Samedi 2? Novembre 1§1@ A tfOTTftNAL ötTOHDÏÊNV ,4|£d Numéro i IO Centimes. 2m* Année. — N" 376 1 ÊÊkm -^ *4 ADMINISTRATION ET RÉDACTION ^onta&neaiiK~£Ier1beS"2:>ota,&ères, BRZJ2QBTJJI39 fr, 2.30 4.6Q 6.90 Petites annonces . . . '. . Réclame avant les annonces Corps du journal . . . Faits divers Nécrologie . - • • T~^ . la ligne, tr. 0.40 1.00 4.00 8.00 2.00 Un mois f00 Deux *-»♦ ♦ Trois — t • Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement •p&e les bureaux et les facteurs des postes m PRIX DES ABONNEMENTS PRIX DES ANNONCES BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES MORES^ÉEr Directeur Dans l'ehtre-temjps, la Serbie a été envahie. Quarante jours après le début de leur offensive, les Allemands annoncent qu'ils 1 ont faifi 'prisonniers 54,000 Serbes et qu'ils leur ont pris 478 canons sur 515 qu'il? possédaient. Les troupes de l'Entente n'ont kréussi à exercer aucune influence sur lej feours des événements en SUR demandez des indications précises, je vous autorise à résumer notre entretien par les paroles suivantes, : 1° La Grèce est neutre et elle restera neutre, malgré toutes los pressions d'où qu'elles puissent venir ; 2° Cette neutralité conservera vis-à-vis des Alliés et spécialement vis-à-vis" de la France, un caractère bienveillant, malgré la romar-que- justifiée que j'ai été obligé de faire. Jamais un doigt ne se lèvera en Grèce contre les troupes alliées." Athènes, 25 novembre : Le gouvernement grec a transmis hier, à 5 heures de l'aprèaglidi, sa réponse à la note des puissances de la QuadruplekEn"tente". Elle est rédigée en termes très amicaux et donne les satisfactions demandées, ainsi que les garanties considérées comme nécessaires. Londres, 24 novembre : L'agence Reuter apprend d'Athènes : jj — Le gouvernement grec a répondu à la note de la Quadruple-Entente. On annonce qu'il accepte de no pas désarmer les troupes alliées et qu'il les laissera se mouvoir ■librement sur le territoire grec. En ce qui concerne leur sécurité, ainsi que l'usage des chemins de fer et des télégraphes, le gouvernement grecse réserve d'examiner chaque cas particulier. La déclaration de la Quadruple-Entente, que les parties du royaume occupées par les Alliés seraient évacuées plus tard et que des indemnités seraient payées pour les dégâts éventuels a convaincu le gouvernement grec des intentions amicales de l'Entente. Londres, 24 novembre : Le „Times" annonce que les.Alliés ne demandent pas à la Grèce d'abandonner sa neutralité. Paris, 25 novembre : Le gouvernement a décidé de mettre sous équestre les biens que des sujets bulgares lossèdent en France. avons pris une grande quantité de vivres, de munitions et du matériel do guerre. Des avions ennemis ont jeté dies bombes sur Arsiero, où i.s ont occasionné de légers dégâts, ainsi que sur Ala, où quatre soldats ont été blessés. Une de nos> escadrilles d'aéroplanes a jeté des bombes» sur le champ d'aviation] d'Aisovizza, sur un autre champ d'aviation que l'ennemi établit près oVAidussina, ainsi que sur les gares de Vogersko, d"Aidussina, de Beiffenberg et de San Daniele. Malgré le feu habituel des canons de défense, nos avions . sont rentrés indemnes. 'Pétrograd, 24 novembre. — Officiel du| grand étatmajor "général : Sur le front situé près de Biga, à l'ouest du lac de Ranger, au nord-est de Tuckum-, -l'ennemi a été obligé de nouveau de: se retirer à certains endroits. . A la pointe sud de l'île de Dalen, lesr' Allemiands nous ont attaqué hier matin et ont occupé la ferme de Bersemiinde. Appuyées par des réserves amenées en toute hâte, nos troupes ont entrepris une oontreattaqua et ont • réussi à réoccuper Bersernunde. Le même, jour, nos troupes lithuaniennes, qui sont de formation récente, ont attaqué impétueusement l'ennemi et ont dö nouveau montré leur courage et leur haute bravoure. Our la rive gauche de la D-wina, au nord d"lllu«xt, nous nous sommes emparés en combattant de la ferme de Janopel, située à 4 kilomètres au sud-est de Dweten, sur la Dwina. A l'ouest de Dwinsk, duel d'artillerie. • Par notre feu, cous ayons arrêté la con-treattaque allemande exécutée au nord» duj lac de Swenten sur les tranchées qjue niousi avdons conquises peu auparavant. • Plus au -sud jusqu'au Pripet, le calme a régné. Sut la rive gauche die la Styr, pres du) village de Nowe-Podczerenicze, au norôV ouest, du croisement de la Styr avec la voie ferrée KowelSarny, il y a eu des escar■ mouches acharnées. Près du village de Kozlince, au nord de Czartorysk, le combat continue. Sur le reste*" du front, ainsi qu'au case, pas de modifications. «—!