La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 11 Août. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4r680/
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■p—ipn—iim ii i inwn—huiiij'iiib iii i uw pi iiii rm-&r,■ n ■ wammTanagaBaganB^rauuuMMaggM^gagsgnEE»^^ .. , .. ... , . .. . >' <————■M——i i I PRIX DES AEONNEMENTS : 1 rnois (Septembre), fr. 3»80« Las demandaa d'obonnomant sont toques aactiM* tment par les bureau# at las faoteurt das postas. — Las rédanxuttons oonoarnanl las abonnamants dot vem ïra adressees oxclusioamant aux bureau# da poste, ADMIflISTRATIOII ET REOACTIOR "lontagn© aua-£5crbc»-Potagèr«s, 31, Bruxellas M^,i^c3S»xag£gacTOgïJago«BM3'W"**^PMtwwBMaBpaa|Bi jimi wtca—BB—bbo—w—wi PRIX DES ANNONCES : j Pet. annonces, ia ligne, rr. t.OO. — LiédarM* avant las ann.t la lig., Ir. 2.50. — Corps du jtuma^U' lig., tr. 7.50. —Faüs divers, la lig., !?. 5.00« =-Néerologie, la lig., lx. 3.50. — Coin dós Eleveur^i Annonces nêtaHalas, avis de sociétès (assertibléesf ptüemeht de toupons, tiraffét), la lig., tr. 2.00. Biyeaux do 9 a 17 htarai Olrectlon et AtHnlnisigitoa-; ggjg |?,V4J i? JOS. RIORESSÉÈ, BIFtKCTEUn — ' " - jJujourd'hui : SIX pages. fiujoura nui : ois\ pages. ~LA GUERRE 1,469' jour do guerra La recrudescence du feu de l'artillerie entre Soissons et Reims montre qu'il faut compter avec une reprise possible d'opérationa impor-tantes sur ce front, oü les Alliés se sont bornés cette semaine k des attaques partielles. Toute-foi, on peut dire qu'avec la retraite $les Allemands sur 1'Aisne et ia Vesle la première phase k tout le moins de la contre-oftpnsive entre-prise par les Alliés dans cette région a pris fin. Les résultats stratégiques en ont été remar-quables: la menace qtii pesait sur Paris s'est évanouie; Soissons, dont la valeur'stratégique est certaine, est réöccupée par les Francais; Reims enfin, dont la chute avait paru le 16 juin presque inévitable, est largement dégagée du nord au sud-ouest En ce qui concerne le gain territoria!, on constate que des 3,000 kiiomètres carrés que les Allemands avaient conquis en Juin dernier entre le Ciiemm des Dames et la Marne, les Alliés ont repris les deux tiers. Moins lavorabie est la comparaison des chif-Ires des prisonniers et du butin faits dans la région par les deux partis. Le 15 juin, les Allemands annoncaient 1,050 canons et 55,000 prisonniers, auxquels 11 faut ajouter les 24>000 qu'ils ont faits depuis le 15 juillet, soit 79,000 ensemble. Le total des canons pris £ar les Frangais n'a guère dépassé 400 et le nombre de leurs prisonniers s'est arrêtó a 34,000. La sa-vante stratégie du général Focb a étó bien prés d'obtenir dans eet ordre d'idées un rneil-leur résultat. Mais les Allemands, peu désireux de sacriiler leurs troupes pour défendre quand même un saillant trés vulnérable de leurs po-sitions, 1'en ont empêché en réussissant, par des manoeuvres d'une extréme habileté, la tacbe difflcile de se dégager en pleine bataille de 1'étreinte de 1'adversaire. •% Tandis qua les opérations entre Reims et Soissons subissent un temps d'arrêt, les An-glais ont entrepris k leur tour, avec 1'aide des Francais, une attaque de grand style dans le bassin de la Somme. On a vu hier qu'elle avait détxutó avec succès entre la Somme et 1'Avre. Depuis, les progrès des Alliés ont étó enrayés entre 1'Ancre et la route de ViUers-Breton-neux ó, Foucancourt: en revanche, leur attaque s'est encore largement développée entre cette route et le nord-est de Montdidier. Le long de cette section du front, la ligne 'de ba-taille passé, en effet, maintenant entre Ro-zières et Lihons, ainsi qu'èi 1'est d'Arvillers, ce qui représente pour les deux jours une avance de 15 kiiomètres au plus. Mais cette * avance, cette fois iocalisée, n'intéresse qu'un ( front d'une douzaine de kiiomètres au lieu de vingt. A 1'est d'Arvillers, le3 Francais ont largement dépassé au nord-est Montdidier, que les Allemands ont évacué dans la nuit pour se replier a 1'est de la ville. Encouragés par leurs premiers succès, les j Alliés, en se dépensant sans compter, pour- ( suivent leur nouvelle attaque: on a 1'impres- , sion qu'elle fait partie d'un plan général di-jrigé conire tout le centre du front al Iemand. Cette impression est du reste partagée par le distingu,é correspondant militaire do la Gazelle de Cologne; < La bataille, écrit-il, est en corré-lation immédiate avec celle de Reims et les opérations entre Reims et Soissons, et k tenir compte des efforts de 1'ennemi pour reprendre a 1'initiaxive, nous devons nous attendre k la e continuation de ses attaques sur d'autres sec- i teurs de la ligne de bataille.» j *** € Un mot du front italien. Les critiques mi- t litairea sont généralement d'avis que de gran-des opérations y sont proches, mais rien ne permet dïy discerner les intentions dos belli-górants. j II ne se passé rien d'intéressant non plus sur £ les autres thé&tres de la guerre, sauf toutefois i en Albanië, oü une contre-offensive des Autri- i chiens a arrachó aux Alliés les avantages j dont faisait état notre 1441® jour de guerre. s *** c En Russie, c'est la bouteille è 1'encre. On se rend compte que 1'Entente ne recule devant s rien pour renverser le gouvernement bolche- \ viste et reformer un front dans 1'Est, mais le c g&chis est tel ia-bas qu'il est réellement trés c difflcile de se faire une opinion, de savoir si elle a et quand elle aura des chances d'y par- j venir. C'est d'autant plus difficile, qu'& 1'égard r des mesurès qu'elles comptent prendre pour s entraver 1'action de TEntente les Puissances i centrales restent impénétreibles.. 