonffc-es, 16 février : Le onrrfïspondam du ,,TimrS" à Wnn4iin«i-ton annonce fjiue la presse américaine se montre trte p^-sHfmi«e. L'arrêt de la navi. gation et l'enoombreaient <|ui exisïo sur les voies ferrées créent une situation intolérable. • • '* Manchester, 16 février : Lo ,.Manchester Gnurdian" apprend! 5e "Londres que les F Auto- Un îa enverront à Barcelone un navire de guerre etargé do ramensr m Amérique M. Gérard et ceux qui l'acoompagnent. m Madidd, 16 février : Le conseil des ministres a Bxaïainô la «tnaîion des navires e»i ".«mois qui tro*t-veot «bas les ports flrtséa à*tiS la atnie barrée. Le growv<wn«8îs»t fera des fa'-mar-ehes à BoHîq pour ebtciwr que ocs navires puissent naitrer en Espagne sans i&e iov-quietés.Berne, 16 février : L'A^rencia Amerissna azmonce qns les compagnies de navigation iuihe&ne* au Brésil maintiendront leurs services entra le Brésil et l'Italie malgré la zone barr^Q. COMMUNIQUÉS OFFICIELS C^m;fiuniq^é3 des Pais*âA€£s Centrales. iBerlin, 17 Pdvrier. — Officiel de ce midi : ThiéCtre «ie la goes-re à l'Ouest. Armées du ft'd^naréckal prince héritier Pwiip{* t de iBaviure : Sur le front de 1 Artois et de.es la région. de la ûoâiriuc, partsouii; resnaot sur k.s deux rives de 1 Ancre, le duel dtartoLene a atteint une inteust^î co«iS-(k.*nktj4e. Loa dt-tuohomeuis ■ de recxw«*v-S-îaincc an-^laas sur pl,i-siojaS j»on ta et, au sud de Mimistuni, ui.e fwte»*o«que eirircpiise tipra*» u£i leu roulant, ont été v Armées dm prànce-h ritasi- allcffûajrtl : Sur l'Aisne, à 1 oucjK cte 'Berry-a«u-»r>ae e. en Champiigne, au «wid de Rijpuus, des a% toques frty»vaise» «nî échoué. Nos esi^ioilles dTavia^mrs cet jet'" dw ! mymi*ren.>«j tx»»«t)es sqpr fie» in«Wi» portage» établies à 1 arrijie du fivpt «a-» iksai. la S'i/m'me, plusieurs dépôts de mr-nâ-tiins de T ennemi out sauté. Ou a en ût-udu le bruit et le choc d© l'es{pio-sioa jusqu'à 5>-iiafc- Quentun. Ttiûâtre de la giuoire à l'Est. du feltknarûolial piince Léoçl >1<J de Bavière : Prrs d'Illuat, au sudi-ouest <3e I>ndc, prè» de Zborow, au fc'd do BreBeçanjr, et a sud-ouest (te Sftmulaui, dos opération® rue s»is ont échoué. Front du général-col-Miel arehidlic JosorUi: Sur la hauteur quâ s il>.'S au nord de le valide d'Oiins, d»» Cjmbats sont de- [Hiis le le>er dx jour. Sur le front des amvfes d'u fc-'-dhn-rréc^a' von MackeihiOii et sar le trjffvt don ea la s-ifeiftiion ne s esi pes mod..iàe, La «fc»- rations ayant etiî peu importantes. * • • •Berlin, 17 février. — Offi'iei d'hic* -seàr: Pu* c'événeuieaes joarticoAiera sur auou* des fronts. » • * 'Berlin, 17 février. — Officiel : Dama la soirée du 14 f-Viier, des liiydro-p&âi£-« aileautuUs ont de nouveau, a\e; (jieiu succès, attaqué à coupe de bosnies la svition d'aviation de SaiavPol pi-ts de "unkerque. Nos aviateurs ont oonstaoé quo les ha:igais ont ^t • attctn<s et <>ue ucs :u-cîeîidut* s-i sont déclares. Au retour, une iiorSo luoar provenant des environs da Dun-aer-^ie, était visible de loin. Tous lus a-p. pareils «ont reou'^s indemnes. * • * Berlin, 15 février. — Officiel : Un iio nos sous-marins avait rc;u l'ordre de barrir, à 1 a do do mines, trois j kjTlB ennemis. Il avait réu*jSi à en bai put osax sans incident, lorsque la nuit, k indus qu il naviguait à la SMnfaee, il renor.