—. Dépêches Diverses Tokio, 26 novembre : Au "cours des manœuvres nocturnes faites par la deuxième escadre dans la baie de Chinkoi, près do Sasebo, un coup de canon a touché le navire de guerre „Kashima", ainsi que le nouveau^ superdreadn ought „Suwo", qui a été fortement endommagé et qui a perdu entre autres la dunetie.Qua-torze hommes de l'équipage ont été tués, parmi lesquels le capitaine Firokischi.D'autel s marins de l'équipage, parmi lesYpiels 4 officiers, ont été blessés. Paris, 25 novembre : Après avoir entendu le général Galii'mi, la Commission pour l'armée a décidé • que la classe de 1917 serait appelle sous les armes le 15 décembre prochain. * » # Dunkerque, 24 \ novembre : Une explosion a eu lieu dans la partie arrière d'un torpilleur. Un homme a été tué; plusieurs autres ont été blessas. On' répare en ce moment le navire, qui pourras] bientôt repnendre son service. Pétrograd, 25 novembre : Le ministère des finances russes a chargé le Japon de frapper do la monnaie divisionnaire russe en argent et en laiton pour plusieurs millions de roubles. * * * Amsterdam, 25 novembre : Depuis quelques jours, une délégation portugaise séjourne en Hollande. Elle a pour mission de négocier l'achat d'un cerji tam nombre de petits navires de 4r0O tonnes, destinés à surveiller la côoi~ portugaise. * Copenhague, 25 novembre s Dans la fabrique do poudre suédoise de gjjorkborn, près de Kitistinehamn, une violeîîie ex r los ion s'est produite ce soir, au arment où l'on essayait une nouvelle ma«îèie«. Un ingénieur et un ouvrier oni) ' été mes; plusieurs personnes ont é.é blessées. On a entendu le bruit de; l'explosion à plusieurs lieues à la ronde. possè Londres, %i novembre : On mande de • Paris au „Times" : D'après un télégramme officiel de Prisren, le gouvernement serbe se rend à Scutari." Sofia, 2o novembre :£gk§ De source autorisée, on annonce que If" Roumanie et la Grèce continueront àJËbâê ver la neutralité. Bucarest, 25 novembre : La- „Dimmeata" annonce que M-, -geàj tianu est malade et alité. C'est pourvoi les affaires gouvernementales subissent' un temps d'arrêt. Genève, 25 novembre : Le correspondant du „Journal de Genève", qui a visité le iront français enl Macédoine, assure que l'armée anglo-fran-j eaise «ouradt le risque d'être trournée par Bulgares au sud. Le correspondant de la „Stampa", de son côté, publie une entrevue avec le général Sarrail, qui ne semble pas fort rassuré. H aurait fait ressortir qu'il ne disposait qui do 80,000 hommes répartis sur un front dl 80 kilomètres. Si une seule division bu» gare avançait jusqu'au chemin de fer,_ jusf qu'à Stroumitza par exemple, la retraite dS l'armée alliée serait coupée et une catag strophe serait à craindre. Le général M comparé le front angLo - français à un« grande fleur placée sur une tige mince fori! méo par le chemin de fer. Quant à l'armés serbe, le général la croit perdue. f Londres, 25 novembre : Un membre de la Chambre des -Commuf nes ayant demandé si la Grèce avait obfl tenu, ^depuis le début de la guerre, desl avances des puissances"3ë l'Entente oubieaj si on lui en avait promis, sir Ediwartg Grey a répondu que | cette question étaijj assez naturelle, mais qu'il n'était pas désif rabîa que des détails fussent donnés maint» nant au sujet des opérations financières quj ont été faites entre la Grande-Bretagne e| ses Allies, pas plus qu'ayee les neutres! Sir Edward Grey a déclaré qu'il n'était pa« à mémo de faire en ce moment une décia* ration quelconque sur la question grecque, d Athènes, 25 novembre : Le gouvernement grec a négocié temps avec le gouvernement français poui obtenir le rapatriement de la légion grecqu combattant sur le front en France. Les neji gociat-ions ont abouti. Des 