1 centrales restent impénétreibles.. M nouveüs letlreje lord Lansdowne La nouvelle lettre paciflste de lord Lans 'downe, publiée par tous les journaux anglaif 6ans distinction d'opinion, a profondément ému 1'opinion publique en Angleterre. L'auteur montre le malentendu provoqué pai les déclarations ambiguës aussi bien des Puissances centrales que des Alliés, qui n'osent ou ne veulent aborder franchement la discussion des conditions de paix qu'ils estiment accep-tables. II rappelle le discours prononcé par le président Wilson le 4 juillet, au mausolée de Washington, dont M. Lloyd George disait quev, si les Puissances centrales voulaient s'y rallier, elles pourraient obtenir la paix dès de-main, et déclare que ce discours est en effet la base idéale des préliminaires de paix. — Si 1'Allemagne, dit-il, consent & souscrire aux principes énoncés dans ce discours, la voie est virtuellement ouverte aux négocia-tions de paix. Malheureusement, la situation est si compliquée que, même au cas oü 1'Alle-magne se déclarerait d'accord avec la politique wilsonienne pour créer, concurremment avec les autres nations, le tribunal international qui fera régner la justice et la paix sur la terre, nous ne nous trouverions ^ncore qu'au début de négociations trés délicates. II nous manquerait encore ce que M. Balfour disait, dans son discours du 11 Janvier è. Edimbourg, devoir constltuer le préambule de tous pour-pariers de paix, ó, savoir la réglementation équitable des difflcultés territoriales qui di-visent les grandes puissances, la réglementation qui donnerait èi la vie internationale sa stabilité naturelle. Quand M. Lloyd George proclame solennelle-ment que 1'Empereur d'Allemagne peut obtenir la paix demain en acceptant les conditions po-sées par ie président Wilson, il s'aventure vrai-ment par trop (he surely oversales hls case) et il ne me sembie pas qu'il serve intelligemment sa cause en s'écriant a tont propos que 1'Alle-magne doit être anéantie et qu'il faut en flnir avec 1'idole de la force brutale. Nos amis, aussi bien que nos ennemis, de-manden t que nous fassions connaltre claire-ment nos conditions de paix et dans quelles circonstances nous serions prêts è fournir 4 la diplomatie 1'occasion d'entamer les négociations.Je ne sais si 1'on nous objectera une fois de plus que les négociations diplomatiques sont impossibles aussi longtemps que le militarisme allemand n'aura pas été réduit a merci. S'il en était ainsi, je me plais & rappeler le discours prononcé par le général Smuts & Glas-gow, è la date du 17 mai, disant qu'éi son avis une victoire décisive de 1'un des groupes belli-gérants lui apparaït comme impossible; que, dans ces conditions, la guerre pourrait 'durer encore de longues années, et que les peuple6 et la civilisation elle-même sortiraient de cette guerre complètement anéantis et déciraés. Puisque les armóes ne peuvent amerier la paix, ii raut bien trouver une autre solution. Du cóté allemand, on est d'ailleurs aussi con-vaincu que nous-toêmes que les armes n'appor-teront pas la décision résulte clai- rement du dernier discours de M. von Kühl-mann au Reichstag. Ce sera donc la tache de la diplomatie de faire régner la paix. Mais comment s'y pren-dra-t-elle7 Nous pouvons nous représenter la guerre comme étant arrivée dans une phase oü ■ 1'ennemi se montre disposé k aecepter nos conditions primordiales de paix. Mais comment nous nous en assurerons-nous si aucune conférence n'est convoquée dans ce but ? Le peuple a le droit de tenir au gouverne-, ment ce langage : tNous nous saignons aux quatre veines, nous nous sacriflons pour la cause sacrée do la patrie, mais nous atten* dons de vous, qui êtes les conducteurs du peuple* qu'il votre tour vous accomplissiez votre t&che. Le gouvernement a pour devoir de parler. II n'est pas possible d'atteindre d'une autre manière le but que 1'on propose. Le gouvernement doit parler pour s'assurer aux yeux du peuple si nous sommes arrivés dans une phase oü un acpord peut être conclu au sujet des questions fondamentales. Et du moment que la p,ublicitó de eet accord appa-rait, nous ne permettrons pas qu'on se batte une heure de plus pour des lrréalités et des fantasmagories.» Lorsque des personnalités isolées ont tenu ce langage, elles ont étó bafouées et tralnées aux gémonies. Aujourd'hui quun membre du gouvernement, dans la personne du général Smuts, corrobore ces déclarations, il n'est plus possible de les traiter avec la même in-dlfférence. Le discours de M. Smuts a mis knook out blow la théorie du jusqu'aubou-i tisme. Ce discours fait entrevoir la paix telle i que nous 1'avons rêvée, non pas la paix basée sur la supériorité guerrière, mals la paix basée sur les idéals de M. Wilson, qui délivrera le monde du danger que lui fait courir le militarisme allemand. La pierre de touche d'une semblable paix sera constituée par 1'empres-sement que mettra