^îra un navire de pilotage devant 1 o trôo du trai^èimî port. Les ^al t-*s, à qui la pensée ne vint même l^as" quais pussent renexmtrer un navire allemand à une si grande d'.staate de sa baae d'attache, le hMèrent et lui fV^-nain-d reut s'ils avaient besoin d un pilote : il lear fut répondu que le navire avait d j\ un pilote et ils se contentèrent de catte réponse. Le sous-marin continua aa r >ute p'-•né^ra jusque très loin dans 1 emb&.cbure du fleuve «anemi et pw*.»a ees mines aveo un siK'oe coiajvlet que dn-moe.tr'i eut iltârieurs-ment les faits. Revenant alirs i»ur pa», il rencontra de nouveau lo navire d» fù o-ta^e es le conla. Comme on l i demandait pourquoi il n'avait j«s fait i»iisonnâeae i** pilotes ennemis, la commandant du sous-miàriu répondit : „Ces hommes m'ont -tuu iellem^nt inférieurs à leur mission qu'il m'a piu. «le les 1: is<er à leur gmivemeiment pour contia.uer leur service." "5 Berlin, 16 février. — Officiel : Le* eos^ltfits livrés au sud de Ripons se sont dérwDs sur le même terrain ' où le général Joffre a sacrifié, ea automne 1915, des milliers <îe soldats au cours de vacnés attaques. Grâce à leur asseut hardti du 15 février, sur !a hauteur iST», 1er, trouij« allemandes ont rejeté les Français hors <? un iiTStcme de tranchées profond de près de 1,000 mè'res et large do plus de 2 Yx kilomètres/; les Fran.ais s'y maintenaient depuis le 25 septembre 1.915 et. l'avaient pui». sacnment fortifie au moyen de travaux de campagne dq toute espèce et des armes de tranchées de tout genre. Outre un grand nombre de pri»«Hinier*, de morts e: de blos-sainsi que de3 mitrailleuses, les Franv ça;s ont perdu de très importants poiniw d observation. .• Au lever dn ;our, les canons allemands ont commencé leur préparation jx\r un très beau tamps clair. Les escadîr l •'.-s1 d'avions et les observations de l'artillerie et des lance-mines ont dirigé le feu allemands, qui, réglé jusque dans ses moindres détails, a (Milvèrisé rapidement les positions ennemies et a r'xluit au s.lenee l'artillerie fmru.'ft'Se. Les obstacles ennenus eu fil de fer barbelé ont ^té balafrés; des abris ont é«é perr. ces |»ar des grenades de gr*^s salibre; des mines on* Hé lancées et des seewurs entiers de trancheee détruits. A l'heure indiquée, tes values d'assaut allemandes <>nt qui Clé leurs tranchées et, grrô© à une irré-•ùxuble poussea, ont renversé qnatre ligi;^ de la position française. A e«rtains co-ilroi^s. les combats au moyen de grenade» à main, à la baïonnette et h eoujs do crosse ont été acharnes. Coupés et drsimés par le feu allemand, ensevdUs «kin« leurs irajichées «ft d^wis letixs abris, les Frant ai+ ont dû se rendre par groupes. Etsui du.-uvé le plein Bouoès de la préfiaratioii wna-t ieu«e d'artiilirie, les pertes allemajidrs oui ojé »iAiiôe«. Les ooa:re-»*«aqnc* ffançsises, j#ronooc<x^ô lo sciir et le leû*tr{ma*si luftOn en vue de rcpmuàpe la hnuwur ee sont écroulées avec de très taries ponr r ennieffs. Yieïtte, 17 février? —* Officie* d'kàer sakS: Rrent de ) Bst. An nord de Ds*aa-V atra, une. attaryne ros^e a éeëoué sm» notre fea de barraece. .sur les bords de la fcirtntea neus avons repo«ss6 une peinte ta&fc pW de® patrouilles russes» f roui italien. Riez* à signaler. Front du ftud-Est. Ua r%îmoa^ Cran«^ci;A soUteaïn pno des ft>rœs d artillerie a débouché de Korica et Mttuqijé les colibacille» (ie e^*v»>eui-s ganle-froutières austrô-iiotigrois et le» i**uingeii»ï-alijiauttis réunis à 1 ouest de la di-e ville. àtfis ee iiu»ser es^ca^uer ck-xts un eoun«,t fe'riQUsx, aos troupes se sont repAiôee