1,300 -soldats de; cette légion, 1.232 sont tombés en Flandtef # * Christiania, 25 novembre ; Le gouvernement norvégien proposera- au Storting de créer un ministère du commères indépendant. Pour le commerça', il n'existait jusqu'à présent en Norvège qu'une administration autonome. * Pétrograd, 24 novembre : La „ No voie Vrémia" annonce que population au Caucase est menacée de mine par suite du manque de farine. la Copenhagnie, 29 novembre : D'après des nouvelles de Russie, 40 officiers persans, ayant fait leurs études à l'Ecolq militaire de Constantinople, sont arrivés à Téhéran. T Dos Persans armés ont franchi là frontière russe, près de Prisohkihkoje, et se sont emparés' de vingt^chariote de farine. Les soldats qui accompagnaijent le transport ont été tués ou faits prisonniers. La farine a été amenée- en Perse. * * ♦ Vienne, 25 novembre : On a créé à Constantinople un département indoégyptien. * » * Luxembourg,. 24 novembre : Le baron Félix do Blochausen, ancien ministre: d'Etat luxembourgeois, vient do moirrir dans son château do Butrango, près de Goimarberg, à l'âge de 81 ans. Il avaib été nommé ministre d'État on 1874. En' il a dû se retirer dans des olrcon- ï qui firent en ce moment sensation. if i pâdrM^ 25 novoml>re Vu accord est sur le point ù'-iira conclu Ektà$ ]c parti gouvernemental Bb!î. Icjs libéraux, en ffou-venw.'menta le. long! coii:-.ervateur vue d'éviter une crise et 63 sont retournés en Grèce. Londres, ;2ô novembre : de la p'Beriinj 25 novembre : ;' Un marchand do lait, accusé do faflsifiS-aiion, vient d'élre condamné à 6 ans de gprisoii. ttsL .* * r • Londres, 25 novembre : i Les représentants do la Quadruplo-En-S tente, à Athènes, n'ont pas demandé la-dé-J mobilisation do l'armée grecque, mais ilsjf ont proposé que, dans la zone où opèreles . Alliés, les troupes grecques soient re-s tirées. Rome, 26 novembre :. Le „Carrière dalla Sera" annonce que hjjj gouvernement serbe a officiellement a ce son arrivée à Scutari. ..Journal Officiel" publie un arrêté" fefêrdisant l'exportationdu cotojn brut, du poison lavé et du minerai de fer. i ;.::--Madrid, 25 novembre : I ■ M. Dato a déclare à la Chambre, en ré- onse à une question qui lui avait et j po- qu'ii croyait d'autant moine à la pos- ilité d'une intervention de l'Espagne dans nous I 4 Londres, 26 novembre : Le „Daily Tclograph" écrit dans editorial : —. Le démenti officiel du blocus de la Grèce est naturellement exact mot pour moi. Il no dément cependant pas — ce qu'il es d'ailleurs impossible de démentir — o'ejjt que les puissances de l'Entente avaient ds* crété un blocus pacifique de la Grèce. IIP?' 'm TjondiesY-26 novembre : Le colonel Repinaton, collaborateur mifitairo du „Times", polémique contre les o^rations des Alliés! dans les Balkans. $1 écrit : — La position de notre! adversaire €pt plus favorable que la nôtre. Il faudrait une énorme dépense en temps, en troupes et in argent pour modifier la situation on noire faveur. Nous avons laissé passer le bin moment aux Ba'kans ; maintenant, ce n'gst plus la "peine de faire les sacrifices nécessaires. Les' Balkans sont pour nous on. théâtre de la guerre, dont nous} aurions mieux fait de nous tenir éloignés. (Berne, 26 novembre : IJno correspondance de Paris au „Selblo" de Milan déclare que les Français S* les Anglais feront bien, en présence de l'éf crasante supériorité de l'ennemi, de se réem- 7, lés Alliés débarquent leurs pre- »a guerres que, depuis le début dos hostUi: ses, le pays avait reçu das preuves constantes de sympathie de la part de tous les belligérants. M. Dato a blâmé ceux qui cherchent à h fomenter des troubles qui porie; t à la dignité du peuple. Il a cri'i- èremont ceux qui pensent que le gou-: démissionnerait par craintö d é-imxirévui*. terminant, le pr'iüiueut du Conseil ai o si, par impossible, l'Espagne était d'intervimir dans la - guerre, les -ré| qui sont soumises à la; | Chambre, permettraient à l'armée 32261 [322J0 garni, ia. Poli l. prix* 32312 et pet., i ou a. H-12, r. B2315 '. lnx. ur. j. 32319 >. 