Tennemi è. s'affranchir de sa tuteUe militariste et a accepter des conditions qu'il n'aurait jamais osó entrevoir quand il entreprit sa tentative désespérée.» LES OPÉRATIOSS A l'ÜÜEST ' Genève, 9 aoüt : D'après le Petit Parisicn, 1'expérience au-\ rait amenó les Allemands b. inaugurer un sys-tème, facilement reconnaissable, dans le bombardement de Paris et de ses envlrons. Le résultat du bombardement pendant ces derniers Jours des deux rives de la Seine a décidé les autorités & lancer un nouvel avertissement è la population de ne pas désigner, dans les conversations, les endroits touchés ou le nombre des victimes. Paris, 10 aoüt: D'après la Llberté, 1'offensive anglo-frangalse $vait pour but principal d'écarter le danger qui menace Amiens. Ha guerre navale Londres, 10 &oüt: Le vapeur de transport City of Wlen (4,000 tonnes) a coulé au large de la cóte canadienne. On a'Téussi & sauver 1,400 soldats canadiens et les hommes d'équipage. EN AMÉR1QUE Washington, 9 aoüt : La nouvelle loi militaire, qui étend 1'S.ge du service militaire de 18 6, 45 ans, a ét^.déposée au Congrès. On croit que la loi sera rapide-ment adoptée, de sorte que le 5 septembre on pourra commencer 1'appel sous les drapeaux et en automne 1'instruction des nouvelles troupes. Christiania, 9 aoüt: Le correspondant new-yorkais de V Af tón-vosten dómontre que lorsque les Américains se iaissent entraïner par le chauvinisme, ils n'y vont pas de main morte. La plus légère incartade antipatriotique est passibie des peines les plus sévères et ceux qui essaient de 1 se soustraire au service militaire sont traités comme des galériens. Le fait de ne pas souscrire ó, 1'emprunt des soi-disant Liberty Bonds est considéró comme 1 une injure t la patrie. Ceux qui s'en rendent 1 coupables coilt appréhendés par la foule, gou- 1 dronnés et roulés dans des plumes. 1 Quatre socialistes suédois qui ne s'étaient pas présentés ti 1'enrólement ont été condam-nés & quatre ahs de prison. Le citoyen qui s'obstine ó. rester assis quand on exécute « 1'hymne national américain est maltraité par 1 la foule, condamné h l'amende et & 1'emprison- 1 nement. < Dans 1'Etat d'Iowa, 1'emploi de la langue an- I glaise est décrété obligatoire dans les assem- ' blées publiques. Pour les communications té- ' léphoniques, il ne peut être fait usftge que de 1'anglais. Les ministres des différents cultes sont obligés de prêcher en anglais. En différents endroits, il est interdit de parler en pu- i 'bllc une autro langue que 1'anglais et toutes les 1 inscriptions en langue étrangère doivent être t remplacées par des inscriptions anglaises. < c Londres, 10 aoüt: ( On mande de Washington è. 1'Agence Reuter: c — Le département du commerce annonce que cinq compagnies h étiquette américaine, mais ayant un caractère international, con-trólent toute 1'exportation de la viande; elles c possèdent d'importantes propriétés aux Etats- 1 Unis et disposent au total de plus de la moitié I de la production de viande de la République l Argentine, du Brésil et de 1'Uruguay. Ces com- c pagnies ont des intéréts dans des flrmes com-merciahs nustraliennes et elles ont créé des flliales en Angleterre, en France, au Canada, au Danemark et au Paraguay, de sorte qu'elles E contrólent plus de la moitié de la quantité de r viande nécessaire aux Etats-Unis et è. 1'En- c tente.» c é*» a Londres, 8 aoüt : c On mande de Buenos-Ayres au Timês que s les négociations avec la Suède au sujet de la r cession è la République Argentine de six na-vires suédois n'ont pas abouti. Le ministère a des affaires étrangères en Argentine a chargé, d en conséquence, son ministro ó. Paris de se d rendre en Espagne pour y faire 1'acquisition i: de navires, en remplacement des navires ar-gentins venduB ou coulés au cours de la guerre. Les événements de Russie Londres, 10 aoüt : Le gouvernement anglais a regu la nouvelle de 1'arrestaüon de M. Lockhard, consul d'Angleterre k Moscou. Le gouvernement bol- q oheviste 1'a fait arrèter en guise de repré- C sailles contre 1'exécution des membres du So- li vlet d'Arkhangel. Le gouvernement anglais d a réclamé la mise en liberté de M. Lockhard. s On annonce, d'autre part, que le personnel c des ambassades de France et d'A*gleterre è c- Moscou a aussi été Incarcéré. j( «•» si Paris, 10 aoüt: d Le Journal estime que toutes les tentatives T faites par le roi Alphonse XIII pour faire venir n la Tsarlne et ses enfants en Espagne parais- p sent devoir échóuer, p s( [ Amsterdam, 9. aoüt s d Les Journaux flnlandals annoncent que le d' Tsarevitch a également été mis & mort. .