sur ics ha u tours on se trouve leur positioti i^riscipoie- Vienne, 17 fivrier- — OfiTieiei cCo ce midi: Théâtre de la guene à l'Est. Dcçmus ce usât.a, 1 amenai attaqua no« posiLioiiS étiiiiiies au nord-o«»«wt do lieres-tran. Les co«t'»ats eoutiiM.ent. Près de S.aaiia.ai^ au sud de Zboronv et au Sud «i<i JUi"i5tixaaiy, îimi portes d»j csinpa. g;>« (Hit rept>us#é de forts oi-teiciieaneuia rus-•se«j ds rscouna».ssance. Théâtres de la guerre italien et au sud-e&t. Pas d «WéuHiaoa» erawsmols à adgfiialvr. * Sofia, 16 lévrier. — Officiel dui grand co*t m>jor : Froa t Htaeé<k>i. ien<. Au aoi-d de Bitelia, dans la région de la Moglena et sur la rive droite (Ki Vardur, Eaiids f-eut ca arnil-u-e, de lauee-uiinea, d>a mitrailleuses et d'infanterie. »ur le rfis.e du frotit, activité très mo dér^e «e 1 af ^lierie. Une escouade d'i.s£an<«rie es>ncufl f3, qui tenu ^ait d'avaâESer «outre nys ]>o*i»vonâ éttfvjaiies à. Feueefc do Getfi'eii, a ''tô re^.e.^ée par »cs fnsi Listes et nos jma de bombes. Sur lo ffosit de la mer Egc-e, d»s navres e»som.'s out boaibaids isolement et sans résultat ie» oôtto eccùchïiitale et orientale de la baie ete CaraWa. Front roumain. Un détachement d Lifa-. t^ ie russe a tenté (Tap^îxjeher >ie nés posées eut Uttversant «tr la ctace le W~as tfsint-Georga». Il a e%? mis es> faite jiar nos jers (îe grona/les à m et ptvr nos f.»sillfleles et a la s«é i lu- sieurs morts et ces Lloss<;a sur le terrain. * CorjstanHnopîe, ]6 f^vr.er. — Officiel du gTand quartier général : Sur le front du '1 igre, pendant la nuit du 15 et le lendemain mat-'n, une tri-s violente canonnade a été dirigV-e contre nos p».)S lions établies au sud du l'igre. Une aitaquo enneuur», d;rigée ensuite contre noue aile ej-oiia, c éué repouss-s. Nous avons évacué par ordre iu«» partie de nos iiohi-tions, en vue d'évitei' à nos troupes des por.es inutiles. Sur le front) persan, au nord'-r<Jt d'Hama, dan, une atraque ennemie a été repouss s et-, on nord-s*'!- de Bid a-r, îm esoadi-on d)i cavalerie •mweauie a été détruit. Sur les autres fronts, pjis d'événement important à signaler. Communiqués des armées alliées P/aris, 16 février. — Officiel de 3 heures ï Au norJ do l'Avre, un coup dis iiwu.it eu-ne<ui sur un de uus postes vers Fouqu«s-ooi.rt a cout^lolouuiat eeiioué. En Ctiaola b> m janlement dirigé hier ps«r i euttueun sur notre fronit Butt^u»-KlesciiL-Maié.ons-'Je-Cna^Ufflt^ie a pais drujs 1 a-jjr.s <ii>dii uai« inteuette extrême. Vers 4 hearea, à la faveur d une exploKion de pliistsurs mines, 1 euuemi a réussi à pénè-tier un ssullaut sitmé à l'est dio tlai- sons-de-Ciiaiupagaie, au iK>rd de la ro. t* qui va de ce point a la lii tta-dn-Mesml. Nos tirs de btirr-Age «< nos feui; de flaii© pai-t's de la région au nord dfc DainaHwle-Mus-d-gas out iuflig« aux assaillants des 'pertes «levées. La lutte d'art U*rie a ie >®"is ce matin a\©9 vi daioe da^is cette région. Grvkwtte activité de patrouilles en Woevre au «sirs die la nuit- Avi éo». — Dans la joorike ckii 15^ notre a?attira ée oliasse a livré de nombreux combats, au cours desquels cuiq avions ennemis ont été abattus, d^>nt l'un par l'adjudant Madon, qui a descenchi par es fait son sajuième a4*j>arcil. Dans la nuit dfu 15 an 16, no9 escadrilles ont bomtrtttJé la gare tie Voyeaate, les voies fetrées de La i-é^i'xi de Saint-Q eîi-ti;i et de Iliim, las bivouacs et la gare de Sijiikcoua't, les liAuts foumeans: d" l'e-iugcai., de Roml^ch et de Maiaière* la^.