799. f99. _32320 E gar., b.j. 82323 Üp'm» mod., ; Lamra ont. 32,357 ■ge. SO» d«9u PaCf lie ecg. , rua [oli •■ro. 32333 .30,b.j. 32350 conv. 32364 481ejour de guerr® ÏA3S détails fournis par les dépêches relatant les combats qui ont eu lieu sur laligne MitrovicaPristina, établissent la gravité de l'échec subi par les Serbes. Cesderniers battent en retraite vers l'ouest. Ilest vraisemblable que* ceux qui ont combattu autour do Mitrovica se-retirent versks Monténégro jpar la route qui mène àIpek, tandis que les divisions principales,qui ont été engagées dans le sectem* dePristina, cherchent sans doute à se retirerdans la vallée de la Drin sur la lignePrizrenDjakowa. Naturellement les forcesaustroallemandes qui traversent en ce moment la Ôitnica au sud de Vucitrn, de mêmeque les Bulgares qui occupent la régionsudouest de Pristina, vont les poursuivresans répit. . Noua avons exposé nier la situation upu-. Aile des Serbes. Cette situation est pire encore aujourd'hui, car la menace que coiisti-/tue-/ pour eux l'avance austro-hongroise clans lia vallée de la 'Lhn et surtout au sud de lia vallée de TU vac se précise. En effet, une colonne de l'armée von Kövess a àéjà, Jau sùd-est do Sjenica, franchi la frontière * monténégrine à une cinquantaine de kilomejtres au nord cHpek. Cette manoeuvre, donu lie but ne peut être que de couper la re1 traite aux Serbes venant de Vest, révèle Iclairement que les Austro-Allemands veulent ©n empêcher la reconcentration et la réorganisation sur territoire monténégrin, qitfüs visent à les mettre complètement et définitivement hors de conubat. On est à peu près d'accord pour estimer à unie centaine de mille hommes les. effectifs serbes qui cherchent à se reconstituer. ! Après le* aiires épreuves qu'ils ont subies, on peut soutenir qu'il suffira, pour les ré-, ôuire à merci, d'une portion relativement réduite des armées austro-allemandes et bulgares dont l'offensive, étant donné la supériorité du nombre et de l'araieaneat, a roussi à briser leur force de résistance. Au début de cette offensive, on admettait que le maréchal von Mackensen avait sous ses ortdres une armée del 3ÜÖ.0OO àM>P*X) hom\mes\, et l'on sait que les Bulgares en ont{mobi{lisé aumoins autant. C'é"staire[ qtSS' I les^uissances centrales**et la vBulgarie disposent désormais de forces considérables, pour marcher, .dans le sud serbe, au-devant du corps expéditionnaire des-. Alliés. Les estimations'" des effectifs débarqués jusqu'ici |par les Alliés vagfagt de1rts|> sur la ligne Gostivar-Kicevo-Prilep etSurtout dans le secteur GraaVardar. I On peut considérer la bataille qui vientRavoir lieu sur la Sitniea, entre Mitrovicaet Pristina, comme :1e point final de la carngagno desi3u^saneesJ'^ïen trales 'èoîHi^WSerbie : -o'estl^ans le sud de la MacédoineqûTil faut s'attendre maintenant à les voirconcentrer leurs efforts, contre les troupesanglaises et françaises et les quelques regiments serbes qui tiennent le sud-ouest dupays..j S S"LES B Paris, 2G novembre : Le „Petit Parisien" publie un entretien que son correspondant athénien a"~'eïï" 'avec! le président du Conseil grec, MT. _ Skuludis. Celui-ci aurait autorisé le journaliste à publierblierce qui suit : — Le gouvernement grec fera tout ce qu'il peut pour dissiper le malentendu qui s'est produit entre les Alliés et la Grèce. Notre plus grand désir" est do maintenir uv-s relations avec eux dans l'atmosphère de confianco amicale qu'impose le souvenir du k passé et le souci des intérêts actuels. La ^Êrèce est neutre et restera neutre, quoi qu'il arrive. Nous continuerons à îepousser, toutes les propositions de participer activement à la guerre, de quelque côté qu'elles viennent, parce que cette politique—semble être la seule qui sait conforme aux aspirataîims du pays, qui a soif de paix après deux guerres. Notre attitude amicale et bienveillant© en- I vers les Alliés après le débarquement do jf leurs troupes à Salonique, a été démontrée par le fait que nous leur avons assuré un libre passage à travers notre territoire, ce qui'implique déjà, une dérogation aux règles strictes de la neutralité. Aujourd'hui, on a voulu que nous prenions l'engagement de permettre aux Alliés qui opèrent en Serbie i de passer- la frontière grecque et de faire \ 'du