*» cl Rotterdam, 10 aoüt: n Le Mnrning Post apprend de Stockholm que s! Ie steamer suédois Runebero est arrivé le éi 7 aoüt ik Stockholm, ayant éi bord une cin- d< quantaine de personnes de nationalité divers qui ont réussl a quitter Pétrograd. Les fuyard dépeignent la situation è Pétrograd comm épouvantable. La famine et le choléra déc ment la population. Les officiers de 1'armé sont appréhendés par centaines par les bolchi visies, embarqués a bord d'allèges et envoyé en pleine mer, oü lo fond des allèges s'ouvre condamnant les officiers & une mort certain par immersion. »*» Helsingfors, 10 aoüt: Tous les journaux socialistes ont été de nol veau interdits 4 Pétrograd. On ignore s'il e: est de même h Moscou et ailleurs, **• Vienne, 8 aoüt On mande de la frontière russe: — Les contre-révolutionnaires ont simple ment pour but de renverser le gouvernemen maxïmaliste et ne dirigent pas leur mouvf ment contre les Puissances centrales. Le m: nistre d'Autriche en Russie ne rejoindra so: poste que lorsque M. Helfferich retournera Mosccu.» Zurich, 9 aoüt: La Neue Zuricher Zcituna apprend de sourc privée russe que les commissaires du peupl ont pris les mesures suivantes pour se proU ger. L'accès du Kremltn, siège du gouvernf ment, est Interdit au public; il faut un lalssei passer pour approcher de cette forteresse d maximalisme. MM. Lénine et Trotzki n'accoi dent aucune audience. On dit que M. Lénin dispose de douze domiciles è. Moscou pou échapper aux attentats; 11 a constamment a s; disposition des locomotives sous pression e des automobiles prêtes & partir. •*» Stockholm, 9 aoüt : Les communications postales entre laSuèd et la Russie sont de nouveau interrompues les vapeurs qui assurent le servies entre ce deux pays se refusant a prendre le eourrie postal a bord Depuis quelques temps, la Noi vège et le Danemark 3ont coupés da tout communication postale avec Ia Russie. Kief, 9 aoüt: Les Journaux ont parlé de colllsion entr paysans révoltés et soldats allemands. L'état major allemand annonce qu'il s'agit d'inci dents peu Importants qut ne se sont plus re nouvelés. **• Kief, 9 aoüt: On mande offlciellement de Constantlnopl que Ferid Bey a été nommé consul général di Turquie 4 Kief, oü il arrivera le 10 aoüt. »*. Kief, 9 aoüt: La Robilnicza Gaseta annonce que le Comiti central du parti socialiste oukrainien consi dère la grève des cheminots oukrainien comme une grave faute de la part des ouvriers La prolongation de la grève est trés préjudi ciable au chemin de fer même, ne peut con luire qu'4 un échec et compromet la sécuriti le 1'Etat. En conséquence, le Comité centra propose de reprendre immédiatement le tra rail. •*» Moscou, 8 aoüt: Un décret du gouvernement des Sovlets in terdit, sous peine de mort, la contreband< 1'armes pour 1'Oukraine. L'interdiction a éti provoquée par le fait que des gardes rouges ïlléchés par les hauts prix offerts, ont fai passer cn Oukraine non seulement des revol i-ors et des fusils, mais même un grand nom are de mitrailleuses et de canons. »*» Moscou, 8 aoüt: On mande de Vladivostock: — Les avant-postes japonais sont en contacj ivec les détachements tchèques-slovaques. Les ;roupes bolchevlstes qui leur font face se re plient lentement vers 1'Oural. • **. Paris, 8 aoüt: Du New-York Herald: — Le gouvernement japonals a décidé dc imiter provisoirement la mobilisation 5. troif lormations de réserve. Le Parlement japonais ie réunira le 28 aoüt.» .*. Berne, 9 aoüt : Lo Btmd annonce quo le gouvernement si-lérien d'Omsk a recu du gouvernement Japo-ïais une avance de 50 mlllions de roubles ó 'organisation d'une armée et a 1'entretien des roupes japonaises en Sibérie. «*. Helsingfors, 8 aoüt: Sous la pression des troupes anglo-fran-:aises, les troupes bolchevlstes se sont retirées 'ers le sud. Les foroes de 1'Entente sont actuel-ement a Povenets. Les maximalistes incen-lient toutes les régions qu'ils évacuent. Les orêts situées entre la Finiande et la Karélie ;ont sillonnées de gardes rouges flnlandais iffamés. *** Helsingfors, 9 aoüt: On estime que la création d'une armée natio-lale motive seule 1'arrestation des officiers & 'étrograd. Craignant que les officiers ne s'en-uient, les maximalistes- les ont simplement mprisonnés. Le bruit court que les officiers les classes de 1892 a 1898, soit 18,000 au total, mt subi le même sort; ils seront enrOlés de gré iu de force dans l'armöe nationale. •*» Klef, 9 aoüt: L'état-major des cosaques du Don annonce u'après trois mois d'opérations presque toute a région <iu Don est purgéé des bolchevistes. ,'armée des cosaques comprend aujourd'hui ilusieurs milliers de soldats bien équipés. La écision déflnitive est imminente. Kief, 9 aoüt : La Wetchernaja WTf.mja du 16 juillet ap-rend de Novotcherkack que parmi les ai^ léés de volontaires du terrltolre du Don, omposées pour la majoritó d'anciens offl-iei-s russes, règne un grand mécontentement u sujet des intrigues de Kerenski a Paris, oü elui-ci s'efforce, avec 1'aide de 1'Entente, 4 e rendre maitre du pouvoir en Russie et a Stablir le front de 1'Est. Le général Doulihonine, qui commande les rmées du Don, a dêclaré a un collaborateur e la Welchernaja Wremja que si Kerenski evait se montrer dans le territoire du Don, serait pendu incontinent comme trattrö. DÉPÊCHES DiVERSES Londres, 9 aoüt : La Chambre des Communes s'est ajournée ïsqu'au 15 octobro. *** Londres, 8 aoüt : Un article de la Weslmtnster Gazette a fait uelque tapage ó. Londres Le journal de la ity accusait notamment lord Beaverbrock, > ministre do la propagande, d'avoir fourré ans les hauts emplois de ce ministère, tous les rmateurs, banquieis, directeurs d'enti'eprises jmmerciales et marchands en gros de sa mnaièsance La composition de eet état-ma-ir a donné lieu, è ia Chambre, & desi discus-óns animées. Une fois de plus, on a -pris des msears oü il fallait sdes calculateurs. Lë imes lui-même critique \ertement la nomi-ïtion de ces personnages