-Meta. le ciiamp d'aviation et Ica Ciiscrnes de Dteuze efe un parc au nord do Vie. Pari», 16 février.— Officiel do 11 heures : Nous avons réussi plusieurs eeupe de main dans La région de Berry-au-Bac et en Argonne. Nous avons ramené une trentaine de prisonniers. A l'o»-st de Maisoss^-Chaniywpae, la lutte ^artillerie s'o^t poursuivie asaeac active sans actions d infanterie Un Br de bntteiie lourde a provoqué l'explosion d'un dépèt de mumaons à Maure (nord de Tahure) En Lorraine, près de Nemény, mie reconnaissance ennemie, sur [irise par nsnrv le»«, s'est dv>7cns«e en abandonnant plussours morts sur le terrain. • Lu»te d'artillerie dans la région de l^n»-vemont et. dans les V osgss, au suil du col do Saiete-Mario. Dans la matinée, nue pièoe ennemie à longue portée a viré plusieurs obus dans ta direction de Nancy. Lnndree, 16 février. — Officiel du soir : Au sud-est de Souche*, un de nos d^ta-diemea>ta a jwénetTé dans les positions en» iioruaos eb <tet r«otré sans avoir subi de pertes. On détachement ennemi a atteint nos fc-yues établies au m»oV-»5it ÀrniesLâères j il ên a été aussitôt iwcé. Près de Sailly-Saillisel et tfArras, l'ar-tilhwie ennemie a élé active. Un arien anglais et oeuf avions aile-m?vn<*3 oat été Coms à atterrir. Quatre autres aypassis anglais ne sont pas rentras. Borne, 16 fèvâtr* —* Officiel du gianJ qtsfcrti er général : Au coure de bt dernière cutt, à l'oit de Gorz, notre feu de barrage a d.speraé doa troupes d'infanterie ennemie qui so mas-«raient dons le» environs die Stuita-Uarha-rins. Des âétacheuients do tecounaissance, arrivés à proximité de nos lignes, cot et4 wm®8 et faits prisonniers. Plus an wni, notre feu a ra|>idemeut enragé des tenta-tives faites {-ar 1 e^ineini pour attaquer n.*i & positions établies près de Sober et de Ver-t toiba. r- l endant la journée d'hier, activité hal.i- ^ tuelle de l'artillerie sur taut le frant. * Péti-egrad, 16 fsvrier. — Officieî du grand r état-major général : :» L'attaque ennemie dirigée contre les t><rnJ» russes au sud du village do Kfliw r®ffrc, au sud-est ds Zlooemv — attaque si-: ynaléo dans notre coiumuaiitjué du 15 — a été rewK*>«»ée. .. Dans 1«8 Car pathos, fortes chute» de neige «A. certains entîroits. Sur le front en Roumanie, canonnades ré-^ eiproqnes. " LA GUERRE SOUS-MARINE (Suite) Londres, 17 février : j Ou annonce offic el'ement qu'un décret sera piblié à bref délai interdisant d'importer en Angleterre sans autorisation un! grand nombre de marchandises. Le mms- * l. re d-u commerce fie réserve le di-uit d© r #. » *u®3r l'autorisation aux ntarchand'iscs «fc-a 3 »ntegorijs intentlites si elles n ont j»is tri embarquées avam le 17 février pour (xunpt^j " d'une firme anglaise ou bien déjd posées par elle. u D'autre part, un décret du 16 février, a basé sur la loi de la Défense nation^o, c autoriSo lo ministèro du commerce à preui-dro in>ssossj on, pendant tonte la guerre de i tous les canaux du Boyautue-Uni. * * * " * j Londrr«,16 février : Lo bruit court qu'à jmrtir de ce jonr, l'Angleterre no publiera plus de châtres ^ sur 1 exportation des céréales. La publics^ i tion des l»sies des cVqiarts de ne vires avai# 5 d>-j i été prohibée. D'antre ]jort>, L». wn^ira j anglaise a défendu la publication des derniers envois hebdomadaires de ccréalea da l'Argentine. * * i La Ila,ve, 16 février : La St<M>mbood Maatschappy et la Ba-t tavsche