territoire de notre pays une base de ra- I vitaillement et un théâtre d'opérations mili- I fcaires, ce qui serait en somme pour nous 1 une participation—active à la guerre. Je dois i affirmer que, si pareille éventualité se pro- I duisait, nous appliquerions les règles de la «Convention de La Haye, qui autorise les 5 neutres à s'opposer à ce que leur pays I devienne le théâtre de la guerre en désar- I mant les armées belligérantes qui opèrent | sur leur territoire. J'ajoute que je ne fais | cette remarque que théoriquement, à cause de notre situation en droit, sans vouloir anticiper d'aucune façon sur l'avenir, étant % donné que les circonstances sont souvent plus fortes que les principes du droit. La remarque que j'ai été forcé de faire •a provoqué auprès des Alliés un mécontentement injustifié. On y a répondu par un blocus qui menaçait d'affamer la Grèce, et l'on a prétondu que l'occupation par nos troupes de certains points stratégiques à la frontière, à proximité des corps expéditionnaires, constituait pour ceux-ci un réel danger. Quant à moi, je ferai observer, à ce Sujet, que les canons de vos croiseurs braspî?. qués -sur la radie do Salonique sont beaucoup plus menaçants pour nos troupes que nos canons de campagne pourraient l'&rrej pour les vôtres. Toutefois, je veux oublier toutes ces circonstances. Comme vous me barquer si l'Italie n°intervient pas bientôt j dans les Balkans. En ce cas, -toutefois. l'Italie comprendra aussi qu'elle ne poykr plus garder longtemps la maîtrise à yal Le „Messagero", s'occupant de l'ac italienne dans les 'Balkans, écrit que vsgpsp semblabiemont cette action se limitera %à| l'Albanie sur les territoires de laquelle les» Bulgares et les Grecs ont des prétentions.* L'envoi d'un corps expéditionnaire en Albanie demande cinq fois autant d'efforts que celui d'un corps égal à la \ frontière grecque; les troupes envoyées en Albanie ne pourront donc être bien, nombreuses. Dans un article, l'ancien député Ciraolo développe la même idée. L'Italie, dit-il, ne doit pas disperser ses forces ; elle ne doit pas se désintéresser de l'Orient, mais il lui faudra limiter les effectifs du corps expéditionnaire qu'elle y enverrait éventuellement en tenant compte des besoins qui s'imposent sur le front de l'Isonzo. Athènes, 25 novembre : A Salonique, l'état-major des forces delà Quadruple-Entente a envoyé à la presse un communiqué officiel, où il est dit qu'après de violents combats à la baïonnette, les Français qui se trouvaient sur la ligne Tatarli-Valoudow, ont été forcés de se replier devant d'immenses forces bulgares. Londres, 25 novembre : Des informations d'Athènes disent que la situation du ministère Skuludis serait fortement ébranlée. vOn croit que M. Xlhaliis formera le nouveau Cabinet. Milan, 26 novembre : On mande d'Athènes au „Secolo" : — La réponse de la Grèce à la Quadru-pleEntente a été tetesmise. Interrogé à ce sujet, M. le ministre Rhallis a déclaré que la Grèce avait simplement confirmé dans sa réponse ce qu'elle avait déjà accordé précédemment. Les mosures prises contre le commerce grec ont déjà été suspendues. La Haye, 29 novembre : On annonce que les ambassadeurs gïrees ont déclaré formellement à Pome, à Far .s et à Londres que l'armée serbe serai* éventuellement! désarmée de force si elle franchissait la frontière grecque. Des; informations de source italienne disent que la Grèce s'est montrée tr,*s amicale envers M. Cochin et lord Kitchener, mais que cotlise attitude doit être aî&ïbdée kBioins à son bon vouloir qu'à la me&ctf voir agir les navires .del Bksurplus, la^ftato^fTSuse" tout uSfc intervention' en fayeur de la Quadra? •Ententes -e>~ n cinq s © m a i n et Le „Times" relève, par ordre chronolo'^gïqué'^, les événements qui ont trait au dé|barquement| des armées alliées à ' Salonique.^Il commence à la date du 21 -septembre.|Ce jourlà, le premier ministre Veni2eios|demande à la France et à l'Angleterre dejlui envoyer 150,000 hommes. (Ni le texteg de ce télégramme, ni celui de la réponsc|qui y fut faite ne sont publiés. M. Asquith*dans son discours du 2 novembre, a plac

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