de marqué,! qui >ur la plupart sont intéressés dans des entre-:ises qui ent des accolntances avec 1'Etat ou >nt tour iiss3urs du gouvernement. L'un éu>c serait même impliqué dans le scandile i la Société de Cellulose swisëe. Le Daily Chronlcle, dont 'e rédacteur en lef a dirigé la propaga-ide dans les pays ?utres sous !e ministère de lord Beaverbrock, isure que le chef du ministère est un homme tergique et intelligent, mais qui ignore tout : Ja politique extérieure des autres pays; La aamMjTgimmwiaiiiiwawKB—iwi ■■ win mfnanaar 5 propagation des nouvelles dans les pays neu s tres et alliés demande une grande expérienc e journalistique et beauco lp de doigté. La créa - tion d'un ministère de la propagande ne ré b pondait è, aucune néjessitó. Par la force de i- choses, plus d'un ministère est appelé a pré 5 sent è, influencer la politique extérieure d • 1'Angleterre. Or, cela ne. se peut pas. Lord Bal e four doit demeurer seül respcnsable pour li politique extérieure du royaume. La vérit< dans tout ceci est que Lloyd George a créó li ministère de la propagande pour y caser ui " de ses partisans les plus influents. 1 •** Londres, 9 aoüt : Le gouvernement a informé la Fédératior ouvrière qu'il était inopportun de délivrej des pa^seporta aux déléguós des comités nationaux ouvriers qui désirent rencontrei en Suisse M. Troelstra et d'autres sociali9 _ tes, ceux-ci ajrant traversé des pays enr " nemis. i Amsterdam, 8 aoüt : Un journal d'Amsterdam apprend que sli Robert Stanley, président du départemenl 3 du commerce, estime qu'il manquera 1'hivei e prochain 35 1/2 millions de tonnes de char< bon en Angleterre. Le déficit est dü aux ex- - portations pour la France et 1'Italie et è - 1'appel sous les drapeaux d'un grand nom-i Js>re de mineurs. *** 3 Londres, 9 aoüt : r M. Shortt, secrétaire d'Etat pour 1'Irlande 1 annonce que la commission chargée d'ólabo t rer un pro jet acceptable de Home Rule a re pris ses travaux et exprime 1'espoir que les membres irlandais de la Chambre des Com munes appuieront ses efforts. Vu les der 2 nières expériences faites et la reprise effec i tive des relations entre le gouvernement ei 3 les nationalistes, cette communication pro- f voque 1'étonnement général. *** 3 Londres, 9 aoüt: L'Agenoe Reuter annonce 1'arrivée en France d'aviateurs, inflrmiers et chauffeurs d'automo biles siamois, commandés par un général qui i a fait ses études en Belgique* *** Paris, 9 aoüt : M. Renaudel annonce qu'il interpellera h. l£ Chambro sur la condamnation de M. Malvy. La Bataille parle ó, mots couverts de la sup-pression du Sénat. Le Jownal des Dèbats dij ï que le jugemeht manque de base juridique. i Le Populaire dit qu'en intentant des pour-suites injustiflées aux paciflstes, M. Malvy a provoqué lui-même l'état d'esprit dont il est la victime. Paris, 10 aoüt: Du Petit Parisien: Le lieutenant - aviateur Guarln aurait trouvé la mort au cours d'un vol d'essai. D'après les communiqués offlciels, il aurait descendu vingt-trois avions ennemis.» *** Berne, 10 aoüt : Le député Maginot, ancien ministre des co-lonies, a éjé grièvement blessé prés de Bar-le-Duc, dans un accident d'automobile, au cours d'un voyage au front. Berlin, 10 aoüt : La Gazette de Voss apprend qu'un accord complet est intervenu entre 1'Empire allemand et la monarchie danubienne au sujej du partage des produits agricoles a.importer de 1'est de 1'Europe. Les produits de 1'Ou-kraine seront pö.rtagós au prorata des néces-sités.B&le, 9 aoüt : Rifaat Pacha vient d'être nommé ambassadeur de la Sublime Porte ó. Berlin. *** La Haye, 9 aoüt : On sait que la Chine avait exprimé, il y a quelque temps, lö désir de nouer des relations diplomatiques avec le Vatican. Lo gouvernement frangais a protesté contre cette in-tention, comme étant contraire è. 1'esprit de la convention sino-frangaise, d'après laquelle 1'Eglise romaine et ses organisations en Chine sont placées sous le protectorat immédiat de la France. •** Berne, 8 aoüt: L'Agence hellénique annonce que le Conseil extraordinaire de ICozani a condamné \e mé-tropolite de cette ville b. 5 années d'emp'rison-nement pou^ menées antipatriotiques. L'évêque de Larissa a été arrêté a Athènes. Le général Papoulios a été arrêté è Lamia sous 1'inculpa-tion d'avoir provoqué des mutineries militaires è, Thèbes. L'Echo de Grèce annonce que l'état de siè.ge a été proclamé dans 1'Ile d'Ithaque. *** Berne, 8 aoüt : De 1'Agenoe Hellénique : — La grippe espagnole sévit aussi en Grèoe et y fait un grand nombre de victimes. Le typhus semble aussi gagner du terrain en Grèce. *** Zurich, 9 aoüt : On mand© de Bvucarest que, contrairement au désir exprimó par certains journaux qui demandaient la réunion du Parlement è, Bu-carest, le gouvernement estime qu'il est.nécessaire de continuer k le faire siéger k Jassy. *** Vienne, 8 aoüt: Ce matin, vers 9 h. 1/2, six avions it.allens ont survolé Vienne. Ils ont lancó sur la ville des milliers de feuilles volantes qui portent cette phrase : «Nous aurions pu jeter des bom-bes, mais nous ne faisons pas la guerre aux civils.» Ces procédés ont irritó les habitants de Vienne, qui se souviennent des attentats commis sur Trieste, Laibach et d'autres loca-lités encore. Un des aviateurs italiens a été forcé