Pe«roleum tiaatpchappy ont demandé au gouvememout s il autor-sait Je d<*p«.it de navires p<nir, l'Angleieire; la réponse a été afiirmative. « • « La Ha.ye, 16 février : Le navire hollandais „We*te<rd^k", quj transpor;e des céréales pour comjic du gouvernement néorlandnis et (juâ a étrt» retium ^rendant près de deux mois en Angleterre, arrivera cet après-midi en 1 loi lande par _a voie maritime tiac^e par l'Allemagne* * * t Rotterdam, 16 février : Des navires qui ont comme port d'alto* che RotstcriWun, 36 ao trouvent eai oe moment à 1 ancre, 33 vajieurs et 9 voiberS sont dans des ports anglais, 2 vapeurs à Bergen, 1 vapeur à Gibraltar, 10 vapourH en ' dehors de l'Europe, de sorte que 3>S,8;® Bonnes de cale oes armements rot- wrdamois sont immobiliscss aornolleaneut. * ; * * Hanovre, 16 février : M. Gray, vioo-consul des Etate-Ukiis à, Hat. 1 novre» s'est rendu aujourd'hui eu Hollande, où, suivant les instructions de M. Gé- ! rard, il attendra de nouveaux ordres. • Copenhague, 16 février : 1 Mardi, le vapeur „Uoeenlor£^'y de BalU-1 more, est entré dans notre port. Il avait k r«vu l'ordae de se rendis à Kirkvmll, mais an croiseur briiaafcni(jae l'aja«it arrêté en • rouie ©t 1 ayant mis en gnirle cou.ro le dtuiger d'un voyage it Kirhwall, U a changé de route ot, e«t arrivé soin et sauf à Cop^ha^us. * . * OrpCoiiy<H0. 16 frtvrier : Oïi mande de Christiania : — D'après le „Morge»iL^alct",les pourpar-ler» engagés an sujet d* l'achat de navire# norvégicsis n'avaoee«it guère, Les relations postales avec l'Angleterre étant coimpLtfe. ment su«i»eïidues et le télégraphe no f<«c-Ôoonant qu'avec iui« extraordinaire lenteur. O'auiî-e part, l(* marins norvégiens étant peu disposés à prendre la mer, on j>c:^ïe que le paxijet d'ex[>éc^er des vivres en Aa. glef.erro i»ar Bergen n atKiutira pas. Ha 1 tout cas, il n'y a pas de navi r s norvA-giene qui soêest dts^rondbieB j>our de partit voyages, et seuls des navires danois eo. raieait on mesure de les effectuer. ' DÉPÊCHESJJIVERSES Lû Ilaye, 15 février : La légation d'Allemagne à La IJarre oora. m unique ce <}ui suit : — Contrairement à nne iifocnmtiun de i'Agei>oe Router, daté® du 13 courant», l* . mm lires de La Coaxumsssoa for relief ont ett autorises à continuer leurs 1 motions ea Bel^que et dans le Nord ce la France. Lr»« note, officielle, rschgée e?» ce ser.is, a cfà transmise dte le 10 courait wx oro «scieurs diplomatiques ds Coa»j:é d'alimenta^ tion Le ministre des Et.its-Unis h liruxcU les a gardé, en outre tosee liberté conserver la haute direction du Comité. Aq surplus, les autorités al!«niandes ont décl/^ré qu' i l'avenir ils doraersat taet leur apt-«uA, comme pae le passé, à la Commission loi tteiief. • #e parte, 16 wvrier : La ,,Bataille" met en lumière la rat-on ds U. Lloyd George, d'apn'a ha-queiie l'Angleterre pourrait, en ro^nagean^ jsdicioitacsncAt son matériel humain, maintenir la vie éeoatfMt'ftoe de la Grande-Bretagne. A ce » vi jet, le journal a^enUi : — Est-il juste que la TVa«ce reste jusqu'au bout le pays dont le sa»£ o<iule le plus largement 1 Oba^ne Anglais envoyé aa front ns iid>ère»t>-il pas un Français 1 Si les Fraisais libres travaiïknt à maintenir la France ei vie, no serait-il pas alors plus facile À l'Angleterre de satisfaire, moyen* Dimanche 18 Février 1917 JOURNAIi QUOTIDIEN — JL-© TFnméro t 15 Centimes 4-• Année. — N° 8Î3

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