d'atter-rir prés de Vienne. L'appareil est réduit en cendres et le9 aviateurs se sont enfuis. *** Berne, 8 aoüt : On mande de Stockholm que dans cette ville, ainsi que dans un grand nombre d'autres villes euédöises, de grandes réunions ouvrières ont été organisées, dans le but de manifester en faveur d'une paix rapide, si possible immédiate. Ces réunions ont voté des réeolutions qui invitent les amis de la paix dans les deux camps adversaires et dans les pays neutras & travailler de toutes leurs forces & amener le commencement de pourparlers de paix, qui devraient conduire si possible & une paix générale par accord. •** Berlin, 10 aoüt: Deux des aviateurs anglais qui avaient at-terri ó. Tonderen et internés au Danemark — capitalne Jackson et lieutenant Simpson — se sont enfuis la nuit de mardl et ont débarqué sur la cóte suédoise, k proximité de Lands- krona; ils partiront de lè pour 1'Angleterre. •*» La Haye, 9 aoüt : A raison de la pénurie du charbon, la cir-culation des trains va sübir une nouvelle ré- duction è. partir du ler novembre. *** La Haye, 8 aoüt : Le «Maasbode » écrit que Ia production des mines du Limbourg se ressent considé-rablement de ralimentation insuffisante des mineurs et de la gfiope espagnole, qui règne parmi eux-.La production quotidienno est déjè, descendue de 1,500 tonnes., Berlin, 9 aoüt : D'après le Lolcal Anzeiger, le journal O. Se-cclo, de Lisbonne, annonce que le commandant des détachements anglais dans 1'Est afri-cain s'est noyé en traversant un fleuve. ra imrmrawmwrinrf^'^rwiinn—ii ■ ■ m mi .j i i i A __ il ai in ik- ? COMMUNIQUÉS OFFICIELS —.— — >_ Cnmmunfrriiita Haft nmNtnloa nacnp T.'pnnoml O fon+A nlncimtro AAnna Berlin, 10 aoü*t. — Offlcial de ce midi: Thédtre de la guerre Cl VOuest. [ Armées du feld-maréchal prince héritt< [ Rupprecht de Bavière : Grande activité de 1'ennemi eatrè 1'Yser 1'Ancre. Sur ce front, 1'ennemi a exécuté d^ póüssées et des attaques partielles spr u grand nombre de points; elles ont été repou sées devant nos lignes et par des corps k coup Mettant en ligne 4'imPoi'tantes réserves, Ai glais et Frangais ont poursuivi hier leurs att; ques tout le long du front de bataille enti 1'Ancre et 1'Avre. Des deux cótés de la Sonin: et k clieval 'sur la route de Foucancourt k Vi lers-Bretonneux, nous avons rejeté 1'ennen par des contre-attaques; nos adversaiïes oi subi de lourdes pertes k eet endroit. Au cent] | du champ de bataille, 1'ennemi a gagné d f , terrain au del& de Rozières et dé Hangest. Nc [ ■contre-attaques 1'ont immobilisé k 1'öuest c S Lihons et k 1'est de la ligne Rozières-Arville» Pendant la nuit, nous avons retiré sur d£ lighés établiès plus k 1'arrière k 1'est de Mon didier des troupes qui se battaient sur 1'Avr et sur le Don. Au sud-est de Montdidier, nous avons ri poussé dans nos lignes une forte attaque pa: tielle frangaise. Nous avons descendu 32 avipns ennemis ai dessus du champ de bataille. Le lieutenar Löwenhardt a remporté ses 52® et 53® victoin aériennes, le lieutenant Udet ses 46°, 47" et 48 le capitaine Berthold ses 41® et 42®, le lieufc nant baron von Richthofen ses 36® et 37®, 1 lieutenant Billik ses 30® et 31®, le lieutenar Bolle sa 29®, le lieutenant Ivönneke ses'26°, 2 et 28®, et le lieutenant Neumann sa 20®. Armées du prince hóritier allemand: Duel d'artillerie plus violent par intermi tence entre 1'Aisne et la Veslë. * ** Berlin, 9 aoüt. — Officie! du soir-: Entre la Somme et 1'Avre, 1'ennemi contina ses attaques. **# Berlin, 9 aoüt. — Officiel : Dans la zone barrée dans la Méditerrs née, nos sous-marins ont torpillé dans d«3 convois puissamment protégés, six vapeur jaugeónt au total 22,080 tonnes brut. I^an le nombre se trouvait lé vapeur frangais d transport de troupes «Jemnnh» (3,716 tor nes brut), qui avait k bofd, d'après les dc clarations d'un prisonnier, vingt et un pai eagers et huit cents soldats. Le vapeur coulé en cinq- minutes. • *** Vienne, 9 aoüt. — Officiel de ce midi : Sur le front en Italië, ie combat général d'ai tillerie est devenu particulièrement violec dans le secteur des Sette Communi. En Albanië, les opérations sont moins ac tives. Vienne, 10 aoüt. — Officiel de ce iwidi: Sur le thédtre de la guerre en Italië, des com bats d'infantérie assez importants se sont li vrés hier sur le front de monta&ne de la Vé nétie. Entre Canope et Asiago, apiès une for midable canonnade, les troupes de 1'Entent ont attaqué & 1'aube en mas6ös compactes Nous avons rejeté les colonnes d'assaut enn€ mies sur toute la ligne et infligé de forte pertes k nos adversaires. Sulles points oi 1'ennemi avait passagèrement réussi k péné trer dans nos lignes, nous 1'en avons rejet par des contre-atatques. D'autre part, toute, les tentatives faites par 1'ennemi pour gagne du terrain dans le secteur de 1'Assolone on échoué devant la vaillance de nos troupes. Sur les autres parties du front, duels d'ar tillerie et escarmouches entre patrouilles. En Albanië, rien de particulier^ signalèr. Berlin, 9 aöüfc. — Officieux : Par suite de circonstances heuréusee, l'attaqu< anglo-frangaise entre 1'Ancre et 1'Avre, a été ai début un succès qu'a surtout favorisé Vépai: brouillard qui régnaifc le 8 aoüt au matin. C< broiliLlard nous cachalt les escadrilles de tank; angio-frangaises qui sont, après une canonnadf fornlldable sübitement dédlanchée, Tenues s'a batfcie en colonnes si compactes qu'elles ont pi passer sans être touchées par nos canons spé-ciaux de dêfense contre les tanks ti pénétrer er partie dans notre ligne d'artillerie. Notre infan terie s'est battue héroïquement contre les tankj et les vagues d'assaut qui s'abattaient sur etk de toutes parts #n énnergeant soudain du broufl-lord. A i'arrière de la ligne anglo-frangaLse cré-piiaient les mitrailleuses de nos troupes isolées résistant jusqu'ó. la dernière patrouille. Néan-moins, la défaveur du temps a permis aux troupes de 1'Entente de pénétrer k cerU^ns endroits de sorte qu'elles ont pu avancer jusqu'è la Iign« indiquée dans notre communiqué officiel. La elles se sont heurtées k une contre-attaque d« nos réserves qui a entravé leur marche er. avant. Au nord de la rivière, elJes ont été reje-tées de nouveau hors de nos positions. Berlin, 9 aoüt. — Officieux : Le plan du général Focli, qui visait k coupei nos troupes avancées dans la v&IIóq de la Marne, ayant échoué, et Les attaques franco-ainéricaines contre le front de la VesJe s'étant écroulées avec de fortes pertes, le généraiissime frangais a sans délai répété la mêrae 'manceuvre sur un autre point. La héte avec laquedlle ces deux opérations se sont sucoédé caiactérisent les efforts que font les chefs de 1'Entente pour prendre 3'initiative et prévenir la nouvelle attaque qu'ils redoutent de notre part. La pous6é€ actuel-le anglo-frangaise sur SaintrOnentin visail k transformer 1'attaque de Front en attaque de liane. Prés de Montdidier et -d'Aibert, la retraite de notre position de la rive orientale de 1'Avre avaiö fait échouer les attaques anglaises et frangaises. Cet échec n'a pas modilié les plans d'attaques du général Foch, qui s'est contenté d'attaquer entre 1'Avre-et 1'Ancre .11 a obtenu de la sorte un suceès de surprise auquel a particu-lièrement aidé un épais brouillard. Néanmoins'et bien que le terrain se {fretat renlarquablenlent ó la mise en ligne de masses de tanks, le succès initial des armées anglaise et Irangaiae comman-dées par ie général Haigh ne dépassé xms le succès ordianire d'une première journée d'off-L-isiv». La per te d'un certain nombre de caaons el de prisonniers est inévitable en pareil cas. A l'e*v contr^e de nos grandes offensives, cedile de 1'ennemi n'a atteint aucun de ses buts stratégiues. Son gain territorial joue un róle d'auunt moin-dre, qu'il ne s'agit pas ici d'un système de dêfense fortement établi, mais d'un terrain d* manoeuvre dans lequel les combats qui onti com-mencé le 21 mars sont loin encore dJ6tre ter-minés.Berlin, 9 aoüt. —- Officieux : Bien que attaque déclanchée par 1'Entente entre l'Ancre et 1'Avre soit exécutée sous les ordres du général Haigh et destinée surtout k relever le prestige militaire anglais gravement atteint, ce ne sont toujours pas les Anglais qui supportent le poids principal du combat. En effet, k s'en rapporter aux déclarations des prisonniers que nous avons faits jusqu'ioi. ce sont des divisions auslraliennes et canadiennes qu'on avait placées dans les lignes les plus avancées, les divisions anglaises et fraagaises se Coöten-tant de les suivre. Communiqué des armées sliSées Paris, 9 aoüt. — Officiel de 3 heures : Aucun changement sur le front de bataille au sud de la Somme. La nuit a été marquée par une certaine activitó de l'artillerie en Cham- > mam dans la région de Prosnes, du Mont sa Nom ét de Seuain. II'a été repoussé. * * • Paris, 9 aoüt. — Offlciel de 11 heures: ir Poursuivant leur avance ü. Ia droite dö IV® armée britannique, ixfia troypes ont rei st nortó aujourd'hui de nouveaux sucsès. Api is ,ftvoir brisé ia résistance de 1'ennemiiellea o n fenlevé les villages de Pierrepont, de Contoii 5- |'ti'Hangost-en-Santerre. Aa del4 de la voie ti >■ Srée 4 1'est d'Hangest, elles ont atteint Arvillei i- IdPi est en leur possession. Notre pTOgressii i- dans cette direction atteint, depuis hier, 14 1 e lomètres en prolondeur. Outre un matéri e considérable qui n'a pas encore pu être d 1- nombréj nous aw)ns, pour notre part, ti d 4,000 prisonniers. Nos pertes, comme célles i it nos alliés Brrtannlques, soht particulièreme: e légères. Sur la ^Vesle, les troupes américain u se sont emparées de Fismette, oü elles ont ii 'S aim9 centaine de priso'ntïlers. S f '• » Londres, 8 aoöt. — Offlciel t j Les opérations engagées & 1'ïiube sur '~j front d'Amiens par Ia lr> armée francaise, <l * commande le général De Belcy, ét par la 4» i , mée britannique, qui se bat sous les ordi du général str Henry Rawlinson, se poursi vent areo succès. ! La concentratton de nos troupes s'est ti |t minée Ia nuit Bans "que 1'ennemi ait remantr s nos mouvements. Au moment de 1'attaque, 1 , divisions francaisB9, canadlenhes, austt liennes et anglaises ont été aidées par i 'e grand nombre do tanks brilanniques. lt Sur un front de pius d« 20 milles, depr 1'Avre prés de Brache» jusqu'ó. proximité ii médiate de Morlancourt, les Allemands ont ( surpris, et sur tous les points de li ligne i >_ bataille, les Alliés ont fait de rapides progri Notro premier but a été atteint trés tot s1 tout le front 'd'attaque. Vigoureuaement appuyée par Ia cavaler e britahnique, par des tanks légers et des b! teries d» mitrailleuses automobiles, 1'ihfêini rie alliée a continué a progresser pendant matinée. A différents endroits, nos troirp _ n'ont réussi 4 Briser la résistance des dii 3 sions allemandes qu'après des combats acha 3 nés. Nous avons fait beaüc.oup de prisonnie s et pris un certain nombre cte canons. B Les troupes francaises, attaquant avec plus grande brav'oure, ont traversé 1'Avre ( malgré la résistance de 1'ennemi, eon^uis 1 lignes de défense alleinandes établiès au no: " de lai. Somme. Avant midi, la Rlus grando pa tie de noè demiers objectifs avait été atteinl mais dans les environs de Chlpilly et au Sr de Morlancourt, des détachements ennem ont opposé une longue résistance. Sur oi * deux points, on s'est battu avec acharnemen toutefois, la résistance de 1'infanterie all mande été enfki brisée e{ nos buts atteint Au sud de ls Somme, grftce 4 sa vaillance & l'impétuo6ité de ses attaques, 1'infanter alliée, appuyée par nos tanks légers et ni . automobiles blindées, avait atteint nos de niers buts sur presque toute la ligne dai l'après-rjiitff.' " Noti-S cavalerie a traversé les rangB de noti " ^nfanterie et s'est portée au delè de nos o rje'ctifs. capturant du charroi et des veitur. * de muiUirtfns alïèmandes, s'emparant de yi lagee et en cernant d'autres • ei faisant u . grand nombre de prisonniers. La. ligne générale .atteinte par nos troup' passé par Plossier^Rozainvillers-Beaucoui Carx-Framerville-Chipilly-ouest de Morlan court. Quoiqu'il n'ait pas été possible jui j qu'ici de compter les prisonniers et d'lnvei torier le butin, il est établi que plusieu*e ml liers de prisonniers sont turnbés entre nc mains et qüè nous avtns pris beancoup <3 canons. #*• Rome, 9 aoftt. — Offlciel; Sur ie Raut plateau d'Aslago, des détach' ments autrichiens ont attaqué ce matin 4 deu reprises le saillant du col del Rosso; ces atti ques ont échoué sous notre feu. Dans divei secteurs du front, Ie feu concentrlque de npti artillerie et des opérations de nos patroullH ont ipfligé des pertes 4 1'ennemi. Des dlrigeables de 1'armé# ^et de Ia marin ont bombardé les installations militaires ei nemies k Polp, dans la plalne de la Vénétie e pres de Trente. Deux avions ennemis ont ét descendus au cours de combats aériens. OPMONS ËT' COMMENTAIRE! Les Beiges en Franee. M. Edouard Huysmans, le flls de feu le rhl nistre d'Etat Louis Huysmans, écrit dans li Nalion Beige: — La fraternlté franco-beige n'est pas ui vain mot. 11 s'en faut cependant qutelle se tra duise toujours en actions. Pour nous, géns positifs et réalistes, nous ei recherchons surtout les manifestations tang bles. Les paroles aimlables, les beaux discour et même les télégrammes de cangratulation réciproques que les chefs d'Etat ne manquen pas d'échanger k toute occasion oppertun ■ nous touclient moins què telle mesure ada nistrative qui tendrait & nous représenter — e. fait et non en images ou mötaphores — les un ot les autres. Elles sont malheureusement tro: rai-ee, et co n'est pas sans amertnme qu'il y quelque temps, par i'effot d'une réglementa tlon houreusement abolle, les Beiges qui » rëndaient au Havre, siège de leur go-uvern< ment, se voyaient corrtraints de sutrtr le mêmes formalltés que l'un quelconguo de étrangers, voi{8 turc, autrichien ou bfcche, qu foulent le sol frangais en vertu d'un pssmis d ééjour.» ' La pofiition de M. F. Van Gauwelaert. On écrit du Havre au n Belgisch Dag blad» qu.e les parlementalres beiges, réu nis & Sam-te-Adresïe. ont examiné en co mité eecret le rnémolre envoyé par Frani Van Cauwelaert au gouvernement anglai» 4 propos de Ia question flamande. Ils cm sótórement condamné eette initiatfv». D'a prra le même journal, te sitoaHon je M. Van Cauwelaert en territoire. frangais se rait devenue «trés délicate". Anssi déeire t-il vivement obtenir les passeportè nóceg saires pour rètournor en tarrltoir» néerlan' dais. « John BuU» et les Beiges. Nous lisons dans la Patrie Beige d-u 8 Juin — Ce n'est pas la première fois que le jout nal anglais lohn Dull se livre 4 des attaque: déplacées et tout 4 fait injustrflées contre lei Beiges. ,C«tte fois, il prétend qu'aux Midlands dans une seule fabrique, pkis de 000 Belgei travaillent qui tous pourraient prendre la armes. L'organe des métallurgistes beiges er Angleterre répond vertement 4 cet ennemi dei Beiges: • C'est fauxdans aucune usine aua Midlands ne travaillent B00 Beiges. Des Belgei qui y traraillent, plusieurs sont des soldats ré formés qui se sont dé(j4 battus avant que John Dull pensAt 4 la guerre'(rappelez-vo«js seule ment Liége, Namur, Haele», etc.) Ceax qui pourraient faire du service dans I'armée er sont seulement exemptés paroe qu'ils occupent un emploi de la plus haute importanee. Noua conseilions 4 nos membres dc na pas prendre au sérieux ce qu'écrit John Buil. Ce chiffon doit faire parler- de lui et pour atteindr» ce but il ne se gêne pas pour mentir. La lecoa ne servira pas, chers camarades, John Buil recommencera 4 la prochaine occasion.Vous ne convainorez pas des gens d'auesi rpe'-vsise foi.» Dimanché 11 AoAf 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — i,e JNuméro : 15 Centimes 5* flnnêe. ~ 1341

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